HRP:Age: 18 ans.
Quelle est votre expérience des forums RP ? Seulement RoS en fait.
Comment avez-vous connu SSU ? Par votre ancien forum, je suis Yukidan Satori ! Bon j'avoue que j'ai eu un peu de mal à me plonger dans du Saint Seiya, que ma prez longue et naze fera sans doute chier un de vous (Mais merde je fais un Mec quoi!), mais bon je vous offre mon entière motivation pour la suite °°
RP:Nom : Casshern
Âge : 28 ans
Armure demandée : La cuirasse du Python.
A quoi ressemble votre personnage la première fois qu'on le rencontre ? L'amnésie de l'homme a été partiellement comblé par la volonté du soldat, suite à la nouvelle vie offerte par Arès dans sa demeure. Assimilant le symbolisme de ce lieu et la mentalité de ses pairs, Casshern s'est rapidement formé une facette digne des berserkers. Bien qu'il soit prêt à tout pour satisfaire son seigneur il mène cependant une recherche plus personnelle sur son propre passé qui peut parfois le rendre distant ou même inconstant. Il espère avant tout éclairer sa voie en utilisant le seul lien qu'il dispose en rapport avec son ancienne vie : La maîtrise du cosmos-énergie. C'est pourquoi il n'hésitera pas un instant à se jeter tête la première dans les situations les plus délicates pour se rapprocher de ce qu'il est vraiment. Une philosophie qui ne porte pas toujours ses fruits, mais qui en font un adversaire forcené, également réputé pour être un Trompe-La-Mort récidiviste.
Bien que l'on ne peut pas vraiment contester son titre de berserk, l'homme à la chevelure flamboyante ne possède en aucun cas la carrure plutôt fréquente à cette époque des populations barbares. Fragilisé à jamais par un affrontement qui aurait du lui être fatal, c'est grâce à la cuirasse du Python que son corps peut encore représenter un danger et qu'il peut ainsi défendre fièrement son ego. Bien droit, la cuirasse étouffante souvent appuyée par une lourde cape de couleur terne, le soldat arbore également une dague à sa ceinture : Lui permettant de se battre sans trop forcer sur ses mains autrefois brisées, dorénavant masquées et protégées par une sombre paire de gants. Sous sa large chevelure flamboyante, un visage souvent accompagné d'une colère froide et stagnante lorsqu'il est confronté à un ou plusieurs adversaires. Ses yeux jaunes quant à eux scrutent et jaugent quiconque sont à sa portée, ils n'oublient rien, plus rien.
Après, il est de nature plutôt inconstante face aux rencontres et on ne peut vraiment prévoir sur quel ton il peut s'adresser à un ami ou un ennemi. Il n'est pas guidé par la haine -sauf dans certains cas plus délicats- et traite presque tout le monde au même niveau, ce qui ne l’empêche pas de faire toujours le bon choix lorsqu'il a un objectif à accomplir.
Histoire : L’échec était-il inscrit dans mon destin ? Et si c'était réellement le cas, alors pourquoi m'avoir fait miroiter la possibilité d'un avenir plus grand, pourquoi m'avoir permis, voir contraint, d'emprunter une voie qui s’avérait au final illusoire. J'y avait pourtant cru. Jusqu'au bout. Lorsque l'on maîtrise une telle puissance, accompagnée par le sentiment de pouvoir vaincre n'importe quoi, n'importe qui... La défaite n'en est que plus douloureuse. Elle vous confronte à une dure réalité, et si l'on perd ne serait que quelques secondes la foi à ce moment là, elle peut faire basculer votre vision des choses. C'est ce qu'il m'est arrivé, hélas, à un moment pourtant significatif de ma vie : L'épreuve finale à laquelle nous sommes confrontés après un long apprentissage est une porte que l'on ne peut passer avec dignité qu'une unique fois. J'ai laissé passer ma chance alors que la Silver Cloth de Persée m'était enfin accessible, face à cet homme à la longue chevelure bleuté qui non content d'avoir mérité mon objectif le plus précieux, a également révélé le déchirement qui se produisait au fond de moi même en m'offrant un choix : Celui de terminer l'affrontement sur mon abandon, ou bien de me relever et me battre avec ce qui me restait dans les tripes. Mais j'étais déjà convaincu de ma défaite, et j'assumai publiquement et malgré moi toute cette frustration qui m'envahissait en choisissant de reconnaître le peu de volonté qui m'animait. Lamentable...
Je signais moi même la fin de mon service pour devenir un Saint accomplis. Il était désormais clair que je ne pouvais plus assumer un tel rôle maintenant que j'avais pris du recul sur ma situation : J'avais perdu la foi qui anime les plus grands chevaliers à un moment crucial, et la noblesse d'âme qui avait animé mon adversaire n'avait fait que dévoiler mes faiblesses, qui étaient survenues à un mauvais instant. Remettre le poids de mes choix sur un principe tel que la Destinée peut sans doute paraître une nouvelle fois ridicule, mais pourtant, même en assumant mes croyances jusqu'au bout je suis aujourd'hui persuadé que rien aurait changé face à cet homme décidément bien plus puissant, bien plus discipliné. Alors, en quoi mon rôle avait consisté ? Je n'avais été qu'un instrument de sa réussite, en renforçant ma défaite j'avais appuyé sa victoire. Mon rôle parmi les Saints s’arrêtait là, contraint par ma propre personne qui ne supportait plus de voir son honneur à ce point rabaissé, de rejoindre la place qui me revenait dans l'ordre d'Athena. Ce n'est pas en tant que garde que je me présentais quelque temps plus tard mais plutôt comme agent, mes compétences étaient tout de même reconnues et j'officiais désormais à une nouvelle échelle qui ne me contentait pas, bien que j'affirmais le contraire.
Parcourant diverses contrées avec comme rôle la quête d'information, je m’épanouissais petit à petit dans une existence bien plus humaine et simpliste la plupart de mon temps. En entrant aux ordres d'Athena, je m'étais écarté de mon ancienne vie bien jeune pour servir de nouveaux intérêts et mon détachement envers l'humanité créait quelques difficultés lors de mes premiers contacts comme agent. Sans pour autant redevenir un humain lambda, je finissais par apprécier mes nouvelles conditions et nouer des relations parfois sincères en fonction de mes rencontres, car l'on ne peut pas rester éternellement seul, surtout lorsqu'on regrette au fond de soi même ce que l'on est devenu. Bien évidemment, s'attacher n'était pas possible car je restais un serviteur d'Athena et les missions qui m'étaient confiées passaient avant tout. A votre avis, combien de temps un sujet dont les ambitions et les rêves sont mis de côté à jamais peut il maintenir sa loyauté ? Plus longtemps qu'on ne le pense, et dans mon cas, il a fallu que mon humanité me rattrape pour mettre fin à cette servitude monotone.
Sans doute cela amusera les chevaliers les plus zélés, qui ne devraient réellement pas accorder d'importance à un faible cas comme le mien, mais l'élément perturbateur qui changera définitivement mon existence n'est autre qu'une romance. Ce qui était à l'origine une enquête comme une autre dans les contrées du diocèse romain de Thrace se transforma en une rencontre foudroyante avec la séduisante Cléophée. J'abandonnai tout d'abord mon rôle avec une indifférence que ne cautionnerait sûrement pas Athena, mais qui était justifiée par tout mes nouveaux espoirs naissants en compagnie de mon aimée. Aveuglé par les débuts toujours prometteurs d'une histoire d'amour, j'en venais presque à oublier le châtiment qui était le même pour les fugitifs, car c'est ce que j'étais dorénavant. Aux yeux d'Athena et de mes anciens patriotes, une seule issue m'était dorénavant accessible : La mort, exécuté par un des miens, ou plutôt un vieux frère d'arme si je pouvais encore me permettre de parler ainsi. C'était à l'aube qu'il a fait son apparition, au moment même ou l'on s'écrie « Aaaah, encore une belle journée qui commence ! ». Mais je ne pense pas qu'il soit vraiment nécessaire de préciser la nature de cette journée en particulier, mise à part peut être qu'elle fut courte. Courte et intense, une qui mettait fin à un rêve, à des espoirs. Courte oui, mais pas la dernière d'une vie qui n'a pu réaliser aucune de ses ambitions.
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...Réveille toi ! Je t'en supplie... Casshern...
C'est un réveil plus que douloureux pour l'amnésique, qui il faut l'avouer, est bien plus préoccupé par son état de santé actuel et la douleur qui le tiraille plutôt que par son identité. Oui, ça, il s'en souciera plus tard. Une atroce souffrance lui prend dans tout le corps, mais ses paupières semi-ouvertes lui permettent d'apercevoir une silhouette enragée qui lui frappe le torse sans vraiment de force, n’empêchant pas de lui réveiller de terrible blessure interne. Dans un râle agressif, il expulsa une part de son cosmos à travers ses doigts glacés et engourdis, arrachant un hurlement et le dernier souffle de vie qui animait cette dernière. L'effort ne lui apportait qu'une énième douleur qui parcourait sa carcasse toujours plaquée au sol, son calme apparent n'était du qu'à son incapacité à réaliser des mouvements synchronisés. Une incapacité qui s'ajoutait à la rage qui l'animait depuis qu'il avait ouvert les yeux, comme s'il s'était endormi malgré une colère terrible, une colère qu'il avait alimenté toute la nuit. Pourtant il faisait encore nuit, bien qu'il avait l'impression d'être endormi depuis longtemps.
Forçant sur sa nuque et ses abdominaux pour apercevoir l'état de son corps, le miraculé après un bref regard se laissait retomber au sol, les yeux un peu plus ouverts qu'au départ, l'étonnement pouvait sans doute se lire sur son visage. De nombreux bandages rudimentaires tachetés de son sang entouraient ses membres, le brouillard qui accompagnait sa vue fatiguée disparaissait pour lui dévoiler son environnement. Il se trouvait dans le lit d'une simple masure, une ouverture donnant sur des plaines et des bois sans fin. Oh, et à ses pieds, un cadavre de femme. Sa réaction avait sans doute été un peu disproportionnée, mais tout de même, s'en prendre à son corps déjà meurtri alors qu'il était dans le noir total. Peut être qu'elle lui était proche, le souvenir qu'elle lui avait donné un nom revenait : Casshern. Peu importe, ce n'était peut être pas raisonnable de penser ainsi mais il avait d'autres soucis à régler et de toute manière, il n'avait aucun moyen de déterminer s'il était foncièrement bon ou mauvais avant cet acte... précipité. Une seule chose importait, partir d'ici. Pourquoi ? En fait il n'en avait absolument aucune idée, mais rester dans un logement dont on a sans doute tué l'hôte n'était pas vraiment futé.
Alors qu'il fermait les yeux et serrait les dents en tirant sur ses muscles pour se tenir debout, une aura bleuté s'échappait de son corps pour apaiser légèrement ses maux, facilitant ainsi ses mouvements plutôt lents. Il passait la porte, tombant ainsi sur une sorte de jardin autrefois entretenu, mais dorénavant saccagé comme si un affrontement avait eu lieux. L'endroit lui était plutôt familier en fait. Il semblait également connaître l'étrange sensation de cette aura qui en l’occurrence était régénératrice. Bien que sa situation n'était pas vraiment explicable, Casshern se savait lié à cet endroit et il en venait sincèrement à regretter son acte meurtrier à l'égard de cette inconnue. Il avait agit dans un instant de rage, ce n'était pas lui. Certes il ne savait pas qui il était mais ça, à ce moment précis, ce n'était pas lui. Soupirant un instant, il continuait à avancer. La défunte aurait sans doute pu l'éclairer plus amplement... Mince, ressentir des sentiments tels la rage et le regret dès le réveil n'était pas synonyme d'une suite des plus joyeuses, surtout lorsque l'on est pas au courant de ce qui s'est passé avant.
L'homme retournait dans la maison, et après s'être lavé le visage et désaltéré pour faire passer cet affreux goût de sang qui lui donnait la nausée, il se contentait de rassembler de maigres bagages pour s'éloigner de cet endroit qui a défaut de lui évoquer des souvenirs importants le confrontait à une réalité bien plus malsaine. Quittant la région le plus rapidement que lui permettait son état, il n'en restait pas plus éclairé sur sa vie passée et sur son futur possible : Il ne pouvait pas construire quelque chose de nouveau alors qu'il n'était rien, et fuir sans cesse n'avait pas de sens non plus. En revanche, cette aura bleutée qui lui avait permis une remise sur pieds pour ensuite entreprendre une guérison progressive ne s'était pas de nouveau déclenchée. Pourtant, c'était une des seules choses sur laquelle il pouvait reporter ses interrogations car il avait utilisé cet art mystérieux après son réveil. Cependant, le fugitif sans traqueur se perdait dans la logique de son existence. Torturé par le vide qui se situait à la place de sa personnalité passée, il ne trouvait qu'une solution raisonnable à son calvaire : Retourner sur les lieux de cet accident. Si Casshern avait fuit jusqu'à présent, il en était venu à espérer que « quelqu'un » le retrouve pour lui en apprendre plus, vivre ainsi n'avait pas de sens et non, il n'était en aucun cas suicidaire. Retournant donc dans cette masure égarée, il y retrouvait son œuvre macabre qui ne l'avait quant à elle pas attendue pour pourrir, ainsi que le jardin dévasté et le silence pesant. Cela ne l’empêcha pas de s'y installer quelque temps, en profitant pour enterrer sa malheureuse victime.
Des routes, il en avait déjà parcouru de plus longues... Ce qui l'étonna d'ailleurs lorsqu'il commença à ressentir ce Cosmos. La Thrace, c'était un peu la porte à côté quand on considérait les territoires éloignés dans lesquels le Prophète d'Arès avait déjà été envoyé. Au rythme du trot de son puissant et blanc destrier, le Cardinal de la Mort se rapprochait du prochain fauve. Pas de guerre cette fois. Et pourtant, son Dieu savait le nombre des disciples d'Arès qu'il avait été dégoter en pleine bataille, sans compter ceux qui avaient été fait prisonniers. Les terres à l'écart des villes qu'il parcourait lui faisaient ressentir un certain calme, loin des turpitudes provoquées par les conflits des hommes. Mais ça ne veut pas dire pour autant qu'il s'éloigne des combats... Non, au contraire ! Ca se sent dans l'air ! Pas ce mélange de sueur et de sang, habituel des grands conflits des hommes. Mais le décor témoigne d'un combat mené ici, sans parler de ces énergies cosmiques étouffées et diffuses dans l'air, comme une vieille odeur d'apothicaire... Pas étonnant que ce soit ici qu'il trouve celui qu'il était venu chercher. Sa faux démesurée bien en main Ephtal s'en approcha, son visage dans l'ombre provoquée par le capuchon de sa toge blanche.
La bataille qui s'est livrée ici était la tienne, n'est-ce pas ? Ne te sens pas obligé de répondre. Tu as sans doute plus de questions à poser que moi... Je suis Ephtal. Et je t'offre de voyager avec moi. Non pas vers l'inconnu, mais vers ma demeure. La mienne et celle de mon Maître. Il est intéressé par la grande puissance qui émane de toi, et je suis sans doute à même de t'en apprendre bien plus que tu n'en sais aujourd'hui...
Pour en témoigner, il laissa sa propre cosmo-énergie s'exprimer. Ses yeux prirent leur luminosité bleutée, comme à chaque fois qu'il faisait appel à sa puissance. Et son énergie annihilante et oppressante emplit l'atmosphère entourant les deux hommes.
L'inconnu était finalement venu jusqu'à Casshern, comme il l’espérait bien qu'il appréhendait tout de même la suite avec suspicion. Après avoir échappé à la mort, on ne manque rarement une raison de faire preuve de méfiance face à un inconnu. Surtout lorsque celui ci vous retrouve au milieu de nul part, dans une campagne isolée et seul à seul avec une faux qui a sans aucun doute fauchée plus de vie que de broussaille. Silencieux, il toisait sans une certaine crainte l'homme qui se tenait devant lui et commençait à boire ses paroles avec intérêt. A vrai dire, il y voyait bien plus que quelques mots. On lui offrait une piste dans sa quête d'information, et bien qu'il ignorait réellement dans quoi il s'embarquait à ce moment même, l'homme mutilé n'avait aucun autre chemin à emprunter. Un autre détail l'intriguait également : La puissance qui émanait de lui ? Bien qu'il se savait capable de certaines choses, son corps brisé par l'affrontement précédent l'avait sans aucun doute fragilisé à jamais. Intrigué et flatté par ce qu'il ignorait de soi même, l'homme à la longue chevelure flamboyante laissait disparaître sa méfiance un instant, au moment même ou son interlocuteur libérait une part de sa propre force.
Malgré cette tension qui l'oppressait, Casshern ne pu s’empêcher de sourire intérieurement devant un tel pouvoir. Inconsciemment, il reportait son ancienne vie gâchée sur tout le potentiel qu'il pouvait exploiter dans la nouvelle vie que l'on lui proposait. Désir et ambition, tout deux refoulés il y a longtemps, mais qui refont pourtant naissances peu après la « résurrection » de leur propriétaire. Son esprit s'emballait au milieu de toutes les pensées qui le traversaient, accentué par la satisfaction d'avoir trouvé une nouvelle piste pour poursuivre et comprendre le mystère de son existence.
Si vous dites vrai, alors je vous suivrai. Mon nom est Casshern, et sachez que j'ai plus que tout soif de savoir...
Une note d'espoir se lisait dans son unique réponse qui se voulait plus convaincante et moins sentimentale. Des questions, il en avait de nombreuses en réserve. Pourrait-il répondre à l'ensemble d'entre-elles ? Si ce n'était pas le cas, Ephtal avait parlé d'un Maître. Comprenant qu'il devait se hâter pour obtenir plus amples détails, l'amnésique abandonnait ce qu'il ne possédait pas réellement pour suivre son étrange bienfaiteur.
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La route n'était pas des plus longues, l'homme bien que gravement affaibli physiquement tenait bon et semblait doté des réflexes digne de quelqu'un qui aurait voyagé toute sa vie. En fait, il ne pouvait qu’émettre des hypothèses sur son passé par rapport à ses facilités : Plus il serait exposé à des situations différentes, mais surtout délicates, mieux il arriverait à révéler sa nature profonde. Ses pensées se stoppaient en même temps qu'il apercevait la géante porte d'obsidienne et les ombres de la forteresse. Une merveille qu'il n'oublierait sûrement jamais, à moins peut être de tromper la mort une seconde fois et être confronté de nouveau à une amnésie déroutante. L'entrée dans la dites demeure d'Ephtal se faisait sans plus un bruit de la part du Flamboyant, qui dévorait chaque détails de son regard perçant. Un sentiment de puissance l'envahissait à mesure qu'il découvrait, comme s'il acceptait immédiatement de considérer cet endroit comme un chez lui, fier de devenir un des reflets de ce bastion synonyme de force et de gloire. Souriant, il baissait les yeux pour méditer un instant sur sa possible importance dans un tel lieu. Tout ce qui était symbolisé ici comblait une part de son vide pour la transformer en fierté : Et pourtant, rien n'était encore fait, ce n'était qu'une première impression.
Sans vraiment savoir si Ephtal percevait les sentiments qui se manifestaient chez lui, Casshern se surprenait à observer ce dernier avec une hésitation bien plus prononcée que lors de leur voyage passée. Des souvenirs importants étaient en train de se former dans son esprit, sacralisant tout d'abord l'environnement puis cet homme masqué et ce qu'il incarnait. Mais bien qu'il observait avec attention, son sens de l'orientation l'abandonnait en même temps que le duo s'engageait dans les labyrinthes, qui ne dérangeaient évidemment pas le régent de ce territoire. La marche devenait difficile pour le nouveau venu, qui se sentait oppressé par une force inconnue, coupant presque sa respiration alors qu'il débouchait sur une large chambre souterraine. Sa vision se troublait, l’empêchant de s’intéresser aux sculptures et décorations. Alors qu'il prenait la plus grande bouffée d'air possible, il comprenait que quelque chose n'allait plus : La douleur ne s’arrêtait pas et il sentait encore cette terrible pression qui lui compressait l'abdomen. Avant même de pouvoir tirer de fausses déductions sur les intentions de son bienfaiteur, l'homme à la chevelure flamboyante ressentait comme un appel au beau milieu de la souffrance qui le tenaillait.
Se relevant tant bien que mal pour se diriger à l'aveuglette vers ce qui semblait l'attirer, il ignorait le manque d'air de plus en plus déroutant pour saisir un objet d'une poigne de fer. A son contact, son diaphragme se libérait l'espace d'un instant alors que ses yeux redevenaient vifs, lui permettant de constater la cuirasse qui glissait de ses mains comme pour suivre sa propre voie : Aussitôt, celle ci se détachait pour s'enrouler autours du corps fragile de l'amnésique, lui tordant la peau et crispant les muscles lentement. Son dos craquait une dernière fois, en même temps que l'armure se stabilisait autours du corps redressé de son nouveau propriétaire. Paniqué par le phénomène, Casshern avait essayé de décrocher la cuirasse qui ne lâchait plus prise, et bien qu'elle continuait d'exercer une pression plus stable et légère sur celui ci, il n'allait pas tarder à observer que sa présence lui offrirait une stabilité et une endurance pourtant perdue suite à son affrontement précédent.
Dorénavant dépendant du Python qui lui permettait de masquer ses faiblesses physiques et utiliser ses capacités réelles, le serviteur d'Arès n'avait plus qu'à exploiter le potentiel qu'on lui trouvait. La quête de savoir échangeait sa place avec la quête de puissance, l'ambition refoulée refaisait surface, il était temps de réaliser tout ce qu'il n'avait pas fait dans sa vie précédente. Il semblerait que l'inconscient, lui, n'oublie pas les véritables désirs d'un homme.
par 
Sujet: Casshern du Python 
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