Un dernier assaut, et tout serait terminé...

Les Berserkers d'Arès avaient une fois de plus cheminé vers le Sanctuaire pour y accomplir leur sinistre dessein: faire tomber, enfin, le repaire d'Athéna et de ses troupes d'Or. Cette fois, les rangs des hommes du Dieu de la Guerre étaient plus chaotiques, plus clairsemés, car Ephtal n'était pas présent pour les guider; alors, donnant libre cours à leur instinct et à leur potentiel destructeur, tels les Fauves de la Terre, ils s'étaient dispersés comme autant de bêtes sauvages chassant chacune sur son propre terrain.

Jevren, lui, était confiant. Comme on disait, jamais deux sans trois; ainsi, c'était sa troisième invasion du repaire des Saints d'Athéna depuis qu'il portait son armure. Cette fois-ci, il avait perdu son meneur de vue; il était rare de le voir attaquer sans la Pestilence pour le guider et l'assister, mais il s'en passerait pour cette fois.

Reverrait-il, cette fois, Calyps ou Japheth?

Bien sûr, il menait l'assaut... Mais il désirait également en profiter pour obtenir une entrevue avec au moins l'une de ces deux personnes. Quoi qu'il arrive, cette fois, il y aurait des morts... Chacun jouait sa foi et son existence. Autant essayer de croiser ceux contre lesquels il pourrait retenir sa main, là où d'autres de ses camarades frapperaient pour ôter la vie.

Cependant, une drôle d'impression lui vint et le fit dévier de sa route, à la rencontre d'une femme qu'il avait déjà croisée en de rares occasions dans la Forteresse d'obsidienne. De toute évidence, la demoiselle - l'une des rares représentantes de son sexe dans les rangs d'Arès - était prête pour la bataille. Sur ses gardes, il s'en approcha, lui adressant un petit salut.


- Bonjour. Jevren du Frelon... Je viens m'assurer que tout va bien. Tu es certaine de vouloir rester seule en territoire hostile? On ne sait pas ce qui peut se tapir dans les environs...

Spoiler:

Le ciel s'était couvert, assombri. Pas au sens littéral, bien sûr, mais il y avait quelque chose d'obscur, même au cœur de la clarté du zénith de midi, qui me hérissait le poil. Alors que nos troupes se préparaient, jurant foi aux visions du Pope, visions de destruction, de mort et d'âpres combats, je décidait pour une fois de sortir de mon rôle de protecteur de la Maison du Scorpion, jusque là protégée lors des assauts successifs des séides d'Arès et de Poséidon. Le dernier en date n'avait pas été bien loin de profaner ma demeure, et je ne permettais pas, aujourd'hui, de laisser leur chance à ceux qui vouaient nos vies au trépas.

Non, aujourd'hui, je descendais me battre dans la fosse aux lions.

J'avais rêvé de cet instant, et tout me revint en mémoire, alors que je descendais à pas mesurés les grades de pierre conduisant aux étages inférieurs. Cette vision me fendit le cœur, aussi nette et précise qu'une flèche d'airain. Les mêmes gestes, le même air parcourant mon visage, soulevant mes mèches rebelles. Tout avait un air de familier, jusqu'aux visages des soldats que je croisait, alors que j'atteignais la Maison de la Balance. Oui, c'était précisément cela, j'étais à ma place ici, selon les désirs que mon esprit et mon cœur insufflaient à ma volonté. Et devant moi, la cause de tout cela.

Alors c'est ici que tout fini.

Ils n'étaient que deux, pour l'instant du moins. Quand l'une dégageait la passion sauvage du meurtre et des pulsions sordides, l'autre était d'un calme effrayant, cependant façade, comme le nuage précédant la foudre, le feu sous la glace.

Que me disait mon cœur?

Pulsation sourde, l'organe se gorgeait déjà du fluide violent et enflammé du Scorpion. J'avais donc une réponse à ma question consciente, un ordre muet mais pourtant retentissant dans mon esprit comme les trompettes célestes, balayant la peur, le doute, même le regret. J'étais seul contre ces deux soldats, que je ne connaissais ni d’Ève ni d'Adam, et qui pourtant me donnaient une furieuse impression de déjà vu.

Vous devez vous douter que vous ne passerez pas. Je ne vais pas me borner à vous faire un discours sur ce fait, ce serait perdre mon temps. Avancez donc, que l'on détermine qui va sortir de ce temple sur ses deux jambes.

J'étais prêt. Ma volonté était ferme, de même que mon bras. Je mourrais ici, mais parce que je l'avais choisi, et non par choix imposé. Mais j'allais défendre ma vie avec férocité.

Citation :

Alliés: Bach, Arion

La mine sévère, je m'avançais vers la maison de la Balance, là-bas, l'on pouvait aisément ressentir d'importants cosmos se rassembler. L'ennemi était à nouveau chez nous, faisant une brusque irruption, apportant avec eux la mort et la désolation. Cette fois pourtant, nous étions préparés à les accueillir. Athéna avait finalement fini par vouloir prendre entièrement part à cette guerre. Souhaitant à nous autres Chevaliers de mener une ultime bataille contre l'ennemi afin de faire cesser cet éternel conflit. Odin, Arès, Poséidon, Athéna ou encore Hadès, tous semblaient avoir choisi ce jour pour déverser leurs armées sur le monde. Cela promettait d'être une terrible bataille, dont peu de combattants, voir aucun, ne sortiraient vivants. L'ordre était clair, combattre jusqu'à son dernier souffle, tant que l'ennemi tiendra encore debout, afin de le faire chuter. Protéger ce monde d'un sort funeste, quitte à se sacrifier. Nous y étions préparés, du moins je l'étais sans aucun doute. Je décidais de livrer bataille sur les terres de notre faction, protégeant les maisons de ce sanctuaire comme mon rôle me l'imposait.

Ainsi, à l'entrée du temple sous la surveillance de Sokaris, absent aujourd'hui, certainement envoyé chez l'ennemi, j'attendais que Berserkers et Marinas viennent à moi. Je ne fus pas déçu, quelque peu surpris en apercevant la jeune demoiselle autrefois combattu, Nymphéa. Cette dernière m’apparaissait comme différente, d'un niveau plus élevé que lors de notre dernière rencontre. Elle parlait d'évolution, sans doute avait-elle obtenue plus de puissance et une armure à la hauteur de son rang. Je n'étais pas ravi de l'affronter à nouveau, j'aurais préféré faire face au Prophète et obtenir une seconde chance de mettre fin définitivement à ses jours. J'allais devoir m'occuper de ses hommes, ainsi que ceux de Poséidon, à défaut de pouvoir me mesurer aux dirigeants des deux armées. Puisque le destin le décidait ainsi... Restant silencieux, j'adressais un salut à mon ami Antares, également présent sur les lieux. Livrer un dernier combat à ses côtés était un grand honneur. J'allais pouvoir observer de mes propres yeux ses capacités, mais surtout, faire en sorte de le soutenir afin qu'il survive.

- Berserkers et Marinas à nouveau réunis pour venir à bout des Chevaliers d'Athéna, les choses ne changeront donc jamais. Il faut croire que je ne vivrais pas assez longtemps pour voir ce monde débarrassé de pourritures dans votre genre, tant pis. Antares, assurons-nous que ceux-ci n'iront pas plus loin.

Citation :

Allié : Antares.

Une voix porta derrière elle, sans animosité. Un jeune homme aux cheveux d'argents tout comme le jeune Nero s'avança dans le temple à sa suite. Plutôt beau garçon, il tapa tout de suite dans l'oeil de la jeune femme. S'il avait été son adversaire, elle se serait sûrement bien amusée avec lui. Mais Phantasia n'avait pas le coeur à rire aujourd'hui.

"Que voilà un homme qui parle fort joliment. Je vous remercie de votre sollicitude. En vérité, je cherchais ici un enfant apeuré partageant quelques liens du sang pour le soulager de cette pénible réalité. Mais il semblerait qu'il ne soit pas ici. Me voilà bien déçu et en fâcheuse posture. Mais..." Elle lui adresse un clin d'oeil."Sous votre aile, je ne crains pas grand chose n'est-ce pas?"

Firent ensuite leur apparition deux Marinas qui furent les bienvenus à leurs côtés et deux chevaliers d'or... les fameux saints. Elle allait pouvoir évaluer leur force à défaut de pouvoir affronter son cher petit frère. Voyons voyons... Qui attaquer en premier?

"Hummm... ce grand bleu là bas me semble une proie de choix. J'aime les hommes qui ont du piquant."

Elle intensifia l'effet de son parfum et de ses phéromones et concentra sa cosmo énergie en vue d'un premier assaut.

"Jevren, je vous souhaite bon courage."

La situation tournait à la mêlée générale. L'espace d'un instant, Jevren crut que le Saint qui avait fait son apparition allait rester seul - seul, et facile à défaire à deux contre un. Cependant, il fut bien vite ramené à la réalité par l'apparition du collègue de son ennemi, tout aussi doré et rutilant. Et, entre-temps, c'étaient les soldats de Poséidon qui avaient fait leur entrée, semblant ignorer totalement les Berserkers pour se concentrer eux aussi sur la démise d'Athéna. S'ils n'étaient pas les alliés des troupes d'Arès, ils n'étaient pas pour autant leurs ennemis; cette entente tacite, basée sur une collaboration ancrée depuis plusieurs mois, serait fort utile.

Son attention fut détournée par une drôle de sensation provenant de sa compagne temporaire. Une impression similaire à celle qui l'avait mené ici, une attraction subtile et pourtant irrésistible... Il secoua la tête pour remettre ses idées en place. Quelque chose ne tournait pas rond avec elle. Afin de se concentrer plus aisément sur la tâche qui l'attendait, il se mordit lui-même la langue, laissant l'odeur et le goût cuivrés du sang le ramener à la réalité. Entre-temps, Phantasia avait fait le premier pas; son pouvoir était monté, son attention s'était focalisée sur leur antagoniste aux cheveux bleus. Le Frelon se doutait que, d'une façon ou d'une autre, sa camarade avait déjà agi. Et, en tant que suiveur, il décida se l'appuyer en se concentrant sur cette cible commune; de plus, agir comme tel permettait aux troupes de Poséidon de collaborer contre l'autre Chevalier d'Or, afin d'éviter que les deux factions ne se marchent sur les pieds.

Il fit un pas en avant, alors que l'une de ses lames d'estoc apparaissait au creux de sa main droite.



Tout en parlant, il avait concentré son Cosmos dans son arme, l'avait dispersé dans le sol, l'avait accumulé dans son dos.

Ramenant sa seconde main à son arme, il se plaça en garde, tenant sa lame horizontalement, pointe vers l'avant, au niveau de la tête. A cet instant, ses ailes d'insecte naquirent dans son dos, le projetant brutalement en avant dans un unique battement avant de se briser l'une contre l'autre.

C'est lorsque Jevren fondit sur Antares que son Cosmos précédemment dispersé dans le sol se reforma sous les pieds du Scorpion, prenant la forme de longues piques effilées destinées à l'empaler proprement. Ainsi, l'homme aux cheveux bleus se trouvait pris entre deux feux: l'attaque qui venait d'en dessous, potentiellement létale, et la charge directe de son adversaire, non moins dangereuse. Il allait comprendre ce qui arrivait lorsque Jevren décidait de se créer sa propre route - et encore, ce n'était qu'une sommation !

Pourquoi rêver? Je m'étais attendu à cette situation. Poséidon et Arès n'étaient pas assez courageux pour ne pas agir de concert, c'était donc logique de voir apparaître leurs séides tour à tour, pour venir mettre un terme aux actions réparatrices d'Athéna. Heureusement pour moi, je n'étais pas seul, face à l'adversité. Vieux compagnon d'armes, le chevalier du Taureau se tenait maintenant à mes côtés, présence rassurante, montagne que je pensais millénaire. Il ne restait qu'à affronter nos ultimes adversaires, et mourir dans l'honneur. Puisse la déesse nous sauver de la lâcheté qui s'emparait de ce qui fut autrefois des hommes.

En un instant, cependant, les fauves fondirent sur moi. Chacun leur tour, il s'évertuèrent à meurtrir ma chair, espérant sans doute que ma mort rapide scellerais la fin du combat. Pourtant, je ne désirais pas poser genou à terre tout de suite, aussi contenais-je autant que je le pouvais les dérèglements internes causés par l'action du Renard, pas suffisamment cependant pour esquiver la charge du Frelon. Celui-ci déclencha son piège sous mes pieds, que j'esquivais de peu, et je me retrouvais cloué au bout de sa lance, comme un papillon épinglé sur un mur. La douleur était présente, d'entrée de jeu j'avais eu un prix lourd à payer. Cependant ma volonté restait farouche, et c'est une main posée sur l'arme de mon adversaire que je rivais mes yeux dans les siens.

Je vois que les méthodes restent les mêmes...participerez vous à cette mascarades, Marinas? Car notre fin arrive assurément, seuls contre vous tous...oui mais je me pose à présent la question. Car qu'arrivera-t-il aux vainqueurs, une fois que nous seront tombé? Qui sera encore assez fort pour frapper les alliés d'alors dans le dos, assurant la victoire totale de son dieu sur les autres? Car Ares et Poséidon son bien trop fier pour partager...Le Dieu des Mers supporterait-il même d'avoir à subir les conditions de son neveu? Ce combat est caractéristique de ce qu'il se passe, assurément. Car ne vous y trompez pas: seuls deux combattants sortirons vivant de ce temple, et une faction trahira l'autre. C'est écrit, malgré les feux semblants derrière lesquels vous vous cachez. Nous tuer coûtera des ressources, de l'énergie, et ne permettra probablement pas à l'un de vous de survivre, lorsque l'autre faction décidera de trahir. Pensez y maintenant, avant de vous mettre vous même en position de vulnérabilité.

Mes doigts se mirent à briller alors que je prononçais ces mots. Maintenant la prise sur l'arme du mécréant, je frappais dans sa direction, enfonçant ma paume dans son être, en extrayant les fils de vie, pour me nourrir de leur force. Il ne l'emporterait pas au paradis.

Pensez-y, soldats de Poséidon, ces gens là son venus sur nos terres avec les Titans, ceux là même qui ont attaqué vos demeures. Ces mêmes titans qui ont pactisé avec le dieu des morts, j'ai pu le voir de mes yeux, lors d'un combat avec l'un de ses avatars. Questionnez votre dieu, à présent, qu'il vous donne sa réponse, à l'aune de ces informations.

Peut être pourrions nous alors rayer définitivement cette faction de la carte, et traiter de nos affaires plus tard. Les soldats d'Arès devaient disparaitre, c'était écrit dans l'histoire.

Allons bon, les groupes de ce combat étaient formés, les adversaires de chacun désignés, il ne restait plus qu'à commencer. Comme je m'y attendais, Nymphéa, une jeune femme déjà affrontée il y a de cela quelques temps, souhaitait renouveler l'expérience. La petite ne bénéficiera pas du soutien du Prophète cette fois, personne ne m'empêchera de déchaîner ma pleine puissance sur sa personne. Frapper une femme ne me pose aucun problème, du moment qu'elle soit en mesure de se défendre. Le Chevalier du Scorpion se chargerait des deux Berserkers l'ayant pris pour cible. Ces derniers n'attendirent pas longtemps pour se mettre en action, agressant Antares avec de lourds assauts. En espérant qu'il tienne le coup. Quant au blondinet qui se montrait réticent à l'idée de s'associer avec les soldats d'Ares, il préféra submerger la zone d'une gigantesque vague d'eau semblable à un tsunami. Ainsi, de part cette technique, il s'assurait de frapper toutes les personnes présentent, sa camarade Marina mise à part. Il ne faisait que contourner le problème, tôt ou tard, il devra bien choisir définitivement ses alliés.

Devant l'énorme mur d'eau se dressant face à moi, je plaçais les bras en croix, les pieds solidement encrés au sol. Le choc fut lourd, j'avais l'impression que l'on tentait de me briser le corps. Pour autant, si la force de la vague me fit reculer sur plusieurs mètres, je ne tombais pas, tenant bon. De malheureux picotements, comme des brûlures, suivirent l'assaut. Douloureux, mais pas handicapant, rien qui m'empêcherait d'attaquer. Pour cela, il fallait d'abord faire face à la seconde vague. Au tour de la jeune femme d'attaquer. Son cosmos annonçant la couleur, ses mouvements confirmèrent l'imminence d'un assaut. Je ne fis rien pour esquiver l'attaque, continuant d'encaisser au mieux. D'ailleurs, cette technique ne m'était pas inconnue. Des bulles atrocement chaudes qui explosent au contact du corps, du déjà vu. Toujours aussi efficace, j'eus l'impression de cuir sur place. Voilà qui ajoutait à la douleur déjà présente. Je ne cédais pas, observant la Marina s'approcher dans une tentative au corps à corps. La malheureuse... qu'elle n'espère pas m'atteindre avec un coup aussi faiblard.

Mes mains virent à la rencontre du pied me menaçant. Bloquant instantanément l'envolée de la Marina, j'usais de ma force physique pour la soulever un instant dans les airs, la tenant fermement par le pied, avant de l'abattre au sol dans un cri rageur. Maintenant qu'elle s'était approchée de trop près, j'étais bien décidé à lui faire regretter sa manœuvre. Laissant exploser à mon tour ma cosmo-énergie, cette dernière enveloppant la totalité de mes bras, avant de littéralement s'enflammer. Ne perdant pas un instant, je m'employais à ruer de coups la demoiselle. Cette fois, la défaite serait sienne.

"Au risque de vous décevoir, beau jeune homme aux cheveux bleus, je ne suis pas ce qu'on peut appeler un bon toutou à son maître. Si je sers Arès, c'est parce que j'y trouve mon compte, à savoir... Ma liberté. Dans le monde que vous semblez chérir et protéger, les hommes bafouent les femmes. Souvent les gens n'en font qu'à leur tête et le bien ne triomphe pas toujours du mal, faisant pencher la balance du mauvais côté. Nombre de gens en font les frais... J'en ai fait les frais!"

Phantasia concentra son énergie cosmique pour faire naitre une épée à neuf dents dans sa main. Le petit manège des saints pour retourner les marinas contre eux ne plaisait pas du tout à la renarde.

"Ce monde où vos chers dieux laissent les gens faire. Tu craches beaucoup sur le notre, mais ta déesse est-elle mieux? Elle qui permet à des électrons libres de faire n'importe quoi au dépend des vôtres?"

Elle faisait bien évidemment référence aux Gémeaux dont lui avait parlé ce cher petit Sokaris durant leur gentille petite réunion de famille en Egypte. Ce même chevalier d'or qui les avait suivi jusque chez eux sans ordres de sa déesse.

"Oh oui, j'en sais plus que j'en ai l'air. Mais... c'est évident quand mon frère est chevalier d'or. Et je dois dire que j'en ai appris de bien bonnes. Il semblerait que les maudits bersekers soient plus honnêtes et solidaires entre eux que vous, saints d'Athéna. Car jamais je n'ai vu pareil conflits chez nous. Voilà une bien piètre image de la sagesse!"

Et sur ce, elle brandit son arme, fonçant vers le Scorpion une nouvelle fois.

"Maintenant, écartez-vous, j'ai un compte à régler avec mon cher petit frère."