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Citation :
Libération d'Armure
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Straw de la Mante. I_icon_minitimeVen 20 Avr - 1:01 par Anonymous

Et voila, il est temps de vous faire part de notre nouveau projet...

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 Straw de la Mante.

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AuteurMessage
Berserker
Straw
Straw
Messages : 79
Renommée : 141

Feuille de personnage
Armure: Cuirasse de la Mante
Rang de l'Armure: Argent
Expérience: 45
Straw de la Mante. Empty
MessageSujet: Straw de la Mante.   Straw de la Mante. I_icon_minitimeDim 25 Sep - 13:49

Spoiler:

HRP :
    Age : 20 ans.
    Quelle est votre expérience des forums RP ? J'en ai une grosse.
    Comment avez-vous connu SSU ? Je me baladais sur l'avenue le coeur ouvert à l'inconnu, j'avais envie de dire bonjour à n'importe qui.

RP :
    Nom : Straw.

    Âge : 25 ans.

    Armure demandée : Armure de la Mante Religieuse.

    A quoi ressemble votre personnage la première fois qu'on le rencontre ?

    Du haut de ses vingt-cinq ans, Straw est un homme svelte dont le contraste avec le reste des Berserker n'est pas sans surprendre. Loin d'être colossal, il n'est cependant pas à prendre à la légère. Car son expérience du combat, forgée au cours de ces cinq dernières années, dépasse de loin la plupart des brutes au service d'Arès, si ce n'est toutes. Cependant, cette expérience du combat et la manière dont il l'a acquise a laissé sur lui des séquelles profondes. Il lui est difficile de passer un jour sans combattre. Dans les rangs d'Arès, nombreux sont ceux prêts à subvenir à ce besoin viscéral, mais ce n'est hélas pas tout. En effet, il lui est plus difficile encore de combattre sans tuer. Il émane en permanence une aura dangereuse de bête sauvage et sanguinaire.

    Cette aura est renforcée par son regard dur et froid, prompt à devenir colérique, souligné par le fait qu'un seul de ses yeux est encore en état de marche. L'autre, crevé par Ephtal lors de sa rencontre avec lui, est en permanence caché sous un bandage serré.

    Malgré l'affinité qu'il entretient avec son armure, il ne la porte jamais. Son idée du combat, poussée par cinq années de duels à mort sous le sol de Rome, lui interdit le port d'une armure propre à limiter ses mouvements, ne serait-ce que d'un iota. De la même manière, il n'use d'aucune arme. Face à un ennemi du même acabit que lui, doté de cosmos, il met en avant son expérience pour être imprévisible et mortel.

    Histoire :

    « Maman, pourquoi suis-je un esclave si tu n'en es pas une ? »


    C'est dans l'histoire de la décadence de Rome, que celle de celui qui serait connu comme le Seigneur Souterrain commença. Straw naquit dans la maison d'un sénateur romain dont la fortune conséquente le pourvoyait d'une myriade d'esclaves, dont la mère du nouveau-né, en 425. A peine l'enfant vit-il le jour que des murmures se firent entendre : il serait l'enfant illégitime du sénateur, un homme sans héritier dont la femme ne pouvait enfanter. Statius Gavius mécontent de la propagation d'une rumeur qui portait atteinte à sa maison vendit la mère aussitôt qu'il en eût l'occasion, et donna l'enfant à sa jeune nièce, qui habitait la même maison depuis que son père avait perdu la vie dans un accident malheureux. La petite Numera avait huit ans, et elle s'occupa avec l'aide de sa propre nourrice du rejeton esclave qu'elle surnomma Straw, car tel était le premier son qui s'échappa de sa gorge quand elle le prit dans ses bras. Bien que ce nom ait une consonance barbare, presque animale, elle n'en démordit pas, quoi qu'en dise son oncle. Il ne lui imposa rien, et finit lui-même par appeler ainsi l'esclave.

    Nulle éducation ne lui fut concédée, à l'exception des bribes de savoirs qu'il put capter quand sa mère de substitution prenait des cours, ou l'emmenait à l'extérieur. Il était d'ailleurs rare de les voir séparés, et ce malgré la désapprobation de Statius. Ce dernier vouait à Straw l'indifférence qu'il vouait à tous les esclaves de sa maison sauf quand il pouvait le blâmer pour les erreurs de sa nièce, l'accusant d'avoir sur elle une mauvaise influence. Mais il n'en était rien.

    En grandissant, la jeune fille avait développé un caractère à toute épreuve et bravait une à une toutes les interdictions que lui imposait son oncle. Son goût pour le risque l'amenait dès ses quinze ans à mépriser tout couvre-feu et à sortir de la demeure, entraînant derrière elle un esclave craintif de sept ans. Cramponné à ses jupes, l'enfant se faisait entraîner dans la totalité de ses sorties nocturnes. Ce ne fut qu'au bout d'une semaine de cette routine dangereuse que le gamin marcha sans qu'elle doive lui tenir la main, et il en fallut une de plus pour qu'il déambule fièrement, libéré de sa qualité d'esclave, au-delà des murs de la demeure. Ravie par cet épanouissement, Numera multiplia ces escapades, et il devint habituel de les voir parcourir les rues de Rome, de jour comme de nuit, faisant de la cité entière leur terrain de jeu. Le caractère de Straw s'approcha inéluctablement de celui de Numera, et il devint fier, intrépide, imprévisible. Des qualités qu'un esclave ne pouvait se permettre de faire montre, ce que Statius lui souligna à maintes reprises à grands renforts de coups de bâton.

    ______________

    Un jour, ils dérobèrent ensemble des fruits sur un marché, et furent hélas reconnus. Quand leur méfait vint aux oreilles de Statius, ce dernier entra dans une rage folle, et fit appeler l'esclave pour une correction. Jamais encore les deux enfants n'avaient été accusés de vol, et la punition pour un tel fait ne pouvait présager que la mort, ou de lourdes blessures. Quand Straw entendit ce qui l'attendait, il se contenta de soupirer et de se diriger, droit, le regard braqué devant lui, vers son destin. Incrédule, l'esclave qui lui avait fait part des ordres cria avant qu'il ne quitte la pièce.

    « Tu mourras, Straw ! »

    Son pas cessa aussitôt, et il le regarda par-dessus son épaule. A douze ans, son visage semblait déjà déserté de toute juvénilité. Son regard était fier, et son sourire énigmatique. Quand il passa la porte, l'esclave tomba à genoux, choqué par cette vision. La noblesse la plus grande sur le visage d'un jeune esclave. Ce n'était pas uniquement dû au contact de la jeune maîtresse. Ce jour, la rumeur se répandit à nouveau : le sang de Straw n'était qu'à demi servile.

    Quand l'enfant apparut devant son maître, celui-ci fulminait, tenant déjà à la main le bâton qui frapperait le dos de l'esclave qui entraînait sa nièce sur des chemins déshonorants. Quand leurs yeux se croisèrent, Straw sut que l'homme était sur le point de sortir de ses gonds déjà rudement mis à l'épreuve. Il ne détourna pourtant pas le regard, comme il était censé le faire. Cela faisait déjà longtemps que le garçon n'évitait plus les yeux de son maître, quand ce dernier désirait le punir. Cela avait le don de l'énerver et d'allonger la punition, mais pour Straw, c'était devenu une victoire. S'il devait perdre sur tous les niveaux, il risquait de ne pas se relever après les punitions de plus en plus nombreuses alors qu'il prenait de l'âge.

    Sans mot dire, il avança, connaissant par cœur la procédure et prenant les devants. S'il devait en effet mourir, que ça soit vite et en volant à son maître l'impression qu'il était le seul à en décider. La suite il la voyait déjà. Il prendrait place contre le mur et se débarrasserait de son haut, révélant le dos marqué des milliers de coups précédents, et attendrait que deux autres esclaves viennent le maintenir à la merci de Statius. Pendant ce temps, lui, énoncerait la longue liste des faits qu'il lui reprochait. Sa nièce serait au centre de tout ceci, décrite comme la pauvre victime d'une persuasion maligne, et il nierait de toutes ses forces l'idée qu'elle soit au moins l'égale de Straw dans leurs aventures. Mais c'était pour le mieux. La jeune fille pouvait avoir l'air forte, l'esclave savait mieux que son oncle, mieux que quiconque, qu'elle serait morte dix fois si elle avait subi les coups de Statius à sa place. Et pour rien au monde il ne voulait la voir souffrir de la sorte.

    Alors qu'il se rapprochait de son maître, sans cesser un instant de plonger un regard décidé dans le sien, animé d'une folie furieuse, une ombre coupa court à ce duel, accompagnée de bruits de course venant du couloir. Straw et Statius eurent tous deux un mouvement de recul en se rendant compte que Numera venait de s'interposer entre eux, les bras écartés. A vingt ans, la jeune femme était un symbole, une statue immobile qui aurait pu se nommer protection. Entre son oncle et celui qui avait été son enfant avant d'être son ami, elle s'adressa au premier sur un ton ferme et acide.

    « Il suffit, mon oncle. Straw n'est pour rien dans ce dont vous l'accusez. »

    Puis au garçon qui faillit protester.

    « Straw, va-t-en.
    -Non ! J...
    -C'est un ordre ! »


    Elle s'était retournée. Elle avait croisé son regard. Et l'esclave fut troublé. Le ton de sa voix était ferme, et ne laissait nulle place à la discussion. Mais son regard, lui, était éploré, perturbé, et suppliant. Cet instant sembla durer de longues minutes. Pour la première fois, celle qui avait été une mère aimante pour le garçon lui donnait un ordre. Une main provenant de derrière se posa sur son épaule et le tira en arrière, et nonobstant sa résistance farouche, l'éloigna de la jeune femme et du sénateur. Quand la porte se referma sur eux, qu'il ne lui fut plus possible de voir celle qui venait de le sauver d'un destin macabre, il frappa durement le bras qui le tirait en arrière et posa les yeux sur celui qui l'avait empêché de se révolter. Il tomba nez à nez avec un garde de la maison qu'il connaissait et qui lui témoignait une forte sympathie, Gladius, qui le plaqua violemment contre le mur le plus proche dans le but de couper court à sa résistance, et lui dit à mi-voix, mais sur un ton d'autorité.

    « Toi à sa place, tu serais mort, ou brisé. Numera est sa nièce, elle ne mourra pas. Il vaut mieux qu'elle prenne ta place.
    -Ce n'est pas à toi d'en décider.
    -Je n'ai rien décidé. Elle, oui. »



    Ses yeux s'écarquillèrent. Gladius n'était pas là par hasard. Il avait reçu l'ordre de sortir Straw de la pièce, et il l'avait fait sans broncher. Numera avait tout mis en œuvre pour qu'il en réchappe, aussitôt qu'elle avait su ce qu'il se passait. Les sourcils de l'esclave se froncèrent, et ses poings se fermèrent, si bien que ses phalanges blanchirent. La peur disparut de son regard pour devenir de la rancœur, et avant que Gladius ne puisse réagir, un poing s'abattit sur son visage.

    Contre toute attente, la force du garçon de douze ans se révéla être sans précédent, et le garde rompu aux arts de la guerre, entraîné à subir les coups et à les donner, fut non seulement projeté en arrière, sur le marbre blanc, mais il sentit son nez se rompre et sa pommette éclater sous le choc. Ébahi, les yeux tournés vers le plafond sans être sûr de ce qui l'avait amené à cette position, il se redressa pour tomber nez à nez avec l'esclave. Ses yeux de ténèbres étaient animés d'un feu glacé. Son visage, tordu par la colère semblait être celui d'un démon furieux. Et tout son corps semblait nimbé d'une aura meurtrière. Il avançait sur lui comme s'il n'eut été qu'un insecte ayant eu l'audace inouïe de le piquer.

    « Ta maîtresse t'ordonne de l'abandonner entre les mains d'un homme qui lui veut du mal pour sauver la peau d'un esclave, et tu lui obéis sans hésiter ? Serais-tu devenu fou, Gladius ? »

    L'homme cilla. Plus rien. A nouveau, ce n'était plus qu'un jeune garçon dominé par ses émotions qui se tenait au-dessus de lui. Le coup avait dû le faire délirer un instant. Il secoua la tête et replaça d'un coup sec son nez, qui avait été cassé de nombreuses fois. Sa fragilité était donc telle qu'un gosse pouvait le briser... Quelle plaie. Il ne se soucia pas de sa pommette et répondit à l'enfant, d'un air bienveillant, comme s'il voulait lui inculquer une leçon.

    « Peut-être un jour comprendras-tu. Je ne te demande pas de le faire aujourd'hui, juste de respecter le souhait de Numera, et de la laisser te sauver la vie pour cette fois. »

    Straw renifla, dédaigneux, et finit par tendre une main secourable qui releva le garde.

    « Je suppose que tu me retiendrais ici jusqu'à ce qu'elle sorte si je refusais ?
    -En effet. »


    Ils finirent par sourire, faiblement, à contrecœur, et parlèrent quelques minutes avant de se séparer. Dans les quartiers de Numera, Straw attendit, longtemps, que la jeune femme revienne, les entrailles nouées, à la fois apeuré et furieux contre Statius et lui-même, ne tenant pas en place. Quand finalement la porte s'ouvrit, c'est une Numera souriante qui apparut devant lui. Cette vision le conforta, mais quand elle s'avança en claudiquant, il se précipita pour lui porter secours. Pour la première fois de sa vie, il vit la jeune femme pleurer, et il la tint dans ses bras jusqu'à ce qu'elle s'assoupisse, lui caressant doucement les cheveux à défaut de son dos poisseux de sang.

    Le lendemain, Statius le fit appeler, et s'excusa auprès de lui. D'abord pour les châtiments qu'il lui avait fait subir au nom de l'honneur de sa nièce. Ensuite, et cela surprit le garçon, pour la punition qu'elle avait reçu la veille. Ils parlèrent, seuls, durant des heures, en tant que maître et esclave, mais dans une atmosphère de respect et de quiétude que Straw n'avait jamais ressentie. Statius parla longuement de sa nièce, et de son esclave, et lui signifia que s'il ne pouvait les empêcher d'agir inconsidérément, il pouvait néanmoins veiller sur eux à sa manière. Il leur déconseilla le vol et autres méfaits, et de s'exposer au regard d'un noble en particulier, Astarius Nubius qui dirigeait de sombres affaires et dont la richesse s'émoussait sans que l'on sache comment. Il était par alliance le frère de Statius, et était second dans la liste de succession à l'héritage du sénateur, depuis la mort du père de Numera. L'esclave accepta les excuses et les mises en garde, et prit congé. Il était entré empreint d'une colère sourde à l'égard de cet homme, et le quittait en paix.

    ______________

    Les années s'écoulèrent, et les punitions devinrent rares. Le regard désapprobateur que portait Statius sur les entreprises de Numera et Straw s'affaiblit et devint complice, presque amusé par les récits que Straw lui en faisait à l'occasion. Dans les rues de Rome, ils firent la rencontre de Julius, un mercenaire sans amour pour l'Empire qui fut séduit par Numera dès l'instant où il la vit. Straw se rendit rapidement compte que c'était réciproque, et tous trois formèrent un simulacre de famille au sein de laquelle il vécut les plus heureuses années de sa vie. Et les dernières.

    En 445, Straw et Numera rentrèrent de l'une de leurs virées. A vingt-huit ans, Numera refusait abruptement toutes les offres de mariage qu'on lui proposait et filait un amour interdit avec le mercenaire qui quant à lui refusait depuis sa rencontre avec la jeune femme de partir combattre. Straw, quant à lui, errait de plus en plus en solitaire, principalement la nuit, quand Numera et Julius ne venaient pas avec lui pour consommer le fruit de leur union. La solitude ne lui déplaisait pas, et dans le silence, dans la nuit, il voyait Rome, il l'entendait, il la sentait, comme jamais auparavant. Il profitait de ces instants pour prendre conscience de ses sens, les exacerber. Il ignorait pourquoi, mais il ressentait ce besoin et s'y adonnait aussitôt qu'il en avait l'occasion. C'est ainsi qu'il l'avait entendue. La clameur souterraine. A proximité de l'amphithéâtre Flavien, au cœur même de Rome, où se déroulaient encore parfois des jeux auxquels il n'avait pas eu loisir d'assister. Fréquemment, la nuit, il se rendait là, où il tentait de déchiffrer ce son étouffé par des tonnes de pierre, ignorant quel genre de spectacle les sous-sols de Rome lui cachaient... Ce jour, c'était la tête pleine de ces questions qu'il rentra dans la maison de Statius.


    Devant la maison, il s'arrêta, pris d'un pressentiment soudain. Il tendit le bras pour stopper Numera, et posa le doigt sur ses lèvres à son attention, et tendit l'oreille, les yeux clos, sous son regard interrogateur. Partout autour d'eux, Rome fourmillait d'activité sous le soleil de l'après-midi. Les maisons avoisinantes résonnaient des coups des sculpteurs, des entraînements des soldats, des paroles et des rires des romains. Sauf devant eux. La maison était anormalement calme, à une heure où personne ne devait dormir. Les cuisines étaient silencieuses alors qu'elles auraient dû s'animer depuis des heures, et la musique caractéristique de Statius et de sa lyre, ne sonnait pas comme à l'accoutumée. Quelque chose n'allait pas. Straw fit signe à Numera de ne pas bouger, et s'avança à pas de loup vers la maison, espérant se tromper. Mais plus il avançait, et plus le silence de ce lieu particulier devint oppressant. Pas le moindre éclat de voix. Rien. Si ! Là, un murmure, ici, le bruissement d'une étoffe, par là, le cliquetis d'une armure. Ses poings se serrèrent, et son visage s'assombrit. La maison avait un invité indésirable.

    Malgré la colère qui battait à ses tempes, l'esclave avança sans se départir de sa prudence, et jeta des coups d’œils dans les pièces qu'il croisait. Toutes vides. Finalement, dans la salle à manger des esclaves, une pièce relativement grande où des tables de bois s'entassaient selon une organisation soignée, le jeune homme put voir les premiers signes de vie. Des hommes armés jusqu'aux dents tenaient en joue la poignée de gardes de la maison, et la dizaine d'esclaves. Nombreux étaient les blessés, et une demi-douzaine de cadavres sanglants étaient entassés dans un coin de la pièce. Straw fut envahis d'un haut-le-cœur, mais se reprit rapidement. Dans l'angle mort des mercenaires, qui ne devaient pas craindre qu'on les surprenne, il croisa le regard de Gladius à qui il adressa un léger signe de tête. En guise de réponse, le garde lui indiqua la porte directement reliée à la salle à manger des maîtres, avec un air d'urgence. La situation était claire : ils détenaient Statius, et il ne faudrait que peu de temps avant qu'ils ne l'exécutent. En un instant, Straw se représenta la situation. Ces hommes étaient venus porter atteinte à la vie de Statius Gavius. Après avoir silencieusement maîtrisé les gardes et les esclaves, ils s'étaient enfermés avec lui. Des trois portes qui menaient à cette pièce, l'esclave était persuadé que celle-ci était la moins surveillée. Après tout, les mercenaires devaient d'abord s'assurer que les gardes ne poseraient pas de problème. Sur les quatre, deux étaient trop blessés pour combattre. Gladius, lui, ne demandait sans doute qu'à prendre sa revanche.

    Après une inspiration, il s'avança sur le pas de la porte. Pas le temps d'aller chercher de l'aide, ou des armes. S'il voulait se battre, Gladius devrait profiter du chaos que lui instaurerait. Mais voulait-il seulement se battre ? Peu importait. Straw se battrait seul s'il le fallait. Pour qui ou pour quoi, il l'ignorait. Tout ce qu'il savait, c'était que depuis qu'il était sur ses gardes, depuis qu'il savait que le sang avait coulé ici, son corps s'était transformé en brasier qui ne demandait qu'à répandre sa flamme sur ses ennemis.

    « Pourquoi ce silence ? Vous avez peur d'éveiller quelque chose ? »

    Les quatre mercenaires firent volte-face de concert, et échangèrent un regard surpris. L'homme qui les défiait n'était pas armé, et n'avait pas l'air particulièrement fort. D'ailleurs, il n'attendit pas qu'ils prennent une décision, et s'élança dans la direction opposée à toute vitesse, jetant fréquemment des regards par-dessus son épaule. Un sourire se dessina sur son visage quand il vit que trois des mercenaires s'étaient élancés à sa poursuite. Le temps que l'un d'entre eux se rende compte qu'un seul homme ne pouvait tenir les gardes en respect, ce dernier serait déjà mort.

    ______________

    La nuque brisée, l'homme qui ne s'était pas lancé à la poursuite de Straw gisait aux pieds de Gladius. Le garde se baissa en se tenant le flanc et ramassa le glaive de celui qu'il venait d'abattre, juste à temps pour, d'un réflexe, éventrer l'homme qui avait abandonné la poursuite. Sans même jeter un regard aux autres gardes et esclaves, il s'élança à la suite de Straw. En son for intérieur, il priait pour le retrouver avant que ses assaillants ne puissent le rattraper. Il avait beau être rapide, débrouillard et connaître le terrain mieux que ses poursuivants, si deux mercenaires aguerris lui tombaient dessus, il ne donnait pas cher de sa peau. Traversant les couloirs à toute allure, Gladius prit la direction des appartements de Numera. Si l'esclave avait voulu les attirer quelque part, nul doute que ce serait ici. Après un défaut de construction, le couloir qui menait aux appartements de la jeune femme avait été rétréci et ne permettait pas à deux hommes de s'y tenir de front, ou de manier le glaive avec aisance. Le gosse était malin, il saurait d'instinct qu'il n'y aurait pas de meilleur endroit pour espérer survivre.

    Quand il déboucha sur le couloir, Gladius se figea de stupeur. Le gosse se tenait là, lourdement appuyé contre un mur, la main sur une cuisse poisseuse de sang. Il lui jeta un regard interdit, à mi-chemin entre le soulagement et la détresse. Devant lui, les deux mercenaires étaient étendus, morts, leurs sangs se mêlant sur le sol, et arrosant abondamment les murs. Et de chaque côté, des lézardes béantes semblaient s'être ouvertes dans les parois. Quelques instants passèrent, alors que le garde contemplait l’œuvre monstrueuse de Straw.

    « Que s'est-il passé ?
    -Je l'ignore. Je les ai frappé, c'est tout. »


    L'esclave était lui aussi tétanisé par ce qu'il venait de faire. Mais il fut le premier à revenir à lui, et il fondit sur Gladius, posant les mains sur ses épaules, et l'enjoignant à aller secourir Statius. Sans réussir tout à fait à effacer de son esprit l'image d'un démon foulant aux pieds les corps de ses victimes, dont le moindre mouvement faisait se craqueler les murs, il acquiesça et courut en direction de la salle. Les bruits de lutte et de fuite des esclaves avaient sans doute alerté les occupants indésirables de la maison, et s'il voulait secourir le maître de la maison, il devrait faire vite. Ouvrant à la volée la porte de la salle à manger, il entra en trombe et fit l'état des lieux, alerte, le glaive au poing.

    A son grand dam, il découvrit le corps de Statius Gavius étendu, baignant dans son sang, la gorge tranchée. Son assassin essuyait son poignard contre l'étoffe du cadavre, sans même lever les yeux sur le garde. Et pour cause, deux autres mercenaires tenaient fermement une jeune femme qui se révéla être Numera. Au moindre geste du garde, il ne faisait aucun doute qu'ils la tueraient. La jeune femme était éplorée. Les larmes coulaient sur ses joues, ses yeux brillaient de tristesse et de haine, elle était perdue. Le garde ne l'était pas moins.

    « Tue-les, Gladius ! Ils ont tué mon oncle !
    -Tais-toi, gamine. »


    L'homme penché sur le cadavre se relevait et faisait maintenant face à Gladius, à une dizaine de mètres de lui, son poignard nonchalamment pointé vers la nièce de sa victime.

    « Merci, Gladius, de nous avoir permis de trouver cette jeune femme. Elle vivante, notre employeur n'aurait pas payé la totalité de ce qu'il nous devait. Et quelle femme. Avec une arme, elle aurait pu être dangereuse. Mais trêve de bavardages, je vais te laisser un choix que tu n'auras pas deux fois. Tu peux fuir, je t'y autorise malgré le fait que tu as tué quatre de mes hommes. Ou alors, tu peux tenter de secourir la dame des outrages que nous allons lui faire subir avant de la tuer. Fais ton choix. »

    Gladius ouvrit la bouche, mais aucun son ne sortit de son gosier. Dans l'un ou l'autre des cas, l'issue était désignée d'avance. Il croisa le regard de sa maîtresse, et serra les dents. Vivre en la sachant brutalisée, violée et tuée était inacceptable. Sa main se serra d'avantage autour de la poignée de son glaive, et il fit un pas en direction des hommes qui retenaient Numera captive. Soudain, une ombre passa devant son regard. Un oiseau fondant sur sa proie sans bruit, un prédateur dont la vitesse ne laissait aucune chance à sa victime. L'instant suivant, les deux hommes qui escortaient la jeune femme étaient sur le sol, étourdis. Numera était libre, et entre elle et les ennemis se tenait Straw, les bras écartés, dans une attitude protectrice.


    Gladius haussa les sourcils et sourit. Il reconnaissait cette scène pour l'avoir déjà vécue. A ceci près qu'à l'époque, c'était Numera qui protégeait Straw, et non l'inverse. Honteux, il se souvint avoir considéré Straw comme un démon, mais quel démon mettrait sa vie en jeu pour quelqu'un ainsi ? L'esclave était un ange, un guerrier divin. Sa force n'était pas naturelle, sa vitesse ne l'était pas plus. Faire preuve d'une telle célérité avec une jambe dans un tel état... Mais ce genre de chose ne semblait plus avoir d'importance pour lui. Droit, imperturbable, il s'adressa à la jeune femme qui comprenait à son tour la raison de la présence de l'esclave.

    « Numera, va-t-en.
    -Non... Non... Straw, non !
    -C'est un ordre. Gladius, j'ai compris ce que tu as voulu m'enseigner à l'époque. Cette fois, c'est moi qui choisis mon destin. »


    Le garde hocha la tête, sachant que ne s'étant pas retourné, il ne le verrait pas. Il s'avança et se saisit de la jeune femme qui cria sa détresse, pleurant toutes les larmes de son corps, mobilisant toutes ses forces à se défaire de l'étreinte solide du garde. En vain. Au détour d'un corridor, elle perdit Straw de vue alors qu'il repoussait tant bien que mal les hommes qui voulaient récupérer la jeune femme, empêchant de toute son âme le passage des mercenaires. Gladius réussit à fuir la maison sans encombre autre que la femme éplorée qu'il traînait derrière lui, et tous deux furent rapidement loin. Straw, quant à lui, s'effondra, incapable de combattre d'avantage.

    ______________

    La grille grinça dans un râle infernal, et se referma sèchement. Dans la cellule de pierre flanquée d'une grille, le nouvel occupant découvrait avec un effroi muet les aspérités creusées par les ongles et les doigts ensanglantés, quand d'ongles il ne restait rien, de ses prédécesseurs. Des dizaines, voire des centaines d'hommes et de femmes avaient tenté par tous les moyens de s'enfuir de ce lieu lugubre, situé quelque part sous le sol de Rome. Il aurait été bien incapable de dire où il se trouvait avec exactitude. Assommé, il avait repris connaissance cerné d'hommes armés dont la violence manifeste, en plus des cordes qui le liaient, le dissuada de se débattre. Il ne prononça pas un mot quand les torches s'éteignirent, et il tendit l'oreille, se focalisant sur le pas de ceux qui l'avaient mené ici, qui allait decrescendo. Il était désormais seul. Durant de longues minutes, il ne bougea pas, guettant un éventuel retour de ses agresseurs, et ressassa consciencieusement les événements ayant précédé sa perte de connaissance. Jusqu'à récemment, rien ne le prédestinait à ce sort. Pourtant, ces derniers jours, il avait eu la désagréable sensation d'être suivi, dès qu'il quittait sa maison, en bordure de la cité. Il avait un certain nombre d'ennemis, mais aucun ne savait qu'il s'était installé à Rome. Par ailleurs, il s'était rangé, et faisait profil bas. Ceux qui venaient à lui avec l'intention de lui donner un emploi dont il se serait acquitté volontiers des années plus tôt repartaient toujours bredouille. D'ailleurs, l'une de ces personnes avait été particulièrement insistante, et il avait fallu user de la colère pour le dissuader de lui rendre visite. Il y avait fort à parier qu'il était à l'origine de cet enfermement. Songeant à sa famille, l'homme se redressa, persuadé que personne ne viendrait plus avant un moment. Il fallait qu'il sorte d'ici. A mi-hauteur, contre le mur opposé à la grille, il chercha à tâtons le point où les aspérités des suppliciés lui avaient paru les plus profondes. Quand il le retrouva, il soupira d'aise. L'humidité rendait en ce point précis le mur plus friable. De l'autre côté, on entendait l'eau couler, sans doute les égouts. Quel que soit le temps qu'il mettrait, et la douleur qu'il impliquerait, il réussirait à se frayer un chemin vers la liberté. Sa famille avait besoin de lui. Mais alors que le crissement de ses ongles résonnaient sur la pierre, une voix s'éleva qui le fit sursauter et tomber au sol.

    « C'est inutile. « Peu importe le temps que ça prendra. » Ils disent tous ça. Mais comme les autres, tu n'auras pas le temps de sortir d'ici. Pas par ce mur. »

    Il ne répondit pas, les yeux braqués sur ce qui semblait être la provenance de cette voix. Une tonalité à la fois calme et moralisatrice, comme lassée par les caprices d'un gosse têtu. Une voix qui n'était pas sans lui évoquer de lointains souvenirs. Pétrifié par ce que pourrait signifier cette voix, il mit un certain temps à lui répondre, d'un ton hésitant, craignant d'avoir raison.

    « Straw ? »

    Silence. Plus court, et suivi d'une réponse sans l'ombre d'une hésitation.

    « Julius. Quelle ironie. C'est donc toi qu'on m'envoie aujourd'hui. »

    Un faible rire émane de celui qui semble bel et bien être Straw. Julius se relève, et s'agrippe à l'aveuglette aux barreaux de la grille qui semblent le séparer de l'esclave dont il n'avait plus entendu mot depuis des années. Partagé entre la joie de le savoir vivant et la tristesse d'apprendre qu'il avait passé ses dernières années en de tels lieux, il écoutait sans rien dire ce rire qui n'en finissait pas... Et qui provoquait en ses tréfonds un frisson d'effroi qui ne cessait de grandir. Ce rire était dénué de joie. Il était empreint de désillusion, de folie... Il n'avait rien à faire dans la gorge du jeune esclave qui, cinq ans auparavant, s'était battu pour permettre à sa sœur de cœur de s'enfuir. Il n'était en rien représentatif du garçon dont la joie de vivre réchauffait le cœur de Numera. Il avait changé. Pourtant, l'ancien mercenaire s'accrocha fermement à la lueur qu'il avait entrevue en se rendant compte de l'identité de celui qui partageait sa peine.

    « Je suis ravi de te savoir vivant ! Nous ne l'espérions plus. Viens avec moi, partons d'ici. Numera sera comblée de te revoir...
    -Tu ne comprends pas, Julius. Aucun de vous n'a jamais compris. C'est pour cela que les murs de ta prison sont rongés par la peur et l'espoir insensé de sortir d'ici. C'est pour cela que ta propre peur ne demande qu'à accompagner celle des autres. Je suis dans ma cellule depuis cinq ans, et tu le verras quand tes yeux se seront habitués à la pénombre : mes murs sont intacts.
    -Straw , cesse de faire l'enfant...
    -Je vais te dire ce qui t'attend. Cette nuit, quand sonnera la mi nuit, dans moins d'une heure environ, quelqu'un viendra te chercher. De gré ou de force, tu seras emmené dans les couloirs, jusqu'à une pièce éclairée par les torches. Là, tu pourras te préparer. Ne ferme pas les yeux, habitue-toi à la lumière aussi vite que possible, et choisis ton arme. Quand on t'en donnera l'ordre, tu seras amené dans une arène où tu combattras pour ta survie. »


    ______________

    Astarius Nubius attendait. Sur le seuil de sa demeure, il se frottait les mains. Son invité d'honneur lui avait envoyé un messager la veille, et pour la première fois depuis de longues années, il allait pouvoir l'accueillir. Impatient, il prenait soin de ressasser les mots qu'il allait lui adresser. Le soir était déjà tombé depuis longtemps, et les lumières de Rome offraient aux rues une délicieuse semi-pénombre, une atmosphère à la fois inquiétante et excitante qui convenait tout à fait à l'effet qu'il comptait produire sur son vieil ami. Ce dernier apparut soudain au détour d'un chemin, marchant droit et fier, solitaire parmi les ombres, vêtu de son armure de centurion, coiffé de son casque et drapé de son honneur mille fois reconnu en Rome. Limus Dignicus, glorieux combattant pour la puissance de Rome depuis des temps illustres, marchait vers sa demeure, avec une grâce qui jurait avec ses nombreuses années. Tout en lui sonnait la puissance du guerrier, en accord avec le surnom qui le qualifiait quand on rappelait son souvenir lors de réunions de tous ordres, le Lion de Rome. Quand il fut proche, il sourit et frappa durement l'épaule de son ami, dont les genoux fléchirent et qui mit toute sa volonté à l’œuvre pour ne pas gémir.

    « Astarius, il est bon de te revoir. Combien de temps maintenant que nous ne nous sommes plus vus ?
    -Sept ans, Limus, sept longues années privé d'un ami très cher.
    -J'ai appris au cours de mes voyages que tu ne t'en tirais pas trop mal. Va, indique-moi la route tandis que nous discutons, tu sais pourquoi je suis ici. »


    En effet, il le savait. Dans ses courriers, Limus lui avait fait part à de nombreuses reprises de son mécontentement à l'égard de la cessation des combats de gladiateurs, et qu'il ne trouvait que peu d'intérêt à rallier Rome sans ce divertissement. Alors, une année après son départ, Astarius avait recréé ces joutes particulières qu'affectionnaient particulièrement les romains, dans les sous-sols de l'amphithéâtre Flavien. Ces événements s'attirant de plus en plus de notoriété, les combats qu'il organisait finirent par atteindre une telle ampleur qu'après en avoir parlé à demi-mots au centurion, ce dernier lui avait fait part de sa curiosité. Ce soir, il était venu la satisfaire. Alors qu'ils s'engouffraient dans la maison, l'hôte raconta à son invité les obstacles par lesquels il était passé pour conserver le secret de son œuvre, et sa continuité. Ils passèrent par quelques passages dérobés, et marchèrent dans un long couloir au bout duquel semblait provenir le son d'une chute d'eau.

    « Les pots de vins avaient presque asséché la totalité de ma fortune avant que je ne m'empare de l'héritage de Statius Gavius. Valentinien ignore toujours ce qui se déroule sous ses pieds, et se complaît dans ses orgies. Mais le monde souterrain attire de plus en plus de monde, et si son existence venait à ses oreilles, je crains ce qu'il pourrait arriver. »

    La chute d'eau se faisait de plus en plus présente à leurs oreilles au fur et à mesure qu'ils s'en approchaient, et Limus dut élever la voix pour être sûr de se faire entendre.

    « Tu surestimes beaucoup l'impact que peut avoir un combat entre vauriens, Astarius. A l'époque des jeux, les gladiateurs étaient des guerriers plus que des paysans ou des esclaves. »

    La chute d'eau sembla exploser tandis que le binôme passait une lourde et haute porte de bois. Limus fit deux pas en avant, écarquilla les yeux, et se raidit. Ce n'était pas une cascade qu'il entendait. Il n'y avait nulle eau, dans ce Colisée miniature, mais des centaines de romains tapant du poing sur leurs genoux, sur leurs sièges et les barrières qui les séparaient du rang devant eux. Ils frappaient même le sol de leurs pieds, ce qui faisait vrombir le sol. Des centaines de romains hurlant et buvant, appelant dans une clameur interminable un nom inconnu. Astarius s'autorisa un sourire devant la stupeur de son ami, et une fois à son côté, il lui répondit, criant près de son oreille pour l'arracher à sa contemplation.

    « Ce ne sont pas les paysans ou les esclaves qu'ils veulent voir. Il y a cinq ans, un gamin est arrivé dans l'arène. Aujourd'hui, il est le Seigneur Souterrain. »

    Limus jeta un regard d'appréhension dans l'arène, mais ne vit personne en fouler le sable. Incrédule, il répéta pour lui-même :

    « Cinq ans ? Cinq ans ? Astarius, quel type de combat se déroule ici ?
    -Le combat à mort. »


    ______________


    Julius attrapa l'un des casques suspendus au mur de la pièce où l'on venait de le guider. Suivant les conseils de Straw, il avait ouvert les yeux sans perdre de temps et s'était habitué à la lumière au plus vite. Mettant le casque surmonté d'une courte crête rouge, il se souvint des autres conseils que son ami lui avait donné. Ne pas porter trop de pièces d'armure, ne prendre qu'une arme longue, et une courte. Ne pas hésiter et attaquer le premier, car l'adversaire n'hésiterait pas une seconde. Plus il avait allongé cette liste de choses à retenir, plus Julius s'était laissé persuader qu'il ne faisait que réciter ce qu'il avait vécu toutes ces années. Et plus il s'en persuadait, plus il s'énervait. Il avait fini par couper la parole de l'esclave en donnant un coup violent sur la grille et en hurlant son nom.

    « Straw ! Ce n'est pas toi qui me parle. J'ai compris ce qu'ils t'ont fait ces dernières années. Mais je ne veux pas en entendre plus.
    -Il le faudra bien, pourtant, Julius. Si tu me bats, ce sera ton tour d'endurer tout cela, et je ne voudrais pas que tu meures face à n'importe qui parce que tu n'es pas préparé. »


    Alors c'était donc vrai. Il n'avait jusque là fait que le suggérer, mais il avait été clair alors que c'était bel et bien Straw qu'il devrait combattre. Et ce n'était pas pour ce combat précis qu'il lui expliquait tout ce qu'il devait faire, mais pour tous les combats à venir, s'il gagnait. S'il tuait son ami. Si Straw avait l'air résigné, ce n'était pas le cas de Julius.

    « La ferme ! Si Numera t'entendait parler de la sorte...
    -Numera, Numera, cesse d'invoquer Numera à chaque fois que tu te rends compte que je ne suis plus tel que tu te souviens de moi ! Tu n'as pas vécu cinq ans sous terre, tu n'as pas lutté pour ta vie sans concéder la moindre faiblesse à tes ennemis, tu n'as pas décidé d'abandonner ton passé pour ne pas qu'il t'handicape ! Tu n'as pas oublié le visage de Numera ! Mais si tu veux mourir, soit ! Je serai l'exécuteur. »


    Julius avait fait plusieurs pas en arrière, surpris et affligé par la colère sourde, l'aura de rage qui venait de la cellule face à la sienne. Straw avait laissé tomber son masque de lassitude, pour une incarnation de violence. C'était lui, vraiment lui. Et il était à des lieues de celui qu'il était à l'époque. Soudain, le mercenaire marcha vers lui, empoigna les barreaux de sa cellule et hurla, animé à son tour par la colère. Contre Straw et contre lui-même, mais surtout contre ceux qui avaient enfermé l'esclave ici pendant des années.

    « Je vais le faire, Straw ! Tu n'as jamais réussi à me battre il y a cinq ans, tu crois que tes cinq années de torture changeront quelque chose aujourd'hui ?
    -De la colère, bien. Garde ta rage jusqu'à tout à l'heure. Tu en auras besoin. »


    La lumière s'était allumée, et peu après la fin de ses paroles, les gardes furent en vue. A la lumière des torches, Julius put voir le regard de Straw. Il était heureux de ce dernier éclat de colère. Il souriait, assis au centre de sa cellule qui ne comportait aucune égratignure. Il n'avait jamais cherché à fuir. Il avait élu domicile ici et s'était battu pour vivre. Pas pour fuir.

    Dans le vestiaire, la colère était toujours présente quand Julius s'arma d'un glaive et d'un couteau de chasse. Elle était toujours présente quand il hocha la tête alors qu'on lui ordonnait de marcher vers l'arène. Elle était toujours présente quand la foule salua son entrée à grand renforts de huées et d'encouragements. Elle lui permit d'oublier la tension du combat, la tension de la foule, la tension du passé. Il attendait, vibrant de rage, l'entrée de celui qui avait été un ami et un frère. Il attendait Straw.

    Comme tout le reste de la foule hurlant son nom.

    ______________

    Limus se pencha sur l'arène, observant avec attention celui qui avait fait son entrée. Bien bâti, armé d'un glaive, coiffé d'un casque et portant un couteau à la hanche, il se tenait droit, regardant directement vers l'entrée opposée. Cet homme connaissait le combat, et d'après les cicatrices nombreuses qui parsemaient son torse et son dos, il avait acquis par le combat une expérience certaine. Aucun esclave sans expérience, aucun paysan ne sachant manier que la bêche ne pourrait le vaincre. Il se tourna vers Astarius et le toisa. Ce dernier ne regardait pas l'homme, et fixait avec insistance l'entrée opposée. Le centurion écouta la foule qui criait toujours, de plus en plus fort, ce nom qu'il ne distinguait pas dans la clameur. Ce n'était pas lui, qu'ils attendaient. Il n'était que l'adversaire du jour, le challenger.


    Soudain, la foule devint incontrôlable. Les cris devinrent semblables à ceux d'animaux sauvages, et le martèlement du sol perdit son rythme, devenant frénétique, faisant presque trembler l'ensemble de cette arène souterraine. Il était arrivé. Dans l'arène, un homme de tout juste vingt-cinq ans, drapé dans un ample vêtement de soie violette, levait les bras, poings serrés. D'un geste, il se débarrassa de ce vêtement, semblable à un trophée, exhibant un corps digne des Dieux. Ses muscles n'étaient pas ceux d'un gladiateur, mais sa force était palpable. Sa vitesse l'était plus encore. Et il ne faisait que marcher vers le centre de l'arène, les yeux dans ceux de son adversaire. Le centurion se rendit compte qu'il retenait sa respiration depuis qu'il l'avait aperçu.

    « Je te présente Straw, hurla Astarius à son oreille. Ancien esclave, il a fait ses premiers pas sous terre il y a cinq ans. Tous les sept jours, il combattait, et gagnait, encore et encore. Un jour il s'est adressé directement à moi, et a demandé à ce qu'il affronte un homme tous les deux jours. Les spectateurs ont applaudit, et malgré ma crainte de le perdre à cause de la fatigue, j'ai accepté. Il y a un an, il a réitéré la demande. Depuis, il combat tous les jours. Et il gagne sans cesse, quel que soit l'adversaire que nous lui envoyions. Des lions, des soldats, des guerriers gigantesques venus du nord...
    -C'est impossible.
    -Dans le monde souterrain, oublie le sens de ce mot. Straw est comme un homme dont l'endurance évolue plus vite qu'il ne se fatigue. C'est un enfant monstrueux né du caprice des Dieux. »


    Limus porta son regard sur cet homme. En effet, tel était le son qu'il entendait, répété encore et encore par la foule surexcitée. « Straw ! Straw ! Straw ! » Celui qui portait ce nom croisa son regard. Un message muet sembla voguer entre eux, et soudain, Limus connut une peur qu'il n'avait jamais ressentie sur un champs de bataille. Et Straw sourit. Ce fut lui qui brisa cet échange, alors que le son d'un lourd marteau sur un tambour de guerre retentit. Le combat commença.

    Ce combat, aucun des spectateurs présent ne s'en souvient. Tout ce qu'ils se rappellent est le silence qui suivit. Le spectacle n'avait pas duré une minute. Straw se tenait au centre du cercle de sable, au dessus du mercenaire dont la nuque était brisée. La foule était silencieuse, mi-admirative, mi-déçue. La violence n'avait pas été longue, les romains n'avaient pas atteint la félicité qu'ils espéraient. Le Seigneur Souterrain leva son visage vers ce qui aurait été la loge impériale, dans l'amphithéâtre original.

    « Ce n'est pas suffisant ! » hurla-t-il.

    Ses yeux étaient glacés, empreints d'une rage sans nom. Le silence perdura quelques instants, avant que la clameur ne recommence, rugissant son accord avec Straw. Ce dernier attendit, les bras levés, que la foule se taise, et désigna du doigt un homme.

    « Que cet homme vienne dans l'arène ! »

    Une centaine de regards effarés se tournèrent vers Limus. Le centurion écarquilla les yeux. Une telle impertinence n'était pas permise à un esclave. Mais cet homme avait outrepassé ce statut. Il était le Seigneur tout puissant de ce monde de violence. Et quels que soient ses ordres, la foule ne ferait que l'appuyer. En l'occurrence, elle hurla son approbation, battant à nouveau le sol. Limus n'eut pas besoin de se tourner vers Astarius pour savoir ce qu'il en était. Il ne pouvait se dérober sans porter atteinte à son honneur. Et chez lui, l'honneur primait sur toute autre chose. Il fit volte-face, guidé par son hôte vers le chemin des vestiaires.

    ______________

    Quand il entra dans l'arène, Straw n'avait pas bougé. Il se défit de sa cape en avançant. Son regard était fier, ses gestes fluides, son aura dangereuse. Entre la demande de Straw et son entrée dans l'arène, il était redevenu le guerrier connu pour ses batailles. Il était, pour la première fois depuis longtemps, le Lion de Rome.

    « Limus Dignicus. C'est un honneur de vous avoir en ces lieux.
    -Tu le regretteras bientôt. Qu'on apporte un glaive à cet homme ! »
    ordonna-t-il aux gardes postés aux portes des vestiaires.

    Quelques secondes plus tard, l'on tendait une arme à Straw, qui s'en saisit, la regarda, et se dirigea sans un regard pour son adversaire vers le mur circulaire de l'arène, sous la tribune d'Astarius. La lame du glaive fut plantée dans le sable, et le poing du combattant frappa le mur. Un murmure incrédule se fit entendre, quand la foule remarqua que le poing s'était à demi enfoncé dans la pierre, la flanquant de lézardes profondes.

    « J'ai déjà mes armes, Lion de Rome, je n'ai pas besoin d'excédent.
    -Qu'il en soit ainsi. Mais sois sûr que mon corps n'est pas rongé par l'humidité. Celui qui se brisera ce soir, c'est toi, gamin. »


    Ils souriaient. Straw rallia le centre de l'arène et attendit, face au soldat, que le combat commence. Ils étaient de la même trempe. L'un était Seigneur Souterrain. L'autre était Seigneur en la surface. Ils tremblaient tous deux d'une excitation qu'ils n'avaient jamais ressenti si fort. Quand le tambour résonna dans l'arène, ils s'élancèrent tous les deux sur leur adversaire. Le glaive fut évité, et le poignet qui le tenait fut brisé. Un instant plus tard, la jambe du centurion l'était aussi. Prostré au sol, Limus retenait un râle de douleur tandis que le combattant de l'arène lui ôtait son casque.

    « Je sais tout sur vous. On vous appelle le Lion de Rome, mais on n'imagine pas à quel point un lion devient faible quand il ne chasse plus. Combien d'hommes avez-vous tué, Limus ? Cent ? Cinq cent ? Combien, ces cinq dernières années ? Une poignée d'esclaves qui ne vous a pas imploré comme vous l'entendiez ? »

    Il voulut riposter, mais le poignard qu'il tenait fut envoyé au loin par un violent coup de pied qui lui brisa deux phalanges. Sur le dos, il croisa le regard de celui qui le dominait, et dont l'aura le fit paniquer. Même les dieux ne pouvaient engendrer un tel monstre. Ses yeux étaient glacés et promettaient une mort certaine au centurion.

    « Si tu me tues, souffla-t-il, la gorge nouée, tu mourras. Astarius te fera exécuter pour rétablir l'ordre. Tuer un homme sans gloire est une chose. Je suis différent de tous ceux que tu as affronté.
    -Tu n'es pas différent. Tu n'es qu'un homme de plus parmi les mille que j'ai tué tandis que tu te prélassais sur ta réputation. Et avec chacun de ces hommes, c'est la mort que j'ai affronté. Il y a longtemps qu'elle ne parvient plus à m'effrayer. Mais réjouis-toi. Tu auras tout de même réussi à faire cesser mon règne sur ce monde souterrain. »


    Le pied du vainqueur s'abattit et fit se soulever un épais nuage de sable. Aucun son n'en provenait, malgré le silence qui planait sur l'arène. Personne n'osait parler. Quand le sable retrouva sa place, le corps brisé de Limus ne montrait plus aucun signe de vie. Sa gorge écrasée, ses membres tordus, il n'avait plus rien d'un lion. Il n'était pas le premier lion que Straw tuait. Mais il était le plus faible.

    ______________

    Dans sa cellule, assis dos à la grille, Straw comptait les secondes, les yeux fermés. Astarius avait ordonné sa mort, et il n'avait pas résisté. Le Seigneur Souterrain savait pertinemment au moment où il avait appelé Limus dans l'arène que l'homme devrait sauver la face. Mieux, il l'avait désiré. Avec la mort de Julius, il s'était souvenu de son passé, et de son objectif premier, quand il avait été enfermé en cette cellule pour la première fois, face à un homme dont il ne se souvenait plus le visage. Astarius. L'homme qui l'avait arraché à sa famille. Il serait présent à son exécution, c'était certain. Et alors, il perdrait la vie, avec tous ceux qui se placeraient entre Straw et sa revanche.

    Il rouvrit les yeux quand le son lointain de pas venant dans sa direction se fit entendre. Un homme seul venait, sans doute pour le mener à son lieu d'exécution. Contre toute attente, nulle lumière n'accompagnait son avancée. La grille s'ouvrit sans qu'il entende la clef tourner en sa serrure. Néanmoins, il se releva, sans lui faire face. Il le sentait, sans le voir. Il ne s'agissait pas d'un garde connu. Il ne s'agissait ni de la carrure ni de l'aura d'un garde... Mais d'un bourreau. La colère reprit ses droits sur le corps de Straw. Ils ne prendraient pas la peine de le tuer ailleurs. Ils voulaient en finir ici. Son sang chauffa dans ses veines, et la fièvre le gagna.

    « Tu es un homme bien courageux pour venir seul. »

    D'un bond, il se retourna et fonça sur celui qui voulait mettre fin à sa vie, les poings levés, un feulement bestial au fond de la gorge. Une ombre plus dense que les autres passa devant ses yeux, et le monde s'assombrit.


    Il fut réveillé par une douleur sourde, et hurla, portant ses mains à son visage. Avec stupeur, il comprit qu'un bandage serré ceignait sa tête, cachant son œil gauche. Non. D'après la douleur, cet œil n'était plus. Il eut un mouvement d'horreur qui faillit lui faire perdre l'équilibre. Mais une main l'empoigna par l'épaule et le redressa. C'était le bourreau. Stupéfait, interdit, s'appliquant à faire taire la douleur, il se rendit compte qu'il sentait quelque chose qu'il n'avait pas senti depuis des années. Le vent. Le vent lui battait le visage alors qu'ils avançaient, sur le dos d'un cheval. L'homme parla et lui fit part de son identité. Ephtal, Cardinal de la Mort, au service d'Arès, envoyé pour l'emmener auprès de son Dieu. Alors qu'ils chevauchaient, ils parlèrent longuement, et Straw assimilait difficilement chaque information, de plus en plus perdu au fur et à mesure qu'il découvrait un monde dont il n'avait même pas conscience. Il n'était pas plus rassuré quand ils parvinrent à destination, passèrent une porte d'obsidienne, parcoururent un monde souterrain, traversèrent une rangée de salles. Dans celle qui semblait être l'avant-dernière, Ephtal lui indiqua un coffre, qui semblait appeler Straw. En l'ouvrant, il fut, sans savoir comment, paré d'une armure au teint sombre dont les plaques effilées lui donnaient l'allure d'un guerrier de légende. Ephtal hocha la tête et dit :

    « Bienvenue, Straw de la Mante. »

    Spoiler:


Dernière édition par Straw le Jeu 6 Oct - 0:10, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Straw de la Mante.   Straw de la Mante. I_icon_minitimeLun 3 Oct - 5:33

Salut !

Cela fait une semaine ou plus que cette présentation est en cours. Dans un souci de clarté et d'équilibrage des factions, nous aimerions savoir si tu comptes terminer ta présentation.

Sans réponse de ta part endéans les 48h, cette présentation sera envoyée aux archives.

Bonne journée !
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MessageSujet: Re: Straw de la Mante.   Straw de la Mante. I_icon_minitimeMer 5 Oct - 18:45

En absence de réponse de ta part, j'allais envoyer cette présentation aux archives, mais je me suis rendu compte qu'elle avait l'air terminée. Cependant, tu ne l'as pas notifié, et il est toujours noté "UC" dans ton titre...
Alors, du coup, c'est fini ou bien... ?
(j'ai quand même un peu l'impression qu'tu t'fous d'nos gueules...)
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MessageSujet: Re: Straw de la Mante.   Straw de la Mante. I_icon_minitimeMer 5 Oct - 19:04

Straw d'la balle !
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MessageSujet: Re: Straw de la Mante.   Straw de la Mante. I_icon_minitimeMer 5 Oct - 19:08

Straw tard pour ta validation maintenant !
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MessageSujet: Re: Straw de la Mante.   Straw de la Mante. I_icon_minitimeMer 5 Oct - 22:35

C'est pas fini, manque la musique !

EDIT : C'est fini, y a la musique !
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MessageSujet: Re: Straw de la Mante.   Straw de la Mante. I_icon_minitimeJeu 6 Oct - 0:10

Je te valide niveau 3 avec l'armure de ton choix.

Ainsi, tu auras 1200 points à utiliser pour créer ton deck.

Et surtout bon RP à toi, parce que le RP... Straw bien !
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MessageSujet: Re: Straw de la Mante.   Straw de la Mante. I_icon_minitimeJeu 6 Oct - 1:25

Et bein... c'pas trop tôt...
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MessageSujet: Re: Straw de la Mante.   Straw de la Mante. I_icon_minitime

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