Enfoncé dans son temple, il avait passé de longues heures à méditer. Positionné face à une armure d’or étincelante, il resta assis longuement, dans le but de toucher l’essence même de l’armure.
Si le chevalier d’ Héraclès lui en avait vaguement parlé sans pouvoir véritablement lui enseigné, son dernier professeur en date avait été plus prompt à lui révéler la nature des armures sacrées.
Pourtant, il avait insisté pour que Faeris demande à son armure de lui parler. Bien que perplexe, il n’en avait pas moins oublié que jamais on ne lui avait demandé d’exercice irréalisable, du moins sans qu’il n’y ai une leçon au bout. Pourtant depuis sa nomination, il n’avait plus eut de contacts avec son professeur. Certains dire relataient la présence d’un vieux maître, qui ne sortait de sa retraite que pour trouver un nouveau porteur à l’armure d’or, mais le jeune Lion, bien qu’apte à ouvrir son esprit au monde, avait bien du mal à croire aux fantômes du passés.

Toujours est-il qu’il passait souvent un moment seul à seul avec Némée, comme il aimait à la surnommer. Car dans son enfance, nombreuses furent les occasions d’entendre la célèbre légende de l’un des douze travaux du fils de Zeus. Il ne doutait pas que ce Lion dont la peau restait invulnérable même au grand Héracles avait céder de sa vitalité à l’armure d’or qu’il portait aujourd’hui. Tout comme la force du héros était un héritage livré à ses porteurs.
Ce jour là, il s’évertuait à entrer en contact avec Némée, pourtant rien ne changea. Il avait déjà remarqué que l’armure paraissait souvent agir de son propre chef, voire bouger seule, mais il n’avait jusqu’à lors pu établir aucun contact. Cet osmose entre un chevalier et son armure serait d’une importance capitale lorsque le cor de la guerre sonnerait de nouveau et de ce fait, il prenait cet entrainement très au sérieux.

Tant et si bien, qu’il ne réalisa que bien tard la présence d’un intrus au sein de son temple.
Qui cela pouvait-il être, et que désirait-il pour venir ici sans même se faire annoncer. Peut-être frustré d’être coupé avant de parvenir entendre Némée, il semblait agacé, et peu enclin à une discutions. Chacun de ses échecs ne lui rappelant toujours qu’un seul et même passage de sa vie. Il se décida donc à aller rendre compte à l’invité inattendu. Probablement qu’il aurait été ravis d’accueillir un proche de son défunt prédécesseur s’il avait eut vent des intentions de ce dernier, mais tout ce qu’il ut entendre en s’approchant fut une sorte de bravade sourde qui frôlait la menace.

Comment un intrus osait-il demandé à ce que le chevalier du Lion se montre, comme s’il n’avait été qu’un assassin ou un vulgaire criminel. Certes, en d’autres circonstances, Faeris aurait pu, il aurait su se montrer compréhensif, mais déjà le tambour de la violence trouvait son écho dans les battements du cœur de Lion. Il était sur le point de partir en croisade sur ses propres terres.

Spoiler:

Enfin, il révéla son visage au fou qui n’avait pas jugé de respecter les usages. Portant son armure de Lion, tout dans son attitude, y comprit un puissant cosmos agressif, indiquait une envie d’en découdre. Il était certes nouveau ici, mais nul ne pouvait contester son autorité, sinon jamais il ne pourrait jouer un véritable rôle, jamais il ne protégerait qui que ce fut. Mais au fond, il n’avait besoin que de se défouler.

- Je ne sais pas qui tu es, mais tu ferais mieux de quitter rapidement ce lieu. Je ne suis pas d’humeur.

Le ton était donné, et visiblement il n’y avait pas de place pour la mesure. La colère avait prit le pas su la sagesse, prête à s’enflammer et l’homme qui se tenait face à Faeris semblait parfait dans le rôle de la pierre à feu.

Certes, il n’avait pas vraiment fait preuve de tact de courtoisie en s’approchant de cet intrus, mais la réponse véhémente qui lui fut donné n’avait rien de diplomatique non plus. Déjà que cet homme se trouvait dans son temple, assis à boire, sans autorisations, mais en plus il avait le culot de ne pas donner son nom au maître des lieux. Pis encore, il se contenta de répondre d’une manière évasive et surtout par une autre question qui, s’il n’avait pas été passablement poussé à bout de nerfs, aurait probablement alerter Faeris sur ce stupide malentendu. Mais alors que celui qui lui faisait face ouvrit le chemin du retour au calme en énonçant le nom d’ Hellios qui avait été une fois mentionné devant notre chevalier d’Or, il l’effaça derechef en fonçant sur un Faeris dont le regard s’était soudain fait plus dur que jamais.
Alors que Sokaris s’apprêtait à enfoncer son poing sur le visage du promus, ce dernier ne le quittait pas des yeux, ne cillant pas et ne préparant aucun geste. Pourtant, au dernier instant, il pencha légèrement la tête sans contre-attaquer, pour uniquement éviter le coup adverse qui vint frôler sa joue. Sans détourner son regard de celui de son adversaire déclaré, il recula légèrement pour voir le poing gauche de Sokaris s’écraser dans l’air dans un crochet puissant, mais ses yeux ne bougeaient pas. Ce ne fut que lorsque son adversaire tenta de lui porter un fouetté à la ceinture qu’il décrocha enfin pour, d’un pas vif, devancer l’attaque et l’éviter une fois encore d’une justesse presque insolente. Pourtant, pas une seule fois il n’ avait fait mine de contre attaquer, et personne n’aurait pu douter, à voir son visage tendu, de son envie de combattre. Il analysait lentement les coups de son adversaire, et comprenait qu’il aurait bien tord de le prendre à la légère, ce qu’il ne fit absolument pas.

S’il s’était lancé aveuglément dans cette bataille, il n’aurait surement pas remarqué le changement infime qui s’opérait dans la température, ni les variations de la cosmos-énergie de Sokaris. Pourtant, il fut prit entre les chaines de glaces, et sans montrer de signe de surprises, l’écouta parler comme s’il avait fait du Lion d’or son prisonnier. Le Chevalier de Céphée outrepassait largement ses droits. Attaquant le gardien dans sa propre demeure, le questionnant comme s’il était un dangereux espion ennemi. Faeris avait de plus en plus de mal à garder son calme, et bien que ses réflexes guerriers restaient présent, il n’avait absolument pas les esprits clairs, et n’avait à présent qu’une envie : envoyer son adversaire au tapis, et lui apprendre la politesse.

Enchainé, il semblait à la merci de Sokaris. Mais penser qu’il était ainsi fait serait faire preuve d’un peu trop d’optimisme. Le Chevalier d’Or sentant venir l’attaque s’était laissé une sorte de créneau pour agir. Son cosmos avait recouvert son corps comme une huile sur celui d’un lutteur, et rapidement il s’esquiva de nouveau à l’attaque dans un silence provocateur. Il arriva enfin à quelques mètres à peine sur la droite de Sokaris. Toisant le géant de glace, son visage s’était fermé depuis le début de la bataille. Ni sourire, ni regard haineux. Tout cela avait laissé place à un calme serein et pur. Pourtant, le cosmos d’or gonflait dans l’air et l’ombre d’un animal sauvage se dessinait de plus en plus dans son dos. De grands yeux d’or fixaient à présent Sokaris. L’animal était sur le point de charger…

- Saches qu’en ce lieu, je suis celui qui pose des questions. Quant à mon nom, je n’ai pas à te le donner, alors essayes donc de m’y forcer.

Cette fois, son aura eut vite fait de grandir autour de lui et la silhouette vague dans son dos se transforma très distinctement en un Lion féroce, prêt à bondir. D’un geste presque désinvolte, Faeris leva son poing vers le Ciel, comme pour ordonner à son animal de se lancer à l’assaut du fou qui osait lui faire face.

- Rugis ! Némée !

L’attaque ne serait pas mortelle, mais jusqu’à lors, Faeris n’avait jamais affronté d’adversaire de ce niveau, et il ne tarderait pas à comprendre à quel point il lui fallait être prudent. Il ressentait comme une pointe de douleur aux endroits ou la chaine de glace avait fait son apparition. Il pensait pourtant avoir esquivé l’attaque, mais ses membres engourdis lui prouvaient qu’il faisait fausse route.
Étudier son adversaire était une arme à double tranchant…

Il y a une erreur dans ton hrp de combat Sokaris.



Orpheus

Une once de dignité avait permis au lion de rester debout un moment après s'être pris les débris des dégâts qu'il avait lui même causés ainsi que les coups physiques que Sokaris lui avait donnés par la suite. Quelque chose d'étrange s'était produit alors, ses yeux marrons virèrent un moment au bleu alors que son cosmos grondait encore. Sokaris était sur qu'il était pourtant inconscient mais dans sa tête résonna la voix du jeune Lion d'or, Faeris. Ce dernier s'écroula alors à terre à genoux, puis entièrement. Il était vaincu. Il avait vaincu le Gold Saint de peu, il perdait du sang, pas mal en fait, mais était encore debout. Il inonda son corps de son cosmos de glace, gelant la plupart de ses plaies dans une brulure de glace. Il poussa un grognement de douleur mais il devait arrêter les saignements pour pouvoir renter aux baraquements.

Il s'approcha du jeune Lion d'or et le retourna sur le dos. Il le mit dans une bonne position. Il stoppa quelques saignements avec sa glace, Faeris allait s'en remettre assez facilement, il n'y avait rien de bien grave normalement. Il avait gagné ce combat pas par la puissance mais par l'expérience. Faeris était fort, un véritable lion rugissant mais en matière de combat réel, il n'était qu'un lionceau. Sokaris lui était presque un vieux briscard, cela fait déjà neuve ans qu'il avait rejoint les rangs de la chevalerie, neuf ans qu'il portait son armure... L'expérience des combats, il l'avait et on ne pouvait pas lui retirer cela... Le Loup de Germanie avait vaincu le Lion d'or mais il n'y avait rien de glorieux ce jour la. Il avait compris une chose, le loup en lui réclamait une chose, le loup voulait recroiser le fer avec celui qui était devenu son rival, son frère ennemi de glace, Haldor! Il partirait dans deux ou trois jours, le temps de se soigner comme il fallait avant le voyage. Il partira donc à Rome, pour le Silver Saint c'est dans les ruines du Sanctuaire d'Apollon qu'il trouverait des réponses. Haldor avait du laisser des traces et il ne pouvait être que vivant!

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