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Et voila, il est temps de vous faire part de notre nouveau projet...

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 Siger, Berserker de la Hyène.

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MessageSujet: Siger, Berserker de la Hyène.    Siger, Berserker de la Hyène.  I_icon_minitimeJeu 3 Nov - 18:13



HRP

Age : 16 ans.
Quelle est votre expérience des forums RP ? Deux années environ.
Comment avez-vous connu SSU ? Par RoS.

RP

Nom : Gudmund

Prénom : Siger

Âge : 21 ans

Armure demandée : Cuirasse de la Hyène.

A quoi ressemble votre personnage la première fois qu'on le rencontre ?

Spoiler:

Si un jour, vous avez la chance ou la malchance de tomber sur notre homme, dites-vous bien que dès lors que son regard aura croisé le vôtre, vous serez susceptible de devenir sa toute nouvelle proie. Ainsi fonctionne notre homme. Mais avant de vous expliquer plus en détails l’état d’esprit de cet homme, attardons-nous un moment sur son physique, la façon dont il se vêtit, sa cuirasse toute fraîchement acquise. Il est clair que Siger n’est pas du genre gros bras et petite cervelle. Sa musculature, bien qu’idéalement développée pour un combattant tel qu’il l’est, n’impose pas le respect auprès des autres. Il ne lui suffit pas de montrer ses muscles pour que sa victime finisse à genoux, lui baisant les pieds en le suppliant de l’épargner. Nous sommes bien loin de cela et à vrai dire, ce n’est pas plus mal. Il a toujours préféré que ses proies lui résistent un peu. Reprenons, bien que puissant physiquement, il ne surpasse pas dans ce domaine celle des colosses que l’on peut croiser habituellement.

Jouant tant sur son endurance, son agilité, sa rapidité que sa force physique, l'entraînement qu'il a reçut lui a permis de devenir un guerrier complet dans tous les domaines. Précision dans ses mouvements, vitesse d’exécution, aucune pitié envers ses adversaires. C’est ce à quoi il est entraîné durant toute son enfance et qu’il met en pratique le restant de ses jours. Sa taille, son poids ? Il n’a jamais eu à en rougir, bien au contraire. S’il avait dû souffrir par le passé de sa petite taille ou de son poids jugé trop maigrichon, jamais il ne serait devenu ce qu’il est aujourd’hui. Siger est également ce que l’on peut qualifier de « bel homme », bien que son visage ne soit pas si exceptionnel que cela, son regard n’en reste pas moins perturbant. Des yeux d’un bleu si clair, d’une beauté si rare que l’on pourrait les contempler durant des heures sans jamais sans lasser. C’est un atout de poids lorsqu’il veut séduire les femmes, très peu peuvent se vanter d’y avoir résisté.

En parlant de ses yeux, sous l’un d’eux se trouve une cicatrice, le droit plus exactement. Souvenir d’une bataille épique pour le Berserker de la Hyène. De cette cicatrice, il en est fier. Sinon, rien de bien particulier à rajouter sur son visage, si ce n’est qu’il n’est pas rare de le voir exposer une barbe de quelques jours aux yeux de tous, signe d’une flemme légendaire de ce dernier de se raser. D’autant plus que certaines femmes affectionnent particulièrement les barbus, preuve d’une certaine virilité de ces derniers. Une chevelure châtain, coupé court, généralement dissimulée en grande partie par son écharpe bicolore, seule une mèche dépasse de quelques centimètres de cette dernière et retombe sur son visage. Cette fameuse écharpe, entremêlement d’un tissu orangé avec un second adoptant une teinte bleu foncé. D’une longueur telle qu’elle traîne généralement sur le sol, s’enroulant autour de l’armure de son porteur lorsqu’il entre en conflit avec une personne. Ou tout bonnement l’abritant du froid dans les zones les moins ensoleillées…

Niveau vestimentaire, il faut reconnaître qu’il ne se prend pas la tête. Un simple bout de tissu blanc, que l’on ne peut pas réellement considérer comme un vêtement constitue la première partie recouvrant le haut de son corps. Par-dessus, un long gilet tombant jusqu’aux genoux, un pantalon qui au premier coup d’œil, paraît bien trop court, soutenu par une ceinture en cuir marron. Accrochée à cette dernière, située au bas du dos, le fourreau de son arme, transportant évidemment son épée. Pour terminer cette description, une paire de gants en cuir, des sandales ouvertes et ce sera tout. Son armure, la cuirasse de la Hyène, n’est pas bien particulière. Lorsqu’il daigne l’utiliser, certaines parties se voient recouvertes de plaques métalliques, notamment le torse, mais également au niveau de sa ceinture et de son avant-bras gauche, jusqu’à sa main. Cette zone en particulier lui est très utile en combat. Sa main, alors recouvert de sa couche métallique, lui offre une défense efficace, autant qu’une attaque redoutable.

Les griffes en métal que possède ma cuirasse, semblables à celles de l’animal que je représente, déchirent tout. Des griffes acérées remplaçant les doigts, capables de lacérées la chaire de ses proies comme le ferait les crocs et les griffes d’une Hyène. Bien malchanceux est celui qui a le malheur de tomber face à moi…

Tout comme la Hyène, Siger se révèle être un excellent chasseur. Capable de traquer ses proies humaines sans relâche, jouant avec elles par moment, s’offrant le luxe de leur laisser de l’avance, pour mieux leur tomber dessus ensuite. Et contrairement à la plupart des hommes dans son genre, il considère la traque plus palpitante lorsqu’elle se pratique en groupe. Il n’y a rien de plus excitant que de sentir l’angoisse, la peur saisissant la proie, voir le désespoir dans son regard lorsqu’elle se retrouve seule, encerclée, exténuée, sentant sa fin approchée. Vint alors le moment de lui assigner le coup de grâce, un moment si jouissif ! Mourir au combat est pour lui le plus grand des honneurs, mais il faut reconnaître qu’ôter la vie d’êtres humains est bien plus satisfaisant. Que ce soit pour un roi Vandale ou le Dieu de la Guerre lui-même, tuer est sa vocation, ce pourquoi il est né. Et il est bien déterminé à en profiter un maximum tant que la mort ne veut pas de lui, il continuera à lui offrir des âmes par dizaines.

Histoire :

Nous sommes en 429 après Jésus-Christ, cette histoire, celle de l’homme qui, bien des années plus tard, deviendra le Berserker de la Hyène, commence dans une ville autonome espagnole nommée Ceuta. Cette fameuse ville, lieu de naissance de notre héros, se situe sur la côte nord-ouest de l’Afrique. Cette année n’est pas seulement le jour de naissance de notre guerrier d’Arès. Elle marque également l’invasion d’un peuple barbare, appelé les Vandales, qui terminent alors la première étape, dans ce qui ne tardera pas à devenir, la fondation de leur tout nouveau royaume. Mais ce n’est pas dans sa ville natale que Siger passera la majeure partie de ses dix premières années. En effet, les Vandales, fraichement installés en Afrique du Nord, continue leur avancée et un an plus tard, atteignent Hippone. Il faudra une longue année de plus pour que cette dernière tombe entre les mains des Vandales. Mais ce n’est pas bien important, ce qu’il est bon de savoir, c’est que durant ces dix années de conquête Vandales, notre jeune homme est déjà formé au rudiment du combat.

Dès qu’il fut en âge de se déplacer correctement, on lui imposa une formation. Une formation propre à la famille de guerriers Vandales dans laquelle il vivait. Tous guerriers de père en fils, Siger ne faisait pas exception à la règle. Son frère lui-même participant aux conquêtes des territoires nord-africain, il n’eut pas son mot à dire, évidemment. Les années se succèdent, les conquêtes avec elles, quand en l’an 439, les Vandales s’emparent d’une riche cité romaine au nord du continent, Carthage. Devenant la capitale du royaume Vandale, la famille Gudmund s’y installe définitivement. Les années qui suivirent furent toutes aussi riches en évènements que les précédentes, tandis que de son côté, le jeune Gudmund s’endurcissait, tant physiquement que psychologiquement. Il eut rapidement en lui cette soif de combat, de sang, de chasse que ses descendants abritaient en eux et avaient fait rugir lors de batailles avant lui. Lorsque son tour viendra, le jeune Siger ressortirait tout cela, mais pour le moment, il s’entraînait à parfaire sa technique de combat, sa condition physique, attisait les sentiments qu’il contenait.

    - Mon fils, ressens-tu cette envie de combattre qui te ronge à l’intérieur ? Cette soif de voir le sang ennemi couler, sentir les os brisés de tes proies ? Une fois sur le champ de bataille, tu agiras tel un prédateur chassant son repas afin de subsister. Tu ne mourras certainement pas de fin à ce moment-là, mais tu auras besoin de déverser ta rage sur quelque chose. Besoin de sentir à nouveau le sang couler, le toucher. Tu es un Vandale mon fils, sache que combattre en tant que tel est le plus grand des honneurs auquel tu puisses aspirer de toute ton existence.
    - Et je saurai me montrer digne de mes origines père… je le jure sur mon honneur, sur celui de notre famille, de notre peuple. Moi, Gudmund Siger, combattrait aux côtés de mes frères jusqu’à ce que la mort en décide autrement.


Le regard déterminé du fils vint s’incruster dans celui plein de fierté du père. Tous deux restèrent de longues secondes silencieux, conscients que cet instant était le dernier qu’ils vivaient ensemble. Siger venait d’atteindre l’âge de prendre les armes et de combattre pour son peuple, normalement, si tout se déroulait comme ils l’imaginaient, ce dernier mourrait pour l'armée, en fier Vandale qu’il est. Siger en avait bien conscience et rien que de se l’imaginer, une étrange sensation d’excitation le saisissait. Une réaction bizarre direz-vous, tout à fait banale pour lui. Ceci était la preuve que son entraînement avait été un franc succès, peut-être même bien plus qu’il ne se l’imaginait. Mais une fois ses premières marques à l’armée faites, ils découvrent rapidement que les choses ne sont pas exactement ce qu’il s’était imaginé. Ce que son père lui avait dit, tant de fois raconté durant son enfance avant qu’il ne se couche. Les nombreuses batailles qui lui racontaient pendant les longues séances de combat à l’épée, au corps à corps. Tout cela, il y avait cru et il le retrouvait quelque peu aujourd’hui qu’il faisait partie des forces Vandales, mais quelque chose n’allait pas.

***

    - Il faut se rendre à l’évidence, l’armée n’est plus ce qu’elle était avant que le royaume de Carthage ne soit fondé. À l’époque, nous étions puissants, prêts à tout pour conquérir toujours plus de terres. Aujourd’hui, nous peinons pour conserver nos terres, celles pour lesquelles nous nous sommes chèrement battus. Elles finissent inlassablement entre les mains des tribus berbères, tout ça parce que nous n’avons pas assez d’hommes pour les conserver. Ils ne nous donnent pas les moyens de les garder, ceux de Carthage ! Ils préfèrent se concentrer à asseoir durablement le pouvoir là-bas, sans se soucier du gâchis ici ! Continueront ainsi à nous battre pour rien ? Moi, je n’en peux plus, ils se foutent de nous !


L’homme à l’origine de ce discours, jette nerveusement son arme recouverte de sang à terre, exténué, ils se laissent à son tour tomber sur la terre poussiéreuse. Ses hommes le regardent, ne sachant pas exactement comment réagir. La plupart aimeraient s’asseoir également, mais ils n’osent pas prendre l’initiative, trop soucieux de ce qui pourrait leur arriver si leur chef ne l’acceptait pas. Ils se contentent donc de l’observer, d’abord se mettre à l’aise en retirant ses protections, son casque. Il peut bien profiter d’un moment de répit après la lutte qu’ils viennent d’offrir aux romains encore installés dans ce village. Siger ne sait même pas le nom de ce dernier, à vrai dire, il ne sait que peu de choses et il était bien loin de se douter qu’il aurait à se battre cette nuit pour pouvoir dormir sans crainte d’être éventré dans la nuit. Que faisaient des romains dans ce village à l’abandon depuis des mois maintenant ? Depuis leur dernier passage, les Vandales pensaient bien pourtant avoir confisqué ces terres aux romains, comment se pouvait-il alors qu’ils étaient encore dans le coin ? Cette erreur aurait pu leur coûter la vie à chacun d’entre eux présents cette nuit, ce qui expliquait la colère du commandant.

    - Bordel de merde… servir l’armée, quelle belle connerie ! Pas foutus de sécuriser un village correctement, bandes de cons !
    - Vous ne devriez pas parler ainsi de l’armée, elle est tout ce que nous avons, ce pourquoi nous existons, quel que soit les conneries que certains peuvent faire, nous nous devons de lui rester fidèle.
    - Siger… je te reconnais bien là… toujours aveugler par les mêmes conneries, pas vrai ? Mais quand est-ce que tu ouvriras les yeux, ta famille s’est bien foutue de ta gueule en t’enrôlant là-dedans ! Ils se foutent tous de nous ! Servir l’armée n’a plus rien d’honorifique désormais, le vent ne tardera pas à changer et tu verras qui finira égorger sans aucune pitié. Je ne le souhaite à aucun d’entre vous, c’est pourtant ce qui semble nous pendre au nez…
    - Soit, quand bien même vous avez raison, je serai fier de mourir avec les honneurs de m’être battu jusqu’à mon dernier soupir, tous ici pensent la même chose, n’ai-je pas raison, mes frères ?


Le long et pesant silence qui s’installa suite à cette demande me laissa perplexe. Etais-je donc le seul ici croyant encore à la réussite de nos troupes ? Certes, depuis trois ans, nous errons sans trop d’objectif sur les terres conquises, abandonnées, ou occupés par les berbères, sans trop savoir que faire, mais de là à ne plus croire en notre roi… Une telle réaction de la part de ses hommes se disant soldats, m’enrageait. Mes poings se refermèrent sur eux-mêmes, bien fort, je maintenais la pression pour éviter de laisser exploser ma colère, gardant la place de soldat qui est la mienne. J’avais déjà bien de la chance que notre commandant ne soit pas un enfoiré de première, tuant toute personne osant prendre la parole lorsqu’il ne l’avait pas invité à le faire, je tachais de ne pas en abuser. Pourtant, je n’en pensais pas moins. Les voir aussi défaitiste m’énerverait, je ne le supportais pas, mais ne pouvait rien y faire, ce qui devait être le pire dans toute cette histoire. Etre impuissant, ne pas être en mesure de transmettre une part de cette loyauté sans faille m’habitant, faisant que jamais je ne me surprendrais à penser du mal de l’armée que je sers. Il m’est impossible de le faire, mon père, ma famille ne me le pardonnerait pas. Mon honneur en serait de plus horriblement bafoué.

Mais que faire quand le destin s’acharne sur vous ? Environ quelques heures après notre discussion, le commandant et moi, alors que c’était mon heure de garde, c’est à ce moment-là que mon sort bascula. Épaulé dans ma tâche par deux autres soldats de mon peuple, nous les vîmes venir. Brusquement, comme sorti de nulle part. Des soldats ennemis, en plus grand nombre que nous, tentaient de lancer l’assaut sur le village dans lequel nous nous trouvions. Pas un très grand village, fort heureusement pour nous, une dizaine d’habitations tout au plus, juste assez pour nous abriter durant la nuit. L’assaut fut donné avec une rapidité déconcertante et tandis que mes camarades donnaient l’alerte, ils déboulèrent. N’hésitant pas un seul instant, je sortais mon épée, attendant l’instant où les premiers soldats arriveraient à ma hauteur. L’idée ? En égorger quelques-uns, réduire le nombre d’assaillants avant de périr. Le résultat ? Un fiasco complet… Le premier soldat vint me provoquer en duel, duel que je gagnais sans trop de difficultés. C’est le coup de bouclier qui suivi qui me mit hors d’état de nuire, laissant le passage libre aux assaillants.

Mes frères d’armes, prévenus du problème, tachèrent de répliquer au mieux, sans trop de succès. Débuta alors un combat pour la survie, plus que jamais, les coups pleuvaient violemment, avec pour unique but de tuer. La raison d’un tel bordel ? Jamais je ne pus éclaircir ce mystère. À mon réveil, je tâchais d’essuyer le sang coulant de mon nez, avant de me jeter férocement dans la bataille. La rage au ventre, une soif de sang inépuisable, ma lame transperça bon nombre de corps ennemis cette nuit-là. En parlant d’eux, ils semblaient romains, sans pour autant avoir la manière de combat romaine. Ces derniers étaient plus… violents, sans pitié, d’une cruauté et férocité égalant sans mal celle de mes camarades. En plus grand nombre, je ne pus qu’assister au massacre de mes compagnons. Tombant un à un, une plaie béante au corps, une expression du visage commune à tous, l’incompréhension. Aucun d’entre eux ne parvenait à déterminer la source de ce merdier. Pas même-moi, unique Vandale encore debout après 15 minutes d’affrontement. La nuit se rafraîchissait, mes forces m’abandonnaient, mais ma détermination et ma soif de vengeance croissaient encore et toujours, sans limite aucune.

Une détermination hors norme, pour une violence et une soif de vengeance inouïe. Jamais je n’aurai imaginé, même avec ma formation, atteindre un tel stade durant un affrontement. Tout simplement car je n’avais encore jamais été envahi par ce sentiment de peur auparavant. L’impression d’être perdu, que son histoire se termine ainsi, sous les coups de dix hommes déboulant d’on ne sait où. Franchement, il y avait de quoi avoir la rage. Et cette rage, qui je pensais être à l’origine du décuplement de mes forces, ne furent que l’élément déclencheur de ce qui allait être, un tout nouveau départ. Arme dans la main droite, le regard massacrant un à un mes assaillants, une espèce d’énergie étrange commença à s’expulser de toutes les parcelles de mon corps. Une aura couleur carmin, une aura meurtrière, effrayante, qui s’installa à plusieurs mètres tout autour de moi, déstabilisant mes adversaires. Eux qui n’en croyaient pas leurs yeux, eux qui pensaient alors avoir à faire à un monstre, se lancèrent des regards apeurés, ne sachant que faire.

Comment réagir ? J’allais apporter la réponse à leur question. Cette nouvelle énergie me transcendait, me rassurait quant à l’issue du combat. Tendant le bras droit à l’horizontale, le bout de ma lame pointant mes proies, j’adressais quelques mots à ces ordures.

    - Je ne sais pas ce qu’il m’arrive, mais j’adore cette toute nouvelle sensation de puissance ! Éclatant d’un rire qui n’eu pour effet qu’apeurer un peu plus les autres, je poursuivais, un sourire amusé au coin des lèvres. Je ne cherche plus à savoir qui vous êtes désormais, seule mon envie de briser chacun des os de votre corps m’intéresse à présent.


Ces paroles n’eurent en revanche pas l’effet escompté. Qui aurait imaginé que ces idiots trouveraient en eux le courage nécessaire pour se jeter sur moi ? Sûrement pas moi. Il aurait été bien plus amusant de les traquer un à un, de les tuer lentement, afin qu’ils souffrent tous un maximum. Malheureusement, la situation fut toute autre et c’est dans la précipitation que j’éliminais mes ennemis, par des coups de lame précis et rapide, bien plus qu’ils ne l’auraient été dans mon état normal. Ce sentiment d’invulnérabilité, quel pied ! Et pourtant, cette drogue ne dura pas, s’estompant aussi brutalement qu’elle était apparue, le contre coup fut assez violent. Lâchant ma précieuse épée, je tombais à terre, à bout de souffle, suant à grosses gouttes, avec la désagréable sensation d’avoir été vidé de mes forces. Et si physiquement, j'étais au bord de l'extinction, psychologiquement, c'était le bordel monstre. Les questions fusèrent par dizaines dans ma tête, toutes sans aucun élément de réponse pour apaiser ce supplice psychologique que je m'affligeais moi-même. Une migraine épouvantable ne tarda pas à se manifester, tandis que je restais dans la même position, dix, quinze, vingt longues minutes peut-être !

    - Eh merde, j’crois que j’suis en train de rêver… mais qu’est-ce qui m’arrive, putain !


La nuit tombe alors que le Prophète approche du carnage. Inhalant profondément, il se délecta de l'odeur de la mort. La bonne partie de son travail ! Sa quête des Fauves de la Terre le menait à souvent observer les champs de bataille et assister aux différentes guerres humaines qui secouaient les pays. Cette fois-ci, il était en retard, la conclusion étant déjà venue. Mais sa mission n'était pas échouée pour autant. Les cosmo-énergie, il les flaire de loin et peut même s'avérer capable de percevoir les plus affaiblis. Juché sur son destrier blanc et paré de sa toge de même couleur, il n'avait pas pris la peine de garder sa capuche, laissant voir son masque de mort encadré de sa longue chevelure sombre. Sa faux est posée négligemment sur son épaule, alors qu'il approche de celui qu'il est venu chercher.

    – Peu importe le temps, aucun d'eux ne se relèvera, tu sais ? Toi tu le peux par contre, alors ne reste pas ainsi prostré...
Son éternelle voix rocailleuse, rendue encore plus caverneuse par l'usage d'un masque. Le colosse sur sa monture poursuivi.
    Je sais ce qu'il t'arrive. Je sais ce que tu ressens. Et je sais que faire pour t'aider... La question qui demeure, c'est de savoir si tu accepteras la main que je te tends... La demeure et la famille que je te propose...


Bordel, une apparition aussi flippant, jamais je n’avais eu l’occasion d’en voir une jusqu’à aujourd’hui. Il semblerait bien que la fatigue soit en train de me jouer des tours, voilà que maintenant la Mort venait à moi, dans le but de me ramener avec elle. Je sais très bien ce que cela veut dire, bien qu’alléchante comme proposions, ma curiosité voulant en savoir plus sur ce que donnerait ma vie aux côtés de la Mort en personne, il y avait un hic. Accepter son offre reviendrait à mourir, ce qui en soit, risquerait bien de se produire dans quelques heures, vu le merdier dans lequel je me sous fourré. Et il y a également cette sensation bizarre… Mon âme semble comme attirée par ce gars. Il n’a rien de bien attrayant pourtant, bien au contraire. Faut le voir avec sa faux et son masque de mort recouvrant son visage. Alors pourquoi tout mon corps semble vouloir répondre positivement à son offre ? Est-cela mon destin ? Survivre à cette nuit épouvantable, revivre sous un être nouveau afin de découvrir cette famille, chose dont j’ai été privé. Sans m’en rendre compte, mes bras poussés sur le sol pour relever le reste de mon corps, soutenu par mes jambes dans le même effort.

Sans prononcer un mot, j’acquiesçais d’un hochement de tête aux dires de l’étranger et, ramassant mon arme souillée du sang ennemi, le suivait sans perdre un instant. Sur la route menant à la Citadelle des Flammes Infernales, rien que le nom suffit à me confirmer dans mon choix, ce mystérieux inconnu me dévoila son identité. Ephtal se chargea également de m’en apprendre plus sur le monde compliqué dans lequel je m’apprêtais à mettre les pieds. Inutile de vous dire que de la masse d’informations qui me tomba sur le coin de la tronche, seul savoir que désormais, je devenais le soldat du terrible Arès, Dieu de la Guerre et de la Destruction, s’imprégna dans mon esprit. Avec un tel maître, comment ne pas être satisfait ? Goûter une nouvelle fois à cette toute puissance m’ayant aidé dans mon combat l’autre nuit, faire à nouveau couler le sang, d’hommes encore plus puissants et entraînés, il est clair que je ne regrettais en aucun cas mon choix, oh non… Une fois sur les lieux, après m’être remis du choc visuel de l’immense forteresse souterraine qui devenait à présent ma demeure, un moment important arriva. L’obtention d’une nouvelle armure !

Mais pas une vulgaire armure Vandale comme j’avais pu en recevoir dans mon ancienne armure. Celle-ci me choisit elle, non le contraire. La Cuirasse de la Hyène s’illumina d’une aura sombre lorsque mes mains se posèrent sur elle, annonçant clairement qu’elle m’acceptait sans l’ombre d’un doute. Allant même jusqu’à s’attacher d’elle-même contre ma peau, sous mes yeux ébahis. Désormais, j’étais le tout nouveau Berserker de la Hyène. Les rangs d’Arès accueillaient un tout nouvel homme aujourd’hui.



Dernière édition par Siger le Sam 12 Nov - 17:21, édité 27 fois
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MessageSujet: Re: Siger, Berserker de la Hyène.    Siger, Berserker de la Hyène.  I_icon_minitimeJeu 3 Nov - 18:30

Bonjour et bienvenue sur SSU,

Avant toute chose merci de bien vouloir respecter les dimensions maximales des avatars, à savoir 150*350px.

Merci Smile
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MessageSujet: Re: Siger, Berserker de la Hyène.    Siger, Berserker de la Hyène.  I_icon_minitimeVen 4 Nov - 1:51

Modification faite, je m'excuse du dérangement.
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MessageSujet: Re: Siger, Berserker de la Hyène.    Siger, Berserker de la Hyène.  I_icon_minitimeSam 12 Nov - 17:26

Désolé du double-post, juste pour signaler que cette présentation est terminée.
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MessageSujet: Re: Siger, Berserker de la Hyène.    Siger, Berserker de la Hyène.  I_icon_minitimeLun 14 Nov - 13:13

Bonjour,

Jolie présentation,

Je te valide au niveau 3 ! Tu disposes donc de 1200 points d'expérience à dépenser à ta guise.

Bon RP parmi nous les Zerks Wink

A bientot !
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MessageSujet: Re: Siger, Berserker de la Hyène.    Siger, Berserker de la Hyène.  I_icon_minitime

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