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Le retour à la citadelle lui faisait du bien, d'une certaine manière. Tout comme découvrir le sanctuaire de Poséidon lui avait changé les esprits, revenir "à la maison" était tout autant bénéfique. Bien entendu, y rester sur une trop longue période ne pouvait à force que foutre le cafard. Un dédale de roche sombre sans jamais recevoir aucune lueur solaire. L'écho des pas se répercutant dans de longs couloirs, à la seule lumière des torches dont les flammes venaient lécher les parois rocheuses. Les fracas des combats d'entraînement alors que le froid du trône d'obsidienne dans son dos venait jusqu'à lui geler les poumons. Voilà ce qu'était une bonne part de son quotidien ici, quand il n'allait pas lui-même pousser les siens à progresser pour que leur force soit suffisante lorsque l'heure de leur éveil brutal sera venu. Pourtant, c'était "sa maison", son "chez-soi", et à chaque fois qu'il le quittait - ce qui arrivait tout de même régulièrement pour dépister les talents qui rejoindraient les quatre armées d'Arès - c'était avec plaisir qu'il revenait car cela signifiait aussi souvent un repos mérité.

Ayant effectué une bonne part du chemin déjà, il entrait dans le tunnel de lumière provoqué par les deux ouvertures en sa propre antichambre, seul éclairage en cette pièce sombre et humide. Le crissement de la terre sous ses pas déjà opérait une situation apaisante pour Ephtal alors qu'il se débarrassait de sa toge blanche poussiéreuse. Armé de sa faux comme toujours, sa propre Cuirasse qu'il laissait généralement sous sa forme d'arme, il poursuivit sa route jusqu'au Temple où il pourrait prendre place en le trône qui lui était réservé. Mais à la lueur des Mains-Ardentes le Prophète put repérer cette fois une présence là où il comptait poser ses propres fesses... Marquant un léger temps d'arrêt, observant depuis l'entrée "l'usurpateur", il se mit à douter une demi-seconde de ses capacités... Le Cardinal de la Mort s'était fait expert depuis son éveil du pistage des cosmos, capable de les déceler et identifier presque instinctivement. Pourtant ici, il n'en ressentait qu'un seul et unique... Celui de son Maître, du Dieu Arès lui-même, reposant en l'immense statue se situant derrière le trône.

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L'homme assis était-il mort pour qu'il ne ressente rien émanant de lui ? La seule manière de balayer le doute était de s'approcher. Il reconnut rapidement celui qui s'y trouvait, et put même remarquer qu'il respirait toujours. Mieux, il fixait Ephtal avec un certain amusement, un sourire malicieux aux lèvres. C'est là qu'il comprit... Comment, Pourquoi, il n'en savait rien, et il eut encore moins de réponse à apporter au Quand. Par contre, le Quoi lui était devenu une évidence à laquelle il aurait pu avoir du mal à croire, mais aucune autre possibilité ne pouvait le satisfaire... Alors le Prophète s'approcha encore, jusqu'à ne plus se trouver qu'à une demi-dizaine de mètres tout au plus, et là s'inclina bien bas tout en posant genou en terre.

Mes respects, mon Maître
C'est là tout ce que tu as à dire ? Je me serais attendu à une plus vive réaction de ta part... Un minimum de surprise en tout cas...
Surprise il y a... Jamais je n'aurais pu imaginer trouver à mon retour un être occuper ce siège.
C'est le mien après tout, quoi de plus logique que de m'y trouver ?

Arès s'était réincarné donc, et n'avait pas choisi n'importe quel corps pour ce faire... Et selon toute évidence, la personnalité du précédent possesseur de cette enveloppe charnelle avait été totalement effacée. Pas de quoi chagriner Ephtal en tout cas, ne vouant pas une amitié particulière pour cet homme. Le choix est néanmoins déroutant, surtout lorsque ce visage qui lui fait face se met à lui sourire, chose particulièrement rare lorsqu'Arès n'en avait pas encore pris possession. Pourtant, cette face n'avait été vue que peu de temps par le Prophète, qui avait même été le seul en la citadelle à pouvoir l'observer. C'était avant que ce corps ne soit recouvert de sa Cuirasse, qui désormais reposait sur une des stèles levées sur les côtés du trône.

Si je peux me permettre, mon Maître... Pourquoi ?
Pourquoi j'ai décidé de prendre un corps, ou pourquoi celui-ci en particulier ?
Les deux questions me semblent pertinentes...
La première me semble évidente pourtant. Sous bien des aspects, c'est bien plus confortable ainsi pour moi. Quitte à n'être qu'une âme enfermée, autant que ce soit dans un réceptacle qui me permette de me mouvoir et de m'exprimer plus aisément. Quant à ce choix... C'est un corps robuste disposant d'un cosmos puissant, et son précédent porteur ne le méritait pas... Tout comme il ne méritait pas finalement d'être le possesseur d'une Cuirasse de ce niveau !
Et nous nous retrouvons à présent avec un Cardinal manquant...
Te permets-tu de juger de mes actes, Prophète ? Mieux vaut une place vacante qu'un être indigne. Il nous sera d'une bien plus grande utilité ainsi. De plus, j'ai déjà trouvé son successeur. Il est en route pour la Citadelle, aussi n'auras-tu pas besoin d'aller le chercher. N'est-ce pas généreux de ma part ?
Trop !
Je n'aime vraiment pas ce ton...
Mes excuses, mon Maître. La surprise, le choc... Cela ne peut pas m'excuser j'en ai conscience, mais au moins cela l'explique-t-il légèrement. Veuillez s'il-vous-plait me pardonner...
N'en fais pas trop !

Arès s'était levé sur ses derniers mots et rapproché de son plus fidèle serviteur, allant jusqu'à lui poser la main sur l'épaule. De cet angle de vue, de si près, il pouvait apercevoir le glaive se trouvant au flanc de son Maître. Pas n'importe quelle lame, non... L'épée même qu'Attila avait trouvé voilà quelques années, et dont la garde avait été donnée un temps à Ephtal... Ce dernier y faisant couler son sang, réveillant ainsi les appétits de celui qu'il appelait encore Mars à l'époque. Troublant, même s'il était plus que normal que son Dieu porte l'arme qui était la sienne !

Tu es pardonné ! Entretenons-nous sérieusement à présent...

Une bonne discussion eut alors lieu entre les deux hommes. Enfin... Entre l'homme et son divin maître. Entre Arès et son représentant sur Terre, son plus fidèle serviteur. Le choc de cette résurrection soudaine passée, ils avaient pu s'exprimer de vive-voix. Ce n'était pas la première fois, certes, Arès étant déjà capable bien avant ça de se manifester par un nuage de flammes et une voix d'outre-tombe. Mais cela ne pouvait jamais durer bien longtemps. Cela allait changer désormais. Ils parlèrent alors de l'actualité des Berserkers, de leurs forces et faiblesses, de la place qu'ils pourraient rapidement convoiter en ce monde ainsi que des plans futurs qui allaient les aider à vaincre Athéna et prendre le pouvoir. Quelques révélations intéressantes, des perspectives qu'Ephtal n'avait pas encore jusqu'alors. Et dont le secret resterait pour le moment entre eux. Eux et les Mains-Ardentes, muets témoins de leur bavardage. C'était bien entendu cette fois Arès qui occupait le trône d'obsidienne. Le Prophète ne le prenait pas mal, bien du contraire ! Il avait toujours trouvé ce siège froid et inconfortable, et en l'instant préférait largement se trouver debout, légèrement appuyé sur sa faux. Mais cela ne durerait pas, d'après ce que pouvait en dire son Maître. Ce dernier venait justement de demander - l'on disait plutôt exiger dans ce cas - que sa présence dans un corps charnel soit tenu secret. Si même ses alliés ignoraient sa résurrection, alors ses ennemis ne pourraient pas non plus l'apprendre et tenter de s'en prendre à lui. Seuls les Cardinaux avaient le droit d'être tenu au courant, Arès vivrait dans une salle secrète dont même Ephtal ignorait l'existence jusqu'alors.

C'est là que le Cardinal de la Mort ressent un Cosmos approchant. Puis, un peu plus tard, des pas. Arès, sachant de qui il s'agissait, n'avait pas bronché, faisant mine qu'il n'y avait aucun problème. Une parfaite inconnue pour Ephtal... "Voilà la nouvelle Famine" prononça la voix virile du Dieu de la Guerre par la bouche de celui qui s'était appelé Phobos autrefois. Ainsi donc il avait eu raison : elle était en route. Tellement "en route" qu'elle était déjà là. Et il ne s'était à vrai dire pas vraiment attendu à ça. Une jeune femme plantureuse et borgne... Pas le genre de rencontre que l'on faisait couramment dans le dédale de la citadelle souterraine d'Arès. Et elle paraissait foutrement désorientée. La main sur la tête, hésitante, elle ne semblait pas tout à fait au mieux de sa forme. Se retournant alors vers son Maître, ce dernier lui accorda un geste du menton, l'invitant à s'en occuper. Pour la première fois, ce n'était pas lui qui avait été chercher une recrue. Pour la première fois, elle était venue d'elle-même jusqu'au Temple même du Dieu de la Guerre... Il était normal qu'Ephtal lui-même fasse les présentations au plus vite pour rattraper le retard !

Oui, tu as eu l'honneur d'être appelée ici par mon Maître. As-tu idée de qui il peut être ? C'est Arès en personne qui t'a réclamé à ses côtés. Pour ma part, je me nomme Ephtal. Prophète de sa majesté divine et Cardinal de la Mort. Je peux t'aider et t'expliquer ce tu fais ici... Te guider et répondre à tes questions...

Un ton monocorde, une voix grave et rocailleuse. Pas le plus accueillant des hôtes en apparence que celui-ci, torse nu et au masque de mort, une énorme faux aux formes saillantes à la main. Mais au moins essayait-il dans ses mots de se présenter en ami, ne pas la troubler beaucoup plus qu'elle ne l'est déjà...

Les flammes des Mains-Ardentes redoublèrent d'intensité en un instant, provoquant une explosion de luminosité dans l'énorme salle du Temple d'Arès. Cela n'était pas anodin, Ephtal le savait. La seule raison à ce fait ne pouvait être qu'un coup de colère de son seigneur et maître suite aux mots proclamés par la jeune femme. Si au royaume des aveugles, les borgnes étaient rois, dans la main d'Arès celle-ci ne vaudrait pas grand chose s'il se laissait aller à son courroux. Comment réagir si quelque chose de facheux devait se produire ? Devait-il voir l'intérêt des armées d'Arès et essayer de recoller les morceaux pour que les quatre Cardinaux soient de nouveau réunis, ou bien simplement laisser son Dieu agir selon son bon vouloir ? Mieux valait de toute manière constater de la façon dont cela allait se dérouler plutôt que de prendre parti immédiatement. Fixant ses yeux bleus sur le corps de Phobos désormais possédé, il attendait donc... La voix grave et pleine de tension de son maître résonna alors dans le temple...

Je peux aussi la reprendre sur le champ, tout simplement ! Je t'accorde un présent unique et tu oses venir en ma demeure me menacer de me le cracher au visage ? Je devrais te faire rôtir sur le champ !

Son regard sombre se tourna alors vers son Prophète qui n'avait toujours pas dit le moindre mot, mais avait entre temps détourner les yeux pensant qu'ils se dirigeaient droit vers une situation sans issue...

Et toi tu ne dis rien ? Tu me laisses ainsi me faire bafouer ?
J'en pense que nous ne devrions pas juger trop vite, mon seigneur. J'en pense qu'elle a peut-être des raisons de regretter d'être toujours en vie. J'en pense que ce que nous avons à lui offrir pourrait peut-être... lui faire comprendre l'intérêt supérieur de sa survie, dirons-nous !

Paraissant un instant peser le pour et le contre, Arès ne semblait pour autant pas réellement enclin à se calmer. Mais au moins se faisait-il moins pressant quand à l'achèvement de l'existence de l'impétrante. D'un signe pressant de la main, il encouragea à son Prophète de continuer. Ce dernier s'adressa donc directement à Frozia.

Le destin qui t'a été offert n'est pas un fardeau, mais un privilège rare ! Tu te trouves aujourd'hui devant le Dieu de la Destruction qui t'offre une nouvelle vie, bien plus riche que tout ce que tu as pu imaginer ! De nouvelles possibilités insoupçonnées te seront offertes, où tu pourras repousser les limites de l'humanité ! Car si tu es là, c'est que tu as été conviée à diriger l'une des armées de notre maître. Le but ? Il est très simple... Tenter de conquérir le monde !

Écartant les bras en terminant sa phrase, sa voix grave et rocailleuse sembla s'éteindre au moment même où du sol sortait une stèle sur laquelle se trouvait la lance de la Famine, la Cuirasse qui lui était dévolue. Maintenant, ce serait à elle de faire le bon choix...

Citation :

Désolé pour l'attente, mais vu que t'étais en exam, j'me suis permis de faire traîner un peu.

La situation semblait s'être apaisée. La jeune femme ne se montrait plus aussi catégorique en tout cas, ce qui était une bonne chose alors qu'Arès était sans doute prêt à la faire brûler vive si sa réaction ne lui plaisait pas. À partir de là, l'homme au masque de mort estimait pouvoir gérer la situation pour qu'il n'en sorte rien de mauvais. La lance de la Famine elle-même semblait réagir favorablement, émettant un halo discret comme si l'arme s'apprêtait à faire le premier pas et désigner sa porteuse. Cela ne se ferait pas sans l'aval du seigneur et maître du Prophète néanmoins... Il n'y avait qu'un léger pas à franchir, et cela ne pourrait se faire sans qu'Ephtal la rassure pleinement. Jamais l'on avait vu de Cuirasse forcer son receveur à la porter. Il fallait donc effacer les doutes que Frozia pouvait avoir pour qu'au final, l'osmose se produise, comme il se devait. Tout serait donc le choix des mots sans doute. Il n'y aurait pas de subterfuge pourtant, ce n'était pas le genre du Cardinal de la Mort. Il ne souhaitait pas tromper, aussi ne révélerait-il que la vérité. Tout en tâchant bien entendu d'adopter l'angle optimal pour présenter la chose... Il descendit alors de l'estrade sur laquelle se trouvait le trône d'obsidienne et s'avança d'un pas lent vers la borgne tout en lui adressant ces quelques mots.

Le monde... Ce monde n'est que pourriture décadente ! Athéna règne au nom de son père, mais son laxisme mène l'humanité à oublier ses valeurs ! Cupidité, jalousie, orgueil, paresse... Quelques exemples de ce qui anime les hommes ! Un autre pouvoir doit se mettre en place ! La guerre nettoiera ce monde ! C'est en le détruisant que nous pourrons le reconstruire vers ce que nous voulons qu'il soit. Plier les peuples à une nouvelle discipline. Les ramener dans les temples au service d'un Dieu véritable et vénérable. Lorsque tous se plieront à la gloire d'Arès, alors notre but sera accompli. Mais cela ne saurait se produire sans que l'on ait pu voir tout d'abord ce monde brûler...
Ce programme te convient-il ou préfères-tu finalement la mort ? Je tâcherais de te la donner rapidement si c'est ce que tu souhaites réellement...

Il était arrivé devant elle finalement, et commençait à abaisser la lame de sa faux vers elle. Juste au cas où... Cette mort serait bien plus expéditive et bien moins douloureuse que celle qu'offrirait Arès s'il devait s'en charger lui-même. Mais à choisir, il préférait largement un accord, et voir la Cuirasse de la Famine de nouveau portée...

La respiration de Frozia s'alourdit alors que le flot des paroles de l'homme au masque s'écoulait dans ses oreilles. Au fond de sa poitrine, quelque chose se tordait, se serrait... Comme si quelque par en elle un lien était sur le point de se briser. Le lien qui la reliait au poids qui la ralentissait encore. Le poids de ses peurs et de ses regrets.

Lorsque finalement le silence retomba suite aux dernières paroles du guerrier à la faux, le tout céda.

Au fond de la borgne, la flamme dévorante qu'elle n'avait cessé de repousser ne cessa de croitre. Sur son faciès, un sourire commença à se dessiner, d'abord doucement, puis prenant une allure de plus en plus sauvage et mauvaise. Oui... Elle avait enfin entendu les mots qu'elle attendait depuis si longtemps, on lui avait offert la solution, l'échappatoire qu'elle avait été incapable de trouver par ses propres moyens... Si elle et l'ordre de ce monde étaient devenus incompatibles, alors il ne lui restait qu'une seul alternative... Sa propre destruction...


« Ce... Ne sera pas nécessaire... »

... Ou celle du Monde lui-même.
Ce sentiment qui s'emparait d'elle alors qu'elle réalisait la portée de ce raisonnement dépassait toute notion. Un espoir trouvé dans le désespoir. Une joie issue de la souffrance... Frozia sentait tout cela grandir, dépasser sa propre personne, l'entourer de son aura chaude et indomptable pour secouer chaque particule de son corps. Elle avait trouvé un but auquel se livrer sans retenue, une place qui semblait-il lui correspondait parfaitement, alors qu'au dehors elle ne pouvait trouver chaussure à son pied. Cette fois-ci, elle pourrait prendre sa revanche sur ce monde qui l'avait broyé. Cette fois-ci, elle pourrait croquer sa vie sans crainte de s'étouffer.
L'oeil carmin de la princesse en haillons monta jusqu'à croiser le regard brillant de l'homme au masque, puis se reporta sur le Dieu siégeant sur son trône. S'inclinant ensuite sans chercher à dissimuler le rictus qui fendait son faciès, la jeune femme posa poing à terre et parla sur un ton peinant à réfréner son excitation mais pourtant encore empreinte d'une clarté et d'une raison qui commençaient déjà à s'effacer sous les assauts répétés de la folie qui martelait son crâne.


« Pour moi aussi, ce monde à cessé de tourner rond. Il est détraqué, défaillant... Si vraiment vous planifiez de le détruire, alors laissez-moi me joindre à vous. Je dévorerai toutes la fiente qui emplis ce monde jusqu'à le laisser vide et désolé. Ceux qui s'y opposeront, je les déchirerai. Ceux qui tenteront d'y échapper, je les engloutirai... Si ce monde ne peut plus m'accepter, je le raserai pour voir s'élever sur ses ruines un lieu où une monstruosité telle que moi aura sa place. Mon nom est Frozia, et je vous jure allégeance, Arès. »

Alors que ses mots mourraient en bout de ses lèvres, il y un un tintement métallique provenant d'un côté de l'immense salle. Frozia n'y prêta aucune attention : autour d'elle, son Cosmos s'enflamma sous la forme d'une multitude de flammèches pourpres sans qu'elle parvienne à le réfréner. L'instant suivant, le tintement métallique devint choc sourd, et d'un côté du large hall une multitude de plaques de métal volèrent dans les airs pour venir se fixer sur le corps de la Démone. Se mêlant à son Cosmos, l'armure qui s'était posée sur ses épaules changea de forme, s'adaptant à la frêle silhouette de sa nouvelle détentrice comme s'il s'agissait d'une matière purement malléable.
Lorsque finalement la métamorphose cessa, la nouvelle Cardinale de la Famine était née.
Pour le meilleur et pour le pire.

Citation :

Dernier post en ce qui me concerne. A moins que tu ajoutes quelque chose de vital, je ne pense pas rajouter un post juste pour dire que je kit la salle.
Merci pour le RP, et sorry encore que ça ait autant trainé. o/