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La Fin | Ven 4 Mai - 8:00 par Anonymous | Le couperet est donc tombé, hier soir en réunion sur skype avec la quinzaine de personnes présentes pendant les 2h qu'a duré la discussion (qui ont dérivés sur 3/4 par la suite ^^).
En faisant le constat de la situation actuelle puis le bilan du …
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Libération des armures | Mar 11 Oct - 7:46 par Arsiesys | Ici seront stipulées toutes les armures remises en libre service après la perte de leur détenteur.
- Citation :
- Libération d'Armure
Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser indéfiniment des armures en les mains de joueurs inactifs. À partir de deux …
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Pré-Ouverture de One Piece ShinSekai RPG ! | Ven 20 Avr - 1:01 par Anonymous |
Et voila, il est temps de vous faire part de notre nouveau projet...
One Piece ShinSekai RPG !
www.shinsekai-rpg.com
Un forum One Piece, depuis le temps que la team en parlait et avait l'idée en tête il était temps de franchir le cap. Bien …
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| | Brutales conclusions ~ Sokaris | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Brutales conclusions ~ Sokaris Sam 17 Déc - 17:23 | |
| Il semblait que l'un d'entre eux portât le nom de Guerre. Sans même les connaître ou les avoir jamais vus, je vouais un sentiment mitigé à ceux que l'on désignait comme les Berserkers d'Arès. Dans ce terreau émotionnel qui accompagnait mes pensées lorsque ces dernières se tournaient vers eux, indéniablement, il y avait de la peur et de la colère. Mais réduire mon ressentiment à ces simples expressions aurait été caricatural. Etait-ce de la pitié qui venait se glisser entre les deux ? Pas exactement. Plutôt une sorte de triste compassion, comme si je ne pouvais pas m'empêcher de regretter leur sort. Quelque part, ils n'avaient simplement pas eu de chance ; Arès avait jeté son immonde dévolu sur leur âme et en avait fait des pantins, des jouets animés d'un semblant de conscience qui s'échinaient, perpétuellement, à répandre la douleur.
Ne me dites pas que ces Berserkers vivent. Ils ne font qu'exister.
Cruellement, prenant le venin revigorant de la haine pour ce qu'on appelle le bonheur. Ils étaient si difformes dans leur marche sur le chemin de la conscience, de l'anima telle que la nommaient les Romains, que leur vision des choses en était irrémédiablement altérée. Pourtant, pour irresponsables qu'ils étaient de leur condition, celle-ci n'en méritait pas moins qu'on y mette un terme. Je ne prétendais pas être capable de vaincre l'une de ces marionnettes du dieu de la guerre, mais je savais qu'il s'agissait là d'un devoir qu'à tout le moins, j'étais obligée de remplir en m'y échinant. Etais-je seulement prête ? De tous les Saints j'étais la plus jeune, en tous cas dans l'apprentissage des pouvoirs d'Athéna... et aussi doué que fût mon maître, il ne pouvait pas faire de moi, d'un claquement de doigts, une guerrière rompue au combat.
Je devais apprendre. Apprendre, et encore apprendre, auprès de mes aînés et de ceux qui avaient vu la mort dans le blanc des yeux. Les évènements récents qui avaient secoué le Sanctuaire imprégnaient mon esprit d'une musique maussade qu'il me tardait d'assourdir. Mes entraînements ne suffisaient pas ; je devais aller chercher le savoir où qu'il résidât, dans le coeur même des soldats de la déesse, et espérer recevoir cette manne singulière. Je m'assis en tailleur tout en intégrant ce constat au fond de moi. Les murs épais de cette demeure éteignaient efficacement la rumeur de la rue en pleine agitation, et je me laissais dériver loin de cette distraction pour venir embrasser la sérénité du vide. Je ne m'ouvrais pas au monde ; pas encore. D'abord, je me défaisais des attaches de mes cinq sens, leur donnant l'autorisation de m'oublier l'espace d'un instant. Ensuite venait cette douce envolée, où l'esprit prenait de la hauteur et distinguait alors des choses que le corps ne pouvait tout simplement pas déceler. Et, en se hissant d'une émotion surprise ici, d'une autre aperçue là, on s'immergeait progressivement dans la nasse du monde, dans tous ses reflets, dans tous ses échos. C'était ainsi que j'atteignais l'osmose, me reliant à cette miette d'univers qui m'entourait.
Tout ne s'oubliait pas. Bien au contraire. Ce n'est pas se déshumaniser que de fermer les yeux pour ne plus voir les siens... Pas quand clore les paupières permet de mieux voir qui ils sont au fond de leur coeur. Mon empathie prenait l'allure d'une gigantesque toile d'araignée au travers des filaments de mon cosmos qui s'étendait subtilement de plus en plus, ainsi qu'une fleur qui éclot et déploie ses pétales. Chaque conscience surprise à son insu, de cette manière, était semblable à la goutte d'une rosée matinale qui reposerait sur le tissage de l'insecte. Une perle magnifique, complexe dans sa simplicité apparente, ayant le même visage que toutes les autres mais chacune étant unique. Voilà ce que ne seraient jamais les Berserkers ! grinçai-je en mon for intérieur.
La symbiose vola en éclats, les odeurs et les bruits de la vie revenant emplir mes perceptions et les saturer. Cette saisie de l'intelligence de ce qu'étaient les êtres humains s'effrita et s'estompa, partant en poussière dans mon âme revenue à un niveau plus matériel de conscience. Je me fendis d'un mince soupir avant de me redresser avec souplesse. Je me souvenais de lui. Dans les environs immédiats, j'avais ressenti sa présence comme une agate dure et gelée au milieu d'un bain tiède. Des fois, on l'appelait le loup de Germanie, et moi j'avais fait en sorte de ne pas croiser sa route. Pas tellement par peur de lui, que par peur de ce que mon instinct et ma sensibilité pouvaient m'apprendre de qui il était.
Pourtant, m'en rendais-je compte, c'était de cet homme dont j'avais besoin. Ne disait-on pas qu'il avait jeté à terre l'un des Saints d'Or, celui du Cancer ? Les uns murmuraient que c'était par pur défi qu'il l'avait fait, d'autres parce qu'il avait simplement estimé qu'un compte lui était à rendre. Quoi qu'il en soit, il s'agissait là d'une personne brutale, agréant à régler les choses dans la violence. Ce jugement que je faisais de lui n'était pas une accusation ou une condamnation : il choisissait simplement sa manière de faire. Le reproche viendrait seulement s'il venait à combattre pour de mauvaises raisons.
Je sortis de la maison en m’immisçant aussitôt dans le flot de la foule. La rue était véritablement bondée et ne commençait à s'éclaircir qu'en approchant de l'agora, qui décongestionnait les venelles de la cité. Guidée par son cosmos, je devinais sa présence avant d'être à même de le voir. Enfin, je finis par le repérer, sa haute stature découplée à l'image d'un fauve me tournant le dos. Je m'approchais de lui, avant de poser une main sur son bras. Du coin de l'oeil, je pouvais voir une partie des tatouages lupins qui ornaient sa peau.
- Sokaris, chevalier de Céphée ? Je me nomme Orséis du Cygne...
Il s'était retourné avec la vivacité d'un prédateur soigneusement entraîné. Sa silhouette, sans pour autant avoir le caractère massif d'un homme tel que Bach, détenteur de l'armure du Taureau, m'écrasait largement.
- Vous êtes un soldat accompli au service d'Athéna, et je souhaiterai partager un peu de votre expérience... Pourrez-vous m'accorder quelques leçons ?
J'avais rivé mon regard au sien, fixement. Je n'avais aucune idée de la tournure que pouvait bien prendre sa réponse, mais je l'attendais avec un calme olympien, lui laissant l'occasion de jauger cette presque inconnue qui l'abordait. |
| | | Saint Messages : 360 Localisation : Sanctuaire Renommée : 883 Feuille de personnage Armure: Balance Rang de l'Armure: Or Expérience: 2 | Sujet: Re: Brutales conclusions ~ Sokaris Lun 19 Déc - 13:51 | |
| Les petites rues de Rodorio étaient si paisibles. Rodorio était l'un des villages proches du Sanctuaire d'Athéna et par ce fait, il était sous sa protection. Ce village était une l'une des cibles des ennemis de la déesse, les Saints devaient donc en être aussi les gardiens. Pour Sokaris cela ne faisait aucun doute, de plus il aimait ce village. Ces habitants étaient sympathiques et amicaux, ils aimaient les côtoyer. Parmi eux il retrouvait la sympathie du peuple germain qu'il avait incorporé durant trois années, ils étaient respectueux, il se moquait bien de votre race ou vos origines. Sokaris était reconnaissant pour cela et n'hésitait pas à descendre à Rodorio pour quelques courses ou aller boire un coup à la taverne. Justement il en revenait la. Il était passé boire une petite chopine de cervoise puis s'était approvisionné en vin. Il avait pris deux outres qu'il allait ramener dans sa bicoque des baraquements. Il avait ensuite repris la route et s'était arrêté chez un marchand, il en remporta avec lui un poulet plumé qu'il se ferait le soir sur le feu en le rôtissant au vin. Il avait déjà l'eau à la bouche. Ses emplettes faites il pouvait maintenant rentrer au sanctuaire, son après midi de repos était désormais terminée. Il remontait la rue principale d'un pas tranquille lorsqu'on l'interpella. La voix fluette et gracieuse était sans aucun doute celle d'une femme. Il se retourna alors pour voir apparaitre dans son champ de vision une jeune femme blonde. Il était jolie malgré la cicatrice qui lui barrait le visage. Elle devait être un peu plus jeune que le Silver Saint.
_ Soldat accompli? C'est bien la première fois que j'entends parler de moi ainsi... Orséis du Cygne, content de te rencontrer. Des leçons? Tu souhaites que je t'entraines donc? Dis moi juste un truc avant. C'est qui ton maître, enfin si tu en as encore un.
Lui entrainer? Il avait envie d'en rire. Il n'avait presque jamais entrainer de sa vie. Il avait eu quelques missions d'entrainement pour des remplacements temporaires ou pour enseigner des choses presque ingrates en 446. Mais il n'avait plus fait cela depuis son retour au sanctuaire. De plus il n'avait jamais eu de véritable élève ou disciple. La seule vraie élève qu'il avait eu ce fut Anitah et cela ne dura que six semaines. Il allait accepter, cela n'allait pas lui faire de mal d’enseigner deux trois trucs et puis il devait bien cela à une fraîche demoiselle, ainsi il pourra faire connaissance avec elle.
_ Tu veux commencer quand? La? Si c'est maintenant, remontons vers le sanctuaire, on se trouvera un petit coin désert pour nous faire ça.
Il se retourna alors et pris la route de la sortie de Rodorio, celle qui amenait ensuite au sanctuaire. Une outre sur chaque épaule, le poulet dans une main, il marcha en silence sur la route montante. Dépassant le mi-chemin séparant le village du lieu sacré, il bifurqua pour se rendre à une petite esplanade se trouva en contrebas d'un pan de montagne, ou plutôt d'une falaise.
_ Ici ça va être bon.
- Spoiler:
repos 2/2
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| | | | Sujet: Re: Brutales conclusions ~ Sokaris Mar 20 Déc - 0:05 | |
| J'emboîtais le pas au chevalier d'argent, lorgnant sur les outres qu'il transportait et dont je ne doutais pas vraiment du contenu. Pour moi, l'alcool était un véritable fléau - et ce n'était pas par simple principe que j'affirmais ceci. Il me déstabilisait, me faisait tourner la tête et rompait l'harmonie chère à mon coeur à laquelle je m'accrochais en permanence. Ainsi, le loup de Germanie se procurait ses ressources dans ce petit village à l'écart d'Athènes... Réfléchissant tout en marchant à sa suite, je décidais que finalement cette attitude lui allait plutôt bien. Solitaire et aussi proche, sinon davantage, des individus qu'il protégeait que de ses pairs. C'est assez rapidement qu'il trouva une aire dégagée, encaissée au pied d'une crête déchiquetée. Elle n'était pas semblable à celles qui bordaient les vastes plaines de la Grèce, couronnées de neiges éternelles alors que la brise printanière parfumait la lande ; petite et nue, elle cachait pourtant bien l'endroit aux yeux du voyageur. Avait-il eu connaissance auparavant de ce lieu où avait-il juste l'habitude de les repérer ? Pencher pour l'une ou l'autre des réponses m'était impossible.
Lorsque le porteur de l'armure de Céphée s'immobilisa pour se tourner vers moi, je ne pus m'empêcher encore de constater à quel point son corps était aguerri en comparaison du mien.
- Mon maître...? Je plissais les yeux. Il voulait savoir qui était mon maître. Uniquement de la curiosité ? Jauger l'élève à l'aune de son professeur ? Jauger... le professeur, à l'aune de l'élève ? Je ne sais pas si on peut dire que j'ai un maître, marmonnai-je à voix basse.
J'étais passée par de nombreux instructeurs, qui tout au long de mes deux ans de noviciat m'avait prodigué divers conseils et entraînements. J'avais le sentiment d'avoir reçu un assemblage disparate de savoirs et de savoir-faire qui, sans aller jusqu'à s'opposer, envisageaient parfois les mêmes choses sous des angles très différents. Il me fallait toutefois avouer que je n'avais pas toujours été une élève très attentive ou appliquée. Bien qu'aujourd'hui j'étais quelqu'un de plus disciplinée qu'à l'époque... J'eus un rire intérieur. De largement plus disciplinée.
Pourtant, il me restait tellement à apprendre...!
- Je suis prête, annonçai-je simplement.
Mes yeux d'un gris froid parcouraient les traits de son visage. J'essayais d'y lire les pérégrinations et les errances auxquelles il avait pu se livrer par le passé. Qu'avez-vous appris du monde, chevalier de Céphée ? Au travers de quelles guerres vos pas vous ont-ils mené ? Aujourd'hui on nous désigne tous deux sous l'appellation de servants d'Athéna, voués à préserver les êtres humains de la jalousie de Poséidon et de la folie d'Arès ; pourtant, nous sommes tellement différents. Si dissemblables. Le loup de Germanie était un guerrier, un combattant ; et ce depuis si longtemps que le premier véritable chemin qu'il avait emprunté dans la vie était probablement celui de la violence et de l'affrontement. Moi, je devais apprendre à devenir comme lui, à acquérir la même dangerosité, la même hargne. Mais cette voie, je ne posais qu'à peine le pied dessus. Le défi était colossal : après avoir été habituée depuis mon enfance à ordonner pour obtenir quelque chose, j'avais été formée à écouter les ordres... puis, maintenant, à les appliquer. A les appliquer vraiment, même quand ils me forçaient à me battre, en toutes circonstances.
J'esquissais un sourire railleur à ma propre attention. Petite princesse de Thèbes avait bien grandi depuis qu'on l'avait tirée des ruines du temple de Zeus. D'adulte-enfant, à enfant-adulte, le renversement du monde avait été brutal. Brutal, mais salvateur.
La tension monta assez rapidement en moi, crispant inutilement mes épaules. Je me tenais bien droite, neutre et égale à moi-même, le fixant sans plus ciller jusqu'à ce qu'il ne bouge ou parle. Au fond de moi s'était avivée une petite flamme, oppressée et pesante, qui dansait au creux de mon ventre et faisait battre mon coeur plus vite. Un jour, un tout autre homme pourrait se tenir ainsi face à moi, et ce jour venu, j'aurai à lui faire mordre la poussière ou à le tuer au nom de mes idéaux. Ce n'était pas une perspective très réjouissante, mais c'était celle de la réalité - et ignorer la réalité n'avait jamais fait partie de ma philosophie. |
| | | Saint Messages : 360 Localisation : Sanctuaire Renommée : 883 Feuille de personnage Armure: Balance Rang de l'Armure: Or Expérience: 2 | Sujet: Re: Brutales conclusions ~ Sokaris Mar 20 Déc - 15:22 | |
| Il s'était positionné en face d'Orséis, chevalier de bronze du cygne. Elle lui dit qu'elle était prête. Il n'en était pas si sur que cela, elle ne portait pas le principal, c'est à dire sa Cloth. Il augmenta son cosmos, et il claqua des doigts. Quelques instants après sa Cloth apparut venant d'une petite cavité derrière lui. Il l'avait caché là trois heures plus tôt lorsqu'il était descendu au village. Il ne pouvait pas se balader en armure dans Rodorio, il ne voulait pas attirer l'attention encore plus. Et en le voyant en armure les villageois aurait pu croire à une alerte et s'affoler. La Silver Cloth de Céphée vint alors le revêtir dans un éclat lumineux. Il adorait cette sensation de communion qu'il avait maintenant avec elle, il ressentait pleinement sa puissance et savait qu'il pouvait se servir de la sienne parfaitement. Comme un sorte de tic, il réajusta son casque sur son crâne en le repositionna des deux mains.
_ Orséis, je te conseillerai de revêtir ta cloth toi aussi. Nous sommes en période de guerre, il serait dommage que tu sois blessée, n'oublies pas que l'on doit être constamment en alerte.
Attendant que la Bronze Saint réagisse à ses paroles, il laissa son cosmos envahir peu à peu les lieux. L'air ambiant se refroidit aussitôt, les premiers flocons de neige apparurent rapidement. Il allait faire de ce renfoncement rocheux son air de jeux, un terrain à son avantage, un terrain lui correspondant au maximum. Il allait voir si la jeune femme pouvait résister au froid qu’il pouvait créer. La neige commençait à tapir le sol de son manteau blanc, créant pour le moment une fine couche sur la terre rocailleuse. Bientôt la petite aire d'entrainement allait passé du ocre jaune au blanc...
_ Tu disais que tu n’avais pas vraiment de maître… Il y en a pas un qui a durait plus longtemps ? Ou un que tu as préféré ? Sur cela, mettons nous au travail ! Voyons voir si tu t’en sors avec cela ! Sacrificial Chain !!
Le cosmos de Sokaris qui avait rempli l’environnement alla se plaquer sur le corps de la jeune femme, créant d’abord des liens cosmiques sur ses bras, ses jambes et son torse, les liens se firent glace et la demoiselle était désormais immobilisée par les chaines de glace du Saint de Céphée.
_ Premièrement tu dois briser ces chaines. Plusieurs solutions s’offrent à toi pour cela. Trouveras-tu la plus adéquate ?
Comme il venait de le dire, il y avait plusieurs façons de procéder pour se libérer. Elle pouvait briser les chaines physiquement ou par l’action de son cosmos. Elle pouvait produire un froid supérieur à celui utilisé pour les créer ou les faire fondre. Qu’allait-elle faire? Comment allait-elle réagir? Allait-elle garder son calme? Allait-elle paniquer? Il le verrait bien, pour le moment d'un simple geste de la main il poussa la resserrement de la chaine sur le corps de la jeune fille à un degrés plus haut, la chaine de glace de Céphée lui cinglait le corps, provoquant une certaine douleur... Le Cygne était maintenu au sol, il ne pouvait plus s'envoler.
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| | | | Sujet: Re: Brutales conclusions ~ Sokaris Mar 20 Déc - 23:57 | |
| Je hochais la tête suite au conseil du chevalier. Un mince sourire, épris de satisfaction, conquit mon visage comme j'étendais les bras. Une lueur pâle, d'un bleu-blanc si pur qu'il en devenait presque d'albâtre, perla au travers de ma peau et m'auréola à la manière d'un feu de Saint-Elme. Cette pellicule d'éther devint incandescente dans sa clarté - mais elle ne dévorait pas les alentours au point d'en devenir éblouissante, non ; simplement, poser les yeux dessus vous forçait à les plisser de plus en plus - jusqu'à finir par se cristalliser. L'armure du Cygne répondait toujours aussi docilement à mon appel, sans effort aucun. Notre lien était immaculé et je doutais que même la mort puisse nous séparer. De son côté, l'argenté n'avait pas laissé passer le temps sans rien faire. Son cosmos s'était répandu dans l'air, le gelant de son simple contact. Ainsi qu'une fontaine brisée, Sokaris de Céphée dégageait la substance même de son âme avec une pression accrue. Mon souffle ne tarda pas à se condenser, et je réprimais impitoyablement le frisson qui menaça de remonter le long de mon échine. Tout autour de nous, les flocons se mirent à voleter en nuages serrés pour recouvrir la roche et lui donner ce masque uni de blancheur.
Je fronçais les sourcils lorsque je le sentis manipuler son énergie dont il avait saturé l'aire de combat. Des liens invisibles passèrent sur ma peau et mon armure comme autant de serpents vivaces, avant de se rigidifier et d'apparaître sous la forme de chaînes de glace. Les entraves se resserrèrent brutalement, raidissant tout mon corps et me prenant au piège de cette gangue gelée. Je retroussais les lèvres sur un rictus colérique, sachant qu'il me faudrait toute ma combattivité pour être à la hauteur de cet entraînement. J'accueillis le défi de mon aîné avec un regard dur. Mes traits s'étaient emplis d'une résolution de fer.
Au fond de moi, je ressentais le Cygne qui s'agitait et menaçait d'étendre ses ailes. Malgré la situation, une pointe d'affection amusée me traversa en réaction à cette attitude. "Patiente, mon amie" murmurai-je dans les profondeurs de mon être. Mes yeux se fermèrent et je pris une profonde inspiration, remplissant mes poumons de cette atmosphère de givre. Prête à accomplir mon devoir, je lâchais les rênes de mon esprit qui s'envola d'un essor qu'aucune chaîne ne pouvait briser. Je m'ouvrais au monde et le monde se déversa en moi.
Ce n'était pas simplement l'empathie qui m'était coutumière et à laquelle je me livrais presque en permanence, à chaque heure qui passait. Non, ce lien-ci allait bien au-delà ; c'était une transcendance de ma seule identité d'Orséis du Cygne, en faveur d'un abandon total aux énergies qui m'entouraient, de la vie et de la nature. Ces flux s'engouffrèrent en moi comme je leur ouvrais les bras et se mirent à circuler dans les veines de mon âme. Tout comme la foudre se répand dans l'eau, les cosmos étrangers qui faisaient de toute chose une chose appartenant à l'univers s'infiltrèrent dans chacune de mes fibres. J'étais parcourue par un insensible courant, une force tranquille et paisible qu'aucun mortel ne pouvait égaler. Evidemment, je n'étais capable que d'en assimiler une infime partie, à peine un fragment ; mais c'était suffisant pour décupler mes capacités.
C'était là la base de la guerrière que j'étais. Apprivoiser le monde pour en retourner la puissance contre mon adversaire. - Kyouchou, déclarai-je d'une voix aussi calme qu'un tombeau.
Kyouchou ; la conciliation. Je m'étais effectivement conciliée les forces naturelles qui nous entouraient, les mettant à mon service. Ce n'était pas un phénomène de domination, mais bien de symbiose, où je m'étais mise au diapason de ces mêmes forces pour m'assimiler à elles - et vice versa. Ayant dérivé à moi ce fleuve au-delà des sens, j'entrepris d'en insinuer des ruisseaux, puis des rivières entières entre les particules frigorifiées de cosmos qui érigeaient et concrétisaient ces chaînes ceignant mon corps. De la même façon qu'on glisse un pieux entre deux pierres pour les écarter l'une de l'autre, un nombre incalculable de piques infiniment fines s'infiltrèrent dans chaque maillon de mes entraves.
Dans un tintement cristallin qui se réverbéra contre les parois enneigées, mes liens éclatèrent en un millier d'éclats minuscules et étincelants, libérant mon corps cuirassé. Sous l'action des flux que j'avais dirigés, mes iris s'étaient teintés d'un gris encore plus limpide, les faisant presque virer au nacre des perles marines. Une félicité profonde et sacrée m'avait envahie comme je tendais à ne plus faire qu'un, spirituellement, avec les éléments environnants de l'univers. C'était un jeu puissant que je jouais-là, mais également terriblement dangereux. On ne détournait pas aussi facilement de pareils pouvoirs en son sein et à chaque fois que je le faisais, je mettais la santé de mon corps dans la balance - car ma chair et mes veines ne pouvaient pas accueillir sans conséquences ce genre d'afflux. De ce fait, le moindre faux pas pouvait faire se déchirer ma peau ou mes muscles, pouvant entraîner une mort rapide...
Mais pour l'instant, ma concentration et ma main-mise était absolues. L'osmose entre le monde et moi commençait à peine, et elle était parfaite. |
| | | Saint Messages : 360 Localisation : Sanctuaire Renommée : 883 Feuille de personnage Armure: Balance Rang de l'Armure: Or Expérience: 2 | Sujet: Re: Brutales conclusions ~ Sokaris Jeu 22 Déc - 13:11 | |
| Il avait observer avec attention ce qu'il s'était passé. Orséis avait brisé sa chaine de glace, mais elle ne l'avait pas fait d'elle même, ou tout du moins, ce n'était pas son propre cosmos qui avait été la cause de cela. C'était une aide extérieur, Orséis avait dompté les éléments alentours pour s'en servir à sa guise. Elle avait fait appel à la force de la nature... Il avait déjà entendu parlé que certaines personnes réussissait à s’approprier la force des éléments extérieurs, comme l'eau, l'air... Mais c'était la première fois qu'il voyait cela de ses yeux, c'était étonnant, fascinant même! Le Saint du Cygne possédait un magnifique pouvoir qui pouvait devenir destructeur si elle le maitrisait à un haut point. L'entrainement commençait bien et le bronze saint à l'armure blanche avait un bon niveau, cela allait tourner à un entrainement pour sa part si elle se révélait aussi talentueuse par la suite. Elle semblait en symbiose avec un élément inconnu au saint de Céphée, l'osmose avec la nature, il voulait voir si elle pouvait être rompue...
_ Dis moi Orséis, d'après ton prenom et ton accent, tu es grecque, c'est bien cela? Tu es du sanctuaire à l'origine? Ou tu es un comme les autres, un éléments découverts et ramenés par un saints?
Le Silver Saint augmenta sa pression cosmique, son aura bleutée augmentait brillant de plus en plus, s'étendant encore plus loin dans le renfoncement rocheux. La neige tombait de plus en plus, du givre commençait à se former sur les rochers et la paroi du pan de montagne, le givre tournait petit à petit au verglas et à la glace. Le bleu de l'aura était plus intense, sa teinte un peu plus bleuté. Le regard de Sokaris amical prenait un ton légèrement plus agressif, il allait jouait un peu plus sérieusement maintenant.
_ Ce que tu viens de faire, c'est bien la maitrise des forces de la nature? Je n'aurais jamais pensé rencontrer une telle personne un jour... Mais dis-moi, tu la maitrise continuellement?
Son cosmos avait atteint un certain palier, il n'allait pas le dépasser pour le moment sauf si le Cygne en valait la peine ou le poussait dans ses réserves.
_ Première leçon! Toujours s'assurer que l'on a totalement brisé ses chaines!
Les chaines se reformèrent sur le corps du Saint du Cygne, malgré qu'elle s'était libérée, des traces de glaces étaient encore sur sa cloth, le cosmos de Sokaris qui envahissait les lieux s'accrocha à ses morceaux restants pour former à niveau le lien de glace. Mais ce n'était pas tout, le Silver Saint de Céphée préparait autre de chose. Dans la paume de sa main droite, une sphère de glace c'était créé. Il la brisa, créant ainsi une centaine d'éclats de glace, brillant et tranchant comme du cristal brisé. Il les lança sur Orséis dans un courant d'air froid. La demoiselle blonde allait-elle usé de son cosmos ou de la force de la nature pour se libérer et contrer la technique du Loup de Germanie? Il aimerait bien la voir en action un peu, il voulait voir l'envol du cygne blanc!
_ Libères-toi! Défends-toi! Et attaques-moi!
Il se mit en position défensive, il préférait prendre ses précautions plutôt que de jouer la forte tête et se faire surprendre par la jolie blonde à la cicatrice.
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| | | | Sujet: Re: Brutales conclusions ~ Sokaris Mar 27 Déc - 10:58 | |
| - Je suis effectivement du peuple grec, originaire de Thèbes, confirmai-je gravement. C'est là-bas que les agents du Sanctuaire m'ont trouvée...
J'avais l'impression idiote de lui mentir par omission en en disant si peu sur moi-même, en restant si succincte. Pourtant, je me doutais que Sokaris était de ces hommes qui appréciaient la brièveté d'une réponse et n'avaient eux-mêmes rien à faire du rang qu'un autre avait pu occuper par le passé. Je me raidis instinctivement lorsque le givre se fit encore plus prégnant, nous cernant de façon aussi décelable que s'il avait régné dans l'air comme une brume tenace. J'écarquillais les yeux en réalisant que les chaînes brisées avaient laissé leur empreinte sur ma cuirasse, une estampille glacée qui se recouvrit de nouveau de ces entraves gelées. J'émis un claquement de langue irrité, bien décidée à me battre et à me libérer de tous les fers qu'il tenterait de m'imposer !
Je vis les piques s'envoler de sa main, portées par un vent nordique et admirant silencieusement la beauté sauvage de son assaut, de nouveau prisonnière de ses maillons étincelants. Il se passa un instant étrange, ténu, où j'eus le sentiment que le temps était suspendu et attendait que je prenne une décision. Ce fut le Cygne qui me sauva.
Tout au fond de moi, l'élégant seigneur des lacs et des airs déploya ses ailes et quitta les ténèbres de l'inconscience doucereuse. Comme un frisson, je le sentis venir du creux de mon être et remonter jusqu'à fleur de peau. Toujours ceinte par les chaînes de l'argenté, je me courbais légèrement avec un gémissement étouffé qui se heurta à mes lèvres fermées. Mes yeux se fermèrent et je tremblais sous la cohabitation dans mon âme du Cygne et de l'Osmose. Il me fallait me mettre au diapason du monde extérieur et du monde intérieur, ce qui s'illustrait parfaitement par un écartèlement qu'il fallait vaincre par l'esprit. D'ordinaire, l'armure ne cherchait pas à se battre au travers de moi ; mais ici, elle réagissait à ma place devant l'attaque de Sokaris, et perturbait mon lien empathique, menaçant de le rompre.
Et tout se libéra.
Mon dos s'arqua en arrière avant que mes bras ne s'étendent. Les chaînes de glace se distendirent dans un tintement éminemment clair. Incapable de retenir plus longtemps les forces qui couvaient en moi, je lâchais les rênes de mon pouvoir.
Une lumière immaculée et incandescente jaillit de moi ainsi que l'eau d'une fontaine et s'écoula dans un vent de tempête. Des plumes blanches, aussi tranchantes que des lames, tourbillonnaient dans cet ouragan qui me cernait et que le Cygne avait évoqué pour me protéger. Et dans ce blizzard aérien, un chant s'éleva. Le chant de mon armure, le chant de l'oiseau aquatique qui me protégeait et qui perturbait le cosmos de mes ennemis.
- Arashi no Sonata, chuchotai-je.
La sonate de tempête. La manifestation directe et pure de l'esprit du Cygne. Les plumes qui virevoltaient autour de mon corps réduisirent en une fine poussière mes entraves de gel, que la tourmente emporta et dispersa aux environs. Les tessons de la sphère invoquée par Sokaris furent également saisis par les rafales et déviés contre les parois où ils se fichèrent. Et toujours, toujours le chant du Cygne, sa sonate. J'étendis la main vers le loup de Germanie d'un geste impérieux. Réagissant aussitôt à mon commandement, la colonne de vent se précipita à l'encontre du féroce chevalier, emportant dans son sillage ce nuage de plumes aiguisées qui renvoyaient d'aveuglants reflets et soulevant des giclées de neige. L'homme disparut rapidement à ma vue.
- Tsch, grognai-je en essuyant la transpiration sur mon front, qui m'apparaissait brûlante tant la morsure du froid était profonde. La sonate était la une cristallisation complexe à réaliser, pour quelqu'un de mon niveau. Au lieu de modeler mon cosmos, c'était le Cygne qui s'était envolé et l'avait projeté à travers moi. Bien que sa réaction eût été salvatrice et avait pallié à ma lenteur, elle ne m'en avait pas moins déstabilisée dans l'équilibre fragile que j'entretenais avec les forces environnantes qui coulaient toujours dans les fibres de mon être.
Encore un coup pareil, et mon osmose risquait de voler en éclats. Je devais faire davantage attention. Devant moi, la silhouette de Sokaris réapparaissait, encore embrouillée par la neige qui retombait après avoir tempêté.
- En effet, je la maîtrise continuellement, répondis-je seulement alors. Mais il faut savoir la chevaucher, ne détourner qu'une partie de son cours et ne pas chercher à lui arracher sa force, au risque de finir consumé par le pouvoir qu'on aura recherché. Parfois, je suis à l'extrême limite de la puissance que je peux en retirer, et mes maladresses peuvent me coûter beaucoup, confessai-je.
Oui, l'osmose avait toujours été une arme à double-tranchant. Seule la douceur pouvait permettre de l'utiliser sans finir noyé, la douceur et la prudence. C'est pourquoi le déchaînement impromptu du Cygne, si je ne le contrôlais pas et survenait sans que je ne l'eusse moi-même volontairement déclenché, pouvait s'avérer si dangereux. Je dansais sur un fil bien mince, et le précipice au fond pouvait très facilement me tuer. Mais j'avais confiance en moi...
Peut-être à tort. |
| | | Saint Messages : 360 Localisation : Sanctuaire Renommée : 883 Feuille de personnage Armure: Balance Rang de l'Armure: Or Expérience: 2 | Sujet: Re: Brutales conclusions ~ Sokaris Lun 2 Jan - 14:13 | |
| La blonde balafrée avait de la ressource et elle avait presque surpris le Silver Saint qui ne dut son salut qu'à ses réflexes lupins. Il avait poussé Orséis à utiliser son cosmos, il voulait tenter de briser l'osmose qu'elle avait avec les forces de la natures et le contrecoup de sa tentative fut une magnifique technique cosmique de plumes tranchantes. Le courant d'air était violent et à haute pression. Vive comme l'éclair, Orséis l'avait effectivement surpris, et c'est dans un geste chargé de cosmos qu'il avait érigé un mur de glace de plusieurs centimètres d'épaisseurs qui reçut les plumes à ses places. L'attaque finie le mur s’effondra aussi vite qu'il l'avait crée, se scinda en centaines de petits morceaux de glace. Il avait clairement ressenti le cygne en elle, c'était effectivement une pure attaque du Bronze Saint du Cygne qu'il venait de contrer. Par contre les paroles de la blonde lui firent naitre une remarque en lui, remarque qu'il allait exposer à la demoiselle.
_ Mouep... En somme ce que tu me dis c'est que mal exécutée, ta technique se retournerait contre toi. Si on arrive à te déconcentrer, tu perdras un véritable atout en combat et en plus tu serais blessée. C'est pas un peu risqué de manier une arme à double tranchant? Personnellement je ne le ferais pas, de toute façon je ne pense pas avoir les connaissances et la patience requises pour maitriser ce don. Et puis je ne compte que sur ma force, ma puissance, mais cela tu dois t'en douter non? Si tu me connais un peu d'aprèce ce que certains disent sur moi, tu comprendras pourquoi on m'appelle le Loup de Germanie.
Il posa ses yeux sur elle, sur son visage, son corps. Il se demandait bien qui elle était, d'où venait la cicatrice qui marquait son visage. Il se dit que malgré cela, elle était une belle femme et que dans d'autres circonstances il aurait bien tenté quelque chose. Cela lui donna alors une idée pour la suite des événements. Son cosmos toujours en éveil, il poussa ce dernier à bruler un peu plus, créant une nouvelle vague de froid dans le creux rocailleux où ils étaient. Sans crier gare, sans la prévenir, il se propulsa en avant et entama une course folle en direction de la demoiselle. Vif comme un loup chassant sa proie, il arriva devant elle, il lança le poing droit en avant mais ce n'était pas un coup de poing. Il plaqua sa main sur con cou pour la retenir, sa main était gelé et Orséis avait du sentir une sorte de décharge glacial lors du toucher. Il s'approcha d'elle, approcha son visage et déposa un fougueux baiser sur ses lèvres. Allait-elle être surprise et briser son osmose avec la nature par cela? Il allait le vérifier car dans sa main gauche il avait créer pendant ce temps la une sphère de glace qu'il brisa à quelques centimètres d'elle, à bout portant au niveau de son ventre. Il détacha ses lèvres de celle du Saint du Cygne.
_ Sharp Crystals!!
Il bondit plusieurs fois en arrière pour voir le résultat de sa stratégie. Il avait aimé ce baiser même s'il était purement un acte tactique. Il se dit qu'il pourrait même recommencer mais pas lors d'un entrainement. Il se demandait ce qu'elle en pensait et ce qu'elle allait répondre à ce baiser. Colère, indignation, plaisir... Tant de chose en fait... |
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