Le Rapport. [PV : Aétios, Arsiesys]

Le couperet est donc tombé, hier soir en réunion sur skype avec la quinzaine de personnes présentes pendant les 2h qu'a duré la discussion (qui ont dérivés sur 3/4 par la suite ^^).

En faisant le constat de la situation actuelle puis le bilan du …

Ici seront stipulées toutes les armures remises en libre service après la perte de leur détenteur.

Citation :: Libération d'Armure
Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser indéfiniment des armures en les mains de joueurs inactifs. À partir de deux …

Et voila, il est temps de vous faire part de notre nouveau projet...

One Piece ShinSekai RPG !

www.shinsekai-rpg.com

Un forum One Piece, depuis le temps que la team en parlait et avait l'idée en tête il était temps de franchir le cap. Bien …

Foutues marches, c'est toujours aussi pénible le temps que cela prend de toutes les franchir, comme si nous avions du temps devant nous. Pressé de retourner dans mes appartements, prendre des nouvelles de mes recrues, de tous ceux présents au Sanctuaire lors de l'attaque. Débarrassé de ma box lors de notre court passage devant ma maison, nous avions marchés rapidement, marquant une pause devant la demeure du Capricorne. Un bien triste sort également... Une fois de plus, nous ne pouvions rien y faire, si ce n'est pour ma part, envoyer quelques recrues aider à la reconstruction des maisons. Les portes du Temple !

Enfin. Sans perdre un instant, mes mains s'apposèrent contre chacune des deux immenses portes marquant l'entrée au Temple, avant de les repousser vers l'arrière au prix d'un dernier effort. Un immense sentiment de soulagement me submergea lorsque mes yeux se posèrent sur le Grand Pope, bel et bien vivant. Qu'il ait trouvé la mort à Rome aurait été une catastrophe, plus encore ces temps-ci, nous avons besoin de lui, plus que jamais. Avançant lentement, je m'arrêtais à quelques mètres de lui, posant un genou à terre, le saluant respectueusement d'une inclinaison du haut du corps vers le sol.

- Grand Pope... je constate avec joie que vous êtes toujours en vie. C'est un soulagement.

Je relevais à présent la tête, marquant une pause avant de reprendre.

Comme vous pouvez le constater, nous sommes également de retour d'Asgard, avec une réponse aux questions que nous nous posions sur les Guerriers d'Odin. Ces derniers sont effectivement en activité, vous pourrez bientôt le voir de vos propres yeux.

Détournant un instant le regard d'Arsiesys, je portais mon attention sur Aétios, sans pour autant lui laisser prendre la parole, désireux de continuer ce que j'avais commencé.

- Le Seer d'Odin en personne, viendra jusqu'à vous, afin de discuter de ce qui pourrait voir le jour entre nos deux factions, une alliance. Il me l'a affirmé lors de notre départ, ce n'est désormais plus qu'une question de jours avant qu'il n'arrive ici. Notre séjour là-bas s'est relativement bien déroulé, il aurait pu être de tout repos si des invités surprises ne s'étaient pas manifestés.

Baissant légèrement la tête, une grimace s'afficha sur mon visage, tandis que je refermais le poing, de colère, foutus Titans. Penser à ces pourritures, suffisait à me souvenir des marques que cette Théia avait gravé à vie sur ma peau. Et étrangement, le souvenir d'un combat redoutable, qui avait faillit être le tout dernier que je livrais, tout comme la Guerrière d'Alpha, morte pour préserver la vie de son Seer.

- Théia, Crios, deux Titans supposés être enfermés dans le Tartare, ont sauvagement et sans aucune raison valable, attaqués les terres enneigées du royaume d'Odin. Aux côtés du Seer et deux de ses Guerriers, j'ai combattu la Titanide et par chance, nous sommes parvenus à la vaincre. Par chance et certainement parce qu'elle n'avait pas totalement récupérée tous ses pouvoirs, elle ne m'a pas semblé en plein possession de toute sa puissance. Dieu merci... je crains que sans cela, je ne serai pas en train de vous raconter cela. Cette triste affaire m'a cependant permis de jauger la puissance de ces hommes, qui tout autant que la loyauté dont ils font preuve pour le meneur, est redoutable.

Tout semblait avoir été dit de mon côté, à l'exception près d'un léger détail qui peut-être aurait de l'importance pour le Grand Pope. Savoir si oui ou non, Odin lui-même s'est réveillé et être en mesure de dire s'il a trouvé un corps dans lequel apparaître ou pas me semble tout de même important. Chose que je m'empressais d'ajouter, répondant dans l’incertitude, qu'aucune information n'avait filtré durant le séjour et que peut-être, le Seer daignerait lui en dire plus lors de l'entretien qu'il aurait avec le Grand Pope. Cette fois, j'en avais bel et bien terminé, ne restait plus qu'à attendre une réponse d'Arsiesys et le complément d'informations au sujet des Marinas de Poséidon de la part du Verseau. Je me relevais et reculait de quelques pas, incitant Aétios à prendre la parole, attendant patiemment la suite.

Je laissais Bach seul pendant quelques instants, le temps pour moi de reposer la boite de mon armure dans ma maison qui, par chance, n’avait subi aucuns dégâts. La boite s’envola comme par magie pour venir se poser sur le socle qui lui était destiné. Les portes se refermèrent et le calme se fit. Je repensais alors à tout ce qui c’était passé, mes visions m’avaient permis de prévoir d’importants changements, mais pas les retrouvailles d’un ami perdu. Ma perception des choses était altérée, je devais me recentrer et canaliser mon énergie. C’était décidé, après le rapport fait au grand pope, j’irais méditer et user de mes pouvoirs, pour le moment, il fallait rejoindre Bach. Je disparus momentanément, réapparaissant quelques secondes plus tard aux côtés du chevalier d’or du Taureau toujours en train de gravir les marches. Je laissais mon homologue ouvrir les grandes portes, et je pus sentir que Bach était tout aussi ravit que moi de revoir le Grand Pope, sain et sauf.

Mon caractère froid et distant céda la place à mon coéquipier pour résumer la situation qui s’était déroulée au territoire d’Odin. Les titans, des entités supérieures, c’était étrange que ces derniers soient apparus de la sorte. J’avais beau réfléchir du mieux que je le pouvais, nous n’avions pas d’explication. Bach les avait combattus et pourtant il ne pouvait rien dire de plus. Je l’écoutais, et finalement sa prise de parole prit fin. Je m’avançais, inclinant légèrement mon corps dans une révérence solennel pour le Grand Pope.

— Je n’ai rien à ajouter quant aux propos du chevalier du Taureau, si ce n’est que l’apparition des Titans ne semble pas être l’œuvre de Poséidon et de ses marinas. En effet j’ai rencontré l’un d’entre eux, un ami de longue date que je pensais perdu pour toujours, et son inquiétude face à l’apparition des Titans n’était pas jouée, il découvrait ces entités tout comme moi…

Je marquais un temps de pause, le Grand Pope me tiendrait il responsable de ne pas avoir pris part au combat ?

— Je pense qu’il en est de même pour Bach, mais j’aimerais un résumée des événements qui se sont passés à Athènes Grand Pope, je doute que la maison du chevalier du Bélier ne se soit effondrée toute seule…

Une fois de plus ma curiosité me faisait défaut mais mes questions devaient trouver réponses, que ce soit auprès du Grand Pope, ou non.

A peine Aetios eût-il prononcé ces mots qu'un éclat d'or fendit le temple d'Athéna dans leur direction. Marchant d'un pas rapide, Alpharius affichait un visage sombre, loin de sa neutralité habituelle. Il n'en conservât pas moins ses bonnes manières, et quand il fût arrivé au niveau de ses homologues, il s'agenouilla devant le grand Pope, en l'occurrence, en retrait par rapport à Bach et Aetios, comme si son échec à vaincre Ephtal et Nosgoth l'avait dégradé par rapport à son statu de Gold Saint.

Maitre Arsiesys. Je me présente à vous en toute humilité pour répondre à la question du Verseau, ainsi qu'à celles qui se trouvent encore à l'état de non-dit.

Le Sanctuaire a également été la cible de l'assaut des … Titans … En l'occurrence Téthys et Coeos. Plus grave encore que la destruction du temple du Bélier Blanc, nous avons perdu Hélios et Andonis dans la bataille.

Alpharius marqua une pause, il n'avait toujours pas relevé les yeux vers le sagittaire, de honte vis-à-vis des funestes nouvelles qu'il amenait et de son incapacité à défendre le Sanctuaire. Il se ressaisit cependant par la force de sa volonté et continuât son rapport.

Fort heureusement, le courage des Saints à permit de repousser les Titans. Mais ils n'étaient cependant pas seuls… Nous avons … Non … J'ai combattu et été vaincu par des hommes alliés semblent-il aux Titans.

Il ne voulait pas faire mention de Mercurio dans son rapport et s'était corrigé pour soutenir sur ses épaules toute la responsabilité de cet échec. Il n'était pas encore temps de s'inquiéter du comportement malséant du Centaure, le Grand Pope ayant déjà fort à penser de tout le reste.

Ils se sont présentés comme étant des Berzerker d'Arès. Nosgoth de la Tarentule, et son maître, Ephtal Cardinal de la Mort, et en outre, si je puis me permettre la comparaison, votre homologue dans le camp du Dieu de la Guerre. Je dois ma survie à leur sens de l'honneur, mais ils n'en restent pas moins des ennemis, et je doute que nous ne puissions faire autrement que de les combattre …

Par ailleurs … Cela semble bien lointain dans l'ombre actuel, mais … J'ai également découvert que les Marinas de Poséidon s'étaient éveillés. J'ai rencontré le Général de l'Hippocampe, Théodora de son nom, j'ignore s'ils vont se montrer hostiles ou non. Fort est de constater que la jeune femme portant le scale de l'hippocampe ne semblait pas agressive, bien que déterminée à me faire quitter son territoire qui bien qu'accessible, n'avait pas de raisons d'être foulé par moi. Les marinas n'ont par ailleurs pas agit de concert avec les Titans et Arès lors de l'attaque du Sanctuaire …

Je doute que Poséidon soit de ceux désirant s'allier à Athéna, mais peut-être serait-il possible de se lier aux Marinas, au moins pour combattre un ennemi commun…

Edit : J'ai édité en prenant compte du changement de propriétaire de la Scale de l'Hippocampe, et ainsi éviter un paradoxe temporel.

Toujours en vie... Oui, mais à quel prix ? Les paroles de Bach l'avaient interpellé, et ne firent que le conforter dans son profond désarroi. Il avait survécu alors que tant d'autres avait péri. Peut-être que les choses se seraient passées différemment s'il avait donné sa vie. Ces mots furent cependant gardés pour lui. La soirée allait être longue, et nombre de conversations l'attendaient pour que la mise au point soit totale. Le Sagittaire devait avoir toutes les cartes en main, toutes les pièces du puzzle afin de pouvoir l'assembler. C'était peut-être prétentieux de sa part que de penser qu'il puisse le résoudre. Mais il devait essayer. C'était le mieux qu'il puisse faire, après tout : le mal était déjà fait. De nombreuses âmes avaient rejoint l'au-delà et leur terre sacrée avait été saccagée. Les temples en ruines finiraient par être reconstruits, mais étaient une cicatrice traversant le visage de leur honneur bafoué. Un affront. Son air soucieux le quitta un court instant pour les accueillir d'un triste sourire.

Même pour lui, d'ordinaire si lumineux, il devenait ardu de se faire croire en pleine forme alors que tout était au plus mal. Les dires du Taureau le déconcertèrent. Ce que lui avait rapporté Kallas au sujet de l'un des guerriers d'Asgard était pour le moins en désaccord avec ces nouvelles du Nord. Était-ce une ruse visant à les déstabiliser ? Ainsi donc, même ceux à qui ils avaient fait profiter de leur art de la forge tout en leur offrant leur amitié se retournaient contre eux. Dire que c'était Athéna en personne qui avait ordonné qu'on leur fasse préparer ces armures... Qu'en penserait-elle ? À mesure des révélations qui lui étaient assénées, le Gold Saint nourrissait la désagréable impression d'être seul contre tous. Si même ceux qui étaient autrefois leurs alliés faisaient abstraction de leur pacte avec tant de facilité, cela ne pouvait signifier qu'une chose. Qu'il était temps de sévir.

Placide, du moins en surface, l'archer garda cs informations pour lui. Inutile de les affoler à l'avance, il leur ferait part de ses conclusions une fois que tous auraient fini de s'exprimer. Mais plus le dialogue avançait, et plus le chevalier d'or voyait d'un mauvais oeil l'actuel leader des Guerriers Divins. Il doutait fort que son subalterne ait agi de sa propre initiative sans quoi il aurait été mis au piloris d'ici à ce qu'ils se rencontrent en personne. Des questions restaient en suspens et il avait hâte de pouvoir les poser de vive voix afin de tirer au clair les raisons de cette trahison. S'il avait la patience d'attendre jusque là, et les savoir si prompt à leur planter un couteau dans le dos la mettait à rude épreuve. Si cela continuait dans cette voie, le Seer n'aurait pas le temps de lancer les préparatifs de son voyage que déjà les Saints l'auraient fait en sens inverse, et seraient les maîtres de la place en moins d'une demi-journée.

- Nous avons également dû faire face à la menace des Titans au sein du Colisée lorsque nous étions à Rome. Nous pouvons donc présumer qu'ils s'en soient pris à toutes les factions sans distinction. Je sais cependant de source sûre que les hommes qui se sont introduits au Sanctuaire n'étaient nullement inquiétés par leur présence et semblaient même les seconder. Si tel est le cas, nous pouvons supposer que leur clan soit de mèche avec ces nouveaux ennemis. Auquel cas nous avons du souci à nous faire... Que savez-vous de ces généraux, portaient-ils leurs armures ?

Il marqua une courte pause, plus pour masquer la douleur que pour reprendre son souffle. Sain et sauf, il ne l'était pas vraiment : les blessures de son combat contre la Titanide restaient lancinantes. Rien de grave cependant, c'était juste terriblement éprouvant. Mais il devait être fort, certains des siens avaient enduré bien pire lors de cet épisode trafique. Il ne pouvait se laisser aller à flancher alors qu'on attendait de lui qu'il les encourage à se relever. Le combat n'était pas encore fini. Ces envahisseurs avaient gagné une bataille, mais pas la guerre. Cependant, lui-même n'y croyant pas, il se contenterait de rester droit et fier jusqu'à la fin. Drapé dans sa dignité, il attendrait d'avoir passé l'éponge vis à vis de lui-même sur cette défaite afin de pouvoir y réfléchir à tête reposée. C'était ainsi qu'il trouverait la solution à ce problème. Comme il l'avait toujours fait. Une soudaine faiblesse s'empara de lui, et faillit le faire défaillir. Par chance, c'est le moment que choisit Alpharius pour arriver et répondre aux questions de son homologue du Verseau à sa place.

N'ayant pas assisté personnellement aux combats, Arsiesys aurait été bien mal placé pour en narrer les détails. Il les connaissait, bien sûr, mais n'en avait vu que les conséquences. Que ce qu'il restait de son Sanctuaire après leur passage... Il voulut le remercier d'un signe de tête, mais cette gratitude fut supplantée par la stupéfaction. Arès. Non contents d'avoir à tempérer une fois de plus leur ennemi de toujours qu'était Poséidon, il fallait que le Dieu de la Guerre revienne à la charge. Pour une même Guerre Sainte, cela faisait beaucoup à digérer. Leur situation était mauvaise et il s'en faudrait de peu qu'ils se retrouvent à mener bataille sur deux fronts à la fois. Ce qui bien sûr serait en leur défaveur la plus totale. Il fallait à tout prix éviter cela, et si l'idée émise par le Bélier était bonne sur le principe il doutait de sa faisabilité. Réaliser l'exploit de ranger Poséidon à ses côtés... Pouvait-on lui en demander autant ? Certes non. Pourtant, il allait falloir essayer... S'il n'était pas déjà trop tard.

- Ils viendront à nous tôt ou tard, qu'ils soient telle l'eau claire d'un lendemain meilleur ou telle la vague déferlante détruisant tout sur son passage. Pour ce qu'ils nous ont fait vivre par le passé, je ne porte pas Poséidon et les siens dans mon coeur mais que nous coopérions serait judicieux, à n'en pas douter. Même eux doivent pouvoir comprendre que cela nous est indispensable... Si toutefois ils n'ont pas déjà été chercher alliance auprès de nos assaillants. Je doute fort qu'ils soient plus conciliants qu'autrefois, même en temps de crise, mais je peux me tromper. Je le souhaite de tout coeur. Parle-moi de ces Berserkers, dis-moi ce que tu as vu d'eux. Chaque détail est bon à prendre, la moindre information peut nous permettre de localiser leur repaire. Plus nous en saurons et mieux nous serons prêts à les accueillir la prochaine fois que nous aurons affaire à eux. Mais avant...

Et le Grand Pope d'incliner le buste, le casque propre à sa fonction vissé sur le crâne. Le motif de dragon qui l'ornait en tant que cimier paraissait les regarder droit dans les yeux, tous autant qu'ils étaient. Arsiesys demeura ainsi de longues secondes avant de se relever, toujours paré de cette même tenue. Son rosaire tinta à ce geste avant que ne reprenne sa prise de parole, laissée en suspens. Si Aetios le pensait à même de lui reprocher de n'avoir pas agi, il se trompait lourdement. Certes, il était plus correct pour un chevalier d'or de se dresser en première ligne mais leur place n'y est pas toujours. Il faut aussi parfois savoir se tenir en retrait et examiner la situation. Même si la bataille doit être perdue, rien n'empêche de gagner la suivante.

- Je vous remercie. Oui, merci à tous d'être revenus en vie. Peu m'importe que vous ayez gagné ou perdu, le plus important est qu'aussi graves soient vos blessures vous n'y ayez pas succombé. Faites attention à vous et prenez le temps de vous remettre. Nous ne sommes pas à l'abri d'une nouvelle attaque. Nous leur ferons voir que nous ne sommes pas la proie facile qu'ils imaginent.

Des explications, il était évident que j'en voulais aussi. Pourquoi n'avais-je pas demander à être informé des événements ayant eu lieu au Sanctuaire durant mon temps de paroles ? Si seulement je le savais... très certainement que cela m'était sortie de la tête, ce qui pourtant n'avait pas cessé de tourner en boucle dans cette dernière durant le trajet du retour. Impatient de voir les explications du Grand Pope, l'arrivée d'un nouvel arrivant ne manqua pas de me faire froncer les sourcils. Notre mal allait devoir être pris en patience quelques minutes de plus... Alpharius, Gold Saint du Bélier, son arrivée en trombe trahissait l'état dans lequel il se trouvait. Les nouvelles que ce dernier apporta eurent un effet affreusement douloureux au fond de ma poitrine, comme si un pieu venait de me transpercer le cœur. Plus encore d'apprendre que le Sanctuaire avait effectivement essuyé un assaut des Titans, tout comme Asgard, ce fut d'apprendre la perte de deux de nos Chevaliers d'Or qui fut le plus pénible. Hélios du Lion et Andonis de la Balance, deux honorables hommes quittaient ce monde pour préserver la sérénité de ce lieu et la tranquillité de la déesse Athéna. Qu'il soit de haut rang ou un apprenti, la perte d'un de nos frères est toujours attristant, qu'il est eu une mort honorable sur le champ de bataille ou pas.

Personne n'avait su prédire cet assaut simultané de ses êtres divins, de ses Titans. Ils avaient fait des ravages tant au niveau matériel qu'en vie humaine. Comment pardonner de tels actes ? Impossible ! Mon poing droit frappa durement la paume de ma gauche, tandis que mon visage se déformait sous l'accès de rage me submergeant. Pour un peu, j'en aurais presque frappé Alpharius pourtant innocent, mais qui continuait d'annoncer ces tristes nouvelles que je ne pouvais supporter calmement. Après des Titans tout droit venus du Tartare, voilà que les chiens du Dieu de la Guerre refaisaient surface, déversant leur haine de concert avec la colère des Titans sur nous autre du Sanctuaire, impuissants. La situation m'agaçait, m’enrageait et ce fut une lutte épuisante qui s'engagea pour ne pas que cette dernière prenne le dessus et éclate ici-même. Il fallait se retenir, ils n'y étaient pour rien, m'énerver contre eux ne mènerait à rien en plus de leur être insultant. Le Grand Pope voulait des indications, des renseignements sur nos adversaires, chose que je m'apprêtais à lui offrir avec volontiers une fois mon calme revenu. Pourtant, cela n'arriva pas de la façon dont je me l'imaginais. Ce fut l'attitude, les mots et remerciements d'Arsiesys qui m’apaisèrent, annihilant d'un trait toute once d'énergie négative en moi.

Un maigre sourire alla même jusqu'à s’installer sur mes lèvres, une chose étrangement rare quand on connaît l'homme que je suis. De la fierté à exécuter les ordres d'un homme tel que le Grand Pope, voilà ce qu'exprimait ce sourire léger. Je l'en remerciais non pas avec des paroles, mais ce simple sourire.

- De ce que j'ai vu de mon adversaire, elle portait effectivement une armure. Bien loin de la teinte dorée que nos armures possèdent, la sienne sombrait dans une teinte sombre violacée. Une armure sacrément résistante que de violents assauts n'ont pas réussi à ne serait-ce qu'ébrécher, il a fallu un déchaînement de nos pleines puissances pour parvenir à percer sa défense. Son corps quant à lui était beaucoup moins résistant, à l'image de sa puissance qui au risque de me répéter, ne semblait pas au sommet. Le corps de Théia n'est plus, le Seer et son Guerrier Divin l'ont anéanti tandis que son esprit doit très certainement être retenu dans l'un des mondes que le représentant d'Odin peut matérialiser. Nous ne devrions être débarrassé d'elle en toute logique...

Citation :: Post de repos 1/3

A seulement quelque mètres de lui Alpharius pouvait voir Bach qui bouillonnait de rage à l'annonce de ses terribles nouvelles, allant même jusqu'à exhiber sa colère en frappant sa paume de son poing massif. Le Bélier n'y prêta pas attention, il pouvait comprendre la colère de son homologue du Taureau, mais il préférait de loin se concentrer sur les parole de son maitre, Arsiesys. Sans toujours relever la tête Alpharius se mit alors en devoir de répondre à l'interrogation du Grand Pope concernant les Berzerker.

Ephtal, ne portait pas d'armure, mais une toge de facture occidentale laissant nue une bonne part de sa musculature massive. Il est arrivé sur un puissant destrier qui lui portait par contre une armure qui à n'en point douter était d'essence divine. Je n'ai pas vu son visage car il le dissimulait sous un masque à tête de mort, mais sa peau basanée m'indique qu'il est peut-être d'origine méditerranéenne, même si cela n'est pas grand-chose. Enfin le plus notable est qu'il combattait, non pas comme nous à main nue, mais avec une gigantesque faux, sans compter bien sur ses techniques cosmiques monstrueuses …

Il marqua une pause comme s'il tenté de se rememorrer le plus de détails possible, n'ayant pas affronté Epthal en face comme Mercurio, sa perception était flouée par le feu du combat qu'il menait avec Nosgoth.

Son subalterne, Nosgoth de la Tarentule, lui ne s'offusca pas par contre de se dévoiler en armure. Je ne connais pas son rang dans la hiérarchie du Sanctuaire d'Arès mais il ne me semblait pas élevé. Sa Cloth était dans des ton d'or et de rouge, un heaume noir et rouge en forme d'araignée cernant son crane de toute part. Il ne s'imposait pas beaucoup et franchement, pas moyen d'avoir une quelconque idée sur ses origines, sa peau n'est cependant pas assez pâle pour qu'il soit originaire du nord, ni même de Gaule ou de Germanie, sans doute aussi un méditerranéen, ou peut-être même un oriental, impossible à dire, d'autant qu'il avait des cheveux blancs malgré son apparent jeune âge.

Tout deux se sont montrés de redoutables adversaires, et Nosgoth m'a tenu en échec malgré mon rang pendant qu'Epthal … Affrontait le Centaure. Comme je l'ai déjà dit, ils se sont montré loyaux au combat, ils nous ont affronté sans fourberie, alors qu'il aurait très bien put nous contourner vers le Titan pour le soutenir, ou bien nous attaquer par surprise. Vu le cosmos que dégageait le Monstre, ma perception aurait été incapable de les voir venir s'ils l'avaient voulu.

Alpharius ferma alors les yeux et grimaça, il se torturait à complimenter ainsi ses ennemis, mais il devait bien reconnaître la vérité, lui qui se targuait d'une éternelle neutralité et d'une objectivité sans défaut. Il continua.

Enfin après leur victoire contre nous, plutôt que d'achever des adversaires à terre ils rebroussèrent chemin, sous couvert d'honorabilité… Cela n'a sans doute aucune importance mais ils sont partis à l'opposé de l'entrée de ma Maison, donc vers le nord-est semble t-il… peut-être se trouvent-ils maintenant quelque part au bord de la mer Egée …

Arsiesys n'en perdit pas une miette, acquiesçant parfois pour les inciter à continuer. Chaque détail pouvait avoir son importance, aussi préférait-il qu'ils n'en omettent aucun. Cela pourrait leur sauver la vie dans un avenir proche. Et tout ce qui pouvait éviter davantage de pertes était bon à prendre. Elles seraient inévitables, il avait fini par se faire à cette idée. Mais il ferait tout pour en réduire le nombre, quitte à sacrifier sa propre vie. Il n'en dirait mot, car rien ne laissait penser que cela allait forcément arriver, mais il devait s'y tenir prêt. Les Titans et les Berserkers agissant de concert... Le Pope en frémit d'effroi. On pouvait difficilement imaginer pire scénario, à moins qu'Hadès ne sorte de son sommeil et que les Marinas décident à leur tour de leur prêter main forte. Les Saints apparaissaient très clairement pour avoir la plus grande puissance militaire, toutes factions confondues.

Mais même avec cet atout de poids de leur côté, une telle alliance aurait forcément raison du Sanctuaire qu'il s'échinait à protéger contre l'envahisseur. Il s'efforça de chasser cette vision d'horreur de ses pensées sous prétexte qu'un tel pacte ne pourrait voir le jour. Il était vrai que cela impliquerait que les intérêts de tous ses ennemis convergent afin de se débarrasser d'eux, ce qui était hautement improbable. Étudier les anciens écrits devrait l'aider à en savoir davantage sur ces semeurs de troubles, ais les nouvelles étaient loin d'être bonnes. Tout cela ne lui disait rien qui vaille et il appréhendait que cette débandade ne soit qu'un coup de semonce de leur part. Si c'était le cas, cela voulait signifier qu'ils ne tarderaient pas à revenir... Encore plus forts, plus nombreux.

Il se pinça les lèvres à cette pensée avant de relever la tête, achevant d'écouter ce qu'ils avaient à dire. En apprendre autant en une seule fois lui faisait un choc et il aurait eu grand besoin de s'asseoir pour mieux l'encaisser mais préféra rester debout, fier et digne. Il ne devait pas ciller, car cela voulait dire que le Sanctuaire lui-même flanchait. Et il n'en était pas question, car ce jour plus que jamais, il devait être fort et prêt à recevoir ses détracteurs de pied ferme.

- Les Titans... Des divinités antiques que l'histoire a oublié. Semble-t-il que même le Tartare était un Enfer trop doux pour eux puisqu'ils ont pu se défaire de leur chaîne. J'ai personnellement renvoyé l'un d'entre eux dans les confins de l'oubli, mais soyons sûrs que ceux qui n'ont pas péri cette fois ourdissent leur vengeance. J'ignore par quelle sorcellerie ils peuvent à nouveau habiter un corps de chair et de ceux mais je prête serment que nous rapporterons ces dieux brisés dans la prison qu'ils n'auraient jamais dû quitter.

Ses traits tirés lui donnaient un teint maladif que la fatigue ne faisait qu'accentuer, mais la détermination dans son regard, l'emphase dans sa voix l'aidaient à ne rien perdre de son charisme. Il avait charge d'âmes. Il devait être un guide pour eux, une lumière dans les ténèbres, et leur montrer la voie à suivre à la gloire d'Athéna. Voilà la seule raison pour laquelle il était encore debout : parce qu'il n'avait pas le droit de se laisser abattre. Pas tant qu'on aurait encore besoin de lui. Néanmoins ébranlé par le poids de ces déclarations, le Sagittaire se massa les tempes. Le flot de sa pensée était en proie au chaos, mais il allait devoir le surmonter et y mettre bon ordre. Il était seul à pouvoir aviser de ce qu'il convenait de faire maintenant que ces renseignements étaient parvenus jusqu'à lui.

- Je me charge de diffuser ce signalement au sein du Sanctuaire. Tous n'étaient pas présents au moment des faits. À en croire vos dires, rares sont ceux à pouvoir les combattre à armes égales mais nous aurons plus de facilités à les intercepter au cas où ils reviendraient. Nous allons devoir partir à la recherche de leur place-forte, qu'ils sachent où se trouve la notre sans que la réciproque soit également vraie est en notre totale défaveur. Je prendrai également des dispositions afin que l'on suive leur trace jusqu'à la perdre afin que nous puissions avoir une idée approximative de leur position actuelle. Si ce que je sais d'Arès s'avère exact, le débusquer risque de ne pas être une partie de plaisir mais nous devons tout tenter si nous ne voulons pas les laisser mener la danse.

Pour qu'Alpharius parle en ces termes de ses adversaires avec une personnalité comme la sienne, ce devait être que leur art de la guerre était digne d'éloges. Rien d'étonnant au vu du Dieu qu'ils avaient juré de servir afin de lui rendre sa gloire passée. Jusqu'à l'accomplissement de ce but, ils seraient son fer de lance. Ce qui n'était pas pour rassurer le Grand Pope, il fallait bien l'avouer. Toutes ces informations seraient compliquées à retenir même avec une mémoire comme la sienne et surtout dans son état, il prendrait soin de les retranscrire aussitôt que les Gold Saints auraient quitté les lieux pour le laisser seul à seul avec sa conscience. Essayant d'imbriquer les différentes pièces du puzzle sans que le résultat ne soit très concluant, il se dirigea vers son trône pour s'y asseoir. Joignant les mains, il croisa les doigts, uniquement afin de soutenir son menton alors qu'il se perdait en conjectures. Pourtant, on aurait pu croire à une prière silencieuse adressée à celle qui lui avait conféré tous ses pouvoirs pour qu'elle leur vienne en aide alors que de toute évidence, ils étaient dans l'impasse. Une vive lueur passa dans ses yeux et il releva la tête pour les dévisager, esquissant un mince sourire de réconfort.

- Bach, Alpharius... Merci pour votre aide. Vous vous êtes bien battus. Je suis fier de vous avoir à mes côtés. Mais je vous demande de laisser la suite des événements entre mes mains. Prenez du repos et soignez vos blessures, nous ne savons pas quand nous aurons de nouveau affaire à eux et je tiens à ce que vous soyez en pleine forme quand nous aurons à les recevoir. Soyez sûrs que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que cette fois, ce soit différent.

Une promesse en l'air, s'admonesta-t-il mentalement. Oui, mais que pouvait-il faire de mieux ? Céder à la panique n'aurait fait qu'aggraver la situation de crise où avait été précipité leur terre sacrée. Au fond de son regard luisait une folle inquiétude, une vague mélancolie, mais aussi et surtout la crainte de l'incertitude, celle de ne pas savoir de quoi demain sera fait. Mais la couleur de l'espoir ne s'y était pas encore éteinte et brillait au premier plan, rassurant ses hommes sur sa condition mentale : il n'avait pas encore abandonné.

Citation :: → Repos.

La description de cet Ephtal et de son petit soldat l'ayant secondé dans son combat face au Bélier, je l'écoutais avec une extrême attention. Le moindre détail était bon à prendre, cela servirait pour plus tard, s'ils avaient dans l'idée encore une fois de s'en prendre à nous. Si ce jour devait arriver, cette fois ils recevraient un accueil digne de ce nom, qui les écraseront en un rien de temps, maîtres de la Guerre ou pas. J'avais beaucoup de mal à apaiser la colère m'habitant, déjà qu'en temps normal je ne suis pas du genre très jovial. L'envie de repartir sans perdre un instant en mission m’obnubilait, pas une mission de simple reconnaissance cette fois, retrouver ces ordures et leur faire payer le prix fort pour leurs actes impardonnables. Cela était tout bonnement impossible dans mon état actuel, il me fallait me reposer un long moment avant de pouvoir espérer à nouveau livrer combat avec mon plein potentiel. Le semant que le Grand Pope prononçait à l'instant, enfermer de nouveau les Titans libérés du Tartare, endroit qu'ils n'auraient jamais dû quitter, j'en faisais également de même, en silence. La promesse de n'avoir de repos tant que ces êtres divins ne seront pas assurément enfermés dans leur prison. Une sorte de vengeance pour ceux étant tombés face à leurs puissances démesurés, mais pas imbattable.

Arsiesys lui aussi s'était occupé du sort d'un des Titans, tout comme les Ases et moi en Asgard, cela faisait donc deux qui ne poseraient plus de problèmes par la suite. Pas rassurant pour autant, nul doute que leurs frères chercheront à les venger également. Continuant d'écouter Arsiesys, quelque peu distrait par mes propres pensées, j'attendais qu'il ait fini de s'exprimer pour envisager de me retirer. Inutile d'en dire plus de mon côté, je n'en savais, de toute manière pas davantage. Mon rapport était terminé et le Grand Pope lui-même ne voyait pas d'inconvénient à ce que je me retire. Acquiesçant sur ses dernières paroles, j'inclinais, comme lors de mon arrivée, lentement la tête vers le bas, le visage quelque peu déformé par la douleur ressentie par ce simple mouvement. Les choses n'étaient plus de mon ressort à présent, je me devais de retourner au plus vite à mon Temple y régler quelques petites affaires. Mais avant cela, j'adressais un dernier signe d'adieu à mon camarade du Verseau, qui durant cet entretien, s'était montré bien peu bavard. Je ne lui excusais toujours pas la façon dont il avait agi durant notre mission, étant un vieux con incapable de comprendre les subtilités d'une alliance avec une faction, ses actes n'était pour moi qu'une perte de temps inutile. Me retournant, je marchais lentement vers la sorte, m'y arrêtant à même pas deux mètres.

- Ce fut un honneur d'accomplir cette mission, Grand Pope. Défendre l'honneur d'Athéna, même face à de pareils ennemis ne me fais pas peur. Je me dresserai contre quiconque osera s'en prendre à elle, quiconque prononcera des paroles insultantes à son égard, mais également envers vous. Vous êtes après Athéna, la personne la plus importante de ce Sanctuaire, votre perte serait un véritable coup de massue pour nos rangs, déjà bien assommés par les derniers événements. Faites attention à vos déplacements à l'avenir... et n'hésitait pas à me solliciter si le besoin s'en fait ressentir, ce sera un honneur d'accomplir vos ordres.

Avançant encore de quelques pas, la paume de mes mains s'appuyèrent sur les deux grosses portes d'entrée, avant de les repousser d'un coup.

Quant à toi Alpharius, ravi de te savoir encore en vie après ce que tu as affronté. J'enverrai quelques-uns de mes apprentis aider aux travaux de reconstruction de ton temple.

Ces dernières paroles prononcés, je m'en retournais paisiblement vers ma demeure. Mission terminée...

Spoiler:

Alpharius se releva pour la première fois depuis le début de cet entretien, ce qui ne fut pas sans lui arracher une grimace de douleur, tant le fait de devoir changer de posture lui tiraillait ses blessures. Mais la discussion était terminée, et bien qu'il eut volontiers gardé la pose ne serait-ce que pour s'éviter le calvaire du mouvement, il ne pouvait pas jouer indéfiniment les statues dans le temple. Une fois debout il s'adressa en premier lieu à Arsiesys.

Il sera fait selon vos désirs. A notre prochaine rencontre avec les Berzerker ils ne toucheront même pas du regard le Sanctuaire. J'en serais le garant autant que faire se peut…

Cette dernière insinuation, montrait bien qu'Alpharius n'avait pas trop de confiance dans sa capacité à repousser Ephtal, mais également que même si le combat semblait perdu d'avance il ne taillerait pas la route pour autant. Puis ce fut Bach qui l'interpella, non sans surprise de manière moins agressive que son humeur eût pu lui faire prendre. Le Bélier se tourna vers lui pour lui répondre.

Je te remercie de ton aide Bach, avec le nombre de personnes s'étant déjà proposées pour reconstruire mon temple, nuls doutes qu'il sera remis sur pieds sous peu. Je ferais en sorte que cela ne soit pas en vain, ne serait-ce que pour éviter qu'un tiers ennemi puisse atteindre la tienne. A bientôt Taureau.

Une fois Bach parti, Alpharius n'eût plus qu'à présenter à son tour ses salutations au grand Pope. Il s'inclina lentement, plus par souci de calmer la douleur que par déférence, et entonna.

Mes respects Grand Pope, merci pour votre sagesse et votre bonté. Je m'en vais retourner à la garde de ma Maison également. Gloire à Athéna. Puisse-t'elle veiller sur nous ...

Sur ces mots pompeux Alpharius tourna les talons et s'éclipsa en direction du Temple du Bélier Blanc, désireux d'aider les valeureux Bronze Saints qui s'étaient proposé à sa reconstruction.

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