Super Carnage Time! [PV - Ephtal]

L'heure du repos en le temple d'Arès. Pouvait-on réellement parler de repos ? Ce n'était pas réellement le cas... ce n'était jamais tout à fait le cas ! Sans l'énergie de son Maître, pourrait-il même toujours tenir debout ? Si Arès décidait de se séparer de lui, de l'abandonner... serait-il toujours capable des mêmes prouesses ou bien tomberait-il simplement comme le pantin qu'il est ? Des questions qu'il se posait parfois et auxquelles il n'avait pas de réponse. Ne les cherchait même pas réellement en fait. À quoi bon ? Si Arès devait l'abandonner, il ne ferait plus que représenter la Mort, mais il le serait tout simplement... C'est ainsi que le Prophète voyait les choses. Sans son Dieu à servir, il n'était plus rien. Sa vie entière lui était désormais dévouée. Comment imaginer un "après" ? Impossible pour lui que de s'imaginer revenir à une vie plus... traditionnelle !

Mais comme bien souvent, il ne pouvait se laisser aller bien longtemps à ses pensées. Un cosmos en son antichambre. Qui s'y arrête et se déploie. Apparemment, Frozia avait envie de jouer. Ce n'était pas son cas, mais il n'avait que par trop l'habitude de ce genre de provocations. Il se doutait bien qu'un jour la Famine y passerait également. Dans un soupir il se relève du trône d'obsidienne et empoigne fermement sa faux. Il est temps de montrer à un autre des siens pourquoi le Cardinal de la Mort occupait la place qui était la sienne. Sa faux en dextre, il laissait son autre main descendre vers sa ceinture où se trouvait son nouveau jouet. Un souvenir de leur dernière attaque du Sanctuaire, où du corps d'un garde ramené il s'était approprié le cuir nécessaire pour confectionner ce fouet. Les prêtres d'Arès s'en étaient chargés, et même s'il ne tiendrait sans doute pas réellement le coup dans un affrontement cosmique, sa résistance était supérieure à ce que le commun des mortel pourrait créer. Il avait bien envie de l'essayer, mais ce serait à voir selon les circonstances.

Pénétrant son antichambre pour faire face à Frozia, il procéda à son rituel habituel. Un coup du bout de sa faux frappant le sol meuble et poussiéreux. Cela provoqua la fermeture des deux portes, ainsi que l'activation de "l'éclairage". Les flammes recouvrirent les murs ainsi que le plafond dans cette grande salle entièrement vide à l'exception de ses macabres trophées.

Abrégeons.

Aucun autre mot ne devait provenir de derrière son masque. Simple et efficace, c'est ce qu'il recherchait toujours. Inutile que de perdre du temps.