Citation :

Les propos tenus par Léonora sont purement propre à ses personnes. C'est p'tête vrai, p'tête pas.

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« Petite ... Tu l'as ressentis ? »
« Quoi donc, Cerbère ? »
« Hadès remarche sur le monde ! »
« Bof. »
« Quoi "bof" ? »
« Bah, ça m’intéresse pas. »
« Gamine ! Athéna est morte ! »
« Ça non plus, ça ne m'intéresse pas. »
« Le monde sera à feu et à sang ! »
« Whouuuuhouuuu ! Ça ! C'est ça que je voulais entendre ! »

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Hurlais-je en moi-même mais également en vrai. Mon cri fut accompagner d'une explosion volcanique ! Son cosmos brûlant la protégeais de la pluie brûlante. Léonora leva les bras au ciel motivé. Le monde explosait et je serais aux premières loges. Le chaos serait déverser aussi vrai que l'Etna brûlait les terres aux alentours. Le monde connaîtra l'infernale puissance de Léonora du Cerbère. Ou était-ce Cerbère de Léonora ? Je m'en fichais éperdument !

On aurait presque presque put déceler en mes mouvements une sorte de danse à la joie. Cerbère venait de m'apprendre la mort de ma déesse et c'était tout l'effet que cela me faisait ? Et oui ! Athéna n'avait pas su maintenir la paix dans le monde et c'était aujourd'hui une guerre totale et sans merci qui se produirerait un peu partout sur la surface du globe. Et au sommet du monticule de cadavre, une fois ou deux fois morts, il n'y aurait que moi ! Moi et moi seule !

« Je leur chanterai la fin.
Moi, je sonnerai le tocsin.
Pour prévenir notre matin.
Que s'écroule le divin. »

Mon moment d'excitation intense se dissipa et je me mis en position de bouddha au sommet de l'Etna. Un manteau cosmique semblait m'entourer car je ne cilla pas lorsque la lave semblait toucher mon corps. N'y avait-il pas plus belle endroit pour célébrer la fin du monde ? N'y avait-il pas plus forte symbolique qu'un endroit où la terre même recrachait ses entrailles.

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« Cesse de parler ainsi, petite. »
« Ah et pourquoi ? C'est la langue des Dieux ! »
« La poésie ? Petite ... Petite ... Imaginons ... Tu fêtes leur mort, en ce moment. »
« Bah oui et alors ? »
« Ils sont morts. »
« 'comprend pas. »
« Tu n'as plus besoin de parler leur langue, pauvre sotte ! Parle en latin et en prose, je te prie. Et dis toi bien que ça, au moins, c'est une langue éternelle qui jamais ne mourra. »
« Ah bah oui ! C'est logique en fait ! »
« À la bonne heure. »

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C'est ainsi que je vis un chevalier étrange approcher de l'Etna, je n'avais pas été très discrète sur ma dépense énergétique et forcement, alors que les éléments se déchainèrent, les chevaliers recherchèrent leurs pairs. Logique. L'inconnu était blond, autant que son armure -en réalité un chlamyde noir-. Sérieusement, j'ai passé toutes mes jeunes années à en rechercher une, c'était juste impossible que je la reconnaisse ! Je levai un bras en l'air et le salua !

« Coucou ! Tu es venu m'affronter et mourir, chevalier errant ? »

Mais quelle fut ma déception lorsque deux Saints Chevaliers s'approchèrent de moi : le chevalier d'or du poisson et ... un autre ! Je les salua aussi. Hadès avait envoyé ses pions et évidemment, il était logique de considérer l'Etna comme l'un des passages vers l'enfer alors même que résidait la Cloth du Cerbère en Sicile. Délaissant le blondinet, je les regardai démotivée. Encore un faible vêtu d'or qui allait me donner des ordres ... La bonne blague.

« Léonora. Cerbère. Enchantée... »

Il avait tout perdu.
Son Dieu.
Son honneur.
Son humanité.
Âme en peine, il n’avait jamais eu que comme seul objectif que d’exister et de trouver sa place dans ce monde. Elle était venue à lui un soir. Perché sur les collines du Palatin en quête de réponse depuis son combat contre Théodora il avait réfléchi à la façon de pouvoir changer les choses… Finalement, et sans qu’il se l’explique, la réponse était venu du ciel. Dans un tourbillon noir elle lui était apparue. A l’endroit même ou avait disparu le corps de Théodora dans ses bras…
Les reflets sombres de ses contours semblaient n’étinceler que dans la nuit noire. La puissance qui émanait d’elle le fit frémir et presque hésiter lorsqu’il posa sa main sur le heaume si étrange mais pourtant si familier…

On y était. Instant de vérité ultime. Son cosmos l’avait amené dans ce lieu sans qu’il ne sâche réellement pourquoi. Il avait fait ses adieux à la terre qui l’avait vu grandir et s’était mis en marche. Il n’était pas seul en arrivant…
Le grondement du volcan couvrit son arrivé. Il avait pour frère le phénix et même si il aurait aimé le revoir et lui dire à quel point il était désolé, le fait d’apparaître prêt dans une gerbe de lave démontrait clairement le lien qui continuait à les unir.

L’armure de l’Epervier n’était plus d’ocre et d’or. Aucune touche de couleur, aucun rehaussement ne sublimait l’armure noire comme les ténèbres. Il n’avait plus aucun Dieu et cela se ressentait uniquement à sa présence… Un sourire affable à l’égard de la fougue de la chevalière qui se tenait face à lui illumina presque son visage.

- Je l’ignore. Je suis en route pour tuer Athéna mais je suppose que ses esclaves ne l’entendent pas de cette oreille ?

Déjà deux cosmos-énergie se firent ressentir. Kahran scruta les alentours et ajouta à la jeune fille.

- Les Dieux sont en train de disparaître apparemment… Je m’octroi le droit de les empêcher de revenir. Et toi ?

Il était partit du sanctuaire, prêt à accomplir son périple sacrificiel. Jamais il n'aurait pensé croisé de nouveau la route d'un de ses camarades, encore moins de deux saints. La rumeur avait voulu que les dieux, perdant patience ou à court de moyen, se jetait dans la bataille avec tout ce qui leurs restaient. Soldats en armure étaient envoyé autour du monde dans des combats dantesque...mythique. Le centaure...ex-centaure en fait avait voulu profiter de ce chaos ambiant pour aller se faufiler dans les forges d’Héphaïstos et si possible, en ressortir avec l'une des armes du dieu mal formé. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il perçut un cosmos particulier. Plus il avançait vers la bouche du volcan censé retenir le géant Encelade, plus il sentait cette chaleur s'introduire dans ses poumons. À la limite du surnaturelle.

Le jeune homme avait découvert sa tête, essuyant la sueur qui s’imprégnait sur son front tandis qu'il continuait sa progression, se rapprochant plus près du ciel qu'il ne l'avait jamais été. Peu de temps avant de découvrir l'origine de ce cosmos en adéquation avec le volcan, il finit par rencontrer le second saint, la surprenante Adrix des poissons. La ou le ? À vrai dire, il n'avait jamais reculement sut. Son prénom lui-même n'était qu'une découverte récente. Il l'avait dévisagé un moment, sans un mot, tentant d’évaluer sa réaction à son encontre puis avait finalement décidé de l'ignorer. Peu lui importait qu'on rapporte au grand pope et autres autorité sa présence ici. Tant qu'il mettait la main sur les fameuses armes divines, il pourrait remporter cette guerre.

En observant l'homme en armure noir, cependant, sa curiosité s'envola. Il en avait souvent entendu parlé de ces fameuses armures, copie conforme des « officielles ». S'il n'avait pu compter sur sa précieuse armure dans son périple, probablement qu'il aurait cherché une de ces étrangetés pour se protéger. Mercurio grimaça en s'approchant un peu plus de la bouche enflammée du volcan. La chaleur en devenait particulièrement douloureuse. Les paroles de l'inconnu paré de noir le ramenèrent pourtant à la réalité temporaire de leurs présence.

-Fais ce que tu veux. Je ne serais pas celui qui se mettra en travers de ton chemin si tu restes en dehors du mien. Pour autant, ton entreprise me semble un poil déraisonnable. A moins que tu possèdes quelques cartes caché qui te mettrait à porter des dieux. Si c'est le cas, je suis tout ouïe chevalier noir, comment comptes-tu abattre Athéna ?

Si ce dernier possédait vraiment le force d'abattre la déesse de la guerre, nulle doute qu'il devait avoir mis la main sur les armes divines. Il ne resterais alors plus qu'à lui prendre. De gré ou de force.

Spoiler:

Pourquoi? Pourquoi fallait-il toujours qu'un quelconque phénomène surnaturel ne survienne dés l'instant où il pensait avoir enfin droit à un moment de tranquillité ? A chaque fois qu'il s'était cru enfin libre de prendre ses marques au sein de cet étrange Sanctuaire, les dieux semblaient prendre un malin plaisir à lui mettre des bâtons dans les roues. Que ce soit l'appel du pôpe, une bizarrerie temporelle ou une farce semblable, le sort s'acharnait sur lui avec une précision presque dogmatique. Il commençait à craindre de ne rester à jamais que l'éternel "nouvel arrivant", incapable de s'intégrer aux rangs de la Chevalerie. Cela faisait déjà plusieurs semaines qu'il portait cette parure dorée, et il n'avait toujours pas idée de la véritable autorité qu'elle lui offrait... quoiqu'autorité était sans doute un bien grand mot. Davantage qu'un organisme militaire bien structuré, les serviteurs d'Athéna lui avaient davantage apparus comme un rassemblement disparate d'individus aux motivations toutes moins sacrées les unes que les autres, plus occupés à se quereller entre eux qu'à combattre les prétendus forces du Mal. Oh, il n'avait pas prétention d'être différent, ces fables de déesse sonnaient toujours aussi creux à ses oreilles qu'à ses premiers jours en tant que Gold Saint... Mais au moins chercherait-il à se montrer digne de la tâche qu'on lui avait confiée, quoi qu'elle puisse réellement être. Ce n'était pas comme si une quête plus palpitante l'attendait ailleurs de toute façon.
Mais pour une fois, il aurait aimé profiter d'une après midi paisible, allonger sur le toit de sa Maison à contempler le jardin infini de roses empoisonnées. Si les fleurs mortelles le répugnaient d'abord, il commençait à les apprécier, ne serait-ce que parce qu'elles étaient sans doute les créatures les moins intangibles du territoire. Elles au moins avaient une excuse pour chercher à le tuer : Elles n'étaient pas responsables de leurs propres effluves toxiques. Et parler à Dormin aussi, la compagnie du chevalier du Lion le manquait. Le rouquin lui seul esprit avisé du périmètre, ne sombrant ni dans le fanatisme aveugle des uns, ni les intérêts égoïstes des autres. Sans doute la seule personne depuis des lustres qu'il pouvait qualifier d'ami...
Mais non, plutôt qu'un thé en bonne compagnie, il se retrouvait à escalader les pentes raides d'un volcan dont le parfum de souffre n'avait pas grand chose à envier à son jardinet de fleurs psychopathes.

*Pourquoi ai-je l'impression que quoi que je fasse, je me retrouve à grimper des pentes stupidement raides et longues pour aller droit vers un truc qui pue...*

*Question de karma*

L'objectif de cette petite promenade champêtre lui échappait aussi. Personne ne semblait vraiment avoir envie de lui donner des explications. Enfin, si, mais il restait perplexe. Il avait entendu parler d'une guerre, un assaut final où les divinités lançaient leurs dernières forces dans la bataille... Mais si tel était le cas qu'est-qu'il fichait ici sur cette soufrière géante ? N'y avait-il pas un endroit plus pratique pour l'affrontement dont l'issu déterminerait le sort du monde ? Sans rêver d'une plaine fleurie, il aurait au moins aimé quelque chose de plat.
Sur la route, il croisa Mephisto. Si lui n'en gardait pour ainsi dire aucun souvenir, Eleonor avait gardé du jeune homme une image amusante, un genre de mélange improbable de Casanova et de combattant. Elle le salua d'un clin d'œil, davantage par moquerie qu'autre chose.
Le Centaure n'était pas seul... La petite troupe comportait aussi deux inconnus dont les armures couleur de suie allaient bien mieux avec le décor que les couleurs criardes de la sienne. Et en parlant de décor, la chaleur du magma bouillonnant non loin d'eux devenait plus insupportable à chaque seconde qui passait, histoire de rajouter du charme au massacre à venir. A quel camp appartenaient-ils ? Au sien ? Probablement pas, ce qui rendait cette histoire de guerre sainte d'autant plus étrange. Pourquoi les dieux s'étaient-ils amusés à envoyer leurs champions respectifs se mettre sur la figure en petit comité ? Pas que ça l'intéresse beaucoup remarque. Ecoutant les objectifs de chacun, tous aussi colorés les uns que les autres, Adrix se gratta la joue en baillant, sans même chercher à dissimuler sans manque d'intérêt total pour ce qui se passait autour de lui. Il décida de reprendre les manières du Cerbère.

-Adrix. Poisson. Fatigué.

Il n'avait pas eut son compte de sommeil depuis un moment.

-Je préfère "protecteur" à "esclave" si ça ne dérange personne. Même si j'aurais tendance à rejoindre l'idée qu'un monde sans dieux pour jouer aux échecs avec nous serait bien plus simple.

Il profita du calme relatif pour échanger quelques boutades télépathiques avec Dormin. Au moins n'était-il pas le seul à supporter ce genre de situation sans queue ni tête. Il laissa s'échapper un ricanement ironique, c'était vraiment un drôle de monde... Et il l'aimait bien au fond, ce drôle de monde.

-Malheureusement, je ne suis pas certain qu'un mortel avec le pouvoir d'abattre un Dieu ne crée pas davantage de désordre encore que les caprices des divinités. Et quitte à ce que le trône divin soit vacant, j'aime autant être de ceux qui s'assureront qu'il le reste... des objections ?

A ses mots son cosmos enfla, prenant l'ampleur digne de son rang. Il ne doutait pas un seul instant que les hostilités allaient s'engager tôt au tard. Il mourrait peut être ici, dans cet endroit perdu au sommet du monde... Mais, s'il n'avait pas la foi de certains de ses frères d'armes, il avait déjà renoncé à la fuite. Il défendrait chèrement sa peau. Il protégerait ce corps où sommeillait l'âme de sa sœur, et cet équilibre fragile qui permettait aux faibles mortels de subsister. Sa cause n'était peut être pas la meilleure, ni la plus juste, mais elle était tout ce dont il avait besoin pour se battre.

Surprise pour personne, vous pouvez zapper Kahran et disposer de son perso comme bon il vous semblera.