HRP:

Double compte d'Ephtal

RP:

• Nom : Yzak, encore qu'il dira parfois s'appeler Edwald, Jormund, Havard ou encore Osvald...
  
  
• Âge : 17-18 ans
  
  
• Armure demandée : La Godrobe de l'étoile de Bêta, représentant Sleipnir, le fougueux cheval à huit pattes d'Odin.

Spoiler:

• À quoi ressemble votre personnage la première fois qu'on le rencontre ?
  
  Jeune homme aux cheveux bleus et aux yeux bruns, ces particularités ne sont pourtant pas celles qui frappent le plus au regard des gens. S'il est une chose remarquable chez Yzak, ce sont plutôt ses cicatrices, vestiges d'importantes brûlures récoltées durant son enfance. En effet, la moitié gauche de son corps porte les stigmates de cet incendie qui fut la tragédie majeure de sa jeunesse. Depuis, il n'est plus vraiment lui-même... Et ce n'est pas à entendre qu'au second degré ! En effet, le jeune homme souffre d'un trouble de la personnalité, s'inventant de multiples passés, de multiples existences, de multiples identités. Difficile de dire dans tout cela qu'est-ce qui est vrai et qu'est-ce qui ne l'est pas. Mentalement instable, il ne semble pourtant pas mal s'en porter. Plutôt arrogant et fier de lui, il ne doute jamais de sa propre personne. C'est sans doute car il n'attend rien de personne et encore moins de lui-même. Comment pouvoir être déçu de ses capacités si l'on n'espère rien prouver ? Son principal souci est juste de prendre du bon temps, de faire les choses comme il l'entend. Un brin sadique, il n'est pas étonnant donc qu'il se soit donné à coeur joie dans de nombreux combats, prenant un réel plaisir à détruire les visages de ses adversaires tout comme il est lui-même défiguré. De quoi aussi bâtir un corps sec et robuste, qui a autant l'habitude de prendre des coups que d'en donner.
  
  Mais depuis tout récemment, ce n'est plus simplement son physique que l'on peut observer lorsqu'on le regarde. Désormais, ce n'est plus simplement un jeune homme, mais surtout un guerrier divin se battant pour la gloire d'Odin. Enfin, ça, c'est sur le papier, dans les faits une armure lui est tombée dessus et il y a vu une merveilleuse occasion de se trouver de nouveaux combats encore plus palpitants. Donc, si on peut dire, il rend service à Odin autant qu'Odin lui rend service... La fidélité n'est en fait pas une de ses qualités majeures, mais tant qu'il y trouve son intérêt, il n'y a aucune raison qu'il trahisse son serment. Cette armure donc. Le Godrobe de l'étoile de Bêta, comme il convient de l'appeler. Elle représente Sleipnir, le cheval à huit pattes d'Odin. Son mythe dit de lui qu'il était la monture la plus rapide qu'il soit, fougueuse et vive à souhait. Elle pouvait aussi courir sur terre, sur mer et dans les airs, un étalon que rien n'arrête. Il aime ce parallèle avec lui-même qu'il trouve plutôt justifié. De couleurs rouge et argent, cette armure couvre la quasi entièreté de son corps, et compte quelques excroissances tranchantes. Surtout celles de son bras droit, partant de la tête de l'étalon qui recouvre son avant-bras.
  
  
  
• Histoire :
  
  
  Notes : par simplicité, l'histoire sera écrite à la troisième personne, tandis qu'en RP je privilégierai la première.
  À noter également qu'à chaque post, je lancerai un dé qui décidera de l'attitude de mon perso afin de toujours préserver un côté imprévisible et lunatique.
  
  
  
  AVANT-PROPOS
  
  Comment connaître le passé d'un mythomane convaincu ? Enfin... Peut-on le taxer de mythomanie, sincèrement ? Son "problème", sa "maladie" va beaucoup plus loin que cela. Peut-on même être sûr du nom qui est réellement le sien ? La plupart du temps, il se présente en tant qu'Yzak, ce qui laisse présager que c'est avec ce prénom qu'il a été baptisé. Mais il donne volontiers d'autres noms encore... Oh, pas une panoplie infinie, non. Parfois Jorund, d'autres fois Osvald. Havard et Edwald sont également utilisés. Et ces noms ne viennent pas du néant, mais sont plutôt des vestiges du passé de ce jeune homme. Alors, par où commencer ? Comment narrer cette histoire décousue alors que même lui, sans doute, ignore quelle est la vérité dans son esprit ravagé ? Voilà ici une tâche délicate à laquelle seul un observateur extérieur pourrait tenter de s'atteler. Et pour se faire, la seule solution serait de se baser sur les récits déblatérés par Yzak, en faire le tri et n'user que de ceux qui se recoupent le plus souvent. La biographie qui en découlerait ne pourrait qu'être maigre, floue et décousue. Mais au final, ce serait mieux que rien n'est-il pas ?
  
  
  LE COMMENCEMENT
  
  Ses histoires parlent souvent d'orphelins. D'enfant laissé seul et livré à lui-même par des parents irresponsables. D'enfant abandonné par amour, de peur que ses géniteurs ne puissent lui offrir une bonne vie par souci de moyens. D'enfant dont la venue au monde a été tragique, le père partit en apprenant la grossesse et la mère périssant à sa venue au monde par manque de soin. D'enfant laissé seul par la perte de ses parents du jour au lendemain lors d'un drame brisant une famille heureuse... Ce ne sont là que quelques exemples mais le thème revient souvent, tant que l'on ne pourrait nier que ce soit là le sort qu'il ait subit. Orphelin... Peu importe la cause, peu importe les raisons, il est plus que probable qu'il l'ait été. Toutefois, il n'en parle pas avec tristesse, car lorsqu'il parle de son enfance il évoque aussi bien souvent des amitiés. Une bande de garçons avec un triste point commun qui se sont trouvés et ont appris à s'apprécier. C'est là que ces garçons ont découvert réellement ce qu'était une famille, des êtres sur qui ils pouvaient compter. Les noms des enfants qui composaient ce petit groupe, vous les connaissez déjà... D'ailleurs, dans certaines variantes de son histoire, il n'est même pas l'un d'eux mais juste un observateur envieux. Comment savoir ce qu'il en est ? Considérons donc qu'il fut l'un de ces cinq (ou quatre) orphelins...
  
  Et l'on peut dire qu'ensemble, ils ont fait les quatre cents coups. L'expression prend encore plus de sens ici lorsque l'on sait qu'effectivement, Yzak est capable de raconter plus de quatre cents péripéties relatives à cette époque, sans que la plupart ne se soit jamais produite sans doute. Toujours est-il que jusqu'ici, tout se passe bien... Jusqu'à ce fameux incendie dont il porte toujours les marques ! Quelle que soit la version de l'histoire qu'il raconte, toujours il y eut un incendie qu'il ne peut nier. Un orphelinat dans la plupart des histoires, une simple demeure dans d'autres, parfois même une forêt ou encore un accident aux abords d'un volcan... Mais bien entendu nous retiendrons ici la version se rapportant à l'Orphelinat qui semble la plus acceptable. Il n'est jamais dit clairement ce qui a pu provoquer cet incident. La braise d'un foyer, l'acte d'un pyromane... l'on ne le sait vraiment. Ce qu'on en retient, c'est la mort de tous les pensionnaires. Tous ? Ce serait trop simple. Bien que métaphoriquement, l'on peut considérer qu'Yzak n'a pas survécu. Du moins, tel qu'il était à l'époque. Mais dans les faits, il s'est juste... transformé... Un nouvel être est ressorti de cette tragédie. Lorsque l'on a entendu ses seuls êtres chers hurler de douleur et senti sa propre chair brûler et crépiter, il est difficile de se redresser dans la peau de celui que l'on était avant cela...
  
  
  LE BROUILLARD
  
  Cette période est sans doute la plus difficile à raconter, tant de multiples versions s'opposent. À l'en croire, il a fait plusieurs fois le tour du monde, vécu dans bien des castes sociales différentes, croisé tant de personnalités différentes... De mon avis, il est bien plus probable qu'il ait connu la misère et qu'il ait dû se servir à de nombreuses reprises de ses poings pour se nourrir. Une époque trouble dans tous les cas, où tout ce dont on est certain c'est qu'il ne vivait pas en Asgard sans quoi l'on aurait sans doute entendu parler de lui. Et puis, lorsque l'on porte de telles scarifications, il est plutôt difficile de passer inaperçu. Alors, grand voyageur ou simple mendiant ? La deuxième thèse semble la plus probable, mais qui saurait le dire ? Et puis, les deux ne sont pas incompatibles malgré tout. Que pourrait-on donc raconter sur cette époque particulièrement trouble ? Peut-être évoquer l'un des contes les plus particuliers qu'il puisse faire de cette période...
  
  En effet, Yzak prétend avoir trouvé la cité perdue de Jamir. Il en raconte que lors d'un défi personnel, il avait décidé d'affronter l'Himalaya et de le parcourir pour en découvrir les secrets. Dans son récit, de longs mois s'écoulèrent durant lesquels il rencontra de nombreux maîtres d'arts martiaux auprès desquels il put développer ses capacités, et notamment apprendre la capacité de glacer son cosmos. Mais c'est le bout de ce périple qui est le plus à retenir. Tombant de fatigue et manquant de mourir lors d'une mauvaise chute, c'est dans une cité étrange qu'il se réveilla. Il sortit de la petite demeure dans laquelle il reposait, puis s'approcha d'un tour à l'écart. Yzak se sentait comme attiré par cette construction, s'en approchant alors sans détour. S'ensuit une rencontre et longue discussion avec le maître de cette cité. Cela, je ne saurais vous la conter avec autant d'emphase qu'il peut le faire, aussi m'en abstiendrais-je. Toujours est-il que les deux hommes se lièrent d'amitié, et que Rézon - manifestement le nom de cet homme d'après Yzak - reconnaissant le potentiel en son interlocuteur lui proposa de rester quelques temps avec eux afin de recevoir son enseignement. Aider une âme perdue, en faire un des leurs et lui apprendre les dons qui étaient habituellement réservés aux natifs de la région.
  
  Il y passa un certain temps, assimilant les talents nécessaires afin de réparer les armures, de leur rendre leur âme. Il put également percevoir en elles le passé de leurs précédents porteurs et ainsi apprendre énormément sur le cosmos. Mais cela ne dura qu'un temps... Suite à quelques menus problèmes - m'est avis que, si cette histoire est vraie, la cause pourrait bien être ses soucis d'ordre mentaux et émotionnels - il fut cependant rejeté au final, convié à quitter au plus vite la cité et ne plus jamais y remettre les pieds. Difficile d'avérer cette histoire ou non, tant il est capable de fournir de détails, mais il n'est pas rare qu'il conte d'autres histoires s'étant vraisemblablement déroulée à la même époque, mais dans des lieux très éloignés... Comme d'habitude, il est trop difficile avec lui de trier le vrai du faux avec certitude...
  
  
  ASGARD ET ODIN
  
  Asgard. Est-ce un retour au source ou juste une escale dans son périple ? Excellente question... Comment il est arrivé là en est une autre encore. Toujours est-il que cela se produisit. Yzak vint donc en Asgard, se mêlant à la population. L'excentrique jeune homme n'était présent en cette contrée que depuis quelques semaines que deux êtres d'une puissance phénoménale vinrent attaquer la région. Des Titans, que l'on disait. De colossaux adversaires que les guerriers du coin avaient eu bien du mal à repousser. Sa version des faits ? Ah, comme s'il n'en avait qu'une... Comme toujours avec lui, il faut choisir, sélectionner avec attention. Voici donc la version que je me fais le plus de plaisir à partager. Yzak se trouvait donc présent, non loin des affrontements. Il ne participait pas, comprenant qu'il ne pourrait pas prendre de plaisir dans de pareilles conditions. En effet, il aimait le challenge, et là, l'on ne pouvait pas considérer qu'il puisse en avoir, alors qu'il n'était pas équipé pour. C'était beaucoup plus plaisant que d'observer le massacre. Toutefois, il ne put rester que simple spectateur tout du long. Un évènement allait venir le contrarier lorsqu'un de ces guerriers divins fut projeté dans sa direction, atterrissant à quelques mètres de lui. Le jeune homme courut aussitôt à ses côtés, plus par curiosité de constater son état qu'autre chose. Le guerrier paré d'une armure rouge et argent bien endommagée lui adressa tout de même un mot, un seul, comme une demande : "le volcan". Il savait à quel endroit cela faisait référence...
  
  La question se posa un instant... L'aiderait-il ou non ? Après tout, qu'est-ce qu'il avait à y gagner ? Il pouvait rester ici et suivre la suite du carnage, mais une interrogation se faisait tout de même bien présente en son esprit. S'il l'y menait, qu'est-ce qu'il s'y passerait ? Quel précieux miracle pouvait espérer ce guerrier vaincu et brisé ? Le seul moyen de le savoir était de l'y mener... Voilà comme Yzak se retrouva à ce fameux volcan en ces terres gelées, accessible par une caverne. Le guerrier vaincu sur l'épaule, il le déposa au bord du lac de lave. Mais... rien ne se produisit... "Alors quoi ?" lui dit-il, mais rien ne vint de lui non plus. "Tu vas pas me dire que tu m'as clamsé dans les bras quand même ?". Si... il fallait bien croire que si ! Le guerrier divin ne bougeait plus d'un poil, même plus le soulèvement lent et irrégulier de son torse lors de ses respirations. C'en était fini... Quelle déception d'avoir fait cela pour rien ! Se fatiguer à l'emporter sur son épaule pour rien ! D'avoir quitté un merveilleux spectacle pour rien ! Yzak pousse un soupir irrité... Le pire c'était sans doute qu'il n'avait plus personne à qui en vouloir ! D'un geste de rage, il donna un grand coup de pied dans la dépouille qui tomba alors dans la lave. Bonne chose de faite, un bon gros ménage par le vide !
  
  Mais non... Cela aurait été trop simple. La lave se mit à bouillonner encore plus qu'elle ne le faisait quelques secondes auparavant. Comme si une réaction se produisait. Et après quelques instants, soudain... Un cheval d'acier en sortit ! L'armure que l'homme portait peu avant, désormais débarrassée de son porteur. Elle paraissait éclatante, comme neuve ! Comme si ce bain de lave l'avait réparé et revigoré. Alors, elle implosa... Les pièces une à une vinrent se coller sur Yzak qui craignait qu'elles soient encore brûlantes. Mais il n'en était rien. La seule sensation qu'il en reçu fut la puissance à l'état pure que la Godrobe partageait avec lui. Il ne fit alors qu'inspirer profondément en observant son poing droit serré, laissant ses yeux courir sur le crâne d'étalon couvrant son avant-bras. Magnifique. Yzak aimait à préciser que porter une armure procurait encore bien plus de plaisir que d'en réparer, ce pourquoi j'ai tant voulu vous raconter son hypothétique passage en Jamir. Quoi qu'il en soit, la Godrobe de Bêta avait décidé de faire de lui son nouveau porteur, de le prendre en tant que Guerrier Divin d'Odin, un des sept possesseurs de saphir. Ce Dieu se rend-il vraiment compte de ce qu'est réellement sa nouvelle recrue ? Sans doute... mais l'on est alors en droit de se demander ce qui a bien pu lui prendre pour faire un tel choix... Mais comme on dit : "les voies d'Odin sont impénétrables".

Présentation terminée !

Je ne te souhaite pas la bienvenue parce que tu ne le mérites pas ! LÀ !

Cela dit comme je m'ennuie et que j'ai rien de mieux à foutre je te valide niveau 3 avec 1200 points d'XP et ton armure de canasson, même si je continue de penser qu'une autre aurait mieux convenu... Un félin par exemple... Et pas dans le froid de préférence... Hum...

Toujours est-il que va faire ton deck ! Et que j'te revoie plus, enfoiré de bouffeur de burgers !

Promis, les prochains qu'je bouffe j'te les dédie !