Groupe 1

Le couperet est donc tombé, hier soir en réunion sur skype avec la quinzaine de personnes présentes pendant les 2h qu'a duré la discussion (qui ont dérivés sur 3/4 par la suite ^^).

En faisant le constat de la situation actuelle puis le bilan du …

Ici seront stipulées toutes les armures remises en libre service après la perte de leur détenteur.

Citation :: Libération d'Armure
Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser indéfiniment des armures en les mains de joueurs inactifs. À partir de deux …

Et voila, il est temps de vous faire part de notre nouveau projet...

One Piece ShinSekai RPG !

www.shinsekai-rpg.com

Un forum One Piece, depuis le temps que la team en parlait et avait l'idée en tête il était temps de franchir le cap. Bien …

Sujet: Groupe 1 Sam 29 Oct - 20:15

Ordre de post

Rhéa
Phétis (12)
Antares (6)
Arsiesys (4)

Rappel des règles élémentaires

Vous ne devez poster que dans les sujets où vous êtes invités à le faire selon l’ordre établi à l’avance.
Votre premier message dans le post sera toujours un message de présentation. Vous ne pourrez lancer le combat qu’à partir du deuxième post.
Vous avez 24h pour poster lorsque c’est votre tour de répondre. Passé ce délai et votre tour sera supprimé jusqu’au prochain. Si cela arrive deux fois, vous serez exclus de l'Event. Si vous prévenez d'une absence ce délai pourra être rallongé mais gardez à l'esprit que ce devra être exceptionnel.
Vous pouvez continuer de RP normalement en dehors de l'Event.
L’anti-RP entraînera une exclusion ferme et définitive de l'Event.
Vous pouvez avoir un combat à la fois en Event et dans votre RP normal.
Le combat d'Event ne rapporte pas de points comme les combats ordinaires. Ne vous rajoutez pas de points une fois votre combat terminé, nous nous chargerons de vous récompenser une fois l'Event terminé.
Vos stats sont rechargées à fond pour l'Event. Cependant, cela n'a pas de répercussion sur votre RP normal : si vous êtes en train de vous battre en parallèle vous devrez quand même faire vos repos pour ce combat par après. L'Event n'est qu'une parenthèse et cette recharge n'est donc valable que dans son contexte.

Sujet: Re: Groupe 1 Dim 30 Oct - 20:59

La décadence d'un peuple autrefois glorieux se dessinait sous ses yeux. Son regard vide d'émotion contemplait la bassesse de l'humanité et les abysses dans lesquelles elle s'était plongé. La titanide observait les fourmis humaines qui déambulaient vainement dans les rues de la glorieuse cité de Rome.
C'était là l'oeuvre du rejeton de son propre fils, en voir la médiocrité de l'oeuvre de sa descendance faisait pâlir la toute puissante déesse. Le destin lui avait joué un bien mauvais tour, cette seule faculté sur laquelle les dieux n'avaient de prise, la folie humaine et sa destiné brumeuse.

Haut dans les cieux, au-dessus du premier voile nuageux, la Mère se tenait. Caressant doucement la crinière soyeuse d'un être éthéré possédant la forme d'un lion gargantuesque, elle patientait avant de se rappeler aux impies qui s'étaient détournés du droit chemin et de la réelle croyance.
Apollon n'était rien qu'un freluquet, un joyeux bambin doucereux vivant dans un monde bien trop idéalisé, simple pantomime de la réalité de la Terre. Il était temps pour tous de recevoir une piqûre de rappel quant à leur rôle en ce monde et également quant à leur place dans l'illustre Panthéon Divin.

Elle commencerait par son petit-fils, puis, s'en retournerait vers celui qui l'avait si injustement châtié après qu'elle l'ait sauvé d'un funeste destin. Elle était Reine en ces lieux, Reine en cet univers et Zeus subirait un retour de bâton cuisant pour avoir osé traiter sa génitrice de la sorte.

Descendant vers les Terres, d'un pas lent et impérieux, Rhéa semblait dévaler un escalier invisible qui la menait vers sa destination, Rome, et plus précisément l'édifice témoignant de l’hérésie humaine. Ce théâtre de la folie des hommes, où, se croyant l'égal des dieux, les puissants possédaient le droit de vie et de mort. Le Coeur de l'Empire Romain, le glorieux Colisée.

Son cosmos emplissait déjà la cité, et nul doute que ceux capable de comprendre la signification de ce changement brutal comprendraient le message derrière cette arrivée. Son compagnon félidé la suivait dans sa descente et ils marquèrent tout deux un temps d'arrêt à mi-hauteur au-dessus du sable de l'arène. Complètement vide, cette dernière pulluleraient de faibles manants sous peu car telle était la volonté futile des humains. Se dresser contre les dieux dans le but d'espérer leur être supérieur. Seulement, aujourd'hui il n'en serait rien, car la Reine se présentait à leurs yeux, et ce n'était pas dans le but de tendre la main à ces chiens corrompus mais pour leur rappeler qui était la véritable Maîtresse de ce monde, et combien leurs vies n'étaient qu'un grain de poussière dans le sablier de l'Univers.

Soulevant légèrement sa main droite, ses doigts fins et gracieux formèrent quelques arabesques dans les airs, et un somptueux trône de marbre apparut derrière elle, surgissant du néant. Sa créature vint s'asseoir à la gauche de sa nouvelle création, et à sa suite, elle rejoignit le trône pour y siéger et attendre ceux qui se présenteraient pour subir son jugement. De ce qu'elle verrait aujourd'hui de l'humanité, dépendrait la suite des évènements pour cette futile cité.

"Que ceux qui l'osent se présentent devant moi, et je jugerais de la légitimité de leur existence en ce monde..."

Sujet: Re: Groupe 1 Lun 31 Oct - 15:41

La charmante compagnie dont j'avais été gratifié à l'arrivée de nos "alliés" Saints été toujours d'actualité, nous n'avions guère vu le temps passer et moi même je ne me préoccupais que de cette belle rencontre. Si j'avais su plus tôt que la glorieuse Athènes abritait des êtres si respectueux et bien élevés j'y aurais emménagé depuis bien longtemps. Le soir était venu et nous nous baladions tout les deux autour du monument qu'était le Colisée, trouvant toujours quelque chose à rajouter sur les paroles de notre interlocuteur. Alors qu'au départ je pensais inviter le Chevalier du Scorpion pour éviter que l'Augure ne se retrouve en situation délicate, il se trouvait que j'avais découvert en cet homme un compagnon qui me forçait le respect et bien que je ne le connaissais pas réellement j'avais l'impression que ma confiance pouvait lui être accordée.

Alors que la nuit avait enveloppé la cité et que cette dernière s'endormait sous la surveillance de nous autres Oracles, Antares et moi décidions de rentrer nous reposer, je souhaitais l'accompagner jusqu'à sa demeure provisoire qui lui avait été attribué sur l'un de mes ordres et ce dernier n'y trouva aucun inconvénient. Alors que nos rires communs et nos phrases résonnaient dans les grandes rues que nous empruntions, je m'arrêta net, une chose clochait, un cosmos de grande puissance emplissait Rome, bien plus puissant que le mien. Inquiète je me tournai vers le Saint, le regard plein d'incompréhension.

_ Tu as senti ça ? C'est pas normal ... Pas normal du tout !
Je courais vers le point d'où semblait provenir toute cette force tout en enlevant petit à petit ma robe pour enfin dévoiler mon armure d'Oracle. Sa couleur rouge-cuivrée donnait l'impression que mon corps était recouvert d'une épaisse couche de métal. Je ne me retournais pas, courant à présent à toute vitesse et je m'interrogeais : Kahr et Magnus avait-ils senti ce trouble intense ? Étais-je la seule à être présent à cette heure dans la cité ? Je débouchais rapidement sur le théâtre des rêves humain tandis qu'une voix résonnait étrangement à mes oreilles, invitant ceux qui l'osait à se présenter pour être jugé si oui ou non ils avaient l'autorisation de vivre. Moi comme une idiote j'apparaissais devant la menace, son cosmos écrasait totalement le mien et je n'arrivais presque pas à tenir debout.

_ Hum ... Excuses-moi, ça va pas être possible en fait, déjà tu vas te présenter et ensuite tu vas vite bouger, j'ai trouvé un garçon sympathique et tu viens de dégommer ma soirée là. Au fait, je suis Oracle d'Apollon et j'aime pas qu'on vienne mettre le désordre dans la ville dont je suis responsable, pigé ?
J'adoptais un air décontracté, ou plus justement insolent comme à mon habitude, je savais bien même en ne connaissant pas mon interlocutrice que si jamais elle décidait de me détruire, il ne lui faudrait pas deux essais pour réussir. J'augmentais l'intensité de mon cosmos pour au moins parvenir à éloigner cette écrasante domination dont elle faisait preuve envers moi. J’espérais par contre que Antares m’ait suivi et que Kahr soit au courant de ce qu'il se passait ici.

Sujet: Re: Groupe 1 Lun 31 Oct - 20:47

Notre ballade oisive avait été pour moi un régal, rafraîchissante et possédant le goût du vrai. Notre journée avait continué comme elle avait commencé, me laissant guidé par ma charmante hôtesse qui, connaissant la ville comme sa poche, me fit découvrir les coins et recoins intéressants de la ville. Ce fut désappointé que je constatais que l'astre du jour avait franchement entamé sa descente, pour commencer à darder le ciel de ses rayons rouges, signes du déclin de la journée. Nous avions donc décidé d'un commun accord de mettre un terme à la visite et de rentrer respectivement dans nos pénates. Phétis, en hôtesse prévenante, avait tenu à me raccompagner. Passé le sursaut viril qui me poussait à refuser et à moi même la ramener chez elle, je prenais en compte sa puissance et me disait que finalement, elle saurait se débrouiller seule. C'est sur le chemin du retour donc que cet événements aussi inexplicable qu'inattendu nous surpris.

Nous étions alors non loin d'un de nos points de passage, le Colisée surplombant les habitations de son écrasante présence. Une chose s'était manifestée, une force écrasante et terrifiante, comparable pour notre sensibilité au cosmos à ce que peut vivre une biche lorsqu'elle entend le cri du loup, impérieux, puissant, mortel. Phétis le sentit aussi, s'alarma, et m'adjoignit à la suivre jusqu'à la source de cette présence. J'allais répliquer que la plus grande prudence s'imposait, quand je me souvenais de l'endroit où je me trouvais: nous étions entourés de gens ici, plongés dans le sommeil, ignorant cette chape qui se développait au dessus de nous, menaçante. Car à n'en pas douter, une telle force écrasante ne pouvait signifier qu'une menace, puisque la source de ce pouvoir ne semblait pas se soucier de ce que cette énergie pourrait déclencher, rien qu'en la laissant s'exprimer, latente. Avalant rapidement la distance nous séparant de l'immense bâtisse servant à accueillir les jeux, nous débouchâmes sur la place faisant face à l'entrée de celle-ci. Pénétrant les lieux, nous pûmes découvrir la source même de cette perturbation. Sur un trône de marbre, du blanc le plus pur, siégeait ce qui semblait être une femme, à première vue, accompagnée d'une créature chimérique, féline, semblable à du cosmos pur. Magicienne? Déesse? Je n'aurais pu le dire.

S'adressant à nous d'une voix surnaturelle, semblant venir de partout et nulle part à la fois, la Puissante ouvrit la séance de jugement qui se tiendrait ici même, et maintenant. Rebelle, insolente, Phétis pris les devants, s'adressant à elle avec toute la familiarité et la spontanéité dont une fille des rues était capable. Arrivant à sa suite, alarmé, j'optais pour une position plus neutre, ne sachant trop sur quel pied danser. Je n'étais pas ici sur mes terres, et dans un sens l'Oracle avait raison de réagir ainsi. Quant à savoir dans quoi je m'étais immiscé, la suite me le dirait. Mais c'est alors que tout s'emboita, les fragments éparts de mon éducation se consolidant enfin, dans un flash aveuglant. On ne pouvait prétendre à œuvrer pour une déesse et ne pas connaitre le Panthéon des dieux anciens et nouveaux. Et ce trône, le lion associé, autant de signes me laissant à penser que nous faisions face à quelque chose d'ancien, de très ancien, oublié par les hommes. Les vainqueurs écrivent l'histoire, selon l'adage. Nous étions face à un vaincu, avide de vengeance.

Gâre, Phétis, nous avons devant nous la représentation sur Terre de la mère des Dieux, si mes déductions sont exactes. Cette puissance, ces attributs, ils est difficile d'en douter. Mais...comment?

J'avançais d'un pas, puis d'un autre, précautionneux. Évaluer, tenter une approche, voilà la solution que je préconisais, préférant d'avance savoir dans quoi je m'engageais.

Puis je me permettre de vous saluer, Grande Mère? Êtes vous ici pour rencontrer vos petits enfants, ou pour détruire ce qui descend de vous? Nous sommes les représentants sur Terre d'Athéna et d'Apollon, et c'est sur les terres du Dieu lui même que vous vous trouvez. Encore une fois, je le répète, quelles sont vos intentions? Servez vous la Justice aveugle, ou votre propre volonté?

Questionner une déesse avait il un sens? J'en doutais, et je doutais aussi qu'elle s'abaisse à dialoguer avec moi. Étant donné l'air suffisant qu'elle arborait, son humeur n'était pas au pardon, où à la curiosité envers les humains. Et mon angoisse montait d'un cran, tandis que le cosmos se faisait toujours plus intense, nous engluant dans sa toile. Faisant appel à mon énergie, je laissais s'accumuler la puissance, érigeant une barrière contre cette agression, volontaire ou non. Toute la cité devait être au courant de l'apparition de cette femme, de ce Titan. Du moins, toute personne capable de ressentir et de dégager du cosmos. J'espérais que la réaction des chevaliers d'Apollon ne se ferait pas attendre...

Sujet: Re: Groupe 1 Lun 31 Oct - 22:05

Mais Antares faisait fausse route. Les Oracles avaient déjà les mains pleines, car un malheur ne vient jamais seul et cette Titanide n'y avait pas dérogé. En revanche, la venue des Saints à Rome devait être vue comme le fruit d'une divine providence, puisque c'était eux qui allaient s'en charger. Son entretien avec Kahr ayant été ajourné, Arsiesys était libre de ses mouvements pour la journée. Et quitte à être désœuvré, il avait opté pour une visite de la cité en solitaire, préférant découvrir par lui-même les mystères que le centre névralgique de l'Empire avait à offrir. Et il n'était pas déçu du voyage, c'était le moins que l'on puisse dire. Ce chef-lieu n'était pas le sien et à ce titre, rien ne l'obligeait à prendre part aux opérations. Il aurait tout aussi bien pu se cantonner à un rôle d'observateur sans se mêler de ce qui ne le regardait pas. Toutefois, participer à l'effort de guerre ne ferait qu'entériner leur alliance et la fragilité de cette dernière lui commandait de ne pas passer à côté de cette occasion. Ainsi, il se félicita d'avoir emmené son armure d'or en voyage. Il aurait certes pu la faire venir depuis Athènes mais l'avoir à proximité réduisait considérablement le laps de temps requis pour s'en équiper.

En un claquement de doigts, il endossa cette seconde peau qu'était pour lui la Gold Cloth du Sagittaire après toutes ces années. Si ses propos n'auguraient rien de bon, l'importune n'avait encore fait montre d'aucune violence. Cependant, s'y préparer était nécessaire s'ils ne voulaient pas être pris en défaut... Le hasard l'ayant situé aux abords du Colisée au moment où avait retenti le début des hostilités, il ne lui avait fallu qu'une poignée de secondes pour y graviter dans les airs, ange gardien silencieux veillant sur cette scène peu engageante. Chacun de ses battements d'ailes était minutieusement calculé se réduire au strict minimum et ne pas se faire remarquer, son cosmos s'étant tu avant même qu'il ne s'élève vers les hauteurs. Cette précaution ne suffirait certainement pas à leurrer un Titan, réputé l'égal d'un Dieu, mais cela lui donnait un délai supplémentaire. Un répit qu'il mettrait à profit pour étudier de près cette mystérieuse assaillante. La déclaration de guerre qu'elle s'apprêtait à faire ne faisait plus aucun doute, son entrée en matière ne dénotait aucune subtilité et en déduire ses intentions était à la portée de tout un chacun.

Considérant le tableau d'un oeil critique, le Grand Pope se mit à perdre de l'altitude de son plein gré jusqu'à ce que ses pieds touchent terre à nouveau. Il aurait aussi bien pu attendre et n'intervenir qu'une fois les hostilités déclarées, mais c'était faire courir à son vieil ami et sa compagne des risques inconsidérés qu'il pouvait juguler en prenant directement part à la bataille. Penser faire toute la différence aurait été risible mais sa participation aurait le mérite d'équilibrer un tant soit peu les forces en présence – assez pour que la confrontation ne se solde pas par une victoire écrasante dont il s'échinait à deviner les enjeux. En tant que divinité, prendre la vie de mortels pour le plaisir était en son pouvoir. Mais en l'absence de raison, il était peu probable qu'elle s'y attelle. Il devait donc y avoir un dessein plus profond derrière cette apparition, outre la pauvre ambition de se donner en spectacle au coeur de ce monument historique. L'ombre d'un sourire passant sur ses lèvres, l'archer s'amusa de cette ironie : il était vrai qu'il n'y avait pas meilleur endroit qu'une arène pour disputer un combat à mort.

Vous me voyez navré de m'immiscer dans votre charmant tête à tête, mais il faut croire que je ne suis pas le premier à m'en octroyer la permission. Puis, à l'intention de l'intruse. Je ne vous cache pas ma surprise, j'ignorais que votre liberté vous avait été rendue. Et étant donné les conditions de votre enfermement, j'ose croire qu'une bonne conduite n'y aurait pas suffi. Non pas que je déplore que vous nous fassiez l'honneur de votre présence, mais j'aimerais savoir ce qui a motivé cette visite de courtoisie...

En toute discrétion, il échangea un regard de connivence avec son confrère du Scorpion, lui intimant de se tenir prêt à un échange plus musclé que ce à quoi ils avaient eu droit jusqu'à maintenant. Privé de son arc pour ne pas montrer de signe évident d'agressivité, l'invoquer ne lui aurait pas demandé plus d'une fraction de seconde. Puisque les circonstances voulaient qu'ils soient au mauvais endroit au mauvais moment, il n'y avait plus qu'à s'en accommoder – et il ne doutait pas que son frère d'armes partage ce point de vue. Il avait songé un instant élaborer le même bouclier que celui qu'avait dressé Antares, mais c'était inutile. Une protection de ce niveau n'avait aucune chance de les protéger si la demoiselle se décidait à piquer la crise de colère qu'il pressentait derrière la délicatesse de ses traits. Tout d'abord hésitant, un sourire finit par étirer ses lèvres, teinté d'une confiance inébranlable. Tout irait pour le mieux, quoi qu'il advienne.

Sujet: Re: Groupe 1 Mar 1 Nov - 21:33

Son regard se posait sur la première à avoir élever la voix. Assise sur son trône Rhéa, les toisait à distance, comme l'être supérieur qu'elle était. Cette femme, elle, ne semblait pas comprendre où était sa place en cet instant, et rares étaient ceux à avoir osé s'adresser à la Mère de la sorte... Ceux y ayant survécu n'existaient pas. En noble divinité qu'elle était, la Titanide exécrait tout ce que cette humaine représentait, l'orgueil, la médiocrité et surtout, son dialecte primaire.
Pupilles glissant vers un autre individu, les deux Gold Saints passèrent sous sa vision également, et leur déférence fût bien plus palpable. Le Scorpion posa certaines questions, celles la même que l'on attendait d'un simple mortel ne pouvant lire les desseins des dieux. Le Sagittaire fût plus insidieux et ses sous entendus n'échappèrent pas à la femme du Temps. Mais son couroux n'éclata pas, car tel n'était pas la nature de Rhéa, mère de Zeus, Hadès et tant d'autres...

Caressant la crinière de la créature à ses cotés, elle laissa un silence plané un instant sur l'immense Colisée, puis les fixa.

"Vos questions sont louables, Chevaliers... Mais je crains de ne vouloir vous répondre en cet instant. Les mortels n'ont pas à comprendre la volonté des Dieux, votre devoir est de l'exécuté. Je suis flattée que vous m'ayez reconnus tout deux. Je note le respect dont vous m'avez fait part et la politesse emprunte dans vos paroles. Cela est tout à votre honneur. "

Elle foudroya alors du regard l'Oracle

"Du respect et un savoir vivre exemplaire. Tout l'inverse de cette créature pathétique et obscène... Hors de ma vue, insolente..."

De l'index, la Titanide pointa le sol sous les pieds de Phétis. Aussitôt, le sol trembla et il ne fallut que quelques dixièmes de secondes pour qu'une gueule immense surgisse du sable de l'arène, avec pour cible l'oiseau d'Apollon.
Le serpent de Cosmos, d'une taille titanesque, jaillissait des entrailles de la terre. Oeuvre de la Mère, il était son arme et un prolongement de sa personne. Il infligerait le châtiment suprême à cette impudente qui s'était mis en branle à son encontre. L'Oracle fût engloutit dans la tempête d'énergie et disparut un instant.
La créature elle se dégageât peu à peu du sol, et le Cosmos devint Pierre, marquant l'entrée dans le monde réel de l'invocation de Rhéa. Ce dernier la regarda un instant, attendant visiblement les ordres.

"Occupe toi de cette poupée de son, mais laisse ces hommes tranquilles pour le moment, ils sont sous ma protection..."

S'en retournant avec une vitesse phénoménale au vu de sa taille, le serpent se rua vers la pauvre femme dans le but d'achever son travail. Les impacts seraient durs si l'Oracle ne s'était pas remise du premier coups.
Le Cosmos de cette créature était un vrai poison qui pouvait clouer les plus faibles au sol en quelques secondes, et cette Phétis pourrait elle faire preuve de plus de résistance que le commun des mortels ? La Mère en doutait mais ne s'en souciait guère, elle reportait son attention sur les Chevaliers d'Athéna, ne semblant pas gêné par le raffut présent dans le Colisée.

"Quant à vous deux, je vous donne une chance de survivre à cette journée de légende, vos âmes ne semblent pas être tant souillées par la perversion de l'humanité que celle de cette Oracle. Achevez la, ici, dans l'arène, comme tant d'autres l'ont été, et il se peut que je vous accorde ma clémence Chevaliers..." assise sur son trône, elle les questionna une dernière fois "Saurez vous comprendre toute l'importance d'un tel instant ?"

Sujet: Re: Groupe 1 Mer 2 Nov - 3:01

Grande Mère des Dieux ? Une Titanide ? Était-ce elle celle que l'on surnomme Rhéa ? Remarque même si elle était cette dernière, je ne vois pas pourquoi je devrais réaliser révérence et autres froufrous car ce n'est pas elle que je sers mais bien Apollon. Alors que j'écoutais de plus en plus énervée les conneries de politesses débitées par mes camarades Athéniens, je compris aux paroles de la Divinité que l'erreur que j'avais commise allait être gravissime. Elle m'insulta tout d'abord de créature pathétique et obscène, moi qui venait des plus bas quartiers où le respect est accordé à nos seuls frères et sœurs ainsi qu'aux personnes en valant la peine, pourquoi devrais-je annuler la dernière chose me retenant à mes origines pour sauver ma vie ? Si cette dernière devait s'achever ici et maintenant et bien ce serait une mort digne de la plus belle des princesses guerrières.

À la suite de son discours j'eus un moment de totale absence, j'étais comme détruite d'un coup, ne sachant plus quoi faire, ne pouvant plus bouger. Mes yeux se fermèrent tandis que je comprenais être la cible d'une puissante attaque du Titan. Je ne pu absolument rien faire alors que la toute puissance se déversait sur moi comme un flot continu impossible à arrêter, le soleil n'était plus dans le ciel, le Condor était au sol et n'arrivait plus à bouger, à prendre son envol si majestueux, Était-ce à ça que ressemblait la fin d'un élu divin ? Alors qu'enfin la déferlante avait cessée autour de moi, j'ouvrais les yeux en plus d'écouter les paroles de mon bourreau qui ne changeait pas d'un pouce : Il fallait me tuer. Prise d'un éclat de conscience je savais que la mort n'était pas arrivée pour moi. Je me relevais tant bien que mal, sentant une grande douleur interne par rapport à l'attaque précédente, je crachais au sol une gerbe de sang, c'était bien la première fois qu'on me ridiculisait en une attaque ... Je levai la tête et vu le serpent revenir à la charge fougueusement vers moi. Je scrutais le ciel avant de réciter plusieurs prières et de crier quelques mots.

_ Ô Maitre Apollon, guidez-moi contre le mal guettant aujourd'hui vos Terres, faites de moi votre bras armé et déchainez votre courroux sur ces êtres abjectes. Shapeshifter Watery !

D'un claquement de doigt mon corps n'était plus. Par là je voulais dire qu'il n'y avait plus qu'une matière aqueuse volatile quasiment intouchable et totalement éparse. Je n'avais plus d'enveloppe corporelle et l'attaque de la Titanide ne fit que traverser cette vapeur d'eau sans pouvoir me toucher, une deuxième attaque du reptile déboucha sur le même résultat. Alors qu'il reprenait place auprès de sa maitresse, mon corps lui reprenait forme humaine. Cette technique de défense était très difficile à maitriser mais j'avais enfin la validation de mon hypothèse : je ne devais pas mourir aujourd'hui. Essoufflée et visiblement à cours de forces dans l'immédiat je m'écroulais au sol quand j'entendis les dernières paroles de Rhéa qui demandait aux chevaliers d'Athéna de mettre fin à mes jours. En moi même j'eus un petit frisson qui se résorba rapidement : Si ils faisaient ça ils y laisseraient leur humanité et briseraient le pacte de protection que ces guerriers avaient réalisé avec leur déesse. Je me relevais tant bien que mal, prenant alors la parole dans un tout autre ton que celui insolent il est vrai du départ. Celui-ci se voulait sérieux et solennel.

_ Rhéa, car c'est ainsi que vous vous nommez, sachez que je n'ai certes pas toute cette éducation et cette grâce de la haute société mais d'où je viens c'est à dire dans les bas-fonds et autres endroits peu recommandable, la vie à une saveur que vous ignorez totalement : Là bas la vie est un véritable cadeau, le mépris n'existe pas et le respect est reconnaissable dans chaque échange de regards, nous devons batailler pour garder ne serait-ce qu'un crouton de pain pour nourrir nos sœurs, nous devons troquer pour espérer toucher et gouter une pomme. Dans ces quartiers nous avons fait le serment d'honorer et de respecter ce qu'est la vie et de protéger au péril de notre vie ce que nous pensons juste alors Titanide écoutez moi bien : Tant que je serais vivante ici devant vous je jure sur ma foi envers Apollon de protéger cette cité et mes frères et sœurs l'habitant, je jure de protéger cette humanité qui derrière les façades de dirigeants totalement dépravés et ne pensant qu'à leur bien être et aux conquêtes abrite des femmes, des hommes et des enfants remerciant chaque jours le Panthéon pour ce que la vie leur a offerte. JAMAIS VOUS NE LES TOUCHEREZ ! Notos ! Béni-moi de ta fureur sans nom ! Apprécie Divinité déchue ce que la Gardienne d'Apollon Phétis te réserve :

Wrath of Notos ! Frappe bénie du vent Sud !

Un arc rougeâtre semblant donner une lueur d'espoir dans ce futur sans lendemain apparu dans ma main droite, une longue flèche de cosmos semblant n'être autre que de l'eau apparu quand à elle dans la gauche. Alors que je décochais celle-ci, une immense onde aqueuse suivit le projectile qui parti dans la direction de la Mère Des Dieux. Je prenais alors trois flèches simples dans mon carquois et les lançais à leurs tours dans le sillage de la cosmique. Elles partirent toutes trois en vrilles jusqu'à ne former qu'un immense carreau capable de ravager les plus belles armures, je n'espérais pas la toucher mais au moins lui faire comprendre que jamais je ne renoncerais à ce que je trouvais juste. Me tournant alors de trois quart vers mes soi-disant alliés, je ne pu que leur décocher quelques mots :

_ Vous seuls êtes à même de savoir quoi faire. Tuez moi si vous trouvez ça juste mais soyez certain d'une chose : Un Condor vend chèrement sa peau. Antares du Scorpion ... Tout le temps de notre escapade vous avez pu me questionner sur ma vision du monde et j'ai répondu à chacune de vos questions avec sourires et gentillesse ... J'espère que vous prendrez la bonne décision. Grand Pope, ma première impression à vos yeux ne doit pas être très brillante mais sachez que ce que vous avez vu de moi n'est qu'une façade ... Je ne suis guère si idiote et ignorante comme j'aime à le montrer. Je connais vos multiples tâches et l'une d'elle est de protéger cette humanité ... J'ai peine à croire que vous accepteriez sa proposition mais si c'est le cas je ne vous en tiendrez pas rigueur. Maintenant que tout ceci est clair, j'ai le combat de ma vie à mener et ce sera avec ou contre vous mais jamais je ne pourrais lever la main sur des personnes partageant mon point de vue.

Sujet: Re: Groupe 1 Mer 2 Nov - 5:35

Phétis, tu as fait une erreur sur l'utilisation de Gardien. Cette aptitude permet de faire des défenses multiples, mais ça ne réduit pas le coût à payer pour se défendre. En effet, depuis la màj 1.2, tu peux parer plusieurs attaques avec cette aptitude, mais tu dois payer ta défense pour chaque attaque. Donc ici, tu dois quand même payer pour te défendre de deux attaques. Il te faudra donc éditer ton tour.

Ephtal

Sujet: Re: Groupe 1 Mer 2 Nov - 18:28

J'étais prêt.

Après ces années à se côtoyer, travailler de concert, il n'était plus nécessaire de partager les mots pour se comprendre. Aussi captais je instantanément l'avertissement muet que me lançait mon vieil ami, tandis qu'il nous avait rejoint, heureuse surprise. Je n'avais plus de doute, à présent, car il était là, et je savais qu'à nous deux nous pouvions affronter le Tartare lui même et en revenir victorieux. La déesse réagit aux questions que nous lui posâmes, nous traitant avec politesse, bien que teintée d'une certaine nuance hautaine, comme si elle s'était adressée à des petits chiots bien élevés. Comment pouvais je m'en offusquer? Je ne prétendais pas à comprendre le schéma de pensée d'un être divin. Cela aurait revenu à la mettre à un niveau humain, et j'étais assez éduqué et intelligent pour ne pas tomber dans cette simplicité. Par contre, sa réaction aux propos de Phétis ne se fit pas attendre. Laissant exploser le pouvoir qui jusqu'ici était resté latent, oppressant, elle fit appel à un véritable serpent de mana, représentation chimérique du Python des légendes. Tout ce qui se déroulait sous nos yeux était irréel, digne des légendes effectivement, comme nous l'indiqua la Titanide avant de nous demander notre assistance pour finir de châtier le Condor de Notos, qui se démenait pour contrer les attaques du reptile maintenant solidifié. Cet assaut laissa Phétis épuisée, à genoux, visiblement choquée par tout ce qu'elle avait du endurer.

Reprenant du poil de la bête, la belle ingénue s'emportant dans une diatribe à l'encontre de la vision bancale des puissants sur les insignifiants. Comme un étendard de son peuple, elle fit face, courageusement, défendant ce qu'elle croyait juste. J'avais là un exemple des plus poignant de ce que nous avions pu discuter auparavant, et même si elle ne savait pas forcément y mettre les formes, son message était sincère, pur, droit. Pouvais je la blâmer de ne savoir s'adresser à une déesse, même si celle-ci avait des intentions belliqueuses? Comme j'avais pu le remarquer, sa spontanéité était rafraichissante, du moins pour moi. Les erreurs de parcours étaient certes irritantes, mais j'étais habitué aux enfants turbulents. Bref, c'était le signe pour nous d'entrer dans la danse. D'autant que la Mère nous faisait une proposition qui nous insultait dans nos fondements. Je m'avançais, les nombreux tissus de ma tenue flottant sous l'effet du vent éthéré qui nous touchaient tous. Posant une main sur l'épaulette de l'Oracle, je lui offrais un sourire rassurant, sincère.

N'aies crainte, Phétis du Condor de Notos. Ce n'est sûrement pas tes sourires qui ont marqué mon esprit, mais bien tes aspirations, et tes espoirs. Le résultat de cette discussion aurait été le même, de toute façon. De là à croire qu'un élu d'Athéna agirait de la sorte...la Mère a juste trouvé les deux hommes les moins à même de servir ses desseins, j'en ai peur.

Je me plaçais en avant, légèrement sur le côté de la jeune femme.

Très chère Mère, il semblerait que votre sens de la Justice ait été quelque peu altéré par votre séjour au Tartare. Et votre amour pour la création aussi, apparemment. Toujours est il que nous ne pouvons rester à rien faire, et que c'est notre devoir de vous renvoyer d'où vous venez sans tarder.

D'un geste, j’ôtais mes affaires, lançant la tonne de tissu en l'air et laissant s'épanouir mon armure rutilante à la lueur blafarde de la Lune. Mon cosmos s'était activé, créant et détruisant des galaxies entières, dans un cycle sans fin attisant le foyer de mon être. Prenante, glauque, une lueur pourpre sourdait de mon corps, attestant de la montée en puissance manifeste que j'employais pour débuter ce qui serait une bataille comptée par les hommes, plus tard. Toujours avec le sourire s'étirant de part en part de mon visage, je regardais du coin de l’œil mon maitre et ami. Il semblait serein, tout comme je l'étais à cet instant. fini les doutes, les peurs. J'avais maitrisé le serpent qui s'agitait furieusement dans mon ventre, l'obligeant à cracher son venin sur l'ennemi. Seule comptait la bataille, à présent. Et qu'importait l'adversaire! Nous étions là pour faire face, fiers, beaux, dangereux.

Arsiesys! Rappelle toi cette manœuvre à Carthage! Quant à vous, Titanide Rhéa, voici venu le moment où nous allons vous prouver l'importance des humains, et pourquoi vos enfants nous on choisi. Puisse Zeus nous pardonner de ce que nous nous apprêtons à faire.

Je laissais exploser mon cosmos, tandis que l'ongle de mon index s'allongeait. Le Scorpion dressait son dard, menaçant, et sa cible mourrait de son poison, qu'elle soit souris ou déesse. Mes yeux se firent durs, pénétrant, tout amusement ayant quitté mon visage. Puis je disparaissais, soudainement, avant de me retrouver devant la déesse assise, que je frappais de ma paume droite, dégageant une onde de choc sous l'effet de l'impact, avant de me retirer, bondissant au niveau du Condor. Cinq fils invisibles me suivirent, cinq fils de vie d'un brillant presque douloureux pour les yeux, symbole de l'énergie vitale de mon ennemie. S'échappant de son enveloppe charnelle, la vie coulait en moi, brute, incontrôlée, semblable à un torrent glacé autant qu'à du magma en fusion. C'était fort, c'était bon, c'était douloureux et terrifiant. Était-ce donc ça, la vitalité d'un dieu? Est ce que je touchais à l'ichor divin? C'était trop pour ma seule humanité, je le savais. Pourtant, paradoxalement, cela semblait me guérir des dommages produits par l'éveil du poison du Scorpion, coulant dans mes veines. Bref, c'était indescriptible.

Je ne pourrais pas faire ça tout seul mon ami, j'ai besoin de ton aide!

C'était la vérité. Plus que n'importe quand, j'avais cruellement besoin de son appui. La déesse n'avait pas tord, elle non plus. Aujourd'hui était un jour de légende, qui nous verrait affronter une déesse, avec toute la puissance que nous conférait notre statut de soldat divin. Sentirais je Athéna guider mon bras, au moment décisif? J'en doutais, ne me sentant pas assez digne des faveurs de la déesse. Néanmoins, j'allais encore une fois souffler le champ de bataille comme une feu ravageur. Car c'était dans la bataille que nous nous épanouissions, et j'avais affaire à un adversaire épique. Tout ce dont j'avais besoin. Et aujourd'hui, l'Oracle romaine allait voir ce que deux Saints d'Athéna combattant de concert pouvaient donner lors d'un affrontement.

Sujet: Re: Groupe 1 Jeu 3 Nov - 13:04

Ils n'eurent pas besoin d'échanger un mot. C'était futile car à force de livrer bataille sur le même front, ils se connaissaient dans les moindres détails. La parole devenait dès lors inutile car ils se comprenaient parfaitement, même les échanges de regards étaient désuets dans une telle situation. Coi, Arsiesys garda le silence tandis que son confrère prenait la parole. Nul besoin de s'exprimer, il savait déjà ce qu'il avait à faire.
Pourtant... Pourtant.
Harcelée par le familier de cette revêche Titanide, Phétis était d'ores et déjà en fâcheuse posture. Un second souffle n'aurait pas été de refus pour la remettre d'aplomb. Sans se départir de son stoïcisme, le Sagittaire, qui s'était reculé par prudence, encocha une flèche. La ligne de mire de cette dernière pointait droit sur l'Oracle, la menaçant de son or idéal, dénué de toute imperfection. Ses ailes, comme mues d'une volonté propre, se soulevèrent pour suivre un vent qui prenait le même chemin.

La roue du destin s'était mise à tourner et ils n'en étaient plus que les pantins, c'était à eux que revenait le choix d'en suivre le cours ou de tenter de le bouleverser. Et d'après la position du Gold Saint, son choix avait été pris sans l'ombre d'une hésitation. La posture droite et le port altier, il ne souffrait d'aucune fioriture, d'aucun mouvement superflu. Ce geste avait été répété tant et tant de fois que le faire les yeux fermés ne lui aurait pas demandé plus d'effort. Cet arc faisait partie de lui, il était partie intégrante de la main qui le tenait et ne faisait que la prolonger, à l'instar de la flèche qui ne demandait qu'à filer à toute allure pour exaucer ses souhaits et ses desseins les mieux enfouis. Un instant de relâchement et la distance serait parcourue, signant un arrêt de mort qu'il était le seul à pouvoir prononcer.

Le fil était tendu et n'avait droit qu'à ses doigts pour le retenir, en tout et pour tout, semblable à une corde raide étirée au-dessus du précipice des limbes. Une vibration et sa passagère en tomberait, sans retour possible. Un souffle et elle n'en sortirait pas vivante. Déterminé à ne pas laisser ce trait se perdre, le Grand Pope braqua sur sa cible un regard d'une froideur polaire, d'un bleu dont on ne saurait dire s'il était bon ou mauvais présage, tant rassurant qu'angoissant. Nul n'avait jamais su lire en lui, nul n'était en mesure de cerner son exacte volonté avant qu'il n'en ait lui-même fait part. Et ce n'était pas en ce jour fatidique que ce mystère dans lequel il se drapait de pied en cap avait changé. Cette décision pouvait paraître inepte, voire injuste. Mais c'était la sienne et il ne demandait à nul autre que lui-même de le comprendre, et de l'accepter. Le regard d'autrui n'avait d'importance que celle qu'il voudrait bien lui donner, et il n'y en avait aucune.

Qu'est-ce que le bien ? Qu'est-ce que le mal ? Qu'est-ce que la justice, sinon une loi naturelle ?
La nuit succède à la lumière. Le chaos succède à l'ordre. L'entropie est l'essence de l'univers. Le cristal à la structure parfaite finira, lui aussi, en poussière. Je crois en le savoir d'un être qui existe depuis le matin du monde et ne s'éteindra qu'avec la chute de la dernière étoile. Je crois en la science de nos ancêtres et en les principes qu'ils ont dicté au monde. Sans eux notre planète ne serait pas ce qu'elle est ; sans eux notre cosmos serait semblable à la flamme d'une bougie.

Chaque syllabe qu'il articulait était une sentence rendue, son verbe tombait à la manière d'un couperet auquel on ne peut réchapper. Sa prise de position était univoque ; il ne faisait que le dire à sa façon, perpétuelle énigme du genre humain, être à part et exclu d'un système normatif dont il avait été banni dès la naissance. À la manière de cette souveraine entité, il en avait été exilé et ne pouvait donc que ressentir une certaine empathie à son encontre, un élan de compassion qu'il n'avait pas le coeur à réprimer. Une vague lueur de tristesse flottait dans les océans brumeux de son regard, dont l'intensité n'avait pas faibli à mesure qu'il déclamait le choix ferme et définitif qu'il venait de prendre. Verdict allait être rendu et comme à son habitude, il serait bras armé, il serait glaive de la justice. La rendre était certainement ce qu'il exécrait le plus, sa révulsion pour la violence étant une promesse à lui-même, une ferme résolution. Mais ses obligations primaient sur tout le reste et il n'y ferait aucune entorse, pas même si cela devait le mener sur la voie de la trahison. Pas même si cela devait en faire un paria.

Être le veilleur au rempart, le protecteur des royaumes humains était son devoir et son serment, mais il n'aurait pas lieu d'être si jamais ils n'avaient vu le jour – et s'ils n'en avaient pas été les instigateurs, les Titans en furent les suzerains et méritaient à ce titre respect et déférence. Une lueur froide et crue succédait à la chaleur de celle qu'il émettait d'ordinaire ; son armure elle-même était déchirée par ce dilemme cornélien, et l'âme qui sommeillait en chacune de ses dorures s'était animée, solennelle, pour assister sans ciller à cette scène déchirante, mais impérieuse. Il n'avait d'autre choix que d'accéder à cette requête et ne pouvait plus reculer ; ainsi, fort de cette implacable dévotion, l'archer vit ses forces galvanisées atteindre des sommets. Ce n'est pourtant qu'une fois que son Cosmos se mit à briller de la lueur d'un astre cruel qu'il se sentit prêt à aller au bout de son geste, prêt à commettre l'irréparable et à toucher en plein coeur. Un pardon silencieux fendit les airs. Sans plus attendre, le projectile s'évada à son aide et fusa, vif comme l'éclair, fébrile et meurtrier. Une lumière éblouissante, digne d'un soleil, envahit l'endroit pour ne plus laisser qu'un vif éclat, aussi mortel qu'éphémère.

Quoi qu'il en pense, il était trop tard : le Mal était déjà fait.

Sujet: Re: Groupe 1 Ven 4 Nov - 15:01

Un trio d'humain des plus téméraires se tenaient désormais devant elle. En les observant se rebeller contre leur destin funeste, Rhéa ne put qu'esquisser un sourire. Non pas celui d'une personne se gaussant du malheur humain, mais celui d'une personne que l'effort des chevaliers venait de toucher. Leurs convictions et leur foi suscitait l'intérêt chez la Titanide, qui pour la première fois depuis sa libération s'en prenait à s'intéresser au genre humain. Après tout, n'était elle pas à l'origine de ces êtres qui peuplaient désormais son monde ? N'étais ce pas elle, l'inspiration originelle qui avait ainsi amener l'existence de ces créatures sur Terre ?

Assise sur son trône, elle les vit se redresser fièrement face à elle, et joindre leurs forces, s'aventurant alors sur un sentier ténébreux et dont ils ne pouvaient connaitre l'aboutissement. En cela, elle les respectaient... Les humains possédaient cette faculté à se donner corps et âme pour des causes dont l'issue était inconnue à leurs yeux. Un aspect que les divinités ne connaissaient pas car, selon toute logique, aucun échec ne leur était possible.

Lorsque tous trois se ruèrent à l'attaque, Rhéa fronça légèrement les sourcils. Si elle se délectait de ses observations, il y avait une différence entre courage et outrage... Porté la main sur la Mère des Dieux ne leur serait pas permis, nul n'en avait le droit. Alors que les attaques combinés des guerriers fonçaient dans sa direction, la Titanide ne bougeât pas d'un pouce, restant assise sur son glorieux trône de marbre.

Les flèches de Notos passèrent, suivis par celles du Sagittaire et par l'assaut du Scorpion. Mais sur leur trajectoire, Python se présenta. L'immense serpent s'interposa entre les assauts fulgurants et sa maitresse.
Prenant de plein fouet leurs attaques, la créature de légende fût littéralement découpé en trois parties, et au fond de son âme, la Titanide ressentit le choc et eut légèrement le souffle coupé par cet force de frappe à laquelle elle ne s'était pas attendue. Création pure de son cosmos, le reptile était une part d'elle même, et elle ressentait aussi bien ses blessures que si elle les avaient subis.
Portant une main à son coeur, Rhéa lança un regard noir vers les trois opposants... Les Chevaliers avaient fait preuve de bravoure en refusant son offre, et l'Oracle abandonnaient ses manières de racaille des basses fosses pour celles dû à son rang, bien que le coté enfance maltraité faisait plus sourire la Titanide qu'autre chose. Espérait elle de la pitié ? Seul le respect méritait l'attention d'une divinité telle qu'elle, et s'attarder sur les malheurs de l'Humanité ne lui plaisait guère.

"Je vois que votre choix est fait, Chevaliers... Tous trois faites preuve d'un courage sans commune mesure et possédez sans nul doute une force des plus remarquable... Pour des humains, bien entendu. Sachez que vous ne serez pas oubliés... Mais je ne saurais vous permettre de vous opposer à un Dieu, et encore moins à moi. Vous devez apprendre à rester à votre place humains, entendez le bien !" sa main droite exécuta quelques arabesques dans les airs, et soudainement, les trois parties du serpent qui gisaient jusqu'alors mort sur le sol de l'arène s'animèrent.

Se relevant de leurs cendres, elles s'érigèrent haut dans les cieux, et peu à peu se reconstituèrent, créant devant les trois guerriers, trois monstres reptiliens gargantuesques.

"Affrontez la terreur, et mourrez comme de fiers Guerriers... Je sommerais mon fils de vous épargner les tortures les plus douloureuses une fois que vous le rejoindrez, si bien sur, vous vous en montrez digne"

Reposant ses mains sur ses accoudoirs, elle les fixa et laissa Python se charger du reste.

Gonflant sa gueule, le premier des reptiles fit jaillir un puissant jet d'acide venimeux en direction des trois comparses, balayant le colisée de cette attaque dévastatrice. Suivant le mouvement, les deux autres foncèrent vers les deux Gold Saints, l'un d'eux tentant de percuter l'Oracle dans sa ruée en avant. Le premier se présenta devant le Sagittaire, et dans un mouvement rapide, tenta de s'enrouler autour de lui pour le broyer dans un mouvement de constriction des plus dévastateur.

Pour finir le dernier Python rassembla une quantité de cosmos impressionnante au creux de sa gueule, avant de le relâcher subitement en direction du Scorpion en un rayon d'énergie pure qui viendrais perturbé le cosmos de ce dernier. On ne s'opposait pas à la mère sans conséquences.

Sujet: Re: Groupe 1 Dim 6 Nov - 0:23

Grrr ... Le Grand Pope ... Cet personne faisait vraiment peur parfois. Comme ici où tout en racontant un long discours il me pointait de son arc et les premiers mots qui sortirent de sa bouche ne me rassurait guère ... Pourtant Antares lui m'accorda sa parole selon laquelle je pouvais compter sur lui et qu'il serait à mes côtés pour ce combat et alors que l'archer me pointait toujours de son arme, sa flèche fut décochée mais passa au dessus de mon épaule en direction de ... De Rhéa ! Je le savais bien : Jamais un Saint ne trahirait la parole qu'il avait donné lors de son accession à son rang. Ravie de la situation je me retournai tout sourire vers notre adversaire Titanesque qui eu tout de même quelques paroles comment dire ... Gentilles à notre égard ? M'enfin ce fut rapide étant donné que dans la suite elle lança une nouvelle salve d'attaque après avoir au préalable bien sur bloquée les nôtres grâce à son serpent qui, une fois détruit, se transforma en trois bestioles bizarre encore jamais vu qui se ruèrent sur nous.

La première bête envoya une large vague de liquide se rapprochant d'un acide que d'autre chose, elle était très large cette attaque, peut être trop ? Des ailes se manifestèrent dans mon dos avant de s'étendre gracieusement et de me porter vers le sol hors de portée de cette attaque grandiose. Je ne pu cependant observer si mes deux comparses avaient été touché ou si ils s'en étaient tirés alors je ne me concentrais que sur mon objectif mais une autre attaque fut menée vers moi mais cette fois assez légère. Je ne fus à mon grand étonnement pas réellement touchée à l'inverse de la première offensive, celle-ci concernait plus principalement mes deux alliés du jour. L'un des monstres tenta tout de même une frappe sur ma personne, que j'esquivais simplement en m'élançant dans les airs. D'ici je possédais un angle de vue totalement parfait sur la Titanide, plus qu'à frapper en plein cœur. Après tout je devais montrer aux yeux de ces guerriers d'Athéna que nous n'étions pas non plus des larves et que la puissance coulait dans nos veines. Pointant mon arme vers Rhéa en étant en plein vol, on aurait pu croire que le Condor déployait ses ailes. Une flèche mauve venait d'apparaitre dans ma main et je la plaçais délicatement contre l'arc de feu, attendant le bon moment et il était maintenant : Je fis circuler rapidement mon cosmos dans ce projectile que je lâchais, laissant fuser l'objet dans le vent, comme pour le fendre en deux, elle était comme totalement ratée, se dirigeant droit dans un mur à proximité avant que d'un mouvement de la main je ne la redirige directement sur la puissante Divinité.

Me replaçant au sol, je ne pu que constater la puissance des attaques dégagés par celle-ci qui harcelait les deux Golds Saints. Je regardais autour de moi, les dégâts commençaient réellement à s'observer. Je voyais la Titanide nous narguer tout en étant assise sur son trône imaginé par elle-même, elle m'énervait mais je ne pouvais l'attaquer de front ce tour-ci, autant attendre que les forces en présences se rassemble, d'ailleurs où en étaient-elles ?

_ Saints ! Vous allez bien ? Restons concentrés et montrons à cet Être Divin que le courage et l'insouciance des hommes peuvent déplacer les plus hautes montagnes ! Rhéa ... Nous vous avions prévenu et notre jugement sur vous Grande Mère sera ... Pardonnez-moi cette expression : Terrible.

Sujet: Re: Groupe 1 Dim 6 Nov - 20:48

Dans un seul ensemble, la Matrone céleste avait balayé d'un revers de sa main spectrale nos attaques combinées. Coupé de la source de son pouvoir, je n'avais pu qu'accuser le coup, quelque peu sonné par le contrecoup de la technique utilisée. Toucher à la puissance d'un dieu...cela me laissait comme un affamé qui aurait gouté l'Ambroisie avant de se la voir retirée, et de repartir dans le désert. Cela m'apportait au moins une certitude: on pouvait toucher la déesse, on pouvait la faire saigner, la blesser. Et si elle pouvait saigner, elle pouvait aussi ressentir une émotion plus terrible encore que la souffrance: la peur. C'était cette peur qu'il nous fallait lui faire ressentir, qui nous permettrait peut être de sortir vivant de cette entreprise. Restait à savoir comment s'y prendre. Analysant l'impact de nos frappe, toutes contrées par Python, je constatais que la créature y avait laissé des plumes...grossière erreur, c'était sans prendre en compte le pouvoir créatif d'un dieu! S'adressant à nous avec une note de respect dans la voix, elle tenta encore une fois de souligner la futilité de nos actes. Essayait elle de nous convaincre, ou de se convaincre elle même? Réflexion dont je devais remettre la résolution à plus tard, car python renaissait déjà de ses cendres, tel un phénix reptilien. Et comme pour appuyer la difficulté qui était notre, ou peut être saluer chacune de nos individualités, la bête se scinda en trois têtes distinctes, chacune aussi létale que ses sœurs. Ce cousin pas si lointain de l'Hydre de Lerne avait un devoir de vengeance, et s’acquitta de la tâche avec un zèle monstrueux propre à sa condition. Ce ne fut pas une mais bien trois frappes qui partirent en notre direction, humeur acide qui nous dissoudrait sans doute dans nos armure si d'aventure nous nous amusions à flâner dessous. Je tentais bien d'aller au bout de mon idée, à savoir esquiver l'attaque, mais l'effet de surprise, couplée à la vitesse inhumaine de la bête, m'envoya pour un allé simple dans le monde merveilleux des sécrétions corrosives. C'était la première touche, et pas des moindres, laissant mes membres brûlés, difficiles à se mouvoir.

L'assaut ne s'arrêta pas là, accompagné des promesses de mort de la maitresse du serpent. Alors que la guerrière au Condor et mon Pope aux ailes d'or subissaient les outrages physiques de l'animal éthéré enragé, j'étais quant à moi la cible d'une attaque plus puissante, insidieuse, magnifique. Je décidais que c'en était assez. Alors que la bête ouvrait la bouche, vomissant un flot impétueux d'énergie cosmique dans ma direction, j'attisais mon pouvoir pour augmenter ma célérité, passant instantanément d'un poit à un autre, à la vitesse de la lumière. Je réapparus sur le côté du champ de bataille, pointant de mon doigt griffu la Titanide, un air accusateur. Le respect avait ses limites, et mon sens de la Justice commençait à souffrir de cette attitude dominatrice. Mon mauvais sens de la Justice.

Dame! Aujourd'hui je vais vous montrer quel pouvoir nous a été confié pour défendre l'humanité. Comprenez bien: le destin ne vous a pas envoyé au Tartare pour nous protéger de vous, mais bel et bien pour vous protéger de moi! Si vous venez ici pour assouvir vos envies de destruction, alors votre place n'est pas en ces lieux. Vous avez perdu ce qui faisait de vous une mère, apparemment. Sentiment de sauvegarde, de bienveillance...il ne reste rien. Je ne prétends pas vous comprendre, mais nous semblons de toute manière incompatibles. Qu'il en soit ainsi, donc, le Scorpion ne se soucie pas de la nature de ce qu'il frappe.

Elle m'apparaissait maintenant comme dénaturée, obsolète dans le monde qui était le notre. Attisant ma juste colère, de par ses aspirations archaïques, déjà vouées à l'échec par le passé, elle ne faisait que faire bouillir mon sang. J'allais donc devoir me battre à ma pleine mesure, ne pas retenir mes coups. Au moins, la première escarmouche avait eu l'avantage de me préparer à la suite. J'espérais simplement, au fond de moi-même, que mon vieil ami saurait me sortir du chemin sur lequel je m'engageais. Comme en filigrane, tracé de pure énergie, le scorpion s'éveillait dans mon dos, semblant enserrer de ses pinces ma cible, à savoir la reine assise sur son trône. Laissant ce sentiment grisant me pénétrer, celui de l'électrisant passage de l'inertie à l'action irrévocable, lourde de conséquence, je partais, tel une flèche aux proportions humaines, la lumière de mon ongle carmin palpitant comme sillage, s'étirant sur mes pas. Mon ut était unique, mes moyens étaient simples: étendre mes limites jusqu'à pouvoir frapper, sans contrainte, sans obstacle. Et qu'importait si mon corps endurait les souffrances de cette destructrice opération. La main tendue, je frappais, visant les points critiques, cherchant à asseoir ma domination sur ma cible. L'ongle n'était que le prolongement de ma puissance, guidé par un esprit aiguisé par la bataille. Je savais parfaitement ou frapper, et quels dommages résulteraient de mes touches. Je n'avais désormais aucun remord, aucune peur. J'étais l'action. Mon Scarlett Needle s'épanouissait dans la fonction pour laquelle il avait été créé, imaginé: celle de frapper l'adversaire sans pitié, sans effet superflu, avec une cruelle efficacité. La condition de dieu ne pesait plus dans la balance, seule restait la résistance face à un tel traitement. Et l'endurance, aussi...

Sujet: Re: Groupe 1 Lun 7 Nov - 20:12

Le Sagittaire se détendit quand la lumière du God Break prit possession des lieux. Il l'avait fait et se sentait mieux, à présent. Il avait été au bout de son acte et de son geste, et ne pouvait plus revenir en arrière. Au même titre que son frère d'arme, il avait fait une déclaration de guerre à ces mauvais dieux, ces dieux anciens qui n'étaient revenus sur terre que pour y semer le chaos et l'anarchie. Et il avait pris la ferme résolution de ne pas les laisser faire sans avoir tout fait pour les arrêter au préalable. Ils étaient les chevaliers de l'espoir, et il était de leur devoir de se battre pour le protéger jusqu'à leur dernière étincelle de vie. Ce monde leur appartenait tout autant qu'à ceux qui l'avaient créé et ils en avaient la garde. Même s'ils devaient s'élever contre leurs ancêtres, contre ceux sans qui ils ne seraient rien... Ils allaient se battre. C'était leur vœu le plus cher. Ils ne pouvaient rien oublier. Ici était leur réalité.

La riposte fut sanglante, et ne s'était pas faite attendre. L'image du combat mené contre l'hydre s'imposa à son esprit et l'ombre d'un sourire passa sur ses lèvres, teinté d'ironie. Dire qu'ils l'évoquaient justement la veille et qu'il avait fallu que cet incident se produise alors qu'il rendait visite à son vieil ami... Le destin avait un sens de l'humour des plus douteux. Du revers de la main, le Grand Pope essuya le sang qui coulait de sa lèvre fendue, ne prenant toutefois pas le temps de s'occuper de la blessure bénigne qui ornait désormais son front. Ce n'étaient que des plaies superficielles et il était en droit de s'attendre à bien pire, cette salve n'était qu'un échauffement.

- Votre compassion vous honore. Mais je suis au regret de vous dire que je vous pensais plus compréhensive. Il m'est pénible d'avoir à me battre contre vous, mais il semblerait que nous n'ayons guère le choix, n'est-ce pas ? C'est fâcheux. J'aurais aimé que nous nous rencontrions en d'autres circonstances, je suis sûr que j'aurais eu beaucoup à apprendre de vous. Mais puisqu'il le faut... Dame Rhéa, veuillez nous pardonner.

Tout à ce discours, il n'avait néanmoins pas perdu de vue qu'ils étaient au beau milieu d'un combat. Le sort de l'humanité en dépendait, comment auraient-ils pu le négliger ? Ainsi, ses pupilles d'azur n'avaient pas un seul instant quitté la surface chitineuse de la peau du reptile, détaillant ses mouvements et s'obstinant à en prévoir la trajectoire. Sa faculté d'analyse était plus que jamais sollicitée et il en aurait grand besoin s'il voulait avoir ses chances d'éviter l'attaque la prochaine fois. Par chance, il n'avait pas été gravement blessé. À croire que, contrairement à ce que pouvait en dire Antares, il subsistait en elle une part d'affection dont elle n'arrivait pas à se débarrasser, retenant sa propre main au moment de porter un coup fatal. C'était là leur chance, même s'il répugnait à tirer parti des bons côtés d'une personne pour la prendre en défaut – et ce même si l'avenir de la terre était entre ses mains.

Prenant du recul, il laissa le soin à ses compagnons d'arme de monter au front alors qu'il se spécialiserait dans les attaques de longue portée comme à l'accoutumée. Le Scorpion n'aurait aucun mal à ne pas gêner ses mouvements, habitué à s'y coordonner ; il espérait juste que Phétis serait assez vive d'esprit pour en faire de même. Le choc avait été rude, mais ses ailes étaient intactes et ne se soulevèrent que quand son cosmos prit une nouvelle dimension, rendant plus franche la chaleur qui émanait de chaque fibre de son être. L'air ambiant parut s'enflammer alors que son armure d'or toute entière exhalait cette montée calorifique par un intense rayonnement. Le bien-être qu'inspirait cette sensation acheva de le mettre en confiance et de lui intimer que tant qu'il croirait en ses propres forces, il serait capable de tout réussir. Il était l'ange véritable. La victoire lui appartenait.

- Si vous voulez nous contraindre à choisir entre nos croyances et notre humanité, invariablement nous ne renierons pas nos racines. Nous sommes nés humains et le resteront jusqu'à l'heure de notre mort. Les hommes ont par trop de fois commis des pêchés qui ne peuvent être changés et font de cette terre leur terrain de jeu plutôt que de l'entretenir, et cherchent désespérément la douleur comme si c'était un trésor... Mais nous ne pouvons oublier qui nous sommes. Stardust...

Levé à la verticale, son bras trouva une sphère iridescente qui s'épanouissait dans les airs, loin de toute contrainte. Toutes les couleurs existantes se bousculaient en son sein sans réussir à trouver de compromis, la faisant passer par chacune d'entre elles sans prononcer un choix arrêté. Un jeu de lumière qui n'était rendu que plus beau par cette alternance chromatique qui ne semblait pas connaître de fin, régie par une beauté féerique. Insensible à ce ravissant spectacle, l'archer la brisa de son poing serré, y faisant disparaître toute la magie enchanteresse qui altérait encore l'atmosphère un instant plutôt. Sans même un regard pour sa main fermée, il la baissa à mi-hauteur pour mieux la rouvrir, paume levée vers le ciel qui jusqu'au bout serait témoin de ce combat dantesque. Quand enfin sa prise se desserra, ce ne fut que pour mieux libérer une nuée de faibles lueurs d'argents, faites pour s'éparpiller au gré du vent. Pourtant, cette poussière d'étoiles se mit en mouvement, à l'unisson. Et sans perdre de sa superbe, elle fendit les airs pour se diriger vers la Titanide et ainsi lui traverser la peau sans laisser trace de leur passage. Arsiesys rouvrit les yeux, donnant le signal manquant...

- ...BREAKER !

Il n'en fallait pas plus pour que chaque fragment de cette lumière purificatrice ne se mette à exploser, ne demandant qu'à détruire de l'intérieur la proie qui leur avait été désignée. Une méthode à la fois propre et cruelle de mettre à mort un adversaire, mais il doutait fort que ce soit suffisant pour abattre la Sainte Mère. Au mieux, cela ne ferait que leur accorder un sursis le temps que son Ichôr fasse le nécessaire pour la remettre d'aplomb. Au pire, cela n'aurait aucun effet. Le bon côté des choses était que si elle ne pouvait l'arrêter, le Sagittaire en profiterait pour s'emparer d'une partie de sa vitalité et reprendre les forces qu'elle lui avait elle-même ôtées. À sa suite s'élevèrent les épées cosmiques qui devaient venir amplifier les dégâts causés, cette force implacable qui naissait de son cosmos et se faisait violence au point d'en acquérir la forme de ces lames acérées. N'étant pas particulièrement endurant, il lui fallait jouer le tout pour le tout s'il voulait avoir une chance de l'emporter sur elle. Elle qui les attendait pour les condamner. Elle qui avait les pouvoirs d'un Dieu et les regardait du haut de son piédestal. Son but n'était pas de la tuer. Il fallait lui ouvrir les yeux et la ramener à la raison qu'elle avait perdue.

- Ne m'obligez pas à aller plus loin. S'il le faut, je me battrai. Mais je ne tiens pas à ce que le sang soit versé inutilement. Pourquoi agissez-vous ainsi ? Pourquoi mettre à profit votre liberté pour détruire votre héritage alors que vous avez tant attendu votre délivrance ? Pourquoi sommes-nous forcés de nous entredéchirer ? Dites-le nous... Nous sommes assez grands pour entendre toutes les vérités.

Sujet: Re: Groupe 1 Mar 8 Nov - 20:49

La Titanide observait le champ de bataille du Colisée devant elle, ses trois serpents se tenant devant elle, et la poussière de l'arène en suspension dans les airs. Le temps semblait s'être arrêté, alors qu'assise sur son trône de marbre elle ressentait une légère douleur.
Un sentiment qu'elle semblait avoir oublié depuis toutes ces décennies perdues au sein du Tartare. Les yeux grands ouverts, elle n'avait pas vu la contre attaque des Humains arrivés.
Seuls artisans de sa défense, ses trois créatures demeuraient stoïques devant elle, et si elle ne discernait que leur dos, elle ne put que constater leur acte de défense ultime lorsqu'ils s’effondrèrent devant ses yeux, disparaissant en une volute de cendres balayé par le vent.

Son regard s'abaissant sur sa personne, la Mère constata avec stupeur que son armure était brisé au niveau de l'épaule et qu'un liquide carmin s'échappait de sa blessure. Mais ce n'était pas le seul endroit. Chacun d'eux s'était élevé jusqu'à un point où effleurer les dieux ne leur était plus impossible.
Contemplant le sang qui coulait lentement le long de son avant bras, elle se surpris à voir sa main trembler. La peur ? Non, ce n'était pas là de la peur, mais une once de fierté qu'elle lisait dans ce signe du destin.

Protégé son fils n'avait pas été un acte vain, et même si aujourd'hui elle revenait pour détruire l'humanité sous les ordres obscurs d'un être maléfique, elle se souvenait encore de qui elle était. Rhéa, la divine Mère Créatrice... Et de sa descendance était né cette espèce stupéfiante et imprévisible qu'était les humains... Comme l'évolution peut être surprenant.

Le doute s’immisçait en elle. Se devait elle de poursuivre sur ce combat en reniant sa volonté et ses convictions dans le seul but d'effleurer une liberté toute relative, ou bien prendrait elle le parti de s'opposer au maître de tout cela.

"Chevaliers, vôtre lumière est réellement étincelante... Au final, je crois que..."

Alors qu'elle se redressait de son trône pour la première fois, un léger sourire aux lèvres, la Mère de Bonté ne vit pas l'ombre surgir dans son dos. L'être éthérée qui semblait être son compagnon fondait sur elle.
Le Lion se jeta sur elle, la faisant basculer et chuter vers le sol de l'arène mythique. Alors qu'ils tombèrent dans le sable encore chaud, ils roulèrent quelques secondes avant que la créature ne se fonde en une fumée noirâtre et n'entre dans la Titanide par sa bouche provoquant chez elle spasmes et convulsions. Puis tout redevint calme, et la respiration de Rhéa se fit plus lente plus calme.
Allongée au sol, elle mit un certains temps avant de bouger à nouveau, mais lorsqu'elle se releva, elle semblait tout autre.

Ses yeux azurs n'étaient plus qu'énergie pure, une lueur violâtre s'en échappant alors qu'elle fixait ses trois ennemis du jours. Se redressant lentement, elle affichait maintenant un sourire narquois, et sa tête bascula alors sur le coté tandis qu'elle contemplait ses victimes futures.

"Excusez moi ces mots lancés à la va vite... Je ne vois finalement qu'une étincelle que je m'apprête à balayer. Mourrez Humains pathétiques... Vos âmes ne méritent même pas une seconde vie, pas même l'enfer ne saurait vous accueillir ! SOUL BREAKER !"

Tendant sa main droite devant elle, se ne fût finalement pas une nouvelle invocation qui surgit, mais une attaque d'un style tout autre. Vague noirâtre où semblaient se mêler âmes en peine et hurlement macabres, la puissante déferlante fusa vers les pauvres errants. Lorsque ces derniers frapperaient, les ignorants sentiront ces créatures leur dévoré leur âme au plus profond d'eux même, comme s'ils perdaient cela à tout jamais et que dans le même temps, les rochers soulevés par la vague frapperaient durement ceux en première ligne.

Suivant son attaque, Rhéa surgit juste devant le Scorpion, l'observant droit dans les yeux.

"Tu sembles aimer le venin, Scorpion... Moi, je déteste les humains qui se posent en juge et qui oublient leur place !" claquant des droits, un serpent fin fait d'une matière inconnue s'enroule autour du Gold Saint, le ligotant totalement avant de venir le mordre au niveau du cou.

"Je vais te faire payer tes paroles futiles !" comme surgissant de la chair de la Titanide, une créature minuscule se forma, et certains pourraient reconnaître l'ancestrale Salamandre. La créature s’enflammant, brûlant le bras de la divinité alors même qu'elle semblait se complaire de cette situation, elle envoya une puissante vague de feu vers l'insecte pris au piège.

"Disparais de ma vue, Antarès du Scorpion !"

Sujet: Re: Groupe 1 Mer 9 Nov - 20:53

Le combat commençait à prendre une nouvelle tournure et nos forces prenaient le dessus sur la Titanide, l'agressivité ainsi que la force et l'énergie déployées donnaient toute la mesure de nos puissances de gardiens divins. C'est alors que j'eus l'impression pendant un bref instant que Rhéa, dont l'armure venait de se briser quelque peu et de laisser du sang s'échapper, allait abandonner, ses premières paroles à l'appui mais malheureusement la bête l'ayant accompagné jusqu'ici prit en quelques sortes possession du corps de la désormais malheureuse Divinité. Lorsque elle reprit connaissance après, son regard n'était plus celui d'une personne saine d'esprit mais bien d'un véritable démon : Elle nous indiqua que la mort n'était que la seule issue possible pour nous autres, humains. Elle attaqua alors avec férocité et une puissance que nous n'avions encore pas affronté.

Tandis que la première attaque dévastatrice pointait sur nous, je restais là comme bloquée alors que la puissance me dévastait le corps, m'envoyant valser plusieurs mètres plus loin. Je n'avais pas observé si Antares ou Arsiesys avait pu échapper à cette forte décharge mais j'en doutais fortement mais si encore son assaut avait su s'arrêter à ça mais non ... Elle continua, je dû échapper de justesse à un nouveau coup surpuissant alors que je regardais impuissante les assauts répétés de la Divine Rhéa sur le Gold Saint du Scorpion, il ne devait pas encaisser ce que la Titanide lui envoyait, sous peine de voir le point de rupture de son corps être atteint.

_ Rhéa ... Votre comportement outrageant sur les terres de votre descendance m'oblige à vous châtier. Vous n'avez malheureusement pas encore compris que notre puissance dépasse désormais la votre, vous êtes restée bien trop longtemps enfermée et votre puissance n'a cessé de décroitre, vous voilà désormais au plus bas ... The Cosmic Fly !
Je pointais une nouvelle fois l'arc divin en la direction de mon adversaire et sans armer la moindre flèche, des dizaines partirent en direction de Rhéa, des salves semblant infini se ruèrent sur la Grande Mère. La puissance dégagée creusait un large fossé au sol tandis que les projectiles fusaient à toute vitesse vers elle, la criblant de mes pointes cosmiques. Je faisais alors cesser les frappes lointaines pour exécuter un déplacement très rapide en sa direction, c'est alors que j'utilisai mon arc telle une lance et que je traçai un uppercut surpuissant avec ce dernier droit vers la Divinité à châtier, si après ceci elle était toujours debout ... Je ne comprendrais plus la nature de ce combat ...

_ Nous y sommes presque ... Apollon, j'espère que vous bénissez en ce jour fatidique pour Rome mes collègues et moi ...

J'enfilais désormais la bague de canalisation et une aura lumineuse vint m'encercler, je me sentis de suite revigorer, comme si une force inconnue venait nous rendre notre force d'antan. Il s'agissait en fait de la bénédiction du Dieu que je vénérais, venant soulager mes plaies et mes faiblesses par sa lumière régénératrice. Une fois mes forces quelque peu retrouvées, je m'empressais de prendre la température de mes camarades.

_ *Se tournant vers Arsiesys* Ce n'est plus la Rhéa d'avant ... Son cosmos a totalement changé, ne retient pas tes coups surtout et restons tous vigilants. *Cherchant Antares du regard* Vous allez bien Antares du Scorpion ?

Citation :: désavantages :

Faiblesse : Diminue la CP du chevalier de manière permanente de 100CP.

Fragile : Diminue les points de vie du Chevalier de manière permanente de 100PV.

avantages :

Increvable : Le chevalier récupère 20PV par tour.

Insaisissable : Les esquives du chevalier coûtent 20CP de moins.

Puissant : La technique cosmique fait effet même si elle est bloquée/esquivée lors de sa première utilisation.

actions :

Esquive l'attaque physique lourde.

The Cosmic Fly : Phétis tire sans relâche des dizaines et des dizaines de flèches cosmiques vers son adversaire qui sont en plus agrémentées d'énergie de Notos, les rendant plus tranchantes. Cependant à chaque fois qu'une flèche touche sa cible, Phétis récupère de l'énergie cosmique provenant directement de sa cible qui est dès lors liée avec l'Oracle par un lien énergétique.
Technique puissante : 200CE pour 300 dégâts.
Fatigue : Le Chevalier récupère 25CE par tour et inflige une perte équivalente à son adversaire pendant 4 tours.

Attaque physique lourde

Rétablissement : Le Chevalier récupère 150 points de vie, 100 de cosmo-énergie et 100 de capacité physique (utilisable une fois par combat).
Care of the Valkyrie : Phélis arrive à convertir son énergie cosmique en soin divers dans un puissant de lumière solaire de la divinité Apollon, lui assurant une longévité à toute épreuve.

Statistiques de fin de tour :
PV : 790 (+20 increvable / +50 Vampirisme 2/4 / -370 / -50 contamination + 150 Rétablissement)
CE : 1050 (-200 Technique cosmique lourde + 100 Rétablissement)
CP : 670 (-180 esquive attaque physique lourde + 100 Rétablissement)

Sujet: Re: Groupe 1 Ven 11 Nov - 4:00

Je l'avais touchée. J'avais donc pu amener un dieu à la condition d'humain. D'où je me trouvais, je pouvais voir l'ichor s'écouler lentement de la blessure de la Mère, progressant sur ses membres comme un torrent s'aventurant sur des terres depuis longtemps inexplorées. Je pus lire de la stupeur dans l'expression de la déesse, puis autre chose, quelque chose que je ne pus discerner. Je ne pouvais prétendre à déchiffrer les émotions d'une déesse, pourtant tout ce qui venait de se dérouler m'interrogeait sur nos ressemblances. Était elle si éloignée de nous, au final? Je me surpris à le croire, alors qu'elle semblait retrouver cet amour qui la caractérisait, dans ce souvenir biaisé que l'humanité avait d'elle. Bien sûr, ce genre d'instant où tout se fige, cristallisé dans une éternelle pureté, alors que chacun croit se comprendre et s'accepte, tout cela fini immanquablement par sombrer dans le chaos le plus total.

Ma trop mauvaise expérience de la vie venait encore une fois de se voir rajouter un élément, alors que Rhéa la toute puissante subissait les outrages de son familier, qui s'insuffla en elle comme une maladie galopante, humeur plus sombre que les recoins perdus de l'univers. Et tout changea. L'atmosphère, électrisante, bien plus qu'elle ne l'avait été malgré la puissance déjà manifeste de la reine céleste, ainsi que l'impression que le monde allait sur sa fin...tout cela faisait froid dans le dos, même pour moi qui était pris de la frénésie de la bataille, comme je pouvait en être la victime une fois que le premier sang était versé. Puis tout se déroula trop vite. Les âmes, dévorant la mienne, pièce par pièce, me morcelant, m'explosant en un millier de particules...je tenais bon, m'attachant au noyau solide de mon identité propre, mon moi unique et indivisible, brillant comme un soleil...trop pour ma faculté pourtant déjà grande d'encaisser les coups. Un genou à terre, j'avouais ma défaite, blessé au plus profond de mon être, et autant physiquement. Les yeux un peu fou, ne distinguant plus le vrai du faux, je ne voyais que la silhouette floue de la Puissance se rapprocher de moi, dans un même ensemble, succube dévoilée au grand jour, pulsant d'une lueur malsaine. Spectral, un autre serpent surgit, constrictant mon corps, me contraignant à n'être que spectateur. Celui-ci s'offrit même le luxe de goûter ma chair, plantant ses longs crocs éthéré dans mon coup, me faisant tressaillir, gémissant, vulnérable. Elle voulait me voir disparaitre, me détruire, m’annihiler, et sa sentence ne souffrait pas d'aucune contestation. Noyé dans les flammes d'une autre invocation de son cru, j'en étais réduis à me voir consumé, simple cendre portée par le vent.

Au fond de moi, le feu s'alluma. Le feu de mon âme, la flamme ardente de ma constellation.

J'explosais sortant des flammes blessé dans mon corps et mon âme, mais plus brulant que les feux de l'enfer. La carapace d'un scorpion est plus dure que ce que ses ennemis peuvent le penser, et ma colère flamboyante allait emporter cet avatar dans un torrent de juste vengeance.

Je ne réponds pas devant les anciens dieux, qui ont prouvé leur félonie! Mère, je vous croyais au service de la Justice impartiale, mais votre âme est corrompue. La justice guide mes frappes, aveugle et impitoyable. Subissez la sentence!

Les coups plurent, emporté que j'étais par l'énergie de mon armure. Mon corps suivi, bien malgré lui, y laissant des plumes dans l'affaire. Je sentais mes muscles proteste, mes phalanges se briser, alors que je frappais sans cesse simple conducteur de la colère embrasant mes veines. Déesse ou pas, il n'y avait plus de distinction. Seule comptait la rage, ardente, violente, vile.

Sujet: Re: Groupe 1 Sam 12 Nov - 15:29

- Vous avez fait votre choix... Je suis sincèrement navré que nous devions en arriver à ces extrémités. Mais puisque vous ne nous laissez pas le choix, je me vois obligé de prendre les armes et de déclarer une guerre totale envers le clan des Titans. À compter de ce jour le Sanctuaire vous reconnaît comme ses ennemis et je vais de ce pas verser le premier sang de ce conflit. J'aurais aimé que notre rencontre ne soit pas un si funeste présage mais il semblerait que mon opinion pèse bien peu dans la balance. Adieu, Dame Rhéa.

Le son de cloche de Phétis ne faisait pas écho chez le Sagittaire. Ce n'était qu'à cet instant que la Titanide venait de changer de comportement, sans que cela ne s'explique de façon logique. Auparavant, elle semblait plus proche de ne plus tarir d'éloges à leur égard. Ce n'était que lorsque son indicible familier s'était immiscé en elle, en prenant possession que la donne avait changé du tout au tout. Son cosmos qui auparavant se définissait par une chaleur douce et apaisante venait de se refroidir brusquement pour ne plus évoquer que la froideur de la mort. Quelque chose avait changé. Arsiesys n'aurait su dire à quoi se rapportait ce changement mais une chose était sûre : il lui fallait à présent prendre ce combat au sérieux où il n'en sortirait pas indemne. Encore une fois, Phétis faisait erreur : la puissance que dégageait Rhéa était à hauteur de sa légende et ils ne réussissaient à s'y opposer tant bien que mal que parce qu'ils avaient joint leurs forces pour y parvenir.

Individuellement, leurs chances auraient été nulles. Son humilité le poussait à voir qu'ils n'étaient pas préparés à lutter contre une menace de cette envergure, que leur entraînement devrait être draconien s'ils voulaient espérer rivaliser contre de pareils monstres. Car tout au long du combat, il n'avait eu de cesse d'étudier la situation et en était arrivé à la conclusion qu'elle ne devait pas être la seule à être revenue sur cette terre. Ne fut-ce qu'au sein de Rome, il avait détecté une présence similaire à la sienne, que son cosmos s'était empressé de lui rapporter. Or, il n'y avait à priori pas de raison que la capitale de l'Empire soit la seule à être ciblée et il ne pouvait que redouter ce qu'il était advenu de ses chevaliers en son absence. Un terrible pressentiment lui faisait craindre le pire et pour en avoir le coeur net, il prendrait la route dès qu'ils en auraient fini avec ce duel au sommet.

Il n'imaginait pas mettre un terme à cette confrontation sans en sortir vainqueur.
Il n'avait pas encore le droit de mourir.

Il lui restait trop de choses à accomplir pour s'avouer vaincu ici et maintenant. Il banderait cet arc aussi longtemps qu'il lui resterait un souffle de vie, pour que triomphe la loi d'Athéna, unique gardienne de la Terre en qui il ait foi. Pour toute réponse aux propos tenus par la jeune femme, il prit son envol pour très bientôt se retrouver à plusieurs dizaines de mètres au-dessus du sol. Plus il serait loin d'eux et mieux ce serait, sans quoi ils risquaient d'être pris dans la violence de la technique qu'il se préparait à exécuter. Le sang et le cosmos qui coulaient dans ses veines brûlaient comme du métal chauffé à blanc mais cela ne lui procurait pourtant qu'une totale sérénité alors que son aura se démenait à prendre possession des lieux, concurrençant pour quelques secondes celle de la Sainte Mère. Suspendu dans les airs, il avait tout l'air d'un second soleil, sa cosmo-énergie brillant de mille feux à tel point qu'une chaleur infernale s'en diffuse. Aussi longtemps qu'il pourrait sublimer son cosmos à son paroxysme, le faire brûler au-delà de toute limite, il serait invincible...

INFINITY... BREAK !

Sa voix fit écho dans l'arène comme une sentence rendue. Dès qu'il eut prononcé ces mots, une nuée de flèches jaillit de son corps, née de son pouvoir, se dispersant en tous sens dans l'arène pour mieux fondre sur Rhéa à l'unisson dans un déferlement qui dut paraître sans fins. Y donner un nombre aurait été complexe, mais elles devaient être des milliers au bas mots, si ce n'est des millions, chaque salve étant plus acérée que la précédente pour que ce feu nourri ne laisse absolument aucune chance à sa cible. Chacun de ces traits brillait d'une lueur aveuglante et sa chaleur était à la mesure de celle de l'astre de jour, une seule suffisant à évaporer toute l'eau que contenait un corps humain ordinaire. Il doutait fort que son efficacité soit de la même ampleur sur une Titanide, mais il pouvait au moins être sûr qu'elle n'aurait pas la même facilité à s'en défaire que de ses précédentes attaques. Vidé de ses forces par cette violence inouïe, il se laissa retomber avec élégance mais fut forcé de poser genou à terre ensuite, reprenant son souffle. Ce faisant, il adressa une parole à Phétis, sourire aux lèvres :

- C'est pour ça qu'on ne me tutoie pas d'habitude...

Sujet: Re: Groupe 1 Dim 13 Nov - 17:07

Ils se dressaient devant elle, et les pulsions meurtrières de l'être éthérée se ressentait dans tout son corps. Comme prisonnière de son propre esprit, la Titanide n'était plus que spectatrice de cet évènement incongru.
Malgré toute sa puissance, elle n'était désormais plus que le pantin d'un être malin. Ces hommes mourraient parce qu'ils avaient été aveuglés par leur seule soif de liberté... Non... En tant que Mère de tous, elle ne pouvait laisser faire cela. Le sentiment de rébellion naissait en son fort intérieur et peu à peu son cosmos grandissait.

Au devant, les Chevaliers se liguaient et se dressaient devant elle... Leurs attaques fondraient bientôt sur leur cible. L'être de noirceur ricanait d'avance de la bêtise des humains, et il levait déjà le bras pour anéantir les espoirs de ces misérables humains.
Alors qu'il ne lui restait plus que quelques secondes pour balayer ces assauts, sur d'elle, l'ombre s'apprêtait à frapper... Son bras s'agita un instant, puis se figeât.

"Qu'est ce que... ?!"

*Pensais tu vraiment que je te laisserais user de mon corps et de ma force sans me soulever contre toi, démon ?*

"Stupide Déesse ! Tu ne vas que provoquer ta mort en agissant de la sorte !"

*Tu te trompes, je suis Rhéa, Mère de ce monde, et en tant que telle je vis dans chaque chose existant sur cette Terre. On ne pourra jamais me faire disparaître, petit être de noirceur, en revanche pour toi, il en va tout autrement...*

"N... !"

Étouffant son exclamation, les multiples attaques des chevaliers heurtèrent finalement le corps sans défense de la Titanide possédée. Transperçant de toute part les frêles membres de la jeune femme, les attaques arrachèrent à son corps meurtrit l'ombre perverse.
S'extirpant dans un râle d’outre tombe, les flèches du Sagittaire ne tardèrent pas à la balayer une bonne fois pour toute, inondant sa noirceur de lumière.

La déferlante passée, enfin libéré, le corps de Rhéa la Grande chuta vers le sol pour retomber aux pieds du fier Scorpion.
Un mince sourire au visage, son corps démembré, elle put grâce à sa force divine, soulevé une dernière fois sa main en direction du visage d'Antarès.

"Ne... Ne faiblissez jamais dans votre devoir Chevalier... Des temps troubles approchent, j'ai été aveuglé par une personne m'ayant promi la liberté. Ce n'était en fait... que chaines dissimulées... Vous avez agit avec droiture et je me souviendrais à jamais de votre valeur... Que vos vies soient longues, humains."

Un dernier éclat lumineux au bout de l'index de la Mère, une explosion de Cosmos ultime, et son membre retomba au sol. Sa soma disparut alors, devenant poussière, et son corps lui resta ainsi gisant sur le sol sableux du grand Colisée.

Aujourd'hui la Mère des Dieux, s'en allait. Aujourd'hui, elle laissait le destin de ce monde dans les mains de ses habitants.

Citation :: Considérez ce combat comme finit. Merci à tous pour cet event et vos RP très amusant. Rhéa s'en va en vous lancant une Affliction qui vous redonne chacun 150 PV (50 PV /3 tours)

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