HRP:

Je suis un DC !

RP:

Nom : Oréstis

Âge : 22 ans

Armure demandée : Armure d'Argent de la Lyre.

A quoi ressemble votre personnage la première fois qu'on le rencontre ?

Le Saint de la Lyre est un esthète, et c’est sans doute sa caractéristique la plus flagrante. Sans cesse en train de juger de la beauté de ce qui l’entoure, qu’il s’agisse d’un simple massif de fleurs, d’un paysage champêtre ou d’une œuvre issue de l’esprit tortueux des plus grands artistes de son temps. Il est d’ailleurs lui-même en quête de la beauté, et tous ses actes sont réalisés dans l’espoir d’accéder à la perfection en matière de beauté. Ainsi, il est très peu commun de le voir revêtir plus d’une fois la même tenue ; les vêtements sont généralement pour lui des accessoires jetables, éphémères, pouvant simplement lui servir à rehausser sa grâce.

Oréstis a longtemps considéré que la couleur tout sauf naturelle de ses cheveux, le bleu, serait un obstacle infranchissable dans sa quête d’esthétique ; néanmoins, il a finalement choisi de considérer cela avec humour, comme une sorte de preuve de l’ironie dont pourraient faire preuve les dieux, et comme un défi à relever : posséder des cheveux bleutés signifiait devoir choisir ses vêtements et accessoires avec goût et soin afin de ne pas obtenir une tenue dépareillée qui, au lieu d’exacerber sa beauté, pourrait l’altérer.
Quant au reste de ses caractéristiques physiques, il ne les considère pas comme des obstacles dans sa quête : ses yeux, d’un bleu plus clair que ses cheveux, se marient merveilleusement bien avec ces derniers ; son corps possède des proportions satisfaisantes : légèrement athlétique, avoisinant le mètre soixante-dix-huit, il n’appartient à aucun de ces extrêmes en taille ou masse physique qui pourraient tant l’éloigner de son objectif.

Vous trouverez également en Oréstis un musicien passionné, jouant à la perfection de la lyre, et en portant d’ailleurs toujours une sur lui, qu’il ait ou non revêtu son Armure. Depuis aussi longtemps qu’il s’en souvienne, il a toujours joué de cet instrument, ce qui lui a permis d’acquérir une incroyable maîtrise. Les airs qu’il joue sont tellement harmonieux qu’ils sont aptes à stimuler des vagues d’émotions positives chez ceux qui les entendent ; il est ainsi capable de transmettre son flegme et sa sérénité à toute épreuve à ceux qu’il aime.

L’on pourrait croire la quête du Saint de la Lyre égoïste, mais il n’en est rien : il n’oublie pas que la beauté esthétique n’est rien sans une beauté de l’âme ; il possède ainsi de solides principes moraux, ce qui en fait un digne serviteur d’Athéna.

Enfin, d’aucuns disent que dans son monde d’esthète où tout est jugé sur sa beauté, les femmes n’ont aucune place…


Histoire :

- Ga !

L’enfant referme sa main sur la lyre et entreprend de tirer de toutes ses forces jusqu’à ce que sa mère daigne finalement la lui céder, non sans un soupir. Elle sait déjà comment cela va se terminer…

A moi, maintenant ! Il faut passer ses doigts comme ça dessus, et ça fait un joli son ! Allez, j’essaye !

Malheureusement pour lui, du haut de ses six mois, le jeune Oréstis n’est pas capable de comprendre les subtilités requises pour le maniement de la lyre. Malhabile, il ne parvient qu’à en tirer un terrible grincement qui le fait sursauter, et une expression perplexe se dessine sur son visage et s’accentue peu à peu.

C’est nul ! Trop nul ! Tu veux pas marcher avec moi, hein ? Hé ben voilà pour toi !

Sans plus de cérémonie, l’enfant à la chevelure bleutée projette l’instrument, qui va s’écraser sur l’un des murs en bois de la pièce.

- Si tu refuses encore de te battre, tu sais où tu vas terminer…

Oh ça oui, je le savais, pour m’y être retrouvé enfermé bien des fois. Mais qu’importe, je ne me battrai pas. Qu’ils me mettent dans leur misérable cellule d’isolement encore une fois, je leur montrerai que ce n’est qu’une formalité pour moi. Et mon désespoir s’abattra sur eux dès qu’ils daigneront m’en laisser sortir, afin que je leur montre combien ce supplice est cruel. Aussi cruel que cet étalage de violence dont nous sommes sans cesse contraints de faire preuve pour nous montrer dignes d’Athéna. Tout ceci est d’une telle laideur...

Pour une raison qui reste floue à ses yeux, le jeune Oréstis, alors âgé de huit ans, avait été arraché à sa famille par une bande de types se proclamant Saints et serviteurs d’Athéna. Selon eux, un grand pouvoir latent avait été décelé chez l’enfant aux cheveux bleutés, et ils tâcheraient de l’exacerber afin de faire de lui un surhomme qui pourrait se battre au nom d’Athéna et de nobles valeurs morales. Cela avait bien sonné aux oreilles des parents du jeune homme, couple de jeunes grecs qui avaient récemment eu un différend avec un aristocrate athénien et qui craignaient désormais que demain n’arrive jamais pour eux. Placer leur enfant dans un endroit où il pourrait se faire de nouveaux amis et même développer des capacités surhumaines leur avait semblé le meilleur choix à faire pour lui assurer un avenir radieux. Mais le garçon n’était pas de cet avis…

Loin de s’amuser à provoquer ses semblables en duel à longueur de journées comme de nombreux de ses condisciples aimaient à le faire, Oréstis préférait s’adonner à la pratique de la lyre, de la poésie, ou encore du chant. Malheureusement, ses instructeurs ne l’entendaient pas de cette oreille, et c’est ainsi que le jeune musicien avait souvent été rossé ou puni pour ses réticences à combattre ses semblables. Néanmoins, ceux qui étaient chargés de son entraînement avaient su déceler que son véritable potentiel se trouvait dans l’utilisation de sa lyre : il semblait que les airs qu’il jouait influent directement sur les sentiments des personnes qui les entendaient ; ainsi, un air empreint de mélancolie faisait naître le désespoir dans le cœur de ses auditeurs, tandis qu’un air joyeux les remplissait d’espoir et de bonheur. Avec le temps et en utilisant son cosmos, le jeune musicien avait réussi à exacerber ce talent, et c’était devenu son arme à part entière. Lorsqu’il était contraint au combat et qu’il ne lui restait plus d’alternative, il laissait voler ses doigts sur sa lyre pour éveiller un flot de sentiments négatifs chez ses adversaires, qui bien souvent s’avouaient vaincus au bout de quelques minutes.

- L’Empire d’Orient.

Lentement, je me répétai ces mots à moi-même, comme pour être sûr de bien en avoir saisi le sens. L’Empire d’Orient ? Il s’agissait d’une terra incognita, ou peu s’en fallait. Les expéditions qui s’y étaient rendues et en étaient revenues se comptaient sur les doigts de la main. Comment pourrais-je espérer parfaire mes talents en un endroit dont je ne connaissais rien, et où je n’étais même pas sûr d’arriver vivant ?

- Terre à l’horizon !

A peine la vigie eut-elle lancé ce cri que les hourra fusèrent. Enfin ! Après plus d’un mois et demi de voyage, de souffrances et de privations, l’Empire d’Orient tant attendu daignait finalement se montrer. Au cours du voyage, de nombreuses galères escortant celle où se trouvait Oréstis avaient disparu ou coulé, au détour d’une journée de brouillard ou de hauts fonds mal placées. Néanmoins, le jeune homme et ses airs de lyre avaient toujours su revigorer l’équipage, à leur redonner confiance, et le résultat était là : ils étaient finalement arrivés à bon port.

- Vous allez voir, la richesse de cet Empereur oriental aurait fait pâlir Auguste lui-même !

Dans ce pays oriental où l’on parlait une langue dont je ne comprenais pas un traître mot, et où les yeux des hommes et des femmes étaient délicatement bridés, la richesse semblait être omniprésente ; mais peut-être ne s’agissait-il que de poudre aux yeux, car nous avions à peine débarqué quand un carrosse richement décoré était venu nous cueillir pour nous conduire jusqu’à ce qui s’avéra être le palais impérial, rien de moins. De toute évidence, les gens de ce pays appréciaient les occidentaux…

A présent, je marchais dans l’un des interminables couloirs du palais, escorté par toute une cohorte de gardes orientaux qui revêtaient tous de larges caparaçons de métal. Avant de disparaître mystérieusement, l’homme qui m’accompagnait et parlait approximativement ma langue m’avait averti que cela faisait longtemps que l’Empereur attendait ma venue, et qu’il désirait s’entretenir immédiatement avec moi. Et cela devait arriver sans plus attendre.

Mon escorte et moi-même arrivâmes bientôt devant une porte aux dimensions extravagantes, qui se détachait largement du reste du couloir qui, bien que richement orné, restait dans des proportions humaines, quand cette porte semblait assignée au passage des géants. Mais c’était bien dans la salle que dissimulait cette immense porte que j’allais rentrer. S’y mettant à plusieurs, les gardes entreprirent d’en pousser les lourds battants afin de me permettre d’entrer dans la salle aux dimensions gargantuesques qui se situait au-delà du seuil. Intimidé, j’avançai à pas lents, laissant mes yeux s’arrêter sur chaque élément du décor.

La fresque qui recouvrait l’intégralité du mur était magnifique. En toute vraisemblance, elle illustrait une scène mythologique où les Dieux de ce pays partageaient un opulent repas, et je ne pouvais que reconnaître la dextérité de l’artiste face à la précision des détails. Du reste, les riches soieries déployées çà et là formaient un agrément agréable pour les yeux. Et puis il y avait la table.
Outre le fait qu’elle paraisse interminable, et était recouverte de mille et un plats garnis de mets qui m’étaient inconnus et qui semblaient tous plus savoureux les uns que les autres, et un désir presque impérieux m’attira lentement vers elle.

C’est alors que je le vis : à l’autre bout de la table siégeait un homme qui devait sans nul doute être l’empereur. Vêtu de magnifiques atours faits d’une soie mauve qui semblait renvoyer des milliers de rayons colorés au plus infime de ses mouvements, cet être incarnait la majesté, et je m’agenouillai immédiatement : cela ne faisait que trop longtemps que je parcourais la pièce sans lui avoir rendu les égards qui lui étaient dus. Néanmoins, il ne sembla pas m’en tenir rigueur, puisqu’il se mit à me parler dans sa langue, et je ne compris naturellement rien de ce qu’il voulut me dire. Néanmoins, je comptais bien lui répondre, et j’avais pour cela un moyen qui transcendait la barrière du langage.

Saisissant fermement ma lyre, j’entrepris de jouer une mélodie intense qui devait traduire mes sentiments de l’instant : honneur, bonheur, et profond respect. L’expression de béatitude qu’afficha l’empereur ne laissait pas de place au doute : il avait été conquis.


Il avait suffi de cette seule performance pour que je devienne le musicien personnel de l’Empereur, jouant pour lui-même, sa cour, ses ministres. Tous ceux qui m’écoutaient m’acclamaient, et j’en retirais une grande fierté : mon talent était reconnu par tous, et au fur et à mesure que les années passaient, mes talents s’aiguisèrent encore et je devins connu dans tout l’Empire d’Orient, ou peu s’en fallait. Grâce à mon mécène, j’avais pu rencontrer de nombreux artistes orientaux ; et bien que la langue reste toujours une barrière, nous réussissions tout de même à échanger des propos riches au travers de nos arts respectifs.

Les années passèrent, et il s’écoula plus de cinq ans avant le fameux jour où l’empereur m’emmena avec lui jusqu’au tombeau de ces ancêtres. Gigantesque mausolée au moins aussi richement décoré que le palais lui-même, afin d’honorer dignement la mémoire des précédents empereurs, ce lieu renfermait d’innombrables secrets et était au cœur de nombreux contes et légendes. Et l’empereur savait que certains d’entre eux étaient vrais…

Le dirigeant de l’Empire d’Orient m’avait guidé pendant une longue période au travers du dédale de galeries qui s’étendait dans le mausolée, et nous arrivâmes finalement dans une sorte de petite pière dans laquelle étaient entreposées d’innombrables richesses. N’importe lequel des objets se trouvant en ces lieux semblait fait d’or, excepté la grosse boîte d’argent qui ressortait du lot, semblant placée pile au milieu de la salle. A la lueur de la torche que je portais, je pus distinguer que sur les côté de cette boîte était habilement gravé le symbole d’une lyre.

D’un geste de la main, l’empereur m’invita à me rapprocher de l’objet, ce que je fis. Cet objet, j’en étais pratiquement sûr, était une Clothbox, réceptacle de l’une des armures divines qu’Athéna offrait à ses servants pour qu’ils deviennent des Saints. La déesse avait-elle décidé que j’avais suffisamment fait mes preuves ? Timidement, j’apposai mes mains sur le couvercle de la box et entrepris de le faire basculer.

Une lueur solaire se mit alors à émaner de la boîte, tandis qu’un objet en sortait. Une lyre, aux dimensions impressionnantes, presque humaines, se mit à flotter dans les airs devant l’empereur et moi, qui ne pipions mot, totalement subjugués. Puis, brusquement, la source de lumière sembla se tarir alors que la lyre géante venait de se poser au sol, tout à côté de moi. Cette fois, le doute n’était plus permis : il s’agissait bien d’une Armure, symbole de la reconnaissance de ma déesse. Mais comment la faire réagir ?

Suivant mon instinct, je me mis à jouer de mon instrument fétiche, en concentrant mon cosmos dans chacune de mes notes. L’effet ne se fit pas attendre. Au son de la douce mélopée, la lyre géante se mit à réagir et se scinda bientôt en diverses parties, qui vinrent une à une se fixer sur mon corps. Par un instant je n’arrêtai de jouer. Et lorsque la dernière partie de l’armure, le plastron, eut pris sa place sur mon torse, je pus remarquer qu’un dernier élément flottait dans les airs juste devant moi : une lyre semblant faite d’or et d’argent. Avec un soupçon d’appréhension, je m’en saisis et laissai glisser mes doigts sur ses cordes, pour laisser s’échapper une mélodie parfaite. Pas la moindre dissonance n’était discernable, et l’empereur était subjugué, tout comme moi. Mais mon état de stupeur n’était pas dû qu’au son presque divin qui émanait de l’instrument : il y avait autre chose, quelque chose de plus fort et plus difficile à réaliser.

Désormais, j’étais le Saint de la Lyre, au service de la déesse de la Sagesse.

Yo !

Chouette présentation, donc je ne vois pas la peine de discuter longuement sur la validation !

Tu es donc désormais le silver saint de la Lyre, et je t'accorde une validation de niveau 3. Tu disposes donc de 1200 points d'expérience afin de construire ton deck. N'oublie pas d'activer ta feuille de personnage et de la remplir.

Bon jeu !

Excellent choix de camp !

Bon RP avec ce perso également.

Arsiesys a écrit:

Excellent choix de champ !

C'est vrai ! On avait besoin de cultivateur chez les Saints !

Merci Arsiesys, grâce à toi on vient de choper la légende des Saints = Paysans bouseux. Merci, connard de merde !

J'espère qu'il va prendre le blé, ça ne mange pas de pain...

*désolé...*

Je connais un mec il à un champ, il s'appelle Ignon.

Le champ ignon !

*Une légende est né*

Bravo mon gars !

Bienvenue chez les IONS... LES CHAMP IONS !

Ma porte te sera toujours ouverte !