HRP:

Age: 24 ans
Quelle est votre expérience des forums RP ? Un petit topo sur votre passé en termes de forums RP. N’hésitez pas à citer directement les sites sur lesquels vous êtes ou avez été. Si c'est votre premier, il n'y a pas de honte à avoir.

Voilà maintenant bientôt 6 ans que j'ai commencé ma carrière de joueur sur divers forums rp. De Final fantasy en passant par des forums originaux en tout genre, de pokémon à sonic de bon niveaux et en survolant Naruto (sans trop m'y attarder car, au final, je n'ai pas accroché à l'univers.). J'ai un niveau correct se basant surtout sur la psychologie et l'évolution du personnage. J'ai quelques faiblesses en descriptions, du fait que je n'aime pas, moi même, lire des détails présents juste pour enjolivés et qui finissent par me perdre dans ma lecture et/ou mon récit. C'est un choix, j'aime aller droit au but sans tourner trop longtemps autour du pot, ce qui plaira à certains et déplaira à d'autres puristes. Ma plume n'en est pas moins agréable pour autant selon les gens qui m'ont lus par le passé. J'espère qu'elle saura vous plaire.

Comment avez-vous connu SSU ? Afin de savoir comment axer notre communication sur la toile. Si il s'agit d'un topsite, merci de préciser lequel, si vous venez d'un de nos anciens forums n'hésitez pas non plus.

Du bouche à oreille. Nostalgique de l'époque Saint Seiya qui a bercé toute mon enfance, je cherchais justement un forum sur ce fabuleux manga. Je suis heureux de voir qu'une communauté ouvre ses portes et qu'un de mes rôles favoris y est encore libre. Croisons les doigts donc pour que mon travail ici porte ses fruits. J'aimerais essayer d'être un peu original, histoire, d'encore une fois, repousser mes limites en tant que joueur. J'aime les défis, c'est ce qui me motive à écrire.


RP:

Nom : Dormin

Âge : 23 ans

Armure demandée : Armure de bronze d'Andromède

A quoi ressemble votre personnage la première fois qu'on le rencontre ?

Le chevalier dans l'armure~

Automne, flamboyant, le manteau végétal de dame nature prend une teinte pourpre et or, se mêlant à la robe du ciel au crépuscule comme à l'aurore. Les cheveux longs, bercés par le vent, rougis d'une teinte naturelle qui est la sienne, Dormin est roux. Ses cheveux de feu ondulent et serpent le long de son dos pour en atteindre les omoplates. On pourrait dire de lui qu'il est coquet.

Certes, il aimait se mettre en valeur. L'on pouvait d'ailleurs remarquer les quelques formes androgynes qu'avaient pris son corps au passage à l'âge adulte. Contrairement à ses comparses, Dormin n'était point un dur. Les muscles, le corps et les traits fins du jeune homme lui avaient plus d'une fois valu diverses railleries ou d'être confondue avec un membre de la gente féminine.

Ce ne fut pas aisé à supporter et souvent pesant, mais jamais Abel ne se plaignait. Il s'accepte comme il est et s'en contente. La nature l'avait ainsi fait, mi-homme mi-femme. Car oui, Dormin avait un lourd secret. Là, sous l'armure, se cachait une entité bien particulière. Rare sont les représentant des deux sexes, encore plus ceux qui osent s'assumer. Mais Hermaphrodite il était. Il n'avait rien dit et n'en parle jamais, se contentant au mieux de feindre l'ignorance, agissant comme un homme parmi tant d'autres. Au pire, il encaisse les murmures et autres traits d'humour sur son apparence. Mais revenons en plutôt à lui même. 1m75, une taille correcte pour un homme de notre époque, bien que peu épais. Le corps épuisé par un très long et délicat entrainement, ce dernier privilégie la défense le temps de se régénérer pleinement.

Ses yeux en amandes sont d'un bleu vert avec une pointe de cyan qui rappelle la teinte de la mer gauloise. Comme expliqué plus haut, son visage ressemble à s'y méprendre à celui d'une jeune femme. Seuls quelques minces détails sur ce dernier trahissent cette identité masculine et aident à sa crédibilité. Il porte diverses marques rouges comme des brûlures en surface qui ne sont, malgré tout, que très discrètes sur ses bras.


L'homme sous le masque~

Farouche est le gibier qui se sait traquer en pleine forêt. Difficile à approcher, encore plus à apprivoiser et enfin, redoutable lorsque menacé. D'un naturel discret, il parle peu aux gens qu'il ne connait pas assez. Il se confit cela dit plutôt aisément aux gens qu'il apprécie et admire. L'art le touche sous toutes ses formes. Que se soit l'expression du corps ou une expression plus ou moins démonstrative, voire abstraite. Ses intérêts vont vers la musique, l'art visuel et l'expression culinaire. Il n'a cependant que peu de temps pour s'y prêter et souvent, cela se fait dans le plus grand secret de peur d'être le sujet d'autres commentaires désobligeants.

C'est un grand timide. Il est prude et chaste. Souvent malmené par ses comparses, il fut mis à l'écart très jeune de par sa nature et ses origines. Sa couleur de cheveux faisait souvent peur à certaines peuplades au cours des voyages en compagnie de son maître. Mais, fier de ce qu'il est, il refusait de se cacher et encaissait tout commentaire, renforçant son esprit contre ce genre d'attaques gratuites. Dormin est sensible et quelqu'un de foncièrement bon. Il est doux, généreux et gentil. Il aime se savoir utile et défendre quelque chose qui en vaut le coups. Toute juste cause vaut la peine qu'on se batte pour elle. Notre chevalier est cependant naïf et craintif. Une fois qu'il a perdu pied et cédé à la panique, il cesse de se défendre pour enfin passer à l’offensive, porté par l’adrénaline, jusqu'à ce que ses nerfs lâchent et le laissent à bout de force.

Même s'il ne le montre pas ouvertement, il est susceptible et a besoin d'évacuer son mal être en se dépensant par des actes constructifs. Il n'aime pas perdre son temps, il préfère l'exploiter à bon escient. Malgré tout, il souffre d'un certains manque affectif qui reste son talon d’Achille. Il préfère vivre seul, très discret, pour ne pas gêner les autres et se sentir lui même oppressé. Cependant il se donne toujours à fond dans ce qu'il fait que se soit seul ou en équipe. Il lui arrivera d'aller de lui même vers les gens.

Il a appris à jouer le sociable pour survivre et vaincre ses peurs et s'en sort relativement bien. Il fait alors preuve d'une aisance déconcertante qui contraste parfaitement avec son naturel sauvage. C'est d'ailleurs dans ces occasion qu'il se montre le plus souriant, mais ces actes ne sont jamais hypocrites. C'est un effort qu'il fait car il le veut bien et en a envie. Soit parce qu'il est intrigué, soit intéressé. Dormin vit par passion et celle ci s'embrase vite lorsque quelque chose le motive vraiment. Il mettra toute son énergie dans une tâche pour laquelle il voudra se dévouer corps et âme... et ce jusqu'à épuisement.

Joueur, il reste un grand enfant derrière le chevalier. Il aime profiter de la vie sans se prendre la tête et respirer un maximum. Il souffre cependant de sa solitude. Il préfère être un exécutant plutôt qu'un meneur bien que sa force de caractère lui ai permis de donner des conseils avisés et quelques directives à quelques âmes en détresse pour leur montrer des moyens de s'en sortir, même face aux causes perdues. Il aime les grands défis et braver l'impossible, l'interdit, sans pour autant se mettre en danger. Il cherche sans cesse les limites pour se prouver à lui même qu'il peut les repousser. Il aime partager ses expériences. Il mène cependant ce genre de combat seul histoire de n'entrainer personne si décadence il doit y avoir. Il préfère se sacrifier plutôt que voir les autres souffrir avec lui. C'est un bouclier.

Dormin est totalement soumis! Il n'ose pas s'imposer et discute peu les ordres, ayant totalement confiance en l'ordre à qui il doit d'être, à ce jour, en vie et à sa place. Il respecte ce dernier comme sa propre famille, le côté affectif en moins. Les hommes l'impressionnent beaucoup et il préfère fuir leur compagnie la plupart du temps. Pas qu'il ne les aime pas, mais le conflit intérieure entre ses deux identité à la fois féminine et masculine le pousse à se mettre de côté lui même pour ne pas subir un retour de flammes, poussé par certaines pulsions qui le pousseraient à la faute.

Il préfère la compagnie sensuelle et complice des femmes. Il y trouve un havre de paix non négligeable et nécessaire à son bien être. Il s'y ressource et s'apaise en leur présence, libre de tout complexe et de parler librement. Bien plus détendu alors il peut laisser parler son véritable lui et profite d'une véritable bouffée d'air frais. Un peu comme un enfant retrouve les bras de sa mère, en quête de réconfort.


Britania - an 430

Britania, déchirée par les bras de ses enfants. Comme si l'assaut des fils de Rome n'avait pas été suffisant à fragiliser cette belle mère patrie qu'était celle des bretons. L'action du clan des Votadini / Manau Gododdin fut en effet être extrêmement violente puisque Patrick, bien que Britto-romain lui-même, fraichement nommé évêque d'Irlande, adresse une lettre à Caradec, l'un des fils les plus agissants de Cunedda, pour lui demander de cesser ses actions contre ses ouailles irlandaises récemment acquises à la religion chrétienne.

Mais quoique l'on puisse penser de l'extrême brutalité de cette expédition, il faut bien comprendre que les méthodes de guerre et leurs motivations ont déjà bien évoluées depuis le retrait de l'armée régulière de l'Empire de l'Ile de Bretagne. Les chefs bretons, n'ayant plus guère d'autres moyens d'être honorés de leurs services, se payent d'eux-mêmes en prenant possession purement et simplement, pour eux et pour leurs familles, des contrées dans lesquelles ils combattent et où ils sont vainqueurs. C'est ainsi que de libérateurs ils deviennent à leur tour des conquérants et des occupants. Tout le nord-ouest de l'actuel Pays de Galles est témoin, dans sa toponymie, du passage et de la main mise des membres du clan de Cunedda.

La rumeur court et remonte jusqu'à un lieu très lointain que de puissants guerriers en armure d'une faction indéterminée auraient pris parti des conquérants Bretons et part aux combats pour se livrer à quelques pillages et massacres au nom d'un territoire à reprendre de force. Le sang des enfants de l'Irlande coulait sous leurs coups sans pouvoir se défendre. Les force étaient inégales, ces affrontement n'avaient aucun sens. Les innocents étaient abattus pour céder le passage à la barbarie exponentielle de chevaliers renégats et des Gaulois avide de terres et de pouvoir.

Le voyage fut long et éreintant. Ce n'est pas comme si la Grèce était à côté de la Bretagne. Mais être un chevalier d'Athéna aidait pas mal lorsque vous devez voyager. Tout mortel ne serait jamais arrivé à bon port aussi tôt et en aussi bonne condition physique. Il était seul à entreprendre ce voyage et il comprenait les motivations qui avaient conduit à ce choix. Si le sanctuaire avait envoyé plus d'un chevalier, cela aurait été joué le jeu de ces traitres à leur cause et aurait décrédibiliser leur ordre. Il allait devoir se montrer fin stratège pour défaire ses adversaires. Cependant... il le savait, s'il échouait... Un autre prendrait sa place. Les chevaliers étaient très remplaçables, même les plus hauts gradés. C'est l'armure qui choisissait son porteur mais il était loin d'être unique. Il n'était qu'un exécutant au service de sa déesse. Une vie dont il se satisfaisait. Il n'avait guère que ça dans la vie. depuis tout jeune, il avait grandi au sanctuaire pour servir ce dernier. Il approchait aujourd'hui la trentaine et n'avait vécu que par son armure sans vraiment prendre le temps de se poser pour se créer une vie à lui. Des fois la solitude l'accablait, mais son devoir passait avant sa personne.

Il passait donc là où étaient passés ces barbares ayant laissé mort et pillages dans leur sillage. Partout où il allait, il ne trouvait que désolation, villages en ruines et pas âme qui vive. Ce spectacle le pesait beaucoup, mais il n'avait pas le temps de s'arrêter, ni d'honorer les morts laissés là. C'était triste, certes, mais il n'en était pas responsable et avait un devoir à accomplir. Et par ce devoir, il éviterai que de tels actes de barbarie ne se répètent. Il voyait clairement la marque de coups dont seuls les chevaliers ont le secret sur quelques cadavres et autres bâtiments. Comment ces chevaliers pouvaient-ils encore revêtir leur armure en portant ainsi la main sur des innocents? PIRE! Pour une cause égoïste et pour des intérêts aussi viles. Ces chevaliers n'aidaient pas les mortels gratuitement. Ils se servaient d'eux pour arriver à ses fins et étendre son pouvoir sur la Bretagne. Plus ils auraient de terres, plus les populations les vénèreraient, de gré ou de force, et ils pourraient alors se soulever contre les autres ordres pour les écraser. Un combat inégal pour en appeler un autre... Il devait éviter ça! Mais qui pouvait être assez fou pour ainsi risquer de déclencher une nouvelle guerre entre les clans? En tout cas ils étaient bien sûrs d'eux. Peut-être n'était-ce simplement que de véritables rebelles agissant sans maîtres... Si tel était le cas, ils ne méritaient pas d'être chevaliers.

Il passa donc de village en village, courant après les couards qui avait perpétré tous ces meurtres. Il rattrapa deux chevaliers revenus sur leurs pas, sûrement pour faire un rapport à leur maître. Deux au cas où l'un deux viendrait à croiser un être capable de les défaire... un être comme lui. Mais fiers et arrogants, les deux compères ne s'attendaient pas à trouver d'avantage que les corps sans vie qu'ils avaient laissés derrière eux. Ils prenaient d'ailleurs tout leur temps... ça ne ressemblait pas à des chevaliers en mission ça... Etaient-ils donc à leur compte? Ce fut alors facile de les prendre par surprise et de les abattre. Le combat fut court et décevant, mais lorsque vous avez deux chaines prêtes à servir à trouver vos ennemis où qu'ils soient, ce genre de situation aide bien. Et de toute façon, le chevaler de bronze n'avait pas de temps à perdre!

Il se relève, laisse là les deux chevaliers inanimés et va pour reprendre sa route lorsqu'un bruit de succion et d'os brouillé retentit derrière lui. Il se fige. Que signifiait ce son? Ses adversaires n'avaient-ils pas eu leur compte? Il grinça des dents, la fatigue le rendant moins patient. Il fait volte face et le spectacle qui s'offrit à lui fut celui d'une épée coincée dans le crâne, à présent fendu, d'un des chevaliers. La lame transperçait la tête d'un chevalier d'acier inconnu de notre émissaire, tenue à bout de bras par un enfant. Garçon ou fille, il n'aurait su le dire. Il optait d'avantage pour un jeune garçon à première vue à cause de sa posture et de ses muscles secs. De plus, les jeunes filles n'avaient guère souvent l'occasion de manier une épée de cette taille. L'enfant devait avoir entre 3 et 4 ans et faisait pourtant preuve d'une force hors norme pour un gamin de cet âge. Ses cheveux étaient long et d'un roux pourpre et prégnant. Ses traits fins étaient androgynes et rappelaient à s'y méprendre ceux d'une fille.

Le garçon restait là, pendu à cette épée, très belle de surcroit, elle devait avoir appartenu à une famille très aisée et importante. Les mains crispées sur la garde trop grande pour lui. Sur la lame étaient gravées en lettres celtes "N-U-A-D-A". Ce nom ne lui disait rien, sûrement un secret de cette région de Bretagne. Il se trouvait en Irlande, loin de chez lui. L'enfant semblait loin lui aussi, mais de la réalité, comme s'il avait été pétrifié. Il bougea, finalement, ses muscles se décrispant, petit à petit, au grand soulagement du chevalier de bronze. Le regard de l'enfant se leva brusquement pour toiser l'homme qui lui faisait face. Ses yeux était d'un vert turquoise tirant sur le bleu cyan, d'une teinte très vive. Pris de panique, croyant à un autre adversaire, il entreprit de lever à nouveau l'épée vers ce nouvel inconnu, mais sa force semblait s'être évanouie. Il se retrouva vite sur les fesses, la lame vrillant dans le crâne du chevalier tombé au combat, dérobant au passage un œil et tailla la chaire de son visage. L’étincelle de fureur guerrière qui brillait dans le regard du gamin s'évanouit, laissant place à la peur et au désarroi. Le feu lui monte aux joues et ses yeux se font humides alors que ses lèvres se pincent. Mais il ne pleur pas, se retenant de montrer d'avantage sa faiblesse.

Le chevalier, mi-stupéfait, mi-inquiet, pose un genoux à terre pour faire face à cet enfant aux cheveux de feu. Ce dernier a un mouvement de recul et se recroqueville sur lui même. réaction dictée par ses réflexes enfantins. Une main se pose sur la tignasse rousse et lui caresse le haut du crâne. Petit à petit, le petit corps se décrispe et se détend, il respire profondément sans pour autant sortir de sa position. Le Chevalier se redresse et s'éloigne sans se retourner. Il quitte la ville, le pas un peu plus lourd. Dans son sillage, un gamin traine à présent une épée dans son dos à la force de ses petits bras.

Il fait une halte à la nuit tombée pour se restaurer et dormir un peu. Il se sait observé. L'enfant l'a suivi jusqu'ici... Son endurance est impressionnante. Sans se plaindre il a marché toute la journée. Il ne savait pas depuis combien de temps il n'avait pas mangé... Devait-il vraiment s'attarder sur le sort de ce petit Irlandais? Il ne toucha pas à son repas, composé de quelques fruits et de lézards attrapés à la hâte. Un repas bien frugal. Il s'adossa à un arbre et ferma les yeux pour se laisser tomber dans les bras de Morphée.

Le lendemain matin, il retrouva sa gamèle vide et sentit un poids contre ses genoux. L'enfant y était pelotonné comme un gros chat, les doigts serrés sur sa cape de voyage salie de poussière. Il jeta cette dernière sur le jeune garçon, passa la sangle du fourreau contenant Nuada autour de son buste et prit l'enfant sur son dos sans le réveiller pour continuer sa route, l’emmenant avec lui. C'était mieux que de le laisser le suivre en laissant la trainée de la pointe de l'épée pour indiquer leur chemin à d'éventuels ennemis.

Voilà des jours qu'ils marchaient. L'enfant sur les talons du chevalier. La plupart du temps silencieux. Il avait réussi à obtenir un nom, timidement sorti de sa bouche à force d'insister et ayant, à force de s'occuper de lui, gagné sa confiance. Dormin. La voix du gamin était fluette et douce et portait, là encore, à confusion sue son identité. Ne voulant pas paraitre idiot ni vexer son petit compagnon, il décida de garder la question pour lui. Il aurait voulu le laisser à quelqu'un et éviter de trop s'attacher, mais partout où ils allaient, ils ne trouvaient que destruction et mort. De plus, Dormin semblait se faire un devoir de suivre son allure et se montrer à la hauteur. C'était tout à son honneur et impressionnait son, à présent, mentor.

Au bout du troisième soir, ils s'arrêtèrent au bord d'un lac. Cet enfant ralentissait considérablement l'avancé de sa quête. Mais il risquait de le semer ou de le blesser s'il usait de ses pouvoir pour presser le pas. Trouver des chevaux serait encore le meilleur moyen d'accélérer le pas. Il retira sa parure et ses habits qu'il trempa avec lui en entrant dans l'eau, invitant Dormin à le rejoindre pour un brin de toilette. Ce dernier secoua la tête, tendu. Avait-il peur de l'eau? Le chevalier insista et Dormin finit par céder, ne voulant pas contrarier le chevalier. Il alla cependant se cacher pour se dévêtir et entrer dans l'eau, à l'abri de quelques buissons plus loin sur la berge. Ceci mit la puce à l'oreille à Andromède. Que signifiait cette soudaine pudeur? Il attendit de voir revenir son disciple et qu'il s'approche pour le rassurer et lui donner le bain comme un père à son fils. Il avait fini par s'y attacher... Il était devenu une figure paternelle pour le jeune Dormir et ce dernier comme un fils pour lui. C'est alors qu'un détail attira son attention et qu'il comprit... Il baissa les yeux devant l’embarras de l'enfant et se contenta de soupirant en souriant de son habituel air rassurant, lui passant la main dans les cheveux.

"Tout va bien, n'ai plus peur. Tu n'es plus seul et je ne dirai rien de ton secret."

Le lien qui avait entamé de se créer entre eux se sacralisa partir de là. Au cours de leur voyage, il entreprit de transmettre son savoir à Dormin, partageant une parfaite complicité et osmose avec son élève. Il le voyait grandir et s'épanouir à ses côtés, s'ouvrir finalement à lui et parler d'avantage. Se laisser aller à quelques sourires, parfois des rires malgré les décors sinistres qu'ils traversaient. Dormin était un enfant sensible mais très assidue. Il aimait plaire à son maître et le rendre fier de lui, espérant, un jour, pouvoir lui ressembler.

An 440-Armorique.

Finalement, leur voyage touchait à sa fin. Andromède demanda à Dormin de l'attendre à l'orée de la forêt qui surplombait une grande ville, apparemment assiégée. Ils les avaient finalement rattrapés. Animé d'un mauvais pressentiment, Dormin tenta de retenir son maître, mais ce dernier l'encouragea à lâcher prise d'un sourire et se déroba à sa main pour descendre accomplir sa lourde tâche dans son armure pourpre dont les chaines vibraient d'excitation de savoir qu'elles allaient enfin servir à nouveau.

De là où il se trouvait, il pouvait voir son maître à l’œuvre dans les rues de la ville, prenant en embuscade ses adversaires, un à un, usant et abusant de ruses et de discrétion. Les hommes s'agitaient dans la cité. Finalement, les quelques chevaliers, des sbires peut-être, présents qui observèrent l'état de leurs camarades tombés firent sonner la retraite pour les mortels, bouclant la ville pour enfermer Andromède uniquement avec les chevaliers d'Arès... C'est alors que le coeur de Dormin fit un bon dans sa poitrine. Un imposant chevalier fit son apparition. Son armure étincelante et imposante n'avait rien à voir avec celles qu'arboraient les sbires lambdas... Non... Il s'agissait sans doute d'un chevalier plus puissant! Son maître lui en avait parlé en lui expliquant la hiérarchie chez les chevaliers en terme de puissance et de rangs. Si son maître se faisait surprendre par cette brute, il ne savait pas s'il pourrait en sortir indemne... Biensûr, il le savait. Il lui avait dit que sa vie importait peu. Seul son devoir importait. Ils étaient de très remplaçables pions sur un vaste échiquier... Mais... Mais... Non... Lui, il n'en avait pas rien à faire. Il ne voulait pas être mis de côté! Il voulait être utile à son maître... pas à Athéna! Pas au sanctuaire! Mais à celui qu'il voyait comme son père!

Aussi décida-t-il de quitter les bois pour faire le mur et pénétrer dans la ville, prévenir le chevalier d'Andromède de l'épée de Damoclès qui trônait au dessus de sa tête. Il ne fit pas long feu. De puissants bras l'enlacèrent et le ballonnèrent, l'emprisonnant sans retenue en l'ayant pris par surprise. Il avait beau se débattre, il ne parvenait qu'à faire montrer la panique en lui. Quel imbécile! il s'était simplement jeté dans la gueule du loups sans suivre les ordres de son supérieur. Il avait désobéi pour la première fois et allait, à présent, servir d'appât pour celui qu'il voulait protéger. Il ne fut pas difficile pour ses assaillant d'identifier sa nature Irlandaise avec sa crinière rousse, typique. Il était perdu! Et Andromède le serai par sa faute! Il n'entendait rien de ce que disait les sbires qui l'entrainaient avec eux. Il avait depuis longtemps perdu pied, se débattant dans un océan de torpeur où il ne faisait que couler d'avantage.

Il fut emmené sur la grand place où ce qui s'offrit à ses yeux le ramena sur terre brutalement. Devant lui se tenait le massif chevalier, tenant ce qui ressemblait au pommeau fondu de Nuada qu'il essayait de retirer de ses imposante main fumante en ricanant. Au sol, devant lui, face contre terre, se tenait le corps calciné dans son armure pourpre de son maître, les bras liés par ses chaines, emprisonnées dans la lame fondue de l'épée de Dormin.

Le regard de Dormin se vida de toute crainte pour se figer dans cette expression de choc. Quelque chose venait de se briser en lui et une larme coula de son œil gauche, chaude et humide. Il n'entendait plus rien... ne sentait plus aucune douleur ni fatigue. Son corps se crispa et une énergie extraordinaire lui donna des ailes. Il serra les dents et les poings, l'air menaçant, presque fou. Il avait mal... tellement mal. Il les méprisait... non! Il les détestait!

"HA! Regardez moi ce vermisseau qui s'excite tout seul!

_On l'a trouvé qui fouinait dans l'coin! Sûrement un survivant. On le zigouille chef?"

Le chevalier qu'il craignait le plus , en ayant finalement fini avec la garde fondue de l'épée, se tourna vers eux et eu un léger rictus.

"Amusant spécimen qu'on a là... on dirait presque... une fille. Tss! On va s'amuser un peu avec toi avant d'en finir ma jolie. Après tout, la guerre est longue et les hommes se sentent seuls. Et tu ne feras pas exceptions à toutes les conquêtes qu'on a honorées puis délivrées de leur sort par la force du poing. Hun hun hun... Trouvez lui des vêtements plus affriolants! Je suis certains qu'elle sera très mignonne..."

Les sbires éclatèrent de rire en écho avec leur supérieur, impatients de malmener le pauvre Dormin. Profitant de l'hilarité générale, Dormin sentit qu'il touchait le fond... Mais comme dans tout bassin, lorsqu'on touche le fond, on ne peut que monter, et pour cela il allait donner une grosse impulsion des deux pieds pour atteindre la surface. L’adrénaline le fit littéralement décoller. La colère mêlée à sa pression l'avaient fait sécréter la précieuse hormone, même puissance qui lui avait permis de brandir l'épée à bout de bras il y a 10 ans malgré sa faible constitution. Dormir poussa un terrible rugissement. Il envoya valser ses geôliers avec une force insoupçonnée et ils volèrent plus loin, pris de court. Pas le temps d'anticiper, ils vinrent se rompre le cou sur le sol jonché de débris. Le Chevalier perdit son sourire et se tût. Il faisait au moins deux fois et demi sa taille! Il leva un sourcil, amusé et intéressé.

"Voilà une chose à laquelle je ne m'attendais pas... Tu me plais gringalet... Tu as plus de ressource que les deux abrutis que tu viens de défaire. Tu ne paies pas de mine mais tu en as dans le ventre. Qu'est-ce que tu dirais de venir gonfler nos rangs? Hein?! C'est pas beau ça? Te ranger du côté des plus forts! C'est une occasion en or petit! Et puis... Si tu ne fais pas l'affaire en tant que soldat... Tu pourras toujours jouer les filles de joies, tu serais très convainc..."

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase. Dormin venait de foncer sur lui avec une vitesse et une énergie impressionnante et de lui coller son genoux dans la mâchoire! Le chevalier recula sous le coup, son os déboité. Il se passa la main sur le menton pour tenter de la remettre en place. Jurant contre cet adolescent qui osait bafouer son autorité. D'un geste un peu brusque, il fit craquer l'ossature pour la remboiter maladroitement.

"Tu vas me le payer microbe...!!"

Il se redressa de toute sa hauteur, toisant le jeune hermaphrodite qui lui faisait face, droit sur ses jambes. Son poing s'embrasa et fendit l'air vers celui qui l'avait frappé, prêt à l'écraser! Dormin n'eut qu'à lever le bras pour... bloquer l'assaut de son opposant?! COMMENT?! le chevalier ne comprenait pas mais la frustration prit le pas sur la réflexion et il lança son second bras à l'assaut qui fut intercepter par la seconde main de son opposant. LA, ça devenait parfaitement absurde!... Comment un microbe comme lui pouvait-il bloquer l'assaut d'un chevalier comme lui?! Lui qui était aussi épais qu'une brindille?! C'est alors qu'il sentit une douleur qui augmentait progressivement sur ses bras. Et puis il les vit... Les maillons qui étreignaient ses bras et bloquait ses coups... Les chaines se resserraient sur ses membres, leur coupant d'abord la circulation du sang, puis les ouvrant sous la pression pour enfin tailler la chaine et broyer les os, privant d'un seul coups le chevalier de ses deux bras. L'armure avait volé en éclat sous la pression de ces chaines indestructibles.

"QUOI?! Mais que?!! AAAAAAAAARGH!!"

Ses bras volèrent et giclèrent en éclat, laissant le chevalier manchot pisser le sang sur le sol de pavés blancs. Il se retourna vers le corps d'Andromède, haletant, qui gisait pourtant bien au soin dans son propre jus... Seules les chaines se mouvaient, semblait-il, d'elles mêmes pour venir au secours de Dormin.

"Qu'est-ce que c'est que ça?! Qu'est-ce qui m'arrive?! Je deviens fou!!

_Fou, vous l'étiez déjà... Vous n'avez jamais été qu'une ombre de toute façon... Vous n'êtes pas digne d'intérêt.

_Ferme ton clapet blanc bec!! Je sais pas comment t’arrives à faire ça, mais... Si je crèves je t'emporterai au moins avec moi!"

Une aura flamboyante entoura alors le corps de l'imposant chevalier et de gigantesques flammes jaillirent du sol pour dévorer le corps de Dormin. Ce dernier n'avait pas bouger. Comment l'aurait-il pu? Le chevalier était autrement plus rapide que lui! C'était gagné d'avance, une victoire facile! ... Héhé... plus rapide, certes, mais ô combien prévisible. Le mur de flammes fut soudain éventré puis soufflé sous l'action circulaire des deux chaines d'Andromède, venues se greffer autour des bras de Dormin tels deux serpents dociles. Une aura pourpre entourait et léchait son corps comme de légers flammes ou de petites bourrasques... Il avait soufflé le dernier assaut de son ennemis, s'étant préparé à se défendre face à un coups vengeur tel que celui ci. Il ne sous estimait pas la puissance de son adversaire et anticipait ses réaction en analysant sa psychologie. Il avait bien fait. Les espoirs du chevalier d'argent d'emporter son adversaire dans la tombe furent balayer en même temps que son assaut. Dormin s'approcha de lui, le regard froid, comme s'il allait simplement achever les souffrances d'un animal agonisant.

"Puisque vous semblez vous enflammer si bien, allez donc brûler en enfer!!"

Dormin empoigna l'extrémité de la chaine à son bras droit, celle possédant la pointe souillée de la lame fondue. La chaine semblait absorber cette dernière pour s'en nourrir et gagner en puissance. Cette même pointe paru plus affutée que jamais et vint se nicher entre les deux yeux de son adversaire! Un long moment de silence s'en suivit où on entendit plus que le cent qui s'engouffrait dans la cité déserte... Dormin retira sa lame d'un coups sec et recula, laissant le corps du chevalier tomber lamentablement à ses pieds... Sorti vainqueur du combat l'opposant au meurtrier de son maître, l'armure de ce dernier vola en éclat pour venir habiller son disciple, le reconnaissant ainsi comme le nouveau chevalier d'Andromède...

Ce qui devait être un moment de fierté et de félicité était gâché par la perte d'un être cher. Cette victoire avait un goût amer... Dormin s'approcha du corps encore fumant de celui qui, à ses yeux, avait été son père et le recouvrit de sa cape de voyage avant de prendre le chemin du sanctuaire pour informer ce dernier que le chevalier d'Andromède avait rempli sa mission... Comme tout bon et très remplaçable pion.

Bienvenue.

Peut-on savoir pourquoi tu as la même IP que Narcisse ?

Tout d'abord, merci pour l'accueil.

Simplement car nous nous connaissons de visu et qu'il poste en ce moment de chez moi. Désolé de vous avoir inquiétés de par ce détail.

C'est chose faite, merci de m'en avoir averti. J'espère que cette présentation conviendra et et saura vous plaire au passage.

Désolé du dérangement, merci d'avance.

Bon, alors...

Citation :

Il finit par poser un genoux à terre face au trône où siège un imposant homme au crâne emprisonné d'un masque richement décoré. De nombreux chapelets au cou, tombant sur son torse massif, ses mains sur les accoudoirs de son siège si prestigieux. Ils toise le chevalier un instant avant de prendre la parole.

Si je ne me méprends pas, il s'agit d'une description du Grand Pope. Or je suis le chef de faction et n'ai pas souvenir d'avoir été consulté. Outre cette absence d'autorisation il est de toute façon conseillé de ne pas user de personnages aussi importants et c'est d'autant plus vrai quand on le fait sans avoir vérifié si on pouvait auparavant. Je te demanderai donc de remédier à cela.

L'appellation de chevalier d'argent (tout comme de bronze ou d'or) n'est relative qu'au camp des Saints. Le nom des rangs et les armures différant en fonction du camp tu ne peux en aucun cas avoir croisé un chevalier d'argent parmi les guerriers d'Arès. Un équivalent à la rigueur mais tu ne pourrais pas l'identifier comme tel car ce n'est pas inscrit en toutes lettres.

Ensuite, les chevaliers d'acier sont une fantaisie de l'anime et c'est purement anachronique dans ce contexte puisque leurs armures sont de conception mécanique. J'imagine que c'est juste une erreur de vocabulaire (causée par un oubli peut-être) mais pour éviter toute confusion, autant prévenir.

De plus, et cela fausse toute ton histoire mais je me dois de t'en informer dans un souci de cohérence, Arès et ses Berserkers n'ont refait surface que depuis quatre ans et tout le monde ignore leur retour à ce jour. Il va donc de soi que tu ne peux pas en avoir entendu parler et ce d'aucune façon, un contact tel que celui que tu décris étant donc improbable à cette époque.

PS : Par contre, ton avatar et ta signature reprend l'armure d'Andromède dans son état de God Cloth. Il va de soi qu'elle n'aura pas cet aspect dans ton RP, je préfère le préciser dès maintenant pour que tu en aies pleinement conscience.

Tout d'abord, bonjour et merci d'avoir pris le temps et le soin de lire ma fiche. Je m'excuse par ailleurs des erreurs présente, j'accuse le coups d'une nuit blanche à travailler dessus.

Dormin a écrit:

Britania - an 430

Je doute que vous ayez pu monter sur votre trône à 8 ans si je m'en réfère à votre fiche que j'ai pris la peine de lire, sauf votre respect.^^' Je parlais en effet de votre prédécesseur pour éviter cette faute de cohérence. Dans le doute, j'ai retiré ce passage.

Dormin n'identifie comme tel le chevalier que d'après ce que son maître lui a raconté et expliqué sur la chevalerie. Il ne peut juger qu'avec ls cartes qu'il a en main et fait donc des erreurs. Cependant je suis d'accord que se soit un peu hasardeux, je vais éditer celà pour le flouter d'avantage.

Pour les chevaliers d'acier, je partais du principe que les armures étaient toutes "antiques". Je me suis toujours posé la question de savoir d'où venait leurs armures de ce fait d'ailleurs. C'est pas comme si on avait un forgeron d'armure attitré qui continuais à en faire, sinon il se ferait harceler voire pire par tous les clans pour créer des armures surpuissantes =s. Je pense que je vais juste les qualifier de sbires en ce cas, dommage, j'aurais bien aimé creuser un peu cette idée par curiosité. Je change ça tout de suite.

Pour Arès, je plaide coupable, je n'avais compris cela lorsque j'ai étudié le contexte. Je vais flouter ceci aussi alors, j'ai une petite idée qui pourra servir à mon Background, c'est d'autant mieux.

Pour l'avatar, cela va de soit, mais je ne trouvais pas d'illustration correcte en dehors de ces dernières et je rechigne à prendre les dessins souvent flash de l'anime. Pas d'inquiétude donc, j'en ai conscience.

Voilà fiche éditée!

Passage occulté donc, pas de problème. Merci pour les précisions donc qui m'éclairent d'avantage. Je comprends mieux la gêne de ce fait, voilà qui est fait.

Pour les chevaliers d'acier, oui vu comme ça ça me va aussi.

J'attends donc votre délibération.

Très bien. Merci de ta patience.

Je te valide donc avec l'armure de ton choix, mais au niveau 3, ce qui te confère 1200 points à investir dans la fabrication de ton deck.

Bon RP à toi sur SSU.

Merci beaucoup, je suis bien content d'avoir pu finaliser cette fiche, j'ai beaucoup aimé écrire cette histoire et j'espère que le personnage saura plaire en rp.

Bienvenue sur SSU !

Merci bien, messire Ephtal.