Topsites
Merci de voter toutes les deux heures




Navigation




Derniers sujets
» La Fin
Volsung, Guerrier Divin d'Eta I_icon_minitimepar Dormin Mar 5 Jan - 19:33

» Groupe 1
Volsung, Guerrier Divin d'Eta I_icon_minitimepar Narrateur Lun 28 Mai - 9:32

» Groupe 2
Volsung, Guerrier Divin d'Eta I_icon_minitimepar Alwine Lun 28 Mai - 9:26

» Nouvelles de Just Break Limits
Volsung, Guerrier Divin d'Eta I_icon_minitimepar Ephtal Jeu 24 Mai - 12:33

» Lycée Tsubasa [RPG]
Volsung, Guerrier Divin d'Eta I_icon_minitimepar Ephtal Jeu 24 Mai - 12:32

La Fin
Volsung, Guerrier Divin d'Eta I_icon_minitimeVen 4 Mai - 8:00 par Anonymous
Le couperet est donc tombé, hier soir en réunion sur skype avec la quinzaine de personnes présentes pendant les 2h qu'a duré la discussion (qui ont dérivés sur 3/4 par la suite ^^).

En faisant le constat de la situation actuelle puis le bilan du …

Commentaires: 10
Libération des armures
Volsung, Guerrier Divin d'Eta I_icon_minitimeMar 11 Oct - 7:46 par Arsiesys
Ici seront stipulées toutes les armures remises en libre service après la perte de leur détenteur.

Citation :
Libération d'Armure
Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser indéfiniment des armures en les mains de joueurs inactifs. À partir de deux …


Commentaires: 40
Pré-Ouverture de One Piece ShinSekai RPG !
Volsung, Guerrier Divin d'Eta I_icon_minitimeVen 20 Avr - 1:01 par Anonymous

Et voila, il est temps de vous faire part de notre nouveau projet...

One Piece ShinSekai RPG !

www.shinsekai-rpg.com


Un forum One Piece, depuis le temps que la team en parlait et avait l'idée en tête il était temps de franchir le cap. Bien …


Commentaires: 9
Sondage
Pourquoi venir sur SSU ?
Pour l'Univers Saint Seiya !
Volsung, Guerrier Divin d'Eta I_vote_lcap27%Volsung, Guerrier Divin d'Eta I_vote_rcap
 27% [ 26 ]
Pour la Team déjà responsable de BU et de RoS
Volsung, Guerrier Divin d'Eta I_vote_lcap33%Volsung, Guerrier Divin d'Eta I_vote_rcap
 33% [ 31 ]
Pour le Système de Combat, ça me manquait !
Volsung, Guerrier Divin d'Eta I_vote_lcap11%Volsung, Guerrier Divin d'Eta I_vote_rcap
 11% [ 10 ]
Parce que Ludo il déchire chez les Marinas
Volsung, Guerrier Divin d'Eta I_vote_lcap17%Volsung, Guerrier Divin d'Eta I_vote_rcap
 17% [ 16 ]
Parce que j'adore le Graph
Volsung, Guerrier Divin d'Eta I_vote_lcap6%Volsung, Guerrier Divin d'Eta I_vote_rcap
 6% [ 6 ]
Parce que franchement y a rien d'autre en ce moment
Volsung, Guerrier Divin d'Eta I_vote_lcap6%Volsung, Guerrier Divin d'Eta I_vote_rcap
 6% [ 6 ]
Total des votes : 95
Partenaires


Fiore no Oukoku

















Vous ici ? Cliquez

 Copyright de Saint Seiya Ultimate
Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

Partagez | 
 

 Volsung, Guerrier Divin d'Eta

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Odin
Volsung
Volsung
Messages : 31
Localisation : Temple d'Odin
Renommée : 50

Feuille de personnage
Armure: Eta (Aslaug)
Rang de l'Armure: Argent
Expérience: 25
Volsung, Guerrier Divin d'Eta Empty
MessageSujet: Volsung, Guerrier Divin d'Eta   Volsung, Guerrier Divin d'Eta I_icon_minitimeJeu 5 Jan - 11:03

HRP:
    TC d'Arsiesys.
RP:
    Nom : Volsung.

    Âge : 18 ans.

    Armure demandée : Armure Divine d'Eta.

    A quoi ressemble votre personnage la première fois qu'on le rencontre ? D'une grande beauté, on le sait pourvu des traits fins, presque androgyne. Le regard droit et le port altier, il semble connaître la portée de son charme et ne s'en cache pas. Pour autant, il y est indifférent et pourrait sembler insensible à toute chose tant il peine à se défaire de son masque d'indolence. Froid et hautain, il est rare de le voir se mêler aux hommes, car il s'estime au-dessus d'eux. Accéder à ce rang n'a fait que lui donner raison et cela vaut également pour les autres Guerriers Divins qu'il évite soigneusement depuis qu'il a lui-même été élu en tant que tel. Excessivement peu loquace, il n'adresse la parole à ses congénères que d'un ton détaché, et à l'occasion d'une remarque sarcastique dont il a le secret. Ainsi, il ne montre que rarement ses émotions, exception faite du dédain et du mépris.

    Il considère à juste titre que sa musique en contient bien assez pour qu'il n'ait pas à en faire preuve lui-même et s'en dispense donc sans hésiter. Nanti de longs cheveux blancs et d'iris d'un bleu céruléen, il a tout d'un ange et se considère ouvertement comme tel, ce qui rejoint cette haute opinion de lui-même qu'il donne l'air de dégager. Ses tenues reflètent d'ailleurs cet état d'esprit, car s'il ôte son armure, ce n'est que pour mieux enfiler une tenue d'autant plus noble. Toujours tiré à quatre épingles, ses manières sont celles d'un homme distingué, sans doute du fait de ses années passées à être traité comme un prince et à s'y complaire. Prodige musical, le guerrier divin sait jouer de toutes sortes d'instruments, avec une nette préférence pour ceux à cordes et plus spécialement la lyre. Étant appelé à s'en servir de toute son âme jusqu'à son dernier souffle, cela s'avère excessivement arrangeant. Le hasard n'existe pas ; tout n'est que fatalité.

    Histoire :

    « Contemple, gueux ! Ce miroir vermillon qui se répand au sol... C'est ton sang ! »

    La mélancolique mélodie n'avait pas baissé d'un ton, allant de pair avec ces paroles acerbes. Le jeune garçon à la chevelure de nacre qui en était à l'origine semblait imperméable à ce qui se déroulait sous ses yeux, se contentant de jouer de sa lyre sans s'en préoccuper. Les yeux fermés, il se voilait la face, prétendant ne pas voir le triste spectacle qui se déroulait sous ses yeux. Il en niait l'existence et s'enfermait de lui-même dans cette cage dorée à la force de cette musique envoûtante. S'il pouvait y rester de marbre, c'est parce que ce rituel macabre était devenu une habitude. À chaque fois qu'un coupable devait être châtié, on le conviait à son exécution, et il était alors chargé de composer un requiem pour accompagner en musique les derniers instants des condamnés. Et c'était dans cette ambiance sinistre, suivie d'un rire qui ne l'était pas moins de la part du seigneur, que leurs jours prenaient fin. Déjà peu enclin à l'émotivité, être l'invité d'honneur de chacune de ces cérémonies avait achevé de l'y rendre imperméable. Il n'aurait su dire depuis combien de temps on l'avait autorisé à séjourner à ses côtés en échange de ses services.

    Ayant perdu ses parents très jeune, dans des circonstances obscures, il n'avait plus eu d'endroit où aller. Le jour où on lui avait appris cette terrible nouvelle, quelque chose s'était brisé en lui, cette étincelle de vie que même son regard n'abritait plus désormais. Tout ce qu'il avait, c'était cet instrument, que son père avait confectionné de ses propres mains le jour même où il lui avait dit vouloir en jouer. Il se souvenait encore de la joie avec laquelle il avait accueilli ce présent, certes modeste, mais d'une grande valeur sentimentale. Sa famille n'avait jamais roulé sur l'or jusqu'à la toute fin, mais au moins avaient-ils vécu dignement. Venant à peine d'entrer dans l'adolescence, il était trop jeune pour obtenir un emploi qui lui assurerait un revenu fixe - du moins rien qui ne soit en marge de la légalité ou source d'écoeurement. Habité d'une lueur d'espoir, il s'était intéressé aux dirigeants des environs, pour ensuite se rendre en leur bastion le plus proche. Vantant les mérites de ses récitals, dont on disait qu'ils pouvaient effleurer jusqu'à l'âme, il s'était frayé un passage jusqu'au grand manitou pour lui faire entendre ce qu'il avait à offrir.

    Et le meneur en fut séduit, l'engageant sur-le-champ et l'autorisant à prendre ses quartiers au sein de la maisonnée aussi longtemps qu'il le désirerait. Un contrat qui lui assurerait de pouvoir un jour voler de ses propres ailes tout en bénéficiant d'un confort non négligeable. Bien des années avaient passé depuis, et il n'était finalement jamais parti. Pour quelle raison ? Lui-même n'en savait plus rien. Sans doute s'était-il habitué à cette nouvelle vie, cette vie faste que le destin lui avait refusé étant enfant. S'il s'était satisfait fort longtemps de ce que le bas peuple pouvait lui donner, c'était sans commune mesure avec le cocon d'opulence dans lequel on l'avait enfermé depuis son emménagement. Tout ce qu'il devait faire pour y avoir droit, c'était de jouer quand on le lui demandait. On le payait grassement et le laissait ensuite vaquer à ses occupations. Il était libre d'entrer et sorti à son gré, considéré selon les dires du maître des lieux comme un membre de la famille.

    Stérile, le propriétaire n'avait jamais pu avoir d'enfant, au grand dam de sa compagne, si bien que tout deux l'avaient en quelque sorte "adopté" de par leur sympathie à son égard. Et il s'en faisait une joie, bien que ce soit beaucoup dire au vu de son indifférence. D'ailleurs, parlant de la tête couronnée... S'il était - pensait-il - parfaitement sain d'esprit à son arrivée, sa santé mentale s'était rapidement dégradé ses dernières années pour finalement le voir sombrer dans la folie. Le Roi Fou, l'appelait-on désormais. Au départ, on ne le faisait venir lors des mise à morts que pour adoucir les derniers instants des malandrins, mais cela avait fini par prendre la tournure malsaine dont il était aujourd'hui question. Et aussi abject que ce soit, il ne s'en était pas révolté. Paré de ses plus beaux habits, il continuait d'interpréter ses plus belles partitions, sans discontinuer. Même si le sire poussait le vice à juger bon d'exécuter ses serviteurs pour avoir commis une erreur dérisoire, il ne s'y opposerait pas. Car ce n'était pas son rôle.

    Tant que cette démence ne le prenait pas en défaut, il n'avait aucune raison de s'en faire, de casser avec ces habitudes et avec le luxe qu'elles lui donnaient sans compter. Et puis, il était trop reconnaissant envers le Roi que pour se permettre de le dénigrer. Grâce à lui, il avait pu se procurer toutes sortes d'instruments, même si sa préférence allait encore et toujours aux instruments à corde. En particulier la lyre, qu'on lui demandait le plus souvent. Car si ses concerts étaient toujours d'une beauté à faire pleurer, c'était à l'aide de celle-ci qu'il parvenait le plus facilement à émouvoir, si bien qu'on disait que c'était le souffle d'un ange. Qu'il tenait le coeur de ses auditeurs au creux de sa main et aurait pu les briser comme on rompt une corde s'il l'avait voulu. Ce à quoi il lui était arrivé de répondre par un sourire énigmatique, par le passé. Et maintenant...

    « Volsung ! »
    « Oh, c'est toi. Je t'attendais. Alors, qu'est-ce que tu en as pensé ? »

    Le fil de ses pensées se brisa, et s'estompa dans ses yeux au moment même où il faisait volte-face pour la regarder. Sans doute était-ce la seule personne au monde pour qui il se serait donné la peine de se retourner. Ce n'était pourtant qu'une servante, une fille vendue comme esclave par ses parents qui n'avaient pas les moyens de la garder. Elle était arrivée ici peu de temps après lui et avait été mise à sa disposition afin qu'il n'ait pas à emprunter les employés déjà en fonction. Si au début il avait eu du mal à accepter le fait qu'une jeune femme de son âge considère que ses désirs sont des ordres, il avait fini par l'accepter. Elle était munie d'une forte volonté qu'il n'avait pas, et son insistance avait fini par avoir raison de son refus catégorique. L'un comme l'autre étant dans la fleur de l'âge, ce qui devait arriver arriva et la nature de leur relation n'était un secret pour personne. Lorsqu'il jouait pour le roi, ses chansons avaient perdu de leur superbe, n'étaient plus aussi subtiles qu'avant. Elles étaient devenues monotones, lasses de n'être jouées que pour servir un tyran en devenir. Lui-même n'en avait pas conscience, et personne n'osait en faire la remarque. Comme à leur habitude, ils gagnèrent le jardin luxuriant dont elle prenait plaisir à s'occuper à ses heures perdues, lorsqu'il était mandé par son maître. Et la discussion revint immanquablement sur le même sujet que d'ordinaire, celui qu'il exécrait tant car c'était la seule source de discorde qui les sépare encore. Et comme à leur habitude, ils le firent alors qu'il était en train de répéter une nouvelle sérénade.

    « Je ne comprends pas pourquoi tu ne lui dis rien. C'est révoltant ! »
    « Parce que ce n'est pas à moi de le faire, tout simplement. »
    « Mais qui le fera alors ? Il n'a peut-être plus toute sa tête, mais il te considère encore comme la chair de sa chair. De nous tous, tu es le seul à pouvoir lui faire entendre raison. Si c'est toi, il boira tes paroles jusqu'à la lie. Ta musique est si belle, elle apaisera forcément sa colère. »
    « C'est précisément parce qu'il me voit comme son propre fils que je ne peux pas faire ça. »
    « Oh, je vois ! Monsieur tient à ses privilèges ! Tu ne penses pas que la vie de tous ces innocents vaut plus cher que tout cet argent dont tu ne sais même plus quoi faire ? »
    « Jusqu'à la nuit dernière, je n'ai pas souvenir que tu te sois plainte du confort de ma couche, ne t'en déplaise. »
    « Que vas-tu faire alors ? Rester les bras croisés ? »
    « C'est exact. »
    « N'as-tu donc aucun honneur ?! Tu n'es qu'un lâche ! Je ne vois pas pourquoi je perds mon temps avec toi ! »


    Une fausse note survint en plein refrain, réduisant à néant cette parfaite harmonie. La tension était à son comble. Il la fustigea de ce regard d'un bleu de glace rappelant le givre qu'ils avaient vu tant de fois depuis la pointe d'un iceberg, main dans la main. Ces terres gelées vivaient toute entières dans ses pupilles et à cet instant, le froid mortel et le vent cinglant qui les rendait si inhospitalières ne demandaient qu'à s'en prendre à elle. Par réflexe, elle érigea ses bras en bouclier, de crainte qu'il ne lève la main sur elle. Pourtant, son seul geste brutal fut de jeter au sol son instrument, qui s'y brisa dans un bruit discordant. Abasourdie, elle fit aller son regard de la lyre éclatée à son ancien propriétaire, qui déjà lui tournait le dos et faisait mine de s'en aller.

    « Volsung, pardonne-moi, je... »
    « Silence ! Je ne veux plus jamais te revoir ! »


    Et il s'en alla sans un mot de plus, avec la ferme intention de ne plus lui adresser la parole. Elle avait été trop loin. La seule personne qui avait son entière confiance lui avait planté un couteau dans le dos en l'injuriant de la sorte, et son peu de foi en l'humanité était ébranlé. Plus jamais. Plus jamais il ne croirait un mot et n'accorderait son respect à qui que ce soit. Ces humains étaient tous pareils, n'attendant que la première occasion pour s'engoufrer dans la faille d'une âme en peine et en faire un gouffre béant qui la conduirait à sa perte. Ainsi s'enferma-t-il dans ses quartiers sans en sortir, ni même y laisser entrer qui que ce soit. Le soir même, il fut pris d'une forte fièvre qui le plongerait dans un profond sommeil, de ceux dont on ne se réveil que plusieurs jours plus tard. Ses rêves furent délirants et agités de visions pourtant moins absurdes qu'il n'aurait pu le croire. Car cette armure carmin qu'il allait y voir était sienne avant sa naissance. Il était voué à la porter, car Odin l'avait choisi pour le représenter. Il n'y avait pas plus mélomane que lui en Asgard, et il était donc tout disposé à revêtir l'armure divine d'Eta.

    Pourtant, ce n'est pas ce "cauchemar" qui le fit sortir de sa torpeur.
    Ce fut un cri qui déchira la nuit. Écarquillant les yeux, il fut en un instant plus réveillé qu'il ne l'avait jamais été de toute sa jeune vie. Un mauvais pressentiment pesait sur sa poitrine. Le coeur serré, il poussa la porte de sa chambre pour y découvrir des trainées de sang. Instantanément, il sut quelle en était la destination. La salle du trône. Une lueur d'inquiétude s'alluma dans ses pupilles livides mais il ne s'y rendit que d'un pas lent, s'efforçant de se raisonner et de calmer les angoisses dont il était victime. Et puis soudain, il vit passer un garde en armure, portant dans ses bras un corps recouvert d'un drap blanc n'étant maculé que par le sang. Le sang d'une victime innocente, songea-t-il, avec la voix de sa chère et tendre en arrière plan des sens. Une silhouette menue - une femme, sans aucun doute. Étreint par la peur, il fondit sur le brave homme et arracha brusquement ce bout de tissu pour faire face à l'horrible vérité. Après avoir tenté de l'interroger sur ses motivations sans obtenir de réponse, le brave homme haussa les épaules et s'en alla pour aller jeter ce corps.

    L'enfouir dans la fosse où étaient entreposés tous ceux que le roi jugeait indignes de conserver le droit de respirer. Tétanisé, Volsung sentit la colère l'envahir et monter en flèche, pulser à travers tout son corps et couler dans ses veines. Sa rage était palpable, irradiant de lui, lancinante, et elle continua à le faire jusqu'à ce que l'entoure un halo aussi pâle que le drap qu'il tenait à la main. Une aura d'une blancheur éclatante. Et alors que sa rage aurait dû être à son comble... Elle disparut. Remplacée par un vide absolu. Un néant. Une plénitude qui, une seconde auparavant, aurait été impensable. Et c'est dans cet état d'esprit que l'offrande divine se présenta à lui, venant se greffer sur ce corps inerte qui était le sien pour lui faire porter l'héritage du panthéon nordique. Avant d'avoir pu se retourner pour saisir ce qui se passait dans son dos, le malheureux fut transpercé de part en part par une nuée de cordes. Tout chevalier qu'il soit, il n'avait rien de sacré, et ne pouvait donc pas faire le poids face à celui qui à présent n'était plus le GodWarrior d'Eta dans toute sa splendeur.

    Avant que le cadavre ne chute, il se déplaça avec cette vitesse qu'il ne se connaissait pas et rattrapa au vol le corps sans vie de sa bien-aimée, qui, conformément à son désir, plus jamais ne lui adresserait la parole. Toujours empreint de ce calme surnaturel, il examina la dépouile, sans dire un mot. Puis, son regard passa à celui de l'homme étendu au sol dans une mare vermeille. Ce n'était pas suffisant. Car ce n'était pas sa faute : il n'avait fait qu'obéir aux ordres. Le vrai coupable était celui à cause de qui la jeune femme avait reçu ce coup d'épée en travers du corps, la conduisant inéluctablement de vie à trépas. Et il savait exactement à qui s'adresser pour demander des comptes. Serein, si bien que c'en était presque inquiétant, il emmena la défunte jusqu'à sa chambre où il la déposa sur le lit où lui-même reposait moins d'une heure auparavant. Il lui faudrait attendre qu'il revienne. Et sa destination était déjà connue.

    Le Roi Fou n'en était qu'à son cinquième verre de vin quand un étrange frisson parcourut son échine, lui faisant l'effet d'une douche froide. Soudain, une mélodie qu'il ne connaissait que trop bien parvint à ses oreilles, à la fois distante et plus proche qu'elle ne l'avait jamais été. C'était comme si une eau glacée était en train de l'immerger des pieds à la tête et d'enfermer son coeur dans une gangue de cristal, ne lui inspirant qu'un froid intense et mortel... Semblable à celui de la lame d'une épée à peine sortie de son fourreau. Quand il tourna la tête pour en chercher la provenance, il découvrit son barde attitré, assis dans l'encadrement de la fenêtre. La mine paisible, Volsung semblait jouer comme il l'avait toujours fait, interprétant à la perfection cette tendre mélopée.

    « Oh, ce n'est que toi ! Tu m'as fait peur. Comment es-tu arrivé jusqu'ici ? Ton absence a été remarquée, tout à l'heure, sais-tu ? J'en ai fait exécuter pour moins que cela ! Mais tu sais très bien que pour toi je ne pourrai jamais m'y résoudre, car tu m'es indispensable. Sans toi, à qui demanderais-je de me jouer ce requiem quand je plonge mon épée dans le corps d'un homme ? Oh, d'ailleurs, la dernière, c'était une femme ! Tu la connais, je crois ? Ne t'en fais pas, ce n'est rien, je t'en ferai apporter une autre dès demain, tu pourras en faire ce que tu veux. Mais au fait... Qu'est-ce que c'est que cet accoutrement ? »
    « Ne vous en faites pas, majesté. Vous n'aurez pas à vous inquiéter, je jouerai pour vous jusqu'à votre dernier souffle. J'espère juste que vous ne voyez pas d'inconvénient à ce que cela fasse venir votre dernière heure en avance. Car je suis au regret de vous annoncer... Que votre règne s'achève ici. Au cas où nous nous reverrions dans une autre vie, n'oubliez pas que celui qui s'arroge le droit de tuer doit s'attendre à l'être en retour. Adieu... »

    Avant que le roi n'ait pu articuler la moindre syllabe, une kyrielle de fils perforèrent le torse du monarque, qui s'en étouffa dans une gerbe de sang. La fin pitoyable d'un homme qui ne l'était pas moins. Au moins avait-il eu la bonne idée de préparer un feu de cheminée avant que le musicien ne vienne réclamer vengeance. Dans sa chute, Volsung fit bouger son bras de telle manière que son verre se déverse à mi-chemin entre son corps et le brasier ardent. Il n'en fallut pas plus pour que son ombre soit bientôt rongée par les flammes, qui ne tarderaient pas à le réduire en cendres. Se désintéressant du sort de ce cadavre pathétique, il s'en alla pour rejoindre une dernière fois ses appartements. Sa promise l'y attendait, toujours porteuse de son masque de mort. L'incendie se propagea rapidement. On lui avait tout raconté avant qu'il ne se rende sur les lieux pour assouvir sa vengeance. Une esclave, jalouse, aurait été murmurer à l'oreille du Roi que son barde ne donnait pas le meilleur de lui-même lorsqu'il lui faisait entendre l'un de ses récitals, et qu'il se réservait délibérément pour la demoiselle.

    Enragé à cette annonce, il aurait alors décidé de faire un bain de sang de tous ceux se trouvant à la cour à ce moment précis, exigeant des gardes qu'ils lui viennent en aide pour ensuite les faire s'entretuer. N'en restaient que celui qui portait le corps de sa belle en plus de la soubrette qu'il avait interrogée à ce propos avant de l'abattre tout aussi froidement. Il pouvait donc faire de cette antre du démon un feu de joie tout en ayant la confiance parfaitement tranquille. Sortant par la grande porte, il scruta les environs, constatant que personne n'était encore là pour assister à la scène. Le palais, situé en hauteur, était difficile d'accès et il faudrait encore un moment avant que les villageois ne viennent constater l'ampleur des dégâts. Sans se défaire de son masque marmoréen, il emmena la défunte vers le lac qui entourait le vaste domaine, à la surface duquel ils avaient tant de fois passé leur après-midi. Déposant un chaste baiser sur ses lèvres encore chaudes, il la déposa en douceur au sein de l'embarcation si souvent empruntée.

    Il eut un pincement au coeur en voyant avec quelle fermeté elle avait tenu sa lyre brisée jusqu'à la fin, et ne chercha pas à la lui retirer. Avec elle, avec cet instrument, c'était une page de sa vie qui se tournait. Et il la mit à l'eau, l'envoyant d'un simple geste en direction de ce feu inextinguible qu'il passa de longues minutes à observer d'un oeil morne. Ce ne fut que quand il entendit des bruit de pas qu'il se décida à partir, à quitter cet endroit ou plus rien ne le retenait... Une fois encore. Depuis peu, on raconte que la GodRobe d'Eta aurait trouvé un nouveau porteur. Cependant, ce dernier n'a pas une fois quitté son refuge depuis son arrivée, se contentant de s'y dissimuler et d'émettre une musique mélancolique si douce et si lancinante qu'elle effleure jusqu'à l'âme... Ne dit-on pas que le chant de l'univers ne connait nulle fausse note ?
Revenir en haut Aller en bas
http://www.saintseiya-ultimate.com/t1283-volsung-guerrier-divin-
Saint
Antares
Antares
Messages : 124
Localisation : Sanctuaire
Renommée : 478

Feuille de personnage
Armure: Gold Cloth du Scorpion
Rang de l'Armure: Or
Expérience: 136
Volsung, Guerrier Divin d'Eta Empty
MessageSujet: Re: Volsung, Guerrier Divin d'Eta   Volsung, Guerrier Divin d'Eta I_icon_minitimeJeu 5 Jan - 11:46

Et bah moi j'ai tout lu!
Et je veux que ce soit mentionné dans une radio prochaine, là!

Bref, validé niveau trois, patati, patata °°
Revenir en haut Aller en bas
http://www.saintseiya-ultimate.com/t620-antares-scorpio-gold-sai
 

Volsung, Guerrier Divin d'Eta

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» Svein, Guerrier Divin de Delta
» Isley, Guerrier Divin d'Omega
» Modi : Guerrier Divin de Gamma
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Saint Seiya Ultimate - Forum RPG :: Bienvenue sur Saint Seiya Ultimate :: Présentations :: Présentation des Guerriers Divins-
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser