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Elle aussi l’avait sentit distinctement, et avant même que Corvus ne lui ordonne de faire volte face l’Aigle c’était tourné vers leur futurs adversaires. Non pas parce que ses dons de perception du cosmos surpassaient la vierge, non : ils étaient très certainement inférieurs. Mais parce que les dons de reconnaissances de la jeune femme étaient particulièrement aiguisés lorsqu’elle avait déjà été confrontée a un cosmos… Et ces deux auras la, elle les reconnaissait sans mal, pour s’y être frottée peu de temps au par avant.

Blood quelques instants au par avant était nerveuse : sa première mission avait mal tournée, et elle n’avait encore jamais menée de vraie bataille. Pire, la dernière fois Beast était sortie… Et elle ne voulait pas être confrontée a pareille situation à nouveau. De plus, le destin semblait rien se rire d’elle, désormais qu’elle avait connaissance de ses deux adversaires. Mais cette fois ci, se serait différent : elle avait l’avantage certain de connaitre déjà les méthodes de combat de Japhet et Casshern, d’être au coté de Corvus, et d’avoir une armure… Légèrement différente. D’une part, la demoiselle n’était pas mécontente de combattre pour la première fois au coté du corbeau, enfin de la vierge. Lui qu’elle avait connu bien avant quiconque d’autre, sans doute une des seules personnes ayant marquée les débuts de sa vie sans avoir péris, représentait un allié de taille. Une personne avec laquelle elle avait un certain lien, et en laquelle elle était confiante. Peut être un jour aussi pourrait elle combattre au coté d’Arsiesys … ? Celui qui justement était responsable en quelque sorte du « D’autre part ». De son armure. Car la Cloth que découvrirait en ce jour n’était plus la même qu’à Alexandrie. En plus d’être remise a neuf, elle présentait de petites paires d’ailes d’argent, aussi bien au niveau de la tête que du dos de la jeune femme, ainsi que de hautes bottes étincelantes. L’armure de l’Aigle avait reçue le sang du Grand Pope, et en ressortait grandie… Et elle n’était pas la seule.

L’Aigle fit face aux deux Bersekers pour leur couper le chemin, tandis que Corvus les abordait. Revoir ses deux personnes… Éveillait en Blood une foule de sensations contradictoires. Eux désormais aussi avaient connaissance de l’existence de Beast… Elle se trouvait donc entourée des rares personnes au monde étant au courant. Un pincement au cœur se mêla de soulagement : dans le fond, la jeune femme était attristée de faire encore face a Jevren qu’elle appréciait encore, et qu’elle se retrouvait de nouveau contrainte à affronter. Par contre, elle se sentait soulagée de ne pas voir Frozia compléter le tableau… Certaine que la Cardinale de la famine n’aurait pas hésité un instant à réclamer l’autre qui l’habitait, la démone. Entre démones, elles s’étaient bien trouvées !
Mais ce qui l'interpella, ce fut la teinte du Frelon. Ainsi, elle n'était pas la seule à avoir changé... Plus encore, l'Armure du manipulateur de serpent avait radicalement changée, et ne ressemblait plus à la précédente. Tout comme Corvus avait cédé le Corbeau pour la vierge, Casshern semblait avoir fait pareil changement. Ainsi, ils s'affrontaient tous sous un nouveau jour, identiques et pourtant différent du précédent.

- Ainsi, nos chemins se croisent à nouveau…

La longue chevelure sombre de la demoiselle se mit a onduler doucement dans les airs. Imperceptiblement, Blood était en train de répandre son cosmos dans chaque infime partie de son être pour se tenir prête au combat. Ils n’avaient pas le droit a la défaite… Elle ne connaissait pas encore bien sa nouvelle armure, et le potentiel du soleil qui l’habitait désormais n’avait pas encore trouvé véritablement sa place en son sein.
Elle avait changé depuis Alexandrie, mais les deux adversaires ne voyaient pas encore se tenir devant eux la « nouvelle » Aigle. Et pourtant, elle était déjà différente, et elle tâcherait de ne plus échouer à nouveau. Surtout contre Beast…

Celle qu’il avait jadis connu en tant que jeune Esclave Romaine sentit le regard en coin que posât sur elle Corvus. Il ne savait pas, lui, qu’elle avait déjà combattu les mêmes adversaires précédemment. Mais il le saurait bien assez vite, et comme en tant qu’Observatrice elle était restée a Alexandrie attentive aux évènements qui l’entouraient, elle ne manquerait pas de faire du recours à sa mémoire une force : le chevalier d’Or saurait bien assez tôt. Cela, elle lui fit comprendre d’un regard. Puis, tranquille, la jeune femme quittât sa position pour s’approcher de son acolyte et venir lui souffler quelques mots d’emblée.
Après tout, il était inutile qu’elle gardât sa position désormais : le combat était annoncé, et les choses se dérouleraient entre eux quatre. Ils n’avaient pas à aller plus loin, tous le savaient.

Dans le ciel non loin au dessus d’eux, Nox tournoyait. Lien entre elle et le Grand Pope, mais aussi avec Straw. Symbole de sa Nuit, de son ambivalence, de son lien avec le cosmos solaire du sagittaire. Il veillait sur elle, et si jamais à nouveau Beast devait essayer de prendre le pouvoir, l’Aigle serait là pour l’arracher à ce danger.

Mon Dieu m'ordonne d'être sur le champ de bataille pour vaincre, et non dans ses pattes pour quémander sa protection. Peut-être est-ce là une des plus importantes différences concernant nos dieux respectifs, Chevalier d'or. Et quand bien même je retournerai à ses côtés ma ligne de vie n'en serait pas rallongée, au contraire...

Je ne te retournerai pas la proposition, Corvus de la Vierge. Je sais bien qu'il est difficile de demander à des enfants d'abandonner leur berceau, alors bats-toi, tu m'éviteras peut être ainsi de marquer cette terre divine par l'intermédiaire du fléau qui m'a été confié : la Pestilence. J'arracherai cette victoire en son nom.

Durant un bref instant, il eut un échange de regard entre l’Aigle et le Frelon qui n’était pas d’ordre de la rivalité. Sentant son regard la jeune femme fut parcourue d’un frisson, et avec un très discret sourire de ceux qui, pleins de nuances, exprimaient quelque chose entre la honte et la peine, souhaitât lui faire passer les mots « S’il te plaît, oublis ca. ». Ce qu’elle ne savait pas, c’est que ces paroles qu’elle avait simplement souhaité transmettre par le regard, le Berseker les entendit raisonner en son esprit, prémices de capacités qu’elle ne s’était pas encore découvertes. Ou du moins dont elle ne se croyait pas capable auprès d’une autre personne que Straw.
La guerre était déclarée, et la jeune femme se retrouvait en situation un peu délicate. Pourquoi le destin avait il placé ses rencontres passées sous la tutelle d’Arès … ? Elle ne le saurait certainement jamais. En tout cas, elle se faisait du souci pour celui auprès du quel elle c’était ouverte au cosmos, et ignorait s’il avait pu réintégrer ses rangs sans subir de lourdes représailles… En plus de cela, le cœur de la demoiselle était aussi plein d’inquiétudes pour le Grand Pope, qui en cet instant même devait être en train de fouler le sol des enfers. Elle aurait fait n’importe quoi pour l’en préserver, si elle n’avait pas su que les choses étaient impossibles autrement, et qu’il le fallait. Alors, songeant avec douleur aux cruelles paroles qu’il avait pu prononcer par le passé, elle espérait de tout cœur qu’il se battrait de toutes ses forces, qu’il y survivrait et reviendrait victorieux.


Et elle avait son propre combat à mener. Y survivre ? Elle n’en doutait pas. Tout bonnement, déjà, parce qu’elle était plutôt increvable. La jeune femme déploya son cosmos autour d’elle pour faire naitre le voile sombre de la Nuit autour d’elle. Cette étoffe mystique, ses deux adversaires la connaissaient… Et ils savaient que, aussi vaporeuse et presque invisible fut elle tant la couche de cosmos était fine, ils ne pourraient la lui arracher et elle leur donnerait bien des peines à blesser durablement la jeune femme : car avec le temps nécessaires, toutes les plaies se refermaient, toujours.
Mais cette fois ci, ce n’était pas tout. L’air frémis un instant sous le cosmos de la jeune femme, et l’obscurité parvins même a rendre insignifiante, un seul instant, la lumière de la vierge. Son soleil n’était pas aussi étincelant que celui du Pope, mais Corvus lui aussi désormais réfléchissait la lumière de l’Astre du Jour… Il contrasterait donc avec elle. Enfin, au moins lui ne s’était pas retrouvé dans le camp adverse : peut être avait il échappé a ce jeu du sort par l’ancienneté de leur première rencontre ? Ils n’étaient que des enfants.
Une brise vint doucement effleurer les joues de chacun, sous le battement discret des larges ailes qui venaient de naitre dans le dos de l’Aigle. Constituée de son sombre cosmos, elles rappelaient le plumage de Nox, ou l’on croyait voir transparaitre les astres et l’éclat des étoiles. Larges parures d’un bleu Nuit profond, elles étaient nouvelles à l’Aigle mais ne la quitterait plus. Et elle les chérissait. Si elle ne pensait pas tomber au combat, ces ailes étaient pour elle une raison supplémentaire. Elles étaient le symbole de l’évolution de ses capacités : certes, elle tâtonnerait encore un peu, mais la chose était la.
Et la dernière raison… Jevren avait beau dire, elle ne souhaitait pas la mort de ses adversaires sous son joug, et au fond de son être, elle était convaincue que ce sentiment était partagé.

Cela ne les empêcherait pas de se battre pleinement pour autant. Alors, comme les hostilités commençaient, l’air vibra a nouveau sous une rafale de vent, et l’Aigle s’éleva dans les airs. Un éclair tombé sur Corvus marquait le coup d’envoi : la jeune femme n’avait rien pu faire, le coup était trop rapide. Mais elle avait confiance en Corvus, et elle savait que cela ne suffirait pas.
La preuve même de cette affirmation fut son offensive portée de suite après. Mais elle n’était pas destinée au Frelon comme on aurait pu le croire, mais a la Pestilence. La jeune femme sentit dans l’attitude de celui qui avait jadis été Octavius que s’il avait retourné ses foudres contre l’autre adversaire, c’était qu’il souhaitait agir de manière méthodique et réfléchie. Casshern, le plus dangereux des deux ? A bien y songer, c’était bien lui qui se portait le mieux après la bataille d’Alexandrie… Il était donc temps de remédier à cette erreur passée. Elle n’ignorerait pas Jevren pour autant, mais la vierge restait son supérieur, et elle se devait de faire confiance a ses directives implicites.
La pestilence… Au vu de la lame qu’il portait et de son nouveau titre, il était évident que l’approcher ne serait pas recommandé. Et l’oiseau de proie n’allait pas se laisser intoxiquer : et fort heureusement, elle avait largement de quoi toucher sans se laisser atteindre. Il n’avait pas d’ailes pour toucher l’oiseau dans les airs, et s’il usait de techniques semblables aux roses de l’ex des poissons, il suffisait a la jeune femme d’un mur de vent pour dégager les mauvaises odeurs et autres vapeurs nocives.

La rage d’Eos s’abattit sur le Cardinal.
Un simple mouvement, une rotation, une main fendant l’air. Il n’en fallait pas plus à la jeune femme pour éveiller des rafales et projeter sur le Berseker de tranchantes lames d’air. Une première rafale d’abord, pour le distraire, puis une salve plus violente qui s’abattrait de concert avec les oiseaux noirs de l’ancien corbeau, étayées des plumes d’ébène tranchantes qui étaient les siennes.

A l'heure ou ta Déesse se morfond au sujet de ses fragiles brebis, mon dieu, Arès, se complaît à observer ces combats déclenchés en son honneur. La victoire nous est déjà acquise, Chevalier de la Vierge...

Ta bienveillance est admirable, mais il te faudra faire bien plus pour m'atteindre si tu désires réellement chasser cette noirceur qui ne tardera pas à envahir les lieux.

Blood soudain fut prise de surprise. A cette émotion, il y avait deux raisons : la première, elle venait directement de sa personne, ou plutôt de sa perception. Depuis l’évolution de son armure comme sa dernière confrontation avec la Mante, elle avait vaguement ressentit quelque chose au fond d’elle se révéler petit à petit. Et maintenant, du haut de son sens de l’observation, elle se sentait soudain encore plus éveillée a ce qui l’entourait… Non seulement au perceptible, aux regards, aux gestes, mais aussi quelque chose de lointain et diffus. Comme si la, un peu plus loin, a quelques pas et un bras tendu, il y avait autre chose que sa propre âme, au-delà même de la démone qui sommeillait en son corps.
La seconde raison de sa surprise, elle était tout autre et concernait l’homme aux cheveux écarlates. Sitôt qu’il embrasa son cosmos et se jetât dans la bataille, elle sentit que quelque chose en lui avait changé. Non seulement son armure, mais bien plus profondément… Et en tout cas dans sa manière de combattre. Elle ne lui connaissait nullement ses techniques, et les changements semblaient plus grands qu’elle ne les avait imaginé, étant donné qu’elle semblait reconnaitre soudain dans son comportement une démarche qui lui était familière pour être semblable a la sienne. La encore, elle supposait et pouvait se tromper, mais son regard en direction de Corvus appuya un instant cette pensée. Comprendrait-il ? Après tout elle lui avait bien glissé qu’ils avaient a faire a deux combattants portés sur l’offensive, l’un dans les techniques de zones et l’autre dans le vif et direct. Ici, il fallait bien dire que la couleur semblait avoir changé dans un des cas de figure, tout de même. Qui ne disait pas d’ailleurs qu’il venait de percevoir l’espace d’un instant ce message...
Et si le Pithon en devenant toxine avait décidé de devenir inébranlable autant que faire ce peu, a l’image de l’Aigle qui malgré la rage du combat avait à Alexandrie envers et contre tout survécu à tout leurs assauts… ?

Comme Corvus infligeait ses pouvoirs à leur cible, l’Aigle prit la décision de s’imposer d’avantage, et ce de suite. Elle se connaissait déjà quelques nouvelles facultés… Et elle ne comptait pas laisser Corvus tomber sans agir comme elle le pouvait. Ses ailes de cosmos sombre grandirent encore. Au cour du précédent combat, elle avait déjà pu faire face a Casshern… Et en ce jour, elle sentait qu’elle était plus désignée a lui faire face que la vierge, d’autant qu’elle et Jevren éviterait toujours dans une certaine mesure de se faire trop face.

- La noirceur, ce n’est pas ton domaine.

Si Frozia c’était outrée de voir Beast utilisée comme elle le sang de ses victimes, Blood, Nox, la Nuit n’allait pas se priver de faire comprendre qu’elle ne se laisserait pas plagier l’obscurité qui était la sienne. Bien sur, son ressort n’était pas la pénombre totale mais le ciel nocturne, mais elle allait montrer désormais que ses ténèbres n’avaient rien a envier à quiconque.
Les épines que la belle projetât alors sur le Cardinal différaient quelque peu de celles qu’avaient jadis subites le Frelon a Alexandrie. En apparence, elles étaient pareilles : de fines épines d’ébène, longue et dure comme le diamant, perçant le métal sans mal pour se ficher dans les chaires. Mais les plumes qu’elles faisaient pousser désormais ne pesaient plus de la même manière ; elles pesaient sur l’âme plutôt que le corps. La pestilence allait aux premières germes voir sa vue comme son cœur s’assombrir, et voir ses plus intimes cauchemars ressurgir des limbes du passé et des gouffres de son être. Il aurait tout loisir de souffrir de ses fantômes, plutôt que d’en projeter sur le chevalier d’Or.

Jeune femme rongée par son secret et ses peurs, elle se faisait l’Hécate de ses adversaires et les projetait dans les affres qu’elle n’avait que trop connu. Les deux Bersekers avaient connaissance de Beast et voyaient en elle un potentiel … ? Elle leur ferait oublier ces idées qui l’effrayaient en leur rappelant leurs propres souffrances, et en y puisant ses forces. Peut être comprendraient ils alors mieux sa propre douleur ! Et bien sur, les plumes que faisaient naitre les épines n’étaient que plus douloureuses si on tentait de les arracher…

- N’est ce pas plutôt au fond de ton être que sévis la fragile brebis … ?

Elle ne connaissait pas ses douleurs passées bien sur, mais malgré tout, au delà de l’enveloppe sombre ou il c’était dissimulé et de sa matérialité, elle sentait. Un sourire très léger, presque emplis de douceur s’était discrètement glissé sur les lèvres de la jeune femme. Il n’était en rien semblable a celui de Beast, elle était toujours elle. Mais elle s’affirmait, et tout en restant suspendue assez haut dans les airs elle c’était posé entre la Pestilence et l’ancien Corbeau.

Il suffit. Si vous pensez me vaincre en réveillant les démons de mon passé, et bien je suis dans le regret de vous dire que vous perdez votre temps. Mais toi... Le Cardinal s'avançait, dardant l'Aigle du regard. Comme pour répondre à son sourire, il en affichait un presque identique. En parallèle, sa main venait retirer les épines d'ébènes qui se décomposaient en un instant entre ses doigts. Le cosmos corrosif de la Pestilence ne craignaient jamais bien longtemps de telles entraves. Tu oses t'interposer entre moi et ce chevalier d'or ? Sait-il au moins ce que tu es... J'en doute, auquel cas je crains qu'il ne se sente bien seul aujourd'hui.
Laisse moi juste l'éclairer sur la nature de ceux qui se battent à ses côtés...

C'est un aigle de sang que je veux voir s'abattre sur les ennemis d'Arès.
Peut être qu'un aperçu de ce que tu pourrais faire à nos côtés réveillera en toi du plaisir, qui sait...

Les épines avaient remplis leur rôle, si bien que la pestilence avait ployé sous leur pouvoir, tel ses volutes fétides l'auraient fait face a son vent. La jeune femme savait a quel point ces nouvelles capacités étaient cruelles... Mais sur le champ de bataille, elles étaient redoutables : elle ne pouvait pas se permettre de les mépriser alors qu'après tout, elle faisait désormais partie de ceux qui se battent. Elle n'aimait pas faire du mal, mais la guerre ne laissait guère de place a ce type de clémence. Elle cherchait déjà à épargner Jevren comme elle le pouvait... Elle ne pouvait se permettre d'en faire d'avantage.
Sa cruelle technique amena une réaction sans appel. Casshern n'avait guère apprécié son petit cadeau empoisonné, bien au contraire... Pourtant, à a chaque épine qu'il arrachait elle sentait encore ses forces se raviver, et cette sensation lui plaisait. Peut être un jour prendrait elle gout aux combats ? A cette délicieuse sensation que provoquait le drainage de la vitalité de l'adversaire... Voir même à celle, si unique et insolite de ses propres blessures se refermant sous ses pouvoirs. Ces pensées furent violemment balayées par les paroles de Casshern. Comment avait elle put penser ne serait ce qu'un instant de telles choses ? Voila désormais que l'adversaire mettait cruellement le doigt sur son point faible, son démon, sa malédiction. Elle savait, à quoi il faisait référence. Ils savaient... Elle qui avait dit à Jevren d'oublier ça, qui n'en avait pas reparlé avec Octavius... Voila que la pestilence répandait un poison bien plus cruel que tout les autres.
Mais elle ne devait pas se laisser berner, elle ne devait pas écouter. Elle ne devait pas...

~ Tu entends ma chère et tendre Bloody ? On me réclame...

Blood se crispa immédiatement, prise d'effroi par cette voix qui n'empoisonnait que trop sa vie. Il n'en fallait pas d'avantage à Beast pour pointer ...? Etait elle donc si faible ? Elle ne voulait pas le croire. Et pourtant...
Non, elle ne l'était pas. L'Esprit de la jeune femme était aguerri, et elle avait apprit à repousser la chose qui sommeillait au fond d'elle, s'en débarrassant par ce fait à de nombreuses reprises. Elle avait cédée alors que son corps était déchiré de toutes parts et qu'elle était prise de faiblesse, mais là elle était en pleine possession de ses moyens. Et elle ne se laisserait pas faire ! Si la pestilence croyait se jouer d'elle ainsi.
Et pourtant, quelque chose clochait... Les dents de l'Aigle se serrèrent, sa mâchoire se crispa. Que lui avait il fait ? Elle sentait un poison faiblir ses défenses d'ordinaire si robuste, et Beast en profitait pour se serrer contre elle et lui siffler son vil venin. Quelle répugnante créature... Son sourire au'elle avait perdu lors des secondes précédentes revint, presque carnassier cette fois plutôt que doux. Mais non, la encore, ça n'était pas Beast. Il s'agissait juste d'un rictus destiné à lui donner de l'assurance, tendu par la pression qui sévissait au fond d'elle.

- Tu fais fausse route Casshern... Et tu n'obtiendras pas satisfaction.

Elle l'avait regardé dans les yeux, s’exprimant sans hésitation. Même si la lutte était difficile et qu'elle peinait a tenir face à la langue cruelle de la bête, elle n'avait pas l'intention de céder pour autant. Il lui restait bien assez de force pour faire face, même empoisonnée par le cosmos sombre du Cardinal.

Et soudain, des ronces éventrèrent le sol. La jeune femme en proie a son combat intérieur aussitôt voulu s'élever dans les airs, mais le réflexe lui fit défaut. Ou du moins ne fut elle pas assez rapide pour être cruellement écorchée par les épines venimeuses. Tout son corps fut saisit d'un tressaillement. A chaque fois que la douleur traversait son être, Beast glissait les ongles dans les failles que cela provoquait et déchirait ses défenses. Chaque goutte de sang... Mais elle était bien assez puissante encore pour la retenir. L'Aigle s'éleva seulement peu dans les airs, juste de quoi être hors de portée... Beast lui faisant face ne lui permettait pas de dépenser ses forces à autre chose que la lutte. Elle était de loin pour la jeune femme le pire adversaire... Le réel adversaire. Les autres n'étaient que des adversaires superficiels, institués. Elle avait bien en face d'elle un jeune homme pour qui elle éprouvait des sentiments amical, l'ayant rencontré avant leur entrée dans les rangs d'Athena et d'Arès... Que représentait cette guerre ? Ce n'était q'une mascarade au service de divinités qui tuaient leur ennui. Les hommes et les femmes qu'elle se voyait contrainte de combattre n'étaient pas de réels adversaires, seulement des adversaires imposés par le hasard de manière vaine. Il n'y avait que sa malédiction... Beast seule était véritablement dangereuse. Non pas que les autres ne représentaient aucun danger, mais ça n'était pas comparable aux yeux de la Sainte.

Corvus lui savait. Et pourtant... Lorsque le jeune homme posa ses mains sur les épaules de la jeune femme qui s'était à nouveau posée au sol pour achever de repousser Beast, crispée et en proie avec son propre combat, il parut qu'il ne comprenait pas les choses. Athena athena ! Cela lui était bien égal dans le fond, et le chevalier a ses cotés se souciait bien trop a son gout des histoires de factions, alors même que pour elle, l'enjeux était tout autre. Soumise à une lourde pression et de vive douleur, la demoiselle n'entendit qu'a moitié les paroles du corbeau, et a vrai dire...

- Ne m'approches pas !!

Sa voix cette fois ci encore frappait directement l'esprit, rejetant la Vierge avec force. Et ces paroles puissantes s'étaient vues accompagnées de rafale de Vent furieuses, donnant plus d'impact à ses paroles. Ca n'était pas le moment de s'approcher d'elle, encore moins de lui adresser le parole, et pire de poser sa main sur elle. Elle avait besoin de repousser l'âme qui la harcelait, et en plus de celle ci l'influence de Berseker qui tentait de la vicier. Alors elle ne pouvait pas se permettre d'en être détournée... Il avait fait l'erreur de ne pas le comprendre.



Une goutte de sueur s'écrasa au sol... Elle y était parvenue. Elle avait repoussé avec hargne l'influence du Berserker, et avec celle ci le vampire qui se cachait en elle. Au yeux de Blood, ces combats étaient toujours éprouvants et interminables. Mais en fait, ils ne duraient que quelques instants. Et elle s'en remettrait bien vite, dans le feu de l'action... Par contre, elle aussi était énervée désormais. Son poing se serrât : elle ne pardonnerait pas si aisément cette manœuvre a Casshern. D'autant que sa colère l'avait amené a tourner ses pouvoirs contre Corvus, alors qu'il désirait l'aider... Elle eu un regard pour lui, et en pensée, lui transmis un mot d'excuse. Mais au vu de leur première rencontre des années de cela,au vu de sa connaissance de l'existence de son fléau, il devait comprendre.
En un puissant battement d'ailes, l'Aigle regagna les airs pour approcher à nouveau la pestilence. Son regard c'était assombri, tout comme son plumage, et bien que l'aura sanglante de Beast fut loin et profondément enfouie dans les affres de son âme, elle dégageait désormais bien plus de noirceur. La Nuit c'était faite plus épaisse, et la lumière de la lune n'offrait plus son sourire tendre...

- Celle que tu as vu n'as pas lieu d'être, et garde donc ton venin pour toi, reptile, pestilence. Tu n'as pas d'emprise sur moi.

Son cosmos sombre se répandait autour d'elle, avalant la lumière et semblant tendre à installer en cette journée sa sombre nuit...

Je te l'accorde, mon emprise n'est pas aussi efficace que je le clame. Et pourtant, n'est-ce pas toi qui met un terme à toute cette lumière dégagée par la Vierge ? Je ne suis pas parfait, mais je crois pouvoir me réjouir de ce que j'ai réveillé chez toi à cet instant... Quelque part, te dévoiler pour si peu n'aurait été qu'une injure à ta combativité. Je comprends donc, prenons notre temps.

Que ces lieux deviennent ruines à jamais, Invasive Pandemic !

…« « Rendre furieux les âmes sensibles. » »
Calyps serrât le poing. La jeune femme avait grandit Rome et avait fait corps avec elle pour l’aimer de toute sa personne. Elle avait observé et chérit le monde, s’en était imprégnée avec délice. Puis elle avait gagné ces lieux saints, découvert ces monts, ces pierres, ces plantes et leur faune. Depuis son arrivée, patiemment elle avait sondé, parcouru, et c’était laissée imprégner de ce paysage. Petit à petit, elle avait commencé à se l’approprier, pour faire corps avec lui. Chaque pierre lui était familière, chaque pilier, et elle avait apprit à reconnaitre les feuilles et les brins d’herbe. Alors. Elle. Ne laisserait. Pas. FAIRE CELA.

La Nuit tomba. Le ciel était déjà de plus en plus sombre depuis un moment, et la lumière déclinante, mais il semblât que l’Aigle brusquement en faisait tomber le voile en dépit de la colonne lumineuse qui avait sévit, puis de celle d’un vert sale qui était en train de s’éveiller. Tout se produisit en l’espace d’un instant, dans les règles de la tradition voulant que les chevaliers agissent a la vitesse de la lumière. Le cosmos sombre de la jeune femme se déploya tout autour des combattants, devenu vibrant au contact de la pâle lumière de la Lune, et allait remplir son office… Calyps ne voulait pas voir les lieux dévastés et la vie s’en enfuir. La plupart des animaux avaient déjà fui l’affrontement, mais il demeurait les plantes. Et il était évident que la pestilence allait se prendre à elles « au passage ». Or, la jeune femme ne rendrait pas ce sacrifice vain. Avant que la vague fétide n’aspirât toute forme de vie avoisinante, la sainte accueillit en elle les dernières forces des végétaux avoisinant. Ils allaient l’aider… Et il ne fallait pas sous estimer leur pouvoir.


Puis vint le choc.
Les plantes de la zone avaient admirablement protégée la jeune femme, et repue de leur énergie elle se tenait toujours la, debout, un genou légèrement arqué et le corps endolori, mais toujours triomphante de résistance, un léger sourire aux lèvres. Ils n’en avaient pas fini d’elle… Les flammes sombres n’avaient guère eu raison d’elle. Et elle n’avait pas dit son dernier mot…

Corvus par contre ne tiendrait plus, elle le comprit bien assez tôt : il suffisait de le voir, de voir ce qu’il avait enduré, et de regarder Jevren. Il n’était pas nécessaire d’être aussi observatrice que la demoiselle a l’œil de l’Aigle. D’une impulsion subite de ses ailes, Calyps s’éleva dans le ciel nocturne. Une part d’elle se réveillait, apaisée par la lueur des étoiles et de la Lune, revigorée. Suspendue dans les airs, il lui suffit d’une rafale pour dévier l’arme de Casshern. Jouer de cela… ? C’était un coup a lui faire ressortir ses épines.
Mais en cet instant, son attention c’était portée d’avantage sur ses deux anciennes connaissances… La dernière, rencontrée lors de son voyage vers Athènes, la seconde, plus ancienne parmi toute, a Rome jadis. Comment ne pas réagir a l’appel de son propre nom ? Enfin… Un nom parmi d’autres.

- Jevren mon Ciel est celui qui te domine en cet instant même, et en celui-ci aucun soleil ne brulera mes ailes. Non seulement l’Aigle n’est pas fait pour se poser au sol et arpenter la terre, mais tu devrais savoir bien assez que je ne désire pas me battre, et que votre Dieu de Guerre ne peut être le mien !

Sa réponse avait été claire, sa voix portante et pleine d'assurance. Elle n'avait pas douté dans sa réponse... Lui qui l’avait déjà rencontré, il savait son aversion pour le combat et la guerre, et elle s’y était retrouvée confrontée un peu malgré elle. Si elle avait pu, elle ne lui aurait pas fait face, ni même a Casshern. Bien que sa haine persistait a l’encontre du Cardinal, et avait même noircie à la triste vue du paysage… Non, décidément même s’il en avait été question Arès ne voudrais pas d’elle.
Corvus tomba, et la jeune femme ne put que serrer les dents en acceptant cette inévitable issue. Le Frelon était trop rapide, elle n’aurait rien pu.
Mais elle, se tenait encore la, et ses forces étaient au mieux comparées à celles des deux vassaux du Dieu de la Guerre. Elle n’avait pas le choix… Même si elle était seule face à eux, elle n’abandonnerait pas.

- Mon unique œil est ouvert. Si je suis ici, c’est parce que j'ai un but. Et si je vous fait face, c'est parce que je ne trahirais pas le Sagittaire...

Le second œil, l’écarlate, c’était celui de cet Aigle de sang évoqué par l’ex Serpent. Son but, c’était d’exorciser Beast… Et elle avait prêter non seulement devant Athena, mais aussi devant Arsiesys, sa fidélité au Grand pope ne cessait d’enfler. Il était d'ailleurs un peu familier de l'appeler Sagittaire, et les Berseker ne devaient pas se douter qu'il s'agissait du grand Pope...
Mais qu'importe. Pour cela, pour lui, elle ne se laisserait pas tenter. Jusqu’au bout, elle tenterait de son mieux de remplir sa mission, tandis que lui devait souffrir aux enfers. C’était tout ce dont elle était capable.

Ses vents déferlèrent avec violence sur la zone, et la Cage se forma autour de l’Aigle. Un bouclier ne pouvait que lui être de grand secours, désormais… Et Casshern comme Jevren venait de subir de violentes bourrasques, qui les avaient fait reculer de plusieurs mètres au moins. Mais cette fois ci, c’était le Frelon qui avait le plus subit, pour la simple te bonne Raison que la jeune femme avait érigé avec la sienne une cage au cour du corps pris d’inconscience de Corvus. Il serait protégé désormais… Et Jevren, trop près du chevalier de la Vierge, avait subit les barreaux venteux de plein fouet.

- … Et il est de mon devoir de vous empêcher d’avancer.

Ne baisse pas ta garde, Jevren. Cet Aigle ci, on ne peut plus rien pour lui : Je veux voir ce qu'il y a en dessous cette triste facette...

Petit à petit, la jeune femme ne pouvait s’empêcher de voir s’évanouir sa colère en entendant les paroles de Jevren. Le regret qui pointait dans sa voix, elle l’éprouvait également. S’apaisant quelque peu, son cosmos nocturne doucement refit pousser autour d’elle quelques plantes… Elle aurait de loin préféré que les deux envoyés d’Arès retournent sur leurs pas. Elle ne pouvait pas se permettre de les laisser passer : elle était acculée. Et si elle en voulait à Casshern, en valait ce la peine pour autant … ? Ses ailes frémirent doucement a la lumière naissante de la Lune.

- Je ne peux pas me permettre de vous laisser passer Jevren, tu le sais…

Son offensive avait provoqué une réaction protectrice de la part de la pestilence qui en un sens toucha la jeune femme. Après tout, il avait assez de cœur pour venir au secours de son allié. Mais s’il voulait voir a nouveau Beast fleurir, il allait être déçu… La jeune femme contrôlait parfaitement la démone en cet instant, et celle-ci était bien loin de faire surface.
L’Aigle demeurait suspendue dans les airs, sa longue chevelure y ondulant avec grâce. Son aura, toute différente de celle de sa malédiction, n’en était pas moins puissante, et la pénombre semblait renforcée par le biais de sa simple présence. Corvus était tombé, mais les Saints ne pouvaient se laisser envahir par les Bersekers. Elle avait un rôle a tenir, un engagement, et assez de valeur à accorder a celui-ci pour le tenir. Il lui fallait tenir, tout simplement.

- Et je ne mourrais pas.

Lorsque le Frelon se jetât sur elle, la jeune femme savait a quoi s’attendre. Sa lame luisante, le coup d’estoc prêt à être lancé, l’impulsion de ses ailes… Elle connaissait cette offensive, et se tenait prête déjà à la parer. Et ce entièrement. Mais. Il y avait bien une chose. Non, Calyps ne s’était guère attendue a voir l’homme se séparer de sa lame et la saisir. L’espace d’un instant, son cœur manquât un battement et ses joues s’empourprèrent tandis que son esprit percevait les mots de Jevren. Mais elle ne pouvait se permettre de les écouter pleinement, et encore moins de se laisser aller à l'embarras que provoquait en elle le contact masculin, car le danger la guettait. Malgré sa position de faiblesse, elle prononçât distinctement en fixant l’arme les paroles voulues.

- Subis ta puissance !

Plutôt que d’utiliser sa tête, elle avait usé de sa voix. Aussitôt, la lame d’estoc du Berseker tressaillit, et comme prise d’un hoquet de douleur dévia dans sa course, avant de s’embraser en une formidable explosion. La jeune femme sous le choc ferma les yeux et fut projetée au loin, subissant en un même temps les spectres perfides, mais aussi séparée de l’emprise de son adversaire. Ses pieds touchèrent le sol, elle reprit son souffle. Ses pouvoirs lui étaient chaque jour plus surprenant… Elle imposait non seulement sa volonté aux chevaliers quand tel était son désir, mais au cosmos même et parfois aux objets qu’ils habitaient. La dernière fois, elle avait usé de ce recours contre les serpents et l’onde de choc du Cardinal…
Une goute de sueur doucement coula le long du cou de l’Aigle… Elle l’avait échappé belle. Mais cette fois ci encore son armure, son voile et ses vents l’avaient protégé, et elle s’en tirait avec quelques simples blessures. La cage enfla autour d’elle, et elle accepta ses soins avec gratitude, les plumes du voile vibrant le long de son corps pour refermer ses blessures et soigner sa peau si sensible… Un instant après, ses ailes l’avaient à nouveau portées à quelque distance de la terre des fauves. Jevren avait du être également touché par la déflagration… Sans perdre un instant, elle avait de nouveau repéré ses deux adversaires : ne pas les perdre de vue, pour ne pas laisser d’ouverture.

- Je sais que je suis seule face à vous deux. Mais si je peux tomber au sol, je n’en perdrais jamais la faculté de continuer à voler. Les blessures que vous m’infligez ne seront bien vite plus que souvenirs, et je me dois de vous faire face. Votre avancée et vaine et dénuée de sens…

Elle en avait bien eu la preuve durant la mission qui l’avait amené à Alexandrie… Les déchirures de son flanc et de son dos n’étaient plus, et rien ne demeurait pour témoigner qu’elles avaient été, si ce n’était quelques mémoires. Préservant autour d’elle ses protections, la jeune femme voyait dans son proche entourage quelques pousses d’herbe nocturne percer le sol pourtant vicié. Ses vents avaient apportés de l’air pur a la terre, et son cosmos doux, se dégageant dans l’atmosphère, répandait parfois un peu de la vitalité qu’elle avait perdu sur le sol.
La voix del’Aigle se fit presque discrète, elle exprimait à son tour le regret, regret de cette situation…

- A quoi bon s’affronter dans cette guerre absurde … ? - Elle retrouvât son élocution claire.- Rebroussez chemin…

« Renoncez », « oubliez cette folie »… Les formules auraient été multiples pour leur dire que cette attaque du sanctuaire n’avait pas de sens, et que s’ils ne désiraient pas se faire de mal, autant s’arr1eter la. Après tout, l’attaque venait d’eux : il était légitime qu’elle reste sur ses positions. Mais eux pouvaient encore abdiquer. A quoi bon en faire autrement … ? A quoi bon laisser les Bersekers et les Saints s’entretuer, alors que finalement, ils étaient tous pareils : des humains doués de la maitrise du cosmos, comme ses compagnons auprès desquels avait marché le Frelon quelque mois au par avant.

Interrompre une marche ordonnée par le Seigneur de la Guerre ? Mes excuses, mais en tant que général d’une de ses armées je ne peux me résoudre à pareille trahison. Tes maléfices n’y changeront rien…

Soumets-toi, car toute résistance est futile à présent. Cosmic Corruption…