:: 18 ans ~ Je fais du rp depuis plus de 4 ans je crois, et sors tout juste d’une expérience de presque deux ans avec un personnage que j’ai pu beaucoup approfondir. Ce personnage ci est l'un de mes premiers... J'ai débuté sur des forums fullmetal alchemist, et ai une expérience du role play numerique par Cité Ninja et les fos Pokemon. ~ Grand Pope fait Attraction ! \0/

Nom ~ Ici, on l'appelle Calyps.
Âge ~ Son âge est confus, mais son physique lui donne environ 18 ans.

~ Armure d'Argent de l'aigle.

:: Première Impression ~ C’est une "jeune fille", m’avait on dit. Mais lorsque je la vis pour la première fois, je l’identifiais spontanément comme « une femme ». Il était vrai cependant que ses traits étaient encore marqués par quelques courbes juvéniles, que ces yeux étaient grands. Mais ni son corps, ni son allure, n’avaient grand-chose d’enfantin. Je ne veux pas dire par là qu’elle avait le corps galbé et trop généreusement proportionné pour une « jeune fille ». Non, il s’agissait plutôt de cette finesse des courbes que l’on trouve chez les femmes déjà pleines, à laquelle s’ajoutaient une élégance naturelle, une certaine noblesse dans la gestuelle et le mouvement. Et puis, il n’y avait pas en elle cette étincelle de l’innocence qu’on les grands enfants. Il y avait quelque chose de léger certes, mais si d’autres semblaient s’y méprendre, je n’ai jamais vu en elle cette innocence….
Elle portait toujours des drapés blancs, simples, et se passait d’ornements. Les étoffes, légères et souples, mettaient en valeur sa silhouette gracieuse et contrastaient avec sa chevelure. Celle-ci, d’une longueur assez inhabituelle, semblait parfois flotter dans son sillage, et souvent l’entourait un peu, tel un serpent de jais. Le noir en était profond, et la lumière semblait jouer d’avantage avec les étoffes vierges que la longue masse ondulante. Ceux-ci malgré leur longueur n’obstruaient pas la silhouette : elle l’équilibrait au contraire, lui donnait un aspect plus aérien encore. Par contre, elle obstruait le visage, et lorsque la demoiselle se tournait vers nous, on ne pouvait jamais croiser le regard de plus d’un de ses yeux. L’œil droit en effet demeurait dissimulé sous un épais voile d’ébène, qui lui-même masquait une bande de tissus achevant de la rendre, aux yeux de tous, borgne. Mais cet handicap n’entachait pas sa beauté. Elle avait la peau pâle et lisse, les lèvres rosies, de très longs cils entourant un œil paraissant noir, mais qui se révélait d’un gris argenté si tôt que la lumière du soleil venait s’y refléter.

Beauté inaccessible… C’était une impression vague qui vous prenait très vite, en ne la côtoyant ne serait-ce qu’un peu. De son regard pénétrant, elle semblait toujours lire en vous comme dans un livre ouvert. Elle regardait. Elle regardait avec intensité. Pas seulement les gens, mais aussi les choses, le monde… Son unique œil paraissait scruter sans relâche. Ses doigts, si fins, étaient en totale adéquation avec lui. Lorsqu’elle marchait, ils caressaient le haut des meubles, les courbes des objets. Parfois, délicatement, ils effleuraient la chaire… Comme si ce simple geste permettait d’en analyser la structure, de la graver dans la mémoire. Elle était plutôt chaleureuse : en tout cas, elle avait la conversation assez riche si tôt que le sujet l’intéressait. Calme et pleine d’esprit, sa voix n’était pas fluette, mais douce et profonde.
Mais malgré cela, il demeurait toujours une infinie distance entre elle et les autres. Il me parut parfois qu’elle fuyait le contact trop direct, s’isolait volontairement. Les gens, malgré les apparences, la mettait peut être mal à l’aise ? Ses manières en tout cas étaient courtoises, et elle s’avérait de charmantes compagnies, tant que l’on ne tentait pas de l’approcher de trop. J’ai entendu dire cependant qu’elle pouvait se montrer très franche, et même cinglante, si l’on en venait à lui déplaire franchement. Outre mesure, elle semblait toujours douce et en adéquation avec les gens, ne pensant jamais de mal superflu. Elle ne paraissait pas hypocrite. Ses mots étaient justes, mais quand j’y pense, jamais elle n’en venait à parler d’elle… Finalement, elle demeurait assez énigmatique, cette jeune femme que l’on appelait Calyps.

Dans son regard si intense, on ne discernait jamais l’ombre de ses pensées. La ligne de ses yeux parfois devenait rieuse, elle avait un charmant sourire. Ses paroles étaient bien choisies, et elle exprimait sans peine ce qu’elle désirait dire. Mais de là à la comprendre… Je crois bien que personne n’était parvenu à cerner ce qu’elle avait au fond d’elle. Si ce n’est une certaine curiosité mêlée de sensibilité. L’art la touchait : cela se voyait. Parfois, un infime tressaillement la prenait, son corps doucement frissonnais, et son regard demeurait accroché a la vision du « beau ». Non seulement dans l’art, mais aussi dans toutes les choses du monde. Dans la courbe d’un arbre, dans l’éclat du ciel. Oui, elle trahissait un amour de la beauté mêlé d’une grande soif de connaissance et de découverte.

Aujourd’hui, elle a quitté Rome. Ceux qui la rencontrent à Athènes ne se font pas pour autant une idée bien différente d’elle : c’est ce que l’on en distingue, tout simplement. Modeste et discrète, elle demeure partout et toujours aussi impénétrable. Comme une ombre, elle est la et l’on sait que l’on peut compter sur sa présence, mais toujours elle demeure loin, et finalement, personne ne la connais vraiment. Il faut dire que Blood est solitaire, secrète. Elle a appris à vivre ainsi, sans trop s’attacher. Elle est sensible et fragile, au fond. Mais elle demeure une façade, une belle image qu’elle offre au monde, tout comme l’oiseau qui vole dans le ciel.

:: Le Secret de l’Aigle :.

Elle était là… Sur un piédestal haut placé, en sécurité et en évidence à la fois au sein de l’atelier de l’artiste. Blood l’avait remarquée dès le premier jour où elle y avait pénétré, cette beauté… Il s’agissait d’un cube élégamment sculpté, qui semblait taillé dans l’argent. Chacune de ses faces présentait de dessins fins et délicats, et sa face principale représentait un aigle, roi des oiseaux de proie. La vue de cet objet l’avait ému. Et puis, comme jour après jour elle l’avait vu encore, elle était demeurée un peu surprise par l’impression diffuse qu’éveillait le trésor pour elle. « Trésor », c’était ce qu’en avais dit l’homme lorsqu’elle avait demandé s’il s’agissait là de l’une de ses œuvres, son chef d’œuvre. Elle en était venue parfois à se demander, pourquoi cet objet, certes très beau, lui faisais tant d’effet. Mais jamais elle n’en avait soupçonné la raison véritable ~
Ses cheveux, longs et soyeux, caressaient son dos et se posaient généreusement sur le tissu immaculé. Elle demeurait immobile, ne ressentant même pas le léger courant d’air qui effleurait sa peau, tant elle était perdue dans la contemplation de cet objet. Pendant ce temps, sa peau blanche et nue s’offrait à l’œil de l’artiste. Il se nommait Claudius, un nom courant, à Rome. Il s’était bâtis une certaine renommée, produisant de nombreux bas-reliefs, et des sculptures. Evidemment, il était aussi érudit, et architecte. C’était un homme sec, mais épris de beauté. Bien qu’il fut reconnu comme un solitaire un peu imbu de son succès, il avait offert à la jeune femme sa générosité, et par la même un gite et une protection en échange de ses services en tant que modèle et assistante. Elle lui était reconnaissante, et remplissait parfaitement son rôle. Mais elle demeurait secrète et distante… Il lui offrait sa protection, et en échange elle lui demandait exactement ce qu’elle lui avait promis, tout simplement. Ils parlaient peu, et sans cesse, elle regardait le monde de son œil profond, avec intensité… Lui, elle ne le regardait jamais. Pourquoi ? Ne faisais-t-il donc pas parti de ce monde qui méritait son regard … ? L’homme se concentra sur la courbe du dos de la modèle avec professionnalisme, et quelque minute plus tard, lui fit signe que c’était terminé, et qu’elle pouvait se rhabiller. Alors, calmement, elle se redressa. Ses longs cheveux tels une cascade dévalaient le long de sa peau blanche. Le regard perdu dans le vide, a la fois si plein de néant et de mystère, elle se saisit du drapé blanc gisant a ses pieds, et s’en revêtit. Le tissu généreusement épousa ses courbes, et elle descendit de la surface sur élevée pour quitter la pièce. Ainsi, comme toujours, elle n’avait rien dit et lui avait à peine accordé un regard. Simplement, elle s’était rhabillée pour quitter la pièce… Le regard de Claudius se posa sur la forme drapée dans un coin de la pièce : il avait presque terminé sa statue. Une représentation d’Athena… Mais le visage, c’était celui de sa modèle. C’était le visage de Calyps.


Lorsque Blood gagna sa chambre, elle ne fut pas surprise de voir le reflet du miroir lui sourire vicieusement. Mais cela ne l’empêcha pas d’être prise d’un frisson d’appréhension… Beast.

- Tu penses mener encore longtemps cette petite vie tranquille, Blood ?

Blood, c’était son nom. Du moins, c’est ce que lui avait dit Beast au premier jour, et ce qu’elle avait continué de lui répéter. Mais ces noms, Blood et Beast, elle les enfouissait au plus profond d’elle, comme les secrets de son existence. Aux yeux du monde, elle portait un nom plus courant, moins étrange. Elle était Calyps… Elle détourna le regard de cette vitre où se reflétait ce reflet qui n’était pas le sien. Souvent, elle préférait l’ignorer… Mais dans sa tête, elle les entendait, ces mots « tu ne peux pas me fuir. ».

- Tu n’es pas libre Blood.
- Cette liberté me conviens.
- Comment peux-tu croire un instant qu’elle va durer ? Je le vois, moi, son regard.

Des souvenirs désagréables…

- Laisse-moi tranquille, Beast.

Le vent caressa son visage et fit s’élever la masse de ses cheveux avec grâce. De cette place légèrement surélevée, elle aimait voir le monde… Le ciel vaste, immense, s’offrait à elle dans toute sa splendeur sans rien lui demander en échange. Le vent bruissait dans les feuilles des arbres, et le murmure de la nature se mêlait à celui de la ville pour compléter le paysage... Alors, comme libérée, la jeune femme poussa un soupir. Il n’y avait que la beauté pour lui apporter quiétude et réconfort… Elle s’oubliait dans la contemplation, et apprenait ainsi. C’était sa manière propre de trouver une certaine forme de bonheur. Les gens ne la comprenaient guère… Mais pour elle, il en avait toujours été comme ça. Et ces instants permettaient également de donner satisfaction à sa curiosité : en regardant avec minutie, elle apprenait a comprendre le monde. Les visages et les usages lui expliquaient les rudiments des vies et de l’âme humaine, les chaines de fourmis lui apprenaient leur organisation rigoureuse… Les piliers des structures savamment construits lui révélaient petit à petit leurs secrets. Il lui fallait du temps, mais elle en prenait autant que nécessaire, élément après élément, pour comprendre ce qui l’entourait.
De la fenêtre, l’artiste regardait Calyps… Sans doute faisait elle exprès d’ignorer son regard, qu’elle sentait sur son dos. Ou peut-être était-il trop insignifiant pour être pressentis… Il aimait la regarder dans ces moments-là. Plus que jamais, elle était belle, quand elle contemplait le monde. Elle dégageait soudain une forte émotion, quelque chose qui vibrait dans l’air. C’est ainsi, qu’il la voulait.



Blood tranquille gagna l’atelier du peintre de bon matin, vêtue de ses habituels drapés blancs. Il faisait clair, et la grande pièce était inondée de lumière. La, l’homme se tenait auprès de la statue encore couverte de son linceul. Il semblait pensif… Elle s’en approcha, un peu mais pas trop, tranquille. « Bonjour », se contentât elle de dire. Il se retourna, la fixant. Blood sentit un imperceptible frisson parcourir son échine : elle n’avait jamais aimé ce regard, chez les hommes.

- Elle est bientôt terminée..

Je sais, pensât simplement Blood. Mais cela n’impliquait pas grand-chose. Il lui offrait gite et protection. En tant que femme, elle avait de la chance… Elle ne voulait pas se marier, et préserver une certaine indépendance, chose qu’il lui avait permis de faire. Mais désormais … ?

- Tu es ici depuis longtemps désormais... Je t’accorde ma protection, et je t’ai ouvert les portes de ma maison. En échange, tu as accepté d’être mon modèle. Mais désormais…

Par un mécanisme naturel et spontané, Blood recula… Et lui s’approcha d’elle. Comme elle avait fait l’erreur d’être déjà proche du mur de la pièce en cet instant, elle eut tôt fait de s’y retrouver dos, prisonnière de deux mains s’y appuyant de chaque côté de sa tête. Le cœur de la jeune femme palpitait dans sa poitrine, et dans sa tête, la voix suave et pénétrante recommençait. « Je te l’avais dit ~ Tu le savais, et tu n’as pas voulu m’écouter. Vois, comme il te regarde… Vois comme il te désire et te voit comme profondément femme, objet de possession… Mais moi, je peux te débarrasser de lui, tu le sais bien… » Mais de toute ses forces, elle la rejetait. Pas encore une fois. Pareille situation c’était déjà produite, et Blood ne voulais plus jamais la laisser sortir ainsi, plus jamais. Je désire plus de toi… Alors que l’homme se rapprochait d’elle d’avantage, et que la jeune femme se trouvait assaillie de toute part et en proie a une sensation d’oppressement et de panique grandissante, une lumière vive l’aveugla.
Il n’en fallu pas d’avantage. La surprise fit tomber les barrières qu’avait érigées Blood pour se protéger d’elle, et Beast repris le dessus.



Le cube pesait dans son dos, et elle n’était toujours pas très rassurée par ce voyage en tant que « femme seule », qui donc s’annonçait dangereux. Les femmes seules étaient rares, et sur les routes il leur arrivait facilement malheur… Blood ne voulait pas se reposer sur la force de celle qui partageait son corps, en aucun cas. Ainsi, elle avait quitté Rome… Et elle partait pour Athènes. Ce jour où elle avait eté contrainte de laisser derrière elle la demeure de l’artiste Claudius, l’objet d’art c’était révélé contenir une précieuse armure, qui, en quelque sorte « était venu a son secours ». Malheureusement, cela ne lui avait pas permis de se protéger par elle-même, et les choses avaient dérapées… Quand elle avait repris connaissance, l’étreint argenté c’était révélé horriblement lourd et oppressant, là ou Beast le portait sans mal. Elle fut rapidement renseignée, et apprit qu’il s’agissait là d’une armure sacrée, au service de la déesse Athéna. Aussitôt, un nouvel avenir s’était ouvert à elle : si elle devenait la véritable porteuse de cette armure, elle pourrait vivre pour elle-même en tant que sainte de l’aigle, et vivre certainement à Athènes à cette étiquette. Etre a la fois libre et respectée, vivre sans être sous le couvert de quelqu’un d’autre. Et, enfin, enfermer Beast au fond d’elle-même. Outre mesure, se battre pour la déesse et protéger les gens… Cela donnerait un sens réel à sa vie. Elle était donc partie à l’assaut du long chemin qui séparait Rome, la ville de ses premiers souvenirs, à la citée grecque.
Mais le trajet était long, l’armure lourde à porter… Et si elle avait compris que d’une certaine manière, celle-ci l’avait reconnue, elle était incapable de s’en revêtir sans en peiner. C’était la preuve qu’il manquait quelque chose : ce quelque chose, elle le retrouva au fond de son corps et de sa mémoire. Beast en vint à lui en révéler la nature : le « cosmos ». Jamais au par avant, Blood n’en avait su ce que c'était réellement. Sorte d’énergie divine qui sommeillait au cœur des êtres humains, maitrise des atomes constituant chaque chose, et qui, maitrisée, leur conférait une force inouïe. Sans faire « exploser » le cosmos en elle, et sentir cette énergie, énergie de l’univers tout entier, en chaque parcelle de son corps, elle ne pourrait porter l’armure. Blood sentait au fond d’elle que si la parure sacrée l’avait sans doute reconnu pour ses idéaux et ce qu’elle était en elle-même, elle avait aussi reconnu la force de Beast, et non la sienne, si négligeable. Mais elle avait vécu des choses déjà, et désormais que les questions depuis longtemps latentes trouvaient leurs réponses, elle allait se donner les moyen d'aller de l'avant pour enfin, parvenir à dominer.

{ Désolée pour l'histoire un peu expéditive ~ J’espère ne pas avoir fait d'anachronisme ou autre, connaissant assez mal l'univers de Saint Seiya ^^" J'ai surtout hâte de commencer le rp, je m’acclimaterais petit à petit... ]