Le couperet est donc tombé, hier soir en réunion sur skype avec la quinzaine de personnes présentes pendant les 2h qu'a duré la discussion (qui ont dérivés sur 3/4 par la suite ^^).
En faisant le constat de la situation actuelle puis le bilan du …
Messages : 1226 Localisation : Citadelle d'Arès Renommée : 627 Feuille de personnage Armure: Prophète d'Arès & Cardinal de la Mort Rang de l'Armure: Or Expérience: 0
Sujet: Groupe 3 Sam 29 Oct - 20:10
Ordre de post
Narcisse (8+anticipation) Guerre (8+couard) Straw (7+couard) Dormin (6+couard)
Rappel des règles élémentaires
Vous ne devez poster que dans les sujets où vous êtes invités à le faire selon l’ordre établi à l’avance.
Votre premier message dans le post sera toujours un message de présentation. Vous ne pourrez lancer le combat qu’à partir du deuxième post.
Vous avez 24h pour poster lorsque c’est votre tour de répondre. Passé ce délai et votre tour sera supprimé jusqu’au prochain. Si cela arrive deux fois, vous serez exclus de l'Event. Si vous prévenez d'une absence ce délai pourra être rallongé mais gardez à l'esprit que ce devra être exceptionnel.
Vous pouvez continuer de RP normalement en dehors de l'Event.
L’anti-RP entraînera une exclusion ferme et définitive de l'Event.
Vous pouvez avoir un combat à la fois en Event et dans votre RP normal.
Le combat d'Event ne rapporte pas de points comme les combats ordinaires. Ne vous rajoutez pas de points une fois votre combat terminé, nous nous chargerons de vous récompenser une fois l'Event terminé.
Vos stats sont rechargées à fond pour l'Event. Cependant, cela n'a pas de répercussion sur votre RP normal : si vous êtes en train de vous battre en parallèle vous devrez quand même faire vos repos pour ce combat par après. L'Event n'est qu'une parenthèse et cette recharge n'est donc valable que dans son contexte.
Dernière édition par Ephtal le Dim 30 Oct - 19:10, édité 1 fois
Saint
Hannon
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Sujet: Re: Groupe 3 Lun 31 Oct - 2:04
VOICELESS SCREAMEVENT#1
Le calme était-il enfin revenu ? L’homme à la chevelure si singulière porta une main à son front, qu’il remonta lentement jusqu’à caresser de ses doigts les mèches rebelles qui lui tombaient sur le visage. Il n’avait pas la réponse à sa propre question mais souhait de tout cœur qu’elle soit positive. Après ces dernières semaines agitées - tout du moins de son point de vu -, Narcisse n’aspirait plus qu’à se reposer un peu. Pas d’entrainement aujourd’hui, ni même de formation. Juste la quiétude d’un domaine qui était le sien, silencieux et pourtant à ses yeux si vivant. Tous ces reflets de lui-même qui lui souriaient…
D’une main distraite, le jeune homme lissa ses cheveux et tendit l’oreille. Cette paix dont il entendait la silencieuse clameur était à son goût. Mais serait-elle aux goûts des Dieux ? Ses yeux bleus se tournèrent vers la fenêtre de grès. Une brise légère en agitait les rideaux bleus, offrant au chevalier de courts aperçus sur l’extérieur. Le Sanctuaire d’Athéna tout entier se reposait. Ils l’avaient bien mérité, tous. Le Grand Pope toujours absent, il ne restait que les Gold Saint pour superviser tout ce beau monde. Mais chacun vivait sa vie - on n’est pas payé à faire ami-ami avec ses voisins - comme il l’entendait et cela se voyait, comme chez le Capricorne, pour ne citer que lui.
▪ Combien de temps cette attente va-t-elle durer ?Questionna-t-il, parlant à l’immensité du ciel grisonnant.Hum… ?
L’homme aux miroirs se retourna vers l’escalier descendant vers le reste de la maison et son fameux labyrinthe de miroirs. Des pas auxquels il commençait à être habitué le renseignèrent sur la personne qui montait jusqu’à ses appartements. Dormin s’éclaircit la gorge avant de monter la dernière marche jusqu’à la chambre de son nouveau mentor - de circonstance - pour signaler sa présence. Un chevalier bien singulier - ou féminin selon d’où l’on regardait - que voilà. Un être comme on en rencontrait peu. Peut-être était-ce là la marque de ceux possédant un destin hors du commun ? Après-tout, Narcisse était tout aussi exceptionnel avec sa magnifique crinière d’émeraude.
▪ Oui ?Lança-t-il à son élève pour l’inviter à faire le dernier pas.
Tout sourire, le chevalier d’or accueillit le chevalier d’Andromède qui pour l’heure ne portait que des vêtements d’intérieur. Celui-ci tenait entre ses bras un panier recouvert d’un linge blanc qui ne permettait pas de couvrir totalement son contenu. Plissant les yeux, le jeune homme poussa un petit ronronnement de contentement en entrapercevant fruits et fromages remontés depuis Athènes par Dormin. Il était difficile d’avoir autant de denrées mais celui à la chevelure enflammée savait y faire pour trouver les meilleurs produits aux meilleurs prix. Chose pour laquelle Narcisse était totalement ignorant. Quand il avait eu des besoins par le passé, il s’était servi, tout simplement. Mais avec les années le jeune garçon de Constantinople était devenu raisonnable, surtout avec ses responsabilités au Sanctuaire…
… L’heure n’était plus la même, lorsque la paix dont jouissait le Gold Saint du Capricorne vola en éclat. Le jour était sur le déclin, mais l’on aurait juré être déjà la nuit. Le ciel tout d’abord gris s’était teinté de sombres nuages, jusqu’à gronder dans les prémisses d’un orage. Dormin et lui avaient passé une bonne partie de la journée à discuter, parfois tenté de jouer de concert d’un instrument, souvent médité en silence, avec dans l’air les simples cordes pincés de la lyre du jeune homme. Mais depuis que Zeus était en colère, Narcisse ne se trouvait plus le cœur à jouer quelques notes pour son propre plaisir ou celui de son disciple. Cette situation pleine d’électricité était piquante. Et plus d’une fois le chevalier se tourna vers le Bronze Saint qui à quelques mètres de lui prenait soin de son armure, utilisant un produit conseillé par Narcisse pour la faire briller un peu plus - l’apparence ça compte dans un combat -.
▪ Je n’aime pas ce temps.
Son ton péremptoire aurait presque pu être interprété comme un ordre. Quelque chose du genre « Changes moi ce temps et vite ! », quelque chose d’impossible à faire en l’occurrence pour un chevalier de son niveau… Quoique. Dormin avait des ressources insoupçonnables en terme de cosmo-énergie et se révélait capable durant leurs entrainements de soutenir le rythme du Capricorne qui n’était pourtant pas un tendre dans ce domaine. Les capacités de Dormin semblaient vastes, assez pour continuer de surprendre Narcisse, et pas plus tard…
… Qu’aujourd’hui.
▪ Quelque chose approche, dit-il sans s’adresser en particulier à son élève.
Narcisse se regardait alors dans un miroir. Le meilleur moyen pour lui de se concentrer et de déployer son cosmos tout autour de lui. Depuis quelques minutes, à travers les grondements incessants du tonnerre, il y avait comme une étincelle dans la nuit. Comme pour souligner sa déclaration, un éclair s’abattit alors, éclairant la chambre et le profil du chevalier d’or d’une lumière sinistre : le guerrier souriait. Un sourire qu’il avait ressenti plusieurs fois au court de sa vie. La dernière fois remontait à son entrainement avec Aquillas, durant lequel leur passe d’arme s’était transformée en véritable combat à mort. Il s’en était fallu de peu qu’ils s’entretuent, mais le Gold Saint des Poissons s’était révélé être un homme bien plus rationnel et réfléchi que Narcisse. Ils avaient alors évité le pire... Ce qui ne serait pas le cas cette fois.
Le jeune homme se leva dans un enchevêtrement de cheveux. Comme si de rien n’était, il se changea devant Dormin sans aucune gêne. En fait, le Gold Saint venait d’oublier son existence à celui-ci, pour quelques instants tout du moins. Pourtant il se mit à parler, comme s’il s’adressait à son disciple - alors qu’il se parlait à lui-même -.
▪ Crois-tu aux signes ? Ce sont des signes qui nous guident, envoyés par les Dieux, ceux qui nous protègent et que nous servons. Athéna a mit bien des signes sur ma route jusque là. Aujourd’hui, certains signes ont convergé. Ils nous mènent à cet instant, où le jour devient nuit et où la fureur du ciel va rencontrer la dureté de la terre, dit-il sur un ton poétique, comme emporté dans ses propres pensées.
La pluie se mit à tomber et l’orage explosa au-dessus de la maison du Capricorne. La pluie n’allait pas durer, mais pour quelques minutes elle tomberait sans discontinuer. Habillé d’une tenue plus blanche, Narcisse se retourna vers Dormin et lui présenta son plus beau profil. Avec un clin d’œil, il se dirigea vers le fond de la pièce, où reposait une boîte d’or que personne n’avait le droit d’approcher à part son porteur lui-même. Sa main glissa sur les reliefs d’or et sur les symboles gravés. Amoureusement, il concentra son cosmos et redessina l’astre du bout du doigt, avant que celui-ci ne s’illumine. Baignant dans un halo doré, la Gold Cloth vint s’accrocher à son porteur, prêt à l’usage et ravie d’être sollicitée sentit-il en la revêtant. Son sourire perdit de son intensité lorsque l’armure fût en place et c’est un homme d’un calme olympien qui s’en alla en direction de l’escalier menant au reste de la maison. Lorsqu’il passa à côté de Dormin, il remarque d’un coup sa présence, comme s’il lui était effectivement sorti de l’esprit.
▪ Il est temps de porter l’armure de ton maître Dormin, Bronze Saint d’Andromède.
Puis il descendit. Ses pas résonnèrent dans la maison, dont il traversa le labyrinthe en jetant des coups d’œil discrets à ses reflets. Ceci l’apaisait un peu plus et lui permit de se poster à l’entrée de sa maison en toute quiétude.
Deux cosmos, deux ombres dans le crépuscule et l’orage, deux personnes qui n’avaient rien à faire devant cette maison. Sans vraiment les distinguer, sinon leurs simples silhouettes, le Gold Saint du Capricorne leur lança sa seule et unique sommation.
▪ Qui êtes-vous et que faites-vous ici ?
Sa voix était plus forte que d’habitude pour couvrir les clapotis de la pluie autour d’eux. Mais il savait d’ors et déjà que les deux intrus l’avaient entendus. La suite était bien simple : ou ils répondaient et Narcisse avisait, ou ils ne répondaient pas et Narcisse les tuait. Et Athéna seule sait, se risqua-t-il à penser en faisant craquer les doigts de sa main droite en resserrant simplement son poing, que cela me ferait plaisir de danser à nouveau dans le reflet pourpré de mon propre visage…
Berserker
Guerre
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Sujet: Re: Groupe 3 Lun 31 Oct - 6:13
L'ordre avait été donné, celui qu'ils attendaient tous depuis si longtemps. Ils avaient tous fondu comme un rapace sur sa proie, se mouvant avec une célérité absolue, voire même effrayante. Guerre jubilait, dans tous les sens du terme : le jour tant désiré était enfin arrivé et maintenant allaient résonner les chants mélodieux du métal, du cosmos et tant d'autres fracas qui n'allaient être que de sublimes percussions au milieu d'une symphonie magistrale. Enfin, il allait pouvoir s'adonner à ce pourquoi il existait, se fondre dans ce qui faisait pour lui l'une des composantes principales de cette formidable rythmique qu'était l'Univers. Un trait avait été tiré sur les longues journées passées à s'entrainer, à placer ses pions, à concevoir plan après plan, stratégie sur stratégie. Le temps était venu de se déchainer, de s'extasier dans la libération de ces énergies trop longtemps contenues, de jubiler dans l'affrontement de ceux pour lesquels une haine tenace s'était au fur et à mesure installée.
Guerre jouissait sur tous les points de vue, il profitait de chaque instant en tant qu'acteur d'un tel épisode de l'histoire, de ces précieuses minutes avant l'affrontement où l'adrénaline pulsait dans les veines, faisant gonfler les muscles, les rendant prêt à bondir; de cette instant où la concentration était extrême : où chaque pensée n'était tournée indiciblement que vers un seul et unique objectif. Mais le Cardinal jouissait également d'un statut extérieur, observant tout ce qui passait de loin, sachant sur le bout des doigts chaque parcelle du "plan" et s'amusant à deviner comment chaque élément, chaque rouage allait se mettre en place. Dans un sens, bien que toute la construction d'une telle action n'avait pas été de son ressort - mais qu'il avait pris toutefois un malin plaisir à regarder d'un œil avisé, il était un Père qui allait voir tout ceci se dérouler en le chérissant comme le fruit de ses entrailles : la Guerre, ce qu'il était, ce qu'il incarnait, ce qu'il représentait, son essence, Lui. Tout ceci lui paraissait être un sacrifice, un hommage à sa personne.
Le Cardinal luttait pour ne pas s'abandonner à une sorte de transe extatique qui aurait très bien pu saisir chacun des membres de son corps dans des spasmes jubilatoires tant il appréciait ce qu'il se passait maintenant. Il avait suivi Mort, au sein d'une charge folle menée au triple galop, alors que Ruine sembla vouloir aller toujours bien plus vite que ce que son Cavalier pouvait l'éperonner. Guerre était fou de joie, et son Cosmos pulsait tout autour de lui, se répandant allégrement pour souffler par delà le froid cette envie frénétique de combattre comme il savait si bien le faire. Il était Guerre et savait la susciter passivement autour de lui. Cette envie abyssale qui vous saisissait jusqu'au plus profond de vos entrailles pour qu'au final la petite envie devienne un désir, le désir une obsession et l'obsession un manque digne des plus terribles addictions.
Le Fléau s'était scindé dès lors que le Sanctuaire d'Athéna fut en vue, se distinguant dans la lumière des éclairs martelant inlassablement les lieux. Des binômes s'étaient formés. L'objectif résidait dans l'idée d'effectuer des frappes chirurgicales en des endroits clés afin de réduire à néant tout semblant de cohésion au sein de l'adversaire. De plus, il avait déjà senti Leur œuvre, Leurs Cosmos si magistraux avaient explosé, et déjà la Maison du Bélier n'était plus qu'un tas de ruines. Son destrier disparut dans un nuage d'énergie éthérée sans toutefois que Guerre ne perdit toutefois de sa vitesse de course, ses pas lourds martelaient le sol d'un rythme frénétique, dans un fracas de métal qui faisait que le Cardinal paraissait plus que jamais inarrêtable. Il trouva toutefois le temps de tourner la tête pour voir si son frère d'armes le suivait bien.
Il formait une équipe avec Straw, Berserker de la Mante. Il ne connaissait rien de cet homme, si ce n'est qu'il était borne et se déplaçait sans armure. Cela aurait pu paraitre étrange si Guerre ne faisait pas suffisamment confiance à ses camarades pour les juger aptes de décider eux-mêmes de ce qui est le mieux pour eux; et puis après tout, la Mort l'avait plutôt bien habitué à une telle coutume. Son compagnon le suivait bien et après lui avoir adressé un regard entendu, du moins à travers le métal qui lui barrait le visage, Guerre passa à la vitesse supérieure et bondit de rocher en rocher, contournant les Temples demeurant au devant de son objectif. Pourquoi ne pas aller tout droit au lieu de sinuer entre chacune des bâtisses ? Commettre un sacrilège était le dernier de ses soucis tandis que le principal était de se rendre au plus vite à la Maison du Capricorne. Pouvoir frapper et faire tomber un tel lieu couperait de manière sérieuse bon nombre d'opportunités de retraite et faisait de cet endroit un point clé étant donné qu'il avait la possibilité de constituer une excellente tête de pont pour assaillir le Palais du Grand Pope.
L'ascension fut rapide, au vu et au su d'une vitesse et d'une agilité certaine, trompant les préjugés si l'on s'attardait un instant sur le poids apparent de l'armure massive que Guerre portait sur lui. Il adorait jouer sur les clichés et sur les apparences, comme à son habitude. Deux individus les attendaient sur place et le Cardinal s'en réjouit, il avait attendu deux ans pour cet instant précis et il n'alla pas le gâcher. Son cosmos se remua un peu et la température baissa d'un cran, la pluie devient neige et une fois de plus se diffusait son don, ou plutôt sa malédiction selon le point de vue. L'envie de combattre sinuait dans les airs, enivrant les esprits, tel une ombre mal avisée chuchotant des traitres mots à l'oreille des deux Chevaliers d'Athéna. Il allait tout faire pour que chacun se livre un maximum dans cette guerre, qu'elle puisse transcender tout ceux qu'elle touchait, que chacun fasse son honneur, "lui" fasse honneur ! Il allait même tout faire pour pousser ses deux adversaires dans leurs derniers retranchements, véritable caméléon de sadisme, pour se muer en ce qu'ils détestent le plus et se livrer aux pires actes qu'il puisse être pour eux. Il était comme un serpent guettant sa proie, il allait s'abreuver des moindres indices pouvant le mettre sur de telles pistes.
La lumière bleutée qui émanait de ses yeux, occultant leur forme par la même occasion, se posa sur celui qui venait d'élever la voix, alors que la sienne tonna, métallique en jugé par l'épaisse couche qui recouvrait alors sa bouche:
- Mon énergie porte mon nom ... Quant à ce que je veux, c'est détruire cette Maison. C'est prendre le Sanctuaire et t'arracher une des plus belles batailles qui soit.
Il sourit à ses propres mots, et le seul signe qui put trahir son geste fut le souffle glacé qui s'échappa des interstices de son heaume pour se condenser dans les airs. Son Cosmos éclata, sombre, froid et puissant, digne de son rang. L'air devient lourd et sembla vibrer tandis qu'il s'agissait d'une réalité pour la roche qui demeurait sous ses pieds.
Berserker
Straw
Messages : 79 Renommée : 141 Feuille de personnage Armure: Cuirasse de la Mante Rang de l'Armure: Argent Expérience: 45
Sujet: Re: Groupe 3 Lun 31 Oct - 20:11
Et finalement, l'assaut. S'il y avait une chose pour laquelle j'étais reconnaissant envers Arès de m'avoir trouvé le premier à Rome, malgré la proximité d'Apollon, c'était qu'il ne s'embarrassait pas longtemps de détails. L'attaque avait été annoncée la veille, et nous avions immédiatement quitté la fourmilière pour nous diriger vers Athènes. Mais malgré l'armée que nous formions, j'étais seul, concentré sur mes pas, sur ma direction, et sur ce que promettait ce voyage. Depuis que j'étais devenu la Cuirasse de la Mante Religieuse, je n'avais combattu que mes alliés, et ne m'étais pas permis d'ôter la moindre vie. Je pensais pouvoir m'en accommoder, jusqu'à ce mes pas rencontrent ceux du Guerrier Divin d'Odin qui nous avait accueillis, Nosgoth et moi, en Asgard. Depuis cet instant, une idée, unique, occupait mes pensées. Frapper pour tuer. Sur tous les visages des Berserkers se superposaient celui de ma proie en devenir, et mes nerfs étaient à vif, mon sang bouillonnait. Cette guerre était mille fois bienvenue, et mon corps trépignait d'impatience à l'idée de se jeter dans la bataille.
Ce ne fut qu'à l'approche de notre destination, quand des cris de joie bestiale se firent entendre tout autour de moi, que je sortis de mes pensées. Enfin. Je ne comptais plus les heures durant lesquelles j'avais intériorisé ma soif de combat. Le moment était venu de l'extérioriser. Mon pas se fit plus soutenu au fur et à mesure que nous approchions, et je fus naturellement sur les traces d'un autre Berserk, afin que nous formions un binôme pour l'assaut. Nous n'échangeâmes pas un mot, juste un regard. Il me reconnut, je le reconnus. Guerre. Nul autre que le Cardinal. Un sourire carnassier, le premier depuis le début du voyage, orna mon visage. Qui d'autre que cet homme pouvait comprendre la soif de sang qui consumait mon corps et mon esprit alors que nous approchions de notre cible ? Son regard me fit comprendre que nous étions sur la même longueur d'onde, et pour sceller cette entente, nous courûmes plus vite encore, vers le point que nous étions chargé de conquérir.
Autour de nous, le chaos régnait déjà. Les Berserkers n'arrivaient que tout juste, mais d'autres entités étaient déjà présentes, et semaient la mort avec la puissance de mille ouragans. D'un œil appréciateur et respectueux, j'admirai en coup de vent leur travail de destruction. La Maison du Bélier était tout bonnement éventrée, et la poussière n'avait toujours pas fini de choir. Partout, le feu brûlait, s'étendant à tout ce qui pouvait se consumer, ballotté en tous sens par l'énergie des cosmos environnants. Et plus nous montions, plus le spectacle était saisissant. Une beauté meurtrière qui s'insinuait en moi, communiquant, répondant à mes pulsions animales, les exacerbant. Je perdis la notion du temps et de l'espace, je perdis presque la mémoire. Je ne sus depuis combien de temps je courrais, où j'étais, mais je savais que je hurlais de joie.
Finalement, nous nous arrêtâmes devant la Maison du Capricorne. Guerre n'attendit pas pour irradier son énergie, annoncer sa présence, signaler à tous qu'il s'emparait de l'endroit et le faisait tomber sous son joug, à l'instar de ceux qui s'y trouvaient encore. Deux énergies filtraient depuis la Maison. Douce coïncidence, qui laissait à chacun le loisir de combattre à sa guise avant de s'attaquer aux fondations de l'emblème de la Constellation. Pour ma part, mon pas me porta au bord du gouffre, là d'où je pouvais plonger mon œil unique et mon âme dans le spectacle chaotique qui brillait de mille feux au sein de la nuit. Les cris guerriers et les agonies, les explosions d'ombres et de lumières, les bourrasques fétides chargées d'âcres fumées, tout ceci ramenait à une seule et unique idée qui me fit sourire à nouveau. La Guerre avait frappé aux portes du Sanctuaire.
Une voix résonna derrière moi, alors qu'un soldat d'Athéna, sans doute le Capricorne, faisait irruption sur ce qui n'était guère plus son territoire. Il n'en avait pas encore conscience. L'autre cosmos demeurait pour l'heure en retrait. Guerre répondit, menaçant, porteur de nouvelles funèbres, avant de faire éclater son cosmos. A quelques pas de là, je relevais la tête, observant un instant le ciel.
« Le chaos règne en bas, et tu demandes ce que nous faisons ici ? »
Un rire léger s'extirpa de mes lèvres, et une épaisse vapeur l'accompagna. L'atmosphère, sous le joug de la puissance du Cardinal, était devenue glaciale. Mais je n'avais pas froid. Au contraire, mon corps était en feu, mon sang en ébullition, mon âme enflammée par l'approche du combat. Toujours sans le regarder, je m'adressai au Capricorne.
« Nous sommes ceux qui apportent la Guerre et la Mort jusqu'à vous. »
Alors, lentement, je me retournai. Sur les lèvres, un sourire dément, et dans l'oeil, un Feu inextinguible. Pour la première fois depuis longtemps, j'étais redevenu le Seigneur Souterrain, craint par ses ennemis, admiré par ses spectateurs. L'incarnation de la Violence, entité sans pitié ayant marché sur un millier de cadavre au péril de sa vie. A l'image du Cardinal, mon cosmos brûla, et la pluie devenue neige, malgré sa force et son abondance, ne me toucha plus, rejetée au loin par le souffle impitoyable de ma puissance. Dos au vide, face au Capricorne, je fis deux pas en direction de Guerre, invoquant avec force l'invisible.
« Que tu le veuilles ou non, tu mourras ici ! Alors cesse de te cacher et bats-toi pour ta vie jusqu'à ce qu'elle te quitte ! Rejoins Straw dans l'arène, et hurle ! »
Comme pour souligner mon dernier mot à l'attention de celui qui se cachait encore dans les murs de la Maison, mon poing droit s'écrasa dans ma main ouverte, avec une force qui fit trembler le sol, et se soulever les rares flocons ayant réussi à se poser sur le sol. Le ton était donné. Je n'avais peut-être pas d'armure pour restreindre mes mouvements, mais ma force n'avait pas de raison d'être niée. Ici, comme dans l'arène, je n'avais pas besoin de décoration pour être reconnu comme un adversaire dangereux. Je savourais ce moment comme le calme avant la tempête, le dernier instant avant que la folie du combat ne prenne possession de mon corps. Un éclair brilla derrière moi. Quand le prochain surgirait, le sang coulerait sans doute déjà sur le sol.
Saint
Dormin
Messages : 249 Localisation : Maison du lion Renommée : 764 Feuille de personnage Armure: Lion Rang de l'Armure: Or Expérience: 1
Sujet: Re: Groupe 3 Mar 1 Nov - 20:09
Ah... mon vieil ennemi... les escalier! C'est ce que le petit théâtre mental de Dormin déclara en arrivant aux pieds de ces immenses successions de marches, les bras chargés de nourriture. Quel tortionnaire ce Narcisse. L'envoyer aux aurores quérir au marché d'Athènes les meilleures légume... et ce ... Truc à base de lait fermenté! POUAH! Ca empeste! Comment un être aussi raffiné que son nouveau maître pouvait-il avaler ce genre de cochonnerie? Dormin n'avait jamais rien vu d'aussi écœurant dans une assiette. Même la cuise de son défunt maître, l'ex-chevalier d'Andromède, lui donnait d'avantage envie. Et pourtant ils s'étaient nourri de denrées périmées et de rats et autres pendant un moment!
Berk! Non! Jamais de la vie, on lui ferait avaler ça. Ce..cette... Cochonnerie! Argh! Il pose un torchon dessus pour atténuer l'odeur trop forte s'en dégageant et il entame les marches du sanctuaire, le panier au bras. Certes, ça lui faisait un bon exercice, mais était-ce bien? ... comment dire... bien honnête de se servir de ce prétexte pour envoyer le pauvre Dormin réaliser les caprices de sa diva de maître? Grommelant un peu, il grimpe une à une ces maudites marches. Après les avoir parcourues une bonne dizaine de fois, maintenant, il avait fini par comprendre cette aversion générale pour ses dernières de la part de tous les chevaliers du sanctuaire. Quelle idée de s'infliger un tel supplice! Et puis... Était-ce vraiment utile en cas d'invasion?
La fatigue et l'effort le ramenèrent progressivement au calme et à de meilleurs sentiments. Lui si doux et charmant d'apparence! Une attitude si belliqueuse ne lui allait guère... Après tout, n'était-ce pas un plaisir que de se rendre utile? D'autant plus s'il pouvait créer un peu de bonheur autour de lui. Un sourire le changeait tant de ce qu'il avait pu laisser dans son sillage jusque là en Brittannia... Finalement il atteint la maison du Capricorne, mais la sensation de percevoir de mauvaises ondes ne le quittait pas. Comme quelque chose parasitant l'atmosphère du sanctuaire. Cette journée n'avait rien de singulière... Il passa devant son coquelicot sauvage, ce dernier avait bien poussé. Mais il le savait éphémère... Comme les beaux jours les quittaient, il se flétrirait bientôt. Mais Dormin espérait le voir encore grandir un peu et s'épanouir.
Un sourire rêveur se dessina sur les lèvres du rouquin qui lève son regard vers le ciel. Ce dernier se charge à présent d'épais nuages gris. La voute céleste se teintait à présent d'une douce et chaude lumière orange. Un orage? Il était vrai qu'il avait plutôt lourd ces derniers temps, rendant les entrainements avec l'armure pénible pour certains. Dormin, lui, gardait l'armure de son maître précieusement dans sa cloth box. "Ne revêtir l'armure sacrée que pour se défendre". C'était une règle d'or pour le jeune Bronze saint. Et quiconque le défierait dans un combat non singulier s'en mordrait les doigts!
Il entre enfin dans le dédale de miroirs et se fraie un chemin à travers celui-ci. Ses pas résonnent sur le marbre blanc alors qu'il grimpe les dernières marches menant aux appartements du gold saint. Décidément, ces architectes avaient poussé le sadisme jusque là! Il remarque la silhouette de son nouveau mentor, s'incline et s'éclaircit la gorge pour signaler sa présence... et ne pas rester indéfiniment penché en avant pour le saluer. Le gold saint lui accorde un sourire, l'invitant à entrer. Ouf! Un peu de repos! C'est un Dormin épuisé mais content d'avoir accompli son devoir qui pénètre les appartements de Narcisse. Il pose le panier sur la table et se tient debout jusqu'à ce qu'on lui fasse signe de s'assoir.
La journée poursuivit son court au son de la lyre et de la voix de son maître. Oh bien sûr il n'avait pas la dextérité du seigneur Oréstis, mais Narcisse avait beau être une véritable diva capricieuse, Dormin avait appris à l'apprécier. Il se sentait de mieux en mieux en sa compagnie. Il le savait exigeant et qu'il le pousserait à aller au de là de ses limites. Il faisait rarement de compliments... mais les compliments, ça se mérite! Aussi, Dormin suivait-il à la lettre les indications du gold saint, sans sourciller, tel un bon petit soldat. A présent, il s'occupait de l'armure d'Andromède, la nettoyant pour en refléter la beauté, apprécier le véritable chef d’œuvre qu'elle était, redessinant chaque courbe, chaque motif. C'était un honneur pour lui de pouvoir ainsi s'en occuper.
Quand soudain, quelque chose vint troubler la paix régnant dans la maison du capricorne. Sans crier gare, Narcisse se dirigea vers le fond de la pièce et se changea... sans pudeur, à la grande gêne de Dormin. Le jeune hermaphrodite détourna le regard, puis lui tourna complètement le dos, les joues rouges. Pas que son maître soit laid... non... loin de là. Mais la vue du corps d'un homme nu réveillait en lui en émoi confus. Ou était-ce simplement cette personne? Aucune idée... Et l'heure n'était pas à batifoler!
"Les signes...? Ma foi, je n'y accorde pas vraiment d'intérêts. Ils sont parfois trompeurs. Je suis d'avantage terre à terre et ça m'a souvent sauvé la vie... Si j’aperçois une éclaircie je m'en réjouis bien entendu, mais je n'irais pas jusqu'à baser mon avenir sur une chose comme celle ci... Mais certains me redonnent espoir et courage."
Répondit-il tout bas au chevalier d'or sans savoir s'il l'écoutait. Quand Dormin se retourna, se fut pour voir l'armure d'or quitter son socle et habiller le corps de Narcisse, baignant à présent dans un beau halo de lumière dorée. Il avait raison, il les sentait à présent... Cette impression étrange s'était révélée être des étrangers à l'aura puissante... et ils ne venaient pas leur compter fleurette.
"Soit, il faut accueillir nos visiteur comme il se doit."
Laissant son maître partir devant, il s'avança vers sa cloth box. Ses doigts caressèrent les reliefs de la boites et vinre étreindre la poignée permettant de l'ouvrir. Si longtemps qu'il ne l'avait pas porter. Ici aussi, elle devrait remplir son office. Ô Andromède, puisses-tu encore une fois m'apporter ta force et combattre à nos côtés. Il tire sur le lien d'acier, libérant l'armure pourpre qui vient à son tour habiller le corps de son chevalier. Les maillons de ses chaines frétillent, prêts à servir. Dormin se hâte, descend les marches vers l'entrée de la maison. Mais reste à couvert, silencieux. Il n'avait pas à prendre la parole, ce n'était pas sa maison. Mais ces deux visiteurs hautains ne lui plaisaient guère.
(Désolé, pas top, mais j'ai pas eu beaucoup de temps pour réfléchir ><)
Saint
Hannon
Messages : 212 Renommée : 657 Feuille de personnage Armure: Verseau Rang de l'Armure: Or Expérience: 0
Sujet: Re: Groupe 3 Mar 1 Nov - 22:47
Lorsque les deux intrus arrivèrent à la lumière de sa maison, ce ne fût que pour révéler à Narcisse que ce qu’il savait déjà : il ne connaissait pas ces deux là. Non, jamais vus auparavant, ni même sentis. Deux cosmos parfaitement nouveaux à analyser. Et de ce côté-là, le Capricorne en avait pour son argent car leur puissance était impressionnante. Surtout celui à l’aura givrée. Mais le Gold Saint savait lutter contre la glace… Son propre cosmos s’intensifia en réponse à la provocation de l’homme sans-nom - ou au nom à devinette mais Narcisse n’aimait pas les devinettes -. Le second se nommait « Straw ». Encore un nom qui ne voulait rien dire ça. Et le plus amusant, c’était que ces deux zigotos se prenaient réellement au sérieux. Genre.
Le chevalier d’or haussa un sourcil, comme devant deux comédiens exécutants un numéro saugrenue dont la chute, bien que compréhensible, lui restait parfaitement indifférente. Tout ce que Narcisse voyait en cet instant, c’était deux préposés à sa lame sacrée. Il jeta un coup d’œil aux fumées qui jouxtaient son champ de vision : la première maison avait été détruite, surement pour donner le ton de cette attaque. En effet Narcisse ne l’avait pas immédiatement sentie venir. Il avait fallu que deux ennemis arrivent jusqu’aux portes de sa maison pour qu’enfin il réalise l’enchevêtrement de tous ces signes.
Ce qui étonnait le plus Narcisse en cet instant, c’était ces choses blanches qui tombaient du ciel à la place des goûtes d’eau de l’orage. Il ignorait de quoi il s’agissait. Ce n’était pas chargé en cosmos… Et quand il tendit sa main et recueillit un flocon, celui-ci fondit immédiatement face à la chaleur combinée de son corps et de sa cosmo-énergie. Derrière lui, Narcisse sentit Dormin quitter le couvert du temple sacré pour venir se poster à la droite de son mentor. Le Capricorne laissa sa main retomber et tourna la tête vers son disciple, lui glissant quelques mots par-dessus l’épaule.
▪ Quelle est la règle numéro un ?
Le sourire du Gold Saint naquit à nouveau sur son visage, avant que celui-ci s’efface. Non pas qu’il arrêta de sourire : c’était Narcisse tout entier qui s’effaçait ! La Rage du Capricorne était sans limite face à cette intrusion dans le Sanctuaire, et sa fureur brûlante allait s’abattre sur ses ennemis avec la précision et la rapidité implacable dont il était le détenteur. Les vapeurs qui entouraient son corps faisaient fondre la masse blanche autour de lui, et donnaient presque l’impression que Narcisse était devenu fantomatique. Pur esprit au visage parfait descendu sur cette terre pour protéger Athéna ? Non, simple homme à la chevelure unique dont le souhait le plus cher en cet instant était de danser dans le sang de ses ennemis, pour lui permettre de revoir à nouveau ce si beau reflet rouge de sang.
▪ Par le Labyrinthe de Miroirs, dit-il d’un ton neutre en tendant sa main vers sa première cible.
Tout autour de l’homme à l’aura glacée, des miroirs faits de cosmos se matérialisèrent. Ils ne formaient pas un cercle, ni même un carré ou une quelconque forme géométrique. Ils étaient disposés tels les murs d’un labyrinthe dont la seule fonction allait être de perturber le premier sens par lequel se repérait un être humain : la vue. Malheureusement, à la vue - ou plutôt la perception - de leur puissance, c’était par son cosmos que le Gold Saint du Capricorne allait être trahi. Au moins la présence du labyrinthe allait-elle créer une ouverture. A présent invisible aux yeux de ses adversaires, Narcisse plongea à travers le premier miroir venu. Il ne s’agissait pas d’un miroir, mais d’une porte, reliée à un autre miroir. Et celui-ci se trouvait…
… Juste derrière son adversaire.
▪ Excalibur !
Son bras droit chargé de cosmos s’abattit dans le dos du malheureux. La concentration d’énergie était telle que ce bras était à présent une épée à la lame si tranchante qu’elle pouvait couper à peu près n’importe quoi. L’effet de surprise allait lui permettre de placer sa première attaque. Si celle-ci n’était pas arrêtée, alors le piège du labyrinthe se refermerait sur lui, ainsi que sur le suivant. Et si d’autres venaient jusqu’ici, Narcisse les accueillerait de la même façon ! Une seule question resta dans son esprit, alors que sa lame de lumière allait finalement atteindre sa cible - le dos de son adversaire - : bon sang, qu’est-ce que c’est que ces machins blancs à la fin ?!
Berserker
Guerre
Messages : 230 Renommée : 543 Feuille de personnage Armure: Cardinal de Guerre Rang de l'Armure: Or Expérience: 77
Sujet: Re: Groupe 3 Mer 2 Nov - 17:04
Le Chevalier d'Or du Capricorne ne s'éternisa pas en paroles, et c'était tant mieux, au fond de lui Guerre n'aimait pas les bavards, ceux qui se sentent obliger de commenter tout ce qu'il font en se riant de leur adversaire. Ceux qui n'ont jamais tort et qui sont au-dessus de tout le monde. Peut être était il perçu par les autres comme étant l'un de ces personnages, mais il n'en avait cure : sa conscience était tranquille, s'il n'avait pas voulu dire son nom, il avait en revanche était très honnête sur ses intentions, au fond n'était ce pas une qualité ? Guerre vit des miroirs apparaitre tout autour de lui, pour former un dédale que seul le maitre des lieux pouvait connaitre. Le Cardinal réfléchissait en son sein et ne semblait pas trop inquiété par cet étau de reflets qui se renfermaient petit à petit autour de lui. Que devait voir son compagnon de là où il était ? Pourquoi les miroirs ? Il avait devant lui un puzzle à assembler et des éléments à analyser.
Le piège se refermait à présent, et le Général des Flammes souffrait d’être face à l’inconnu, il ne connaissait rien de cette technique, ni ses forces, ni ses faiblesses, il ne savait même pas à quoi s’attendre. Il se contenta juste d’épaissir son Cosmos, plus massif et plus imposant que jamais, pour repousser au mieux celui de son adversaire qui l’entourait. Comme il avait prévu, ses efforts ne furent pas récompensés comme il se devait, même si dans un sens, tout n’était que justice car si il aurait eu raison de cette poigne qui se renfermait inexorablement sur lui, cela aurait était clairement un gros coup du destin. Ne sachant où donner de la tête et ne pouvant distinguer clairement le Cosmos de l’adversaire, ce dernier étant présent dans toutes les parois du labyrinthe dans lequel il était à présent prisonnier, Guerre était dans un état clairement comparable à de la pure cécité. Aussi il n’eut clairement aucun moyen de pouvoir se défausser de cette attaque fourbe et lâche qui lui lacéra le dos, allant bien au-delà et bien au travers des plaques de fer qui lui protégeaient le dos. Pas très honorable, voire quasiment pas en réalité, mais lui plus que quiconque savait, au vu de la Guerre qu’il était devenu, que la fin justifiait les moyens et que tous étaient bon pour atteindre cette dernière. Si certains y voyaient là strictement la même chose, le Cardinal y voyait quelque chose de beaucoup plus subtil, une sorte de boucle infinie, à l’image d’un serpent se mordant la queue, créant de ce fait un cycle beaucoup plus puissant que l’on y parait. C’était pour des raisons comme cela que la Guerre ne pouvait être vaincue, qu’elle finissait toujours pas réapparaitre quand elle ne se relève pas. Peu importe s’il était vaincu ce soir, au final il avait d’ores et déjà gagné car ses adversaires œuvraient pour lui pour le combattre. Tout comme le mal pouvait engendrer le mal, la Guerre engendrait la Guerre.
C’est sur cette même idée qu’il ne ressentit aucune douleur, mais sourit plutôt face à l’attaque qui lui était portée, c’était à présent qu’allait se libérer tout son pouvoir. Le Chevalier d’Or avait ouvert sans s’en douter une boite de Pandore, et le plus jouissif dans tout ça, c’est que ce n’était pas lui qui allait en faire les frais, mais bel et bien son compagnon, encore « innocent » dans un tel théâtre. La lame du Guerrier d’Athéna fendit le métal mais aussi la chair, libérant ainsi un des plus maléfiques Cosmos qui soit, celui-ci s’échappa, s’engouffra par cette porte ouverte béante vers le monde extérieur, s’extirpant de leur prison de chair par des tentacules cosmiques fébriles sous une telle excitation. Les filaments d’énergie plongèrent vers le premier être vivant qu’elles ressentirent, saisissant le bras armé avant qu’il ne s’échappe par le miroir d’où il provenait. Le terrible cosmos du Cardinal plongea dans ce même miroir pour remonter jusqu’à la source et pénétrer à l’intérieur même de son adversaire, les tentacules s’engouffrant par la bouche, le nez, les yeux et les oreilles du chevalier d’Or. Et c’est ainsi que là, alors que les tentacules spirituelles cherchaient toujours plus à atteindre l’âme, la raison de leur hôte, qu’elles libérèrent tout leur potentiel, leur noirceur. Une envie insatiable de combattre, une frénésie, un désir rendant fou : frapper à tout prix. Elles faisaient tout alors pour forcer le Capricorne à poser ses yeux sur son plus fidèle allié dans un tel combat. Si le labyrinthe avait été créé pour être son tombeau, il était possible à présent de douter quant à la question de savoir si c’était bien lui qui allait en faire les frais. Sa voix sombre et métallique s’éleva par delà les miroirs :
- Et toi, l’homme ou la femme, peu importe … Connais tu bien ton ami ? Le connais tu « si bien que ça » ? Regarde le mieux et juge un peu ses actes !
Guerre jubilait, il faisait ce pourquoi il était fait, et même plus, il faisait ce pourquoi « il était ». Et maintenant, il voulait voir si son compagnon allait lui rendre hommage, lui aussi.
Dernière édition par Guerre le Sam 5 Nov - 23:41, édité 1 fois
Berserker
Straw
Messages : 79 Renommée : 141 Feuille de personnage Armure: Cuirasse de la Mante Rang de l'Armure: Argent Expérience: 45
Sujet: Re: Groupe 3 Jeu 3 Nov - 18:50
Le Capricorne esquissa un mouvement, une simple rotation de la tête, un regard vers un interlocuteur invisible. Je n'eus pas besoin de plus. L'instant suivant, j'étais à la gauche de Guerre, droit comme un « i », les bras le long du corps, les poings méthodiquement serrés, prêts à faire exploser l'énergie qui m'avait faite Cuirasse de la Mante. Face à moi, enfin visible, le second Guerrier d'Athéna, paré d'une armure rose et de traits graciles. Que mon ennemi soit une femme n'entravait aucun de mes principes. Moi-même, au sein de la horde de Berserker, étais un exemple édifiant de la futilité de l'apparence dans le combat. Mais que ce guerrier se dissimule, même légèrement, à notre vue, cela, je ne pouvais le tolérer. Le Guerrier du Nord avait sérieusement entamé ma patience en agissant de la sorte, cette femme venait de dilapider ses restes au vent. Qu'elle désire mourir sans se battre ne me dérangeait pas, mais je n'avais pas l'intention de lui laisser le temps d'y réfléchir à deux fois. Et une fois sa vie prise, il ne resterait que le Capricorne. A mon côté, Guerre était en attente. Moi aussi. J'avais pour habitude de jauger les capacités de mes adversaires en leur laissant le premier sang. Si en revanche le Chevalier d'Or ne me prenait pas pour cible, alors j'aurais le champs libre pour faucher son alliée sans crainte de recevoir un coup venant de derrière. Le concerné sembla brûler, faisant s'évaporer la neige qui le bordait. Son assaut ne saurait tarder. Mon corps s'abaissa, fortifiant instinctivement mes appuis, me préparant à toute manœuvre. Ce fut avec une joie sans borne que je redécouvris les sensations d'un combat à mort, et les réflexes marqués dans ma chair à force d'avoir été éprouvés des milliers de fois.
Soudain, l'énergie s'anima, et mon corps se figea. L'attaque venait. Autour de Guerre, des dizaines de formes éthérées apparurent, et se consolidèrent, devenant des miroirs. Du coin mon œil unique, je surveillais que cette étrange Technique ne se répande pas jusqu'à moi. Et enfin, l'homme à la chevelure végétale s'élança. Dans un geste de pur réflexe, je m'élançai à mon tour. A la vitesse à laquelle nous allions, ni lui ni moi ne pouvions changer notre trajectoire avant qu'il ne soit trop tard. Un instant, très bref, nos regards se croisèrent, et je lui adressai un sourire carnassier. Je ne me faisais pas de soucis pour Guerre. Il était Cardinal, et ni son nom ni son titre n'était usurpé. Il saurait se débarrasser de ce labyrinthe, quitte à en briser chaque mur avec le corps du Capricorne. Quant à se dernier, il laissait son poulain entre mes griffes, moi qui n'avais rien à envier à la puissance des Cardinaux. Je n'avais cependant pas leur grâce ou leurs armes. Le sort de la jeune femme serait violent et douloureux. Ses os seraient brisés, sans les bénéfices de la coupure propre et nette relative à l'arme de Guerre.
Quand le Capricorne disparut dans les miroirs, j'étais en face de celle qui serait la première à périr sous mes coups depuis que j'avais quitté l'Arène. La dominant de toute ma hauteur et de toute ma folie meurtrière, je lui souris. De ce sourire, aucune chaleur n'émanait, et dans mon œil, exorbité par le désir de sentir sa chair se déchirer sous mes poings, une lueur dangereuse dansait. Enfin, je la ressentais à nouveau, la folie de la promesse de mort, de même que je sentais entre elle et moi ce lien se créer. Il semblait cependant à sens unique, car aucune combativité n'émanait de son corps, et je n'en fus que plus empressé d'en finir. Notre symbiose n'était pas complète.
« Si le combat ne t'attire pas, tu n'as rien à faire en ces lieux. Je vais te décharger de ce fardeau, s'il est trop lourd pour toi. »
D'un geste d'une rapidité terrifiante, je frappai du talon l'intérieur de sa cuisse. Si mes estimations étaient exactes, ce coup devrait tétaniser sa jambe, à cause du centre nerveux qui se trouvait à cet endroit exact. L'expérience m'avait appris que dans de nombreux cas, mes proies réticentes paniquaient et cherchaient à fuir après avoir reçu le premier coup. Avec une jambe inutilisable, ce ne serait pas envisageable. Aussitôt que mon pied foula à nouveau le sol du seuil de la maison du Capricorne, futur tombeau de son occupant et de sa disciple, mon corps pivota pour que mon poing gauche frappe, verticalement, sous le menton. Avec une puissance suffisante, la mâchoire se briserait, et pousserait l'arête du nez jusque dans le crâne, où elle endommagerait le cerveau. Si les muscles du cou étaient trop faibles, il se briserait. J'ignorais laquelle de ces morts était la plus douloureuse, et peu m'importait. Tuer cette fille ne m'apporterait pas la satisfaction que serait la mort du Capricorne, qui lui semblait déterminé à combattre. Mes jambes étaient déjà prêtes à m'éloigner de ce corps pour passer à la véritable partie de plaisir, ce je que ferais aussitôt mon coup porté. D'ici-là, mon regard s'empara de celui de ma victime, et ne le lâcha plus. Jusqu'à ce qu'il s'éteigne.
Saint
Dormin
Messages : 249 Localisation : Maison du lion Renommée : 764 Feuille de personnage Armure: Lion Rang de l'Armure: Or Expérience: 1
Sujet: Re: Groupe 3 Sam 5 Nov - 0:14
Le vent... Le vent souffle dans le sanctuaire, traverse les maisons vides et finalement souffle sur son visage. Il apporte avec lui l'odeur accompagnant leur deux invité. Une odeur de sueur, de terre et de sang... Peut-être même de pourriture par moment... Dormin esquisse une légère grimace qui disparaitra presque aussitôt. Il n'aime pas ce qu'il sent, mais il ne laisse rien transparaitre. Tel un rock, il ne laissait que peu passer. Se contentant d'observer ses adversaires au premier abord. Foncer tête baissée ne lui ressemblait pas, pire, ça attirait les ennuis. Oh, biensûr, il n'espérait pas les éviter en restant passif, mais foncer dans la gueule du loups... hummm nah, très peu pour lui. Dormin était sage... et patient.
Ses adversaires, quant à eux, prirent son geste pour de la couardise. Peu lui importait le jugement des profanes! Ne savaient-ils donc que faire usage de leur langue afin de les impressionner et gaspiller leur salives en provocations? Navrant. Dormin était bien déçu par un tel comportement. Lui, petit saint de bronze insignifiant. Que pouvait-il donc tirer d'un tel discours? Absolument rien. Il n'était pas intéressé. Des barbares... Comme ceux qu'il avait affronté en sa mère patrie. Rien de plus, rien de moins. Peut-être leur langue était-elle plus belle, mais le contenu de leurs paroles ne résonnait pas agréablement aux oreilles du rouquin.
Dormin n'avait pas soif de sang, ni de combats épiques. Il était là pour tenir une promesse, porter le flambeau de son maître déchu et protéger cette terre qui était à présent la sienne. Vaincre ou périr... Peu lui importait au fond... Le plus important était le devoir accompli, être allé jusqu'au bout... non? Ou... peut-être pas. L'important n'était peut-être pas le devoir lui même, mais la manière dont il était exécuté. Et s'ils ne se montraient pas des remparts fiables, des maillons solides... Se serait la chaine qui serait brisée, entrainant tous les autres corps la composant dans sa chute. De plus... n'en serait-il pas blessé dans son orgueil de chevalier?... non! Pas de l'orgueil. C'était moins futile. Il se sentirait coupable... en colère contre lui même et les raisons d'une éventuelle défaite. Non, il ne pouvait pas laisser faire ça!
Il leva son regard vers Narcisse alors qu'un flocon chutait sur son nez. La neige... Il reconnaissait cette douceur au froid mordant qui avait si souvent hanté ses hiver. Véritable spectacle aux effets meurtriers à qui se laisserait aller à s'endormir dans ses bras. Elle vous dévorait la chaire et les os, faisait quitter à vos membre le sang qui les réchauffait, vous privant parfois de ses derniers, se brisant comme de vulgaires cailloux creux. Le froid rendait vulnérable... et Dormin en avait horreur... Il préférait de loin l'aura chaude de son nouveau maître. Cette dernière venait d'ailleurs, à présent, entourer le corps du chevalier d'or. Ce dernier lui jeta d'ailleurs un bref regard, l'interrogeant sur la première règle... première règle de quoi?! Bon sang, pouvait-il être plus vague encore dans ses question? Dormin soupira, levant les yeux au ciel en se pinçant les lèvres, puis souffla, las:
"Quand on combat on raconte pas sa vie..."
Et sur ces mots, le chevalier d'or se lança à l'assaut... Dormin dû se retenir de se prodiguer un terrible facepalm. En effet, abattre sa main sur son visage aurait créé une ouverture de choix à ses adversaire. Mais cette habitude qu'avait Narcisse de foncer, comme ça, raaah, c'était stupide! Dormin grinça des dents, réprimant son agacement. Mais alors que le chevalier d'or ouvrait le combat, taillant le fer et la chaire de l'individu nommé guerre, la chaine au bras droit de Dormin s'anima. Pointant de son extrémité en flèche le chevalier noir en premier lieu, elle se mouva de telle sorte à pointer à présent son maître dont l'expression venait de changer. A présent, son visage n'exprimait plus aucune exaltation mais un sentiment de confusion. Dormin fronça les sourcils... qu'est-ce que ça voulait dire... Narcisse qui était si sûr et fier de lui... Cela ne lui ressemblait pas... Guerre s'adressa alors à lui, directement. Il était d'ailleurs amusant de constater que Guerre non plus ne savait pas trop comment identifier Dormin, mais l'air n'était pas à ça... A ces mots, Dormin affirma l'expression de dédain amère de son visage.
"Ce n'est pas... Mon ami..."
Répondit-il juste froidement. Et c'était vrai. Il était son supérieur, son compagnon d'arme! Dormin n'était pas venu en Grèce pour se faire des amis! Mais il semblait que où qu'il aille, les gens éprouvent de la sympathie pour lui. Etait-ce juste parce qu'il était une curiosité ou étaient-ils sincères? Toujours est-il qu'il leur répondait d'un sourire et tentait d'être le plus agréable possible. A quoi lui aurait-il servi d'être désagréable? Ils n'étaient pas responsables de ce qu'il était. Mais trop se rapprocher des gens, c'était leur ouvrir la porte vers son secret... et ça... il en avait peur... aussi essayait-il de se faire discret, en restant loin de tout ce monde. Mais cette solitude forcée lui laissait un creux froid au coeur. Des fois, Dormin aurait aimé vivre en toute quiétude sans devoir mentir aux gens. Des fois espérait-il que quelqu'un découvre qui il était et l'accepte... des fois espérait-il qu'on lui tende simplement la main et non le poing... Impact qui s'abattait à présent sur sa cuisse.
Soutenant le regard du dénommé Strow, le chevalier de bronze serra les dents. Mais tandis que ce dernier s'apprêtait à porter un nouveau coups, il se figea. Il avait eu tort de soutenir son regard émeraude qui l'avait soustrait à ce qui était vraiment important. En effet, le véritable spectacle se passait plus bas! La chaine gauche de Dormin s'était enroulée autour de son bras et de sa jambe droite, bloquant le guerrier dans son élan.
"Qu'y-a-t-il, chevalier? Tu peines à porter ton coups? Ta volonté vacillerait-elle?... peut-être... n'es-tu simplement pas certains de ce que tu veux..."
Il tira sur ses chaines, faisant échapper son adversaire au sol de marbre et l'envoyant rouler un peu plus loin en donner de l'effet à son lien d'acier. Ce dernier libéra le chevalier sombre de son emprise pour revenir à Dormin. Ce dernier se redressa, toisant Straw depuis les escaliers de la maison du Capricorne d'un regard mauvais.
"Un seul moment de doute, chevalier, et tu finis pris comme un moucheron pris dans une toile d'araignée, à la merci de son créateur."
Le regard du chevalier de Bronze allait de l'un à l'autre de ses adversaires. Il n'avait pas besoin de bouger pour combattre. Ses chaines lui offrait toute l'assistance nécessaire... bien que fragilisé, il restait un chevalier maître de soit et digne de ce nom. Le spectacle de son pauvre maître, aux prises avec ces tentacules sombre ne pouvait le laisser indifférent. Malgré tout, Narcisse restait un chevalier d'or, un membre de son clan... Et Dormin ne pouvait pas se résigner à revivre le même cauchemar une seconde fois! Sa main se resserra sur sa chaine droite qui se mit à tournoyer en rythme tandis que le chevalier de bronze commençait à fredonner tout bas, la mélodie se mit à jouer de par son aura, comme en écho autour d'eux...
Musique
Une aura pourpre vint lécher son corps et l'entourer. Le coups fut vif et partit comme une flèche, empruntant le couloir de miroir ouvert précédemment par Narcisse pour venir toucher Guerre de pleins fouet avant de se retirer aussi sec. Dormin, après l'exemple donné par son supérieur, ne se laisserait pas prendre au même piège.
"Narcisse!! Reprenez-vous!! Est-ce là la volonté dont est capable l'homme à qui j'ai confié mon destin? Le sort du sanctuaire repose aussi bien entre vos mains que les miennes!! Nous vaincrons ensemble! Alors je vous en conjure, DEBOUT!!"
Dormin soutenait à présent le regard du chevalier d'or, tout en restant sur ses gardes, surveillant les deux autres. Mais il devait venir en aide à Narcisse... sans trop savoir comment. Aussi lui offrait-il sa présence et son attention, comme pour l'encourager, lui rappeler qu'il n'était pas seul...
Dernière édition par Dormin le Dim 6 Nov - 0:53, édité 2 fois
Saint
Hannon
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Sujet: Re: Groupe 3 Sam 5 Nov - 13:21
Alors que bien des évènements se déroulaient au Sanctuaire, certains signes étaient les précurseurs des destins entremêlés de ceux y combattant. Mais le destin de Narcisse et de Dormin était-il aujourd’hui de périr en protégeant ce lieu sacré ? L’un comme l’autre devaient sans aucun espérer que non. Bien entendu pour le Gold Saint du Capricorne, leur - sa - victoire ne faisait aucun doute, surtout lorsqu’Excalibur s’enfonça dans le dos de son adversaire, traversant froid cosmos et armure pour meurtrir la chaire de celui qui osait prétendre à la destruction de sa maison.
A quelques mètres de là, l’autre type - Straw - avait prit pour cible son élève, croisant au passage le regard du Capricorne alors qu’il s’élançait. Ce regard ne lui avait pas plu mais le jeune homme était déjà engagé dans un autre combat : Dormin allait devoir se débrouiller seul avec cet agresseur. Avant que l’homme à l’aura givrée ne se retourne pour l’attaquer, Narcisse avait déjà reculé pour repasser le miroir vers une nouvelle destination du labyrinthe où reprendre son souffle en prévision de la prochaine attaque. Il fît alors le vide dans sa tête, et cela lui fût peut être salvateur dans un sens.
▪ Que… ?!S’exclama-t-il en reculant d’un bond !
Une étrange fumée noire chargée d’énergie traversa son propre miroir, sans aucun doute à sa recherche. Comme pour confirmer ceci, l’onde obscure vint l’enlacer avec douceur, remontant comme une caresse vers son visage. Le Gold Saint intensifia son cosmos mais il était coincé et déjà, l’étrange attaque que voilà s’engouffrait dans sa bouche, son nez et ses yeux… A partir de là, ce fût un trou noir étrange.
D’où qu’il tourna son regard, Narcisse n’était entouré que d’ombres. L’ombre de lui-même, de sa mère, de sa tante, de Zénon, et puis d’un autre homme venu du lointain. Il sut en regardant sa silhouette qu’il s’agissait de son père ce lâche. Il secoua la tête, peu disposé à se rappeler quelque chose à propos de cet inconnu qui avait fui la destinée de son fils. Mais qu’était-ce que cet endroit ?
Aucune idée. Pourtant à force de tourner sur lui-même, le jeune homme vit une étoile devant lui. Comme une luciole dans cette nuit d’encre. L’unique lumière, l’unique espoir ? Prit d’une peur tenace pour les évènements en train de se jouer à l’extérieur de cet endroit, Narcisse se mit à courir…
Le regard éteint, l’homme à la chevelure d’émeraude se redressa et après avoir fait craquer ses cervicales, commença à marcher. Il n’était pas loin de cet être à la chevelure enflammée. Comment se nommait-il déjà ? Bah peu importe, ce n’était guère utile. Tout ce qu’il désirait était de se revoir une nouvelle fois dans une marre de sang. Peu importe quel sang, peu importe qui devait subir ce destin. Des volutes noires entouraient ses yeux et s’en échappaient.
Par moment, son cosmos semblait s’intensifier un peu plus : Narcisse luttait en lui-même, même si le combat était inégal. Ce que Dormin avait à présent face à lui n’était autre que le subconscient nimbé de violence de son mentor à l’armure d’or. Il partit d’un grand rire avant de répondre à sa victime.
▪ Le Sanctuaire ne m’intéresse pas, pas plus que toi : c’est mon reflet dans le sang qui m’intéresse ! Raaaaah !
Poussant un cri de rage, Narcisse tendit sa main vers Dormin. Son cosmos, même parasité par sa lutte intestine pour le libérer du maléfice de son adversaire, obéit à son utilisateur et un miroir apparut dans le dos de son disciple. Un reflet de cosmos en sortit et frappa Dormin avec rien de moins qu’Excalibur. Mais sa puissance était diminuée, et si Andromède bloquait l’attaque il pourrait y survivre. A moins qu’il soit assez vif pour l’esquiver… Mais avant de lui en laisser le temps, Narcisse plongea à une vitesse surhumaine pour lui asséner un coup de poing dans le ventre… Pas au visage, ne pas abîmer le visage.
Alors qu’il chargeait son propre élève, Narcisse cligna des yeux, comme en train de se réveiller d’un étrange cauchemar…
Berserker
Guerre
Messages : 230 Renommée : 543 Feuille de personnage Armure: Cardinal de Guerre Rang de l'Armure: Or Expérience: 77
Sujet: Re: Groupe 3 Dim 6 Nov - 0:25
L'extase était au rendez-vous, ayant un peu de son Cosmos au sein de son adversaire, Guerre avait tout ressenti, il avait senti le Chevalier d'Or attaquer son allié. Il aurait aimé pouvoir revivre ce moment encore et encore, pour jubiler d'un tel acte. Quoiqu'il en soit, la volonté du possédé était forte, même si l'on considérait le fait qu'elle avait ployé. L'heure était venue pour le Cardinal de relâcher son emprise et de faire revenir son esprit dans sa prison de miroirs avant d'éclater d'un rire grave, mais de bon coeur :
- Tu avais vu juste, Saint d'Athéna !! Si ce n'est pas ton ami, cela ne peut être que ton ennemi !
Guerre se ramassa sur lui-même, l'heure était venue pour lui de passer à l'acte et même si savait par avance que cette prison se refermerait toujours sur lui, il était toujours possible de la tromper, au moins durant quelques secondes. Des secondes où la Mort allait pleuvoir, un hommage muet envers son Maitre et Prophète. L'occasion était rare et précieuse, ne pas la saisir aurait été d'une incroyable folie ... ou bien bêtise. Les pions avançaient dans l'esprit du Cardinal et la première étape d'une stratégie calculée était belle et bien lancée. Ce dernier point était indéniablement un des points forts du Berserker, qui de par sa nature et son rang, ne réfléchissait que pour la guerre et de par la guerre. Donnez lui une seconde et il était génial, donnez lui une minute et il était fantastique, alors il ne valait mieux pas imaginer ce dont il était capable quand il avait plus de temps qu'il n'était nécessaire de compter. Chaque plan a ses inconnues, desquelles découlent des branches d'un même arbre des possibles qu'il convient de maitriser sans s'y égarer. L'heure était venue de réduire le nombre de ses dernières, et cela de par l'action de son partenaire. Pour l'heure, seul son instinct semblait lui dicter que Straw avait la même vision des choses que lui, seule cette idée et ce ressenti sur l'amour que ce dernier pouvait porter à la guerre (et donc à lui) pouvait lui souffler l'éventualité comme quoi le Berserker aurait les mêmes réflexions que lui. Au pire, il suffisait d'un déclencheur, d'un maitre-mot pour déclencher l'enfer :
- Maintenant. Sielusi on Minun.
Sans crier gare, sans détonation, sans longue et inexorable montée en puissance, le Cosmos de Guerre fut à son apogée, bouillonnant et tempêtant, tel un ouragan mystique. Il vampirisa son propre géniteur, pour aller puiser jusqu'à ses propres ressources vitales afin d'exploser à un zénith tout bonnement insoupçonné. Seul symptôme d'un tel phénomène : la fumée qui s'échappait par les minces interstices de son armure, comme s'il n'était composé que d'eau en ébullition.
Les muscles du Suomi se détendirent dans une profonde impulsion qui lui octroya une vitesse et une force prodigieuse. Straw, s'il avait flairé l'opportunité, libérerait son propre déluge en même temps que le Général. Guerre traversa les miroirs de sa prison de reflets avec une énergie telle les remparts de sa prison éclatèrent en une myriade d'éclats de verre blanc sur quelques mètres autour de son point d'impact. Sa course était loin d'être arrêtée, une dernière prise d'appui lui fit quitter le sol, avançant vers son adversaire, qu'il soit homme ou femme, à une vitesse défiant l'imagination. Sa jambe droite se détendit au dernière moment, pour chercher à tout prix à venir heurter la joue du malheureux avec le plat du pied recouvert de son épaisse couche de métal. L'armure était loin d'être un fardeau, son possesseur faisant résonner suffisamment fort son Cosmos pour conserver les effets physiques de la masse de métal - sa robustesse et sa force de frappe - qui l'entourait sans avoir à en subir le poids. Il ne tarda pas ensuite, d'un saut puissant, à prendre cette fois-ci beaucoup plus de hauteur pour se livrer à l'un de ses principaux atouts.
Une épée éthérée apparut dans sa main droite, irradiant d'une lueur bleu pâle, sa taille était colossale, à l'image de la forme d'épée à deux mains qu'avait sa cuirasse quand il ne la portait pas. Son bras fusa, et l'arme devint un rai boréal dans l'obscurité, véritable trait de lumière qui fendit les airs pour viser la poitrine de celui qui avait été trahi par son ami. Plusieurs suivirent la même trajectoire, apparaissant dans chacune des mains du Cardinal en signalant leur matérialisation par une détonation cosmique. Il aurait été futile de penser qu'il s'agissait là de simples "modelages" de Cosmos, ces épées là cherchaient à atteindre l'âme de leur victime bien au delà de la chair, pour l'émietter, la broyer et la réduire à néant. Elles sont un poison, qui, une fois la douleur de l'impact, cherchera à enserrer l'être en tant que tel dans un effroyable étau.
Guerre savait que les miroirs allaient se refermer sur lui, d'une manière ou d'une autre, qu'ils réapparaissent, se recollent ou encore Arès sait quoi, aussi était il préférable de revenir vers l'endroit où il était "détenu prisonnier", histoire de ne pas enfermer par la même occasion son compagnon dans réclusion analogue.
Berserker
Straw
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Sujet: Re: Groupe 3 Dim 6 Nov - 23:30
La morsure froide de l'acier se referma sur mes membres, et mon œil, exorbité, se plissa, sujet à l'étonnement le plus total. L'instant précédent, il semblait qu'elle n'avait pas le moindre désir de combattre. Maintenant, voilà qu'elle m'immobilisait, m'empêchait de lui administrer le coup de grâce. Par ailleurs, ses yeux n'étaient pas aussi vides et craintifs que j'aurais pu m'y attendre. Une fougue méprisante y régnait, une lueur de rage. Les chaînes qu'elle avait enroulé autour de mon bras et de ma jambe me projetèrent, et alors que je me réceptionnai sur mes jambes, un nouveau sourire prenait place sur mon visage. Si j'avais été heureux à l'idée de lui infliger la Mort, ma joie sauvage atteignait son paroxysme avec cette résistance inattendue... Le lien était finalement à double sens. La mise à mort pouvait attendre, le combat venait d'entrer en scène. Depuis le haut des marches, elle s'adressa à moi, me répétant ce que je n'avais cessé de me dire cinq années durant. Si elle croyait m'apprendre quelque chose, si elle pensait que mon corps souffrait encore des hésitations propres aux hommes, elle était si loin du compte. Je me rendis compte alors que les conditions de mes combats dans l'arène étaient différentes de celles que j'allais mener à l'extérieur. Ici, personne ne m'introduisait auprès de ceux qui me faisaient face. Aucune foule ne hurlait mon nom. Qu'il en soit ainsi, je pouvais souffrir l'ignorance méprisante de mes proies, tant qu'elles gardaient la prétention de se débattre.
Soudain, elle prépara son attaque, et, sourire aux lèvres, je m'y préparais, poings levés. Ces chaînes étaient une arme à double tranchant. Si je parvenais à m'en saisir au moment où elle s'en servirait pour me frapper, je n'aurais qu'à m'en servir pour faire de sa toile la mienne. Mais contre toute attente, ce ne fut pas moi qu'elle attaqua, mais Guerre, au-delà de la prison des miroirs. Interloqué, stupéfait, je restai là, les bras ballants, à la regarder. Quelle folie était-ce là ? Croyait-elle que les trois mètres de distance qui nous séparaient la mettaient hors de danger, et l'autorisaient à détourner son attention de moi pour un instant, le temps de frapper mon binôme ? Une erreur pareille lui coûterait cher, et par extension, ferait chuter le Sanctuaire. Mes poings se serrèrent si fort que mes phalanges claquèrent, et que mes ongles entaillèrent ma chair. En plus d'être une erreur stratégique indigne d'un guerrier, ce manque de respect avait eu le don de me faire sortir de mes gonds. Si bien que quand la voix de Guerre tonna par-dessus l'orage, par-dessus la clameur de la bataille en contrebas, résonnant en mon être comme une évidence, je sifflai entre mes dents serrées :
« Inutile de me le rappeler. »
En cet instant, que le Capricorne plonge lui-même à l'assaut de son allié ne me sembla pas un aberration. Les projections colossales d'énergie de Guerre ne me semblèrent pas être un danger pour moi. Il ne restait en mon âme qu'une volonté, qu'un désir : briser cette âme et ce corps indisposés au combat. En un instant, je fus sur lui, jambes écartées, position basse... Mes poings n'étaient pas armés. Un tel manque de discernement méritait punition, et cette punition se révélerait sous mes coups les plus lourds. Pour cela, mes poings n'étaient pas nécessaires. Mes pieds non plus. Afin de la broyer, j'allais faire usage de mes coudes, et de mes genoux.
Une avalanche de coups s'abattit sur elle, d'une vitesse inhumaine, et d'une force titanesque. Lui ôter la vie le plus rapidement et le plus efficacement possible n'était plus parmi les priorités. Qu'elle vive ou qu'elle meurt n'était plus parmi mes prérogatives. Je ne voulais que la briser, et lui arracher la douleur la plus terrifiante qu'elle aurait jamais ressentie, qu'elle ne ressentirait plus jamais... Une douleur qui lui ferait renoncer à son statut de Guerrier Divin, ou finalement, à le mériter. Le combat n'était pas seulement un moyen de régler des différends, c'était aussi un moyen de communication qui dépassait les mots, se basait sur des émotions primales, et j'avais le fol espoir qu'elle en comprendrait ne serait-ce qu'une partie.
Quand le dernier coup s'abattit, je ne m'éloignai pas, comme l'aurait voulu la sécurité. Mais j'avais ici un message plus important à faire passer. Les bras écartés, face à elle, la dominant de toute ma hauteur et de mon corps intact, mon regard ancré dans le sien au détriment du Capricorne ou du Cardinal, je la provoquai. Pas une parole, pas un son, pas même un sourire. Une posture seule qui signifiait : « Relève-toi et frappe, que je te finisse comme un Guerrier. »
Saint
Dormin
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Sujet: Re: Groupe 3 Mar 8 Nov - 0:00
"Sleep my love as the trees above, protect you from the dark.~"
La voix de Dormin s'élevait dans les airs tandis que ses deux chaines commençaient à se balancer aux rythme de ses paroles. Un balet de métal et d'acier, tintant à chaque mouvement décrit par ses bras. Fermant les yeux comme pour s'isoler du monde extérieur, il chantait. Comme si rien de tout ce qui l'entourrait n'existait, comme si toute menace s'écartait. Il était quiet.
"A great river will watch you as you dream until dawn...~"
Les chaines tournoyait de plus en plus vite, de plus en plus haut. Toujours plus de force, la rotation de chacune d'elle grandissant de minute en minute, rappelant le balais céleste de deux naines blanches sur le point de fusionner. Le chevalier d'Or du capricorne se rapprochait dangereusement. Il pouvait sentir sa hargne palpable d'ici. Mais loin de troubler le bronze saint, ce dernier restait quiet.
"Sleep my love, close your eyes... and when you´ve awaken..."~
L'impact était imminent. Bientôt, l'homme vorace et assoiffé de sang viendrait réclamer son dus. Bientôt il viendrait se repaitre de son fluide chaud et pourpre à l'image du vampire habitant l'être de son maître. Mais Dormin n'avait-il pas accepté ce destin en devenant son disciple? L'homme à l'armure intégrale, toute de ténèbres conçue ne restait pas en reste. Lui aussi se précipitait vers lui, prêt à frapper son autre joue. Le bras armé d'une formidable épée, il filait droit vers lui avec la fureur d'une bête! Bientôt il ferait regretter à Dormin, l'assaut dont il avait fait les frais. Narcisse abattait à présent son bras... pas le visage. Cette réaction arracha un sourire au bronze saint d'Andromède. Toujours le même... Malgré la situation, Dormin gardait son sang froid. Venait à présent Straw. Vif comme l'éclair, il contraignait Dormin à accélérer le pas. Les trois assauts allaient s'abattre sur lui! Qu'allait-il rester du pauvre chevalier de bronze. Athéna ait pitié de ton serviteur car il sert ton bras et ta cause! SLASH! Les trois assauts frappèrent l'acier de pleins fouet... les chaines tintèrent mais tinrent bond. Sous leurs membres crispés dans leur course, une cage de chaines, comme une sphère, les chaines exécutant des spirales autour du corps d'Andromède et s'étant figées pour offrir une défense totale à ce dernier. Le corps de Dormin fut engourdi sous l'impact. ce dernier trop violent avait fait vibrer la chaire et les os du rouquin, l'épuisant grandement, mais lui épargnant une mort certaine.
"a new day will bring to you a brand new world..."~
A travers sa prison d'acier, il lève à présent un regard fatigué vers son maître. Ce dernier semblait perdu à présent, comme errant dans un univers loin d'ici. cherchant à toucher son esprit tout en reprenant son souffle, il termina...
"Even so gently, ear my voice, even so gently feel my touch, even so gently I walk... to go to see my love..."~
Dormin acheva sa chanson, berceuse dernier festige de sa vie passée. c'était tout ce qui lui restait de souvenir de sa véritable famille. il l'offrait à présent au chevalier d'or, espérant apaiser son tourment. Se tournant à présent vers Straw, son regard émeraude se plongea dans le sien, accrochant ce dernier comme pour sonder l'âme du Berserker.
"Je te vois..."
il se rapprocha, sa cosmo énergie paralysant les trois chevaliers tant qu'il n'abaissait pas ses défenses, lui offrant un court instant de répit. Doucement, il s'approche du jeune homme. tout près... encore plus près. A un souffle de lui, il finit par sourire... et serait-ce d'un air... complice? Aussi près, le bronze saint chucote, uniquement afin que Straw puisse l'entendre.
"Le combat est un art qui laisse s'exprimer les passions les plus vives. Mais il semblerait que la votre soit des plus enflammées. Est-il tellement frustrant que mon regard ne vous soit exclusif, que mon bras se consacre à un autre? Quel dommage d'avoir quelques gêneurs nous empêchant de pleinement en profiter... Voyons donc où nous mènera cette danse endiablée, unissant sueur et sensualité."
D'un coups d'un seul, il délivre les trois chevaliers! Dormin se déchaine, déroulant ses liens d'acier, fouettant l'air et repousser ennemi comme allier! Il envoie sa chaine à travers les miroirs pour venir à nouveau frapper Guerre, s'assurant d'en finir au plus. il était à présent intrigué par son autre adversaire et voulait en savoir plus. Tels deux requins cherchant à se connaitres, ils allaient s'affronter. Mais pour étudier vraiment l'autre, Guerre devait tomber!
[hj: Je sais que l'anglais fait zarb, mais c'était plus joli >w<]
Saint
Hannon
Messages : 212 Renommée : 657 Feuille de personnage Armure: Verseau Rang de l'Armure: Or Expérience: 0
Sujet: Re: Groupe 3 Mer 9 Nov - 0:32
Je n’ai rien pu faire. Voilà tout ce qu’il eut en tête lorsque son reflet fonça droit sur son disciple. Obliger un maître à attaquer son élève, que peut-il y avoir de plus cruel ? Après la médisance sur sa beauté, sans doute rien au monde ! Excalibur frappa… et chose impensable, fût repoussée ! Le contrôle de lui-même instantanément revenu, un sourire d’une largeur anormal naquit sur son visage.
C’est ça Dormin, montres-nous un peu la puissance d’Andromède ! Il aurait pu crier s’il en avait eu l’occasion, cette joie éphémère qui fût la sienne de voir le jeune être déployer la plus puissante défense qu’il lui ait été donné de voir à ce jour. Entouré de ses chaînes, chantant d’une voix qu’il ne lui connaissait jusqu’alors pas, le Bronze Saint tournoya à une vitesse telle qu’une sphère d’acier surpuissante apparue autour de lui. Une puissance capable de rivaliser avec l’épée sacrée.
Narcisse n’avait pas eu tort d’écouter son instinct et d’accepter à ses côtés cette étrange personne à la nature scindée mais à la puissance illimitée - ou presque -. Pour un peu, le Capricorne aurait pu sentir un peu de jalousie à voir Dormin agir ainsi : on lui volait la vedette ! Mais la satisfaction de voir les deux intrus être eux-mêmes repoussés à plusieurs mètres de sa maison éclipsait totalement ce désagrément. En parlant de voler…
▪ Ahhhhhh ! Fût le seul son qui sorti de sa bouche à cet instant.
Volant à travers l’étendue de marbre pavant sa demeure, le jeune homme traversa les restes du labyrinthe de miroirs. Il l’avait vu sans le voir, prit dans le cosmos de l’intrus à l’aura glacée : l’énergie de ce dernier avait éclaté et dissipé les miroirs… l’espace d’un instant. L’attaque était faite de cosmos, les miroirs ne pouvaient donc pas être brisés aussi facilement. Le Gold Saint cligna des yeux. Il sentait le froid de la substance blanche dans sa nuque. Son casque avait roulé à quelques pas de lui. Décidément, ce chevalier avait plus d’une surprise sous son armure…
D’un bras tremblant, le chevalier d’or se releva et avec lui, les miroirs se reformèrent. Bien, maintenant qu’il était libre, il allait pouvoir reprendre le combat… mais avant. Fonçant à travers un miroir, Narcisse se dirigea vers Dormin. Au passage il admira son reflet, et remarqua la zébrure diagonale dont était à présent marquée son armure. Un effet de la déflagration d’acier et de cosmos de son élève, mélangée à la puissance combinée des trois attaquants. Ces derniers avaient eux aussi été repoussés et à présent que les miroirs étaient de nouveau en place…
▪ Dormin !Lança-t-il en apparaissant à ses côtés depuis un miroir, son regard croisant le sien.
Le jeune homme observa la chaîne de son élève passer à travers un miroir. Apparemment il commençait à bien s’habituer à la mécanique des miroirs. Sa cible n’était autre que l’homme à l’armure. Très bon choix d’attaque.
▪ Combattons côte-à-côte à présent.
Pragmatique, sa chevelure d’émeraude au vent, le défenseur du Sanctuaire apparut de nouveau dans tous les miroirs du labyrinthe. De ses reflets, un seul, création de cosmos, passa au travers pour attaquer le plus puissant en premier. Alors que la chaîne de Dormin arrivait face à lui, un reflet l’attaqua dans son dos, abattant son bras où le reflet d’Excalibur, même en l’état, gardait toute sa puissance. Narcisse - l’original - restait quand à lui près d’Andromède. Mieux valait rester proche de son allié. Prudence… avant le dernier acte de ce combat.
Berserker
Guerre
Messages : 230 Renommée : 543 Feuille de personnage Armure: Cardinal de Guerre Rang de l'Armure: Or Expérience: 77
Sujet: Re: Groupe 3 Mer 9 Nov - 23:01
Le temps sembla se figer. Il en fallait beaucoup pour perturber le mental du Cardinal, semblable à un rouleau compresseur dont le paradoxe faisait que ce dernier restait toutefois ouvert à pas mal de choses. Mais, malgré toute l’ouverture d’esprit dont Guerre était capable, même si au final la prouesse technique de la défense du chevalier efféminé était là. L’idée d’y associer un chant dont la niaiserie transparaissait aussi claire que de l’eau roche malgré l’obstacle de la langue le laissait tout bonnement pantois. Au fond de lui, une très faible voix lui suggérait d’abandonner et de partir, ne sachant trop définir si c’était par dépit ou par pitié.
L’idée de perdre le combat ne faisait absolument pas partie d’une telle équation mentale, mais jamais il ne serait douté de « ça ». Il était inutile de préciser qu’elle pouvait être sa vision des Chevaliers d’Athéna et de ce fait l’estime qu’il pouvait en avoir. Pendant quelques instants, le plus incroyable était qu’il n’était pas question de « ne pas savoir quoi faire » mais qu’il avait envie de « ne rien faire ». Il ressentait les combats alentours et même handicapé par le cosmos handicapant du Chevalier d’Or, matérialisé dans ces miroirs qui commençaient à être la depuis un moment bien trop long au goût du Cardinal, il sentait sans mal la progression générale de l’armée d’Arès. Ainsi, il ferma les yeux un instant, lâcha un soupir interminable de dépit, murmura une prière muette à Arès qui sonnait quelque chose comme « mais qu’ai-je donc fait pour mériter ca ? », et se projeta vers « l’après ». Qu’il soit victorieux ou pas, il essaya d’imaginer son paisible retour à la Citadelle et surtout son prochain combat. Il n’était nullement question d’abandon, bien au contraire, en témoigne la lueur d’espoir de mieux tomber la prochaine fois à laquelle le Général des Flammes se rattrapa.
Oui, combattre pour en finir au plus vite et filer vers de meilleurs desseins, loin d’ici. La flamme de Guerre diminuait, la maison du Capricorne n’avait finalement pas si d’importance que ça, maintenant qu’il « savait ». Elle avait été comme retirée de son monde, plongée vers l’oubli. Il se tourna vers Straw, ou du moins vers là où il devinait sa présence, et sourit tristement derrière son casque de métal face autant d’engouement et de persévérance. Au final, son hommage était bien là, le spectacle qu’il cherchait tant était juste ici.
Le Cardinal allait tomber ce soir, mais il n’allait pas perdre : le mettre à mort par le combat revient à guerroyer soi-même, s’abandonnant à la Guerre en tant qu’idée. Au final, Guerre n’avait jusque là jamais perdu, même lorsqu’il se retrouvait inconscient et à terre, il avait eu raison de tous ses adversaires, lesquels s’étaient tous adonnés à lui. Le seul regret ce soir était sur la manière dont on s’était adonné à lui. Toutefois, Straw allait se battre jusqu’au bout et il enviait le jeune homme – terme ironique si l’on considérait l’âge de Guerre, trois ans. De plus, il parvenait à se réjouir de petites choses : le Chevalier d’Or puant la vanité et l’amour-propre jusqu’à la déglutition parfaitement snobé par ses adversaires était un exemple parmi tant d’autres.
Guerre ne sentit pas spécialement les attaques le frapper, la douleur n’étant que quelque chose d’accessoire et son esprit étant bien au-delà de sa simple enveloppe charnelle. Comme prévu, les miroirs et l’omniprésence de Cosmos avaient rendu toute technique à base de la même énergie impossible à détecter et donc à parer, tout comme la chaine dont il ne put totalement parer les effets. Il revint à lui à temps pour se mettre hors de danger du reste. Une de ses jambes céda toutefois alors qu’il vomit, genou au sol, du sang qui filtra à travers les interstices du bas de son masque, créant une flaque qui était à deux doigts de geler instantanément.
La volonté de Guerre s’effritait, il était normal que son corps suive le mouvement. Toutefois, le Cosmos du Cardinal s’activa pour redonner un peu de vigueur à son hôte, diffusant un mélange indescriptible à travers le sang de ce dernier. Des veines d’un bleu lumineux apparurent par transparence sur la peau du Suomi, et leur rayonnement était tel que leur lumière se distinguait à travers l’épaisseur de métal qui l’enserrait. Il fallait à présent avouer qu’il était curieux à observer si l’on considérait la fumée qui s’échappait de son armure et les veines bleutées qui pulsaient sur cette dernière.
- Vortex Vallan.
L’énergie du Général se déchainait encore et toujours, créant de ce fait un immense vortex dont la lente rotation aspirait ce qui se trouvait autour de lui, dans la roche, la pierre ou même l’air pour fournir à Guerre un surplus d’énergie, laquelle semblait décidément ne pas pouvoir se tarir. Les mains du Berserker se nappèrent d’une lueur glacée qui ne cessait de vibrer et d’aveugler par son rayonnement avant qu’il ne joigne ses mains et qu’une puissante déflagration en émane.
Décidément, ils n’étaient semblables en absolument … rien.
Berserker
Straw
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Sujet: Re: Groupe 3 Jeu 10 Nov - 22:50
A peine la Guerrière aux chaînes se fut-elle détournée qu'un soupir s'échappa d'entre mes lèvres. Ses paroles m'avaient sorti de ma colère, au même titre que sa défense imprévue – que je n'avais remarqué qu'une fois mes esprits repris et ma vision revenue – mais j'y avais compris quelque chose qu'elle-même n'avait pas l'air d'avoir réalisé : nous ne combattrions pas ce soir. Peu importait le nombre d'assauts que je mènerais contre elle, peu importait la profondeur de ses blessures, et plus que tout, peu importait les failles de mes défenses, elle frapperait Guerre. Et en comprendre la raison n'était pas difficile. Mon regard coula vers le Capricorne. C'était lui. Lui qui avait initié le jeu, lui qui avait indiqué la marche à suivre, lui qui détenait l'intégralité de l'âme de la jeune femme. A sa vue, mes poings se serrèrent, et mes majeurs se relevèrent presque imperceptiblement. Il parla à sa disciple, l'enjoignit à combattre à ses côtés, comme si le fait qu'il l'ait attaquée quelques instants plus tôt ne signifiait rien. Comme s'il savait déjà qu'elle ne lui en tiendrait aucune rigueur. Son assurance était à vomir, et son emprise sur l'autre l'était encore plus. Mais plutôt que de me laisser aller à la contemplation, mon corps s'agita, sautilla sur place, les poings levés, dans l'attente du moment, de l'instant infime où je pourrais faire montre de mon véritable pouvoir.
Jusqu'ici, je n'avais pas révélé mes capacités. Jusqu'ici, je n'avais pas jugé en avoir besoin. Jusqu'ici, rien ne m'y avait incité. Mais à présent, le désir de détruire s'insinuait en moi, faisant taire mon cosmos, l'empêchant de filtrer du moindre de mes pores, à l'exception de mes poings et de mes pieds, qui en étaient nimbés, de telle sorte que la neige et la pluie s'évaporaient à leur approche, les enrobant d'une brume violette, couleur naturelle de mon cosmos. Et mon œil, fixés sur le Chevalier d'or, brillaient de la même lueur, balayant les ombres, attentive au moindre de ses mouvements... Et son talon décolla du sol. Dans une détonation assourdissante, mon corps dépassa la vitesse du son, et fondit sur le labyrinthe de miroirs. Impossible de prévoir où se trouvait vraiment le Guerrier. Mais je savais déjà où il comptait être dans un instant. Mon poing gauche s'abattit contre le premier miroir qui barrait ma route, le faisant éclater en morceaux. Pas un éclat ne toucha le sol avant que Guerre soit en vue, dos au bras du Capricorne. Au moment où celui-ci frappa, mon corps se ramassa, et se releva d'un bond. Mon poing frappa, articulation du majeur en avant, au creux de son coude, avec une précision sans faille.
La cible ne sentit sans doute aucune douleur. Un fourmillement, tout au plus. Car là n'était pas l'objectif. Frapper ce point-là du corps n'était pas particulièrement douloureux ou handicapant pour ses mouvements. Le but véritable, peut-être ne le comprit-il pas immédiatement. Peut-être ne le comprendra-t-il que quand son nez sera un geyser de sang, et qu'il n'en sentira même pas l'odeur. Pour l'heure, je me contentai de lui sourire avant de sortir du labyrinthe aussi vite que j'y étais entré, et de la même manière. Mes poings n'étaient plus dirigés vers le Capricorne, mais vers la jeune femme. Qu'elle ne se veuille pas à m'attaquer ne faisait aucune différence. Je n'aurais de cesse de la frapper que quand elle ne le pourrait plus. Conscient que ses chaînes pouvaient m'atteindre à distance, et diminuer l'impact de mes coups, l'un de mes pieds heurta brutalement le sol pavé de marbre, et passa au travers d'une plaque pour se trouver sous la suivante. D'un mouvement puissant, je fis voler ce carré de pierre droit vers elle, me masquant un instant à sa vue. L'instant suivant, tandis que le pavé s'approchait dangereusement, il sembla se briser de lui-même, et se séparer en deux pans dont l'un vola au loin dans inquiéter la jeune femme, révélant mon corps, en l'air, pied devant, sourire aux lèvres, mort dans l'oeil.
Dernière édition par Straw le Ven 11 Nov - 1:35, édité 1 fois
Saint
Dormin
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Sujet: Re: Groupe 3 Ven 11 Nov - 1:23
To die for
La colère et les réactions extrêmes, disproportionnées, sont le témoignage de notre sensibilité. Qu'il s'agisse d'une hargne au combat, d'une curiosité à tout prix, d'une soif de sang ou encore de la volonté de sauvegarder tout autour de soit, quel qu'en soit le prix. L'armure ne change rien, nous restons humains.
Le vent se mit à souffler et à s'engouffrer dans la maison du Capricorne. La douleur était intense. Dormin restait droit, silencieux, le visage recouvert de ses cheveux de feu. De longues fissures se dessinèrent sur son armure. Témoins du choc reçu. L'attaque combinée des deux chevaliers avait été des plus terribles. Avait-il seulement déjà éprouvé tel douleur physique?
Il n'avait pas eut la force de se protéger de ses chaines. ses bras restaient tétanisés. Peu à peu, il sombrait. Pourtant, son esprit luttait. Non! Il ne devait pas céder à cette émotion qui montait en lui, de plus en plus forte. Il serre les dent et tousse, un long filet de sang s'échappant de ses lèvres. Il se crispe, tremble.... mais il reste debout, campé sur ses jambes.
Il ne veut pas abandonner. Dire qu'il n'en voulait à personne pour ce qu'il subissait serait un mensonge. Il en voulait à ceux qui forçait ces guerriers à prendre les armes, il en voulait à ses ennemis de meurtrir son corps et de profaner ce sanctuaire qui était à présent sa demeure... et il en voulait à son maître, qui, à ses yeux, n'égalait pas encore celui qu'il avait jadis connu. Il 'avait pas encore son parfait respect. Il le lissait prendre les coups à sa place... Et tout ce qui l'intéressait c'était sa réputation. Qu'on s'intéresse à lui... Pathétique. Tout autant que les niaiseries que Domin fredonnait. Mais malgré tout... il aimait chacun de ces petits détails et n'en avait pas honte. Il était indulgent et sage.
Une aura pourpre entoura le corps du jeune hermaphrodite, les muscles de son corps se crispèrent. Le chevalier d'Andromède, courbé en avant, face à Straw. Lentement, son être fut secoué... mais alors qu'on pouvait s'attendre à le voir trembler de fatigue, d'effroi ou de douleur... c'était bel et bien de spasmes nerveux accompagné d'un ricanement.
Le chevalier d'Andromède attrapa le poing de Straw, ce dernier n'avait pas pu percer la protection que l'aura d'Andromède générait autour de lui. Le rouquin leva son regard émeraude vers le jeune homme, une étrange lueur brillant au fond de son iris. Il semblait différent, son volonté semblait accrue, mais c'était comme si son être était à présent absent. Ne restait que la puissance qui sommeillait en lui et qui s'emparait à présent de son être.
D'un coup sec, il tire sur le bras de Straw, l'entrainant vers lui avec une force insoupçonnée et se sert de sa propre force pour l'envoyer plus loin derrière lui. Dormin, ainsi débarrassé, avance, la démarche peu sûre, chancelant par moment, mais déterminé. Toujours cette même expression sur le visage. Comme si seul son corps, animé par la volonté suprême de se battre jusqu'à la fin pour défendre avait pris le dessus sur l'humain.
Son regard était presque vide. Son sourire s'effaça. C'était comme si une entité autrement plus puissante s'échappait enfin de sa prison de chaire pour venir se défouler un peu. Libérer des contraintes et entraves mortelles engendrées par le bon sens et le savoir vivre. Détruire pour sauvegarder. Tel est le devoir d'un bon gardien, peu importe le prix humain.
"Fais moi le plaisir de crever d'indigestion... Reçois ma souffrance!"
Le vent se lève, toujours plus fort... Il vient faire gonfler la bourrasque du chevalier en armure noire et la teinter de l'aura pourpre d'Andromède. Tout d'abord zébrée, cette dernière finit par entièrement parasiter l'assaut du guerrier sombre, aux gré des envies de Dormin. Il lève le bras, mains tendu vers le chevalier à présent au piège. L’étau se resserre, à mesure qu'il resserre ses doigts vers l'intérieur de sa paume. Ce vent est d'une puissance insoupçonnée, phénoménale. Emplie de frustration, de colère, de peine. Tant de mauvais sentiments qui ne pouvait que plaire à sa victime... pour au final lui offrir le désespoir. Dormin ferme d'un coups sec le poing, comme pour écraser un insecte dans le creux de son poing. Comme pour joindre à son geste, la tornade devient tempête pourpre et se déchaine sur son imposant adversaire, puis s'écroule sur lui, l'écrasant.
A peine eut-il lancé cet assaut, qu'il bascule en avant, un genoux à terre, le souffle court. Il tousse, crache un nouveau filet de sang et se prend la tête entre les mains. Il tremble, comme pour se contenir à nouveau, luttant contre toute cette noirceur, tapie dans son être et qu'il rejette de toutes ses forces. Cette puissance qui lui fait peur et se nourrit chaque jour un peu plus de ses faiblesses pour les transformer en force qu'il ne peut contrôler.
"Qu'est-ce que j'ai fait...?"
Saint
Hannon
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Sujet: Re: Groupe 3 Ven 11 Nov - 13:20
Le contrôle de la situation lui échappait totalement. Et avec lui, Dormin aussi. Le jeune chevalier venait de subir de plein fouet une riposte du dangereux adversaire à l'aura glacée et ce, sans reculer d'un pas face au puissant vortex. Celui-ci aspirait un peu tout et n'importe quoi autour d'eux. Heureusement le marbre de la maison du Capricorne était lourd et solide et il ne risquait pas de faire effondrer l'édifice aussi facilement qu'il le croyait. Grâce à la précédente intervention d'Andromède, on pouvait d'ailleurs dire que son domaine était sauf, car le chevalier d'or n'aurait pas pu résister aux vapeurs noirâtres qui avaient temporairement réveillé en lui l'envie de meurtre dont il était le jouait depuis l'obtention de la Gold Cloth. Mais à présent, c'était son élève lui-même qui manquait de tout détruire autour de lui.
Les vrais acteurs de ce combat - Dormin et l'inconnu à l'armure - étaient au coude à coude pour déployer la plus puissante décharge de cosmos qu'il lui eut été donné de voir. A côté de cela, les interventions de ce Straw et de lui-même restaient veines. Erreur pourtant tactique que d'avoir prit pour cible l'élève et non le maître. Tant pis pour eux : Narcisse n'allait pas faire la même erreur... S'il arrivait à s'approcher du vortex pour porter le coup de grâce à cet...!
Une bourrasque de vent d'une puissance insoupçonnée manqua de le faire tomber à genoux. Quand je pense, réalisa-t-il alors, que j'ai pris ce garçon sous mon aile... J'aurais pu passer à côté d'un si parfait bouclier humain. Défenseur d'Athéna et du Sanctuaire, Narcisse n'en était pas moins lui-même et la présence de quelqu'un pouvant prendre les coups à sa place n'était pas pour lui déplaire, bien au contraire et s'il survivait au maelström qu'il était en train de déployer, alors le Gold Saint le récompenserait comme il le devrait. Mais pour l'heure...
▪ Que ... ?!
Du sang glissa sur ses lèvres, vit-il dans le reflet de ses miroirs. Quelque chose venait de le frapper sans qu'il n'ait le temps de le voir. L'homme au vortex étant à quelques mètres de lui face à Dormin, il ne devait s'agir que de son acolyte qui réalisait enfin qu'après s'être acharné pendant dix minutes contre un chevalier de bronze, le plus dur restait à venir. Leur attaque surprise allait échouer suite à cette erreur. Se concentrant sur le labyrinthe de miroirs et décidant de laisser à son disciple le soin de gagner son bras de fer avec son adversaire, Narcisse étendit son aura jusqu'à capter celle du second larron qui, tel un rat, se faufilait à travers le labyrinthe pour aller attaquer Dormin dans son angle mort. Attaque qui ne fit que peu d'effet vu l'état dans lequel se trouvait le Bronze Saint. Si Straw avait un peu plus ouvert les yeux, il aurait vite comprit que dans leur état, mieux valait ne pas approcher ces deux personnes. Narcisse essuya le sang qui lui coulait le long de la mâchoire du revers du bras, laissant sur son visage une trainée rouge immonde. Ce n'était pourtant pas douloureux d'ailleurs : que venait-il de se passer alors ?
Il le comprit lorsqu'il renifla l'air froid du plateau : il ne sentit aucune odeur. Cela le perturba plus qu'il ne le montra. Clignant des yeux, le chevalier du Capricorne observa par les reflets le guerrier nommé Straw et tendit sa main vers lui.
▪ False Reflect.
En bougeant simplement ses doigts de là où il se tenait, Narcisse modifia la disposition du labyrinthe et le referma sur Straw pour l'isoler de son coéquipier et de Dormin. Face à un mur de miroirs, il ne pouvait plus faire grand chose à part se demander par où passer... Mais le Capricorne était déjà là, à le regarder depuis chacun des miroirs. Seul l'un d'eux était le vrai, mais Straw allait malheureusement le comprendre trop tard. Face à lui, Narcisse plongera à travers un miroir, l'attaquant de front de son bras auréolé d'énergie. Il agita les lèvres... ... Mais aucun son n'en sortit.
▪ Excalibur !
La voix lui parvint, non-pas de dos, mais au-dessus de lui. Bondissant à travers le labyrinthe, le Capricorne l'attaqua par le haut pour lui asséner un coup terrible de son épée sacrée. Piégé par les reflets et cette illusion qui l'avait attaquée de front, Straw n'avait plus le temps de réagir face au Gold Saint dont les attaques en traître restaient la spécialité. Une fois ce premier coup placé, les lames de lumières d'Excalibur ne feraient plus qu'une bouchée de lui. C'est fini.
Berserker
Guerre
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Sujet: Re: Groupe 3 Ven 11 Nov - 22:30
Les derniers souvenirs de Guerre furet cette tempête d'éther pourpre qui s'abattit sur lui, aussi implacable que pouvait l'être son Prophète. Outre la douleur physique, qui dépensait aisément tout standard connu, le pire fut sans doute ces sensations spirituelles, martyrisant directement son âme hybride, artificielle : son Cosmos semblait se déchirer de toute part, comme si la tempête du Chevalier d'Athéna n'avait pour objectif que de l'éparpiller aux quatre vents.
Résister était plus qu'inutile ... Le Suomi sentit ses dernières forces l'abandonner dans un tel déferlement mystique, et n'ayant plus aucun contrôle sur son propre corps ou bien sur sa propre énergie, il n'eut d'autre choix que de se sentir décoller et malmener comme une vulgaire poupée en chiffon. Il se sentait broyé, écrasé, opprimé. Ses os grincèrent, son énergie s'amassait et se tassait, prête à exploser et à déchirer cette enveloppe charnelle qui était ainsi devenu la pire des prisons qu'il puisse y avoir. Mais ... avant qu'un tel malheur puisse se produire, tout s'acheva, laissant le Cardinal de la Guerre, inanimé mais vacillant encore et toujours sur ses genoux qui maintenaient sa haute et lourde stature verticale par un quelconque miracle ... qui ne dura pas longtemps.
Alors que des flammes d'éther pourpre pourléchaient encore son propre corps en disparaissant petit à petit, l'immense armure sombre s'écroulant dans un fracas métallique laissant toutefois attendre un râle à moitié étouffé. Guerre reposait ainsi, dans une flaque de sang qui ne cessait jamais de s'élargir. Son corps et son Cosmos lui faisaient défaut, et sa conscience n'allait pas tarder à leur emboîter le pas. Sa perception s'estompait peu à peu, l'obscurité anéantissait sa vision ... Ses yeux se fermèrent, et les deux lueurs bleutées qui habitaient son heaume ne furent plus ...
C'était terminé ... ou pas.
Un souffle étrange sembla émanait du Cardinal, la glace se répandait tout autour de lui. Le plus curieux était que la vie semblait être comme aspirée. Le givre précédait la glaciation au travers d'une aura qui ne cessait de croitre, effritant la pierre devenue glacée, foudroyant les petits animaux et saisissant d'un froid glacial les plus grands.
Le corps inanimé de la Guerre s'enflamma ensuite d'un Cosmos azur alors que des flammes de la même couleur l'embrasèrent. Alors que ce dernier semblait totalement éteint, il refaisait à présent surface, montant irrémédiablement en puissance au fur et à mesure d'un temps incroyablement court. L'énergie du Cardinal revenait, plus puissante que jamais, se reconstituant et croissant aussi indubitablement qu'un océan soumis à une forte marée. A chaque ressac, le Cosmos semblait se retirer pour ne plus jamais revenir puis finalement jaillissait de nouveau, encore plus loin et encore plus écrasant.
Les flammes disparurent pour devenir des arcs électriques zébrant l'armure de métal dans un crépitement caractéristique. Ce fut alors que, imperceptiblement, les doigts de Guerre se mirent à trembler. Le tremblement devient spasme, et finalement son poing droit se serra. Le Cardinal de la Guerre n'était pas encore mis à bas, on ne se débarrassait pas de la Guerre comme ca, la Guerre était immortelle !! Un puissant cri se mit à résonner depuis la gorge du Général, puissant et rauque, témoignant de toute sa hargne: avoir osé le mettre à mort lui avait insufflé une rage nouvelle. Le Berserker s'était à présent relevé et, mêlant son Cosmos au son guttural qui émanait du fond de sa gorge, relâcha une détonation mystique qui fit trembler jusqu'aux fondements de la maison du Capricorne.
Le cri se stoppa, annonçant une apogée de son propre Cosmos que lui-même n'avait jamais atteint lors de tous ses entrainements avec la Mort. Il était le Général de l'armée des Flammes, il était un Berserker d'Arès, il était Guerre, porteur de la cuirasse éponyme, dont l'âge ne pouvait être estimé. Lentement, encore zébré d'arcs électrostatiques, il retira lentement son heaume qu'il jeta dans les airs. Ce dernier revint alors vers lui comme ramené par un vent invisible, ou bien attiré par un fil matérialisant un lien à la force insoupçonné. Le heaume se divisa, avec un sens précis de la mécanique en plusieurs plaques qui vinrent rejoindre son armure. Sa longue chevelure platine, qui dépassait le mètre et demi, flottait à présent dans les airs tandis que ses yeux injectés de Cosmos, trahissant un tel phénomène par leur puissante lueur et teinte d'azur, se posaient sur son adversaire.
Son visage était strié de motifs bleutés, qui n'étaient que l'éclat de son Cosmos qui irradiait dans ses veines pour lui redonner de la vitalité, de la fumée émanait en quantité beaucoup plus importante du col de son armure que des interstices de celle-ci, tel son Cosmos qui puisait cette fois-ci dans ses propres ressources pour rendre chacune de ses attaques beaucoup plus ravageuse. C'était un savant équilibre qu'il dosait à merveille et qui témoignait à la fois de la parfaite maitrise qu'il pouvait avoir sur son énergie. Malgré ces aspects pour le moins originaux, on ne pouvait lui enlever un indéniable beauté, guerrière. Ses traits fins se mariaient avec curiosité, mais non dénués d'une certaine grâce, sur un visage massif et anguleux.
Guerre était plus puissant que jamais, ce n'était pas la force du désespoir, mais la force du survivant. Un animal peut être aussi inoffensif que possible, acculez le et mettez le face au danger et il fera preuve et usage de ressources insoupçonnées.
En un éclair, il fut sur celui-ci qui avait espéré le mettre à mort, se déplaçant d'un bond à une vitesse superluminique. Son genou fila dans le même mouvement imperceptible, volant dangereusement vers le menton de ce dernier. Guerre ne perdit pas le temps d'imaginer quelle pourrait être l'étendue des dégâts : la mâchoire qui se fracture, les dents se défaussant dans une gerbe de sang, les vertèbres s'étirant jusqu'à l'extrême tandis que le derrière du crâne se serait rapproché de la nuque.
De nouvelles épées d'éther, encore plus gigantesques, apparurent dans les mains du Guerrier qu'il lança à nouveau avec une hargne féroce contre le Chevalier d'Athéna, éclatant d'un rire mauvais qui accompagnait chacun de ses jets. Les épées cherchaient encore et toujours à fracasser l'âme de leur cible et ceux pas seulement lors des phases d'impacts.
Il était certain d'avoir mis à terre son adversaire, et si ce n'était pas le cas, nul doute que ce dernier serait hors d'état de combattre, ce qui était une opprobre comparé au fait d'être hors de course une bonne fois pour toute.
Guerre se retourna vers le Chevalier d'Or, il était prêt à tenir encore et toujours face à lui, tout en s'attendant à être mis hors de course une bonne fois pour toute. Mais après un tel exploit, comme son adversaire pourrait il jurer que le Cardinal ne se relèverait pas une fois encore ? Le cours des évènements venait de se renverser d'une manière des plus inattendues ...
Berserker
Straw
Messages : 79 Renommée : 141 Feuille de personnage Armure: Cuirasse de la Mante Rang de l'Armure: Argent Expérience: 45
Sujet: Re: Groupe 3 Sam 12 Nov - 17:00
Les miroirs se refermèrent sur moi. Mon corps en fut tétanisé, mon esprit engourdit par la surprise. Immobile, au centre du labyrinthe qui enfermait précédemment mon allié, je plongeais les yeux dans la surface réfléchissante qui alors me renvoyait mon image, de toute part, sous toutes les coutures. Mon corps était intact, ma tunique aussi, mais je n'étais pas complet. Dans mon œil ne luisait qu'une colère faible, une flamme diminuée par un manque qui me dévorait de l'intérieur et amoindrissait ma puissance. J'étais loin du Seigneur Souterrain que tous craignaient à Rome. Je n'étais pas en train de combattre. Je ne faisais que donner des coups que l'on ne me rendait pas. C'était comme frapper un mur... Désespérément incomplet... Alors, dans les miroirs, mon image disparut, remplacée par celle du Capricorne. Son élève n'avait rien changé à mon état, mais lui le pouvait. Un sourire barra mon visage, et mes bras s'écartèrent à nouveau, dans l'exacte position que j'avais montrée à la jeune femme. Qu'il referme le labyrinthe sur moi signifiait que lui comptait m'attaquer comme il l'avait fait avec Guerre. Cela signifiait que lui allait me rendre complet. Dans un hurlement grave et terrible, ma voix s'éleva à son attention.
« Vas-y ! »
Et au même moment.
« Excalibur ! »
La lame cosmique trancha sans difficulté dans ma chair, et du point d'impact surgit une gerbe de sang. Mes genoux fléchirent, et un cri de douleur s'échappa de mes lèvres. L'espace d'un instant, la douleur cogna dans ma tête, et je faillis perdre conscience. L'espace d'un instant qui sembla durer une éternité. L'espace d'un instant, mon œil crut entrapercevoir mon reflet dans le miroir qui me faisait face... L'espace d'un instant, je vis dans mon reflet que pour la première fois depuis notre arrivée au Sanctuaire, mon corps était souillé de son propre sang. L'espace d'un instant, je vis dans mon œil la lueur que je recherchais. J'étais...
Complet.
Excalibur n'avait pas fini de trancher un chemin sanglant au travers de ma chair quand mon cosmos explosa, et que mon cri se transforma en rugissement. Mon bras s'anima, vif comme l'éclair, et ma main se saisit de son poignet, le broyant dans un étau si puissant que ses os semblèrent se démettre. Mon visage se tourna vers le Capricorne, et nos regards se croisèrent. Il l'avait fait. Pour la première fois, je pouvais qualifier notre rencontre de combat. La fille ne paraissait plus dans mon esprit, à l'instar de Guerre, du Sanctuaire, des Titans, des ordres... Il ne restait que lui et moi, aux prises avec le démon de l'autre pour vivre et tuer le rival. Car en cet instant, nous n'étions rien moins que des démons pour qui seul le sang et la mort comptaient.
D'une traction sèche, j'attirai le Capricorne au sol tandis que mon autre poing volait déjà vers son épaule. Ma douleur rejetée au fin fond de mon esprit, elle n'handicapait en rien mes mouvements. Au contraire, elle les avait vivifiés, et quand mon poing s'écrasa sur l'intérieur de son épaule, mon cosmos explosa dans ce coup, fissurant une dizaine des miroirs par la même occasion. La phalange de mon majeur entra plus profondément que le reste de mon poing dans sa chair, et écrasa l'un de ses centres vitaux, celui de l'ouïe, tout en engourdissant cruellement son bras. Après une dernière torsion de son poignet, je le relâchai et me plantai face à lui, bras à nouveau écartés. Conscient qu'il ne pouvait plus entendre ce que je lui disais, mes lèvres articulèrent soigneusement :
« Tu viens de réveiller la puissance qui a abattu plus d'un millier d'hommes. Salue-les de ma part. »
Saint
Dormin
Messages : 249 Localisation : Maison du lion Renommée : 764 Feuille de personnage Armure: Lion Rang de l'Armure: Or Expérience: 1
Sujet: Re: Groupe 3 Dim 13 Nov - 16:38
Musique
Le chevalier d'Andromède était vidé de ses forces... Il s'écroule, chute lentement et heurte le sol de marbre de pleins fouet. Tombant de tout son poids, les parties ébréchées de l'armure éclatent et s'étalent autour de lui... une flaque de sang s'étend et s'éparpille autour du corps du bronze saint.
le vent s'engouffre toujours dans la maison du Capricorne... Li apportant le parfum du sanctuaire, du sang et quelques cristaux de glaces. Et plus loin... l'air iodé de l'océan... Il sent que chaque muscle de sont corps est la proie de la tétanie. il est prisonnier de son enveloppe Charnelle. Ses cheveux, agités au vent caressent son front et ses épaules. Il lui faut un effort terrible pour lutter contre la fatigue et parvenir à dégager son visage du sol. La joue droite sur le carreaux froid, il parviendrait à respirer.
Son armure tant que son corps avaient été meurtries à l'unisson. Jamais il n'avait affronté pareil adversaire, pas même au cours de sa campagne en Britannia. Ses forces physiques l'abandonnèrent, il se sentait partir loin. Les battements de son coeur résonnaient fort dans son crâne. Les bruits de la bataille, eux, étaient bien loins, comme s'il s'éloignait de cette maison... Sa vision se troublait... allait-il sombrer dans l'inconscient?
Ô Athéna... pourquoi tant de haine? Porte l'esprit de tes fidèles serviteurs afin qu'ils puissent lever leur bras et te protéger... Toi ainsi que cette terre face aux forces occultes. Ce soir, Andromède ne mourra pas, il se battra jusqu'au bout. Son corps était peut-être brisé, mais le cosmos lui est immortel! Tout autant que la volonté d'un jeune Irlandais.
La tempête nébulaire battait son pleins et ses puissantes bourrasques balayèrent l'assaut du guerrier sombre. Profitant de ce court instant de répit pour se redresser, Dormin posa son regard émeraude à présent fatigué sur son adversaire. Il tremble, chancelle dangereusement mais parvient à se remettre sur pieds... Lui qui paraissait si fragile et si peu enclin au combat. au final, plus que le chevalier d'or, c'est aussi lui qui menait ce combat.
"Chevalier, tu l'auras voulu. Tu vas regretter de m'avoir acculé ainsi. Ce n'était que les prémices de la tempête. J'ai toujours été réticent à l'idée d'utiliser mon pleins potentiel, ma cosmo énergie est trop dangereuse, mais comme je vais succomber dans peu de temps, je n'ai plus le choix. Si tu m'attaques encore, la tornade deviendra tempête et tu mourras!"
Mais le chevalier noir n'écoutait pas... Il s'élança vers lui, prêt à frapper une nouvelle fois au corps à corps.
"Arrête chevalier! La tempête nébulaire a une puissance extraordinaire, chaque vent n'en sera que plus fort! Tu ne te rends pas compte de ce que tu fais!... rien à faire... Tan pis! Protège moi tempête nébulaire!!"
Les vents balayèrent la cosmo énergie gelée de son adversaire, ne laissant passer que l'humain sous l'armure qui frappa de pleins fouet le pauvre chevalier de bronze. Comment avait-il fait? La tempête aurait dû l'achever. Quel était ce prodige? La douleur était intense et arracha un nouveau filet de sang aux lèvres d'Andromède. A bout de force, celui-ci tomba contre le chevalier en armure noire.
"Tu... ne me laisse pas... le choix..."
Serrant ses doigts sur ses chaines, Dormin chargea ce qu'il lui restait de cosmo énergie, puissant ses réserves pour se redonner force et courage et trouver ainsi l'énergie de passer à l’offensive. soudain, les chaines de Dormin s'animèrent et filèrent vive comme le vent! La première lacère son ennemi à porté et le repousse plus loin, tandis que la seconde file vers Straw, l'attaquant enfin. Elle arrive dans son angle mort, s'enroule autour de son cou et l'étrangle pour l’entraîner brutalement au sol. L'assaut puise dans les ressources du bronze saint qui s’affaisse à nouveau contre une colonne, s'y accrochant pour lutter contre la gravité.
Saint
Hannon
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Sujet: Re: Groupe 3 Lun 14 Nov - 14:51
Des vortex, des énergies incontrôlées, des envahisseurs, et lui, le Gold Saint du Capricorne. Comment devait-on réagir face à de tels évènements ? Il était vrai que pour une raison qui ne regardait que lui, Narcisse était heureux que ce soit arrivé. Ainsi cette attente interminable dont ils souffraient tous depuis l'annonce du Grand Pope prenait-elle fin. Mais pour quel résultat ? Combien de blessés en bas de ces marches ? Combien de morts faces à ces inconnus ? D'ailleurs, qui pouvait bien leur résister ? Toute cette haine, toute cette puissance, c'était.. c'est...
... Non j'déconne, ce sont juste des nazes. Un sourire narquois éclaira le visage du jeune homme à la chevelure d'émeraude qui d'aucun au pied de sa maison était le plus en forme. L'erreur tactique de leurs adversaires allait à présent se retourner contre eux de la manière la plus brutale qui soit, et ces messieurs allaient vite comprendre pourquoi on ne pouvait dépasser la dixième maison. Et si jamais l'un d'eux survivait, peut-être pourrait-il raconter cette bataille qui l'opposa au fidèle élève de l'homme d'or qui, contre vents et marrés et même contre son propre maître honteusement manipulé ! réussit à tenir bon, défenseur jusqu'au dernier souffle du Sanctuaire.
Une si belle diversion. Le vortex de l'homme à l'aura avait été balayé par Dormin dont la flamme vitale diminuait tout autant que celle de son opposant. Tous deux disparaissaient des limites de la perception du Capricorne, bien que leurs cosmos eux, continuaient de gagner en intensité pour prendre l'ascendant sur l'un ou l'autre. Straw quand à lui, s'était mit en tête de jouer la cible vivante pour son Excalibur. Très bien, au moins n'allait-il pas perdre de temps à lui courir après. Au milieu de l'arène de miroirs, tous deux s'affrontèrent sous les cris et les vivas des ténèbres de la nuit agitée dans laquelle ils évoluaient depuis le début de cet affrontement.
Avec la perte de puissance de l'autre homme, les flocons blancs disparaissaient peu à peu, redevenant des goûtes de pluie à la lumière d'un tonnerre grondant au-dessus de leurs têtes. Ce lieu redevenait celui qu'il devait être et rien n'y personne ne viendrait sauver ces deux intrus loin de chez eux. L'aura dorée et brillante de Narcisse gagna en intensité alors que son adversaire se retournait et lui assénait habilement une étrange prise au corps à corps. Le chevalier ne réagit pas assez vite et tout d'un coup, comme pour son odorat... il n'entendit plus rien.
Le silence complet venait de s'installer d'un coup net dans son univers. Maintenant qu'il y pensait - dans la fureur de l'instant -, on disait du Gold Saint de la Vierge qu'il était capable de pareille prouesse... était-ce là une variante de sa technique consistant à priver son adversaire de ses cinq sens ? Si c'était bien le cas, Narcisse risquait bientôt de n'être plus qu'un légume vert au sens propre du terme. Les miroirs vibrèrent... mais aucun ne céda. Avant que le guerrier n'aille plus loin, une chaîne arriva dans son dos à travers les miroirs. Encore un coup d'Andromède qui dans ses dernières forces projetait sa plus fidèle arme - ses chaînes - contre tous les ennemis d'Athéna. Du moins était-ce l'idée dont se fit Narcisse de cette apparition providentielle.
Straw la sentit sans aucun doute arriver et même si ce n'était pas le cas, Narcisse n'allait pas rester là à terre. Ce n'était aucunement sa place.
▪ Pitoyable, fût son seul mot, murmuré tout bas, avant de disparaître.
L'on disait d'un chevalier d'or qu'il pouvait traverser le monde en courant. le Capricorne n'avait jamais essayé, mais avec un peu d'entrainement, il devrait pouvoir y arriver, vu sa vitesse au combat. En un instant, le Narcisse que tenait Straw devint un reflet immatériel qui disparut entre ses mains. Et fatalement, arriva ce qui devait arriver.
▪ Excalibur !
Cette fois l'attaque arriva face à lui, à distance, tandis que la chaîne nébulaire de Dormin allait l'atteindre dans le dos. Tiens bon Dormin, tout ceci sera bientôt terminé. Mais cette pensée formulée, le jeune homme se demanda si son élève allait réellement survivre aux derniers instants de ce combat. Il le doit, il n'a pas le droit de mourir maintenant. Qu'Athéna lui vienne en aide !
Berserker
Guerre
Messages : 230 Renommée : 543 Feuille de personnage Armure: Cardinal de Guerre Rang de l'Armure: Or Expérience: 77
Sujet: Re: Groupe 3 Mar 15 Nov - 14:20
Décidément, l'homme-femme était tout aussi tenace que Guerre pouvait l'être lui-même, et il s'agissait d'une qualité qu'on ne pouvait toutefois pas lui refuser. Mais il était bel et bien fini tout comme le Cardinal l'était, sauf qu'il n'aurait pas la malédiction d'assister impuissant à la suite du combat. Le Suomi préférait tomber dans les affres de l'inconscience plutôt que de se savoir dans l'incapacité de combattre. Il songea un instant au bienfondé ou non d'avoir négligé le Chevalier d'Or et il ne le regretta pas une seconde, il avait toute confiance en son compagnon, en ses capacités et allait même lui donner un petit coup de pouce. S'acharner à mettre à terre quelqu'un qui allait être très prochainement dans l'incapacité de combattre n'était pas d'une quelconque utilité tandis que déchainer son baroud d'honneur sur celui qui tient encore sur ses pattes, là était l'intérêt.
C'est dans cette optique que Guerre trouva la force, après avoir été lacéré une dernière fois par les chaines de son adversaire, de remettre un genou à terre pour se relever, encore et toujours. Il se sentait la force de parer une telle attaque, mais il y avait toujours le petit plus qui faisait que ce n'était pas possible, et dans un sens, il valait mieux pour les habitants de la Maison du Capricorne. Le Général ne quittait pas le Chevalier d'Or des yeux, qui semblait déjà être emprisonné dans un monde de silence. Il mima alors sur ses lèvres, à voir maintenant si le Chevalier d'Or savait les lire :
- Je suis un Berserker du Dieu Arès, Général de l'armée des Flammes et Cardinal de la Guerre. Je ne suis rien d'autre que la Guerre, et par cette vérité, j'ai d'ores et déjà gagné. On ne me défait pas en s'adonnant à moi ou en m'engendrant.
Il repoussa le chevalier au sexe indéterminé qui s'était effondré sur lui, sans aucune vergogne. Puis il libéra en dernier lieu son dernier atout, sa botte secrète. La chose la plus merveilleuse qu'il avait vu lors de ses méditations extracorporelles, le regard et l'esprit porté loin vers l'univers. Là il s'était rendu compte que même les astres, même les étoiles se faisaient la Guerre entre elles. Un affrontement absolu où elles se sacrifiaient elles-mêmes, pour une beauté incommensurable. Et lui, simple humain, avait malgré tout l'espoir de pouvoir faire aussi bien qu'elles. Ses yeux s'embrasèrent à une allure folle, abandonnant rapidement leur lueur bleutée pour une couleur immaculée dont la force et l'éclat ne faisaient que croitre, emplissant rapidement la pièce et plongeant cette dernière dans une lumière des plus pures.
Son corps tout entier s'illumina également avec une telle intensité, brillant de mille feux à un point où il était difficile de regarder un tel spectacle en face, voire impossible. Fermer les paupières n'aurait servi à rien ... Son cosmos se rétractait, malgré toute sa puissance il parvenait à se résorber et à se tasser en un point fictif, situé au niveau du plexus de Guerre, lequel semblait toujours plus petit. Malgré l'énorme quantité d'énergie libérée par le Berserker, il ne fallut pas longtemps pour la contenir à un point où l'on aurait juré qu'il en était à présent dépourvu. Ce bref instant dura quelques secondes qui parurent une éternité avant que tout se termine.
- Hypernova.
Tout explosa, Guerre y compris. Le Cardinal venait de libérer son attaque la plus puissante, la plus redoutable à un point qu'elle consumait l'intégralité des ressources du Général. Une immense déflagration de lumière explosa, arrachant la pierre, la déchirant, la fragmentant. Au milieu d'un tel déferlement de puissance, il était impossible de dire comment le Chevalier d'Or gérait tout ceci, mais il était sur que dans tous les cas, la moitié du temple du Capricorne allait être dévastée et réduite à néant. Tout le Cosmos de Guerre était expulsé, avec les conséquences que l'on peut y associer. Il n'y eut nul cri, à l'inverse de son éveil. Il y avait eu un petit sourire, comme s'il était lui même ravi de pouvoir se livrer à un tel exercice.
La lumière se tut, Guerre était inanimé au sol. Plus de la moitié du Temple du Capricorne n'était qu'un tas de ruines. Guerre était tombé, non sans libérer tout son potentiel avant de mordre la poussière. Tout était à présent entre les mains de Straw, dont il avait préservé les capacités en attirant les attaques de ses adversaires comme des moustiques auraient été attirés vers de la lumière.
Le premier acte était à présent terminé. Par contre, il eut une pensée pour que quelqu'un n'oublie pas de le ramasser, quand même.
Dernière édition par Guerre le Mar 15 Nov - 22:21, édité 2 fois
PNJ
Narrateur
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Sujet: Re: Groupe 3 Mar 15 Nov - 16:37
Narcisse ne doit pas se corriger Guerre, c'est Arsiesys qui s'est planté et qui a visiblement omis d'éditer son intervention. Il n'y a donc pas de souci, et le combat peut continuer normalement.
N'oublie pas d'éditer ton post pour ton RP, et ne pas supprimer/reposter, ça nous évitera de devoir aller t'enlever les 3 points de renommée pour post dans cette zone.
Ephtal
Berserker
Straw
Messages : 79 Renommée : 141 Feuille de personnage Armure: Cuirasse de la Mante Rang de l'Armure: Argent Expérience: 45
Sujet: Re: Groupe 3 Jeu 17 Nov - 22:24
A peine avais-je relâché le Capricorne qu'une puissante énergie déferla à quelques distances de là. Malgré les brumes enflammées de mon esprit, qui oblitéraient la majeure partie de mes considérations de l'extérieur de la prison de verre, j'en compris immédiatement, et par un réflexe intuitif, le sens. Ephtal sonnait la retraite. En contrebas, les forces en présence se renversaient. Si nous restions plus longtemps, il y avait fort à parier pour que le Sanctuaire ne taille dans nos rangs amoindris comme si nous étions aussi faibles que des enfants. Mon regard avisé s'étendit à nouveau à sa portée habituelle, à l'instar de tous mes autres sens. Alors je me rendis compte que Guerre s'épuisait, et ne tarderait pas à tomber. Je la sentis plus que je la vis, cette fin de combat précoce, cette perte d'énergie accumulée, cette fatigue qui depuis peu l'empêchait de lever son arme... Il avait combattu tout le long en se faisant blesser de toutes part, tandis que j'étais libre d'aller et venir, d'attaquer sans me faire attaquer. Avec un profond soupire, je baissai les bras que j'avais levés dans une pose provocante à l'égard de Narcisse. Il était temps de s'en aller, avant que la Guerre ne perde la vie. Mes yeux se fermèrent, et j'ouvris la bouche, prêt à signaler notre abandon, notre défaite.
Mais aucun mot n'en sorti. Quelle que soit la véhémence avec laquelle je tentai de pousser ma voix hors de mon corps, rien n'y fit. Mes épaules furent pris d'un soubresaut, puis d'un autre, et ce fut finalement un rire morbide qui fut arraché de mes lèvres. Après cinq années passées à combattre, sans reculer, sans m'autoriser à perdre une once de terrain, je me trouvais dans l'un des plus grands affrontements de ma vie, capable de mettre cette dernière en péril. Comment concevoir une retraite maintenant ? Si je devais tout risquer, je risquerais tout. Si je devais tout perdre, je perdrais tout. Mais j'irai au bout de ce combat. Mes sens reprirent leur acuité agressive, leur focalisation vivace, et mes yeux se parèrent à nouveau de la violence du combat. Juste à temps pour que je sente les assauts de mes ennemis. Et une autre chose, plus lointaine, plus diffuse, plus dangereuse. J'eus un sourire malsain, et mes bras s'écartèrent à nouveau, tandis que derrière moi, la chaîne de la jeune femme frappait, tandis que devant moi, l'épée du Capricorne plongeait. Je n'eus pas un égard pour elle, qui n'était plus que distraction. Il était trop tard pour vouloir attirer mon attention. Quant à lui, je plongeai sur lui, sur son épée, qui m'empala profondément au niveau de l'abdomen.
Je n'avais aucune crainte d'être blessé. Si en cinq années de duels, mon corps ne conservait aucune marque de mes affrontements, ce n'était pas uniquement parce que je dominai mes adversaires, et les empêchais de me toucher. Rome demandait du spectacle, et la foule aimait que le sang des deux partis se mêlent dans le sable de l'arène. Mais le cosmos avait une influence bénéfique sur mes blessures. Je pouvais tout endurer. La lame du Capricorne brillant de part et d'autre de mon corps, il était si proche de moi que j'aurais pu lui chuchoter des menaces. Mais j'étais au-delà de ces minces provocations. Mon poing le frappa à nouveau, rapidement, sans bruit ni douleur, au niveau de la clavicule. Cette fois, un rideau sombre s'abattrait sur ses yeux. Il devait le sentir, bientôt, il ne serait plus en mesure de me combattre. Il paniquerait peut-être, ferait une erreur décisive qui lui coûterait la vie. Mais dans l'immédiat, j'avais d'autres projets. Ainsi placé, campé devant lui, blessé par son bras prolongé d'énergie, je levai les deux bras, et attendis, plongeant mon regard dans le sien, vide à présent. Une chose était sûre, qu'il soit aveugle, sourd et sans odorat ne signifiait rien, quand il s'agissait de sa capacité à combattre. Que je lance mes attaques avec négligence ne ferait que me mener à ma perte. Immobile, souriant, attentif, je le laissai douter un instant, espérant qu'il ne comprenne pas où je voulais en venir. Et soudain, ce fut le moment.
Une lumière effroyable brilla, et, moi-même surpris par cette effusion de luminosité, malgré mon attente de cet assaut de la part de Guerre, je plissai les yeux, aveuglé malgré le fait que Narcisse se tenait entre ce simulacre d'astre et moi. Malgré tout, je lançai mes deux poings en direction du Capricorne, l'un dirigé vers son visage, l'autre pointé vers son estomac. S'il ne sentait venir que celui au visage, et qu'il l'évitait, peu importait. La véritable blessure serait au ventre. L'estomac, si on le frappait suffisamment fort, et avec l'angle adéquat, pouvait se déchirer, et faire souffrir affreusement son propriétaire. Connaissant les propriétés curatives du cosmos, je savais qu'une telle douleur ne serait que passagère, mais peu importait. L'intérêt était de le déstabiliser mentalement, suffisamment pour lui arracher la victoire et la vie. Et il valait mieux que cela se passe au plus vite. Le sang coulait de mon épaule et de mon flanc, où Excalibur, comme il aimait à appeler son arme, m'avait mordue. Et la douleur ne cessait d'être rappelée à mon souvenir, puis balayée sans ménagement par la folie de l'action. Mais cela ne durerait pas.