Le couperet est donc tombé, hier soir en réunion sur skype avec la quinzaine de personnes présentes pendant les 2h qu'a duré la discussion (qui ont dérivés sur 3/4 par la suite ^^).
En faisant le constat de la situation actuelle puis le bilan du …
Messages : 1226 Localisation : Citadelle d'Arès Renommée : 627 Feuille de personnage Armure: Prophète d'Arès & Cardinal de la Mort Rang de l'Armure: Or Expérience: 0
Vous ne devez poster que dans les sujets où vous êtes invités à le faire selon l’ordre établi à l’avance.
Votre premier message dans le post sera toujours un message de présentation. Vous ne pourrez lancer le combat qu’à partir du deuxième post.
Vous avez 24h pour poster lorsque c’est votre tour de répondre. Passé ce délai et votre tour sera supprimé jusqu’au prochain. Si cela arrive deux fois, vous serez exclus de l'Event. Si vous prévenez d'une absence ce délai pourra être rallongé mais gardez à l'esprit que vous n'aurez droit à ce joker qu'une seule fois.
Vous pouvez continuer de RP normalement en dehors de l'Event.
L’anti-RP entraînera une exclusion ferme et définitive de l'Event.
Vous pouvez avoir un combat à la fois en Event et dans votre RP normal.
Le combat d'Event ne rapporte pas de points comme les combats ordinaires. Ne vous rajoutez pas de points une fois votre combat terminé, nous nous chargerons de vous récompenser une fois l'Event terminé.
Vos stats sont rechargées à fond pour l'Event. Cependant, cela n'a pas de répercussion sur votre RP normal : si vous êtes en train de vous battre en parallèle vous devrez quand même faire vos repos pour ce combat par après. L'Event n'est qu'une parenthèse et cette recharge n'est donc valable que dans son contexte.
Dernière édition par Ephtal le Sam 18 Fév - 2:07, édité 4 fois
Berserker
Ruang-sak
Messages : 58 Renommée : 92 Feuille de personnage Armure: Cuirasse du Tigre Rang de l'Armure: Argent Expérience: 75
Sujet: Re: Groupe 3 Mar 21 Fév - 0:02
Eh ! venez on va casser c'te statue là-bas !
Ce furent les premiers mots du colosse. Accoudé à l'une des colonnes de la Maison de la Vierge, celle de gauche pour être exact, il pointait le doigt en direction de la statue de la Déesse dont les protecteurs étaient mis à mal un peu plus bas de son Sanctuaire. Le soleil brûlant venait d'atteindre son zénith, une douce brise le secondait. Les conditions n'allaient pas pour déplaire à Ruang-sak.
Sérieusement , moi j'aimais bien cette endroit. Il faisait bon , les édifices étaient plutôt agréables à l'oeil , et on pouvait humer l'air frais sans se taper un labyrinthe sombre à traverser. C'est sûr, ça changeait bien de nos salles d’entraînement miteuses , de nos cantines où l'air était si lourd et gras que vous vous demandez si finalement ce que vous avez dans votre assiette ne fait pas partie intégrante de l'Atmosphère. Bah oui quoi, ici ils devaient bien manger ! 'fin , le seul truc qui gênait c'était cette statue là.
Nos trois combattants s’attelaient maintenant à la montée des marches. Les pieds à demi-nus de Ruang-sak étaient caressés par la tiédeur de ces dernières. Et au fur et à mesure qu'il grimpait , s'émerveillait quant à la beauté des lieux , il enroulait lentement ses bandelettes blanches autour de ses avants-bras , bandelettes qui représenteraient sa seule protection durant les futurs affrontements. Notre homme était excité comme un enfant , il jubilait à la simple idée de se retrouver en milieu hostile. Le sourire aux lèvres , c'est avec bonheur qu'il détecta le Cosmos du Gardien de la prochaine Maison. Il accéléra le pas dans le but d'arriver avant ses compagnons.
La cheftaine et le "Tigre du Nord" étaient sympas mais pour peu qu'ils arrivent avant moi , ils seraient fichus de débuter les hostilités. Ouais, Frozia n'était pas du genre "cool", et moi j'aimais bien que les choses soient faîtes dans le respect des règles de l'art.
-Ruang-sak, Ruang-sak...
La voix du Tigre résonnait tantôt dans la tête du colosse. Son calme avait été dérangé. habituellement se sont de violentes secousses internes qui manifestent son désir de sortie, or là, il se contentait de faire sa petite apparition au moment où personne ne s'y attendait.
-Tiens ! Qu'est-ce que tu veux toi ?
-Je viens te mettre en garde mon imbécile d'hôte. Ton esprit est embrumé par tout un tas de choses qui ne feront que te nuire... ressaisis-toi !
-Je connais mon métier, merci.
Ce Tigre était fort, mais il était chiant, chiant. Il venait de me casser là, j'avais plus envie de cueillir les fleurs, mais de casser des bouches ! Voilà, maintenant j'en avais marre de ces saloperies de marches ! Nan mais oh ! Me faire la leçon à moi ? Nan mais il avait pété un plomb là !!
Les dernières marches gravies , le colosse énervé se retrouva devant l'un des douze mythiques chevaliers d'or. Faisant craquer ses doigts et sautillant sur lui même il joignit les poings et salua son adversaire.
-Sois salué protecteur d'Athéna ! Tu dois être complètement fou pour te mettre en travers du chemin de...'fin de notre chemin quoi.
Citation :
.........mouais.......
Saint
Sokaris
Messages : 360 Localisation : Sanctuaire Renommée : 883 Feuille de personnage Armure: Balance Rang de l'Armure: Or Expérience: 2
Sujet: Re: Groupe 3 Mar 21 Fév - 0:20
La mélancolie avait emporté l'esprit de Sokaris en cette soirée. Une certaine inquiétude l'avait d'abord occupé lorsqu'il comprit que le Pope était parti aux Enfers avec trois autres chevaliers d'or. Connaissant Narcisse et Alpharius il se disait que le Grand Pope avait fait un très bon choix pour cette mission, mais même malgré la force et la valeur de des frères d'or, il ne pouvait que s'inquiéter par rapport à cette mission. Pourquoi le Pope avait-il décidé cela? Quel était le but de cette mission? Il se dit qu'il le saurait à leur retour, il ne pouvait que prier pour leur réussite. Cette soirée s'annonçait maussade et savant qu'il allait être bougon et maugréant il avait alors congédier sa servante pour le reste de la soirée et la nuit. Il ne voulait pas qu'elle soit la cible collatérale de son mauvais esprit, connaissant son caractère, il préférait qu'elle ne le voit pas ainsi. Depuis maintenant une bonne heure il se trouvait à l'étage de son temple, dans son salon particulier. Face à lui le mur sur lequel il avait gravé le nom de précieux chevaliers disparus maintenant, emporté par la mort. Il se demandait s'il ne devait pas ressortir son martin et son burin pour y graver le nom de Japheth. Japheth ce nom lui fit revenir les propose d'Elias en tête, le jeune homme l'accusait d'abandon envers le Saint du Cancer, chose qu'il avait fait et accepté, mais l'homme lui disait nettement qu'il ne méritait pas sa cloth, chose peu probable vu qu'Athéna lui confia en connaissance de cause. Le Phénix se disait au dessus de tous les autres, mais nul homme ne peut prétendre cela, cet homme se trompait lui aussi. D'Elias, ses pensées repartirent vers Dormin et leur grande discution au lendemain de l'acquisition de son nouveau titre, puis de Dormin à Narcisse, l'homme, le chevalier qui l'aida à grandir et à voir plus loin que ses fautes... Ses doigts naviguaient dans les creux qui formaient le nom de Precipa puis celui d'Anathema. Precipa était une femme chevalier qu'il avait aimé et qui l'aimait aussi, morte par sa faute, morte car il était trop faible pour la protéger. Anathema était son maître mort par sa faute, car Anathema était malade et il ouvrit Sokaris à l’éveil de son septième sens et il ne put le supporter. Il avait du sang sur les mains, il le savait pertinemment, mais les morts de son maître et de son amie étaient les plus importantes, les plus blessantes...
Il sortit de sa réflexion mélancolique, des cosmos explosaient en contrebas, il sonda la route zodiacale pour s'apercevoir qu'un combat éclatait dans la maison du Taureau. Alpharius étant parti aux Enfers, c'était lui le premier gardien du Sanctuaire. Il inspecta les innombrables marches, plusieurs cosmos les grimpaient. Vu le nombre de personnes qui montaient, il allait bientôt avoir de la compagnie. Il se détourna du mur aux noms et prit son casque sur la table qu'il coinça sous son bras droit. Il descendit ensuite les grandes marches qui l’emmenèrent à l'étage inférieure et prit la direction de l'entrée, il dépassa le parvis et se planta sur la première marche, le regard vers le contrebas et les autres temples. De longues minutes filèrent, une heure voir deux, un combat s'engagea alors au temple de la Vierge, Corvus s'y battait. Trois cosmos arrivaient sur lui, l'un était rempli d'une rage animal, le deuxième sentait la mort, la mort lente douloureuse et triste et enfin le troisième bien que puissant n'était pas forcément agressif pour le moment... Il sentit alors que deux autres entrèrent dans son temple, l'un d'eux était connu, c'était Dormin d'Andromède, l'autre était inconnu mais surement un autre saint...
Il regarda la lune, elle était sanguine. Une lune de sang pour une attaque du sanctuaire... Les présages étaient contre eux. Que dire du Pope qui était absent? Ce n'était pas le hasard si Arsiesys et trois autres Gold Saints étaient parti en mission spéciale et qu'une attaque se faisait. Etait-ce une attaque des spectres? Il n'allait pas tarder à le savoir... Un homme costaud comme un boeuf, enragé comme un fauve se présenta à lui. Chauve et borgne l'homme ne se présenta pas, préférant le traité de fou.
_ Fou? Ne devrais-je pas te retourner ce compliment, toi qui oses monter le chemin du zodiaque? Dis-moi donc, qui es-tu? Et qui sont les deux autres qui arrivent? Pour ma part je suis Sokaris, chevalier d'or de la Balance et gardien de ce temple. Je suppose qu'il ne sert à rien de vous demander de repartir?
Il sonda le sanctuaire, il était aussi le dernier rempart vers le temple d'Athéna, aucun chevalier d'or n'était présent après lui, les autres étaient avec Arsiesys ou absents. Il plaqua ses mains en avant et fit craquer les jointures de ses doigts. Inutile de jouer la comédie, il savait très bien ce que voulez ces personnes et lui ne pouvait pas leur permettre. Il sourit, sourire nerveux avec une pointe de joie. Il allait combattre, combattre pour protéger Athéna et le sanctuaire.
Berserker
Frozia
Messages : 116 Localisation : Dans ton frigo, en train de le vider. Renommée : 468 Feuille de personnage Armure: Cardinal de la Famine Rang de l'Armure: Or Expérience: 84
Sujet: Re: Groupe 3 Mar 21 Fév - 5:04
C'était le VIDE INTERSIDÉRAL. Six maisons. Six putains de maisons et les milliers de marchent qui séparaient chacune d'elles. Voilà ce que Frozia venait de grimper sans rencontrer la moindre résistance. Une fois les premières lignes de défenses du Sanctuaire d'Athéna enfoncés, cela avait été le calme plat pour les forces alliés des Berzerkers et des Marinas. Ephtal et Casshern étaient partis devant, massacrant tout ce qui se trouvait sur leur chemin, et ne laissant qu'une poignée de gardes inutiles pour assouvir la soif de carnage de la Cardinale de la Famine. En plus, ces deux enfoirés s'étaient réservés les premiers combats! Quelle merde! La borgne n'avait même pas eu à descendre de sa monture au final. Maison du Bélier? Personne. Remarque, vu l'état du gros bonhomme après qu'elle se soit occupé de lui en Egypte, c'était peut être pas si surprenant. Taureau? Ephtal s'était gardé un bon gros steak rien que pour lui, le sale petit gourmand! Gémeaux? Cancer? Lion? Rien. Nada. Que dalle. A croire que ce Sanctuaire avait déjà été mis à sac avant même qu'ils débarquent. C'était quoi cet accueil de merde? C'était trop demander un truc à se mettre sous la dent, ne serait-ce que pour se mettre en appétit?!
Dans la Maison de la Vierge, Casshern et Jervais s'en donnaient déjà à cœur joie lorsque la Calamité et sa clique arrivèrent à ce niveau. Visiblement, y avait un gars balaise dedans, et accompagné de Beast-Bloody en plus! Ils avaient une chance de cocu ces deux-là, à toujours tomber sur des bons morceaux. Ruminant sa frustration, Frozia se contenta de faire avancer sa monture vers le temple suivant, en contournant la Maison de la Vierge par les jardins (y avait plein de fleurs d'ailleurs, c'était mignon et elles avaient bon gout). Elle avait beau être accompagnée par son joli petit Tigrou et par un charismatique senior visiblement envoyé par un pote d'Ephtal, la Famine désespérait de trouver chaussure à son pied dans ces lieux. Elle déprimait presque, comme une jeune jouvencelle qui n'avait pas de cavalier pour le bal. Triste destin que celui des âmes chagrinées! Mais trêves de conneries. Ils arrivaient à la cinquième... Sixième? Huitième? ... Boarf. Comme si elle allait se casser la tête à compter le nombre de ces temples pourris qu'ils avaient construit partout. Peu importait le numéro : qui était marrant, c'est que c'était visiblement le Temple de la Balance. Bizarrement, la forme d'origine de son armure était aussi celle d'une Balance. Fallait comprendre qu'elle avait son propre Temple chez les Saints? Cool, mais niveau déco c'était pas vraiment à son gout. Mais peut-être pourrait-elle refaire la peinture avec un beau rouge cerise, car du monde semblait s'activer dans ce Temple-là.
Alors que la Cardinale perchée sur sa monture achevait son ascension, Ruang, qui était partis un peu en avant, se mis à sautiller sur place au sommet de l'escalier. Penchant la tête en se demandant de quoi il s'agissait. Frozia talonna son cheval pour lui faire bondir la petite distance qui les séparaient de son acolyte, et se retrouva à faire éclater le dallage de l'entrée de la maison avec ses gros sabots. Y avait un nouveau mongol en armure doré qui leur bloquait l'entrée du Temple. Youpi! Celui-là était rien que pour elle, et en plus il était pas trop moche. Lui adressant un grand sourire, la Famine saisit d'entrée sa lance déjà tachée de sang qui reposait dans le harnais de sa selle, pour la pointer de manière provocatrice vers le Chevalier qui, il fallait le lui accorder, était plus perspicace que ses collègues qui s'évertuaient à leur demander de prendre leur clics et leurs clacs pour rentrer chez eux.
« Yep! T'as tout pigé, Sokarix. Ça s'rait bête qu'on soit montés jusque là pour rien, non? Autant pic'niquer en profitant de la vue. Sinon lui c'est Saksak, le Tigre de des forêts de Papouasie ou je sais plus quoi, et moi j'suis Frozia d'la Famine, Cardinale et Général de blah blah blah... Sautons les formalités, et passons au plat de résistance, veux-tu? Pas d'objections à ça, Grand-père? »
Renvoyant son arme se poser son son épaule, la Démone se tourna vers le Général de Poséidon qui jusque là avait suivis le groupe et soutenu l'assaut sans trop se faire remarquer. Le faciès amical que présentait Frozia à celui qu'elle considérait comme son nouveau camarade de jeu pouvait être parfaitement décalé, voir relativement effrayant, compte tenu de la situation actuelle... Mais derrière le visage resplendissant de la jeune femme commençait à couver la Faim, infinie et irrésistible, qui lui vrillait les viscères et lui mettait l'eau à la bouche. Bien assez tôt, son appétit serait suffisant pour faire de son déjeuner ces Chevaliers, leur Déesse et ce Sanctuaire tout entier. Alors que son œil teinte rubis se posait avec gourmandise sur les trois Saints qu'il leur faisaient face, la Cardinale savourait l'ultime instant précédant la ruée sur son repas. A table!
Saint
Dormin
Messages : 249 Localisation : Maison du lion Renommée : 764 Feuille de personnage Armure: Lion Rang de l'Armure: Or Expérience: 1
Sujet: Re: Groupe 3 Mar 21 Fév - 16:50
Vide... Inexorablement vide... comme celui qu'avait laissé Narcisse en les congédiant de sa maison quelques temps plus tôt. C'était si soudain, quelle mouche le piquait? Comme si il était animé par quelque chose les dépassant. Cela ne ressemblait pas à Narcisse... Dormin avait obéit, prenant place quelques maisons plus bas, visant les appartements du gold saint de sa présence. C'était la première fois que le gold saint se retrouvait seul depuis longtemps et ... Dormin ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter. Même si au départ, il semblait content de sa solitude, était-ce toujours le cas? Ne serait-ce pas lourd à porter que de se retrouver démuni d'un coups? Qu'est-ce qui pouvait bien pousser le chevalier d'or à chasser tous ses comparses d'un coups? Cherchait-il à les protéger? Mais de quoi? De lui? Dans un sens, Dormin devrait peut-être trouver ça quelques peu insultant... Ils savaient tous se protéger et étaient assez grands pour cela. Mais le bronze saint respectait trop son maître pour lui retirer sa confiance, aussi se fia-t-il à son jugement.
Toujours est-il que ce vide sembla s'étendre au sanctuaire. Il avait vu ce dernier se dépeupler de ses protecteurs partis en mission... ne laissant pus que deux ou trois golds saint encore là et une poignée de silvers et bronze. Il avait observer ces derniers descendre les longues marches avant de s'évanouirent vers l’horizon... Un léger pincement au coeur lorsque l'homme à la chevelure verte disparut à son tour de son champs de vision. Mais pourquoi se sentait-il si mal? Ce n'était qu'une mission non? Il ne partait pas se faire exécuter et puis le grand pope était avec lui, il ne risquait pas autant que s'il était seul, non? Rien à faire... Dormin n'arrivait pas à se détendre. Trop nerveux, il resta un moment à fixer le point où il les avait perdu de vue. La mélancolie gagnait à son tour Andromède. Bientôt l'air se fit plus humide et quelques gouttes de pluies tombèrent sur sa chevelure rousse et vinrent courir sur son visage. Une pluie mince comme au jour où les Marinas avaient failli tuer son maître. Et pourtant... le ciel était dégagé. Était-ce son état qui appelait la pluie autour de lui? Un effet de son cosmos à présent aquatique?
Dormin fronce les sourcils, il se tramait quelque chose. Il était resté là pendant longtemps à fixer le bas du sanctuaire depuis les rochers dominant ce dernier entre la maison de la balance et du Scorpion. Soudain, il les sentit, des cosmos menaçants, déchainés, prêts à combattre! Quelle énergie... c'était oppressant... Il vit les silhouettes de ces derniers se lancer à l'assaut des maison désertes... Ainsi le cauchemar se répétait... Tout comme le jour où il affronta Guerre et Straw, le grand pope n'était pas là et le sanctuaire était privé de ses protecteurs... Athéna était en danger! Les chaines à son poignet ne firent que confirmer ses craintes en s'animant au contact de ces auras. Si Dormin avait su voir que les Ases n'étaient pas là pour se battre, il pouvait à présent être certains que ces gens là, l'étaient. Il bondit de rocher en rocher afin d'atteindre les escaliers et se précipite vers la maison de la balance. Mais déjà les affrontements commençaient dans celle de la vierge. Hâte toi, Andromède!
Il arrive finalement à rejoindre la maison de Sokaris pour le trouver face à deux chevaliers... Leur aura lui rappelait celle de Guerre. Étaient-ils, eux aussi, des chevaliers d'Arès? Il écouta attentivement les paroles de chacun et celle de la dénommée Frozia lui confirma leur rang. Si Guerre avait rechigné à se nommer, ces dernier ne semblaient pas s’accommoder de la même contrainte. Les règles chez Arès paraissaient bien abstraites. Mais se cacher était manquer de tact face à pareil adversaire. Pourtant ses chaines lui indiquaient bien un troisième individu qui ne tarderait pas à se montrer. Dormin sorti de l'ombre pour rejoindre Sokaris. L'éclat de la lune sanguine se reflétait sur son armure pourpre.
"Il ne sert à rien de se cacher par ici..." Déclara-t-il à l'intention du troisième convive. "Ainsi vous voilà à nouveau à nos portes, chevaliers d'Arès. On ne peut pas dire que vous n'êtes pas persévérants. Je suis désolé, mais si l'ascension a été facile jusqu'ici, elle s'arrête là pour vous. Nous ne vous permettrons pas d'aller plus loin. J'ai déjà combattu Guerre et Straw de la mante auprès de mon maître et je vous empêcherai de violer cette terre sainte à nouveau. Je ne suis peut-être pas un chevalier d'or, mais ça ne m'empêchera pas de me battre jusqu'au bout!"
PNJ
Ajay
Messages : 164 Localisation : pilier de l'océan Indien Renommée : 512 Feuille de personnage Armure: de Chrysaor Rang de l'Armure: Or Expérience: 75
Sujet: Re: Groupe 3 Mar 21 Fév - 18:55
Enfin. Ajay montait les innombrables marches du sanctuaire d’Athéna avec la satisfaction que ce soir, il pourrait se venger des soi-disant saints. Demain à la même heure, il serait délaisser de son fardeau et prié pour le salut de l’âme à Darius. Plongé dans ses pensées, il avait rejoint les armées d’Arès et commencé tous ensemble l’ascension du zodiaque. De ses camarades marina, seuls la jeune charybde avait fait le transfert dans els régiments Berserker. C’était probablement mieux. En plus de l’ignominie Saint, les guerriers divins avait profité de l’absence de nombreux généraux pour s’enfoncer profondément dans les terres sous-marines. A leurs « avantage », au moins ceux-ci n’avait pas manipulé les guerriers de Neptune pour assouvir leurs basses œuvres. Il fallait leur reconnaitre l’honneur de s’être battu en tant que guerrier.
Bien entendu, c’était également une déclaration de guerre. Une seconde plus précisément suite à l’incident précédent et une telle déclaration ne restait pas impunis. Le général de Chrysaor s’était donc porté volontaire quand il avait fallu échanger quelques hommes. Passage symbolique pour sceller l’alliance entre leurs deux factions. Dès les premiers affrontements, le destin répondis à une de ses questions. La maison du taureau était toujours défendue par Bach. Plus âgé, les cheveux bien grisâtre dorénavant mais toujours fièrement debout. Seulement, ce n’était pas le rôle du Barindra d’affronter le premier gardien. EN tant que soldat, il suivrait les ordres docilement et malgré toutes ses envies du laisser le cosmos du saint exploser dans son dos alors qu’il continuait, lui, sa montée.
Le second affrontement fut bien plus difficile à éviter. Le chevalier de la vierge en personne. L’immondice qui devait payer que par la mort son crime affreux. Le général tiqua, restant longuement au niveau du temple, symbole en théorie de vertu. Il senti sa fureur monter en lui comme une langue de feu, lui brulant l’âme et l’esprit. Il ne s’en détourna que le regard noir, supportant mentalement ses frères d’armes étrangers pour ôter la tête brune du corps à Corvus.
Surgit alors l’absence. Combien de maison vide de tout gardien ? Le doute le pris rapidement, redoutant un piège. Aucune trace de cosmos pourtant, les pierres semblait définitivement seules. Probablement, le prophète d’Ares avait des informations de première main quand à la fragilité du sanctuaire. Pourtant, Ajay avait ralenti le pas, laissant le duo de berserker s’excité ou non, partir devant dans tout les cas. Si piège il y avait finalement, ils ne présenteraient pas une cible facile.
Avait-il été parano ? Peut-être. Il était en territoire ennemi tout de même, les jeunes assoiffés de sang pouvait toujours courir en première ligne, il se devait de tempérer ses pensées vengeresses. Son arrivé au temple de la balance fut accueillis par Frozia suivit d’une tirade des plus confiantes, soupçonneuses. Le général laissa son regard glisser vers l’origine du son, avisant un chevalier aux cheveux carmin qui visiblement, s’enorgeuollais d’avoir déjà combattu des guerriers d’Arès. Le porteur de la Chrysaor s’avança encore de quelques pas, se faisan éclairer par les flammes des torches du temple.
-Il ne sert à rien de se voir plus grand qu’on ne l’est… guerrier.
Ajay avait évité les « sains » ou « chevalier » avec soin. Depuis les événements face au titan, aucun fidèle d’Athéna ne mériterait de telles appellations à ses yeux.
-Vous n’êtes pas ceux que j’espérais éliminer. Ma quête aurait du m’emmener au temple précédent et à defaut, au suivant. Écartez-vous et je ne lèverais pas la main contre vous. Si vous choisissez de combattre, sachez que toutes vos armures et toutes vos techniques ne vous sauveront pas. Trois chevaliers d’or sont déjà tombés sous mes coups et je ne m’arrêterais pas avant d’avoir les têtes du scorpion et de la vierge.
Se taisant, Ajay regarda les divers individus, son regard n’exprimant rien de la fureur qu’il retenait en lui. Ces jeunes n’avaient rien à voir avec sa quête de justice et dans le meilleur des cas, il préférait éviter de les ajouter à sa liste d’assassinat.
Saint
Oréstis
Messages : 138 Renommée : 535 Feuille de personnage Armure: Armure du Capricorne Rang de l'Armure: Or Expérience: 9
Sujet: Re: Groupe 3 Mar 21 Fév - 19:36
Narcisse m’avait abandonné.
Après plusieurs longues et terribles journées d’incompréhension, j’avais fini par me rendre à l’évidence. Ce n’était pas un étrange hasard qui m’avait conduit dans les communs empestant la sueur où résidaient tant de chevaliers et apprentis, m’arrachant à la luxueuse maison du Capricorne. Ce n’était pas le hasard si, au cours de ces dernières interminables journées, il m’avait été impossible de rencontrer Narcisse, bien que tous mes efforts aient convergé vers cet unique but. De toute évidence, il m’évitait. Mais pourquoi ? Considérait-il que je ne méritais aucune explication après avoir été jeté hors de sa maison tandis que j’étais inconscient ? Cela paraissait ridicule.
Néanmoins, par la force des choses et faute de le voir, j’avais à nouveau pu entendre parler de Narcisse très rapidement. Il se murmurait au Sanctuaire que plusieurs Gold Saints, parmi lesquels le Grand Pope, mais aussi, et surtout, en ce qui me concernait, Narcisse, allaient bientôt se jeter dans une dangereuse expédition au cœur des Enfers, pour une raison que je ne connaissais pas. Car connaissant les valeurs des Saints, portées fièrement par le Grand Pope Arsyesis, il paraissait peu vraisemblable qu’il ne s’agisse que d’une expédition vengeresse et punitive ayant pour but de laver l’affront qui avait été fait au Sanctuaire quand des Spectres, sombres guerriers d’Hadès, nous avaient abattus, Bach du Taureau et moi-même.
J’avais longtemps hésité. Devais-je aller voir mes frères partir pour les Enfers, avec l’espoir avoué d’y revoir Narcisse ? Finalement, quoiqu’à contrecœur, j’avais choisi de rester non loin du bâtiment empuanti dans lequel je résidais désormais, convaincu que de toute façon, ne faire qu’apercevoir le si beau Capricorne serait inutile. Il me fallait parler avec lui. Et pour cela, je devrais attendre son retour.
Adossé contre un mur de pierre d’une qualité bien piètre en comparaison, mes jambes étendues sur le sol, je laissai mes pensées s’égarer tandis que je caressais distraitement les cordes de ma Lyre, libérant une agréable mélopée. Combien de Gold Saints étaient partis pour les Enfers ? D’après les rumeurs qui m’étaient parvenues, ils étaient au nombre de quatre. Quatre des plus puissants défenseurs du Sanctuaire lui avaient été enlevés, pour une période à la durée indéterminée. Et malgré moi, je me surpris à penser que si les ennemis du Sanctuaire voulaient attaquer, pour eux, le moment était idéal.
Ironie du sort, c’est à ce moment que de nombreux cosmos hostiles se révélèrent. D’un calme relatif l’instant précédent, le Sanctuaire sembla soudain entrer en ébullition. L’assaut prit tout le monde de court. C’était aussi le cas pour moi, mais bien vite je fus assailli par de terribles pensées égoïstes. Mon devoir était de protéger le Sanctuaire. Néanmoins, je rechignais à cette tâche. Jouer ma vie, encore ? Face à la titanide, la dernière fois, ce n’était pas passé loin. Y avait-il une seule raison, autre que ma dévotion à Athéna, qui pourrait me pousser à combattre ?
La réponse me vint immédiatement. Peut-être que si, à son retour, Narcisse découvrait que j’avais mis ma vie en péril pour protéger sa maison si richement décorée, il accepterait de me prendre à nouveau sous son aile ?
C’est cette idée en tête que je m’étais élancé sur l’escalier des Douzes maisons, souhaitant rallier au plus vite celle du Capricorne. A mesure que je progressais, je pus déplorer l’absence de tant de gardiens d’Or ; les quelques-uns qui restaient se préparaient déjà, épaulés par d’autres Saints, à affronter nos assaillants. Mais pour l’heure, je ne me joindrais pas à eux. Rallier la maison du Capricorne était ma seule priorité. Mais finalement, ma route s’arrêta prématurément.
Alors que j’atteignais la maison de la Balance et que j’allais la traverser, je fus averti par mes sens que si aucun adversaire ne se trouvait au-delà de cette maison, il y en avait encore une troupe qui arrivait derrière moi. Deux défenseurs étaient présents ici – dont Dormin, comme je le reconnus rapidement, et je pouvais sentir trois cosmos hostiles s’approcher. Continuer ma route serait inutile. Rester ici et joindre mes forces à mes alliés, en offrant mon soutien à Dormin et au Gold qui gardait cette maison serait assurément plus intéressant…
Un à un, nos ennemis arrivèrent. Le premier, était une bête. Le second, ou plutôt la seconde, qui semblait faire preuve d’un humour particulier, se clamait être générale. Probablement un équivalent de nos chevaliers d’Or. Quant aux troisième… il avait tout d’un vieillard vénérable ; quoiqu’encore apparemment largement capable de se battre. Cependant, ses propos semblaient le désigner comme une autre bête sanguinaire.
Légèrement en retrait, je fis mon entrée sur le parvis du temple de la Balance, me rapprochant à pas modérés de Dormin et du chevalier de la Balance qui se tenait fièrement à ses côtés. Ancien élève de Narcisse, il n’était pour moi qu’une brute, et je ne comprenais pas réellement ce qui avait poussé le Capricorne à le prendre sous son aile. Néanmoins, il serait un soutien de poids en ce jour, aussi je me battrais dignement à ses côtés.
- Votre soif de sang vous aveugle tellement que vous ne vous rendez même pas dignes de votre statut d’élus divins.
C’était comme une convention, un accord tacite passé entre tous les guerriers de tous horizons : donner leur nom à leurs adversaires était de rigueur. Bien que peu attaché à un quelconque code d’honneur, sinon aux valeurs de ma déesse, j’avais cette règle à cœur. Dans une gracieuse courbette adressée à mes adversaires, je déclarai.
- Oréstis de la Lyre sera votre adversaire.
Relevant la tête, je posai un instant mes yeux sur le vieux guerrier :
- Ne vous en déplaise, vieil homme.
Berserker
Ruang-sak
Messages : 58 Renommée : 92 Feuille de personnage Armure: Cuirasse du Tigre Rang de l'Armure: Argent Expérience: 75
Sujet: Re: Groupe 3 Mer 22 Fév - 7:54
Une Lune de Sang. Une lune qui n'apparait que lorsque le Divin rentre en conflit avec lui même. Qu'étaient ces pauvres humains, là à brandir leurs mots et leurs bras alors qu'au final aucun d'entre eux ne savait ce pourquoi il se battait. Oui une querelle, oui une répétition fatale du Destin entraînant mort, violence pour ensuite donner vie à la joie et au bonheur. Mais était-ce là tout ? Qu'importe, nous ne saurons jamais le fin mot de l'histoire, nos six Chevaliers mourront et d'autre naîtront pareille à des fleurs que les Dieux cueillaient dans leurs moments d'ennui. La Lune telle qu'elle apparaissait ne mettait pas à l'aise le Tigre, car tout puissant qu'il soit et aussi robuste soit son hôte il savait, oui il savait que lorsque cette Lune apparaissait alors tout tomberait. Cette nuit serait la première, sanglante et effrayante, les autres ne seront qu'une longue série de marches que l'Humanité descendrait menant à l'Abysse, au Chaos, et bien d'autre tourments.
Moi fou ? Nan mais c'était qui ce gars là ? Les rumeurs que j'avais entendu par rapport aux Saints étaient INFONDÉES ! Alors c'est beau de dire "Ouais la Paix, ouais l'Harmonie, ouais trop bien on s'aime tous." Mais dites moi comment trouver la Paix et tout ça en cherchant... moi ! Rien à foutre du respect maintenant ! J'le salue comme un combattant digne, et lui me brise les cacahuètes en m'insultant ?!
Un jeu vicieux auquel jouait le Tigre. Seule, sa puissance ne saurait venir à bout de trois Chevaliers. Attiser les nerfs de son hôte n'était pas très "loyal' mais à la guerre comme à la guerre, le tigre prenait peur à la vue du feu des humains et le Tigre prenait peur à la vue de la Lune des Dieux, laissant de côté toute étique. Cependant, jouer avec la torche humaine qu'était Ruang-sak en l'exposant au flammes pouvait s'avérer très dangereux pour ce dernier, et donc indirectement pour lui. Le Tigre était sage et puissant, il pouvait analyser de bien rudes situations et tel un prédateur défaire ses proies, mais le colosse lui était imbécile et puissant, deux choses qui forment un bien piètre ménage. Frapper oui, bien oui, mais attiser la colère des trois Chevaliers ? Non.
-Ruang, c'en est assez ! N'as-tu pas acquis la renommée d'un Maître ? Un Maître du combat qui défit son adversaire dans le plus grand des respect et qui de surcroît chasse les sentiments toxiques car en définitif ils sont tes pires ennemis ?
-TU es mon pire ennemi. Mais tu as raison, dès l'instant que cet armure sera caressée par mes poings alors il n'y aura plus que lui et moi, nous serons dans un monde coupé de celui-ci, un monde vierge de sentiments.
Le Tigre avait raison, je me laissais trop vite emporter depuis que son Cosmos m'avait gagné. Depuis environ seize cycles nous avons été ennemis, s'ignorant l'un l'autre et trouvant refuge dans un coin de mon esprit. Aujourd'hui j'allais changer, je voulais changer, cesser de ne penser que par le sang et de punir par le feu. Aujourd'hui... nan !! Ces éclats de rage font partie intégrante de ma personnalité oh ! Sans ça moi j'me sens mal ! Nan nan, sérieux, le Tigre marquait un point mais j'men foutais, je restais quand même Ruang-sak ! Le Tigre à l'oeil de Sang !
-Oh toi là ! Tu aimes voyager ? Alors laisses-moi t'emmener dans un contrée lointaine, un pays fait de jungle et de danger, un pays qui t'est inconnu, ce pays où je suis né.
Le colosse dont le Cosmos Carmin commençait à sortir par les millions de pores de sa peau se tourna ensuite vers l'homme aux chaînes.
-Combattre on s'en fout, l'important c'est de tirer profit de ton combat. Toi qui as combattu Guerre, n'as-tu pas compris que les grandes phrases n'ont pas leur place face à nous ? Hein ? Contentes-toi de combattre avec tes tripes et ensuite on pourra reparler, il n'est de guerrier qui ne soit pas respectable, à la condition seule que ce ne soit pas avec ses mots ou son armure qu'il se batte, mais avec la force que ses idées lui profèrent. De toute façon, si vous les Saints d'Athéna n'avez pas compris ça alors qu'êtes vous, rien du tout!
Ah peine, mes mots furent prononcés que dans un torrent de flammes je frappai Sokarix Chevalier d'or de la Fontaine en plein buste. Le coup avait été assez puissant pour le projeter jusque dans l'enceinte de son Temple. Là, c'est d'un pas lent que j'avançai foulant de mes pieds quasi-nus le marbre du sol. Montant ma garde ne laissant s’échapper qu'un seul et unique regard dont les deux yeux brûlaient. L'un brûlait de colère, l'autre dorénavant ouvert et sanglant représentait toutes les larmes qui avaient été versées à cause de cette même colère. Une punition que j'acceptais. Et le fait de brûler ce cache oeil qui symbolisait l'enfermement de la bête faisait toujours un peu plaisir au Tigre.
Au dehors du Temple, les flammes du Tigre se dissipaient. Leur importance tactique n'était pas à sous estimer, car que peuvent de simples flammes face à deux Chevaliers d'Athéna ? Rien si ce n'est qu'elles permettent au Cardinal de la Famine de choisir sa prochaine cible. Sokaris de la Balance, le paisible androgyne aux cheveux rouges, ou encore l'autre. Ruang-sak avait confiance en la personne d'Ajay, "Le Tigre du Nord" était expérimenté, en revanche il faisat tout particulièrement attention à Frozia, forte certes, mais trop peu ordonnée. Cette occasion allait lui permettre de prendre l'avantage pour ainsi pouvoir mettre un terme à ce combat et enfin gravir les marches. Oui, encore des marches...
Le Protecteur d'Athéna était face à moi, rien, aucun obstacle ne nous séparait. Oeil pour oeil, le Destin allait décider de la punition qui serait la sienne.
-Viens affronter le Tigre !
Derrière ce cri le colosse cachait une concentration dressée tel un mur inébranlable. Quelques petits signes des doigts incitant à Sokaris à venir au contact plus tard et voilà que la machine était lancée. Un fine couche de Cosmos enfilée sur le corps de Ruang-sak lui permettrait d'effectuer le combo qui marquait l'apogée de son style de combat. Le premier mouvement était le plus important, il marquait l'introduction. Une chance pour Ruang-sak personne ne pouvait rivaliser avec sa garde. Intouchable, il était tout puissant. Tel un malade au sang-froid le colosse se lança dans un combo de coups effrénés qui durerait pourtant un peu moins de deux petites secondes. Un premier coup de tibias partit au niveau des jambes de la Balance, pour enfin enchaîner sur un uppercut, ainsi le taux de réponses était faible. Malgré sa grande taille Ruang-sak avait appris à ne pas être touché au corps à corps, c'est avec facilité qu'il s’immisça au plus près de l'adversaire lui plaçant un coup phénoménal dans l'estomac. Deux des chakras visés étaient touchés.
Et maintenant... un coup de coude comme je les aime, la mâchoire touchée, il ne ferait plus grand chose. Mais comme je me disais que la renommée des Chevaliers d'Or ne pouvait pas être basée sur du vent je décidai d'exploiter au mieux le potentiel de mon adversaire. Un balayage suivit d'un coup pied "marteau" l'accompagnant au sol et percutant son plexus de toute ma force brute couplée à celle de mon Cosmos et je reculai de quelques mètres garde haute.
Saint
Sokaris
Messages : 360 Localisation : Sanctuaire Renommée : 883 Feuille de personnage Armure: Balance Rang de l'Armure: Or Expérience: 2
Sujet: Re: Groupe 3 Mer 22 Fév - 12:39
Ainsi donc c'était des Berserkers, tout du moins pour deux d'entre eux, le grand balaise et la demoiselle à l'air de folle-dingue. Sokaris devinait un joli corps en dessus de son attirail, et un minois qui avait été jolie avant le bandeau et la cicatrice, qui aurait pu le rester encore si un air sadique et un rictus de folie ne parcourait pas ce visage. Dormin l'avait effectivement rejoint et avec lui Oréstis, le Silver Saint de la Lyre. Les trois élèves de Narcisse étaient enfin réunis pour la première fois et il fallut que cela arrive lorsque ce dernier était absent, en mission prioritaire... Il les salua d'un signe de tête lorsqu'il se mirent à la lumière, prenant leurs places dans ce qui allait être un énorme combat. Chacun y alla de sa tirade, Sokaris écoutant attentivement les paroles des uns et des autres. C'était souvent les premières paroles d'un combat qui montraient le caractère des participants. Un sanguin s’emportait de suite dans ses propos, un filon cherchait à déstabilisait l'adversaire, un homme respectant un code, le mettait en avant...
Deux berserkers, dont un Cardinal et un autre guerrier d'une faction inconnu, son armure n'allait pas avec celle des guerriers d'Arès et Frozia ne semblait pas le connaître. Il se permit de répondre en premier à cette homme, il semblait sage et expérimenté, mais malgré ses bonnes paroles, il était impossible au Saint de la Balance de le laissait parler.
_ Il est dommage que tu sois le seul à ne pas te présenter "vieil homme"... Pour la Vierge tu t'es trompé d'un étage, Corvus est plus bas, si tu voulais tant ta vengeance, tu aurais du y rester. Quand à Antares, il est absent, il donc inutile pour toi de passer cette maison pour aller à la Maison du Scorpion. Si ton souhait n'est que de te venger d'eux, je te demanderais donc de redescendre plus bas...
Sokaris savait pertinemment qu'il brasait du vent, l'homme était la et donc cela venait d'un ordre de l'un de ses supérieurs, sa vengeance passait donc en second plan, son honneur de soldat primait donc. Tout comme Sokaris face à Haldor et son envie de revanche, Ajay mettait en avant la volonté de sa divinité, signe de sagesse et de maturité d'un guerrier. Il prit la parole maintenant pour Frozia, ainsi donc elle était Cardinal, elle était donc à prendre au sérieux et l'air de folle qu'elle arborait renforçait encore plus ce sentiment de dangerosité. Il passa son casque qu'il tenait sous son bras droit, l'enfilant des deux mains. Il repensa à Noxius et à sa tête disparue...
_ Cardinal de la Famine... Dommage j'aurais bien aimé rencontré Pestilence... J'avais une vengeance personnelle contre cette Okra... Qu'il en soit ainsi tu lui feras porter le message!
Le cosmos du Tigre Saksak était de plus en plus instable, Sokaris sentait nettement la sauvagerie du fauve en lui et il comprit que l'homme borgne l'avait choisi comme cible. Il voulait se faire mousser et donc attaquer le plus haut rang... Si l'homme savait que malgré son statut de Bronze Andromède avait peut être une puissance pouvait égaler la sienne, le tigre n'en serait qu'étonné... Il bondit! Agile et véloce, une véritable bête! Le Gold Saint de la Balance eut à peine le temps de passer son bras devant son torse pour que Ruang-Sak frappe le bouclier qui était attaché à son bras gauche. L'impact fut violent et Sokaris décolla vers l'entrée de son temple et y rentra de force éjecté, il n'eut le temps que de prononcer une phrase pour ses deux compagnons de combats, Dormin et Oréstis.
_ Emmenez-les à la gauche du temple!
Sokaris atterrit sur le sol de marbre de son temple zodiacale, Ruang était déjà à l'entrée, Sokaris se faufila dans l'aile gauche, constitué d'une unique et immense salle, le terrain parfait pour un tel combat. Ruang arriva et chargea directement. Les coups plurent Sokaris en esquiva une partie, mais l'homme était robuste et vif et une partit d'entre eux vinrent frapper sa Gold Cloth qui transmit les chocs à son corps, il recula d'un pas mais avant cela, il laissa son pied droit en avant pour frapper le tigre au niveau de sa hanche, il fit encore deux pas en arrière, fixant l'homme en face de lui, un petit sourire naquit sur son visage.
_ Saksak ne doit pas être ton véritable nom... Et si tu me le donnais ainsi que ton titre, j'aime connaître les gens avec qui je me bats. C'est amusant, un tigre... Saches qu'on me nomme aussi le Loup de Germanie!
Le Cosmos de Sokaris éclata, illuminant la sombre pièce éclairée de quelques torches de son cosmos d'or. Il tendit la main vers son adversaire et une sphère de glace s'y créa.
_ Rafraichissons déjà tes ardeurs! Sharp Crystals!!
Le Gold Saint saisit alors la sphère de glace de sa main et recula le bras, il la brisa et rapporta le bras en avant. Un souffle glacial partit ensuite en direction du Tigre accompagné de centaine de morceaux de glace. Tranchant comme des couteaux, le corps du tigre n'en sortirait pas indemne, il espérait bientôt voir apparaître les quatre autres participants dans cette partie du temple de la Balance.
Berserker
Frozia
Messages : 116 Localisation : Dans ton frigo, en train de le vider. Renommée : 468 Feuille de personnage Armure: Cardinal de la Famine Rang de l'Armure: Or Expérience: 84
Sujet: Re: Groupe 3 Mer 22 Fév - 22:58
Mais Dieu qu'ils étaient bruyants! C'était trop en demander de se mettre sur la gueule sans avoir à faire un discour?! Sur son cheval, Frozia secoua nerveusement la tête de droite à gauche, les deux paumes sur ses oreilles, montrant à tous son net mécontentement de voir tout le monde rajouter sa petite pierre à l'édifice dans ce grand blabla inutile, puisqu'au final ils finiraient tous par s'entretuer dans une orgie de sang. On l'y reprendrait plus tiens, à vouloir se la jouer sympa et à déballer son nom. La prochaine fois elle attaquerait directement sans se poser de question, ça serait plus rapide et moins fatiguant (sans compter l'économie de salive). Et encore, si ça n'avait été que les Saints, la Cardinale ne serait pas aussi frustrée. Le Marina aussi était du genre causant, et même son gros Tigre faisait tout un speech. Était-elle donc la seule à savoir manier son arme et non sa langue?!
Ce fut le Chevalier d'Or qui la fit sortir de sa transe en prononçant un nom qui l'interpella. Okra? C'était vrai qu'elle avait participé à la précédente attaque du Sanctuaire, lorsque tous les Cardinaux étaient partis en la laissant derrière. Elle en avait même rapporté un joli souvenir. Si Frozia était d'ailleurs venu ici, c'était en partie dans l'idée de surpasser la petite Pestilence en décrochant un trophée dépassant le sien. Ainsi, Sokarix connaissait Okra? Intéressant. La Famine allait peut-être pouvoir se mesure à son ex-collègue à travers lui, finalement... Chose qu'elle avait presque regretté de n'avoir pu faire du vivant de cette dernière.
Mais le temps n'était plus aux bavardages, pendant un qu'un sourire semi-triste, semi-amusé se peignait sur le faciès de la Famine alors qu'elle repensait feu Okra, Runag-Sak était passé à l'action. La Démone l'avait sentit en rogne depuis que la Balance avait répondu à sa petite provocation. Elle avait été surprise de le voir se retenir aussi longtemps, pour le peu qu'elle connaissait son subordonné, ce n'était pas vraiment son genre. Cependant elle devait lui montré sa gratitude : le départ des hostilité venait d'être donné. Dès que le Tigre eut envoyé le Gold Saint à l'intérieur du Temple, la borgne lâcha un petit rire de contentement, laissa son Cosmos d'un rouge sombre comme le sang se déchainer atour d'elle, et talonna sa monture. L'étalon noir comme la nuit bondit au travers des flammes de Ruang-sak qu'elle absorba au passage comme si de rien n'était, pénétrant comme l'éclair dans la Maison de la Balance, à la poursuite de son subordonné et de son adversaire désigné. Visiblement, le Chevalier d'Or préférait les séparer les uns des autres. D'un point de vue purement stratégique, c'était compréhensible. Cependant, en le disant haut et fort, il fallait bien se douter de la réaction des envahisseurs. N'ayant nullement l'envie d'être entrainée à l'écart par un adversaire de rang inférieur, Frozia avait tout bonnement décidé de snober la fillette aux chaines et le garçons à la lyre. Le bondage de toute, c'était pas son truc (sauf quand c'était elle au bon bout de la chaine), et la musique... Cela datait d'une époque révolue maintenant.
« On m'emmènera nulle part. »
Il ne fallut que quelque foulées à la Cavalière Noire pour retrouver le Tigre et le protecteur d'Athéna, qui s'échangeaient coups sur coups au corps à corps sans discontinuer. L'homme de main de la Calamité ne tarda guère à démontrer sa supériorité au corps à corps, écrasant littéralement le Gold Saint sous ses attaques à mains nues. Celui-ci décida de prendre ses distances, et préféra projeter une vague attaque de gel droit sur Saksak. Ayant diablement envie de mêler son grain de sel à cette jolie petite sauterie, Frozia chargea son Cosmos aride et stérile dans son corps, sous la forme d'une vague aura d'énergie pâle. Le halo lumineux partit de son torse à ses membres, avant de se prolonger dans le corps de sa monture, qui frappa de son sabot dans le sol pour y envoyer la force destructrice qu'il accumulait. Une seconde de vide s'écoula, avant que la Cardinale redresse lentement la main devant elle, visant de toute évidence le Chevalier de la Balance
« MILLENIUM DROUGHT ! »
Sous les pieds de Sokaris s'ouvrit un véritable geyser de Cosmo-énergie à la teinte à la teinte lugubre et mortelle. En plus de le lacérer de toutes parts, ce déferlement avait pour but de tarir son énergie vitale aussi surement qu'une sécheresse faisait s'évaporer les ruisseaux d'une vallée fertile. Loin d'en avoir finis avec l'homme qu'elle considérait comme son divertissement de la soirée, la Famine pointa son imposante lance vers lui et y amassa son énergie. Des taches de sangs qui souillaient la lame s'élevèrent alors de puissantes flammes couleur carmine, qui entourèrent leur propriétaire de leur éclat sanguin dans cette nuit à la lune divinement rouge. Tranchant l'air devant elle dans un rire aussi clair que dément, Frozia fit naitre du bout de sa lance une lame de feu qui voltigea dans les airs droit sur le brave Sokaris. L’œil unique de la Démone restait fixé sur lui, brillant d'un éclat indéfinissable. Pourtant, le sourire de la Cardinale ne montrant qu'à peine sa dentition, signe qu'au final elle ne faisait encore que s'échauffer.
« Alors comme ça t'en dois une à Okra? ... Désolé de te décevoir mon grand, mais pour ça il va falloir que je t'expédie la rejoindre aux Enfers! Mais n't'en fais donc pas... J'ai largement les atouts nécessaires pour te la faire oublier. »
Saint
Dormin
Messages : 249 Localisation : Maison du lion Renommée : 764 Feuille de personnage Armure: Lion Rang de l'Armure: Or Expérience: 1
Sujet: Re: Groupe 3 Jeu 23 Fév - 22:31
Oh, mais voilà qui était intéressant! Corvus ne s'était pas fait que des amis en dehors du sanctuaire dirait-on. Même s'ils étaient du même quand, cette information fait naitre un petit sourire en coin sur les lèvres de Dormin. Ce chevalier méritait sa sympathie pour le simple fait d'être lucide. Il aurait sans doute aimé en discuter avec ce dernier, histoire d'en savoir un peu plus. Mais ce n'était ni l'heure ni l'endroit pour ça et une guerre séparait les deux personnages. C'était bien dommage... Quoi qu'avec un peu de diplomatie... L'avenir offrait un tas de possibilité à qui voulait bien les saisir! Pour l'instant, Dormin mettait sa curiosité de côté. Pour s'attirer la sympathie d'un autre chevalier il fallait montrer ce qu'on avait dans le ventre sans se retrouver tripes à l'air. Ben oui ça fait un peu désordre.
"Guerrier inconnu, je ne peux m'empêcher d'éprouver une quelconque compassion. Je ne connais pas la nature de votre différent avec Corvus de la vierge, cependant, pour ne pas le porter vraiment dans mon coeur, je comprends et respecte votre colère. Cela dit, tout comme vous, j'ai juré fidélité à une divinité et, vous comme moi, savez que si je m'écarte, je ne serai plus qu'un traitre, l'équivalent d'un homme mort. Je suis désolé, mais je protègerai le sanctuaire et Athéna coûte que coûte, car si je faisais passer mes intérêts avant mes devoirs, je perdrais mon honneur et toute crédibilité."
Il parlait trop, il le savait, mais quand on connaissait bien Dormin, on savait que ce n'était pas en vain. Il profitait de ce genre de temps plus ou moins mort pour cerner la personnalité de chacun et donc en déduire la façon qu'il aura d'agir. Dormin était un fin psychologue, il préférait prévenir que guérir et on pouvait en savoir long sur quelqu'un rien qu'en l'observant. Et c'est bien parce-qu'il observait les mouvements de cette femme leur faisant face qu'il allait se préparer à anticiper un éventuel assaut. Il n'aurait pas la force de retenir le colosse ou l'homme aux cheveux d'argent. Pendant ce temps, ils furent rejoint par un camarade fort apprécié du rouquin, Oréstis qu'il salua d'un sourire, remerciant ce dernier d'être venu leur prêter main forte et Athéna de leur envoyer.
Tout en écoutant la réponse du géant aux airs de fauves, il grdait un oeil sur elle, comme un artiste attentif à son environnement. Chaque geste décomposé, chaque couleur, chaque ton perçu. Les mimiques sur un physique, des doigts qui se crispent ou se mouvent dans le creu d'une main. Le corps humain était le reflet de l'état d'esprit de chacun. Il faut en être conscient pour bien feindre les siens. Il faut donc se connaître parfaitement et acquérir une certaine maîtrise pour être un bon menteur passif. Or, Dormin était un être sincère qui n'avait rien à cacher, aussi était-il serein la plupart du temps, confiant. Que cette confiance aille vers lui ou ses proches... ou même ses ennemis, car il ne suffit pas de connaitre son camps, il est important de voir plus loin.
"Alors soit, je parlerai ta langue, Tigre!"
On pouvait s'y attendre, mais ce dernier fonça droit sur Sokaris. C'est grisant d'attaquer le plus haut gradé. C'est comme mettre un jouet nouveau entre les mains de plusieurs enfants. Tous voudront se l'arracher, laissant leurs anciens compagnons de jeu de côté. C'est le plus intéressant, le plus brillant. Qui s'occuperait d'un produit dit dépassé ou bas de gamme? Sokaris leur scanda ses recommandations et Dormin répondit d'un hochement de tête approbateur. Et le moment qu'il avait patiemment attendu arriva. Il lance sa chaine une premier fois. Celle-ci vient serrer le poignet de la jeune femme et Dormin tira d'un coups sec en arrière pour stopper net son assaut. Il épargnait ainsi une attaque de plus au gold saint.
"A moi de jouer!"
Il donne du jeu à ses chaines afin de fouetter celle retenant captive la Famine, lui libérant le poignet brutalement. Les liens d'acier volèrent dans la maison à la recherche de leurs adversaires. Comme animées de leur propre volonté, elle se dressèrent comme deux grands serpents et filèrent balayer la pièce pour frapper et entraver. Elle vient les frapper avec force à la tête, sonnant les chevaliers. Des chaines indestructibles les blessant assez pour les étourdir un moment et offrir une feinte à ses camarades. Andromède avait une porté incroyable et il comptait bien en user. Les chaines se refermèrent sur leur cou et les tirèrent d'un coups les envoyant sur la gauche comme Sokaris l'avait exigé avant de les libérer et de revenir à leur maître.
PNJ
Ajay
Messages : 164 Localisation : pilier de l'océan Indien Renommée : 512 Feuille de personnage Armure: de Chrysaor Rang de l'Armure: Or Expérience: 75
Sujet: Re: Groupe 3 Ven 24 Fév - 21:29
La lune continuait à grimper dans le ciel étoilé, projetant sa couleur carmin sur les pierres du temple de la balance. Petit à petit, tous les acteurs se rassemblaient devant le symbole de la justice. Le jeune Ruang-sak, vestige d’un passé ou tout espoir était encore permis comptait précieusement les secondes le laissant sans laisse et apte à déverser sa soif de sang. La cardinale agissait comme une enfant tandis que les saints se positionnaient devant eux. Me destin avait voulu que ce combat soit équilibré en nombre si ce n’était en rang. Si le gardien du temple laissa quelques infos au général, ce dernier ne pouvait le croire sur parole. Son envie d’aller en découvre plus bas avec Corvus le poussait à redescendre d’un étage comme Sokaris le préconisait. Malheureusement, il était avant tout un soldat et en tant que tel avait des ordres. Le vieil homme ferma ses yeux comme en un acquiescement silencieux. Ce fut une autre voix, celle même de l’homme qui l’avait « débusqué » un peu plus tôt.
-Vous parlez de raison jeune chevalier. En tant que tel, moi, Ajay Barindra vous combattrais avec tout mon honneur de général de Chrysaor.
Ajay avait repris le terme chevalier sans s’en rendre compte. Sa langue avait fourché, trahissant la reconnaissance, aussi légère soit-elle envers ses adversaires. Visiblement, il restait de l’espoir dans le camp honnis. Peut-être la vierge était-elle ironiquement la plus entachée de tous ?
Ce petit laps de temps, de parole échangé en furent trop pour le tigre des hommes d’ares. Il laissa ses poings et ses pieds s’abattre sur l’armure doré du « loup de Germanie ». C’était le clairon annonçant le début des hostilités et tous suivirent. Une simple goutte dans un océan d’action. Le premier domino était tombé et rien ne pourrait plus les arrêter. En quelques secondes Ajay se retrouva légèrement esseulé face aux deux saints ayant déclaré être ses adversaires. Le premier à agir fut le dernier à prendre la parole, ses chaines s’agitant de manière étrange avant de fuser sur le marina.
Le Barindra recula d’un saut, créant une lance doré entre ses mains durant le petit laps de temps où il était dans les airs. Dès qu’il reposa pieds au sol, il frappa la chaine venant le charger, utilisant sa grande portée pour se mettre hors de danger. Une bonne initiative vu que sa lance fut quasi immédiatement entourée par le métal adverse, ligoté comme un cochon prêt à être dévoré. Le général recula encore d’un pas, ses yeux se plissant alors qu’il observait le premier soldat à avoir effectuer un mouvement à son encontre. C’était un homme dangereux malgré l’absence d’or sur son armure. Un petit coup d’œil à son compatriote arrivé en dernier trahissait les questions traversant l’esprit du vieil homme quand au niveau de celui-là également.
S’étant légèrement accroupi lors de se réception au sol, Ajay se releva de ses deux mètres. Cela avait été juste, très juste. Il devait pourtant savoir que l’armure ne fait pas le combattant. Il respira lourdement pour évacuer la pression qui s’était installé en lui. Sans lâcher ses deux adversaires des yeux, il laissa son cosmos exploser. Le général ne se retient pas un seul instant, le laissant grimper encore et encore. Non loin il sentait également celui de la cardinale de la famine prendre d’assaut les cieux. Accompagné de ceux ayant lieu plus bas, la cacophonie d’attaques et de cosmos coloré prenait des allures de fête.
Une ode au destin, à la bataille, au sang versé. Quelque part, à l’honneur également. Le porteur de la chrysaor réuni ses mains devant son torse, une douce lumière doré s’en échappant par les interstices. À mesure qu’il écartait ses paumes, la lumière grandissait puis prenait forme en une longue lance. La Chrysaor. Une arme chargée de cosmos, destructrice de plus d’une façon. Ajay avait déclaré qu’il combattrait les trois saints avec l’honneur des chevaliers. En tant que tel, il ne se retiendrait pas. Il ne les ménagerait pas et en ceci, il les respectait. Contrairement à Corvus, il ne les manipulerait pas. Il serait celui qui les abattrait, ses créations dans les mains.
Le colosse tendit son bras gauche, ses ongles pointant vers Dormin servant de viseur. Son bras droit était replié vers l’arrière et seul le bout élancé de sa la lance reposait près de son visage. Sur l’arme dorée, de petits arcs électriques de couloirs noirs étaient visible, laissant supposer la charge explosive que représentait l’attaque. Son bras droit se tendit vers l’avant, projetant sa lance vers sa cible, le maitre des chaines pour lui faire connaitre une des plus puissantes attaques de la Chrysaor, une explosion gigantesque, parcourus d’arc électrique : la torpille noire.
Saint
Oréstis
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Sujet: Re: Groupe 3 Sam 25 Fév - 13:54
Les choses se précipitèrent soudain, l’immonde brute passant à l’attaque, pour le plus grand malheur de Sokaris, qui déjà se trouvait repoussé dans sa maison. Et de toute évidence, nos ennemis souhaitaient se défaire au plus vite du chevalier d’Or puisque la folle sur son cheval le suivit aussitôt à l’intérieur, et l‘attaqua à son tour, au vu des explosions de cosmos que je ressentis. De toute évidence, la Balance était dans une situation plutôt défavorable : il avait besoin d’être. Bien que répugnant à devoir affronter le colosse borgne ou sa cinglée de chef, je me glissai tout de même dans la large ouverture de pierre de la maison de la Balance, conscient que mon soutien pouvait s’avérer décisif. Malheureusement pour Sokaris.
Mes doigts commencèrent à pincer en rythme les cordes de mon si précieux instrument, et bientôt une douce mélodie se répandit dans toute la maison de la Balance. Néanmoins, ma cible était unique : je visais la brute. En entendant mes notes, celui-ci ne tarderait pas à voir apparaître à ses côtés Calliope, l’une de mes muses, la plus sage mais aussi la plus fourbe – à moins que ce ne fût mon attaque qui le soit. Car à travers la rhétorique sans pareille de ma muse, ce seraient bel et bien les sens du guerrier d’Arès qui seraient perturbés. D’une façon ou d’une autre, il serait convaincu par la muse de s’en prendre à l’un de ses alliés. J’avais conscience que cette manœuvre était plutôt fourbe ; néanmoins, je restais confiant : face à de telles bêtes, la fourberie pouvait être utilisée. Athéna, j’en étais convaincu, saurait cautionner mes actes.
Ayant accompli mon forfait, je quittai la maison de pierre pour retourner sur son parvis, là où un tout autre affrontement semblait avoir lieu. Le vieil homme, qui s’avéra être un Général, rien de moins, affrontait Dormin. Et, j’avais beau regarder cet homme, qui au premier abord respirait la sagesse, je ne comprenais définitivement pas pour quelle raison il nous affrontait aujourd’hui, aux côtés de ces sauvages brutaux et sanguinaires.
Alors que mon jeu reprenait, libérant cette fois-ci une délicate mélodie légèrement différente de la précédente, je m’adressai à lui :
- Général Barindra, permettez vois de vous poser cette question : pourquoi combattre aux côtés de ces monstres ? Vous semblez être un homme de valeurs. Permettez-moi d’être un peu surpris de vous voir du côté des monstres assoiffés de sang.
Puis ses propos précédents, ainsi que ceux de Dormin, me revinrent en mémoire.
- Quels que soient vos griefs contre la Vierge, je ne peux comprendre que vous ne puissiez lui pardonner. Rechercher éternellement la vengeance, cela a-t-il réellement un sens pour vous ?
Mon air se termina alors et Erato apparut, se dirigeant lentement et lascivement vers le Général. Son but : lui délivrer un baiser empoisonné, qui saperait tout à la fois son énergie cosmique et vitale.
- Je suis navré, mais je ne peux pas vous laisser soutenir l’œuvre de destruction de ces monstres. Il n’est néanmoins pas trop tard pour abandonner. Je ne vous demande pas de vous retourner contre eux, simplement de ne pas combattre à leurs côtés plus longtemps…
Berserker
Ruang-sak
Messages : 58 Renommée : 92 Feuille de personnage Armure: Cuirasse du Tigre Rang de l'Armure: Argent Expérience: 75
Sujet: Re: Groupe 3 Dim 26 Fév - 4:59
Le combat prenait une tournure intéressante. Nous n'avions pas trois amateurs devant nous mais trois Chevaliers possédant une détermination à toute épreuve. J'en connais beaucoup des gens qui parlent et ne font pas grand chose en définitif, et à vrai dire je croyais que c'était de ce genre de bois que nos trois Saints étaient fait. Le petit coup de Sokarix ne m'atteint pas, il en fallait plus pour me mettre à mal, surtout au corps à corps quoi...
Le colosse commençait à rentrer en transe, il était à l'image de tous ces artistes, qu'ils soient musiciens ou peintres, il avait goûté au combat et maintenant il ne pouvait s'arrêter. Et, comme un pianiste qui entame un concerto il se laissait porter par sa passion. Oui, la comparaison est étrange, mais pour Ruang-sak, les coups et autre gestes techniques étaient aussi beaux que les notes qu'un homme pouvait produire. Il attrapa le Chevalier de la Balance, faisant fi des cristaux de ce dernier. Le coup du Chevalier d'or bien en main, il chercha l'inspiration. Son regard plongé dans celui du Loup, puis dans celui de Frozia, il déclara.
-J'aime me nommer Ruang-sak, le Tigre à l'oeil de sang.
Ah... je sentais mon corps s'endolorir, et cette douce musique qui m'emplissait les oreilles... elle était exquise. Bientôt je perdis toute notion de temps et d'espace. Les deux pièces de fer appelés chaînes me caressèrent m'enivrant un peu plus. Je lâchai le cou de Sokaris de Germanie, et me retournai en dansant. Oui, c'était bon, le rythme me correspondait parfaitement. J'essayai de l'accompagner en claquant des doigts, m'enivrant un peu plus. Le rythme changea bientôt, plus posé, plus mystique. Et ce fût de mes yeux à demi fermés que je la vis. Une petite femme respirant le grâce. Le rythme changea encore et elle dansa. Je chantai de mon côté.
Imaginez que j'entend ça.
-On the first part of the journey i was looking at all the life ! There were plants and birds and rocks an things ! There were sand and hills and rings... The first thing i met was a fly with a buzz. And the skyyyyy.... with nooooo clouds. The heat was hot and the ground was dry... But the air was full of sound.
Le colosse connaissait le calme parfait. Lui qui vivait dans le tourment depuis l'apparition du Tigre, à présent il n'avait plus à se soucier de lui, il était dans "le mood". Et bientôt il se tourna vers Frozia.
-I've been through the desert on a horse with no name it felt good to be out of the rain... In the desert you can't remember your name cause there ain't no one for to give you no pain. Laaaa laaaaa la la la la la la laa laaaaa laaaaaaaaa !
-Mais Ruang-sak !!! Qu'est ce que tu fous !!!
Le Tigre commençait à s'impatienter. Bientôt il entama une guerre contre la muse qui entrainait encore et encore le colosse. Mais elle avait le pouvoir, et la déloger était impossible. Elle avait "libéré" Ruang-sak, et ce dernier opposait toute sa résistance au Tigre. Le cosmos carmin du Tigre montait jusqu'au plafond de la salle. Ruang-sak continuait de danser.
-You see i've been through the desert on a horse with no name it felt good to be out of the rain... In the desert you can't remember your name cause there ain't no one for to give you no pain. Laaaa laaaaa la la la la la la laa laaaaa laaaaaaaaa !
C'est dur à dire mais je pense que Ruang-sak était heureux. Il était heureux sans moi, et pour la première fois depuis des années il profitait de la vie. Je sentais son esprit se rétablir, et toutes ces blessures du passées s'estompèrent. La muse disparut bientôt laissant place au vide le plus absolu. L'esprit de Ruang-sak était vide. Et là, je pu m'emparer du "pouvoir"
La figure si sereine qu'avait affiché le colosse disparût pour laisser place au regard de Sang du Tigre. Tout ce Cosmos qui s'évaporait continuellement depuis le début de la "chanson" disparût. Le Tigre dans tout ça rage le fit réapparaître sous la forme de lames. Dix-huit lames de vent et un fauteuil furent projetés vers Chrysaor.
Edité.
Dernière édition par Ruang-sak le Lun 27 Fév - 3:38, édité 1 fois
PNJ
Narrateur
Messages : 578 Renommée : 6743
Sujet: Re: Groupe 3 Dim 26 Fév - 11:44
Ruang, merci d'aider à simplifier la vérification en reprenant tes calculs dans le décompte de tes stats finales.
De plus, il y a d'autres soucis :
Ephtal
Saint
Sokaris
Messages : 360 Localisation : Sanctuaire Renommée : 883 Feuille de personnage Armure: Balance Rang de l'Armure: Or Expérience: 2
Sujet: Re: Groupe 3 Dim 26 Fév - 14:19
Le tigre était restait droit et avait détourné une partie de sa technique mais son bras s'en retrouva tout de même entaillé et gelé en surface. La glace, sa glace allait faire un effet sur la durée, Ruang-Sak aurait du mal à la faire fondre maintenant qu'elle s'était immiscée en lui par les entailles dans sa chair. C'est à ce moment la que Frozia fit son entrée sur son fidèle canasson à l'allure peu ordinaire. Le cheval semblait être fait de cosmos et il en envoya sous le sol de marbre pour le faire exploser sous Sokaris qui fut alors projeté en l'air par le souffle de ce geyser. La Cardinale l'avait surpris et il s'en mordait les doigts. Elle pointait sa lance sur lui et il n pouvait rien faire. Heureusement Dormin intervint ou plutôt ses chaînes ce qui dévia le coup et laissa sauf Sokaris. Le Gold Saint en devait une à Andromède, il le remercierait plus tard. Il devait parler et s'en prendre à Frozia pour le moment tant que celle-ci était enchainée grâce à Dormin. Il allait parler lorsqu'il ressentit le cosmos d'Orestis arrivait malgré son absence à l'intérieure, le son de la lyre et le fait que Ruang-Sak voulait sortir du temple montrait qu'il venait de s'occuper de lui à l'instant. Il ne restait donc plus que Frozia maintenant. Les vibrations de cosmos à l'extérieure lui montrait que le combat faisait rage entre Dormin, Oréstis, Ruang-Sak et Ajay.
_ Ainsi donc elle est morte... Et bien la justice a été rendue il me semble... Soit! Je vengerais la mort de mon ami en reportant ma colère sur toi Frozia!
Une nouvelle fois le cosmos du maître des lieux éclata. La lumière qu'il dégagea fut tel un flash d'éclair au départ puis la lumière s'adoucit alors que l'air ambiant du temple se rafraichissait. L'eau contenue dans l'air commença à geler pour former des flocons de neige. Sokaris sentit qu'il perdait de la puissance, comme si on lui aspirait sa force vitale, c'était Frozia qui lui avait fait cela, il en était sur. Il devait déjouer l'écoulement de sa force, ou tout du moins brider cela. L'appel à la force de la balance de la justice limita cela, son cosmos bloquait la perte de son énergie. Maintenant qu'il avait réglé cela il pouvait attaqué la Cardinale. Il plaça ses mains en avant, formant une mâchoire avec ses doigts. Son cosmos se concentrait dans ses mains et un loup apparut derrière lui dans son cosmos, le loup blanc, le Loup de Germanie.
_ Reçois donc la colère du Loup de Germanie!! Germaniaaann Wooollff Biittee!!
Un puissant flux cosmique glacial partit des mains de Sokaris. Le flux de cosmos créa des morceaux de glace, ces morceaux s'assemblèrent petit à petit pour devenir une gueule de loup qui fonçait droit sur Frozia. Mâchoire ouverte, celle-ci se referma avec fracas sur le Cardinal de la Famine, le loup disparut alors pour ne restait qu'une quantité de blocs de glace. Sokaris s'adressa alors à Frozia.
_ Je te laisse encore le choix de dégager de mon temple Famine! Mais je connais déjà la réponse des chiens d'Arès! Alors viens te battre! Je te montrerai que la victoire est toujours du coté de la justice!
A l'entrée de la maison de la Balance, le combat faisait rage aussi. Il laissa son cosmos bruler encore plus, se préparant à la riposte de Frozia.
Dernière édition par Sokaris le Mer 29 Fév - 10:50, édité 1 fois
Berserker
Frozia
Messages : 116 Localisation : Dans ton frigo, en train de le vider. Renommée : 468 Feuille de personnage Armure: Cardinal de la Famine Rang de l'Armure: Or Expérience: 84
Sujet: Re: Groupe 3 Dim 26 Fév - 23:54
« Mmh? »
La Cardinale leva les yeux, constatant avec surprise d'une chaine s'était enroulée autour de son bras et de sa lance, l'immobilisant sur place et l'empêchant de porter son coup vers le Chevalier de la Balance. Tournant la tête, elle repéra du coin de son unique œil la fine silhouette de l'importun qui avait interrompu son action. C'était le beau gosse efféminé à l'armure rose qui venait de se mettre sur son chemin. Le pauvre chou ne voulait pas être laissé pour compte? Ah! Comme c'était mignon. Avec un sourire amusé, la Cardinale fit tourner bribe à sa monture, se tournant vers le jeune homme qui avait mérité qu'elle se détourne de sa cible pour lui. Celui-ci, après avoir récupéré ses chaines, les utilisa pour fendre l'air et aller frapper tous les assaillants du Sanctuaire, les uns après les autres. Visiblement, il tentait de les tirer quelque part, mais Frozia ne s'en soucia guère. D'un coup de lance devant elle, elle projeta une faible vague de Cosmos qui dévia la course des chaines qui au finale ne firent que rebondir sur sa Cuirasse avec une violence minime. L'une d'elle la frappa bien à la tête, mais son casque absorba la majeure partie des dégâts. Tout au plus, cette attaque l'avait secouée. Les Saints devraient faire mieux s'ils espéraient s'en sortir face à elle, car à présent la Faim commençait à tenailler la Démone.
Peut-être Frozia aurait-elle pu s'amuser et décider de jouer un peu avec ce beau et jeune étalon. Oui, peut-être serait-il même arrivé à la combler, avec un peu de chance. Mais la musique s'éleva, et le bordel commença. Un son de corde pincée harmonieusement s'éleva dans l'air. Vers l'entrée, non loin du jeune garçon aux chaines, l'autre Chevalier qui secondait le gardien de la Balance venait d'entrer dans la danse... En jouant de la musique? ... Quelque peu interloquée par ce geste qui visiblement n'avait rien à voir avec le combat, la Cardinale l'observa quelque instants, avant de sentir une menace dans l'air qui planait sur eux... L'air? ... Non. La musique elle-même était porteuse du Cosmos de ce jeune homme, et ce Cosmos ne tarda guère à prendre la forme d'une femme qui s'avança vers Ruang-Sak, toujours en pleine confrontation avec Sokarix. Il y eut quelque secondes de flottement puis... Sans raison apparente, alors même que la mélodie s'en était allée, le Tigre de Papouasie se mit à danser et chanter.
La Famine en resta bouche-bée. Sa mâchoire, si elle avait été plus extensible, aurait sans nul doute chuté jusqu'au sol de la Maison de la Balance. Jamais, ô grand jamais, elle n'aurait imaginé le fier et puissant colosse, certes un peu idiot par moment, qu'elle avait recruté se mettre à danser comme une petite pute sur le champ de bataille. Même si, au fond, Frozia se doutait bien que la femme apparue grâce au Cosmos du musicien y était pour quelque chose, c'était quand même choquant à voir. A moment donné, dans la folie de la chose, il lui sembla même qu'elle échangea un regard consterné avec le Gold Saint, mais ça... A moment donné, Ruang-Sak arrêta son délire, et les choses ne s'arrangèrent nullement. Le Fauve qui était en lui venait de faire surface, plus enragé que jamais, et dans sa colère folle il envoya une série de lames de vents dans la direction de leur allié qui combattait encore à l'entrée. Putain, ça sentait le roussi cette histoire. C'était vraiment vraiment VRAIMENT VRAIMENT pas le moment de s'éparpiller avec des conneries dans ce genre. Outre le fait de risquer de leur faire perdre ce combat ou de mettre en péril leur alliance, ce qui énervait le plus Frozia dans le geste de Ruang-Sak est qu'il avait été fait sur l'ordre de quelqu'un d'autre qu'elle. C'était SON larbin. Elle s'était suffisamment faite chier à le recruter, c'était pas pour le voir faire des conneries sur les ordres de la première pimbêche immatérielle venue. D'autant plus que l'invocateur, elle l'entendait raconter de la merde à l'entrée, et que ça la faisait sérieusement grincer les dents.
Et à côté de tout ça, il y avait Sokaris. Celui-là avait bien choisis son moment pour lui balancer une attaque directement dans la gueule. Se tournant vers lui pour voir la gueule d'un loup de glace géant fondre sur elle, les quelques fusibles qui subsistaient encore dans la cervelle de la Famine grillèrent sous l'effet de la colère. Pétant proprement un câble à son tour, elle lâcha sa lance et se leva sur sa selle pour, d'un grand bond sauter dans la gueule du loup (sans mauvais jeu de mot) avec un hurlement de rage. Ses petits membres saturés de son Cosmos carmin, Frozia bloqua à mains nues les mâchoires de la créature pour en atténuer le choc. Pourtant, l'attaque de al Balance se referma tout de même sur elle, lui broyant les membres et lui entaillant la peau. La gueule du loup ne tarda pas à se désagréger en de multiples particules de glaces qui vinrent lui geler les membres, mais cette fois la Cardinale avait son mot à dire. Ouvrant grande sa petite bouche, une invisible force d'attraction fit s'y engouffrer une grande partie du Cosmos qui composait l'attaque de Sokaris, avec au passage les particules de glace qui se retrouvèrent broyées sans pitié sous les dents de la Famine. Après avoir avalé cet ensemble de gel et d'énergie, la Démone retomba sur ses deux jambes et s'essuya les lèvres d'un revers du bras, avant de cracher par terre pour chasser le gout immonde de chien mouillé que portait cette attaque. Son regard se reposa sur le Loup de Germanie. Elle ne souriait plus.
« Justice tu dis? Victoire tu dis? ... Tu me fais rire, crétin. Ceci est une GUERRE. Il n'y a ni justice, ni victoire là-dedans. Juste de la violence, du sang, et la Mort, pour un camp comme pour l'autre. Seuls ceux capable de s'élever au-dessus du carnage pourront façonner le monde... Et si vous n'êtes pas capable de la comprendre, la Guerre vous écrasera, toi et tes petits copains dehors. »
Avec une violence qu'on ne soupçonnait pas à son petit corps, Frozia fendit le sol de la Maison de la Balance pour y envoyer massivement son Cosmos, comme lors de son assaut précédent. Cependant, cette fois-ci, l'attaque n'était pas destinée à Sokaris, mais au petit crétin qui avait cru pouvoir manipuler le sbire de la Calamité à loisir. Frozia ne permettait pas qu'on touche à ses serviteurs impunément, aussi la colonne stérile allait-elle frapper cette fois-ci le petit musicien pour lui arracher quelques petits chants qui lui conviendraient bien mieux que ces musiques harmonieuses qui sonnaient aux oreilles de Frozia comme les rouages rouillés de ce monde détraqué. Elle allait leur apprendre, leur montrer... mais d'abord!
Avec un large saut en arrière, la Famine s'approcha de Ruang-Sak, l'attrapant d'une main par le col, de l'autre pas la ceinture. Avec un cri rageur, l'ogresse habitée par la folie qui décuplait sa force souleva le colosse de terre, et s'envola avec lui d'un nouveau bond renforcé par son Cosmos. Se ruant à l'extérieur du Temple, poussant un cri proprement démentiel, elle utilisa le corps de son subordonné comme un bélier pour enfoncer la silhouette si faible en comparaison du joueur de lyre, lui balançant au passage une violente onde cosmique. Et voilà! Ruang-Sak avait sa vengeance! Mais restait encore une chose à régler... Jetant le corps du Tigre par terre, sur le dos, Frozia, toute essoufflée, s'approcha de son visage et lui écrasa la joue avec sa botte. Pas trop violemment pour éviter de lui éclater le crâne, mais assez pour le secouer, elle espérait. Sans tenir compte de ses ennemis ou de ce que pourrait en penser leur allié, elle se mit à gueuler pour remettre les idées en place dans la tête du Berzerker.
« TIGRE DE MES FESSES! QU'EST-CE QUE TU BRANLES?! ... C'est pas toi qui m'avait saouler à la base parce que t'obéissais à Arès et à personne d'autres? Et maintenant tu te fais embobiner par le premier tocard venu?! Remue-toi, pauvre merde. C'est pas pour ça que je t'ai intégré à l'armée de la Calamité. C'est pas pour ça que t'es venu à la Citadelle... LÈVE-TOI TIGRE, ET DÉCHIRE TES ENNEMIS! »
Prenant une longue inspiration suivie d'une expiration, la Famine retira son pied du visage de Ruang-Sak. Elle n'était pas une douce et gentille princesse qui rassurait les gens avec des paroles mielleuses et amicales, mais c'était au moins juste et sincère. Elle savait que le Tigre, du moins celui qu'elle avait recruté, ne pouvait être remis dans le droit chemin que par un bon coup de pied au cul. Peut-être qu'après il lui en voudrait, mais ça Frozia s'en moquait bien : elle était prête à le supporter et à accepter sa rancune, comme celles de tous les autres. Cela ne l'atteignait plus.
« Grand-Père... J'espère que tu vas pas écouter les balbutiements de ces gamins. Une telle idiotie n'a pas sa place sur un champ de bataille... Mais fais mine de changer de camp, et crois-moi que tu ne sortiras pas d'ici vivant. Rien de personnel hein, mais mon Boss a horreur des lâcheurs. J'crois qu'tu peux comprendre. »
A une ou deux dizaines de mètres de là, le vieil homme faisait face à l'homme aux chaines et pas trop loin avait échoué le musicien. Alors que Frozia se tournait vers eux, sa monture à la robe noire comme la nuit apparu à son côté, tenant entre ses dents l'imposante lance de la Cardinale qu'elle avait laissé sur le sol de la Maison de la Balance. Sans même lui jeter un regard, la Démone prit la lance en main et laissa sa monture s'éloigner. La visière de son casque s'abaissa, laissant disparaitre le regard de la Famine pour ne laisser filtrer que l'éclat mortel de son œil entre l'une des feintes qui lui permettait de voir. A présent, la Cardinale allait commencer à jouer sérieusement. Sous la lumière de cette lune sanglante, alors qu'un liquide carmin commençait à couler depuis les blessures infligées par le Loup, la Calamité se mit en garde. Finit de rire avec ces gamins : elle allait leur montrer à quoi ressemblait les profondeurs de la folie et du désespoir.
Saint
Dormin
Messages : 249 Localisation : Maison du lion Renommée : 764 Feuille de personnage Armure: Lion Rang de l'Armure: Or Expérience: 1
Sujet: Re: Groupe 3 Lun 27 Fév - 23:21
Les chaines n'eurent pas l'effet escompté, mais elles avaient pu errafler la peau de ses adversaires. Juste assez pour les entamer et les distraire, laissant à ses compagnons l'occasion de placer quelques coups. Mais il avait sous estimé les chevaliers d'Arès. Il senti leurs regards sur lui et le jeune Andromède ne put se retenir de déglutir. Non! Il ne devait pas douter. Il arriverai à contenir leur puissance s'il le fallait! Venez y donc! Mais ce ne furent pas les coups de ces derniers qui frappèrent en premier le rouquin. Le chevalier aux cheveux blanc avait répondu à son assaut avec une force nouvelle! Aussi étrange que cela puisse paraitre, Dormin en fut très heureux. S'il pouvait démontrer à Ajay qu'ils n'étaient pas tous faits de la même étoffe que le gold saint de la vierge, il aurait gagné cette bataille personnelle. Il savait le Sanctuaire et les Marinas en guerre. Mais si on parlait bien de faction en général, les êtres humains la consistant n'étaient pas obligé de se haïr mutuellement. Dormin portait un profond respect à ses adversaires quels qu'ils soient. Après, son impression sur eux lui laissait libre choix de les apprécier ou non. Mais jamais il ne jugeait sans rien connaitre de l'individu. Il jugeait par les actes et la psychologie.
Andromède régit vite et ses chaines vinrent l'entourer, formant une protection autour de lui. Il arrêta net la course du marina de son bouclier improvisé, mais les vibrations créées parcourant les maillons d'acier remontèrent à ses bras et choquèrent son corps, le blessant et l'épuisant grandement. Il se souvenait le combat éprouvant mené contre Guerre et Straw il y a quelques temps. Il devait tenir bon! Il serre les dents et inspire à fond, tentant de taire la douleur dans ses bras pour rester concentré et repousser Ajay avant qu'il ne perce sa défense. Il écoutait les mots d'Oréstis répondant au chevalier des mers et Dormin fronça les sourcil. Il se préparait à répondre mais... C'est alors qu'il le vit... Cette montagne de muscle qui fonçait sur lui... mais... Etait-ce vraiment lui qu'il visait ou... Le marina?!
"Sire Ajay! Attention!"
Andromède abaissa sa défense pour tenter de dévier les lames de vent projetées vers le Marina, mais il l'avait vu trop tard. Sa chaine fut soufflée avant même de pouvoir bloquer l'assaut. Pourquoi donc?! Puis il les sentit... ces tentacules froides et oppressantes sur son corps. Cette foudre noire qui gênait ses mouvements! Mais il devait essayer. Andromède rassemble ses forces et projette ses chaines pour frapper le géant et tenter d'épargner le Marina. Ces dernières filèrent à travers les lames de vent pour venir frapper le colosse dans sa confusion de pleins fouet! Mais il était trop tard... Dormin s'écarta à contre coeur, ne pouvant se permettre de prendre des coups inutiles. Ajay avait été agressé par un de ces supposés alliés. C'en était trop! Il commençait à en avoir assez de toutes ces histoires de trahison! D'abord Kallas, puis Corvus, et maintenant ça! Alors que ses chaines revenaient à ses bras, il se dressa face aux Bersekers, chacun aux prises avec un chevalier d'Athéna et les menaçait de son regard émeraude.
"Je voulais croire que c'était faux! Que les chevaliers d'Arès n'étaient pas tous des lâches! Mais finalement, je constate que certains d'entre vous ne valent pas mieux que Straw de la mante qui prit la fuite tel le pire des couard au lieu de se battre jusqu'au bout comme l'ordonnait votre maître! Frapper et dénigrer un allié, d'une autre faction qui plus est! Si telle est la conception d'une alliance pour vous, alors je suis fier d'être Saint."
Il se tourna ensuite vers Oréstis, gardant tout de même un oeil sur le Marina, ne souhaitant pas offrir une ouverture évidente. Un bon gardien n'offre aucune faille à ses adversaire, il aurait manqué de respect à ce dernier en se montrant trop distrait. Il aurait été mal avisé de donner une fausse image de lui. Toujours est-il qu'il allait lui même répondre à Oréstis.
"La question n'est pas là, Oréstis. Il ne s'agit pas de vengeance, mais d'honneur, ne l'as-tu pas compris? Comment se faire respecter des gens qui vous méprisent si vous leur cédez tout? Les hypocrites n'ont de respect ni pour les autres ni pour eux même. Il leur est donc tellement évident de mentir pour obtenir un pardon bien mal acquis. Ces gens là n'évoluent pas, se sont des plaies comme les maillons faibles d'une chaine."
Il se saisit de sa chaine droite et la fait jouer entre ses mains, tirant dessus pour en montrer la solidité à son compagnon. Le regardant droit dans les yeux, il l'implorait de comprendre et de ne pas juger le marina trop sévèrement. Les paroles du joueur de lyre avaient semé la peur en lui et il en restait presque choqué. Biensûr ce n'était ni l'endroit ni le moment pour parler de ça, cependant Dormin était serein, il savait se défendre et rester alerte, il ne laisserait rien passer.
"Un seul suffit pour briser la totalité de celle-ci et la diviser. Ces misérables nous poussent à agir pour les arrêter un jour ou l'autre, car si personne ne le fait, eux, ne cesseront jamais de se moquer de nous. Et toi, Oréstis de la lyre, si Athéna te l'ordonnait, oserais-tu t'opposer à la déesse? Refuserais-tu de combattre aux côtés d'alliés que tu n'approuves guère? Nous sommes tous l'instrument de nos maîtres, tout comme toi de ta lyre. Désolé, mon ami..."
PNJ
Ajay
Messages : 164 Localisation : pilier de l'océan Indien Renommée : 512 Feuille de personnage Armure: de Chrysaor Rang de l'Armure: Or Expérience: 75
Sujet: Re: Groupe 3 Mar 28 Fév - 18:11
Les actions s’enchainaient dans un cafouillage complet. Six combattants feintant, contrant pour mieux frapper une autre cible par la suite. Alors qu’Ajay venait d’envoyer sa torpille sur Andromède, déclenchant l’explosion d’éclairs voulu, l’éphèbe à la lyre rentra lui aussi dans le combat. D’abord en bordure de son esprit, le général perçut mieux la musique qui évoluait dans les airs à mesures que les secondes s’écoulaient. La femme lascive qui approcha du Barindra confirma ses impressions. Le chevalier d’or dans son temple et Andromède utilisant des chaines, il ne restait que le musicien pour créer un autre style de technique. Sauf qu’il s’était trompé sur le porteur de la Chrysaor. Il avait toujours placé son honneur et son devoir avant tout. Voila bien des années qu’il était marié à sa femme, bien des années qu’il lui était fidèle.
Le vieil homme se contenta de balayer l’image devant ses yeux. Il ne doutait pas que ce n’était pas là le seul attrait d’une telle attaque mais sa main s’était déplacée d’elle-même comme vexé qu’on considère ne serait-ce que la possibilité qu’il puisse succomber à une telle tentation. S’adressant au jeune homme, Ajay prit la parole d’une voix douloureuse, celle des blessures de l’âme, les plus durs à guérir.
-Qui a parlé de vengeance ? Je ne recherche que justice et que votre temple me soit témoin, je ne suis que dans mon bon droit. Veux-tu savoir qui sont tes frères d’armes jeune musicien ? Ces chevaliers d’or que vous admirés tant ? Corvus de la vierge dans son grand honneur m’as forcé à ôter la vie à mon propre camarade.
La voix douloureuse s’était faite plus hargneuse à mesure que le général déversait ses paroles pour finir dans un grondement, celui des vagues qui s’abattaient encore et encore sur le rivage.
-Je crache sur votre honneur. Là où vous voyez des « monstres », je ne vois que des guerriers, sanguinaire peut-être, capable de vous planter un couteau dans le dos parfois mais jamais ne s’amuseront-ils ainsi avec leurs ennemis.
Ajay aurait pus continuer encore longtemps mais visiblement le jeune tigre avait voulu mettre les propos du général en application, venant l’attaquer dans un rugissement animal. Tout laissait à supposer qu’il avait perdus la raison. Des lames de vent foncèrent sur le Barindra accompagné d’un…fauteuil ? Trop surpris par cette arme inhabituelle, le vieil homme n’eut pas le temps de tout éviter et malgré le bouclier qu’il s’était créer, de nombreuses lames vinrent mordre sa chair. Il devait avouer être sans voix face à ce retournement de situation. Rare sont les personnes à s’attaquer quand elles ont un ennemi commun juste en face d’eux. Mais Ruang-sak était quelqu’un de particulier, même il y a huit ans de cela…
La cardinale se chargea à la place d’Ajay de lui faire retrouver ses esprits. La menace qu’elle articula suffit pourtant au général pour lui faire reprendre ses esprits.
-Reviens me voir dans dix ans pour pouvoir me menacer ainsi gamine. N’ais crainte pour l’instant, je dresserais ce tigre plus tard.
Durant l’échange, le Barindra n’avait pas lâché Orestis des yeux. Il avait bien perçus l’initiative du manieur de chaine à son encontre ainsi qu’entendus ses remontrances contre son allié à la lyre. Un moment, la pensée qu’un des trois saints avaient des capacités similaire à Corvus traversa l’esprit du vieillard mais faute de preuve, il la laissa filer. À defaut de trouver le coupable, si coupable il y avait, Ajay plaça ses deux mains au niveau de son torse, tenant une épée imaginaire. Il laissa son cosmos s’écouler et une douce lumière partit de ses mains pour former une large épée de deux mètres de long. Tout le pourtour de l’âme semblait dégager une mince lueur, comme si la claymore elle-même possédait une aura.
De fait, elle en avait. Avec le cosmos électrique du général, elle le lui renvoyait en un boost de vitesse significatif. Le porteur de l’armure de Chrysaor cligna des paupières le temps de parcourir la distance le séparant de ses adversaires. Il fusa tel un éclair dans le dos d’Orestis. À peine avait-il atteint sa cible que sa lame tranchait déjà sauvagement dans les airs. Pourquoi viser le joueur de lyre ? Simplement pour lui donner un avant gout de ce que signifiait être l’adversaire d’un général d’un poséidon…
Saint
Oréstis
Messages : 138 Renommée : 535 Feuille de personnage Armure: Armure du Capricorne Rang de l'Armure: Or Expérience: 9
Sujet: Re: Groupe 3 Mar 28 Fév - 20:20
- Si un jour je suis contraint de combattre aux côtés d’individus de leur trempe, répondis-je d’un ton sec à Dormin en désignant la folle et son colosse de laquais,
- Alors je rendrai mon armure. Et que ceux qui se prétendront encore les serviteurs d’Athéna me traquent après cela, s’ils l’osent.
Car tout ce qui se passait au Sanctuaire – et assurément, dans tous les autres bastions des serviteurs des dieux – n’était malheureusement pas uniquement le fruit de la vonlonté de leur dieu protecteur. Sinon, comment expliquer le fait que Kallas des Gémeaux, cet immonde traître, soit encore porteur de son armure d’Or ?
- Mais libre à toi de continuer à servir dans ce cas, en te proclamant haut et fort serviteur d’Athéna, si cela te fait plaisir.
Mon argumentation ne s’arrêtait pas là, mais je fus contraint de m’arrêter, soudain la cible d’un véritable festival d’assauts. De toute évidence, la folle avait percé à jour mon petit manège et était moyennement enchantée par le fait que j’aie manipulé son esclave. Elle m’envoya un puissant geyser de cosmos que j’évitai d’une gracieuse pirouette ; en revanche, rien n’aurait pu me préparer à ce qui suivit. Elle avait pris le parti de me balancer le Tigre, purement et simplement. Abasourdi, je le vis planer vers moi à toute allure, et il me percuta violemment, me brisant probablement au moins une côte au passage. Nous allâmes nous écraser un peu plus loin et, peu désireux de conserver plus longtemps sur moi l’énorme masse du colosse, je me libérai rapidement avant qu’il n’ait reprit ses esprits et me remis debout, puis m’écartai rapidement de lui – mieux valait mettre un minimum de distance entre moi et cette montagne de muscles, histoire d’être capable d’esquiver si le besoin s’en faisait sentir.
Mais ce n’était pas terminé. C’était au tour du vieux général de fondre sur moi, armé d’une immense lame visiblement formée de pur cosmos. Et si je pus me décaler pour tenter d’éviter l’attaque, je n’y réussis tout simplement pas, surpris par une douleur dans mon abdomen, probablement le fruit de mon choc précédent avec Ruang Sak. Mais à ma grande surprise, ma chair ne fut pas entaillée par la lame, qui me traversa comme si je n’avais pas été là, me laissant au passage une impression très désagréable. Comme si mon cosmos lui-même avait été tranché, affaibli. Troublé par cet étrange assaut, je m’écartai du Général dans un nouveau bond, prenant garde à ne pas réveiller encore une fois les douleurs qui sommeillaient. Et l’accalmie sembla enfin arriver. Je repris alors la parole, d’un ton neutre, m’adressant avant tout à Dormin et au Général.
- Savez-vous seulement qui est cette femme ?
Je marquai une pause, laissant à mes mots le temps de faire leur effet.
- Je comprends votre colère, Général. Et elle est justifiée. Mais quoique vous puissiez en dire – mon regard se posa un instant sur Dormin, comme pour le mettre au défi de contredire une fois encore mes mots – c’est bel et bien la vengeance que vous recherchez. Cela vos honore de dissimuler cela derrière des principes d’honneur, mais le résultat est le même. Et cette femme… Elle a fait bien pire que Corvus. Elle a tué par poignée des civils, il y a peu, à Alexandrie.
Les rumeurs s’étaient bien vite propagées après le retour d’Alpharius et de Calyps.
- N’est-ce pas là la preuve qu’elle n’est qu’un monstre assoiffé de sang ? Je suis convaincu qu’avec vos valeurs, son crime est de ceux que vous ne supportez pas…
Alors que je parlais, je ne m’étais pas arrêté de jouer, et il avait fallu peu de temps avant qu’Euterpe, ma muse favorite, elle-même armée d’une lyre, n’apparaisse à mes côtés, puis que son jeu subjugue l’assemblée en se joignant au mien. Notre cible, cette fois-ci, était la folle dont nous venions de parler. Car s’il y avait un être dont la monstruosité était incompatible avait son statut d’être humain en ces lieux, c’était bien elle. Il fallait la neutraliser avant qu’il ne soit trop tard…
Dernière édition par Oréstis le Mer 29 Fév - 13:42, édité 1 fois (Raison : Rajout de la complicité que j'avais oubliée ce tour.)
Berserker
Ruang-sak
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Sujet: Re: Groupe 3 Mer 29 Fév - 8:28
Citation :
Le Tigre va parler donc les paroles sont en vert.
Gueule de bois, Hangover, appelez ça comme vous voulez, sachez juste que j'avais mal à la tête. De plus, notre ami aux chaînes, m'avait gratifié d'une bonne grosse "claque" avant que cette furie que Ruang avait choisi pour Générale ne me déballe ses conneries et ne fasse qu’aggraver mon cas en me collant son pied sur la figure. Et puis pour ne rien arranger tous ces misérables cafards déblatéraient des stupidités hallucinantes. L'un parlait de Justice, l'autre de Monstres, en fait seul le rouquin tenait sa langue et faisait acte de bravoure. J'aime bien ça. Bon... il fallait déjà se remettre les idées en place comme on dit, réparer les dégâts de Ruang, et en finir au plus vite. Parce que ce que ne semblait pas comprendre cette jolie petite femme c'était que là, ce n'était plus la même personne aux commandes. Peut importe, de toute façon tout le monde s'en foutait, Ruang-sak à part bien sûr, car aujourd'hui je n'étais pas à demi présent mais totalement. Me relevant et passant la main sur la joue sur laquelle je m'étais écrasé je considérai le champ de bataille. Tant de proies... c'était juste magnifique. Par qui commencer ? Le Germain ? Le joueur de flûte ? Ou bien le... gars ?
Le Tigre alla plonger ses mains dans la fontaine du Temple, puis dans un geste lent il humidifia sa figure. Le trop plein d'énergie ainsi que le duel qui s'était livré entre lui et la Muse -nous parlons de duel mental- auparavant avait laissé quelques traces. Se redressant et étirant son corps il lança un petit regard en coin au Général. Chrysaor était sage, droit et irréprochable dans son amour pour Poséidon, mais mieux vaut prévenir que guérir, si le Général était amené à se retourner contre l'Armée d'Arès alors ce ne serait pas trois tête que les Berserker ramèneraient en trophée, mais quatre. La première chose à faire était de fermer la grande gueule de ce Chevalier d'Or. Si il y avait une chose que je méprise par dessus-tout c'est bien les gens qui brandissent de grands mots sans même avoir conscience de ce qu'ils représentent, ou pire, et c'était le cas, qui n'avaient pas leur place dans un raisonnement car leur nature même n'était pas logique. Cela me permettrait également de venger Ruang-sak. Les cristaux n'étaient pas très agréables...
-Sokaris de la Balance, je dois avouer que j'attendais plus de jugeote de la part de l'élite des Saints. "Justice" tu dis ? Très bien, alors dis-moi ce qu'est la Justice. Qui l'instaure ? Les Dieux ? Non, car si tu pensais cela tu n'aurais pas l’outrecuidance de t'approprier de tels mots t'opposant à eux et t'attirant leurs foudres. La Justice n'appartient à personne, car au fond elle n'existe pas. Le Bien, le Mal, toutes ces choses sont des choses qui sont subjectives, or la "Justice" est faite de ça, de "Bien" et de "Mal". Le fait de prôner la "Justice" fait de toi LE GRAND DIEU DES Dieux, car finalement, si Justice il y avait, crois-tu que Arès et Athéna se livreraient bataille ici même ? Non, eux même se battent pour leur Justice........Les temps se détériorent, même les Chevaliers d'Or on perdu leur humilité. La prochaine fois, réfléchis avant de parler, ça t'évitera de salir l'honneur de la cause pour laquelle tu te bats ; Sans rien comprendre.....certes...
La voix qui tourmentait Ruang-sak venait de résonner dans le Temple de Sokaris, une voix grave, animal, surnaturel. Le Tigre était sage, et sa vision du Monde avait été forgée par les âges. Les esprits étriqués auraient aisément attaqué le Tigre, l'insultant de traître. Mais il venait de dire la vérité, et le pouvoir de dire et de voir la vérité était rare, aucun mortel ne voulait s'opposer au Dieux, aucun mortel ne se posait les questions adéquates car il est plus facile de dire "c'est les Dieux" que de voir la vérité vraie. Et Arès pouvait compter sur ce serviteur dévoué à sa cause, car sa force n'avait d'égale que sa sagesse.
Les faibles étaient une distraction pour les forts, cet homme en était la preuve vivante, car rien ne m'avait obligé à lui répondre, son ignorance et son manque d'esprit ne regardaient que lui, mais par vanité je lui avais répondu, peut être ne comprendra-t-il pas. Cependant, les faibles sont parfois intéressants, surtout quand ils s'avèrent être musiciens...
-Homme de musique j'ai entendu tes notes et elles ne sonnaient pas faux. Cependant c'est plus ton manque de talent que je déplore, car si l'esprit de Ruang-sak tu as pu envouter, le mien n'a pas été dérangé. On dit que les bons musiciens savent toucher les gens au plus profond de leurs âmes, j'en déduis que tu ne fais pas partie de cette caste.Se retournant vers Sokaris.Nonobstant une folle envie de supprimer ta vie car elle est plus une offense à ta Déesse qu'autre chose, évidemment cela ne regarde que moi, je préfère porter mon attention sur ton ami à la lyre, qui lui brille plus que toi qui possède pourtant une armure d'Or. Alors petit loup, je te demande de rester à l'écart tu auras ton heure de gloire, tu pourras te vanter auprès de toutes ces âmes que tu protèges que c'est vaillamment que tu es mort face à la folle au tigre.
Dans une vitesse folle, le Tigre atteindra la gorge du Chevalier d'Argent avec le revers de la main. Ensuite, dans un saut il frappera le troisième oeil de ce dernier avec le genou. Lancé ainsi dans les airs, il se retournera sur lui même et ira épouser la tête du Chevalier de la Lyre avec le Tibia.
Saint
Sokaris
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Sujet: Re: Groupe 3 Mer 29 Fév - 13:14
Frozia n'avait rien pu faire face à la gueule de loup de Sokaris. Mais bien qu'elle fut blesser, la Cardinale de la Famine sortit de son chapeau un tour bien impressionnant. Elle se nourrit telle une gloutonne de la glace créée par le Gold Saint et grâce à cela elle se revigora. Maintenant qu'elle était requinquée, son air de folie sur son visage était encore plus visible. Le Gold Saint de la Balance écouta les paroles de la guerrière d'Arès puis y répondit après qu'elle chargea son cosmos pour attaquer l'une des personnes à l'extérieur du temple.
_ Des paroles qui sonnent bien pour une représentante d'Arès... Mais il n'y a pas que le sang et la guerre dans le monde! Je te montrerais qu'il existe une justice universelle et pour cela je me ferai juge et bourreau!
Mais Frozia avait déjà d'autres chats à fouetter et elle rejoignit alors Ruang-Sak après sa chansonnette et son attaque manipulée par Oréstis pour punir autant le Tigre que la Lyre. Mais Frozia venait de commettre sa première erreur, celle de tourner le dos au Gold Saint. Tel un loup en embuscade, Sokaris se cacha dans l'ombre du cheval de la Cardinale, avançant caché vers l'extérieur grâce à ce dernier, c'est ainsi qu'il se retrouva derrière elle sans qu'elle s'en rende compte. Pendant qu'il guettait sa proie, son esprit lupin lui permit de reprendre quelques forces, de souffler un peu, il entendit et vit tout ce qu'il se passait, il était un témoin prévilégié de tout cela. Ruang-Sak était dans les vapes pour le moment et Frozia s’intéressait trop au discussion entre Dormin, Oréstis et le Général Marina. C'était le moment parfait pour attaquer. Il sauta hors de sa cachette et plongea sur Frozia. Poing en arrière il donna un coup de poing qu'elle arriva facilement à esquiver. Mais cela n'était qu'une feinte, feinte pour étendre son cosmos autour de la demoiselle lors de son rapide passage. Atterrissant quelques mètres plus loin, il cita le nom de sa technique pour l'activer.
_ Apprêtes-toi à être juger! Chains of Condemnation!
Le cosmos de Sokaris vint entourer les jambes, les bras et le cou de Frozia puis se méterialisa en une chaine d'or. La Chaine s'enroula plus fortement pour écraser de sa pression de serrage les quatre membres de la Cardinal ainsi que pour l'étrangler. S'il n’appréciait pas vraiment l'étranglement, il devait le faire face à des personnes comme Frozia, elle était trop dangereuses pour qu'il limite l'usage de sa technique d'emprisonnement. Il se tourna vers Dormin et Oréstis et leur parla.
_ La guerre intestine des Saints n'a pas lieu d'être ici. Je préférerai que vous régliez, qu'on règle cela après... Ce n'est pas pendant un combat pour défendre le Sanctuaire et Athéna que ce débat doit être lancé!
Il se tourna ensuite vers le Général du Chrysaor, le regard droit, ni amical ni ennemi, le regard de sa position, le regard neutre d'un Gold Saint face à un Général Marina. Il lui parla simplement, sans détour avec franchise.
_ Général de Chrysaor, il serait mentir de dire que je sais ce qu'il s'est passé à Rome pendant le combat contre le géant. Car je suppose que vous parlez bien de cela? Je n'ai pas rencontrer Corvus et donc je ne peux me faire une idée direct sur lui... Sachez juste que je respecte l'honneur des combattants et que je n'apprécie pas forcément les manipulations mentales... Mais si les dieux ont offert ce don à certains de leurs guerriers c'est qu'ils'y trouvent leurs comptes.
Il allait s'adresser à Frozia lorsque le Berserker du Tigre fini de pioncer comme un gros sac (Sak?). Mais l'homme semblait différent, son ton, ses mots avait changé... Comme si devant lui une deuxième entité se présentait, il ne fallut pas longtemps au Gold Saint pour comprendre que devant lui, c'était le Tigre qui se tenait devant lui et non plus Ruang-Sak. Il écouta son flot de paroles. Mais le tigre avait raison de son point de vue, mais tort de celui de Sokaris. Leurs dieux étaient bien différents et de cela naissait toute la fausseté de son discours.
_ Si bataille il y a lieu ici c'est de la faute de ton cher maître Tigre. C'est sa volonté que d'attaquer Athéna. Si les Saints combattent actuellement c'est pour se défendre, pour défendre le Sanctuaire et ses occupants, pour défendre les idéaux d'Athéna! Nous attaquer, reviens à attaquer tout cela! Si tu ne comprends pas la différence entre le Bien et le Mal, comment veux-tu comprendre la signification du mot Justice! Berserker tu m'as démontré que tu n'es bien qu'un stupide animal! Je n'ai pas besoin de ta gloire, mon seul honneur suffit!
Il plongea en trois bonds successifs vers Ruang-Sak mais ce dernier chargea alors Oréstis de la Lyre, il le tallona alors, il devait l'empêcher de lui faire ce qu'il lui avait fait dans le temple. Il le contourna pour venir l'arrête, mais il ne pouvait pas s'interposer entre Oréstis et le Tigre. Sokaris arma son poing et frappa le plus puissamment possible dans le tibia de Ruang-Sak, s'il pouvait lui briser la jambe, ce cher tigrounet ferait un peu moins le malin... Sokaris se retrouvait à coté d'Orestis, il se demandait s'il allait bien. Il avait laissé une porte ouverte à Dormin pour pouvoir attaqué Frozia, il espérait qu'il se déchaine sur la Cardinale.
Berserker
Frozia
Messages : 116 Localisation : Dans ton frigo, en train de le vider. Renommée : 468 Feuille de personnage Armure: Cardinal de la Famine Rang de l'Armure: Or Expérience: 84
Sujet: Re: Groupe 3 Ven 2 Mar - 1:06
« Je préfère me charger de mes subordonnés moi-même, si t'y vois pas d'inconvénients... Général. »
Indirectement, en l'appelant par son titre, Frozia venait de reconnaitre le Marina comme son alliée pour le combat. C'était là chose suffisamment rare pour mériter d'être souligné, bien que le son envie d'écarteler les petits Saints qu'elle avait devant elle y soit surement pour bien plus qu'un éventuel sentiment de franche camaraderie. Le Chrysaor était réglo, et la Famine le serait tout autant tant qu'il le resterait. Elle n'avait pas besoin de sentir une lance s'enfoncer entre ses deux omoplates à cause de la connerie de Ruang. Ou plutôt, dans le cas présent, des tours de passe-passe d'un de leurs adversaires.
Derrière sa visière, l’œil unique de la Démone se plissa en se fixant sur la fine silhouette du musicien. Visiblement, la masse du Tigre n'avait pas suffit à l'écrabouiller. Dommage. Elle allait devoir le faire elle-même, et ça risquait d'être beaucoup moins propre. Plus cela allait, et plus ce gamin prétentieux commençait à lui être antipathique. Il avait beau parler de manière plus simple et plus courte que son copain rose bonbon, Frozia n'était pas encore assez conne pour ne pas comprendre qu'il tentait de retourner le Marina contre eux. C'était limite évident comme le poing au milieu de la figure. Alors il voulait se la jouer fourbasse? Parfait! La Famine allait le balayer, lui et toutes ses petites magouilles, pour au final le laissé seul et nu devant sa propre impuissance. Il n'y avait que comme ça que ce genre d'idiots apprenait...
« Toi... Tu causes beaucoup trop pour une pauvre merde qui gratte des cordes dans son coin alors que les autres, ceux qui ont des couilles, mettent leurs vies en jeu. En plus, t'as eu le culot de magouiller mon Tigre. N'espère pas que j'y aille doucement après ça... »
Frozia n'en avait pas terminé avec la gueule d'ange, loin de là même : elle ne faisait que commencer. Seulement, ce fut ce moment que choisit l'autre imbécile pour l'attaquer dans le dos. Il espérait vraiment l'avoir en se planquant derrière son cheval? Alors que la Cardinale et sa monture étaient reliées par un puissant lien psychique? C'était beau de rêver! Frozia savait déjà où se planquait Sokaris depuis un petit moment! Lorsqu'il tenta de lui projeter un coup de poing par derrière, la borgne n'eut qu'à faire un pas de côté pour l'esquiver. En punition, la Famine aurait bien enchainé sur un déluge de coups, mais le Gold Saint activa une de ses techniques. Des chaines? ENCORE?! Mais ils utilisaient que ça dans ce Sanctuaire! En fait, ces grecs, c'étaient de gros masochistes qui payaient des musiciens pour se mettre dans l'ambiance pendant leurs "luttes". BORDEL! Les chaines dorés se refermèrent sur certains de ses membres, mais pas sur tous. Petite et agile, la Famine se faufila entre certains des liens qui cherchaient à se refermer sur elle pour éviter de se prendre trop de dommages. Les chaines qui touchèrent cependant sa jambe droite et son bras droit la lièrent, libérant sur elle une intense pression qui fit couler à flot le sang de ses précédentes blessures. Mais ce n'était pas fini! Voilà que le musicien avait invité une nouvelle dame dans le bal. Émettant un grognement hostile, Frozia leva légèrement son Cosmos pour se prémunir de toute attaque mentale. Cependant, ce même Cosmos s'échappa, comme de l'eau entre ses doigts, pour se volatiliser dans l'air. Si elle était parvenue à contenir la douleur de cette fuite d'énergie, la Cardinale se rendit vite compte que le joueur de lyre venait de lui mettre un sacré bâton dans les roues. Fuck. Comme si elle avait pas déjà assez de mal à manipuler son Cosmos comme ça...
Clouée sur place par la pression des chaines du Chevalier de la Balance, Frozia ne put que regarder l'intervention du Tigre sans pouvoir intervenir. Ainsi, comme Calyps, Ruang abritait une autre entité en lui, plus ancienne, plus violente, plus puissante. Son Fauve. Si elle l'avait déjà deviné lors de leur combat au moment de le recruter, la Démone devait admettre que c'était la première fois qu'elle le voyait prendre le relais. Pas plus mal. Comme ça, elle pourrait se concentrer sur ce qu'elle avait à faire sans craindre une bêtise de Saksak. Alors que son subordonné se jetait sur Oréstis, poursuivis pas le Saint de la Balance, La Famine regardait toujours le petit musicien. Forçant sur ses membres, elle fit un pas en avant malgré ses entraves. Puis un deuxième, et un troisième, répandant derrière elle une trace sanglante due à ses blessures qu'elle ne sentait presque plus à cause de l'adrénaline. Dès qu'elle fut à portée, la Famine éleva sa voix rauque et sauvage, porteuse de menace et d'une malfaisance suintante qu'elle ne cherchait pas à cacher.
« Monstre? ... Ouaip. C'est exactement c'que j'suis. J'ai bien dû tuer plusieurs centaines de personnes. Parfois avec mes raisons, parfois pour rien. Des guerriers, des innocents, des femmes... Monstre, Démone, Ignominie. J'suis tout ça à tes yeux, et plus encore. Mais tu sais quoi? C'est ce monde qui m'a engendré. Ce même monde que vous vous évertuez à défendre... EIGHTH PLAGUE ! »
Poussant un cri de rage, Frozia accumula son Cosmos dans son propre corps jusqu'à dépasser le seuil de tolérance. Par toutes ses blessures, un geyser de sang jaillit, comme une source intarissable. Le sang de la démone se mit à s'élever dans les airs, se séparant en de multiples particules qui s'avérèrent être des sauterelles d'un rouge sombre, celui de l'hémoglobine qui les constituait. La nuée mortelle des insectes se mit à bourdonner, si fort que cela devint un grondement. Lorsque l'essaim atteint une taille suffisante pour masquer la lune, la Cardinale pointa son bras vers le musicien, dirigeant l'essaim droit sur lui pour l'engloutir. Ces sauterelles n'auraient de cesse que d'arracher la peau du petit joueur de lyre pour s'en repaitre, retournant chaque centimètre de l'épiderme de son joli visage jusqu'à ce qu'il en soit méconnaissable. Pire encore, le sang bouillant qui constituait ses créatures allait le bruler jusqu'aux os. Si quiconque parvenait à le reconnaitre après ça, c'était vraiment que la Démone avait perdu la main...
De toute manière, la Famine ne faisait que commencer. Depuis tout à l'heure, elle avait décidé de s'y mettre sérieusement. Aussi, c'était terminé la rigolade. Les Saints allaient gouter à sa pleine puissance de Général de l'armée de la Calamité, et autant dire que rien jusqu'ici n'aurait pu les préparer à ce qui allait leur tomber dessus. Levant sa lance au-dessus d'elle en la tenait par l'extrémité du manche, Frozia rappela à elle tout l'essaim de sauterelles, ou du moins ce qu'il en restait. Les réunissant autour de son arme pour former une masse informe, elle attira aussi à elle le sang qu'elle avait versé et qui jonchait le pavé du Temple du Zodiaque. Avec tout ce liquide, la Cavalière Noire massa une grande quantité de son Cosmos au cœur de son outil de destruction. Bientôt, le rouge du sang se mit à noircir et à durcir, jusqu'à prendre la forme d'une imposante épée aux formes chaotiques impies. Proprement effrayante, sa Lame de la Calamité s'abaissa, pointant droit vers le torse du Chevalier d'Or, à qui Frozia s'adressa.
« Ce monde n'est qu'injustice, égoïsme, douleur, haine et folie. J'ai accepté tout cela en devenant un Monstre. Ceux, comme vous, qui s'voilent la face et refusent de voir la vérité ... J'les effacerai en même temps que cette réalité défaillante! REALITY BREAKER ! »
Entre les fentes de la visière de la Cardinale, une intense lumière rouge apparut au niveau de son œil. Autour d'elle, l'air et l'espace se déformèrent, semblant se plier à son Cosmos et à la démence pure qui en émanait. C'était là le but de cette technique simple et effrayante : apporter dans ce monde toute la folie qui se logeait dans le crâne de la Berzerker borgne. Influant directement sur le principe de causalité qui régissait ce monde, Frozia frappa. Ou plutôt non, au contraire. Elle ne frappa pas. Mais pourtant, le sol et le pilier qui se trouvaient respectivement devant et derrière Sokaris furent tranchés verticalement, tout comme lui au niveau de l'épaule et du torse, et ce malgré la protection de son armure. Voilà quel était l'effrayant pouvoir du Reality Breaker : faire passer les conséquences avant les causes, les dégâts avant les attaques, imparablement, magistralement.
La lame de la Calamité s'abaissa et commença à se désagréger. Depuis tout à l'heure, Frozia avait cessé de sourire. Sa faim de combat avait disparue. Oui, combattre lui importait peu désormais. La faim qui l'habitait était une faim de destruction, pure et absolue. Autour d'elle, son Cosmos continuait de croitre, et les particules de sang qui se détachaient de son arme venaient se fixer sur son armure. Le massacre n'était pas prêt de s'arrêter.
Dernière édition par Frozia le Mar 6 Mar - 1:09, édité 2 fois
Saint
Dormin
Messages : 249 Localisation : Maison du lion Renommée : 764 Feuille de personnage Armure: Lion Rang de l'Armure: Or Expérience: 1
Sujet: Re: Groupe 3 Ven 2 Mar - 1:51
"Sir Ajay, je suis choqué d'apprendre que notre vierge est responsable d'un tel acte de cruauté... Je sais que ça peut être ridicule, mais... Je suis sincèrement désolé. C'est une attitude indigne d'un chevalier sacré. Cependant, j'aime à croire qu'il ne s'agit pas du vrai visage des serviteurs d'Athéna... du moins j'ose l'espérer."
Les propos d'Oréstis fendirent le coeur de Dormin. Il sentait la colère monter en lui, il ne pouvait pas supporter de voir son ami soutenir un criminel! Surtout après ce que venait de leur révéler Ajay. Corvus avait forcé le Marina à ôter la vie de son compagnon d'arme. pour le rouquin, c'était un geste abominable. Mais il en avait assez de se battre contre des moulins à vent. Sa patience avait des limites. Il refusait de forcer la main du musicien. S'il voulait suivre cette voie, grand bien lui fasse. Mais se sera sans lui. Dormin détourna le regard, préférant ne pas poursuivre ce débat stérile. Il avait ses idées, et lui les siennes. C'est donc ici que leurs chemins se séparaient. Etait-ce définitif ou non? Dormin n'en savait rien et il ne voulait pas y penser. Il devenait amer. Il s'en voulait de s'être emporté. Même de s'en être pris aux guerriers d'Arès. Après tout, Guerre avait été un de ses plus beau combats. Et si Straw ne l'avait pas ramené, il ne pourrait pas le combattre un jour. Bien qu'il espérait ne plus devoir affronter cet homme. La violence n'engendre que la violence.
Au dehors, la lune brillait toujours de cet éclat aussi pourpre que sa crinière. Il se sentait mal... Il ne dirait plus rien, il n'avait plus envie de parler si c'était pour entendre de pareilles âneries. Il voulait juste en finir au plus vite et pouvoir avoir la paix. On avait semé le chaos dans son esprit et il allait avoir besoin de temps pour passer au de là... En attendant il ferait ce pourquoi Athéna lui avait permis de porter son armure... défendre ses intérêts. En ce moment précis, il n'avait plus envie d'aider personne. Il vidait sa tête de toutes ces absurdités de Corvus et autre Kallas afin de se concentrer au mieux. Il ignorait toute interaction sociale autour de lui, enfermant complètement ses sentiments au plus profond de son coeur. Comme pour éviter de s'infliger des souffrances inutiles qui auraient pu le freiner. Ces histoires avaient beaucoup trop d'impact sur le sanctuaire et sur le bronze saint. ses chaines qui, d'ordinaire brillaient d'une aura pourpre et chaudes cessèrent de s'animer et furent léchées par une aura d'un bleu azur aux reflets émeraude alors qu'une odeur iodée se rependait autour de lui.
Au dehors l'atmosphère se fit plus pesante et la pluie rattrapa le temple de la balance. Les premières gouttes s'écrasaient sur le sol de pierre poussiéreux, suivies par une véritable averse. pourtant le ciel paraissait parfaitement clair. Encore cette pluie... Elle venait décidément illustrer chaque instant où le rouquin éprouvait une profonde tristesse. Dormin tourna le dos à ses alliés, passant sa main sur son visage avant de s'animer à travers le temple, bougeant de concert avec ses chaines. Il allait donner tout ce qu'il avait. Il n'était plus le gentil soldat qui veut comprendre et soutenir... Il n'était plus qu'un pion car c'était moins dur à porter comme fardeau... Il se tourna pour faire face à leurs opposant. Un masque cachait à présent son visage, celui qui reposait sur son armure et qu'il ne portait jamais. Ainsi, il renonçait à son humanité pour l'heure pour n'être plus que l'instrument du jugement divin. Ainsi, peut être qu'il serait plus utile...
Le chevalier à l'armure de bronze s'élança à travers la maison avec une fougue qu'on ne lui connaissait pas. Il sauta derrière Sokaris et posa une main irradiant de cosmos pourpre sur son épaule. Aussitôt l'énergie passa du corps de Dormin à celui du gold saint, soignant ce dernier de la fatigue et de quelques plaies superficielles. Comme il l'avait fait pour Narcisse, il revitalisait le chevalier de la balance afin de le soutenir au mieux dans leur entreprise. Son regard se posa un instant sur le joueur de lyre. Il aurait bien soigné ce dernier aussi, mais cette technique lui grillait une grosse partie de sa cosmo énergie et... pour l'instant... Il n'osait pas retourner vers lui... Pour tout dire... Oréstis lui faisait à présent peur. Le rouquin ne voulait pas cautionner l'attitude de la vierge et voir son ami soutenir un tel personnage... Il avait peur de le voir devenir comme lui... un fruit pourri.
Il laissa le gold saint avec le tigre, s'éclipsant vite afin de ne pas se prendre un coups perdu. Ce n'était pas le moment! Il avait compris le manège de Sokaris et entendait bien profiter de l'ouverture qu'il lui offrait. Dans un sens, il avait mal de s'en prendre à une personne ainsi entravée. Mais d'un autre, peut-être serait-ce manquer de respect à la jeune femme que de faire preuve de retenue... Il se souvenait les paroles de Guerre. Un chevalier d'Arès est un combattant passionné qui ne tolère pas la pitié. Aussi ferait-il honneur à ses adversaires, peu importe leur camps... Ils restent des hommes et rien que des hommes! Il empoigne les chaines de sa propre armure et fouette l'air devant lui avec force et hargne. Il se défoulait sur la guerrière, passant sa frustration et sa colère sur cette dernière, tentant de chasser la culpabilité et le trouble qui l'assaillait à travers ce combat.
PNJ
Ajay
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Sujet: Re: Groupe 3 Sam 3 Mar - 0:26
Visiblement, les différents partis restaient sur leurs positions. Ajay observa silencieusement le musicien alors que celui-ci s’adressait au marina comme à son camarade. Le vieil homme appréciait les propos d’Andromède et si ceux-ci étaient francs, nul doute qu’Athéna possédait là un guerrier de talent plus qu’honorable. Dans une autre vie, le général l’aurait accueilli sans hésiter parmi ses hommes. Dans une vie où, ils n’auraient pas été dans des camps opposés. Les propos d’Orestis l’intriguèrent tout de même. Le porteur de la Chrysaor jeta un coup d’œil à son allié éphémère. Oui, elle était bien le genre à exterminer des innocents. Il l’avait su dès qu’il l’avait rencontré, enterrant ce sentiment en lui-même. Là aussi, dans une autre vie, les choses auraient été bien différentes. Dans une autre vie, il l’aurait transpercé de sa lance avec joie, rayant un être abominable de la surface de la terre.
Malheureusement pour lui, ce soir avant son désir de justice, il était un soldat. Plus important, il était un croyant. Son dieu, par la parole d’Orpheus avait agit dans ses intérêt en s’alliant avec ses assoiffés de batailles et le Barindra, pauvre mortel n’avait rien à y redire. Durant quelques instants, son âme s’était abaissée, symbole du fil de ses pensées. Les autres participants à cette danse mortelle n’avaient eux pas perdus de temps. Par un hasard incroyable, tous avaient continué leurs assauts, laissant seul le vieil homme pendant quelques instants. Andromède particulièrement. Son masque sur son visage blessa le général. Il reconnaissait là un désir d’éviter la réalité. Désir qu’il ne comprenait trop bien. Ajay souffla lourdement alors que lui, aussi, déposait les armes de sa volonté, se pliant à celles des dieux. Lorsqu’il rouvrit les yeux, son regard était changé.
Assuré, il avait délaissé les sentiments superflus, même son instinct lui criant d’apporter la tête des deux gold sur la tombe de Darius. La lourde claymore qui était dans ses mains se divisa quand il écarta ses bras. Il n’en restait plus que deux sabres, l’un de chaque côté de son corps. Non loin de lui, le monde semblait lui aussi se plier à une volonté divine, se brisant sans cause apparente. Le chevalier de la balance était manifestement visé et l’esprit pratique du général se décida à l’attaquer. Profiter que son attention soit détournée pour frapper, éliminer la menace principale dans son armure dorée. Armés de ses sabres jumeaux, Ajay se déporta non loin de Sokaris, débutant une danse souple, ses épées semblant onduler dans les airs à mesure que ses coups s’abattaient encore et encore. Lui-même se déplaçait toujours, ne s’arrêtant que rarement pour repartir dans l’autre sens. Le puissant courant électrique parcourant les lames serait autant de charges envoyé dans le corps de l’adversaire, ralentissant ses mouvements et augmentant l’emprise du général sur la situation.