Âge : 21 ans.
Comment avez-vous connu SSU ? J'étais Hélios.

Nom : Shaokan.
Âge : 21 ans.
Nationalité : Chinois.
Armure : Bronze Cloth du Dragon.

A l’instar de multiples Chevaliers, Shaokan a hérité d’une carrure physique extrêmement athlétique. Grand, les muscles sortants aisément, il fait partie de ces personnes en face de laquelle on tourne sept fois sa langue dans sa bouche avant de prononcer quoique ce soit, sans risquer de se faire arracher la tête. Mesurant un mètre quatre-vingt-sept pour quatre-vingt kilogrammes, l’Oriental s’est entraîné de manière acharnée durant des années et des années pour pouvoir avoir un tel corps de rêve. Ses cheveux ébènes, fins et tombant jusqu’à ses épaules, ne font que prouver que les Asiatiques sont peut-être bien les humains ayant les plus belles chevelures. En revanche, ni son visage ni sa voix ne laissent transparaître un quelconque signe de l’appartenance à la Chine de Shaokan, chose étonnante d’ailleurs. Ses yeux, aux iris cinabre, ne cessent d’exprimer une expression mauvaise, souvent entre l’arrogance et un excédent d’assurance. Et son sourire, grand et n’étant en rien rassurant, ne fait que confirmer cette idée qu’on peut se faire lui. Le Saint porte toujours sur son front un bandana rouge, dissimulé en partie par ses mèches. Ce bandana disparaît lorsqu’il revêt sa Cloth.
Lorsqu’il ne porte pas l’armure du Dragon, les habits de Shaokan sont typiquement de style oriental : une veste pourpre à long col, ainsi qu’un pantalon aux manches longues de la même couleur. Le Saint porte des gantelets, ainsi qu’une chaîne, un vieux souvenir selon lui. Il n’a jamais expliqué, à personne, les origines de cet objet qui semble être extrêmement précieux à ses yeux.

De par le fait qu’il soit le porteur de l’armure du Dragon, il a tendance à se surnommer l’un des « Mythiques » du Sanctuaire. Par cette appellation, Shaokan parle des armures du Dragon, de l’Hydre, du Phénix & celle du Pégase.

Pour certaines personnes, désirer trop de pouvoirs peut conduire à la Mort. Et bien souvent, c’est le cas. Mais Shaokan n’en a que faire. Attiré depuis toujours par les rôles importants & les grands pouvoirs, le Dragon est perpétuellement à la recherche de ses éléments. Pour les obtenir, il estime que tous les moyens sont bons, même les plus cruels : il serait prêt à assassiner un autre Saint pour obtenir un pouvoir tant désiré. Sa fidélité envers ses compagnons peut donc être remise sérieusement en question. Du moins, pour la plupart car malgré son avidité, Shaokan peut la mettre de côté pour choisir, à la place, ses amis. Cela dit, le Saint n’a qu’un seul ami à ce jour, à qui il porte une énorme considération : Elias, Bronze Saint du Phénix, un autre « Mythique ».

Shaokan a tendance à montrer une certaine arrogance dans ses paroles, n’hésitant pas à se vanter aussi souvent que nécessaire et à utiliser un certain sarcasme pour se moquer des autres lorsque leurs remarques ou réactions sont d’une stupidité déconcertante.
Malgré cet aspect de lui, il n’est pas une personne très communicative. Il n’aime pas parler.

Parmi tous les Saints sur lequel la déesse de la Guerre peut avoir, nul doute que le Dragon est son plus fidèle allié. Dévoué corps et âme à Athéna depuis qu’il suit ses enseignements, Shaokan serait prêt à mourir sans une once d’hésitation pour elle. Certains disent qu’il n’est qu’amoureux de sa divinité, ce à quoi il ne répond que « Et alors ? ».
Cependant, bien que loyal envers Athéna, Shaokan n’éprouve strictement aucun respect pour les Gold Saint & en particulier pour le Grand Pope. Pour lui, l’émissaire ne serait qu’un « déformeur » de mots : il ne fait que trafiquer les dires et préceptes de la déesse, tout cela pour ses propres intérêts. Toutes ces pensées le poussent à ignorer complètement le système hiérarchique du Sanctuaire et à considérer qu’il a les mêmes droits & pouvoirs que les Silver, voire les Gold Saints. Bien entendu, seul lui croit cela.

De par le fait qu’il soit originaire d’un pays lointain et qu’il n’a parlé que peu de lui, il n’est connu de lui qu’il est originaire de Chine et que sa venue en Occident est tout simplement due au précédent Saint du Dragon.

Shaokan avait déjà treize ans et en avait marre de suivre l’entraînement d’un Bronze qui s’estimait être un Argent. Il disait toujours « On m’a confié la mission de venir te chercher et de t’entraîner pour que tu sois un Saint », mais l’Asiatique n’en croyait guère un mot. Hormis son armure & ses techniques, ce type n’avait rien d’intéressant. Ayant été repéré et prit en entraînement à Västeras, en Suède, il y a déjà huit ans, le jeune homme était devenu un combattant incroyable et se surprenait lui-même à ne pas se servir d’une autre arme que celle qu’est son corps.

Une nuit, le Chinois, torse nu, faisait face à une petite montagne. Son maître lui avait toujours dit que le jour où il arriverait à éveiller son cosmos et à briser cet obstacle colossal, il serait digne de porter une armure. Chose qui amusa l’asiatique, puisque son Maître lui-même en était incapable. Mais cette nuit-là, les choses changèrent. Assis face à la montagne, le jeune apprenti ouvrit le parchemin que cet étrange émissaire lui avait remis. Le lisant attentivement, Shaokan fut à la fois intrigué et plus qu’intéressé par son contenu. Le parchemin révélait des choses pour les moins inattendus comme le fait que son père ait été le porteur de l’armure du Dragon avant de se faire déshonorer par l’homme qui la porte actuellement, à savoir le Maître du Chinois. De plus, chaque technique du Dragon était détaillée avec une précision proche de la perfection. Et contrairement à ce que disait son instructeur, le Saint du Dragon n’avait pas qu’une seule technique… Aussitôt, Shaokan en conclut que son mentor l’avait pris sous son aile uniquement pour pouvoir éliminer l’héritier de l’ancien Dragon. Déterminé à ne pas mourir stupidement, l’asiatique s’entraîna durement durant un mois, jusqu’à en maîtriser à la perfection le Rozan Shô Ryû Ha. Ceci étant fait, le futur Saint affronta dans un duel à mort le Chevalier du Dragon et l’élimina, non sans conséquence…

Le lendemain de son combat, Shaokan se réveilla et constata qu’il avait été soigné par un homme portant une armure. Une armure d’or. Il se présenta comme étant Trifos, Gold Saint du Lion. Si l’homme était là, c’était pour trouver le jeune chinois. Le Bronze Saint du Dragon avait été envoyé pour le trouver et l’amener au Sanctuaire mais sa folie ayant pris le dessus sur lui, il crut alors qu’il avait pour charge d’entraîner l’héritier de son ancien adversaire. N’importe qui, en apprenant cela, aurait pu regretter son geste meurtrier mais ce ne fut pas le cas de l’asiatique, bien au contraire. Souriant et se vantant avec plaisir du fait qu’il ait tué le dernier Saint du Dragon, il montra alors à Trifos ses propres ténèbres. Ce qui ne fit que plaisir au Gold Saint. Attiré par cette face sombre de l’oriental et de son désir de pouvoir qui était plus que flagrant déjà à cette époque, Trifos sut trouver les mots pour en faire son disciple. Mais ce détail, seul lui le saurait.
Quelques semaines plus tard, grâce à l’esprit malin de Trifos et à ses propres efforts, Shaokan devint le nouveau Saint du Dragon. Devant en informer le Grand Pope, le Lion quitta temporairement Västeras pour Athènes. C’est à ce moment précis que le chinois fit une connaissance importante dans sa vie : celle d’Elias. Ce jeune homme n’était encore au stade d’apprenti mais eut le mérite de ne pas voir s’appliquer l’antipathie du chinois sur lui, bien au contraire. Une grande amitié naquit entre ces deux hommes et, bien qu’ayant des points de vue littéralement différent, ils se rejoignaient sur le regard à porter à leur divinité et à leur rôle de Saint. Shaokan lui parla même des « Mythiques », les armures des Bronze a représenté des créatures mythologiques, rares et puissantes : Dragon, Hydre, Pégase & Phénix. Les deux jeunes restèrent ensemble durant plusieurs semaines avant qu’Elias dut quitter les montagnes suédoises, afin de poursuivre son entraînement. L’asiatique était convaincu d’une chose : il retrouvera son ami un jour et, cette fois, en tant que Saint.

Les années s’écoulèrent, et Shaokan n’était plus la même personne. Etant devenu plus puissant grâce à l’entraînement du, désormais, Traître Trifos – étant en 447, l’ancien Gold avait été humilié par son ancien élève Hélios en perdant sa Cloth – la Cloth du Dragon avait déjà subi une première évolution, ce qui surprit son porteur en lui-même. Mais un jour, alors qu’ils s’entraînaient, le Gold déchu et son apprenti apprirent via les villageois que l’actuel Gold Saint du Lion, Hélios de Karystos, était en train de se reposer après un long voyage. Consultant son mentor, ils mirent ensemble un plan : l’intégration de Shaokan était une chose importante quant aux futurs projets de Trifos.
Quelques heures plus tard, Shaokan fit la connaissance d’Hélios. Il était tout ce qu’il pouvait détester au monde : un justicier, se battant pour des sottises comme l’amitié, l’amour et d’autres débilités. Cela dit, sa volonté de se battre jusqu’à la mort pour Arsiesys, son mentor et Athéna, sa divinité fit en sorte que le chinois ait un minimum d’estime pour lui. Après avoir appris à se connaître, Hélios prit la décision d’emmener l’oriental au Sanctuaire, mais seulement d’ici trois années, le temps qu’il se perfectionne.

Hélios ne vint jamais le chercher.
Voilà quelques temps, l’armure d’Or du Lion apparut, une nuit, sous les yeux de Shaokan. Sous sa forme « animale », la Cloth resta une trentaine de secondes devant le Dragon avant de disparaitre, en s’envolant dans les cieux. Le chinois comprit ce que cela signifiait : Hélios avait trouvé la mort. Intrigué par le fait qu’un Gold soit mort, le Bronze Saint décida de se rendre à Athènes, afin d’en savoir plus sur ces faits. Et bien entendu, pour enfin mettre en place les projets que lui et Trifos le traître avaient soigneusement élaborés au cours des dernières années.

Le Dragon est sur le point de se réveiller…