Renouons les anciennes alliances [PV Modi , Marinas]

Le couperet est donc tombé, hier soir en réunion sur skype avec la quinzaine de personnes présentes pendant les 2h qu'a duré la discussion (qui ont dérivés sur 3/4 par la suite ^^).

En faisant le constat de la situation actuelle puis le bilan du …

Ici seront stipulées toutes les armures remises en libre service après la perte de leur détenteur.

Citation :: Libération d'Armure
Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser indéfiniment des armures en les mains de joueurs inactifs. À partir de deux …

Et voila, il est temps de vous faire part de notre nouveau projet...

One Piece ShinSekai RPG !

www.shinsekai-rpg.com

Un forum One Piece, depuis le temps que la team en parlait et avait l'idée en tête il était temps de franchir le cap. Bien …

Lalalala:

J'allai enfin être mis à l'épreuve , j'allai pouvoir m'affirmer au sein des Guerriers d'Asgard. Pour ce faire , rien de mieux qu'une petite mission " diplomatique " n'est ce pas ? On m'envoyait , moi et un autre de mes frères Guerriers nommé Modi , à la rencontre des puissants Marinas , les fidèles soldats de Poséidon. Quand je dit à la rencontre je ne parle pas de se rencontrer et de taper la discute aux termes de Rome hein ! Non , les temps étaient sombres , l'Empire de Rome s'effritait et l'alliance de Athéna et de Apollon se fragilisait. Et , le tout puissant Odin avait décidé de faire son retour. j'avoue qu'en tant que nouveau Guerrier je ne comprenais pas toujours tout , il faut dire que je n'était au courant de rien , je ne savais qu'une chose , le moindre faux pas nous serai fatal. Il fallait donc que je laisse de côté ma fierté quelque peu démesurée... C'est plus fort que moins , je ne peux m'empêcher de mettre en avant les mérites des Vikings , dénigrant parfois les autres peuples au point d'offenser leur Dieux. C'était donc à évité , surtout que notre Seer comptait sur nous et notre "tact".

Nous sortions à peine d'une sorte de réunion quelque peu mouvementée Modi et moi , le Guerrier Divin de Gama m'avait attendu en dehors du Palais de Odin. Je l'avait très vite rejoins , nous ne devions pas perdre de temps. Arrivé sur l'esplanade qui menait aux escaliers du Valhalla j'apercevais Modi. Je m'engagea sur les escaliers sans aller à sa rencontre de manière direct. J'étais trop pensif pour dire quoi que ce soit. Je me contentai de lâcher un simple:

" Partons dès à présent. "

J'avais déjà mis au point l'atitude que j'allais avoir envers les Marinas , je n'allai pas les brusquer mais j'allai tout de même présenter Odin comme un être tout puissant. Ce qu'il était d'ailleurs. J'ai toujours tendance à vanter un peu trop les mérites de telle ou telle chose , ou de ce cas la tel ou tel Dieu , et d'aller jusqu'à dénigrer très sérieusement les autres. Et ça c'est ce qu'on appelait une "erreur diplomatique" dans le jargon. Et c'était la dernière chose dont on avait besoin surtout dans la situation dans laquelle ont se trouvaient nous autres Guerriers Divins. En effet , une alliance était plus qu'urgente , car au loin... la menace grondait... Mais revenons en à nos moutons , je disais que j'allai présenter Odin comme un être tout puissant , pourquoi? Tout simplement parce que j'espérai que les Marinas voyaient Poséidon tel que je voyais Odin et de ce fait auraient pu me comprendre et être un peu plus ouvert à une quelconque alliance.

Ensuite venait la question du dirigeant... Je voulais à tout prix le rencontrer. Je ne parle pas de Poséidon bien sûr mais de l'être qu'il aurait éventuellement élu. Car si Odin l'avait fait Poséidon aussi. Et , peut être pour flatter mon égo , en tant qu'émissaire , je ne voulais en aucun être reçu par un quelconque sous fifre de base. Non , il fallait que je lui parle à lui... si il existait. Je savais plus ou moins ou se trouvait l'Arche d'Orichalque , entrée ancestrale du domaine de Poséidon. Il y avait de nombreux mystères qui tournaient autour de cet endroit... Bref ! J'arrivai bientôt à la frontière armure endossée et pas déterminé. Arrivé devant ce que j'appellerai l'Arche , je baissai la tête et tendu les bras en fermant les poings:

"Je te salut Poséidon , père des mers , je suis Sylphorn , membre des puissants Guerriers Divins...Odin m'envoie voir tes soldats , puisse ta bénédiction m'accompagner..."

Je m'étais accroupi. Après quelques dizaines de secondes je relevai la tête en lâchant un sourire presque malsain. Je sentais que mon , côté "animal" prenait le dessus. Pourquoi ? Parce que qui dit nouvel endroit dit nouveau terrain de chasse. Et dans le cas présent , le danger était partout ce qui rendait la situation encore plus importante. J'avançai maintenant , tête haute à l'affût de la moindre piste...

S'il existait un endroit qu'il ne fallait jamais laisser sans protection, en dehors des Piliers bien évidemment, c'était bien l'entrée du royaume de Poseidon. L'arche qui reliait les mondes et qui ne pouvait souffrir d'un manque de contrôle, sous peine de laisser les hordes sauvages pénétrer dans ce territoire qui était en quelque sorte le symbole de la puissance de l'Empereur des Mers en personne. A peine ces hommes avaient-ils franchis la "frontière" que Orpheus l'avait su. Ses yeux et ses oreilles étaient partout dans ce monde qu'il contrôlait. Faut dire aussi qu'ils ne semblaient pas vouloir se soustraire à la surveillance du Sanctuaire non plus. Des messagers ?

C'était pour en avoir le coeur net qu'il s'était déplacé en personne. Les autres généraux avaient encore pas mal de choses à régler de leur côté et Orpheus préférait s'acquitter de cette tâche lui même afin de ne pas avoir de perte d'informations. Son devoir était double. Surtout que son maître avait été d'une clarté exceptionnelle avec lui : il ne pouvait se permettre aucune erreur. Poseidon était un dieu enclin à la colère et les siennes ne passaient jamais inaperçus. Il était temps de stopper l'avancée de ces chevaliers.

Posant le bec de sa flûte entre ses lèvres, le Légat se mit alors à jouer une petite symphonie pour dévoiler sa position. Les notes s'enchaînaient les unes après les autres, se faisant l'écho de l'état d'esprit du Général. Compliqué. Mais possédant une assurance et une foi sans faille. Alors qu'il poursuivait l'enchaînement, il sortit de derrière la barrière de Corail qui le préservait du regard de cette troupe. Les guerriers s'arrêtèrent. La musique également. Il baissa le bras et adressa à ces derniers un petit sourire. La scale d'Orichalque dont il était habillé ne pouvait laisser aucun doute quant à son rang. Un général, purement et simplement. Une image qui permettait de montrer à ces étrangers qu'on ne prenait pas à la légère la protection de ce jardin magnifique.

- Je vous souhaite la bienvenue dans le territoire de Poseidon. Je suis Orpheus, Général de la Sirène Maléfique et Légat de mon Seigneur. Vous comprendrez aisément que je ne puisse vous laisser faire un pas de plus par ici sans savoir ce qui vous amène, n'est-ce pas ?

L’œil valide du Général scrutait avec attention le moindre geste des hommes devant lui. Et sous ces paroles accueillantes, derrière ce sourire avenant, se cachait un véritable démon qui ne vivait que pour servir l'Empereur des sept Mers. Car s'il était facile de cacher ses intentions, il y avait toujours un détail qui trahissait l'état d'esprit des hommes. Pour Orpheus, c'était ce regard froid, azurée, qui montrait ce qu'il était réellement. Telle les antiques sirènes, il charmait son entourage pour finalement les conduire à une mort certaine. Et chez lui, il n'existait aucune compassion envers ceux qui osaient s'opposer à Poseidon. Mais ne mettons pas la charrue avant les bœufs. Pour le moment, excepté une vague idée, il ne pouvait pas encore réellement savoir qui étaient ces hommes et ce qu'ils voulaient. Les dieux s'éveillaient et il ne pouvait s'agir que de représentants.

Le fait que Poseidon soit éveillé n'était en rien un secret. Et plus tôt les autres sauraient que ses armées étaient en marche, plus rapidement ils comprendraient qu'il n'existait que deux solutions : s'opposer à eux ou laisser faire.

Un étranger! Enfin! Après tout ce temps à s'entrainer et à se battre contre des soldats de base Côme allait enfin voir à quoi ressemblait les soldats des autres Dieux. Jouasse pas comme deux elle marcha en direction de l'arche d'un pas décisif personne ne surveillait cet endroit? C'est quoi cette blague? Elle avait mis son casque et était en armure intégrale, ses glaives fraichement polis dans leurs fourreaux au dessus de son fessier. Elle n'était pas de mauvaise humeur pourtant elle le fut bientôt lorsque elle sentit le cosmos écrasant de Orpheus, le légat allait passer son courroux sur elle c'était prévisible même si elle n'était pas en tort. De toute manière maintenant elle n'allait pas se dégonfler pas vrai? Elle arriva enfin près de l'arche. Elle ferma les yeux l'espace d'une seconde et tacha de se calmer afin de ne pas déclencher les hostilitées en aucun cas ce n'était son but.

Plusieurs cosmos étaient là, bien sur Orpheus mais deux autres. Leurs côtés bestiaux ressortaient clairement, Côme n'en fut pas impressionnée le moins du monde au contraire au moindre geste brutale de leurs parts elle sauterait dans le tas pret à proteger le légat même si ce dernier n'avait pas besoin de protection. Bref la première personne qu'elle remarqua fut un jeune homme en armure visiblement il obéissait à Odin...un barbare pour Côme mais un barbare fort qui méritait le respect en serait il pareil pour ses soldats? Elle laissa son cosmos se manifester et sortit de l'ombre doucement comme à son habitude et elle vint se placer à la gauche du légat puis s'asseyant sur une marche elle regarda l'homme droit dans les yeux. Puis détourna le regard vers Orpheus avant de fixer le sol.

-Bienvenue dans le territoire de Poséidon, je suppose que vous n'êtes pas là pour prendre un verre pas vrai? Notre légat s'est présenté à moi désormais. Côme marina de la Salamandre puisse vos demandes être bénéfiques pour chacun de nos camps.

Elle posa les mains sur ses genoux et augmenta d'un très leger cran sa diffusion de cosmos. Elle ne ralait pas bien au contraire les visiteurs n'étaient pas des sauvages du moins savaient ils parler le reste elle le verrait bien ensuite!

On peut dire ce que l'on veut sur Asgard , mais je me permet la remarque suivante : Ne passez pas vos vacances chez Poséidon
. Le décors était tout sauf hôspitalié , pierres un peu partout sur le sol , on ne savait pas ce que'elles faisaient là , des ruines par ci par là , aucune vue grandiose , une odeur de... poisson? Je ne pourrai pas vous en dire plus en fait , faîtes donc comme ci je n'avais rien dit. Reprenons la narration là pu elle en était. J'avais donc laissé mon instinct animal reprendre le dessus , je ne voyais donc plus les choses de la même façon , pour moi il n'y avait plus pierres ni ruines , juste cette étrange chose que certains hommes appellent " Sixième sens ". Je ne m'était pas encore familiarisé avec cette état d'esprit , je ne peux donc pas l'expliquer pour l'instant. Enfait , il est impossible de mettre des mots sur une chose aussi abstraite que l'instinct. Et en parlant d'instinct , c'est assez marrant d'observer la façon dont celui-ci vous fait réagir lorsque vous vous fiés à lui. Pour exemple , j'étais entrain de marcher en territoire ennemi sans ressentir la moindre peur lorsque tout à coup une étrange musique se fit entendre... je l'aimait bien , donc vous me demanderez pourquoi j'ai choisi de m'arrêter et de rester inerte au lieu d'attaquer ou autre? ... J'en sais rien.

Passons maintenant à des chose un peu plus compréhensibles , car , après avoir retrouvé toute ma lucidité , eh bien les choses étaient de nouveau contrôlées par moi. j'étais donc une situation assez délicate , car d'une part je me retrouvai dans le domaine du Maître des Sept Mers mais en plus l'un de ses puissants soldats m'avait trouvé. Je le savais... D'une part parce que cette douce musique ne venait pas de nulle part et d'autre part parce que le flûtiste en question dégageait un étrange cosmos... Je n'aurai su dire pourquoi , mais je sentais quelque chose de vaguement familié. Bref , devant l'arrivée d'un autre chevalier , je n'avais plus trop envie de trop l'ouvrir... Je remettais donc mes idées en place... Le chevalier joueur de flûte vint se placer devant moi et se présenta. Je l'avais donc devant moi , l'élu de Poséidon... en y repensant , je pense que le tuer ici et maintenant aurai diminuer considérablement le nombre de nos ennemis. heureusement j'eût la présence d'esprit de ne pas le faire. J'étais là pour nouer une alliance , pas pour faire couler du sang inutilement. Seulement , celui)ci ne semblait pas connaître notre origine , il ne nous dit pas " Guerrier Divin " ou encore " Chevalier DE Odin ". Tant mieux , l'entrée ne serait que plus imposante !

Au moment ou j'allai sortir le discours diplomatique de base , une autre présence se fit sentir. Je continue sur le " elle " car nous avions devant nous une jolie jeune femme. Mais sa présence n'était pas importante , seule le Légat importait. Alors... En laissant libre court à mes caprices , je laissai mon Cosmos se déverser un peu partout autour de moi. Puis j'en augmentai le flux , en souriant et en faisant un mouvement de tête de côté je regardai ma main et le Cosmos qui s'en échappait. Puis , tout en en réaugmentant le débit , le laissai aller par tout mon corps. La sensation procurée était étrange , je n'était pas encore très expérimenté en la matière , mais j'avais remarqué que chaque fois que je faisais appel à l'Armure de Zeta le puissance dégagée était plus imposante. Je pointai mon doigt vers la jeune femme :

" Je te salut Côme Marina de Poséidon. "

La sensation que j'éprouvai m'empêchait d'en dire plus , je sentais une puissance inouïe au bout du doigt que je pointai vers la Marina. Je désirai faire déferler la puissance de Zeta sur elle. Je n'avais rien contre elle , mais la tentation était trop forte. Après un long moment d'hésitation , une puissance énorme me frappa intérieurement. Mon Cosmos s'était arrêté. J'éprouvai une puissante douleur dans le thorax , pourquoi? Je voulais lutter et faire réagir mon cosmos , mais mon sang se glaçait. IL me regardai , je le sentais , il me montrait le droit chemin... ou elle ... l'armure de Zeta cachait bien des choses...

" Je suis Sylphorn... Guerrier Divin de Odin. et je ne suis pas là pour boire un verre... Légat. Je vais jouer carte sur table. Avec les heures sombres qui s'annoncent , le tout Puissant Odin à décidé de sortir de son sommeil et de nommer un homme pour mener les puissants Ases à la guerre qui s'annonce. et c'est ce même homme qui m'envoie te rencontrer afin de savoir si les puissants guerrier des Mers seraient nos alliés. pour ma part je ne connais pas vos positions , mais sachez que quoi qu'il arrive , la fureur des Ases sera sans appel. "

Je n'était pas bon pour les longs discours , mais je trouvai intéressant le fait que le Légat puisse entamer le débat , c'était le moyen idéal pour asseoir notre puissance. En dire le moins au le début était le meilleur moyen pour attirer l'interlocuteur.

La Sirène Maléfique laissait l'homme prendre la parole. Et si l'intervention de Côme n'était désormais plus nécessaire, Orpheus restait ravi de voir la Marina de la Salamandre à ses côtés. Le soutien était primordial en ces heures sombres et il préférait voir ça plutôt qu'une bande de planqués. Et si le borgne aimait observer, il ne fut pas déçu de ce qu'il remarqua. Car plus qu'un émissaire, il avait face à lui un fou. Pourquoi cela ? Car l'homme, alors qu'il pointait le doigt vers Côme, laissait aller sa puissance et donnait l'impression de vouloir attaquer. Plus que l'agressivité du cosmos de l'homme, c'était son regard qui ne pouvait tromper le Légat. Mais là où d'autres se seraient jetés en avant pour faire taire le malheureux, Orpheus laissait l'action se dérouler. De deux choses l'une : soit il se contenait et parvenait à faire bonne figure, soit il attaquait et il se faisait tailler en pièce. Lui et son compagnon. La seconde solution n'était pas pour déplaire au Légat.

L'homme opta finalement pour la première. Et Orpheus ne cachait sa déception que derrière ce sourire. Les propos suivants aiguillèrent alors le représentant de Poseidon quant aux intentions de l'homme. Et de sa faction. Odin s'éveillait également. Levant un sourcil, intrigué, le Légat comprit que sa propre mission "politique" n'était pas inutile. Mais Sylphorn n'était visiblement pas un diplomate. Alors pourquoi ce choix si ce n'était pour mettre en garde Poseidon en personne ? Peu à peu, alors que la réalité s'imposait à l'esprit de Orpheus, il durcit son regard. Ils voulaient donc jouer à ce jeu ? Odin en personne osait défier la toute puissance du Maître des Sept Mers ? Si tel était le cas, ses émissaires seraient renvoyés chez eux... Mais en plusieurs morceaux. Resserrant son emprise sur sa flûte, le Légat n'esquissa néanmoins aucun autre geste. Pour le moment.

- Continue sur ce ton, guerrier divin, et c'est la tasse que tu boiras... Qu'est-ce que la fureur des Ases face à la force destructrice des océans, dis moi ? Garde donc tes menaces pour ton peuple si tu ne veux pas avoir un avant-goût de ce que Poseidon réserve aux malheureux dans ton genre. L'homme qui commande vos forces n'a donc personne d'autre qu'un arriviste pour tenter de nouer alliance avec mon Empereur ? Qui es-tu pour oser laisser ton cosmos et ton agressivité prendre le dessus ? En l'état, je rejette toute discussion. Odin doit comprendre qu'ici, il n'est rien d'autre qu'un enfant. Poseidon est le maître de ces océans. A quoi peut donc bien prétendre ton propre dieu, guerrier divin ?

Cette fois, vif comme l'éclair, Orpheus posa ses lèvres sur sa flûte. La mélodie qu'il jouait désormais n'avait plus rien à voir avec la précédente. Peu à peu, le cosmos du Légat s'échappait de son corps, comme l'avait fait précédemment Slyphorn. Peu à peu, la Sirène rameutait les armées du maître des lieux. Car si une alliance restait toujours bon à prendre, il ne fallait pas inverser les rôles. Ici, seul Neptune était roi. Et ce représentant avait mal choisi ses mots. Tout autour d'eux, arrivaient les cosmos des soldats des mers. Orpheus lui, ne cessait pas un seul instant de jouer sa mélodie. Sa mélodie s'insinuait partout, dans tout les cœurs, dans toutes les têtes. Il ne ressentait pourtant aucune colère. Mais Poseidon l'avait choisi pour mener à bien ses armées et il ne pouvait laisser passer pareil comportement sous peine de perdre sa crédibilité. Il cessa de jouer aussi subitement qu'il avait commencé. Toute issue était désormais coupée. Un simple regard à Côme lui fit comprendre ce qu'elle devait faire. C'est avec un ton acerbe qu'il reprit alors la parole. Mais cette fois, plus aucune trace d'une quelconque compassion contrairement à ces mots de bienvenue.

- Voici l'accueil réservé à ceux qui défient nos forces chez nous. On ne menace pas les soldats de Poseidon sur son territoire. Je te laisse une dernière chance de sauver ta misérable vie. Réfléchis bien à la réponse qui sera la tienne... Car si je peux contenir mes pulsions, je doute que mes hommes puissent faire de même. Que propose donc le représentant des guerriers divins et que peut-il offrir que nous ne possédons déjà pas ?

Citation :: Interception en cours : rp ouvert aux Marinas. La fuite est désormais impossible. Slyphorn, laisse intervenir quelques Marinas, tu prendras la suite. Si tu as des questions, mp moi ^^

Nova redescendait calmement dans les eaux glacées quand il entendit la douce musique. Celle du légat. Terriblement belle, terriblement cruelle. Avec ses hommes, il avaient été envoyé inspecter une île à la surface, la routine, surveillance des territoires du dieu marin, si les civils n’avaient eu aucune attaque ou pression. De fait, les notes qui parvinrent às es oreilles attisèrent sa curiosité plus que de raison. Un événement inattendu qui en laissait espérer d’autres. Sourire plaqué sur le visage, il augmenta sa vitesse de croisière pour suivre la musique, l’appel au combat. Plus il s’enfonçait dans les profondeurs marine, plus la situation devenait claire. Pourtant, il ne la comprenait pas réellement. Cela tenait de l’instinct, l’inconscient. Pour avoir déjà entendus certaines mélodies du Légat, il savait que ses capacités étaient loin au-dessus des siennes. Savoir s’infiltrer dans l’esprit des autres était loin d’être à la portée de tout le monde.

Les notes graves guidaient le colosse sur le chemin, celles plus aigus sur l’ensemble de la situation. S’il manquait encore de nombreux éléments, au moins Nova savait que cela serait loin d’une simple réunion de Marina. Son sang commençait déjà à se refroidir. En effet, même s’il était un homme d’action, les années dans l’armée romaine lui avait apporté un calme d’autant plus grand à mesure qu’arrivait l’heure des batailles. Aujourd’hui encore, il se refermait en lui-même, délaissé toutes les sensations et sentiments inutiles.

S’aidant de son cosmos, il sortit du courant marin, route privé pour les marinas et arriva à quelques mètres de la scène. Son parcours l’avait amené à l’Arche d’Orichalque, la porte du fabuleux monde marin. Orpheus bien entendu était déjà là mais aussi un autre Marina, inconnu à la mémoire du colosse. Cela importait peu. Sa carapace n’était ici que pour une seule personne, celui qui apporterait la grande civilisation de Neptune sur le monde. Alors qu’il parcourait les derniers mètres le séparant de l’agitation, Nova eu tout le loisir d’observer les intrus comme ceci de voir le colosse arrivé dans leurs direction.

Les dernières paroles du légat atteignirent ses oreilles tandis qu’il arrivait dans son dos. À leurs écoutes un grand sourire se dessina sur ses lèvres. Il en avait presque envie de rire. Menacer Poséidon et ses soldats sur son territoire ? Que fou il fallait être pour agir de telle façon ? Plus que tout Dieu, plus que n’importe où dans le monde, Poséidon, ses mers et ses océans étaient fatale à l’ennemi. Cela n’aurait tenu qu’à lui, le colosse aurait écrasé cet impertinent sur place. La pression des eaux était implacable et les poissons auraient dévoré ses restes. Mais il n’était pas là pour ça. Son corps massif vint se positionner légèrement en retrait du Légat. Silencieux, les bras croisés sur sa poitrine tandis que sa cape violette, flottait grâce à une petite brise marine, il dévisageait ses ennemis, le regard dur. Orpheus avait posé une question et Nova ne se permettrait pas d’agir avant son ordre ou que l’adversaire n’attaque.

Intérieurement il priait le contraire. Ho oui, ces jeunes gens ne partiraient pad vivant. Poséidon n’était pas appelez le Dieu Maléfique pour rien. Ici, tu suis les ordres ou tu crèves. Ici on n’a aucune pitié pour l’ennemi. Même deux imbéciles comme ceux-ci. Son sourire fier plaqué sur le visage, des yeux jugeant les deux intrus tels les insectes qu’ils étaient, le colosse brulait déjà son cosmos. Rien de bien comparable au légat bien sûr mais une simple couche supplémentaire pour accentuer l’impression de mise à mort.

Déjà, au dessus de leurs têtes, d’autres cosmos arrivaient dans leurs directions. La musique d’Orpheus avait porté, ses marinas répondaient maintenant à son appel.

Renouons les
Anciennes Alliances

Des pulsions, il n'en avait aucune... Concernant sa seconde moitié, c'était moins sûr. Et si le ton continuait de monter, le cosmos en ferait de même. Et ce ne serait alors plus la même histoire. Si cet entretien devait dégénérer, il saurait répondre aux attentes du légat, de gré ou de force. Lui-même en avait parfaitement conscience et ne se retenait de céder la place qu'en serrant fermement son écharpe de son poing crispé. C'était l'unique ancre qui le rattachait à cette réalité, son avantage sur cette autre facette. Sa perte serait terrible car nul ne pouvait prédire ce qui arriverait alors, mais ce ne serait très certainement pas de bon augure. Tapi dans l'ombre, Kryo attendait son heure. L'angoisse était un couteau dont la lame effilée lui mordait les viscères à cet instant même. Par peur d'être remarqué, mais aussi et surtout de devoir prendre part au conflit. Car cela voudrait dire céder sa place et il ne le ferait pour rien au monde. Pas de son plein gré, pas tant qu'il aurait la force de lutter.

Sa volonté n'était pas aussi ferme que celle de l'Autre mais il tiendrait le choc. Et s'il redoutait que le légat fasse appel à lui s'il réussissait à le percer à jour, il lui faudrait néanmoins l'assumer. Car qu'il le veuille ou non, il était un soldat désormais, telle était sa réalité. Pour réduire le risque au minimum, il avait tout de même pris quelques précautions, à commencer par ne pas se faire remarquer. À cette fin, il avait réduit sa cosmo-énergie à son niveau le plus bas pour passer inaperçu. Le dire à l'abri de toute perception aurait été accorder trop de crédit à son camouflage mais il faudrait des sensations à fleur de peau pour s'en rendre compte sans avoir à passer la région au peigne fin. Il n'avait pas dans l'idée de fuir ses responsabilités, mais se mêler à ces histoires ne lui attirerait que des ennuis.

Se blesser ne l'inquiétait pas outre-mesure, mais il se faisait plus de souci pour son bien-être psychologique. Déjà mis à rude épreuve récemment, il aurait du mal à limiter les dégâts si l'Autre devait refaire surface. Pourtant, cela finirait par se produire – penser le contraire aurait été se faire trop d'espoir, il en avait bien peur. Et s'il était amené à se battre, cela ne ferait qu'accélérer le processus... S'il ne s'était pas trompé, l'homme dont il était question n'était ni plus ni moins que le fondé de pouvoir de Poséidon et détenait en tant que tel un pouvoir énorme. S'il le lui ordonnait, il n 'aurait d'autre choix que de prendre les armes. Mais il misait sur l'avantage du nombre déjà en leur possession en plus de sa discrétion pour ne pas être impliqué. Sans doute était-ce trop en demander...

Le son de flûte émis par Orpheus était aussi magnifique que lourd de sens. Un sens qu'ils étaient seuls à comprendre. Sa Scale se mit à vibrer pour y répondre et bientôt son aura explosa littéralement, révélant sa position sans une once de subtilité. Si son cosmos était d'ordinaire aussi docile que son propriétaire il avait la fâcheuse manie de très mal réagir au contact d'un autre et la preuve en était faite une fois de plus. Tressaillant, Kryo n'eut d'autre choix que de se relever d'un bond pour pouvoir prétendre qu'il n'attendait que ce signal pour se montrer. Une tentative qui aurait été plus convaincante s'il n'était pas victime de sueurs froides mais encore fallait-il s'en rendre compte. Cette fois, il ne pouvait plus reculer. Quitte à être acculé, autant prendre le taureau par les cornes. Au moins n'en dirait-on pas qu'il fuyait face au danger... Son casque sous le bras, il quitta le rocher qui le dissimulait à la vue de tous encore une minute auparavant.

- Je m'appelle Kryo, dit-il à haute et intelligible voix pour que son chef sache à quoi s'en tenir. Préciser quel était son signe était inutile, il aurait pu jurer que son interlocuteur l'avait su rien qu'à voir son armure.

Il ne lui fallut qu'une seconde pour prendre place derrière leur « invité », lui coupant ainsi toute retraite. Sa jeunesse et sa timidité étaient une nuisance quand il s'agissait de faire dans l'intimidation mais l'ampleur de son aura comblait ces lacunes avec une facilité déconcertante. Il n'était peut-être pas très impressionnant physiquement, mais représentait une menace à prendre au sérieux. L'étranger avait tout intérêt à ne pas l'oublier s'il tenait au peu qu'il lui restait de chances de survie...

Drole. C'était le mot que pensa Côme lorsque l'invité finit sa tirade. D'abord énervée puis indignée elle se calma lorsque Orpheus la regarda. Il savait calmer ses pulsions et puis ce qu'il dit était amusant aussi mais dans un sens le guerrier d'Odin venait de se condamner tant pis pour lui ah et Côme n'avait pas digérée le fait qu'il l'avait pointé de son doigt. Lorsque Orpheus la regarda elle trembla et l'instant d'après elle était derrière les soldats d'Odin leurs coupants toute retraite possible. De plus elle avait completement relachée son cosmos et se tenait prete à bondir sur les deux à la fois si il le fallait. Elle dégaina ses glaives enfin un seul puisqu'elle ne put s'empecher de rire un long rire éclatant. Elle était folle? Bien sur que non au contraire elle venait juste de remarquer deux autres Marinas qui venaient d'entrer. Soupirant elle ne put s'empecher de ruminer en effet elle n'aurait jamais le temps de discuter avec Orpheus. Qu'importe pour le moment occupons nous de ce grand malade n'est ce pas?

-Tu es droles étranger le sais tu? Calme tes ardeurs petit sot! Que crois tu faire en imposant les volontés de ton seigneur ici? Regarde autour de toi et dit moi ce que tu vois? Tu n'es pas chez toi ici! Tu es chez Poséidon et nous ses fideles soldats n'aimons pas quand on manque de respect surtout en public! Ton côté bestial ressort bien peut être devrais tu laisser ton camarade parler lui au moins ne sors pas des inepties toutes les secondes. Comme l'a dit notre maitre lui contient ses pulsions mais moi pas! J'ai bien envie de te trancher la gorge et ça serait d'autant plus facile tu n'imagines pas à quel point alors révises ton point de vue ou tu affronteras les marinas!

Et ceci dit elle pointa son index droit vers lui avec un sourir méchant, un sourir de prédateur! Elle verait bien ce qu'il répondrait mais tout de même ce n'était pas banale n'est ce pas? Un étranger qui s'impose sans outres mesures et qui se croit plus fort alors qu'il n'est pas chez lui! Si tous les guerriers divins étaient comme ça elle imaginait bien la galère pour qu'un "chef" émerge dans ce tas de barbares. Barbares ils étaient, barbares ils resteraient sans doute et son estime pour eux avait chuté dangereusement désormais un affront de plus et sa misérable et pitoyable vie s'arreterait ici dans l'arche et son camarade subirait sans doute le même sort. Pauvres fous à quoi avaient ils bien songer avant d'entrer ici? Elle ne le savait pas mais c'était sans doute pas plus long que trois mots.

Q

D

U

- Mais qu'est ce qu'il se passe ici ? On peut même plus...

J

Visiblement , ma petite crise d'égo n'avait pas fait effet. En retour je n'avais eût droit qu'à attendre que la mort vienne me prendre. Il semblerait que j'ai franchement agacé le Légat et d'ailleurs je l'avais tellement agacé qu'il appelait ses hommes... Voulait il me lyncher ? Sur le coup je me demandai qu'elle était l'étrange raison de ma bêtise passagère. Puis le borgne m'insulta. Ma misérable vie ? Pour qui il se prenait? En même temps , je l'avais bien cherché. Quel idiot , narguer les soldats de Poséidon sur leur territoire alors que je venais avant tout cherché l'alliance. J'avais visiblement perdu toute possibilité et de fuite et de papote avec le Légat. Mais il fallait que je trouve une solution , le Seer comptait sur moi et Odin me regardait. Première chose , se retenir d'attaquer le Légat en réponse à l' insulte , d'une part parce qu'il était accompagné et d'autre part parce que lui même ne l'avait pas fait. Deuxièmement , Ne pas baisser sa garde face aux Marinas , surtout que la demoiselle que j'avais pointé du doigt était à présent derrière moi , qui commençaient à débouler un par un. Ensuite , attendre qu'ils soient tous là et sortir un discours assez convaincant pour éviter de se faire occir et lier d'amitié nos deux factions. Amitié peut être pas , mais vous avez compris...

Le premier à arriver fût un colosse , il dégageait un Cosmos étrange , comme tout les autres Marinas d'ailleurs. Il était resté en retrait , sans doute pour faire acte de présence et épauler le Légat en cas de besoin seulement. Je n'avais pas peur de lui. Mais le défilé ne faisait que commencer , car un autre Marina vînt se mêler à l'histoire. Il paraîssait un peu timide , mais je sentais en lui la même chose que je sentais chez l'un de mes confrères qui s'avérait être mon " ombre ". Il se présenta brièvement comme étant " Kryo ". Puis ce petit mâlin vint se placer derrière moi. Il avait user de rapidité , d'accord , mais je m'étais surtout retenu de ne pas ouvrir les hostilités à ce moment précis. Donc , je me retrouvais donc entouré , aucune retraite n'était possible , et je pouvais faire une croix sur une éventuelle victoire. Parce que même si seul le Légat m'impressionnait , le nombre de mes adversaires était trop grand pour que je fasse quoi que ce soit. J'allai commencer mon discours , enfin plutôt commencer à réfléchir à mon discours quand cette fameuse Côme me coupa. Ses paroles ne me blessèrent pas , enfait , elles faisaient exploser de rage. Ce déroula alors un terrible duel entre Impulsion et Raison dans mon esprit. La raison fût vaincu mais avait l'impulsion avait perdu énormément de force:

Je te remercie pour tes remarques pertinentes Côme.

Une fois cette petite phrase lâchée , un autre Marina se pointait. Lui par contre me fit exploser de rire. Intérieurement bien sûr. Je m'avançai un peu histoire de mettre quelques distances entre le duo de derrière et moi , pour m'avancer vers le Légat. Puis de ma plus belle voix:

" Pour ceux qui auraient raté le début de l'histoire , je suis Sylphorn , envoyé du Seer sur vos... terres afin de faire nouer une éventuelle alliance avec vous autres Marinas. Tout d'abord , je suis heureux de voir que les rumeurs qui couraient sur vous soient confirmées. Vous avez en effet l'air d'être de puissants guerriers. Cependant...

Je pense que j'avais assez maladroitement intronisé mon discours :

... euh... Enfait , je vais rebondir sur les thermes d'Orpheus. " La fureur des Ases et la force destructrice des Océans " sont l'égale l'une de l'autre. Vous penserez le contraire et je respecte votre choix mais ne nous attardons pas là dessus. Odin , qui n'est peut être qu'un enfant ici , a le même statut que Poséidon dehors , il a les mêmes ennemis. Je parle évidemment de Athéna. Je ne connais pas très bien l'histoire , mais je crois savoir que Poséidon et cette dernière n'ont pas toujours eût de très bon rapport n'est ce pas ? De plus , son alliance avec Apollon commence à faiblir. C'est pour cela que je propose d'unir nos deux puissances , car , aussi puissants que vous soyez , qu'est ce qu'est la puissance des Océans face à celle des douze chevaliers d'or? Et face aux Oracles ? Vous me retournerez sans doute le compliment et je vous donnerai raison. Frapper juste et fort , telle sera notre force si nous nous unissons. Car si nous ne le faisons pas et que nous nous déchirons , les autres le feront et la seule occasion de perpétuer la notoriété de nos deux seigneurs s'évanouira. J'ai fait une grosse erreur en venant ici pour asseoir le pouvoir de Odin , je croyais être invincible , ne faites pas cette erreur avec les guerriers d'Athéna et d'Apollon , car je pense que vous n'aurez pas l'occasion que j'ai eût en essayant de vous convaincre... De plus moi , Sylphorn de l'étoile de Zeta je me porte garant de la solidité de notre alliance , je ne laisserai pas le Seer vous trahir si tels sont ses projets. "

Un long discours je vous l'accorde. Mais le plus important y était , la seule chose dont je n'étais sûr c'était les projets du Seer , mais mon salut dépendait de ce discours , autant en rajouter le plus possible.

Durant l’absence du Légat et de quelques autres Généraux, Scylla s’était engagé sur sa foi envers Poséidon à garder ce lieu sacré qu’était son sanctuaire sous-marin. Aussi il préparait déjà ses plans, car gérer une telle structure à effectifs réduit n’était pas une mince affaire. Il fallait doser avec parcimonie chaque puissance et chaque force de l’armée des Marina pour qu’aucune faille ne puisse exister. Seulement le temps des élaborations de plan tactiques n’était plus, car au fond de l’empire sous-marin une douce musique résonnait. L’appel. Un évènement d’une haute impotence était en train de se produire au Sanctuaire, plus précisément à l’entrée de celui-ci. Et Toria, en bon Général du Divin Seigneur des Océans répondrait à l’ordre de la Sirène Maléfique.

Ainsi il déploya les puissantes ailes d’Orichalque de sa Scale pour voler littéralement vers le lieu de l’intrusion. Il devait déjà y avoir là bas quelques Marina mais à part le Légat Toria ne ressentait le Cosmos d’aucun autre Général. Parfait. Peu importe les intrus, voir arriver un second serait pour eux un grand signe d’infériorité, tant numérique que de force. Intrigué, le monstre marin était impatient d’arriver au lieu de l’interception décrétée par la Sirène, la séance risquée d’être mouvementée pour peu que les visiteurs soient des têtes brûlées.

Scylla se posa, il arrivait près de l’endroit duquel l’ordre avait été émis et comme prévu plusieurs Marinas étaient là, alors que l’invité, un envoyé d’Odin selon ses paroles, s’exprimait à côté d’Orpheus. Apparemment il était en position de faiblesse et semblait acculé, normal après tout. Il parlait d’une alliance entre le Seigneur du Nord et celui des Océans pour pouvoir acculer Athéna et Apollon… Intéressant, très intéressant même. Mais si Toria n’était pas un grand érudit, il avait cherché durant sa vie dans le monde sous-marin à comprendre le pourquoi des armures. En effet, sa Scale fut créer pour dominer le monde lors de la première guerre sainte. Poséidon fut le premier à doter ses hommes d’habits particuliers leurs conférant force et pouvoir. Les autres dieux l’imitèrent pour l’évincer, et ce qui arriva. En fouillant un peu, il avait appris que les armures d’Odin furent offerte par Athéna en l’échange d’un service qu’il ne connaissait pas. Toujours était-il qu’il existait un lien entre les deux dieux, alors pourquoi le sage Odin décidait-il de trahir sa précieuse alliée. L’histoire était louche, non seulement il défiait Poséidon avant de lui demander une alliance, mais en plus son histoire ne tenait pas la route… Les dieux étaient difficiles à comprendre…

Nous sous-estimes-tu envoyé d’Odin ? Nous crois-tu inférieur aux Saint ? Tu serais bien surpris de voir ce que nos forces peuvent déclencher ! Nous n’allons pas dénicher des pouilleux dans les auberges pour en faire des soldats, nous sommes des élus Divin. De plus, ton discourt n’est pas franc, ces armures que vous portez ne sont-elles pas des cadeaux de la Déesse de la Sagesse ? Et tu voudrais nous faire croire que le Seigneur Odin décide de la trahir… Tu viens de t’attiser la colère du Dieu des Mers, et ses monstres seront là pour l’exécuter.

Pas la peine de se présenter, cet homme maladroit ne méritait en rien d’avoir l’honneur de connaitre son nom. Ces quelques questions suffiraient sans doute à lui montrer combien il était dans le faux en ce lieu.

Le légat n'avait pas encore sortit un mot que je sentais un autre Cosmos nous rejoindre. Il semblerait que les erreurs diplomatique n'étaient pas très bien vues ici. Le Cosmos de futur arrivant était presque semblable à celui d'Orpheus le Légat de Poséidon , à savoir imposant. A cet instant je me rendais compte que nous autres Ases n'étions pas dotés d'une si grande force de frappe. Car en tout les Marinas présents étaient six si l'on compte le mystérieux inconnu. Or , nous autres Ases n'étions que cinq ou six au grand complet , de plus je ne pensai pas que notre puissance de frappe soit égale au groupuscule présent. Nous étions donc inférieurs. En me rendant compte que j'avais fais une seconde , non troisième , enfin une autre bourde , je réfléchissais à ce que j'allai bien pouvoir dire qui pourrait faire en sorte que le Légat m'accorde sa grâce. Quel égoïste je faisais , me laisser aller à l'un des moments les plus cruciales de cette fichu guerre !

Mais les jeux n'étaient pas encore faits loin de là. Car une fois le dernier Marina arrivé il dit quelque chose qui allait sans doute m'aidé. Car selon ce que j'avais compris , Athéna était le cadet des soucis de Odin , bien qu'elle ait offert quelques armures à Odin , ce que je ne savais pas , Odin ne lui devait en aucun cas loyauté ou autre chose du genre. Et puis notre Seer n'avait en aucun cas parlé d'une alliance avec la fille de Zeus. C'est donc avec une certaine assurance que j'ai put répondre :

" Mes salutations. Je me permet de répondre à tes dires. Tout d'abord je tiens à te rappeler que mon évocation des Saints d'Athéna ne laissait en rien croire que nous étions en accord avec eux. Si je vous est comparé à eux comme étant peut être inférieur , c'est que je les craints et que donc logiquement nous n'avons aucuns contacts avec eux. De plus , Odin n'a jamais prêté aucun serment à Athéna quant à sa loyauté ou autre chose du genre. Pour être franc , notre Seer n'a même pas mentionné le nom d'Athéna lors de notre dernière rencontre , je pense donc qu'une alliance avec les Saints n'est pas envisagée , c'est pourquoi je viens ici. Nous respectons énormément Poséidon , mes actes passés ne regardent que moi et non pas mes frères d'arme. Nous savons bien que le peuple de la Mer est puissant , et c'est pour ça que nous autres Ases voulont nous ranger à vos côtés. Une fois de plus je vous le dit , mon acte a été impardonnable cependant je l'assume. "

Je levai les bras à l'horizontale , après tout je ne mentais pas... Tout ça pour une soudaine bouffée de folie... J'étais vraiment pitoyable. Puis en regardant Orpheus dans les yeux , ou plutôt dans l'oeil et dit :

" Je pense que Poséidon n'a pas nommé un idiot à la tête de ses hommes. C'est pourquoi je pense que tu sais très bien que je viens au nom d'Asgard et que ma faute ne regarde que moi. refuser l'alliance d'un peuple à cause d'un seul homme ? Il y a sans doute des individus avec lesquels je ne pourrai pas m'entendre , et réciproquement , mais je pense que dans la situation présente , il faut regarder l'image que toi et moi représentons. Je représente les Guerriers Divins et les peuples du Nord , tu représentes les hommes qui m'entourent et les Océans. Les tribus du Nord ont toujours respecté les Océans , et l'Océan à toujours été leur force , deux choses qui se complètent finalement. Qui suis-je pour mettre fin à une telle alliance de par mes actes ? me diras-tu. Je te répondrais que j'ai été bête. Mais que je t'apporte tout de même quelque chose malgré ma bêtise. La foie , voilà quel est mon argument. Car un Dieu ne vit pas sans fidèles , et les fidèles de Poséidon sont mient à l'épreuve au loin à l'Est. Notre peuple lui croit aux divinités , et Odin ainsi qu'Aegir , le nom de Poséidon chez nous , sont les plus vénérés. Car l'un incarne la puissance et la sagesse et l'autre l'Océan , qui fait partie intégrante de notre culture. "

J'avais exposé là toute la vérité , je pensai que le Légat ne pouvait pas contredire mes dires. peut être , après tout on ne sait jamais , mais la part de vérité était trop grande pour que mon discours soit refusé. Et mise à part le fait que je m'était excusé environ cinq fois je pense que le discours n'avait pas été pour ennuyé les Marinas... Et croyant dur comme fer au fait d'avoir rétablie la situation je continuai:

" Je sens que les hommes présents ici faisant preuve de mauvaise fois me diront : Nous n'avons pas besoin de tes croyants !... Eh bien laissez moi vous faire par de ma vision des choses. Il y a huit ans , j'ai débuter un entraînement intensif afin de me montrer digne de l'armure que je porte à présent. J'ai énormément voyagé et à l'Est au dans les provinces les plus reculées de L'Empire de Rome j'ai vu... J'ai vu que nos Dieux n'existaient plus , un autre Dieu était né dans l'esprit des gens. Et son prophète se faisait nommé "Christ". La chose la plus alarmante était que ce prophète déjà mort avait laissé son empreinte gravé sur ces terres , gravé aussi profonde que les Enfers de Hadès ont sans doute puent voir la Lumière. Pour arranger le tout , cette religion gagne du terrain et un grand nombre de Romains ne croient plus en Zeus. Seulement , seulement... Cette religion ne gagnera pas nos contrées avant des années voir des siècles ou encore... jamais. Tout simplement parce que les hommes auront peur de gagner les Océans de Poséidon afin de défier la foie des puissants guerriers de Odin et de ce fait évincer les anciens Dieux dont Poséidon de l'esprit des Vikings. Notre alliance serait donc valable pour cette guerre Sainte , mais également pour le futur. Je vous prie de réfléchir mes amis. "

Le " mes amis " était sortit tout seul... Ohhh non.... J'avais encore merdé...

Dans l’attente de son compagnon de voyage, Modi avait un air songeur sur le visage. Repensant à ce que venait de dire le Seer quelques instants auparavant, il se demandait vraiment si une alliance entre Guerrier Divin et Marinas pourrait subsister. Bien qu’étant indépendant de l’Olympe, les histoires racontaient souvent que la province était une sorte de port pour Poséidon et qu’Odin était en quelque sorte son serviteur. Bien sûr personne ne voyait la chose de cette tournure là mais les esprits réfléchis savaient eux. Et c’était dans cette optique que Modi se demandait le pourquoi d’une telle union. Malheureusement pour lui, ce n’était pas à lui de décider ce qui était bon ou mauvais pour les temps à venir, ses supérieurs avaient étaient clairs et il se devait de respecter leurs volontés. Après cette petite parenthèse, Sylphorn le Guerrier Divin de Zeta s’arrêta au niveau de son frère d’arme pour simplement lui dire qu’ils se mettaient en route.

Marchant dans un temps agité, les deux nordiques cherchaient la « porte » pour se rendre au royaume sous-marin ce qu’ils finirent par trouver. Zeta prononça quelques paroles et quelques secondes après, leurs yeux se posèrent sur un nouveau monde qu’ils n’avaient jamais contemplé. Après quelques secondes pour inspecter du regard les alentours, Modi constatait une chose : la mer faisait office de ciel ici, et que contrairement à son nom, pas besoin d’être un poisson pour respirer dans ce royaume. Alors qu’ils marchaient dans une direction prise au hasard, une mélodie se mit à jouer dans les airs, sans savoir d’où elle provenait. C’était comme si elle sortait directement de la tête de Modi et Sylphorn semblait aussi entendre cette musique. Puis plus rien, juste la présence d’un homme qui tenait une flûte en face d’eux. Cet étranger si l’on pouvait le nommer ainsi, s’était présenté à eux comme Général des Mers et Légat de Poséidon. Parfait, nos amis n’auront pas mis longtemps pour trouver à qui s’adresser pour la requête de leur Seer. Mais ce Marinas eut à peine le temps de se présenter qu’un autre individu fit son apparition, en l’occurrence une femme cette fois, aux services du royaume sous-marin. Modi pouvait sentir des fluctuations d’énergies de la part de son compagnon ainsi que de Côme. Cela commençait mal pour des présentations si on se cherchait des poux dès le début mais notre ami ne fit pas un mouvement, non pas par peur, mais pour observer ce qu’il allait advenir ensuite. Puis le Zeta se calma et prit la parole afin de d’expliquer la raison de notre présence. Cependant le ton quelque peu sec et arrogant du tigre n’était pas au goût d’Orpheus qui n’en oublie pas de remettre les Ases à leurs places. Jouant de sa flûte, le son qui en sorti était différent cette fois là et là le fils des Veur savait que les choses allaient être très compliqués à partir de maintenant. Il sentait plusieurs cosmo-énergie se rapprochait de leur position, ce qui signifiait une chose : aucune retraite possible désormais. Et c’était ainsi que trois nouveaux Marinas étaient apparus et il en viendrait sûrement d’autres. Côme ne peut s’empêcher de faire la leçon aux Ases alors qu’ils l’avaient déjà eu de la part du Général.

Modi aurait bien prit la parole mais il se ravisa immédiatement car il devait bien choisir ses mots avant de parler sous peine de finir sa vie ici, ce qui ne le tentait pas vraiment. Sylphorn tenta tant bien que mal a réparé son erreur en louangeant les guerriers des mers. Mais il n’arrêtait pas se de contredire. C’était alors qu’une autre personne entra en scène, cette fois-ci son niveau était quasiment l’égal d’Orpheus et à voir son armure, il s’agissait sans doute d’un autre Général. Ses paroles furent courtes et concises, les Ases étaient des parias et ils allaient mourir ici. Tout le monde parlait à travers à cause d’une mauvais interprétation. Modi savait qu’il aurait du engager la conversation en premier mais pour on ne sait quel raison ce ne fut pas le cas. Et son compagnon reprit la parole sans doute en espérant calmer les ardeurs, ce qui semblait peine perdue vu les visages qui les contemplaient. Cette fois, le silence n’était plus de mise et le Guerrier Divin de Gamma se mit en avant afin de mettre les choses aux claires une bonne fois pour toutes :

Mes respects, Général Orpheus Légat du seigneur Poséidon, dit-il en s’agenouillant. Je me permets de prendre la parole à la suite de mon compagnon afin de dissiper tout malentendu entre nos contrées, posa-t-il en se relevant après un signe de la tête du Général. Je suis Modi de Veur, Guerrier Divin de Gamma. Tout d’abords je tiens à vous présenter des excuses au nom de notre Seer pour le comportement bestial de mon compagnon. Soyez assuré qu’il sera réprimandé pour ses actes. Comme vous l’aurez constaté, les discours qu’il prononce n’ont parfois pas de sens à cause de cet instinct animal qui l’habite. Mais alors pourquoi l’avoir envoyé négocier une alliance me direz-vous ? Et bien tout simplement pour vous démontrer que Sylphorn était prêt à en découdre avec n’importe qui. Bien sûr Odin ne l’a aucunement envoyé ici pour « vous avertir », au contraire c’est pour vous montrer que les Ases ont décidé de se battre et qu’une alliance entre nos deux mondes serait bénéfique à cette réussite. Entendez bien que cette alliance serait autant profitable qu’à nous au Seigneur des Sept Mers. Comme l’a souligné mon compagnon, la guerre est imminente et nous les Ases avons décidé que celle-ci ne serait pas essuyée comme les autres. Nos deux mondes ont toujours coexistaient pacifiquement et il a donc était conclu par notre Seer qu’une alliance entre nos dieux respectifs étaient tout ce qu’il y avait de plus normal. Vous recouvrez les mers du globe et nous nous dominons les terres glaciales du nord et sans vous et nous, la Terre ne vaudrait plus grand-chose. Les autres Dieux se sont partagé les miettes que le Seigneur Poséidon n’a pu engloutir. Mais aujourd’hui, nous avons décidé de changer cela. Aujourd’hui, des dieux comme Athéna et Apollon se querellent et leurs puissances diminuent à vue d’œil. Aujourd’hui, nous pourrions marquer l’histoire en faisant front commun face à nos ennemis.

Modi fit un rapide tour de l’assemblée et il semblait avoir attiré leur attention suite à son discours :

Il va de soi qu’une telle décision ne se prend pas à la légère. Nous avons été envoyé ici pour vous faire part de l’attention du Seigneur d’Asgard et il vous appartient ou non de discuter de tout cela avec vos armées Général Orpheus.

Saluant le Légat à la fin de ses paroles, Modi espérait vraiment avoir touché le cœur de ses gens, afin que lui et Sylphorn puissent repartir de ses lieux sains et saufs…

Ainsi celui qui se voulait être le régent des armées de Odin portait le titre de Seer. L'information désormais acquise, Orpheus y voyait un peu plus clair. Odin devait posséder des alliés s'il désirait participer à cette partie. Mais n'était-il pas seulement un arbitre dans ce conflit millénaire ? Les interventions des uns et des autres étaient maintenant dérisoires. Surtout depuis que Sylphorn s'était enterré lui-même. Si sa première intervention pouvait être jugé de maladroite, si sa façon de vouloir échapper à son jugement pouvait paraître logique, tenter d'établir un parallèle entre le tout puissant Poseidon et Aegir était synonyme de mort. Purement. Simplement. Irrévocablement.

Orpheus leva la main, imposant le silence tout autour de lui. Un simple regard vers Toria lui permit de lui faire comprendre que le jugement était donné. Ceux qui connaissaient Orpheus ne pouvaient pas se méprendre sur la suite des événements. En sa qualité de Légat, il état le dernier à prendre les décisions. Et si la guerre imposait certaines alliances, le borgne n'était certainement pas disposé à se vendre au premier venu. Peut-être qu'il faisait erreur mais il ne doutait plus de sa décision. Son regard azuré semblait percer à jour le guerrier divin. Mais sur le visage du Légat, aucune trace d'une quelconque hésitation. Et si la compassion était effectivement une valeur aux yeux de certains, elle n'existait pas chez Poseidon et encore moins chez Orpheus.

L'intervention du second guerrier de Odin ne fit que retarder l'échéance. Car contrairement au premier, il faisait preuve d'un certain respect et il était habile dans ses propos. Il est vrai que son intervention aurait changé bien des choses s'il avait prit la parole avant. Mais une fois encore, le Légat n'était pas ici pour parfaire l'éducation d'un animal, comme l'avait nommé avec tant de gentillesse son propre compagnon.

- Modi de Veur, Guerrier Divin de Gamma, Poseidon et son armée te salue. Tes paroles sont censées et je comprend pourquoi ton Seer a demandé à ce que tu te joignes à ce groupe. Malheureusement, tu n'interviens que trop tard et le mal est déjà fait. Comment pourrais-je pardonner à un guerrier une seule insulte sur un territoire qui n'est pas le sien ? Et c'est encore pire lorsque ce même homme insulte notre dieu en personne.

Levant le bras vers Slyphorn, il désignait clairement l'homme qui était coupable de ces méfaits. Les Marinas autour de lui resserraient leur étau. Le plus tragique dans tout ceci, c'est que Modi risquait la même sentence. Il y avait peut-être un moyen d'y remédier. Encore fallait-il qu'il y consente. Et s'il refusait, alors il serait lui aussi victime des propos de l'animal.

- Car quel outrage plus grave pour nous que de comparer Aegir et Poseidon ? L'un n'est qu'un géant, ennemi des dieux tandis que le second n'est autre que l'Empereur des Mers et des Océans, frère du dieu des dieux en personne, l'un des trois puissants monarques siégeant au conseil de l'Olympe. Modi, tu es un sage et j'ai entendu tes paroles. Sors en paix du cercle que forme mes hommes, aucun mal ne te sera fait. Cependant, si tu t'opposes au jugement qui va être le mien, alors tu seras taillé en pièce. Je ne compte pas exécuter cet homme pour son outrage... Mais lui apprendre le respect ne me parait pas être une mauvaise idée. Je ne peux tolérer que l'on dénature ainsi la réputation de mon Seigneur dans son propre Sanctuaire. L'animal que le peuple du Nord a envoyé ici doit être dressé. Et si votre Seer n'en est pas capable, je m'assurerais de remédier à la situation ! Cette correction ne devrait pas influer sur nos relations futures. Sauf si tu joues le héros.

Sa voix s'était voulu plus ferme. Levant sa flûte à hauteur de visage, le Légat laissa son cosmos prendre le dessus. Au fond de lui, son écaille tambourinait. Car Poseidon en personne avait entendu l'insulte de Slyphorn. Et sa fierté ne pouvait laisser passer un tel affront. Chaque Marina ici présent comprenait qu'ils n'avaient plus le choix. Avant de poser ses lèvres sur sa flûte, Orpheus prononça les dernières paroles :

- En ma qualité de Légat de Poseidon, moi, Orpheus, Général de la Sirène Maléfique et Gardien du pilier de l'Atlantique Sud, déclare le guerrier divin de l'étoile de Zeta comme étant un ennemi de notre Empereur ! Marinas, apprenez donc à cet animal ce qu'est le respect !

Les notes se déclenchèrent à la suite. Une à une, elles désignaient les guerriers qui auraient l'honneur de venger Poseidon. Lui-même préférait rester un instant en retrait, avant de se jeter véritablement dans le combat à son tour. Voir autant de soldats près à relever ce défi fit sourire intérieurement Orpheus. La seule chose qu'il se demandait désormais, c'était de savoir si Modi s'interposerait. Le cas échéant, il serait simplement écrasé. Il était dommage de compromettre une telle mission juste pour jouer les héros après tout... Saurait-il faire preuve d'intelligence ?

Citation :: Voilà mon rp. Modi est invité à répondre en premier. De sa réponse découlera des conséquences. Une fois qu'il aura répondu, je préviendrais ceux qui participeront au combat contre Slyphorn. Si Modi décide de combattre quand même, je désignerai aussi ses adversaires. Une fois encore, tout dépendra de sa réponse.

Notre guerrier regrettait vraiment de ne pas avoir pris la parole plutôt. Bien sûr cela ne changeait peut-être plus grand-chose que d’intervenir à la dernière minute, mais au moins il se serait exprimé du mieux qu’il pouvait en sachant très bien que les paroles de Sylphorn n’étaient pas tombées dans de sourdes oreilles. Les premiers mots du Legat eurent un effet pommade sur Modi, celui-ci l’accueillant comme n’importe quel invité. Cependant ce petit triomphe ne fut que de courte durée, la décision d’Orpheus ou plutôt sa sanction à l’encontre du compagnon du guerrier de Gamma semblait irrévocable à l’intonation de sa voix. Le général pointait de son doigt le coupable qui allait subir son courroux. Le seul point positif qui ressortait à ce châtiment et que Sylphorn ne serait pas tué. Mais comment devrait réagir notre ami suite à cela ? Il était certain que jouer les héros ne le mènerait que six pieds sous terre, mais Modi sentit une douleur resserré son cœur comme s’il abandonnait son frère d’arme. C’était le poing serré que notre guerrier maudissait cette situation et son manque d’implication dans cette discussion, alors dans un dernier effort :

O Général Orpheus, dit-il en s’agenouillant à nouveau, je vous en prie, ravisez votre jugement. Je suis tout à fait conscient du préjudice causé par mon compagnon et je puis aisément vous assurer que son comportement sera sévèrement puni par notre Seer. Ceci est une chose intolérable mais je demande humblement votre clémence à l’égard de Sylphorn. Vous l’ignorez sûrement mais certains Guerriers Divins ne se sont pas encore réveillé et notre guide a dû composer avec ceux qui s’étaient éveillés à son appel. Tout comme vous avez été choisi par le seigneur Poséidon, le seigneur d’Asgard l’a désigné comme notre leader. Il est certain que la dernière chose à laquelle est pensé mon Seer, était de venir ici narguer le Dieu des Sept Océans. Alors je vous en conjure, O Légat de Poséidon, revenez sur votre sentence.

Tout ceci fut prononcé avec un ton unique, sans aucun mot au dessus de l’autre. Modi était toujours à genoux, attendant la réponse d’Orpheus. Il aurait aimé regardé son ami mais il ne le fit pas, en signe de respect envers son interlocuteur. Puis survint la décision finale du Marinas avec la sanction sur le guerrier de Zeta. Les mots du Veur n’avaient pas atteint l’esprit du Légat. C’était donc avec un air de défaite sur le visage que Modi se releva, inclina sa tête pour respecter le choix de son hôte et se retira du cercle formé par les bourreaux de Sylphorn. Car même si sa fierté de guerrier devrait le pousser à rester avec son compagnon, il ne pouvait se permettre de réduire à néant la moindre possibilité d’alliance entre le Royaume Sous-Marin et Asgard. Il alla s’asseoir sur un rocher à proximité en attendant d’assister à un bien triste spectacle…

Renouons les
Anciennes Alliances

- C'est pas trop tôt, j'commençais à m'ennuyer !

Le port altier, bien plus que d'ordinaire, Kryo s'était avancé. Tout dans son attitude semblait indiquer qu'il n'était plus le minute qu'il y a de cela une minute encore. Tout son être respirait une soif sanguinaire insatiable, et son Écaille avait tout l'air d'y faire écho. À l'image de la baleine-tueuse, s'il était calme au naturel, il pouvait dans certaines situations se révéler être l'un des pires prédateurs que la terre ait porté. Et c'était exactement ce qui était en train de se passer. Sa voix, devenue grave, revêtait un ton plus ferme mais surtout teinté d'une arrogance que nul n'aurait pu imaginer de sa part avant ce brusque revirement. Sa chevelure semblait s'être hérissée sur son crâne, plus que ce qu'auraient dû permettre les émanations de son cosmos en agitant ses mèches, et son regard habituellement d'un gris bleuté s'était tourné vers un orange vif. Le regard d'une bête qui a ferré sa proie et ne la lâchera qu'après y avoir planté les dents. Le négliger pour sa petite taille aurait été une grave erreur, surtout quand on sait que l'animal qu'il représente était à même de dévorer des requins sans sourciller.

Sa mine neutre n'était plus, remplacée par un rictus carnassier. La malice s'en était emparée de pied en cap et son aura respirait la violence, à l'opposé de la présence calme et diffuse qu'il représentait depuis son entrée en scène. En résumé, c'était un autre homme qui se tenait là à présent, et il allait de soi que ce gain d'assurance n'apporterait rien de bon au Guerrier Divin qui avait osé proférer de telles insultes à leur égard. Si ce changement soudain avait tout pour inquiéter ceux qui s'en étaient rendu compte, sa Scale y répondait avec un engouement certain. Pour elle, cette dualité était une bonne chose car elle ne faisait qu'augmenter leur symbiose. Et si Kryo n'était pas de cet avis, il fallait tout de même reconnaître que c'était une similitude du plus bel effet. Pris de frénésie, il intensifia son cosmos à tel point qu'on soit en droit de se demander comment un si petit corps pouvait renfermer une telle quantité d'énergie. À vrai dire ce n'était pas réellement sa contenance qui était étonnante mais plutôt la virulence et l'absence totale de modération avec laquelle il l'avait expulsée, cherchant à s'imposer.

Un vrai combat est aussi psychologique et ainsi devait passer par l'intimidation. S'il réussissait à lui faire peur, c'était pour ainsi dire gagné d'avance et son sens inné du combat était plus qu'il n'en faut pour le mettre sur la bonne voie. S'il était resté attentif aussi longtemps qu'il avait pu garder son calme, cette fois tous les mots que pourrait avoir le GodWarrior de Gamma pour tenter de les raisonner se heurteraient à un mur en ce qui le concerne. Sous cette forme, il n'y avait plus de diplomatie qui tienne. Tout ce qui lui importait était de réserver le sort qu'il méritait à l'impudent venu les défier sur leur propre territoire, le reste n'avait aucune espèce d'importance à ses yeux. Vif comme l'éclair, il rompit le cercle qui s'était formé et fondit sur sa proie comme l'aurait fait son totem sur la sienne. Soudain, la température chuta, une fine couche de glace se répandant dans les environs jusqu'à ce que tout ne soit plus qu'une reproduction à petite échelle d'un paysage hivernal. Le froid était polaire et avait de quoi en faire frémir plus d'un parmi ceux n'y étant pas accoutumés. Si les Scales protégeaient des avaries de ce genre et y résistaient sans en être inquiétées cela n'empêchait pas leur portait d'en ressentir les effets...

- J'vais t'apprendre les bonnes manières moi, tu vas voir ! Acqua... ALTA !

Dès qu'il eut prononcé ses paroles, les contours d'une prison acqueuse se tracèrent autour de lui. Pourtant, il n'en était nullement prisonnier. Il ne faisait que préparer son attaque, et l'ampleur prise par les vagues d'énergie dont il était l'épicentre confirmaient que ce ne serait pas pour plaire à son destinataire. La pression de l'eau devint phénoménale dans son proche périmètre au fur et à mesure que la sphère se densifiait et prenait de l'envergure, concentrant un mélange de courant marin et de cosmos densifié qui lui donnait un coloris azuré du plus bel effet. Sourire aux lèvres, bien qu'il soit toujours aussi angoissant, Kryo avait préféré ne pas recourir dans l'immédiat à son arcane-phare, qui si elle était nettement plus incisive n'avait pas non plus les mêmes effets. Cet homme devait payer pour son crime de lèse-majesté et il s'était porté volontaire pour en être le bourreau. Malheureusement, même s'il était sûr de pouvoir s'y confronter seul à seul, il n'aurait sûrement pas cette chance : il fallait profiter de l'instant avant que les suivants ne s'en mêlent à leur tour. Ainsi, des trombes d'eau fusèrent dans toutes les directions, d'autant plus menaçantes qu'il semblait n'exercer sur elle aucun contrôle... Ou n'avoir rien à faire de la survie de ses camarades. Néanmoins, pas une fois les généraux – Orpheus le premier – ne furent inquiétés, à la différence de la « piétaille » qui avait vivement intérêt à reculer si elle ne voulait pas être prise dans le champ d'action de sa technique. L'Acqua Alta était une attaque multidirectionnelle et où qu'il tente de s'enfuir, Sylphorn n'avait que peu de chance d'en réchapper. Et même si c'était le cas, il n'y aurait plus qu'à le cueillir au vol.

Ne pouvant se contenter de cette mise en bouche, qu'il pensait insuffisante, Kryo injecta de sa cosmo-énergie dans chacun de ses muscles pour repousser les limites de son corps. Pendant un court instant, sa vitesse dépassa le seuil de l'espérance humaine pour pénétrer dans la sphère du divin et il se fraya un passage jusqu'à sa cible, armant un nouveau coup de pied. Cette fois, la seule force physique décuplée par le pouvoir qui frémissait au plus profond de son âme était plus qu'il n'en faut pour laisser un souvenir impérissable si Sylphorn ne faisait pas le moindre geste. Frapper à la tempe était son objectif, afin d'étourdir autant que faire se peut et que chacun des prochains coups qu'il pourrait porter atteigne un taux de réussite élevé à son paroxysme. On leur avait demandé d'être impitoyables et il avait respecté cette consigne à la lettre, l'occasion était trop belle pour la laisser filer. La possibilité de laisser s'exprimer son goût pour la brutalité lui serait trop rarement donnée, il fallait en tirer tous les bénéfices tant qu'il en était encore temps... Son offensive terminée, il prit du recul d'un saut en arrière, ses pieds raclant le sol et soulevant des volutes arénacées n'étant pas sans rappeler les sempiternels nuages de poussière que soulevaient les affrontements les plus virulents.

- Alors mon gros, t'en as pas eu assez ? Ça t'a plu j'espère ? T'en fais pas, j'en ai encore à ton service !

Le coup d'envoi était donné...

Les paroles du Légat avaient étés prononcées. Je serai châtié par les Marinas qui m'entouraient. En général , la perspective d'un combat ne m'effrayait pas , au contraire , mais je me voyais mal mener un combat face à une troupe entière de Marinas en manque de sang. Heureusement pour moi , le Légat avait laisser le choix à mon frère d'arme. Il pouvait m'accompagner ou se retirer. Mon esprit de combattant m'empêchait d'abandonner un frère d'arme en situation critique , cependant , l'esprit de Modi était différent , Ses impulsions ne dirigeaient en rien ses actes , il était plus réfléchit que moi et c'est d'ailleurs à cet état d'esprit qu'il devait son salut je pense. Car il préféra se retirer plutôt que de me soutenir et de perdre ce combat avec moi. Tant mieux d'un côté , les relations d'Asgard et des Territoires Sous Marins ne seraient pas affectées mais en même temps... Je me retrouvai seul face à ma bêtise , je me retrouvai comme un enfant humilié de devoir affronter la colère d'une quelconque autorité sans que parole ne lui soit donnée. Baissant la tête en entendant Modi se retirer je pensai aux prochaines minutes de mon existence. c'est assez étrange , car souvent on vit sans trop se demander ce qu'il va se passer dans trois secondes , on planifie des choses certes , mais on les contrôles la plupart de temps , or là je ne savais en rien ce qui allait se passer. J'espérai que le Légat et l'autre homme au Cosmos oppressant ne se mêleraient pas au combat. Mis à part ces deux là j'avais le choix entre un colosse , un paresseux , un petit garçon et une femme nommée... Côme ? que je n'appréciai pas beaucoup.

Soudain le petit garçon qui s'appelait Kryo selon mes souvenirs s'avança après avoir lancé quelques paroles. Il respirait la violence , il se comportait comme un bête sauvage non pas dans ses paroles , mais dans ses actes , sa façon de marcher , les ondes qu'il dégageaient , tout laissait à croire qu'il n'était pas dans son état normal. Cela rendait les chose plus intéressantes , car le duel qui allait sans doutes s'engager pourrait m'apprendre à connaître un peu mieux cet instinct animal qui sommeillait en moi. Pourquoi ? Tout simplement parce que je n'avais jamais affronté d'adversaire présentant le même " syndrome " que moi , et que donc selon ses réactions , ses actes , et un tas d'autres choses je pourrais comprendre. Seulement , je ne pensai pas que le fait de répondre aux assauts de mon adversaire était une bonne chose. Mais après réflexion , la perspective de connaître un adversaire qui n'était pas rattaché à notre peuple et qui était donc un ennemi potentiel me fit changer d'avis. Et puis il y avait aussi une petite part de fierté , je ne pouvais pas décemment me laisser taper dessus !!

Ce petit homme commençait sérieusement à m'agacer , la bête sortait , mes muscles se contractaient par la rage , mon instinct devenait roi. Pour qui se prenait ce nain ? J'ai horreur que l'on vienne chasser sur mes terres , et ce qu'il faisait en s'avançant comme étant un prédateur. Nous allions bien voir qui serait le plus fort de nous deux , ILS allaient bien voir que les Ases n'étaient pas seulement un peuple reculé sans défense et que le seul moyen pour eux de s'en sortir était de venir apporter leur respect à un Dieu qu'ils ne connaissaient pas. J'aimai que tout le monde soit informé de mon avis , seulement à cet instant précis les paroles avaient perdu toute leur valeur face au sang. Kryo commençait à intensifier son Cosmos , cette bonne blague... Mais je ne faisais pas déferler la puissance de Zeta , pas encore , il fallait attendre qu'il porte son premier coup. Et d'ailleurs en parlant de premier coup... ce petit bonhomme avait commencé à former une sorte de sphère aqueuse autour de son corps. Voulait il se défendre ? Déjà ? Je pensai que non , car il alimentait cette sphère en Cosmos. Etrange... Qu'est ce qu'il attendait? Je m'étirait et alors que la sensation de plénitude que me procure l'étirement avait atteint son paroxisme , voilà que je me retrouvai face à une multitude de traits d'eau... L'eau... C'est bleu , c'est mouillé et en plus dans ce cas c'est froid. Enfin , tout ça pour dire que j'avais bien fait de m'étirer car de toute façon en y réfléchissant bien je n'aurai pas put parer ou esquiver cette attaque. Prenant donc l'eau de plein fouet , je reculai un peu. Mais les choses devenaient intéressantes , car ce petit freluquet s'imaginait pouvoir me porter un quelconque coup au corps à corps. Le problème pour lui c'était que d'une on ne me touche pas au corps à corps et que de deux on ne rentre jamais en contact avec la bête de Zeta.

Me préparant donc à esquiver son attaque qui visait ma mâchoire ou bien ma tempe , je laissai le mon Cosmos se déverser et le regardai avec un regard absent.

Quel imbécile , il ne savait pas que pour moi le combat rapproché était une arme plus que redoutable. Il allait donc subir une de mes plus puissantes techniques , il affrontait le tigre à dent de sabre , il devait affronter son regard. Tout en m'avançant un peu pour affronter mon adversaire , je commençai à déverser mon cosmos dans mes deux mains. Mais alors que j'allai lancé un assaut visant à aller à sa rencontre et lui infliger de puissants et rapides dégâts , une douleur surgit du fond de ma poitrine. Elle venait sans doute de la technique qui m'avait été infligée au début du combat. Je me résignai donc à attendre que le douleur parte et de ce fait attendre que mon adversaire jusqu'à moi. Quand ce fût chose faite , il voulut me porter un coup à la tête , éxactement où je ne sais pas , cela pouvait être à la tempe comme à la machoire. Quoi qu'il en fût , en faisant affluer mon cosmos dans tout mon corps je me baissai très rapidement prit position tel un animal sauvage , mes membres positionnés de tel façon à rendre l'impulsion qui me ferait " décoller " plus puissante. Heureusement pour moi mon adversaire se recula de quelques pas ,ce qui me permit de non seulement faire exploser le Cosmos qui se trouvait dans mes mains mais surtout de rendre cette technique plus puissante grâce au temps que je gagnai en rejoignant mon adversaire. Seulement quelques secondes , même pas , mais après avoir lancé l'impulsion deux boules ardentes vinrent se former juste au dessus de mes paumes. C'était un peu douloureux mains les dégâts occasionnés par cette attaque en valaient largement la peine. Ensuite , je pourrais abattre les deux orbes ardents au niveau des poumons de mon adversaire et avec le choc de l'attaque , si tout se passai bien en pivotant sur mon pied droit et avec une brève impulsion je pourrai porter un violent coup de pied en pleine machoire.

" Généralement on salut son adversaire. "

Alors que la bouche d’Odin s’enfonçait lentement mais surement dans une mise à mort, un autre Guerrier Divin vint participer à cette rencontre. Il était sage, beaucoup plus pensé que son compagnons, ses mots étaient posés et justes. Aucune agressivité. Et à vrai dire il fallait mieux, surtout lorsque l’on se trouvait face à une armée de Marinas prêt à dévorer leur proie. Et c’est en bon diplomate que notre chère Sirène Maléfique joua de sa prestance pour proposer une offre au dernier avant : celle de s’écarter pour ne pas être mêlée à ce lynchage pur et dur. Aussi surprenant que cela puisse paraitre, il accepta, sortant sans aucun soucis du cercle formé par les hommes de main de Poséidon. Allait-il être écœuré de voir son compagnon d’arme et de route se faire tabasser pour expier ses fautes envers le Seigneur des Mers ?

Ce fut Kryo, un jeune Marina sous l’égide de l’Orque qui entama le bal. Il créa autour de lui une sorte de sphère aqueuse qui explosa pour taillader le serviteur d’Odin. Mais celui-ci, tenace, était prêt à rendre la pareille à son assaillant, se jetant littéralement sur lui pour le harceler de coups. Il était peut être temps pour la bête des fonds de Messine d’entrer en scène. Le guerrier divin allait devoir répondre de son affront, et Poséidon était rarement clément. Le Général ferma brièvement les yeux, quelques millisecondes pour visualiser son Cosmos. Ce dernier s’enflamma instantanément, au point que le sol se craquela sous sa Scale. Chaque personnes présentent devaient êtres submergés par la puissance dégagée par le Général, il sortait le grand jeu d’entrée, histoire de s’imposer et de prouver qu’il avait eu les grâces de son Dieu pour une bonne raison. Ses puissantes ailes de dressèrent alors, soulevant Scylla au dessus du combat. L’attaque allait être dantesque, magnifique, et celui qui la subira n’en sortira pas indemne.

Il descendit en pic et ce à une vitesse hors du commun. Sa cible ? Le jeune sot, qui allait se faire littéralement lacéré pour la seconde fois en quelques instant. Seconde ? Non, bien plus. Car les ailes tranchante de la Scale n’allaient pas le déchirer qu’une seule et unique fois, non, le Général commençait à effectuer de rapides aller retour pour assener toujours plus de coup à sa cible. Comble de l’ironie, le sang déversé par Zeta allait se transformer en réserve d‘énergie pour le porteur de la Scale. Tout bénéfice.

La plus meurtrière et fonctionnelle des armures d’Orichalque du dieu marin venait de frapper, et elle n’allait pas s’arrêter là.

Je ne vois pas pourquoi nous saluerions un animal... et ce n’est que le début, sois heureux que je n’ai pas lacéré ta langue !

C’est bien vrai, il le méritait amplement…

Renouons les
Anciennes Alliances

La résistance qu'opposait Sylphorn n'avait de sens que pour lui. Exalté par toute cette violence, il en avait perdu toute conception de douleur. Il n'y avait plus de souffrance, que de l'extase. Tout ce que le Guerrier Divin pouvait entreprendre pour lui nuire était voué à l'échec. Il ne faisait que retarder l'inéluctable échéance, que nager à contre-courant au coeur du torrent déchaîné. Il refusait un châtiment sur lequel il n'avait aucune emprise alors qu'il ferait mieux d'accepter son destin, déjà tout tracé, aussi funeste soit-il. Il n'y aurait pas d'échappatoire, pas d'aide providentielle. Son propre compagnon l'avait abandonné, renié, le mettant face à ses responsabilités. Fait comme un rat, il était condamné quoi qu'il arrive. Et plutôt que de s'y résoudre, que de faire preuve d'une sagesse qui lui avait jusque là manqué, il continuait de se débattre. Futile, à moins que le but recherché ne soit d'aggraver son cas déjà passible de peine capitale.

Choix peu brillant qui n'avait pour conséquence que de le faire tomber un peu plus en disgrâce. S'il avait eu un jour une image de marque, celle-ci n'était désormais plus que souvenirs. Qu'il en soit ainsi : ce serait un martyr, un exemple. Et l'Orque serait son bourreau. Quoi qu'il puisse dire ou faire, les pulsions meurtrières de l'adolescent étaient à leur comble. Maintenant que l'ordre avait été donné, rien ne pourrait plus l'arrêter. Zeta pouvait se vanter de son totem autant qu'il le voulait, il n'en était pas moins confronté à l'incarnation d'un monstre marin. Ses grands airs ne l'en sauveraient pas. Et il n'allait pas tarder à comprendre pourquoi le tigre à dents de sabre était à ce jour une espèce éteinte. Pour son insolence, il s'était exposé à la fureur des profondeurs, et les océans allaient rendre leur impitoyable jugement.

- Pourquoi je te saluerais alors que ton nom j'en ai rien à cirer ? Contente-toi de crever, c'est tout ce que je te demande !

D'une vivacité qui n'avait rien à envier à celle du Guerrier Divin, Kryo établit une garde solide qui arrêta le coup de pied destiné à son menton. Néanmoins victime de la force insufflée, il fut jeté dans les airs mais n'en tint pas compte. Au contraire, cela l'arrangeait et il n'allait pas se priver de le faire savoir. Les flammes n'avaient eu qu'un effet moindre, atténuées par l'humidité ambiante en plus d'avoir été parées de main de maître. Espérait-il vraiment pouvoir faire quelque chose avec de tels pouvoirs alors qu'il était au fond de l'eau ? La démarche était risible, et ce n'était pas ainsi qu'il allait redorer un blason qu'il s'était évertué à souiller depuis son arrivée. Il ne faisait que se tourner un peu plus en dérision, que se mettre en plus fâcheuse posture encore. N'avait-il donc aucune notion de prudence ? Alors qu'il aurait été recommandé de faire profil bas et d'accueillir la sentence, il essayait de rendre des coups qu'il avait amplement mérités...

Inutile de dire qu'une fois qu'ils en auraient fini, il serait à tout jamais interdit de séjour en ces lieux. Le comparer à une bête était insultant pour ces dernières, car certaines avaient au moins assez de bon sens pour se tenir éloignées du danger et acquérir des notions de discipline. Il ne bénéficiait d'aucune de ces qualités et n'était donc tout au plus qu'un ver rampant, indigne du noble spécimen à l'effigie duquel avait été forgée son armure. La faire voler en éclats pour qu'elle n'ait plus à endurer cette honteuse symbiose. Autour d'eux, tout se cristallisa soudain. Une épaisse couche de givre venait de se former à la surface du sol sur un très large périmètre. La température avait chuté d'une traite, sans signe avant-coureur, pour ne plus laisser qu'un climat polaire où Kryo serait plus que jamais dans son élément. Un rictus narquois étira les lèvres du jeune garçon alors que son cosmos tendait vers une nouvelle densité, écrasante. L'intrus l'avait sous-estimé et il comptait bien en tirer parti.

- Northern... IMPACT !

Une sphère de glace ne tarda pas à se former dans les airs, où il était resté en suspension, prenant des proportions inquiétantes alors que lui-même se mettait à tournoyer. À défaut d'avoir un réel appui aérien, la rotation était le meilleur moyen de donner plus de force à son tir, qu'il effectua sans plus attendre dès que son pouvoir fut à son paroxysme. Son attaque était à la mesure de celle que venait de porter le Général, si ce n'est plus... Si ce cloporte aimait le froid, il allait être servi. Au moins ne serait-il pas dépaysé : mourir en étant frappé du zéro absolu restait une fin ironique pour un chevalier venu du froid. Une pression phénoménale convergea en direction du projectile alors que celui-ci réduisait en un instant la distance le séparant de sa cible à néant. Aussi vif qu'il soit, les réflexes de Kryo étaient inégalables lorsqu'il portait cette attaque et il ne pouvait nullement rivaliser. Pas sans l'avoir vue et subie auparavant. Et le nouveau Marina n'en demandait pas plus.

- Tu parles trop, boucle-la ! Tu crèveras déjà assez vite comme ça, me force pas à te péter les dents pour plus devoir t'entendre !

Qui plus est, tout ce qui monte finit par retomber et Kryo n'y faisait pas exception. Aussitôt sa technique effectuée, il se mit à chuter librement et choisit d'en tirer parti. Plongeant sans hésiter dans ce froid dévorant sans même ciller, il se positionna dans le sillage de sa propre attaque et attendit qu'elle lui cède la place dans l'intention de réitérer son coup au visage, cette fois dans l'intention évidente de casser le nez à son antagoniste. Ainsi emporterait-il un souvenir dans la tombe...

Décidément ce n'était pas mon jour , ma première attaque avait été parée et mon petit coup de pied n'avait pas eût assez d'effet à mon goût. Kryo avait néanmoins été projeté dans les airs , ce qui n'était pas vraiment une bonne chose. En me remettant en position de défense histoire de parer le prochain coup du petit , je sentais une puissance phénoménal s'abattre sur moi. L'homme que je redoutai le plus avait agit. Je ne pourrais pas exactement décrire ce qui résulta de cette attaque si ce n'est que mon armure avait été entamée et que mon sang coulait d'un peu partout. Sur le plan physique , c'était donc déjà un peu rude. Passons maintenant au plan moral , car le puissant chevalier avait lancé quelques paroles qui ne m'avaient pas laissées indemnes. Me traiter d'animal... Peut être que vu comme ça , ça peut être plaisant mais je ne pouvais pas tirer fierté du fait d'être appelé de la sorte. Car oui être un animal sauvage ça en jette et ça donne une image de force. Seulement l'envers du décor c'est qu'un animal ça réfléchit pas tout le temps , et ça trouve souvent la mort par manque de réflexion...

J'avais été projeté à terre en subissant tout les coups du second Marinas. Je regardai en l'air , et songeai , comme un homme , un vrai. Mon corps était chaud , mes yeux regardaient dans le vague. Puis me remémorant les paroles qu'avait lacher Kryo alors qu'il avait paré mes coups mon sang bouillona. Ce petit malin s'y croyait vraiment. C'était trop marrant , tiré parti d'une situation pareille afin de nourrir son petit égaux. Enfin , si ça l'amusait... Je l'observait alors que j'étais couché sur le sol , puis en voyant qu'il préparait quelque chose je me relevai afin de faire " face à mon destin ". Avançant avec l'allure d'un clown dansant , je pensais à ma bêtise. Je me disais que de toute façon je ne pouvais pas faire demi tour. Kryo avait fait apparaître une épaisse sphère de glace qu'il alimentait en Cosmos. L'attaque allait sans doute être aussi terrible que celle que j'avais enduré précédemment.

Le jeune garçon la faisait tourné , tourné , peut être était-ce pour lui donner plus de vitesse ou je ne sais quoi. L'ambiance prenait des allures polaires , chose qui ne me gênait pas en soi étant donné que j'étais né dans ce froid et qui j'y avais grandit. Je regardai fixement Kryo. J'attendais qu'il lance sa prochaine attaque. Je ne voulais pas l'esquivé , et un peux plus tard , quand la masse de glace fût lancée je me rendais compte que je ne pouvais pas l'esquiver. Et encore un peu plus tard , me voilà de nouveau au sol ensanglanté et ma précieuse armure bien amochée. La partie qui recouvrait mon torse était détruite par endroit et toute la partie qui recouvrait mon bras droit était détruite , en même temps j'avais encaissé le coup par la droite. Mais cette technique n'avait visiblement pas fait qu'entamé mon armure , de multiples cristaux avaient également prient places à divers endroits de mon corps et cela avait pour effet d'engourdir mes membres. Me relevant rapidement , j'aperçue Kryo qui plongeait dans ma direction. Devinez quoi... Il me lança encore quelques paroles toxiques. Mais qu'est-ce qu'il cherchait à la fin ?!

Mais l'heure n'était pas aux questions. Je voulais laissé un tout petit souvenir à ce gamin. Alors qu'il approchait sans doute pour me porter énième coup au visage je plaçai mon avant bras gauche devant celui-ci et avant même que son corps et ce fameuse avant bras se touchent j'attrapai d'une poigne de fer l'épaule du jeune garçon. Lorsque le choc se fit sentir , j'utilisai la force de celui-ci afin de ramener la bête des Océans à terre. Je lui prenais alors par la nuque par ma main gauche , mais de façon amicale car finalement ses paroles me faisaient plus sourire qu'autre chose. Et , en , m'abaissant un peu afin de coller ma tempe droite contre la sienne je lui chuchotai :

" Tu sais Kryo...finalement je t'aime bien , tu joues bien ton rôle. Si tu veux me tuer eh bien vas y... - en pointant mon index droit sur son torse - ...et tu laisseras CE monstre avoir raison de toi. "

Certains verrons une tentative de rachat , moi je n'y voyais qu'un conseil car j'avais effectivement le même problème. J'arborai un sourire rêveur , et en me redressant je me dirigeai vers le second homme. Après avoir tapoté deux ou trois fois sur l'épaule de Kryo je lançais à cet homme qui n'avait pas daigné me dévoiler son nom.

" Et toi , mon illustre inconnu d'adversaire , accomplis la sentence de ton Dieu , je ne me défendrais pas... - en chuchotant - A quoi ça servirait de toutes façons. "

Kryo enchaine suite aux assauts répétés du Général, et contre toute attente le guerrier de Zeta semblait accepter sa sentence. Un revirement aussi surprenant qu’inutile. Peut être espérait-il la clémence de ses exécuteurs ainsi ? Toujours était-il que cela ne serait que futile, le pardon n’était pas une chose que le Seigneur des Mers accordait aisément, et là le poids des arguments était faible. Trop peu consistants. Il montra une petite lueur de volonté lorsqu’il para le coup du Marina de l’Orque, puis s’empressa de lui glisser quelques paroles avant de venir face au ^porteur de la Scale de Scylla. Ses paroles étaient sensées d’un côté…

A rien en effet.

Le protecteur du pilier Pacifique Sud laissa à nouveau exploser son Cosmos, sans pour autant frôler le septième sens cette fois ci. Il; posa violemment ses deux main sur les épaulettes de Sylphorn, assez fort pour briser ces deux dernières si sa GodRobe ne le protégeait pas. Il porta un coup rapide et puissant de son genoux vers le ventre de son adversaire, un des coups les plus brutal et explosif de Scylla.

GRIZZLY SLAP !

L'on put entendre de nombreux craquements. Armure ? Os ? Seule sa chute du corps qui allait se produire après sa volée pourrait le dire… Il jeta un coup d’œil au corps du nordique volant avant de lever la voix haut et fort.

Marina de l’Orque, les tigres à dents de sabre sont rares de nos jours ne trouves-tu pas ? Que dirais-tu d’enfermer cette bête dans une de nos geôle après l’avoir rendu inoffensif ?

Il tourna son visage vers son subordonné et lui esquissa un sourire emplit de vice. Comment allait bien pouvoir réagir son compagnon d’arme ? Mal certainement, mais le Général savait que son légat ne le blâmerait pas, s’emparer d’une chose aussi rare qu’un armure divine d’Odin était un coup de maître dans cette guerre. Ce sôt fut un cadeau bénit, il avait donné le bâton pour se faire battre et devait amèrement le regretter. Voyait-il la mort face à ses yeux ? Voyait-il son destin tragique, enfermé sous plusieurs dizaines de mètres d’eaux ? Toria marcha lentement, laissant le bruit de ses pas métallique le bercer durant sa marche. Il tournait désormais le dos au chevalier tombant , il ne manquait plus que le son final, celui de son armure se brisant sur le sol…

Alors..?

Renouons les
Anciennes Alliances

Sylphorn, vautré dans sa suffisance, refusait obstinément de le prendre au sérieux. Qu'à cela ne tienne, cela ne voulait dire qu'une chose : qu'il allait devoir le forcer à revoir son jugement. Qu'on le fasse passer pour valeur négligeable le faisait sortir de ses gonds, et la véhémence de ses coups en profitait directement. La mauvaise posture de l'émissaire ne rendait cela que plus absurde. À quoi lui servait de faire le fier puisqu'il était de toute façon condamné ? Bomber le torse ne l'exempterait pas de sa punition. Il avait amplement mérité ce retour de bâton et, une fois encore, son attitude était loin d'être celle à laquelle on aurait pu s'attendre. Navrant, vraiment. Et Kryo n'en était que plus motivé à lui régler son compte avec toutes ses forces, même s'il regrettait de n'être pas seul à le faire. Cependant, ce partenariat l'aidait à mieux cerner comment les autres élus se battaient au moyen du cosmos et à parfaire sa technique. Apprendre sur le tas ne donnait que rarement de bons résultats mais c'était toujours mieux que rien. Et puis, c'était joindre l'utile à l'agréable, car si la conduite du maître du feu l'exaspérait il n'en était pas moins heureux d'avoir été choisi pour le passer à tabac. Ce ne serait sans doute pas aussi efficace que l'aurait voulu Orpheus, puisque l'énergumène ne semblait pas décidé à présenter ses excuses, pas plus qu'à changer de comportement. Cela ne regardait que lui, en définitive... Si même le corriger ne réussissait pas à le dispenser de s'attirer des ennuis comme il venait de le faire, ils ne pouvaient rien faire de plus pour lui venir en aide. L'atmosphère n'avait eu de cesse de devenir de plus en plus glaciale sous son contrôle.

Il se sentait au mieux de sa forme, conforté dans son sentiment de toute-puissance par l'omniprésence de son élément de prédilection.Lui n'en souffrait pas, mais il doutait fort que ce soit le cas de son antagoniste, qui même s'il commandait aux flammes ne pourrait se sauver de la morsure du froid. Maintenant que le décor était en place, il n'y avait plus qu'à lui faire honneur – et il était l'homme de la situation, à n'en pas douter. Ulcéré par le ton moralisateur qu'avait pris son vis à vis, il repoussa cette main trop amicale à son goût sans retenir sa force, hors-normes pour un garçon de son âge. Il n'aurait eu aucun mal à rivaliser avec un adulte en bonne santé, et même plus encore. Ce que n'avait pas compris Zeta, c'était que son conseil tombait dans l'oreille d'un sourd. Il ne le mettait pas en garde contre un monstre. Il s'adressait au monstre. Celui-ci était en surface, car jamais Kryo n'aurait été si prompt à en venir aux mains. Dès l'instant où sa cosmo-énergie s'était éveillée, il n'avait plus été lui-même et il en serait ainsi au moins jusqu'à ce que la tension retombe. Tant qu'il serait électrisé par cette ambiance martiale, il n'y aurait pas de retour possible. Et même après, il était possible qu'un jour il ne puisse plus revenir à la normale...

- Qui t'a permis de me toucher ? Vire tes sales pattes de là ! Et arrête tes salades, j'ai pas de conseils à recevoir d'un cafard dans ton genre. Tu veux voir un monstre ? Tu vas être servi !

Cela devrait attendre, néanmoins. Son supérieur s'était annoncé distinctement, et battre en retraite un court instant était impératif s'il ne voulait pas subir de dommages collatéraux. Avoir perdu toute notion de douleur ne voulait pas non plus dire qu'il serait pertinent de se mettre inutilement en danger. Il n'était pas assez fou pour croire qu'il pouvait encaisser une attaque de ce calibre sans broncher et s'en écarter était donc le mieux à faire. Mais ce n'était que pour mieux revenir à la charge, car dès que le corps meurtri de Sylphorn s'éleva dans les airs il en fit de même à sa suite pour ne pas le laisser s'en tirer à si bon compte. Il aurait été trop facile d'attendre qu'il retombe, l'y aider était beaucoup plus intéressant. Étant pour sa part maître de ses mouvements, il ne lui fallut qu'une poignée de secondes pour arriver à la hauteur de sa victime et la dépasser, irradiant d'ores et déjà d'une puissance inouïe. Son genou remonta à vive allure vers l'abdomen du malheureux, le faisant pivoter jusqu'à ce qu'il n'ait plus vue que sur la lointaine surface qu'il n'aurait jamais dû quitter.

- Faudra pas me le dire deux fois ! Acqua... Alta !

Une nouvelle fois, la prison aqueuse se forma autour de sa frêle silhouette avant de projeter en tous sens les trombes d'eaux qu'elle était habilitée à déverser. Dès son incantation, elle n'eut plus qu'à filer à toute vitesse vers une cible devenue facile gravitant non loin de là. Quand enfin l'impact eut lieu, Kryo s'étonna d'avoir réussi à briser si facilement une armure supposée être de si haut niveau, mais s'en désintéressa une fois qu'il se fut dit qu'elles étaient à la hauteur de leurs porteurs. S'ils étaient tous aussi médiocres, les Marinas pourraient conquérir les terres glacées d'Asgard en un claquement de doigts si telle était leur volonté. Et cette pensée ne faisait que le galvaniser, le convaincre de continuer jusqu'à ce que Sylphorn ne soit plus que lambeaux de chairs. Une discrète lueur l'en dissuada dans l'immédiat, égarée au milieu des débris retombant à la suite de leur propriétaire. Curieux d'en connaître la source, Kryo s'en approcha pour mieux la saisir et découvrit avec un intérêt certain qu'il s'agissait du saphir précédemment fiché dans le plastron du fauve. En ignorer l'utilité ne l'empêcha pas d'y voir un bijou onéreux qu'il pourrait revendre à prix d'or dès qu'il en aurait l'occasion. Une bonne opportunité de s'en mettre plein les poches qu'il aurait été idiot de laisser passer. Aussi s'en empara—t-il, engouffrant le bijou dans sa poche à l'instant même où il touchait terre à nouveau, ne songeant même plus à ce qu'il avait pu advenir de celui à qui il venait de le voler. Une grave erreur, car il n'avait ainsi pas pu apprécier le bruit reconnaissable entre milles d'une personne s'écrasant au sol avec perte et fracas au terme d'une chute vertigineuse. Un régal pour qui savait l'apprécier...

J'attendais à présent que mon adversaire daigne me terminer. J'entendais les paroles du petit Kryo. Il était vraiment drôle en soi , et je regrette de ne pas avoir eût à en découdre contre lui en combat singulier , vraiment... La situation était telle que j'avais atteint le point de non-retour , et je ne voulais pas me défendre. Je subissais donc l'attaque de l'inconnu. En me projetant dans les airs , cette technique eût pour effet d'ouvrir la voie à Kryo. Celui-ci s'empressa d'ailleurs de me porter un violent coup à l'abdomen. Mais comme je l'avais dit je ne voulais pas me défendre , Odin me protégeait et ces deux bonshommes subiraient tôt ou tard le retour de flamme. Une chose me froissa cependant , Kryo m'avait dérobé mon précieux saphir.

Une fois arrivé au sol , L'inconnu dit alors quelque chose qui n'était pas pour me déplaire... Me mettre en cage ? Mais je vous en prit cher Monsieur quoi de mieux que de se tenir proche de l'ennemie sans que celui-ci fasse attention à vous , vous pensant vaincu ? Surtout que Kryo m'avait dérobé mon Saphir... Il fallait que je reste , que j'attende et que je le reprenne et pourquoi pas... tuer ce gamin qui ne faisait preuve d'aucune classe dans ses paroles ! Le pied de l'inconnu s'abattit sur mon torse. Mon armure tint bon cependant. Alors que j'allai sortir une petite phrase histoire de mettre de l'ambiance , je vis ce sale gamin préparer la même technique qu'avant. Mais il me fallait user de patience... Le moment venu... ils verront.

Spoiler:

» Modi : Guerrier Divin de Gamma
» Entrevue avec le Pope. [Pv : Modi, Rune, Arsiesys]
» RP Marinas

Renouons les anciennes alliances [PV Modi , Marinas]

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