Plusieurs jours. Voilà le temps qu'avait mit le fier guerrier du Nord pour parvenir à ses fins. Le froid ne le dérangeait pas. Quant à ses blessures, elles n'étaient désormais qu'un souvenir lointain. Mais une chose pire lui rongeait le cœur depuis ces derniers jours, une chose qui l'avait poussée à prendre la direction de la nation de Odin. Lui, le fier guerrier qui portait les couleurs du dieu Apollon, lui le porteur du Héron de Boréas, voilà qu'il n'était désormais plus que l'ombre de lui-même. Une ombre imposante, certes, mais sans armure. Et sans cette protection qui faisait de lui un guerrier des dieux, que devait-il faire ?

Car il en était absolument certain. Apollon l'avait abandonné, emportant avec lui la Chlamyde qui avait fait sa fierté. cette armure qui avait poussé son mentor à l’enlever à son pays d'origine pour en faire un combattant hors pair. Il y était parvenu. Mais à quoi bon aujourd'hui ? Il l'avait ressenti au plus profond de son âme, il en était persuadé : en quittant cette terre, Apollon avait également assassiné son Augure. Car l'aura de l'Oracle avait littéralement disparu, emporté par la cosmos énergie du dieu solaire. Les autres Oracles avaient-ils survécu ? Haldor n'en savait rien et s'en moquait éperdument. Les autres n'étaient rien que des faibles et des lâches. Mais Kahr était différent, de la même trempe que lui. Sa mort scellait son propre destin.

C'est ainsi qu'une seule idée s'était imposé à son esprit : rejoindre sa terre natale. Lui qui avait enfouie cette envie de retourner à ses racines durant tant d'années. Lui qui avait même repoussé à l'époque la proposition de Máni de rejoindre les élèves qui souhaitent obtenir une des armures divines. Il avait ce jour là tourné le dos à son dieu véritable, il le savait aujourd'hui. Mais à l'époque, il vivait le rêve de son père adoptif. Et cet aveuglement avait été levé avec la disparition de Apollon.

Alors qu'il approchait, le vent se levait, s'insinuant dans les plis du grand manteau en peau dont il s'était enveloppé. Il savait qu'il arrivait au terme de sa course car déjà il ressentait les cosmos puissants non loin, comme un signe invisible. Comme l'avertissement d'une mort prompte s'il poursuivait sa route avec de mauvaises attentions. Mais tout ceci était absent de son coeur. Seule une nouvelle détermination était née. Celle de redevenir un soldat des dieux. Celle de faire pleuvoir la colère des démons du Nord sur ceux qui le méritaient.

Yggdrasil, l'arbre-monde. Les légendes Nordiques n'étaient pas inconnues au fils de Boréas. Alors que son regard tombait dessus, une force inconnue se mit à envahir son corps et son esprit. Mais il ignorait déjà cette sensation. Et c'est d'une voix puissante malgré le vent qui s'était levé que le colosse prit la parole. Aujourd'hui, il remettait enfin son destin entre les mains d'une autre déité. Encore fallait-il que Odin et ses guerriers acceptent de l'accueillir. Peut-être était-il trop tard.

- Je suis Haldor, fils légitime de cette terre. Je demande très humblement à voir la grande Prêtresse. Ou son représentant.

En signe de respect, le colosse avait voûté son corps vers l'avant en embrassant la terre gelée des yeux. L'une des choses qu'il avait retenu de sa discussion avec le fier Máni, c'était que cette prêtresse possédait de grands dons et qu'elle était une interlocutrice privilégiée du Seigneur Odin. Qui d'autre pouvait-il l'aider à part elle ? Il le saurait rapidement. Déjà il se redressait, espérant ne pas tomber sur quelque fou qui oserait le défier. Car ne plus être possesseur de l'armure du Héron de Boréas ne l'avait pas pour autant priver de ses pouvoirs. Et il n’hésiterait aucunement à briser le malheureux qui tenterait de s'interposer entre son destin et lui-même.

Citation :

Post de repos

 Un pas une arrêt , un arrêt un toussotement , un toussotement une gerbe de sang crachée qui venait se mélanger au blanc immaculé de la neige dans laquelle nous évoluions Modi et moi. Mes blessures me faisaient souffrir le martyre , ma respiration était aussi courte que celle d'un vieillard atteint aux poumons , mes muscles étaient dans leur intégralité comparables à ceux d'un enfant en bas âge et enfin , une fièvre de cheval me faisait délirer. C'était le comble , un Ases fiévreux... Et les délires de cette fièvre me tourmentaient , car , tout en voyant le décor blanc et gris d'Asgard qui se déformait ou prenait des couleurs un peu plus vives j'entendais des sifflements dans ma tête et ils me rappelaient les Hommes de Poséidon et ce Japet.

Une goutte coula sur ma joue gauche , parce que je venais de décevoir Le Tout Puissant. J'avais foi en lui , pour moi il était le Dieu parmi tous ces autres Dieux. Il était le souverain et quiconque lui tenait tête devait mourir , mais les Marinas m'avaient appris que non , Odin n'était pas Tout Puissant et qu'il ferait mieux de se reculer dans ces Terres plutôt que de s'immiscer dans les affaires des autres. Le message était passé de cette manière la pour moi. Et c'est donc en enfant qui a vécu des choses trop durs pour lui et qui rentre chez ses parents afin de trouver réconfort et sécurité que je me dirigeai vers le Palais de Odin. Las-bas , j'y trouverait le Seer et le Prêtresse , et je poserai mes questions. Ensuite j'irai trouver Zeta Prime et le convaincre de m'aider. Puis une fois l'aide de mon frère d'arme accordé j'essayerai de rallier le Seer à ma cause et nous pourrions ainsi partir à la conquête des territoires de ce misérable Dieu des Mers.

Ce n'étaient que des spéculations bien sûr , mais pour le moment l’espérance d'un repas chaud et d'une vengeance face à ces moins que rien me faisaient vivre. Eh oui , je ne bénéficiai pas de la chaleur de mon manteau ou de mon armure. Je ne portai qu'un linge autour du torse et les restes de mon armure constituaient une très faible défense. Mes bagages n'étaient pas lourd , mais cela ne m’empêchait pas de souffrir de leurs poids. Je m'arrêtai pour tousser , et pour craché mon sang. Puis je sentais une énergie , un cosmos pour être plus précis. Il ne portait pas la marque de notre Dieu , il s'agissait alors d'un ennemi. Je me vantai souvent d'analyser les situations de manières efficace , ce don n'était pas ressorti chez Poséidon mais bon...

En me mettant à courir , sur une petite colline de neige je fis signe à Modi de se dépêcher , car enfait pour être franc , si cette énergie s'avérait vraiment appartenir à un ennemi , ce serait Modi et non moi qui combattrait , je n'étais pas en état de  recevoir ni même de donner des coups je faisait donc ça pour... rien. Je tombai plusieurs fois dans la neige , laissant des traces rouges sur celle ci. Mais je me relevai , il fallait que j'ai le cœur net. Arrivé non loin derrière de cette petite colline , je pouvais observer une forme. Une forme humaine. Je m'approchai et en voyant qu'elle s'arrêtait je me cachai. Je la regardai , ensuite le Palais de Odin , le moindre pas de plus et cet homme ou cette femme  serait attaqué(e). Voilà à présent que l'être se voutait. Je m'approchai alors à grande vitesse mais de manière silencieuse afin de ne laisser aucune chance d'anticipation à cet étranger qui s'avérait être un homme.

Arrivé derrière , il m'aurait été facile de lancer un assaut des plus dévastateurs , enfin un temps normal. Mais cette idée me quitta quand j'entendais les paroles du non-Ase. "Fils légitime" hein ? Très bien , nous allions voir... En venant poser mon genou à côté du sien et en m’accroupissant je lâchai :


En fermant les yeux quelques instants , d'autres larmes coulèrent. Puis en regardant l'inconnu de mon regard doux et en mettant ma main sur son épaule je lui dit:

Citation :

Premier repos

Sa cape voletait lentement, suivant les caprices du vent du Nord. Bras croisés, visage fermé, le Grand Seer d'Odin patientait depuis maintenant plusieurs heures en haut d'Yggdrasil, toisant de son regard perçant l'horizon lointain.
Il ressentait la pulsation de plusieurs énergies spirituelles en convergence vers le refuge des Ases, et il était encore à l'heure actuel soucieux de l'arrivée de ces personnes...

Les derniers jours n'avaient pas été des plus tendres pour les enfants d'Odin, les Titans ayant laissé une profonde cicatrice dans le coeur du Guide des Ases mais également dans les corps meurtris des Guerriers Divins.
C'était en bouclier du Très Haut qu'il se présentait ici, car, parmi ces puissances, une était s'élevait au dessus des autres et elle lui était encore aujourd'hui inconnue. Était-ce un nouveau héraut d'une quelconque divinité ou une âme esseulée en quête d'un refuge ? Il ne savait le dire, il ressentait juste la détresse et le trouble dans ce cosmos surpuissant qui étendait son emprise bien au delà du corps de cet être.

Ses yeux se fixèrent finalement sur le brouillard qui pointait juste au dessous du Col, attendant patiemment qu'émerge les silhouettes de ceux qu'il attendait depuis maintenant si longtemps.
Comme prévu, une silhouette apparu, et stoppa pendant un temps les battements de son coeur. Un Colosse, homme gigantesque, surgissait de la brume pour se présenter devant le Valhalla.
A ses cotés, Modi et Mani, les plus imposants des Guerriers Divins, auraient paru frêles. Et quelle aura... S'il l'avait ressentit depuis maintenant plusieurs heures, jamais elle n'avait été aussi écrasante que lorsqu'il le découvrit à cet instant.
Il ressentait toujours ce trouble et ce semblant de détresse, mais il y avait aussi de l'abnégation, du courage, et même une once de folie dans la fine toile de énergie céleste. Cet être semblait venir d'un autre monde, d'un autre temps, et pourtant alors qu'il l'observait du haut de son promontoire, Wÿrd ne pût que constater qu'il paraissait incroyablement à sa place en cet instant.

Les cheveux blancs, un physique sec et puissant, et regard de glace... Cet homme avait tout des Grands Guerriers du Nord.

Alors qu'il s'apprêtait à aller à sa rencontre, le Seer releva son regard vers le lointain juste au moment où Sylphorn et Modi surgissaient à leur tour de la brume épaisse.
Un léger sourire se dessina sur le visage du jeune homme, car enfin, il retrouvait les derniers de ses Ases encore absents. La disparition de l'Alpha avait été un coup dur pour eux, et il était désormais vital de pouvoir compter sur tous les Guerriers Divins.

En revanche, un détail ôta toute joyeuseté du Guide, lorsque ses yeux se posèrent sur les marques rouges présentes sur Sylphorn et constatèrent son piteux état.
Qu'avait il bien pu se passer pour qu'il en arrive à se retrouver dans un état pareil ? Avait il commit l'irréparable ou bien Poséidon n'avait il pas même voulu entendre l'appel des Ases ?

Il saurait bien en tant voulu...

"Je suis Haldor, fils légitime de cette terre. Je demande très humblement à voir la grande Prêtresse. Ou son représentant."

La voix du Colosse s'élevait derrière lui, et alors, le Seer jugeât qu'il se devait de gérer les problèmes les un après les autres. Esquissant un léger signe de la main, index tendu, le Messager sembla fendre les airs un instant... Un portail au travers des dimensions s'ouvrit alors, et sans crainte, l'homme le traversa...
Au même instant, une déchirure similaire apparut devant Haldor, et de ce trou béant sortit lentement le Représentant d'Odin en ces terres.

Le port haut, une balafre sur la joue gauche et un regard perçant, il s'avança vers l'homme qui le dominait de plus de deux têtes... Son attention se porta un instant sur Sylphorn, et d'une voix navré il prononça finalement ses premiers mots.

"Je suppose que tout ne s'est pas passé comme je l'avais espéré... Tu me devras des explications Sylphorn." et alors même qu'il allait reporter son attention sur Haldor, Wÿrd eut l'impression que quelque chose clochait avec le Zeta. En regardant plus attentivement, il sût rapidement d'où venait le problème... Plus d'éclat sur son armure, le Saphir avait disparut. Plissant les yeux, sa voix se fit un peu plus froide... "Elles auront intérêt à être vraiment bonne, Zeta..."

Il glissa finalement son regard jusque sur Haldor, observant les traits de l'homme qui n'avait dit mot depuis son arrivée.

"Je t'ai entendu Haldor... Je suis Wÿrd d'Omega, Grand Seer d'Odin, et représentant de notre Grand Prêtresse... Que viens tu faires sur nos terres, toi qui semble perdu en ces lieux ?"

Il regardait l'homme qui venait d'arriver. Ses propos et son comportement prouvait qu'il avait face à lui un de ces fameux guerriers divins. Pourtant, aucune hostilité à son égard, ce qui était assez plaisant. Pas habitué à avoir des marques d'attention d'autres guerriers, Haldor posa le regard sur la main posée sur son épaule. En fléchissant un peu son corps, il s'était mit à portée de l'homme. Du haut de son deux mètre douze, il dépassait aisément le guerrier. Il adressa un petit signe de tête en signe de salutation tandis qu'il réfléchissait aux paroles de ce dernier. A peine était-il arrivé que déjà il demandait grâce à Odin. Si l'acte en lui même prouvait sa foi, elle montrait également que les Ases ne prenaient pas la colère de leur dieu à la légère. Une telle rigueur plaisait au colosse. Mais cela ne répondait pas encore à sa véritable question.

- Merci de ton accueil, frère.

Pourquoi ne pas profiter de l'occasion pour tenter d'entrer dans cet endroit. S'il était effectivement un guerrier divin, il ne devrait pas y avoir de soucis. mais il n'eut pas le besoin de poser la question. Une nouvelle entité venait d'apparaître et Haldor sentit qu'il n'avait pas n'importe qui face à lui. Apparaître ainsi face à lui sans qu'il ne le remarque au préalable n'était pas courant et le colosse sut de suite que cet homme était important. La déchirure s'estompa presque immédiatement, preuve qu'il avait déployé un étrange pouvoir pour parvenir en ce lieu. Les premières paroles furent pour le guerrier à ses côtés. Et à en croire le ton et le regard de ce nouvel arrivant, il ne semblait pas ravi de le voir dans cet état. La menace était évidente et montrait clairement qu'il était le maître des lieux, le véritable gardien de ce sanctuaire.

Mais il s'agissait de leurs histoires. Lui, il n'était intéressé que par la possibilité de savoir ce qui lui arrivait. Seule la prêtresse ou son représentant semblaient pouvoir l'aider. Enfin l'homme s'adressa à lui, confirmant son rang et son identité. Bien que ravi de voir que sa recherche arrivait à son terme, Haldor restait de marbre. Lui qui ne craignait rien ni personne, lui qui avait toujours suivi sa voie sans regarder en arrière, il avait aujourd'hui l'impression d'être complètement perdu. Quelque chose l'avait amené ici. Une sorte de voix, d'intuition. Et en tant que ancien Oracle, il savait mieux que quiconque qu'il ne fallait jamais ignorer ce genre de sentiments.

L'argenté baissa le regard vers Wÿrd, inclinant la tête en guise de salutation. Le calme qui émanait de l'Omega était étrangement rassérénant. Même la puissance froide du colosse semblait être canalisé face à celui qui se voulait être le porte-parole de la Prêtresse et de son dieu. Il avait face à lui la figure la plus importante des guerriers de Odin et pourtant rien chez ce personnage ne trahissait l'arrogance qu'il avait pu voir chez d'autres guerriers puissants. C'en était presque déstabilisant. Mais il n'était pas ici pour garder le silence. Il répondit donc à l'Omega à sa manière, restant fidèle à son caractère particulier.

- Perdu, je le suis, Wÿrd d'Omega. Et si je me trouve devant toi aujourd'hui, c'est pour obtenir des réponses. Sache que tu te trouves devant l'ancien Oracle du Héron de Boréas. Je ne te mentirais pas... J'aie été au service du dieu Apollon toute ma vie durant. Mais il y a quelques semaines de cela, j'aie été trahi par celui que je servais. L'amure qui faisait ma fierté a quitté cette terre en même temps que ce lâche.

Alors qu'il expliquait ce fait, Haldor cracha au sol pour montrer sa consternation. Comment avoir du respect pour un être qui finalement s'était servi de sa force pour maintenir son empire en place. Comment ne pas regretter d'avoir été son bras armé alors qu'il avait fait disparaître ceux qui l'avaient suivis avec tant de fidélité. Sans réellement le vouloir, sous le coup de l'émotion, le cosmos du colosse créa un courant d'air glacial tout autour des hommes présents. Le froid déjà présent semblait maintenant plus rude encore. Mais rapidement il reprit contenance. Le vent cessa presque.

- Je t'en dirais plus si tu me le demandes mais tu dois savoir que je suis un fils du Nord. Les Romains m'ont enlevés de ma patrie alors que je n'étais qu'un enfant. Pour faire de moi celui que je suis devenu. Juste après l’abandon de Apollon des affaires de la terre, alors que je me savais perdu, quelque chose m'a amené ici. Moi qui était aveuglé par ma fonction, moi qui m'était fermé au dieu qui aurait dû être le mien, j'ai senti le voile se lever. Une intuition a guidé mes pas jusqu'ici. Je te cherchais Grand Seer mais je ne savais pas où te trouver. Cette intuition m'a donc mené à toi. Je veux savoir pourquoi. Et je veux savoir quelle est cette force qui m'a mené en ce lieu. Ces réponses, je ne pourrais les avoir que si tu me permets de résider un moment ici. Je me plierai aux conditions qu seront les tiennes, Grand Seer. Sache juste que je ne veux aucun mal au peuple du Nord.

C'était à lui désormais d'accepter ou de refuser l'hospitalité à Haldor. Ce dernier avait été sincère et n'avait aucunement caché ce qu'il avait sur le cœur. Mais la situation était plus complexe encore. Car si le colosse était venu ici, c'était surtout parce qu'une force indéfinissable l'y avait conduit.

"Je t'ai entendu, Haldor... Sache que jamais je ne refuse ma main à un homme dans le besoin. Il n'est pas de coutume que les Ases abandonnent les personnes égarées, et qu'importe ton passé, tu te présentes ici en tant qu'homme dans la détresse et je ne saurais te renvoyer érer dans la toundra dans un état pareil. Soit le bienvenu chez toi, mon ami, tu peux rester en Asgard aussi longtemps que tu le voudras du moment que tes agissements ne viennent pas perturber notre peuple." le Seer observa les deux autres Guerriers Divins qui peut être pouvaient douter du bien fonder de son choix, mais il n'en avait que faire, il était seul à décider en ce jour.

"Panse tes blessures et repose toi, car d'ici quelques jours, j'aurais un grand nombre de questions à te poser. Y répondre sera l'unique prix à payer pour rester en notre douce compagnie... J'espère que cela te conviendra." un franc sourire s'esquissa sur son visage, et le Seer se décala pour laisser Haldor passé "Allons au temple d'Odin, je t'y trouverais un refuge pour les jours à venir." son regard glissa alors sur Gamma et Zeta "Quant à vous deux, je vous prie de me suivre également. Comme l'a fait remarquer Modi, je crois que vous avez beaucoup de choses à m'expliquer et je suppose que j'aurais quelques bourdes à réparer au vu de ce que vous me ramenez là."

Il posa lourdement son regard sur Sylphorn, avant de lever les yeux au ciel et de secouer la tête alors qu'il prenait la route du Temple d'Odin. Qu'est ce que ces deux là avaient bien pu faire pour se retrouver dans un état pareil alors même qu'ils étaient censés agir de manière pacifiste pour engager le dialogue avec Poséidon.
Ses pensées étaient bien encombrées en ce début de journée, et pourtant lorsqu'il posa les yeux sur l'ancien Héron de Boréas, Wÿrd songeat à tout un nouveau tas de question quant à l'ancienne condition du Colosse qui marchait désormais devant lui, mais également à propos de sa personne et de son existence qui semblait si tumultueuse.

Une nouvelle brassée d'entretient allaient maintenant se présenter à lui. Et alors qu'il avait endosser l'armure d'Yggdrasil, jamais il n'avait penser passer autant de temps en palabres et autant s'impliquer en politique.