HRPAge : 16 ans.
Quelle est votre expérience des forums RP ? Pas mal de forum, notamment RoS.
Comment avez-vous connu SSU ? Annonce sur RoS.
RPNom : Bach
Age : 32 ans
Armure demandée : Armure d'Or du Taureau.
- Spoiler:
A quoi ressemble votre personnage la première fois qu'on le rencontre ?Bach peut vous paraître complètement asocial la première fois que vous aurez l'occasion de le rencontrer. Ce qui n'est pas complètement faux, de nature agressive, il a tendance à facilement s'emporter et ne mâche pas ses mots. Peu de gens ont eu la chance de pouvoir l’apercevoir arborant un bref sourire, ne serait-ce qu'une fraction de secondes. Affichant en permanence une mine sévère, pouvant décourager les moins téméraires de l'approcher, il ne fait rien pour s'arranger. Et lorsqu'ils en ont le courage, ils devront faire face à un regard dur, une voix rauque, imposant le respect auprès de ses congénères. Son expérience en tant que chevalier d'Athéna et son âge fait de lui l'un des anciens du sanctuaire, les plus jeunes le respectent comme il respecte ces derniers, il en va de même pour ceux dont l'âge surpasse le sien.
Son but, mise à part la mission permanente qui lui a été confié lors de l'obtention de son armure, est qu'un jour, ce monde finisse par retrouver la paix. Ce qui peut en surprendre plus d'un en vue de son comportement belliqueux, jamais l'on irait croire qu'un tel homme aspire à redonner la paix à ce monde. Il est plus habitué à être vu comme un combattant hors pair, robuste, intraitable, rassurez-vous, il a bel et bien conscience qu'une telle chose ne pourra jamais se produire, pas tant que certains guerriers combattant pour d'immondes dieux continueront d'y croire. Sa solution pour y remédier ? À vrai dire, il n'en a pas vraiment, si ce n'est servir et combattre pour sa propre divinité, en espérant qu'un jour, les choses finiront bien par changer. Au-delà d'une écoute pouvant laisser à désirer selon la situation, il est clair que lorsqu'il se trouve en situation grave ou qui demande une pleine concentration, il n'ira pas jouer les muets, feignant de ne pas avoir entendu la conversation.
Et cela s'applique très particulièrement lors des combats. Prêt à mettre sa vie en jeu, comme tout bon chevalier d'Athéna se doit de faire, il saura faire preuve d'une détermination sans faille et d'une certaine férocité à faire tomber ses adversaires. Mourir pour la déesse Athéna est un très grand honneur à ses yeux, néanmoins sortir vainqueur d'un duel et continuer à veiller sur elle en est un bien plus important. Mort, il a bien conscience qu'il ne sert à rien, aussi fera-t-il tout ce qui est nécessaire pour rester en vie. Avoir peur de la mort n'est pas concevable et même si son armure est là pour veiller à ce que cela n'arrive jamais, il ne perd pas de vue l'idée que cela puisse se produire. Ce qui ne l'empêche pas cependant de profiter des instants que lui offre la vie, seule l’intensité avec laquelle il les vit change de celle d'un humain ordinaire.
L'importance qu'il accorde à la vie fait de lui un défenseur et un allié peu comparable. Ses amis, Athéna, le Grand Pope, tous peuvent compter sur lui. Capable du meilleur, comme du pire. Voilà à quoi l'on peut s'attendre de lui lors des grands moments de réflexion. Ce genre de choses n'ont jamais été son fort, tout jeune, il n'avait déjà pas pour habitude de réfléchir à la situation avant d'agir. Analyser n'est pas ce qu'il préfère, suivre son instinct est selon lui bien plus intéressant et plus fiable. Aussi, ne vous attendez pas à le voir se torturer lors d'une bataille ou d'un combat pour mettre au point une stratégie. Frapper fort afin de s'assurer que l'ennemi ne voudra pas en redemander vaut largement cinq longues minutes à réfléchir inutilement. D'autant plus que l'adversaire ne fera pas de cadeau.
Il n'en fera pas non plus, jouant de sa force physique acquise par le biais de son entraînement intensif, chose essentielle pour pouvoir porter une telle armure que celle du Taureau, il écrasera quiconque se mettra en travers de son objectif. Calme en apparence, Bach se révèle être quelqu'un d’extrêmement déterminer et inébranlable tant physiquement que mentalement. Soyez en sûr, il est le second des douze gardiens du Sanctuaire, jamais il n’échouera à la tâche.
Physiquement, on peut dire de lui que c'est un vrai colosse. Tout comme les précédents possesseurs de l'armure d'Or du Taureau, il est doté d'une force physique impressionnante, résultat d'un intense entraînement. Une musculature imposante, taillée dans la roche, pour une taille démesurée. Le colosse ne mesure pas loin du mètre quatre vingt-dix, pour un poids avoisinant les quatre vingt-dix kilogrammes. Autrement dit, si un homme pareil vous tombe dessus, attendez vous à en ressortir fracasser de toute parts, si vous en réchappez évidemment... Une chevelure blanche à son grand malheur, témoignant de son presque vieil âge et en aucun cas signe de sa sagesse, cette dernière ne s'étant toujours pas fait ressentir depuis le temps.
Le reste, rien de bien anormal, les yeux bruns, de fins sourcils constamment froncer. Niveau vestimentaire, Bach a deux options. La première et évidemment celle la plus utilisée, revêtir son armure d'Or. Assurant la meilleure des protections possible, mais également plus résistante à la température, à l'intérieur de cette armure, on a l'impression de faire face à une montagne inébranlable. Les rares fois où il ne porte pas son équipement de chevalier, il s'équipe plus simplement, une veste blanche aux bords en fourrure vert. Une paire de gants, un pantalon et une paire de bottes, rien de plus ne vient l'encombrer bêtement.
Histoire :Thèbes, 426 après J-C
- Stupide orphelin ! Tu aurais dû rester à ta place quand tu en avais l'occasion.
- Et vous laisser faire du mal à mes amis ? Jamais !
- Ce pain n'est pas le vôtre, partez !
Il n'en faut pas plus aux jeunes enfants tiraillés par la faim pour déposer la nourriture durement gagner, aux pieds de leurs agresseurs, les larmes aux yeux, impuissants. Une réaction qui ne rate pas de révolter le jeune garçon défendant ces pauvres orphelins. Le poing serrer, mordillant sa lèvre inférieure de rage, les sourcils plisser comme jamais, il s'efforce de ne pas exploser de rage. Dans cette cité, cette merveilleuse cité de Thèbes, il est bien ardu de subvenir à ses besoins lorsque l'on est orphelin, ce qui est le cas de nos quatre malheureux enfants ici présents. Abandonnés de tous dès leur plus jeunes âges, contraint de survivre en volant la nourriture aux autres, ce moyen de vivre vient de les mettre une fois de plus dans une situation périlleuse.
Ce pain dont il est question représente leur unique provision de la journée, un pain d'autant plus important à leurs yeux sachant qu'il y a trois jours qu'ils n'ont rien eu à se mettre sous la dent. Il est naturellement hors de question pour notre défenseur, plus communément connu sous le nom de Bach, de le rendre à ces deux idiots auxquels il n'appartient même pas. Ramassant l'aliment d'un geste rapide, il le balance sans se retourner à ses amis d'infortune. Tendant alors le bras droit à l'horizontale comme pour les empêcher d'avancer et de reproduire la même action stupide d'il y a peu, il prend la parole d'un ton autoritaire.
- Foutez-moi le camp maintenant ! Et que personne ne touche à ce pain, il est à nous, compris ?
Aucune réponse ne vint, de toute façon, il n'en attendait pas. L'oreille bien tendue, il écoute avec une certaine joie les bruits de pas de ses amis s'éloignaient. Daignant désormais accorder son attention aux deux autres, il constate avec amusement que ces derniers n'ont pas appréciés l'initiative. Ils voudraient bien s'élancer à la poursuite des gamins voleurs, un obstacle de taille leur barre malheureusement la route. C'est que sa réputation n'est plus à faire dans le quartier. Bach l'orphelin, ou plutôt devrais-je dire le défenseur d'orphelins, leur maître en quelque sorte. Toujours prêts à se lancer dans des bagarres de rues pour leur venir en aide. Nombreux sont les gosses de riches venus se casser les dents sur ses poings véloces et affreusement douloureux. Aujourd'hui, en ce jour bien triste pour notre héros sans famille, futur grand Chevalier d'Or, les choses ont tourné au désastre.
D'abord, l'un des leurs se fait passer à tabac sans qu'il puisse lui venir en aide, ils ne trouvent rien à chaparder aux commerçants du coin et pour finir, on a dans l'idée de leur subtiliser l'unique morceau de pain qu'ils détiennent. Autrement dit, cela va chier pour ses deux-là. D'un cri résonnant aux alentours sur une dizaine de mètres, il s'élance poing en avant, bien décider de défendre son butin. Un poing qui ne trouve personne à percuter, si ce n'est l'air environnant. Un coup pour rien. La réponse ne tarde pas à venir, une volée de pieds et de poings s’abat sur lui, impitoyable. Bien que robuste du haut de ses huit ans, les coups l'obligent à lui faire poser un genou au sol.
Finalement, sa réputation ne semble en rien fonder, seulement un ramassis d'idioties que ses agresseurs ne manquent pas de balayer d'un revers de main, en riant aux éclats. Toucher dans son orgueil, Bach continue d'encaisser, relevant peu à peu ce genou précédemment poser sur le sol poussiéreux de Thèbes. Une attitude tant courageuse qu’impressionnante ayant pour effet de bloquer les deux adolescents dans leur élan. Vacillant, un filet de sang coulant du coin de la lèvre, recouvert de saleté et de bleus suite aux coups, sa bouche se déforme une nouvelle fois dans un sourire victorieux. Pourquoi un tel sourire après la correction qu'il vient de subir ? Ne ressent-il pas la douleur qu'ont put engendrer de tels coups ? Oui, évidemment, mais il fait en sorte de ne rien laisser paraître devant ses adversaires du jour.
Il se tient droit devant eux, plus fier que jamais, prêt à poursuivre la lutte à tout instant. Un comportement déroutant pour un jeune garçon l'étant tout autant. La suite, personne n'aurait pu l'imaginer. Semblant s'expulser des pores de sa peau, une énergie bleue enveloppe lentement le futur chevalier d'Athéna, une énergie puissante et troublante. Cette soudaine apparition d'énergie semble redonner des forces à Bach, qui parvient alors à oublier la douleur l'espace d'un moment. Il se sent plus fort que jamais, plus robuste et intouchable qu'il ne l'a jamais été. C'est à peu près cela. S'ils décident de reprendre le combat, nul doute que ses adversaires se heurteront contre cette barrière d'énergie. Ces derniers, hésitant à l'idée de continuer la lutte, pourtant si envieux il a encore de cela une minute de parvenir à leurs fins, finissent par renoncer.
Conscients et admiratifs d'une telle volonté de protéger chez l'orphelin, mais également et surtout apeurer par cette aura sortie de nulle part, quittent les lieux. Soulager, ce dernier laisse échapper un profond soupir avant de tomber à terre, le corps endoloris, l'esprit apaisé, totalement vider de ses forces. Avant que ses paupières ne se ferment, il ne verra que des jambes recouvertes d'une étrange armure dorée s'avancer vers lui. Ce qu'il vient de se produire ? Il n'en a absolument aucune idée et n'a pas le temps de se pencher plus longtemps sur la question. À son réveil, il retrouve l'affreuse sensation, mais désormais familière de la planche de bois sur laquelle il a pour habitude de s'allonger lorsque le moment est venu de se reposer. Toujours douloureux de dormir dessus, mais avec le temps, il a appris à s'y faire et à ne plus se plaindre. Comment est-il revenu jusqu'ici ? Sa réponse ne tarde pas à se montrer. Le type ou plutôt, les jambes de ce qui semblait être un homme sont également présent en ces lieux.
Face à lui, assis sur un tabouret, affichant un sourire réconfortant pour quiconque aurait la chance de le recevoir, revêtu d'une armure d'Or, l'homme ne dit rien, préférant le laisser reprendre ses esprits. À sa gauche, assis sur le sol autour d'un copieux repas totalement hors de leurs moyens, ses trois amis orphelins profitent de ce moment bien mérité. Abasourdi par la scène, Bach tente de prononcer quelques mots, sans succès. Comprenant rapidement que ce repas est l’œuvre de l'inconnu en armure, il reste un moment silencieux, les yeux braqué sur l'étranger. C'est finalement ce dernier qui prend la parole le premier. D'une voix chaleureuse, qui met rapidement en confiance notre jeune héros.
- Tu reviens enfin à toi, nous avons beaucoup de choses à nous raconter toi et moi.
- Qui... qui êtes-vous ? Et comment m'avez vous trouvé tout à l'heure ? Je n'avais pas remarqué votre présence avant de tomber.
- Je t'observais depuis un petit moment déjà, quant à mon identité, tu peux m'appeler Inious. Je suis le Chevalier d'Or du Taureau, défenseur de la déesse Athéna, en a tu entendus parler ?
- ...
Débuta alors un long moment durant lequel il expliqua tout un tas de choses sur la suite des événements qu'il avait prévu pour Bach. Explications dont il ne saisit pratiquement pas un mot. Une histoire de cosmos, soit cette soudaine énergie bleutée dont il a eu le soutient lors de l'accrochage, d'un fragment de big bang en lui, de la déesse Athéna, du Sanctuaire et enfin, de ces étranges armures.
Pour finir, il aborda le fait que toutes ces choses soient en partie liées à lui, puisque lui aussi disposait d'un de ses fameux fragments à l'intérieur de son corps. Que pour le faire exploser à son tour comme l'autre fois et pouvoir bénéficier de cette puissance, il allait devoir subir un entraînement des plus vigoureux loin de Thèbes. Les autres enfants avec qui il avait partagé une grande partie de son enfance ne pouvait le suivre, n'ayant pas les mêmes capacités que lui. Qu'il fallait les laisser ici. Un choix difficile certes, mais les révélations du Chevalier d'Or, détenteur de l'armure du Taureau et la curiosité de Bach piquait au vif l'emporta, et ainsi, il fut amené à son tour comme bon nombre d'orphelins avant lui au Sanctuaire.
Parlons-en justement de ce fameux entraînement. Son maître l'amena donc à Athènes, dans ce fameux lieux dont il lui avait longuement parlé le long du voyage. Le Sanctuaire d'Athéna, il n'eut jamais le privilège de se rendre en personne au temple de la déesse durant ce temps ou il n'était qu'un simple apprenti chevalier, mais longtemps il en rêva. Domicilier dans l'une des douze maisons du zodiaque, soit celle du Taureau, ses premiers mois ne furent qu'un long et ennuyeux apprentissage sur de la connaissance. Allant des choses essentielles à savoir pour un chevalier à la plus inutile des informations, son maître lui enseigna un nombre incalculable de choses. Vint ensuite un entraînement intensif pour accroître sa résistance, sa force physique, développer sa musculature, sa volonté de réussir. Il du déplacer des rochers, chacun plus lourd que l'autre, d'un point à un autre, la distance augmentant avec le poids de la roche à soulever. Une fois chose faite, ce rocher devait être brisé d'un seul coup de poing.
De quoi travailler dessus un long moment. Ardu, mais terriblement efficace, Bach ne tarda pas à accroître sa puissance. Au fil que les jours s'écoulaient, son corps s’affûta et avec lui, son esprit. Une détermination à toute épreuve, quel que soit le défi que son mentor lui lançait, il le relevait avec succès. Mais jamais ce ne fut assez suffisant pour l'épreuve ultime que lui imposerait Inious du Taureau, afin de jauger s'il était capable ou non de porter son armure. Il avait en tête de la lui léguer lorsque lui-même ne serait plus en mesure de servir Athéna. Jusque-là, il avait largement le temps de former son élève afin qu'il soit prêt à temps. Il était destiné à revêtir l'armure du Taureau et aucune autre, aussi serait-il patient jusqu'à ce que le moment soit venu. Les années passèrent, l'épreuve des rochers n'était désormais plus assez dure pour Bach, aussi passèrent-ils à l'épreuve suivante. Le combat à mains nues. Débutant tout d'abord contre d'autres apprentis du Chevalier d'Or du Taureau, ces derniers ne furent guère à la hauteur bien longtemps.
Son niveau atteignait désormais ceux des Chevaliers d'Argent et c'est tout naturellement que son mentor prit l'habitude d'en faire régulièrement venir, pour des combats valant le détour. Des duels ne faisant qu'enrichir l'expérience de Bach, d'augmenter sa puissance, accroître sa détermination, sa foi en Athéna. Vint le moment où de simples Chevaliers d'Argent ne suffirent plus contre la puissance du jeune apprenti. Ils passèrent une nouvelle fois au niveau supérieur et cette fois, ce fut le Gold Saint du Taureau qui serait son adversaire. Et ce fut soudainement plus douloureux... L’élève n'en revenait pas, lui qui se pensait apte à tenir tête à son maître, il se trompait et de loin. Ses coups, bien que dépassant ceux d'un Chevalier, ne furent rien face à la force de frappe ahurissante du Taureau. Les journées défilèrent ainsi, dans la douleur, l'effort, le surpassement, mais également la joie, l'envie de réussir. Son entraînement, lorsque le Gold Saint du Taureau pouvait lui consacrer du temps, ne se résumait plus qu'à un duel entre les deux colosses.
Ainsi devait se dérouler l'entraînement jusqu'à ce que l'élève surpasse le maître. Malheureusement, jamais Bach n'eut l'occasion de terrasser son mentor. Le malheureux revint un jour d'une longue mission exténué, comme ravagé par la fatigue. Le diagnostic fut sans appel, il couvrait une maladie grave qui finirait par l'emporter. Déjà bien âgé, Inious décéda deux années plus tard, confiant dans son dernier soupir la relève à son plus brillant élève. Avec cette passation de pouvoir déboulait toute une série de nouvelles obligations pour l'orphelin désormais Chevalier d'Or du Taureau. Du moins, si le Grand Pope ainsi que la déesse Athéna acceptait qu'il en soit ainsi. Après concertation avec eux, il finit par acquérir pleinement son armure. Retournant dans ses appartements, à la seconde maison sur le chemin menant au temple d'Athéna. Là, il occupa son temps à se perfectionner, mais également à transmettre son savoir aux jeunes apprentis désormais sous son aile. Surveiller l'entrée de son temple devint également une obligation, lorsqu'il ne partait pas en mission ou qu'il ne se trouvait pas occuper ailleurs.