Le couperet est donc tombé, hier soir en réunion sur skype avec la quinzaine de personnes présentes pendant les 2h qu'a duré la discussion (qui ont dérivés sur 3/4 par la suite ^^).
En faisant le constat de la situation actuelle puis le bilan du …
Messages : 138 Renommée : 535 Feuille de personnage Armure: Armure du Capricorne Rang de l'Armure: Or Expérience: 9
Sujet: Re: Groupe 3 Sam 3 Mar - 2:10
A nouveau, les attaques fusèrent en ma direction. De toute évidence, j’avais éveillé la colère – ou était-ce de l’estime ? Du Tigre, mais également celle de la Cardinale, pour mon plus grand malheur. A présent, j’en faisais les frais…
Tout commença par le terrible et implacable assaut de Ruang Sak. Fondant sur moi comme un gros taureau en pleine charge, il m’arracha purement et simplement du sol comme si je n’avais été qu’un élément du décor – au détail près qu’un objet n’était pas capable de ressentir la douleur, quand je l’étais. Aveuglé par la terrible douleur qui se répercutait dans la moindre parcelle de mon être, je fus durement malmené, et le pire fut sûrement le choc de la jambe du colosse contre mon crâne. Je crois que je perdis connaissance pendant quelques secondes à ce moment-là. Mais ce ne fut que pour mieux me réveiller lorsque je m’écrasai douloureusement au sol, ne sachant pas encore que ce que je venais de subir était la partie qui m’affligerait le moins.
Car à présent, la Cardinale vociférait à mon intention, et son assaut, le plus terrible, n’allait pas tarder à arriver. Je tentai de me redresser, non sans difficulté au vu des blessures que je venais de recevoir, mais je n’étais qu’assis lorsque le terrible essaim de locustes issus du sang de la cardinale fondit sur moi. Soudain en proie à une horreur incontrôlable, je me protégeai de façon plus que sommaire, protégeant comme je le pouvais mon précieux visage de l’assaut de ces immondes créatures. Mais le reste de mon corps ne fut pas épargné. Je le sentais : non contentes de brûler le plus petit centimètre carré de ma peau avec lequel elles entraient en contact, les créatures semblaient tenter de se repaître de ma chair. Un bien sinistre festin que je ne pouvais tolérer plus longtemps, sous peine de défaillir – et n’était-ce pas une autre de ces maudites bestioles que je sentais sur ma joue ? Non ! Je ne la laisserais jamais s’attaquer à mon visage !
Laissant exploser brutalement mon cosmos, l’élevant à un niveau bien supérieur à ce que j’avais pu atteindre jusqu’à présent, je repoussai – trop tard pour m’épargner des blessures, hélas – l’essaim de locustes, tout en m’entourant de mon aura à la couleur violine caractéristique. Je le sentais : mon cosmos tentait comme il le pouvait d’apaiser mes blessures, mais j’en avais probablement reçu trop pour qu’il puisse être réellement efficace… Touchant avec angoisse ma joue de mes mais à présent abîmées suite à l’assaut des insectes sanglants, je constatai non sans horreur qu’une plaie – probablement bénigne, mais tout de même – s’y trouvait. Cette sorcière avait tenté d’altérer la beauté de mon visage… était-ce le fruit de sa volonté, ou bien une conséquence collatérale de son déchaînement sauvage ? Je m’efforçai de maîtriser au mieux ma rancœur à son égard, conscient qu’un tel sentiment n’avait pas sa place dans le cœur d’un chevalier d’Athéna.
Me relevant, non sans douleur et difficulté, je repris mon jeu, pinçant à nouveau avec ardeur les cordes de mon instrument. Je profitai de ce moment un peu vide, tandis que je préparais ma technique, pour m’adresser à la Cardinale :
- Nous ne nous voilons pas la face… nous sommes bien au fait de l’imperfection de ce monde. Mais notre existence… notre existence a justement pour but de rétablir un équilibre. D’instaurer en ce monde une vraie justice.
Une par une, des images de toutes mes muses apparurent à mes côtés. Elles entonnèrent leur chant, d’une beauté sans pareille, mais également synonymes de nouveaux ennuis pour la borgne. Son cosmos s’échapperait toujours plus rapidement de son être, sans qu’elle n’y puisse rien faire. Tel était mon but : l’affaiblir, pour pouvoir ensuite lui montrer la vanité de ses actes sans avoir à craindre qu’elle ne me saute à la gorge.
- Tu dis que c’est ce monde qui t’a créée, et je te crois. Au vu de l’être que tu es devenue, je ne suis même pas sûr de vouloir savoir ce que tu as pu traverser. Mais cela ne justifie en rien tes actes, au contraire.
Une moue triste passa sur mon visage alors que je continuais :
- Au contraire, tu devrais tenter par tous les moyens d’éviter à des innocents d’avoir à subir ce que tu as toi-même subi. Crois-tu que les massacrer changera quelque chose ? Que voler des vies et birser ce monde te permettra d’oublier l’origine de ta douleur, quelle qu’elle soit ?
Berserker
Ruang-sak
Messages : 58 Renommée : 92 Feuille de personnage Armure: Cuirasse du Tigre Rang de l'Armure: Argent Expérience: 75
Sujet: Re: Groupe 3 Dim 4 Mar - 1:55
Le chevalier d'Or de la Balance était rapide, son coup m'atteint immédiatement. Le musicien à terre, le mal était fait, cependant, le problème Sokaris restait à régler. Mon retour au sol fut douloureux, le tibia de ce corps pourtant si meurtrier me faisait un mal de chien. La chance m'avait évité une cassure. Je reculai à l'aide de grands bonds, à partir de maintenant je devais agir rapidement. Nous n'étions pas en bonne position, le chevalier aux chaînes était encore en bon état, le loup de Germanie était un dur à cuir, le flûtiste restait le seul à être en mauvaise position. Ce ne fut pas sans mal que mon corps se propulsa dans les airs, chaque pression empirait un peu plus l'état de ma jambe. Une fois dans les airs, j'écartai les bras, laissant déferler mon Cosmos sans retenue, mes flammes apparaissaient au fur et à mesure que je me rapprochais de la voûte étoilée. Leur caresse m'arracha une petite grimace de douleur, mais ce n'était que peu de chose face à celle que ressentirait le Germain. On dit que les pattes d'un Tigre sont sa meilleure arme, mes adversaires en avaient fait les frais, cependant, c'est avec sa mâchoire qu'il met fin à la vie de ses proies. Le loup verrait que nous ne nagions pas dans la même catégorie.
Plusieurs masses brûlantes gravitaient autour du Tigre, lui brûlant la peau et gagnant de l'envergure à chaque secondes que les Dieux lui accordaient. Une fois la puissance de la technique portée à son apogée, il plongea. Les flammes qui gravitaient tels des orbites vinrent se coller à sa peau, faisant de son corps une masse informe et brûlante. Il braqua ses deux mains jointes en direction de la Balance, mais ce n'était plus un gros bonhomme plein de muscles qui venait de jouer avec un briquet après un bain d'huile qui fondait sur lui, c'était la tête d'un Tigre la gueule ouverte. Ne possédant cependant pas la capacité de voler, le Tigre tombait à pic...
Je n'avais plus la force de faire en sorte de courber ma chute, il me fallait retomber au sol. L'atterrissage se fit non sans mal, ce satané tibia... CE LOUP ALLAIT PAYER !!! Nous étions face à face, aucun obstacle, la situation parfaite. Alimentant encore un peu les flammes en Cosmos, je fonçai. Au contact je me libèrerais des flammes pour ensuite rejoindre la Cardinale.
***
La masse rejoint la plume et les muses apparurent. Le Tigre avait encore un combat à mener, une fierté à défendre. Car au final, Ruang était son protégé, et c'est dans un mouvement de vengeance qu'il affronterait les diablesses aux visages trompeurs. Posant sa main sur l'épaule de la Cardinal, il laissa encore une fois s'échapper son Cosmos. Il combattrait sur deux fronts. Les chants retentirent et le Cosmos sanglant vint à leur rencontre. Mais le plus important se passait quelque part d'autre.
L'atmosphère était lourde, elle posait ses mains de pierre sur les frêles épaules de la Cardinale. Autour d'elle, la Jungle. Une ambiance rassérénante pour le Tigre mais étouffante pour les autres. Bientôt, il apparut, lui, le Seigneur des lieux. Un animal bien plus imposant que ses congénères, et bien plus puissant. Sa seule présence relève du fantastique, il était un esprit né du passé. Il considéra la femme de ses grand yeux verts, un grognement retentit et sa voix sortit des âges retentit.
- Suis-moi jeune fille.
Il tourna le dos et se mit en route. La litière du sol craquait sous les pas des deux guerriers, les feuilles chatouillaient leurs membres. Les animaux se cachaient, personne ne se mettait en travers du chemin du Seigneur. Bientôt, ils atteignirent un endroit dégagé, la vue donnait sur le temple de Myura, le Temple abandonné. Le Tigre ne s'arrêta que quelques instants laissant son esprit s’adonner à la pratique de la nostalgie. Les lourdes portes étaient ouvertes, et il s'engagea dans l'allée. Là, les premières victimes du massacre dormaient, leur sang maculant le sol. Les lourdes marches étaient elles aussi souillées. Les portes rouges du Temple s'ouvrirent. Le Tigre entra et les torches s'allumèrent, là, d'autre corps. Sur le mur de gauche, le Tigre était dessiné. Le sang en était la peinture.
Les portes se refermèrent. Le Tigre s'allongea.
-Tu es la première personne à venir ici depuis des années... c'est là que Ruang-sak est mort... personne ne viendra jamais te chercher ici...
Au dehors, le corps de Ruang-sak vidé d'énergie vascilla. Le devoir du Tigre était accompli, la Cardinale était sauve.
Saint
Sokaris
Messages : 360 Localisation : Sanctuaire Renommée : 883 Feuille de personnage Armure: Balance Rang de l'Armure: Or Expérience: 2
Sujet: Re: Groupe 3 Dim 4 Mar - 23:30
Son poing avait rencontré le tibia de Ruang-Sak et il se eut le bruit caractéristique qu'il se produit lorsque l'os est touché. Le tigre avait donc maintenant une patte folle et sa vitesse allait diminuer en conséquence de cela. Une des dizaines d'épines qu'il avait dans le pied venait de se défaire. Le coup avait eu l'effet escompté la douleur du Berserker et la perte de sa vitesse d'un cran. Il eut à peine le temps de souffler un instant qu'il vit Dormin le Bronze Saint d'Andromède passer furtivement dans son dos. Ce dernier lui plaqua sa main contre lui et lui transféra son énergie dans un regain guérisseur. Sokaris aperçut alors que le chevalier portait désormais un masque. Pourquoi cela? Il n'était pas une personne narcissique et semblait n'avoir que faire de son visage. Quelque chose avait changé dans son cosmos, il était moins chaleureux, il était moins généreux... Dormin semblait se couper du monde en faisant cela. Il devrait lui poser la question après ce combat, enfin s'il y a un après, ce qui était moins sur déjà...
Trois attaques fusèrent alors sur lui, s'il n'était pas surpris que Ruang-Sak et Frozia l'attaque en même temps, il fut surpris par le fait de voir le Général de Poséidon fonçait sur lui. Ajay Barindra perdait de son prestige par cet acte, lui qui prônait pour l'honneur guerrier, lui qui jugeait Corvus comme étant un déshonneur pour la chevalerie d'Athéna s'était plié à suivre la route qu'il accusait le Gold Saint de la Vierge. C'était une chose de stratégie, mais la stratégie ne suit pas forcément le code de l'honneur des combattants... Lui aussi avait-il arrêter de suivre ses convictions pour un instant minime de gloire? Gloire que Sokaris n'allait pas lui offrir, que ce soit à lui ou aux deux Berserkers. Le Loup de Germanie n'allait pas plier face à eux, il ne plierait pas, pas aujourd'hui! Son cosmos éclata et le bouclier qu'il portait à l'épaule droit vint s'accrocher à son bras à la vitesse de la lumière.
_ Vous ne m'aurez pas ainsi! Shield of Equityyyy!!!
Le cosmos d'or de Sokaris vint se faire aspirer par les deux boucliers de la balance, et ses derniers se prolongèrent de plusieurs mètres en prenant une forme parabolique, les boucliers de cosmos reçurent alors les attaques ennemis. Ajay frappait le bouclier droit de ses lames d’énergie. L'épée de sang durci frappa elle le bouclier gauche quand à l'attaque de Ruang-Sak, elle s'écrasa sur le jointure reliant les deux paraboles cosmiques. Trois chocs, trois attaques, les boucliers se fendirent et leurs reproduction de cosmos éclatèrent. Sokaris fut éjecter en arrière de plusieurs mètres, il tournoya sur lui même. Il réussit à retomber sur ses jambes, il glissait sur la devanture de pierre de son temple, il rencontra alors dans son dos, une des colonnes de l'entrée, il s'enfonça de plusieurs centimètres dans celle-ci, elle avait stoppé sa course en lui pétant trois cotes dans une douleur à se bouffer la langue. Les lames d'Ajay s'était planté dans son flan, la lance de Frozia avait presque traversé son épaule et le feu de Ruang-Sak lui avait provoqué quelques brulures au torse. Il souffla un moment pour voir alors qu'Orestis chargeait à nouveau Frozia avec l'un des muses qu'il invoquait. Il vit Ruang-Sak intervenir pour proteger sa générale... Il jouait son rôle de chair à canon à la perfection, Frozia n'avait pas l'air de lui en vouloir ou de le remerciait pour cela, comme si être un bouclier vivant était normal...
Le Gold Saint se retira de son pilier et avança, un air confiant sur le visage. Il passa sa main vers l'arrière et l'une des deux épées de la balance se plaça dans sa main droite. Il était temps de rendre la justice, Athéna l'approuvait en le laissant dégainer ses armes sacrées. Il continua d'avancer vers les autres, il rejoignit Andromède. Il regarda Dormin, il lui sourit.
_ Merci beaucoup mon ami... Sers-toi si tu penses pouvoir t'en servir. Oréstis de même.
En disant cela, il laissait le Silver Saint et le Bronze Saint avoir accés à l'une de ses armes. Bien que sacrée et faisant parti d'une armure d'or, ses armes n'avaient la puissance que de celle que pouvait créer le manieur. Ainsi dans les mains d'un Gold Saint la puissance n'était pas la même que dans celle d'un jeune bronze. Mais il savait qu'Oréstis et Dormin étaient bien plus puissant que celle de leur rang, surtout pour Dormin. Il continua à avancer ensuite puis regarda Ajay.
_ J'ose espérer que cela sera la seule faute à votre honneur général... Car cela entache vos dires de tout à l'heure. Pour le moment je préfère me battre contre ses sanguinaires comme vous dites...
Il fit encore un pas en avant, son cosmos éclata de plus belle. Une lueur dorée submergea la devanture du temple de la balance. Tel un soleil qui se lève, Sokaris brillait de mille feux alors que son cosmos brulait à son plus haut point. Il usait de son septième sens à son plus haut point. Il pointa l'épée de la balance vers le ciel puis vers Frozia qui avait Ruang-Sak à ses cotés. Dans son cosmos se forma une brèche dimensionnelle, d'abord ce fut un trou noir puis ce fut un passage vers un autre endroit, un endroit qu'il connaissait bien à force, le Cocyte.
_ Vois-donc l'endroit où tu reposeras pour l'éternité Cardinale!! Cocytus Lethal Flooowwww!!!
D'habitude il utilisait ses mains pour créer cette technique mais aujourd'hui il avait fait cela presque inconsciemment, comme guidé par une force supérieur. Il sentait la justice l'envahir, il sentait qu'Athéna était avec lui et qu'elle le portait dans ce sens la. Le flux cosmique glacial se déversa sur Frozia tel une rivière de glace qui devait l'emporter, emmenant la Cardinale avec son gros chat de compagnie... Il laissa retomber la pression mais son cosmos brulait toujours à un haut point.
Berserker
Frozia
Messages : 116 Localisation : Dans ton frigo, en train de le vider. Renommée : 468 Feuille de personnage Armure: Cardinal de la Famine Rang de l'Armure: Or Expérience: 84
Sujet: Re: Groupe 3 Lun 5 Mar - 23:18
La tension dans l'air de la Maison de la Balance était allé en s'alourdissant. De plus en plus, les combattants avaient abandonné leurs sentiments premiers pour sombrer dans la violence froide et impitoyable du combat. L'honneur, la tristesse, la vengeance, la justice, le regret... Au final, la violence avait tout absorbé. A présent, les Saints comme les Berzerkers et leur allié se battaient avec la rage au ventre, animés par le dégout de le destin qui les poussait à agir ainsi. Dégoutés par eux-même, ces pantins qui se pliaient si facilement devant cette réalité si dure à admettre. Tous? Non. Pas Frozia. Une joie malsaine commençait à envahir le cœur de la Cardinale, car leur situation actuelle illustrait à merveille ses propos. Ce monde était naturellement mauvais, et ces gars ne faisaient que se voiler la face avec leurs masques d'arts et de justices insipides. Il ne restait plus qu'à les briser, eux et leurs illusions...
Immobilisée par les chaines de Sokaris, baignant dans son propre sang, la Famine ne broncha pas sous les coups de chaines que le jeune Saint rose bonbon déchaina contre elle, déversant sur le pantin immobile qu'elle était toute la rancœur qui l'avait envahi. Son assaut brisa les entrave que le Gold Saint lui avait imposé, tout en la projetant plus loin sur la terrasse du Temple. La Cardinale resta quelques secondes allongée au sol, savourant le gout de cette frustration et de cette tristesse dans ce jeune Cosmos qui l'avait frappé, ce repaissant de ce gout pour y trouver la force de se relever. Lentement, la Démone se redressa, son œil unique luisant au travers de sa visière. Plus loin, le musicien continua à argumenter avec elle, non sans avoir sacrément dégusté du fait de sa précédente attaque. Si le gamin faisait preuve d'un minimum de bon sens, sa conclusion était cependant complètement à côté de la plaque. La tête de Frozia se tourna vers lui, considérant un instant le musicien qui invoquait unes à unes les petites femmes qui le servaient. La langue de la Famine vint passer sur ses lèvres, y léchant le fin filet de sang qui y coulait.
« Tu piges toujours pas... Ce monde m'a pas transformé : j'suis née ainsi, avec ces pulsions violentes et égoïstes. Tout comme toi, tout comme eux, comme chacun. Moi aussi, à une époque, j'détournais les yeux en me disant qu'tout était pas à jeter. Et puis j'ai accepté ma nature, et celle de c'monde... Ya pas d'équilibre à rechercher ou à atteindre. J'cherche pas à oublier ou effacer c'qui m'est arrivé. J'suis là pour briser ces masques et ces illusions derrière lesquels vous vous planquez, et rendre à c'monde sa vraie nature! »
Le Cosmos de la Cardinale se mit à croitre en réponse au chant que préparait le musicien et ses chanteuses. Ces attaques bizarres commençaient à sérieusement l'énerver, surtout qu'elle avait pas la moindre idée de comment s'en défendre. Ce fut cependant à ce moment que la borgne sentit une main (une grosse main) se poser sur son épaule, et son esprit quitter son corps pendant quelques instants qui s'étirèrent, encore et encore, jusqu'à paraitre durer une éternité. La Démone n'était plus en Grèce. Elle était... Où en fait? Rien de ce que Frozia ne voyait autour d'elle ne lui disait quoi que ce soit. Des arbres. Beaucoup d'arbres. Des arbres bizarres avec des formes improbables. Et puis il y avait ce gros chat, celui que Ruang-Sak appelait le Tigre. Il lui demanda de la suivre, et Frozia haussa un sourcil. Regardant les alentours, elle se dit qu'elle n'avait de toute manière pas le choix. Quelque part au fond de sa tête, une petite voix lui soufflait des explications qu'elle écoutait sans comprendre. Alors que la jeune femme et son guide félin avançaient, ils se retrouvèrent devant un paysage à mille lieux de tout ce que la Démone avait pu imaginer. En plus des arbres tordus, il y avait des bâtiments aux formes tout aussi loufoques qui s'élevaient des feuillages. Visiblement, c'était là que le Tigre voulait l'emmener. Alors qu'ils s'approchaient des énormes blocs de pierre, des macchabées éclatés comme des outres de sang apparurent ici et là, mettant la Famine d'humeur quelque peu joueuse. Au final lorsqu'ils entrèrent dans ce qui semblait être un Temple, et alors que le spectacles sanglant atteignait son apogée, le Tigre se posa et s'expliqua (plus ou moins). La Cardinale se gratta la tête, haussa les épaules, et tour d'elles ses flammes écarlates de mirent à apparaitre, dévorant le scène dans laquelle elle avait été déposée
« Okay, okay... Tu m'as envoyé dans la tête de Saksak pour qu'il se prenne les effets du chant à ma place, et pour ça j't'en suis reconnaissant, Chaton. J'suppose qu'tout ça a une signification précise pour lui, mais moi j'y pige que dalle. Alors d'accord, j't'en dois une pour cette fois, mais tu m'en voudras pas d'te laisser là. J'ai des rêves et des espoirs à briser! »
Avec un bref sourire amical, Frozia leva son pouce et sourit au gros chat. Elle commençait à l'aimer celui-là. On avait beau dire, il formait un bon duo avant Ruang. Ça faisait du deux larbins pour le prix d'un. Elle avait bien fait de le prendre dans sa troupe! Malheureusement, le combat était ailleurs, et ce n'était pas le moment de se plonger dans les souvenirs d'un autre. Disparaissant dans le torrent de flammes qu'elle avait invoqué, la Cavalière parvint à se soustraire à l'emprise du Tigre et à réintégrer son corps. Cependant, pendant le bref instant où elle quitta le monde du Tigre, un souvenir propre à Frozia lui revint en mémoire.
« Des soldats? ... Boarf! J'en ai pas b'soin! Y f'raient qu'me ralentir! »
Alors qu'elle mordait dans sa côte de porc, Frozia parvint à articuler ces mots la bouche à moitié pleine. Devant elle, Okra la regardait se repaitre des entrailles grillées du pauvre animal. Ayant croisé sa comparse dans un recoin perdu du Dédale de la Citadelle, c'était avec un naturel désarmant que la Famine l'avait invité à venir grailler un bout dans son Antichambre. La Pestilence n'avait pourtant pas grand appétit, visiblement à cause de son pouvoir qui la rongeait. Pour la borgne, c'était surtout parce qu'elle mangeait pas assez qu'elle était si petite et maigre, mais bon! C'était son problème!
« Parler ainsi te dessert, Famine. Le Seigneur Arès t'a offert l'immense honneur de te tirer hors de ta fange putride pour devenir l'un de ses fiers Généraux. Pour en être digne, il te faudra bien au demeurant mener tes hommes au combat. »
« ... Meh! J'ai pas envie d'me faire engueuler par Ephtal parce que des crétins se seront mis sur mon chemin lorsque je chargerai. J'préfère vous laisser ça à vous autres. T'as l'air de bien t'amuser avec Jervais de l'Abeille. »
« Jevren du Frelon. »
« 'Pareil. »
« Toujours est-il, ma jeune Famine, qu'il adviendra sans nul doute qu'un jour, tu te retrouveras sans t'en rendre compte épaulée par ceux qui t'auront accepté à leur tête. Ce jour-là, sois raisonnable, et tente au moins de les finir sans douleur. Ce sera ta voie pour leur montrer reconnaissante »
Frozia manqua de s'étouffer aux paroles d'Okra. Se forçant à recracher un os qu'elle s'était coincé dans la gorge. Une fois cette mort tragique et idiote évitée, la borgne leva un œil sceptique vers sa "camarade". Après deux secondes de silence, la Famine éclata d'un rire tonitruant, comme si la petite femme en face d'elle en avait dit une sacrément bonne. Elle? Reconnaissante envers un larbin de bas étage? Même pas en rêve!
...
Okra devait bien se foutre de sa gueule, en ce moment, aux Enfers.
De retour dans la réalité, Frozia se mit à sourire, mais pas de son sourire sauvage et violent habituel. Plus un sourire moqueur, ironique. tapotant du plat de la main l'épaule de son gros Tigre, la Famine se sentit plus légère, comme après une grand bouffée d'air. A côté d'eux, le Général de Chrysaor venait de les rejoindre, formant un front des trois envahisseurs face aux défenses de la Maisons de la Balance. Au fond d'elle, la Famine fut envahie d'une certitude. Ils allaient leur offrir un grand final du feu de(s) Dieu(x)!
« Merci, Gros. On va dire qu'ça t'rachète pour ta connerie de tout à l'heure... Bien! Maintenant, les gars, on arrête de rire et on s'y met sérieusement. J'me charge d'enfoncer leurs rangs. Vous, vous balancez tout ce que vous avez derrière pour les éclater. On s'les fait! »
Doucement mais surement, le sourire de la Démone recommençait à s'élargir. Alors qu'elle faisait s'entrechoquer ses poings devant elle, faisant danser les flammèches de ses flammes, une lueur inquiétant se mis à briller dans son oeil, se répandant à toute son aura. Face à elle, le Chevalier de la Balance avait lui aussi organisé un truc avec ses petits copains, leur confiant les armes qu'il portait partout sur son Armure. Okay. Pourquoi pas. Elle, elle préférait faire dans le plus grandiose, du genre destruction massive. Chacun ses trucs. Ce qui suivit fut cependant plus à son gout, et Sokarix lui balança à la tête une attaque de glace encore plus violente que celle avec sa gueule de loup. Faisant signe à ses alliés de s'écarter d'elle, la Famine fit enfler son Cosmos pour faire face à l'attaque brute de son adversaire. Et quelle attaque ce fut! Comme si on lui avait fait tomber un glacier sur le coin de la gueule. Littéralement. Pourtant, la Démone parvint en plantant ses jambes dans le sol à ne pas se faire emporter par le torrent glacial digne du monde des morts dont il tirait son nom. Le froide lui fit éclater les veine, fit apparaitre de la glace sur la moitié de ses membres, lui arracha la peau par endroit et la transforma en bonnefemme de neige, mais ce fit sans parvenir à la déloger. Lorsque finalement le flot ce calma, la Cardinale ne bougeait plus. Ce fut au bout de quelques secondes que sa main se tendit, lentement, par coups successifs, vers le musicien adverse. Les muses qui étaient encore à ses côtés commencèrent à se dématérialiser à, s'évaporer pour redevenir le Cosmos qui les constituait. Venant se loger au creux de la main de la Famine, l'énergie Cosmique du joueur de lyre forma une petite boule incandescente, pas plus grande qu'une cerise, que Frozia porta à ses lèvres pour l'avaler d'une manière presque sensuelle.
Rassasiée par ce nouveau Cosmos qu'elle venait d'absorber, la Cardinal fit de nouveau enfler son Cosmos, encore et encore, jusqu'à ce que la Glace du Gold Saint se mette à siffler sous l'effet de la chaleur et à s'évaporer, libérant le corps brulant dans la Cardinale d'Arès. Dans un rire dément qui s'éleva dans la nuit pluvieuse, la borgne saisit sa lance et décrivit un cercle autour d'elle en y déposant le sang, son sang, qui gouttait à la pointe de celle-ci. Une fois le cercle complété et sa lance plantée en son centre, Frozia joignit ses mains devant elle et fit bruler son énergie comme jamais, prête à se consumer elle-même pour compléter cette technique. Le cercle de sang s'anima d'une lueur pourpre, faisait apparaitre tout un pentacle garni de symboles impies et profanes. Le sol se mit à trembler, et alors que les cheveux de Frozia volaient comme soulevés par un invisible courant d'air ascendant, elle cria :
« Tout ce Mal que vous vous obstinez à ignorer... Je vais vous forcer à le regarder dans le blanc des yeux! TARTAROS GATE ! »
Une immense colonne de feu s'éleva depuis le centre du sceau circulaire dessiné par la Famine, l'engloutissant elle-même dans sa tempête de destruction. Dans ses flammes aux reflets infernaux se dessinaient des membres, des visages emplis de souffrance, de douleur et de désespoir, mais en même temps habités par une malice et une haine intense. S'élevant dans le ciel comme un immense serpent nimbé de flammes, la colonne d'âmes tourmentés s'éleva dans le ciel du Sanctuaire, se pliant et ses tordant pour se diriger droit vers les trois saints... Et plus précisément le Silver Saint qui s'obstinait dans son erreur. Alors que l'immense fleuve incandescent issu des profondeur du Tartare fondait sur lui, le bout de la colonne de feu s'ouvrit comme une gueule garnie de dents, lui dévoilent les tréfonds les plus abjects des âmes qui le constituait, et l'engloutissant pour le réduire en cendres.
Spoiler:
Bim bam boum! Tout est édité! J'm'étais juste embrouillée su mes derniers posts à cause de l'urgence (j'avais peu de temps dispo pour poster). Au final, ça ne change pas mes stats. Your turn guys!
Dernière édition par Frozia le Mar 6 Mar - 10:00, édité 3 fois
PNJ
Narrateur
Messages : 578 Renommée : 6743
Sujet: Re: Groupe 3 Mar 6 Mar - 0:20
Frozia, quelques soucis dans tes défenses.
Ephtal
Saint
Dormin
Messages : 249 Localisation : Maison du lion Renommée : 764 Feuille de personnage Armure: Lion Rang de l'Armure: Or Expérience: 1
Sujet: Re: Groupe 3 Mar 6 Mar - 18:54
Faites vos jeux, rien ne va plus. Sous son masque, le visage de Dormin exprimant de la rancoeur envers ses adversaires et même pour les siens. Il se coupait du monde pour ne pas se laisser parasiter par des pensées qui n'avaient pas leur place sur le champs de bataille. Rien ne viendrait perturber sa danse ni les coups qu'il infligeait à la Cardinal à ce moment précis. Les coups pleuvaient avec une fougue presque dénuée de sens. Ses chaines étaient devenues des fouets. L'aura bleue se diffusait tout autour de lui, lui apportant un soupçon de réconfort. Contrairement à ses ennemis, Andromède était encore pleins de vie, à peine entamé. Si ça continuait comme ça il serait encore frais et dispo lorsqu'il serait le dernier debout dans cette maison. Etait-ce présomptueux de sa part que de penser ça? Peut-être, sans doute même. Mais pourtant, à force d'être ignoré ainsi, ses adversaires auraient une bien mauvaise surprise en s'attaquant à lui s'ils parvenait à passer ses brillants alliés.
Il ne s'arrêta que lorsque la cardinal disparut de son champ de vision. Calme, trop peut-être, il baisse le bras et sa chaine tombe contre son flan. Il reste impassible au centre de l'arène, comme un gentil petit pion, un brave soldat. Ceci n'était pas sa guerre, c'était son combat, rien de plus, rien de moins. Il se désintéressait du reste, de ce qui se tramait autour de lui, comme si sa conscience était un tout autre monde. Un univers aussi silencieux que sous la surface de la mer. Bercé par ces courants imaginaire, l'esprit de Dormin trouvait un soupçon de paix. Car le but de la manoeuvre était là... Gagner du temps pour se calmer et ne pas céder à ses sentiments. Il ferme les yeux et se concentre pour repérer le cosmos de la cardinale. Lorsque ses yeux devenaient inutiles, ses chaines le guidaient toujours. Ces dernières s'animent point une direction puis... retombent sec contre lui.
"Huh?!"
Il sent une douleur dans sa poitrine, comme si une lame froide venait de lui percer le torse. La peine monte à son crâne et lui écrase les sens pour lui envoyer l'image d'un cosmos argenté prenant la forme d'un écureuil dévoré par une aura pourpre. Il l'absorbe, puis la dissous alors que la petite bête disparait en laissant une impression étrange. Un goût amer d'insatisfaction... Et de solitude... de l'abandon peut-être... Le cosmos de l’écureuil avait à présent disparu, laissant un frisson froid parcourir le corps de Dormin qui venait de voir une des précieuses connections le reliant aux gens qu'il connaissait et appréciait. C'était douloureux... Voilà qui perturbait pour de bon son propre cosmos et sa quiétude. Il ne pouvait pas porter ce masque plus longtemps face à ce qui se tramait. Il porte une main tremblante à son visage et retire le masque pour le ranger contre l'armure.
"Rune..."
Une larme cours sur sa joue et vient se loger entre ses lèvres. Le jeune guerrier divin était... Mort? Et cette aura oppressante... Non... impossible. Il revint à lui lorsque Sokaris arriva à sa hauteur. Le bronze saint lève un regard perdu vers le gold saint. Les yeux humides d'Andromède clignent et se baisse sur la l'arme qu'on lui tendait. Le bouclier doré relié par une nouvelle chaine quitta le bras droit du gold saint prit place à celui de Dormin. Il hocha de la tête pour remercier Sokaris, tentant de contenir l'émotion le submergeant face à ce qu'il avait dû être seul à sentir... Dormin fait volte, cherchant ses adversaires du regard. Où était cette femme...? OU EST-ELLE?! Les chaines se dressent d'un coups et pointent une direction.
"Toi! La cardinale!! Que manigancez-vous?! Nous ne sommes pas les seuls à subir vos assauts! Ne ment pas, le cosmos ne peux pas tromper ceux qui y sont attentif!"
Il n'eut que le temps de brandir son nouveau rempart pour se protéger du souffle ardent de la cardinal. Parant l'attaque trop facilement, il fut évident de constater qu'il n'était pas visé. Dormin tourna la tête pour constater que c'était Oréstis qui faisait les frais d'un tel assaut. La hargne du bronze saint augmentait. Même si leurs opinions divergeaient, Oréstis restait son camarade et au nom de ce qui les liait encore, Dormin s'élança droit vers cette femme qui le visait, bouclier levé. Il chargea les intrus et bondit au dernier moment, envoyant ses chaines pour les frapper à nouveau.
PNJ
Ajay
Messages : 164 Localisation : pilier de l'océan Indien Renommée : 512 Feuille de personnage Armure: de Chrysaor Rang de l'Armure: Or Expérience: 75
Sujet: Re: Groupe 3 Jeu 8 Mar - 6:50
Ajay était las. Las d’une bataille qu’il n’avait pas a mené, las de soldats qu’il n’aurait probablement jamais côtoyé en temps normal mais surtout las d’une vengeance, justice, peu importait son nom qu’il n’arrivait pas à trouver. Il ne tenta même pas d’éviter les attaques ennemies. Malheureusement, le souffle glacial du gold saint ne le visait pas. Ses mots par contre… C’est avec une voix fatigué qu’il lui répondit avant que les chaines d’Andromède ne s’abattent de nouveau vers lui, serpent malicieux.
-Penses ce que tu veux Chevalier de la Balance.
Les chaines de Dormin possédaient une douce tentation. Celle de rendre les armes et le libérer d’une nuit sans fin. Pourtant, ses doigts se déplacèrent, ses bras se mirent en opposition. Si on esprit était fatigué, son corps lui semblait en pleine forme. Les chaines frappèrent et tentèrent de nouveau de l’emprisonner sauf qu’elles étaient repoussées. Elle semblait bien plus lente que la première fois. Peut-être l’esprit d’Andromède était-il perturbé ? Ou tout simplement le fait d’avoir déjà vu une telle l’attaque la rendait presque inutile… Ajay avait put voir comment cette fameuse règle qui vaut qu’une attaque ne marche jamais deux fois sur un chevalier était parfois trompeuse. Cela dépendait souvent de bien d’autres éléments comme la fatigue, la puissance ou le doigté des deux combattants. Dans tout les cas, cette réutilisation de la chaine nébulaire fut inutile.
Le moment d’après il contre-attaquait. Pourquoi ? Il se le demandait bien. Probablement parce que son devoir l’obligeait, rien d’autre. Le Barindra réunit ses deux mains comme il l’avait fait au début de ce combat. Comme Dormin, il réutilisait une technique dans la même nuit. Peut-être allait-il pouvoir démontrer la fausseté de la règle. Peut-être renforcé sa sentence. Dans tout les cas, il créa de nouveau sa lance noire. Jouant avec, il la fit tourner tout autour de lui, répondant au chevalier de bronze durant de précieuse seconde.
-Ta lecture du cosmos est digne d’éloge Andromède. En récompense et car tu me sembles la personne la plus censé ici, je vais te répondre. Oui, marinas comme berserker attaquent sur deux front. Pourtant, la situation en est bien différente. Ce second front que par contre je ne dévoilerais pas, tu ne m’en voudras pas est d’une tout autre nature. Elle ne vous concerne en rien et pire encore, elle n’a quasiment aucun rapport avec les bêtes sanguinaires représentés ici. Ne vois-tu pas le rapport de force entre marina et berserker ce soir ? Ici est l’indice d’où pointent les priorités de chacun.
Il avait probablement trop parlé mais ça ne lui importait peu. Cette nuit, tout ceci n’était qu’une immense mascarade, l’obligeant à combattre et abattre des personnes contre qui il n’avait aucune rancœur. Sa lance avait prit encore plus de vitesse entre ses droits, la rotation renforçant la puissance destructrice en accumulant encore plus de cosmos et d’electricité. Alors, Ajay la pointa sur Andromède, libérant l’artefact destructeur. L’objet fusa dans les airs et sa course devait passer à quelques centimètres du chevalier pour atteindre le musicien plus loin. Ce dernier s’en douterait-il ?
Dans tout les cas, le marina avait hâte de prouver sa petite théorie contre la fameuse règle. Si cela pouvait rabattre le claquet au défenseur de Corvus depuis le début, c’était encore mieux…
Dernière édition par Ajay le Jeu 8 Mar - 14:06, édité 1 fois
Saint
Oréstis
Messages : 138 Renommée : 535 Feuille de personnage Armure: Armure du Capricorne Rang de l'Armure: Or Expérience: 9
A nouveau, il me sembla que les enfers déferlaient sur moi. Non ! Je ne voulais plus souffrir encore, c’en était trop, je voulais juste un peu de calme, de tranquillité... était-ce trop demander ?
Je m’étais présenté face aux ennemis d’Athéna afin de défendre les valeurs qui m’étaient chères, mais aussi et surtout pour constituer un rempart contre les rustres qui menaçaient la belle maison du Capricorne en l’absence de ce cher Narcisse. J’avais pensé qu’avec l’aide de mes alliés, je pourrais me défaire sans trop de mal des ennemis sur lesquels je tombais. Et pourtant…
Comme lors de l’affrontement contre la titanide, il semblait que je sois devenu l’homme à abattre. Douce ironie pour un homme tel que moi, qui cherchait autant que possible à éviter les affres du combat, n’est-ce pas ?
Tout commença avec l’assaut de la Cardinale. Révélant une puissance sans commune mesure avec ce qu’elle avait pu dévoiler jusqu’ici, elle libéra une immense colonne de feu qui s’éleva dans les airs avant de redescendre et de… fondre sur moi ? Non ! Je tentai de m’échapper, mais la terrible attaque de flammes était bien trop rapide et couvrait une surface bien trop importante pour que je puisse espérer y échapper. C’est avec horreur que je pus contempler de très près ce qui allait être l’instrument de ma perte. Qu’était-ce, à l’intérieur ? Des… âmes ? Ce monstre de femme ne reculait définitivement devant rien. J’aurais préféré ne pas voir cela…
Dans un élan de désespoir, mes bras se replièrent sur mon visage tandis que la colonne de feu m’engloutissait, me brûlant complètement et pendant une durée qui me parut infinie. Puis cela s’arrêta enfin, et je m’écroulai au sol, extrêmement affaibli, et loin de m’imaginer qu’ils n’en avaient pas encore terminé avec moi.
Incapable de répondre encore, je levai des yeux emplis de tristesse que je posai sur la Cardinale. Cela l’amuserait probablement, et ne ferait que rehausser le mépris qu’elle devait déjà me vouer, mais peu m’importait. C’est d’ailleurs en faisant cela que je m’aperçus que mes adversaires ne souhaitaient pas en rester là. Je vis, passant à quelques millimètres de Dormin, l’énorme lance du Général foncer dans ma direction à toute allure. Qui pouvais-je faire ? Absolument rien ? Le plastron de mon armure explosa à l’impact, réduisant la puissance du coup, mais mon abdomen n’en fut pas moins perforé. Je m’écroulai alors, la lance de mon ennemie plantée en mon ventre tandis que je lâchais mes derniers mots :
- Abattre un homme à terre… voilà donc ce qu’est… l’honneur… pour un général de… Poséidon…
Puis je sombrai dans l’inconscience, tandis qu’une foule de sentiments remontaient à la surface. Des regrets, beaucoup de regrets, mais surtout de la déception. Dormin aimait à se vanter d’être comme un roc, inébranlable face à la tempête. En effet… inébranlable il l’était, il avait réussi à encaisser sans trop de mal les quelques assauts qui l’avaient visé jusqu’ici, s’en tirant avec un minimum de blessures. Mais outre cela ? Ses assauts, rivalisant de faiblesse, ne semblaient qu’à peine chatouiller nos adversaires, quand ils ne les évitaient pas sans peine. Et puis, s’il était aussi solide qu’il le prétendait… pourquoi n’avait-il pas intercepté la lance alors qu’elle passait tout près de lui ? Cela m’aurait épargné bien des peines.
Et tout s’assombrit enfin. Tellement fatigué…
Citation :
KO, merci pour le RP !
Berserker
Ruang-sak
Messages : 58 Renommée : 92 Feuille de personnage Armure: Cuirasse du Tigre Rang de l'Armure: Argent Expérience: 75
Sujet: Re: Groupe 3 Ven 9 Mar - 5:00
Le Tigre resta encore un peu de temps allongé dans ce temple de la jungle, un étrange sentiment le tourmentait, un sentiment qui lui était presque inconnu: La culpabilité. Revenir en ces lieux abandonnés de tous lui remémorait biens des choses; lui, le Seigneur se sentait fautif, il regrettait les tourments qu'il avait fait endurer à Ruang et à d'autres. Il se releva, et sortit du Temple Maudit. De là, malgré la détresse de son hôte, il marcha un peu. Il redoutait à présent le combat, il voulait y mettre un terme.
Que de tristesse en ces lieux, que de tristesse en mon esprit accablé par le passé. Moi, le Seigneur Tigre je vivais un instant de faiblesse, et la noirceur de mes actes venait chatouiller mon âme. Les arbres pleuraient avec moi, l'un de leur fils mourrait sous ma demande. Cette terre est la mienne, je la protège comme un enfant, et pourtant je vole ses enfants. Quel être ignoble j'étais; et tout cela au nom d'un Dieu.
***
Le corps blessé de Ruang-sak se releva, et la rage de ses yeux s'était évanouie. Seul le sang perlant de son oeil indiquait qu'il était encore animé par le Cosmos. Le musicien était tombé, la Cardinale saignait, la tristesse de la guerre prenait un éclat plus sombre sous cette Lune. Son regard se tourna rapidement vers la chaîne de la princesse. Celle-ci s'enroula autour de son bras placé comme protection. Il fixa Andromède, elle était innocente, le combat ne l'intéressait pas, elle était si belle. Elle se démarquait de la folie des deux Chevaliers d'Arès et de la bêtise de son supérieur.
"Le combat n'a plus lieu d'être, notre devoir s'arrête ici. Frozia, je ne suis pas prêt à massacrer ces gens aujourd'hui... Regardes cet homme, il n'est pas dangereux, il ne nous méprise même pas."
Je regardai alors Frozia, elle ne supporterait sans doute pas ces paroles. D'un grand geste du bras je tirai sur la chaine tentant ainsi d'éjecter Andromède du combat. Je ne voulais pas le faire souffrir. Restait Sokaris, qui lui devait comprendre encore deux trois choses. Concentrant ce qui me restait de Cosmos, je regardai le sol d'un air las. Mes trois fidèles compagnons félins apparurent sous forme de feu; un peu plus tard, je faisais s'abattre le déluge de coups sur la Balance; et encore plus tard, profitant d'un grand saut périlleux, je revins me poster près de la Cardinale en déclarant.
"Je te laisse........ Ouaip !! Surtout y'a Sig' qu'est pas là donc ça s'fait pas quoi !"
Le Tigre s'endormit, Ruang réapparut.
Déjà édité.
Dernière édition par Ruang-sak le Ven 9 Mar - 13:37, édité 1 fois
Saint
Sokaris
Messages : 360 Localisation : Sanctuaire Renommée : 883 Feuille de personnage Armure: Balance Rang de l'Armure: Or Expérience: 2
Sujet: Re: Groupe 3 Ven 9 Mar - 12:50
Le courant glacial du Cocyte avait frappé de plein fouet la Cardinale et avait aussi atteint Ruang-Sak. Sur ce coup, il avait fait fort. Mais la colère de Frozia ne se fit pas attendre. Dormin eut le temps de prendre le bouclier qu'il portait à son bras droit, mais Oréstis n'eut même pas le temps de bouger que la Cardinale de la Famine le prenait pour véritable cible. Tout comme Dormin, Sokaris plaqua son bouclier en avant pour y recevoir les résidus cosmiques de l'attaque de Frozia. Oréstis ne put rien faire, surtout que le Général de Chrysaor le frappa de sa lance en même temps. Le Chevalier d'argent de la lyre ne supporta pas ce double assaut et il finit alors à terre, l'inconscience l'emporta. S'il avait été plus rapide pour prendre l'une des armes de la balance, serait-il restait debout?
Dormin se mêlait lui aussi au combat dans une attaque multiple avec ses chaines. Sokaris regarda un moment le Silver Saint. Il sentit que plus bas Bach et Corvus était tombé, il était le dernier rempart d'or présent au sanctuaire. Il se devait de montrer à ses ennemis qu'on ne bafouait pas ainsi les Saints d'Athéna. La Colère montait en lui, il revoyait la mort d'Helios et celle d'Andonis et il ne pouvait pas supportait cela. Son cosmos s'embrassa en lui, il grimpa une nouvelle fois à son paroxysme, il fixait Frozia qui était plus morte que vivante mais il devait la faire payer, il devait rendre justice. Il s'avança vers elle. C'est alors que Ruang-Sak l'attaqua à nouveau. Le Tigre était enragé et le Gold Saint fut surpris par tant de vitesse de sa part. Il crut d'abord à une attaque de feu mais en fait ce sont les poings du Berserker qui l'envoyèrent voltiger en arrière. Il entendit ses cotes craquer sous l'impact, il cracha une gerbe de sang lorsque l'une d'entre elle se planta dans son poumon droit. Sokaris était à terre et il se releva presque aussi tôt, il aurait du rester à terre dans son état mais il voulait régler son compte à Frozia. Il la fixait son regard jaune brillait telle le regard d'un loup devant sa proie, car oui pour le moment Frozia était sa proie et il allait montrer à Dormin qu'il n'hésitait pas à se "salir les mains". Son cosmos bouillonnait en lui tout comme son sang, la rage le prenait au ventre et il devait apaiser sa partie animale. L'air était à nouveau glacial et le sol de la devanture se transforma en glace en quelques secondes. Il allait décharger sa colère sur la Cardinale, elle servirait d'exemple pour montrer qu'on n'attaquait pas si facilement le Sanctuaire, pour montrer qui il était.
_ Reçois ton chatiment Famine! Reçoit la colère du Gold Saint de la Balance! Germanian Wolf Biiiitteee!!!
De ses mains naquirent à nouveau un courant de cosmos glacial. Dans son dos un loup blanc se dessina comme hurlant à la lune. Le cosmos devint glace et la glace prit la forme d'une tête de loup. La gueule ouverte et les dents tranchantes, elle fonça sur Frozia qui ne pouvait rien faire. La gueule l'engloutit dans un fracas glacé, les dés était jetés pour elle... Sa vie était dans les mains de Ruang-Sak, il s'adressa à lui justement.
_ Tigre! Si tu tiens à sauver la vie de ton chef, prends son corps et dégages d'ici tant que je tiens ma clémence pour vous! Elle vivra ainsi avec le déshonneur d'avoir la vie sauve grâce à la pitié de son adversaire.
Sokaris se tourna ensuite vers Ajay Barindra, son visage vint se faire éclairer par les premiers rayons du soleil. L'aube annonçait la fin de cette bataille, la lune rouge de sang n'était plus. Les combats étaient finis. Sokaris était exténué, sa vie ne tenait plus qu'à un fil, un simple coup lui serait presque mortel. Mais il tenait bon, il se tenait droit malgré le sang qui coulait de ses plaies.
_ Général Barindra... Je vous demanderai de partir aussi, ce combat n'a jamais été le votre... J'espère qu'un jour je pourrais vous offrir un véritable duel.
Il se tourna vers Dormin, il lui sourit, il espérait que le Bronze retire son masque maintenant. Fermer les yeux sur le monde et les gens n'était pas une solution. Un frisson le parcourut subitement, quelque chose de grave s'était passé autre part...
PNJ
Narrateur
Messages : 578 Renommée : 6743
Sujet: Re: Groupe 3 Ven 9 Mar - 13:55
Plusieurs problèmes Ruang...
Orpheus
PNJ
Narrateur
Messages : 578 Renommée : 6743
Sujet: Re: Groupe 3 Ven 9 Mar - 14:12
Fin de l'event, combat considéré comme match nul. Sokaris, Dormin, Ruang-Sak et Ajay survivent.