Le saint homme marchait le long de cette plage de galets, la même qui l'avait vu arriver ici, ici sous la mer, ici dans le territoire sous-marin de Poséidon, l'Empereur des Mers. Pourquoi était-il ici? Bien que c'était encore une grande interrogation, il savait que c'était le destin, il savait que c'était pour remplir sa mission divine. Pour sauver l'humanité, il devait suivre les ordres du Dieu des Océans, et pour les suivre, il devait obéir à Orpheus, son légat. En fait cela était simple, sans rejeter ses croyances, il pouvait en avoir d'autres, c'était un effet de juxtaposition bénéfique. être du coté de Poséidon, c'était comme être du coté de Dieu, sa volonté était la même, c'était ainsi, il était le Seigneur qu'il servait. Il ne portait plus sa Chlamyde, Chlamyde qui ne brillait plus, preuve qu'Apollon n'était plus la, preuve que le dieu avait rejeté ses Oracles, preuve que le dieu avait abandonné son empire, preuve qu'il avait abandonné les hommes... Comme un lâche, comme un couard, il était parti, ne cherchant même pas à lutter, ne cherchant même pas à tenter quoique ce soit. Apollon tel un enfant gâté venait de jeter le jouet avec lequel il ne s'amusait plus, il rejetait les hommes pensant que la cause était perdu et pourtant il restait de la lumière dans toute cette ombre, il fallait juste la rallumer, attiser à nouveau ce feu si caractéristique se trouvant dans les hommes. Déjà une fois, le déluge avait lavé l'humanité et lui avait permis d'avoir un nouveau départ.

Bien que le Créateur avait engendré un fils terrestre, une bonne partie des hommes refusèrent et refuse encore de suivre ses préceptes, et pourtant la était le salut de l'homme, les saintes écritures étaient la pour guider l'humanité. Mais l'obscurité était toujours présente dans l'homme et sur terre, il fallait donc à nouveau laver les péchés et les pécheurs, un renouveau créé par une augmentation conséquente des eaux, un véritable raz de marée terrestre. Cette fois encore, il faudrait cela et celui qui le pouvait, qui en serait la cause et la raison serait Poséidon. Il continuait à marcher perdu dans ses pensées lorsqu'il croisa un inconnu, nul doute que le fier homme devant lui devant être un Marina et c'est avec sa politesse habituel que celui qui était presque considéré comme un saint à Constantinople le salua d'un ton calme rempli de gentillesse, après tout c'était l'un de ses frère maintenant.

• Salutations cher inconnu.