Dans l'antre du Prédateur. [libre]

Le couperet est donc tombé, hier soir en réunion sur skype avec la quinzaine de personnes présentes pendant les 2h qu'a duré la discussion (qui ont dérivés sur 3/4 par la suite ^^).

En faisant le constat de la situation actuelle puis le bilan du …

Ici seront stipulées toutes les armures remises en libre service après la perte de leur détenteur.

Citation :: Libération d'Armure
Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser indéfiniment des armures en les mains de joueurs inactifs. À partir de deux …

Et voila, il est temps de vous faire part de notre nouveau projet...

One Piece ShinSekai RPG !

www.shinsekai-rpg.com

Un forum One Piece, depuis le temps que la team en parlait et avait l'idée en tête il était temps de franchir le cap. Bien …

Background

Un Fantôme. C'est ce que beaucoup auraient pu penser face à cette incarnation froide et distance. L'homme qui n'avait pas eut la langue dans sa poche semblait aujourd'hui aphone comme la nuit noire dans laquelle il avait fait son apparition. A dire vrai, seul le tintement et le scintillement de l'armure du lion permettaient de s’apercevoir de sa présence. Et lentement, le spectre disparu pénétra dans son temple, arborant son armure comme s'il n'avait jamais quitté les lieux.
Pourtant, Hellios du Lion n'était pas revenu au Sanctuaire, et ceux qui furent frappé de stupeur ne pouvaient alors qu'admettre s'être fait piégé par une vague ressemblance. Pour eux, cette ressemblance était frappante, mais pourtant leurs visages ne reflétaient aucun mimétisme. Là ou le visage d' Hellios était balafré d'un sourire carnassier, le visage de Faeris n'était lui armé que d'un ton placide qui en dérangeait plus d'un.

- Hum... murmura-t-il après de longues minutes.

Faeris n'était pas homme à discuter longuement, à plus forte raison lorsqu'il se trouvait seul, pourtant lui-même, habituellement si calme, se sentait envahit par un étrange sentiment. Un douce chaleur comme si chaque parcelle de son temple l’accueillait comme les bras aimant d'une famille.
Une famille, pensa-t-il, il avait eut des proches dans sa vie, mais le concept de famille lui restait vaguement étranger. Ses parents ne l'avaient pas revu depuis de longues années, et il avait apprit au Sanctuaire, que plus jamais il ne reverrait son père, mort de vieillesse. Il n'ignorait pas qu'il n'aurait plus jamais l'occasion de s'entrainer avec son frère, et quant à l'idée de revoir sa mère, il n'y était pas trop attaché. Non pas qu'il ne souhaitait pas la revoir, mais dans ces retrouvailles, il se savait dans l'obligation de révéler le destin de son aîné.

Lentement, il prit se retourna en direction de la grande Horloge du Zodiaque. Il inspira comme pour se préparer à un évènement grave et se plaça face aux escaliers qui redescendaient vers la Grèce.
Bien que nul ne semblait se trouver dans les environs, son attitude défiait toute personne qui aurait osé s'aventurer si loin, car la toute première mission qui lui avait été confié, la responsabilité qui reposait sur les épaules de chacun des chevaliers d'or, était d'empêcher toute personne non-autorisée à passer son temple. Et il n'avait aucunement l'intention de faillir à sa tâche.

Il leva les yeux vers une Lune aussi pleine que le ventre d'une chatte prête à mettre bas et pensa longuement à tout ce qu'il avait apprit. Il avait raté la dernière réunion du Sanctuaire, mais à présent, il ne faillirait plus.
Il fit finalement demi-tour pour s'enfoncer dans les ombres de son temple, tandis que son armure quittait sa peau pour aller s'installer prêt d'un âtre dans lequel crépiterait bientôt un petit feu. Il alla ensuite poser son séant sur un large fauteuil, sans avoir dit un seul mot.

Il n'en disait rien, mais ce qu'il redoutait le plus n'avait rien d'une attaque ennemie. Faeris du Lion, le prédateur à la frappe invisible, n'avait peur que de devoir s'intégrer au sanctuaire, lui qui ne connaissait presque que la solitude.

Le temps passa peu à peu et Faeris ne quittait pas son antre. Il avait eut de vagues échos d'une situation délicate, mais il n'était pas réellement au courant. Des serviteurs venaient lui apporter ce dont il avait besoin, mais aucun mot précieux ne s'échappaient d'eux. Ils n'avaient certes pas l'air malheureux, mais Faeris ne pouvait s'empêcher de penser que ces gens risquaient leurs vies en vivant au Sanctuaire. Car si il est une chose que Faeris à retenu, c'est que la Guerre peut frapper à tout moment, et que nombreuses peuvent être les victimes.

De ce fait, il ne préférait pas leurs poser de question, de renfrognant dans ses pensées intimes. Lorsqu'un jeune serviteur venait lui offrir une pomme le sourire aux lèvres, Faeris le regardait intrigué, acceptant par pur formalisme, aussi gêné qu'on puisse l'être. Non il ne sortait pas beaucoup de son antre, et il est évident qu'un solitaire avait fait son entré en scène.

Pourtant, à bien des moments, il observait les maisons alentours, lui qui n'avait que croisé quelques uns de ses camarades. Camarade... un bien grand mot.
Mais aujourd'hui, il voulait sortir de cette torpeur, au diable la protection du temple. Il serait de retour très rapidement, et puis, le Sanctuaire doit bien avoir des chevaliers aussi puissant que lui.
Car là était la question, il n'avait aucune mesure de force. Il n'avait jamais vu un autre chevalier s'entrainer et n'était strictement pas en mesure de savoir si en cas de danger, l'on pourrai compter sur eux.
Mais ces inquiétudes étaient ridicules, tant bien qu'il arriva à la dissiper, bien que toujours présente dans son coeur.
Il se décida donc à rendre visite au grand Pope, dans l'espoir d'avoir des réponses. Ou peut-être simplement voulait-il marcher un peu. Toujours est-il qu'il laissa une nouvelle fois son armure à côté de l’âtre uniquement vêtu d'une toge.
En regardant les marches, il aurait pu se décourager de faire un si long chemin, mais non, il prit la route derechef, grimpant les escaliers qui le mènerait vers la maison suivante, celle de la Vierge dont, savait-il, il n'y avait plus de Gardien. Cette pensée serra le coeur de Faeris.

- Il y a toujours des victimes.

Maison de la Vierge

:Rendre hommage

De longues avaient passé dans le temple du lion, et pas un bruit n'était venu perturber ce silence. Quelques éclats relataient de la bataille qui avait eut lieu ici, mais en dehors de cela, l'espace semblait vide. Pourtant, à quelques mètres à peine, gisait le corps presque sans vie du Chevalier d'or. Reposant sur le dos. Il respirait faiblement. Les coups portés avaient été d'une violence inouïe et pour un baptême, l'on pouvait dire qu'il était de feu. Le Lion devrai progresser, et rapidement s'il voulait se savoir en mesure de remplir son rôle. Mais à cet instant il était plongé dans un sommeil réparateur paisible. Petit à petit, il regagnait des forces.

Et lorsque la nuit fut tombé, il émergea enfin de son sommeil. Regardant autour de lui, il constata que l'armure d'or ne l'avait pas quitté et semblait encore produire une étrange chaleur qui fit sourire Faeris.

- Tu crois en moi n'est-ce pas ? Je ne te décevrai pas.

Comme une résolution nouvelle, le Lion cru bon de passer de long bandages sur ses plaies, et de prendre un bain chaud. Mais pour l'heure il ne pouvait que rester là, allongé dans ce lit et de dormir encore un peu.
Il avait certes perdu ce duel, mais ce n'était que le premier d'une longue liste et ça ne pouvait lui permettre que d'en ressortir plus fort.
Il ne put s'empêcher cependant de repenser à son adversaire et à la façon dont il avait accepté la bête en lui. Et s'il avait raison ? S'il était possible de la contrôler ?Toute sa vie on lui avait apprit à rester un homme, à faire la différence entre la bête et le guerrier, à garder l'esprit digne pour ne pas sombrer dans la sauvagerie. Mais à présent, il se posait la question. Les propos du chevalier du taureau lui revinrent en mémoire et il se demanda s'il ne serait pas préférable de laisser sortir le Lion au profit de son humanité.

Il ferma les yeux et balaya ces pensées. Le Lion n'était pas un vulgaire chien. Il ne deviendrait pas un de ces individus domptés par la rage. Il le lui avait promis.

Post de récup : 1/3

~ ** Départ pour Constantinople ** ~

D

P

" On se réveille le dormeur. Nous partons en mission dans la minute qui suit, j'espère que tu peux faire ta toilette en quelques secondes. Tant que j'y suis, tu sais ou est le chevalier du Cygne ? Je dois l'embarquer aussi. "

L

P

Le chevalier du Lion se reposa longuement après le départ de Sokaris. Il commençait de retrouver des couleurs lorsqu’une aura se fit sentir. Paisible, il remarqua rapidement que cette présence venait jusqu’à lui. Mais aucune inquiétude dans l’esprit de Faeris qui était encore plongé dans ses songes. De ce à quoi pouvait rêver le lion en ce moment, nul ne pourrait en dire mot. Il resta un moment en état de somnolence, jusqu’à sentir ce cosmos sans même se réveiller. Une énergie qu’il avait déjà reconnu comme le gardien de sa maison voisine, qu’il n’avait encore jamais vu de près. Certes ils ne s’étaient jamais croisés, mais il avait eut l’occasion de ressentir son cosmos, inconsciemment, il ne jugea pas utile de se positionner sur la défensive. L’énergie de Japheth du Cancer n’était pas de ce type, et lui-même s’étant apaisé, pourquoi y aurait-il vu un danger.
Il fut pourtant bien obligé d’ouvrir les yeux lorsque la voix claire de son aîné s’adressa à lui. Ses propos étaient concis et surtout précis. Ce qui plut en grande partie à Faeris. Pas de démonstration de puissance ou de remarque sur son état. De son point de vue, le Cancer ne s’embarrassait pas de détails, tout comme lui.

Silencieusement, il se leva , retira son armure sans pour autant se hâter et changea ses bandages.
Il avança jusqu’à une bassine pour se nettoyer le visage et certaines blessures plus marquées que d’autres. Sans avoir prononcé un mot de plus, il enfila son armure et s’approcha du chevalier d’or.
Certains auraient tiqué sur le manque de politesse du Cancer là ou Faeris se réjouissait d’accomplir enfin son devoir. Un peu d’action ne lui ferait pas de mal, et l’espace d’un cours instant, il envisagea la possibilité d’un affrontement. L’image de Sokaris lui revint en tête, et il souri pour lui-même.

- Je suis prêt Chevalier du Cancer, Avait-il précisé uniquement pour faire comprendre à Japheth qu’effectivement, il savait à qui il avait affaire. J’ignore cependant ou se trouve Orséis du Cygne à l’heure actuelle. Quelle est donc notre mission ?

Il n’insista pas plus, il était ravis de pouvoir se cantonner à de simples formalités et un contact martial. Ses différentes et récentes expériences relationnelles n’ayant pas étés un francs succès jusqu’ici, il ne pouvait qu’approuver un tel comportement. Cependant il restait curieux. Il avait entendu parler de Japheth du Cancer, mais autour de cet individu restait en suspens un voile de mystère qui ne saurai être amoindri sans de rudes questions. Non, il attendrait.
Il fixa un instant Japheth dans les yeux. Le considérait-il lui aussi comme un novice, un jeune homme inexpérimenté et qui ne serait pas à sa place ? Il ne pouvait le savoir, ce qu’il n’ignorai pas toutefois, c’est qu’il aurai l’occasion de lui prouver sa valeur.

L

Marcus Aurelius

M

" Chevalier, nous partons pour Constantinople pour asseoir l'influence d'Athéna sur les Mortels. Notre Sanctuaire est au coeur de cet Empire et sa chute n'apporterait que plus de chaos encore dans la situation actuelle... La disparition d'Apollon pose des questions sur l'état d'esprit de l'Empereur Valentinien à Rome, nous devons nous en méfier comme de la Peste. Je ferai envoyer un courrier au chevalier du Cygne pour qu'il nous rejoigne là-bas si besoin, il doit être sur une autre mission, enfin bon. Pour les conseils d'usage, nous serons les serviteurs de Dame Pulchérie, la soeur de l'empereur mourrant. C'est elle qui nous a prévenu de la situation, personne ne doit savoir que nous avons agit ainsi mais nous devons faire en sorte que le nouvel Empereur soit un allié d'Athéna dans les heures futures. Je te donnerai les autres explications au fur et à mesure, au fait, tu mettras ton armure dans sa box pour plus de discrétion. "

L

Numeroï

Il aurait voulu le cacher, mais plus Japheth du Cancer exposait les tenants et aboutissants de leurs mission à venir, plus le visage de Faeris se décomposait. Ainsi donc, il n’aurai pas à braver la mort, ni même à lutter à l’aide de ses poings. Il n’aurai qu’à servir une dame de la haute société actuelle. Certes, il exécuterai sa mission avec sérieux et minutie, mais de là à être excité par de simples manipulations politiques, il y avait selon lui un monde.
Il savait que son rang faisait de lui bien plus qu’un simple soldat, mais cela ne l’enchantait guère, savoir qu’il devrai se mêler à ces gens de pouvoir, il n’ignorait pas que la place d’un soldat restait bien plus confortable, mais en tant que Chevalier d’Or, il était de son devoir d’utiliser toute son énergie pour préserver la paix.
Après tout, si les empires mortels se détruisaient les uns les autres, à quoi bon prétendre défendre justice et paix à travers tout les continents connus …
Son visage se marqua soudain, il était redevenu un chevalier d’or et non plus un vulgaire enfant insatisfait de ses tâches à accomplir. Bien qu’humain, il ne renoncerai pas à ses devoirs, et bien qu’aucune crainte ne vint l’inquiéter quant aux raisons de ce choix pour accompagner le Cancer, il se demanda pourquoi, lui, si jeune et si inexpérimenté avait reçu cette lourde de tâche politique. Il lui faudrait gagner en dextérité orale, et devenir un symbole de Justice. Sous peine de laisser le monde sombrer dans le chaos, avant même que les serviteurs d’ Arès n’interviennent.

- Bien, reposes-toi un peu, avait-il murmuré à voix basse. Tu l’as bien mérité.

A ces mots, l’armure d’or du Lion se détacha du corps de son possesseur pour disparaître dans la pénombre de l’arrière du temple. Faeris tourna la tête en direction de Japheth avant de prendre dans ses affaires une longue cape adapté pour les voyages. Il n’avait rien de plus à ajouter. Que dire après tout. Il profiterai de l’occasion pour en apprendre un peu plus sur le monde. Il avait eut des cours lors de sa formation, mais découvrir le monde restait une expérience rare et agréable. Quelques fois, ils avaient, avec son mentor, quitté l’île pour que Faeris découvre un peu les pays alentours, mais aussi ce qu’était l’humanité, avec ses bons et ses mauvais côtés.
Il inspira alors profondément.

- J’aurais aussi quelques questions à te poser, au sujet des récents évènements. N’étant arrivé que récemment, il y a encore beaucoup d’éléments qui sont restés hors de ma porté. Mais pour l’heure, je te suis.

Il vint se planter aux côtés de Japheth, prêt à prendre la route dès que son aîné lui en donnerait l’ordre. Constantinople n’était pas si loin, et avec leur vitesse, ils rallieraient d’un souffle la nouvelle capitale du monde. Mais quelque chose lui disait qu’au final, ils prendraient des sentiers plus classiques pour s’y rendre.

" Nous partons à Thessalonique pour prendre le premier bateau. "

U

L

A

F

Citation :: HRP : je te laisse ouvrir le Topic "Passage à Thessalonique" (Territoire neutre - Empire romain). J'ai un peu fait avancé ton personnage, si cela te gênes, tu me préviens et j'éditerai ^^

Sujet: Re: Dans l'antre du Prédateur. [libre]

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