Marina Messages : 424 Renommée : 241 Feuille de personnage Armure: Scale de la Sirène Maléfique Rang de l'Armure: Or Expérience: 43 | Sujet: Les dieux se réveillent [Solo] Mar 20 Sep - 17:35 | |
| Seul dans le temple de Poseidon, Orpheus méditait. Jambes croisées, en plein centre de la pièce, bercé par le bruit de l'eau qui s'écoulait tout autour de lui, le Général de la Sirène Maléfique laissait son esprit vagabonder à travers le Sanctuaire sous-marin. Il le sentait : les écailles recherchaient leurs porteurs et il était temps pour eux de se dévoiler. Car si le Légat était parvenu à un tel rang, c'est que son acuité était plus développée que la normale. Il percevait les changements qui s'opéraient dans le monde. Et savait que la guerre Sainte ne tarderait plus désormais. Malheureusement, il ne se voilait pas la face : l'armée de Poseidon tardait à se regrouper. Et lui, en sa qualité de responsable des armées de son Seigneur, se devait de réagir. Rapidement. Une conscience effleura alors la sienne. Puissante, il sut d’office que Poseidon approchait. L’aura du dieu des Océans était telle qu’il était obligé de contenir une partie de son pouvoir, histoire de ne pas balayer ses propres soldats. Ouvrant les yeux tout en se relevant, Orpheus découvrit qu’il était déjà là, sur son trône, dominant la salle de toute sa hauteur. Le Général posa un genou à terre. Un petit rire accueillit cette action. - Ce sont nos ennemis qui doivent me craindre, pas mes fidèles généraux. Relève toi, Orpheus. Nous avons peu de temps. Obéissant, Orpheus attendait désormais d’en apprendre plus sur la raison de sa convocation. Il savait que Poseidon ne se trouvait pas ici physiquement mais la simple image qu’il projetait ici inspirait la crainte. Il n’était pas le frère du maître de l’Olympe sans raison et le général ne pouvait que respecter cette force. - Chaque jour, des chevaliers d’Athéna rejoignent le Sanctuaire pour augmenter les forces de son armée. Les Oracles d’Apollon sont déjà tous éveillés et Arès lui-même a pratiquement réuni les quatre cardinaux de son armée. Même ce vieux loup d’Odin commence à sortir de sa tanière. Et nous ? Le dieu ne quittait pas son général du regard, intensifiant alors la puissance de son cosmos. Il est vrai que de leur côté, ils étaient en retard. L’appel avait été lancé pour que les Généraux se regroupent mais le temps passait sans qu’ils ne se montrent. Le silence est d’or et Orpheus savait qu’il était préférable pour le moment de garder bouche close. - Nous attendons. Tranquillement. Mes neveux et ma nièce se renforcent tandis que moi, je les regarde se préparer à la guerre. Je refuse de rester en dehors de CETTE GUERRE, Orpheus !!!! La voix tonna, faisant trembler les fondations du temple et déclenchant une vague d’énergie dans la pièce qui cependant n’endommagea rien. Il fallait réagir. Se faire écraser par la puissance de Poseidon avant même d’avoir pu s’expliquer, c’était hors de question. - Je vois les choses autrement, Seigneur ! Tandis que les autres divinités recrutent les premiers venus, nous, nous cherchons la qualité. Notre armée ne surclassera certainement pas en nombre cette chère Athéna et ses Saints, mais je suis persuadé qu’il n’en sera pas de même lorsque nous serons en plein combat. Ne soyez pas impatient et laissez moi gérer cela. Je vous assure que la victoire sera vôtre. Les Squales vibrent toutes, impatientes de prêter leur force à la bataille qui s’annonce. La pression diminuait peu à peu. Poseidon avait été l’un des premiers à sentir l’union d’Apollon et d’Athéna diminuer. Et la rivalité qui existait avec cette dernière ne faisait que progresser avec les siècles. Mais la patience n’était pas une vertu qu’il possédait, au contraire de son Légat. - J’aime ta vision, Orpheus. C’est pour cela que je t’ai laissé le rôle de Légat en mon absence. Néanmoins, je ne peux qu’espérer pour toi que tu ne te trompes pas. Car je ne te laisserai rien passer. Convoque mon armée et tiens toi prêt. La première bataille approche… L’image s’évaporait, laissant Orpheus de nouveau seul dans cette pièce. La mise en garde étant parfaitement inutile, après tout il n’était pas fou au point de croire que Poseidon lui ferait une faveur, le général s’approcha du trône de son seigneur. Prenant sa flûte et portant le bec de celle-ci à sa bouche, il se mit à jouer un morceau. Emprunt d’une grande tristesse, l’appel était cependant facile à comprendre pour chaque Marinas : Poseidon avait donné ses ordres et cette fois, il n’accepterait aucun désistement ! Le général de la Sirène reprenait les choses en main et il était préférable d'agir vite.
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