HRP:

Age: 19 ans
Quelle est votre expérience des forums RP ? Je pense avoir une assez bonne expérience des forums RP, et tous ceux auxquels j’ai participé étaient géré par le même staff, vous ! J’ai été Akira Ayumu sur BU, et Sabaku Yuuki puis Sôseki Ukiyô sur RoS. De manière plus anecdotique, j’ai été Lawrence Ashton sur Artefact et Alejandro Martillo sur Solaris !
Comment avez-vous connu SSU ? Grâce à la News sur RoS.
N.B. : Je ne connais absolument rien de l'univers de Saint Seiya. Je me suis renseigné vite fait, mais ça ne va pas au delà des connaissances très basiques ; j'espère ne pas avoir fait de grosse incohérence.

RP:

Nom : Máni.

Âge : 25 ans.

Armure demandée : Zeta Prime.

A quoi ressemble votre personnage la première fois qu'on le rencontre ?

Le Guerrier de Zeta Prime… qu’est-il réellement, homme ou bête ? L’on peut parfois s’y méprendre, lorsque l’on lui fait face. Car Máni n’est rien de moins qu’un prédateur. D’apparence, il est déjà particulièrement impressionnant : d’une taille avoisinant les deux mètres, les cheveux blonds et portant une fine barbe, il possède une musculature des plus développées que l’on devine sans mal même au travers de l’épais et long manteau doublé de fourrure lupine qu’il porte généralement pour se prémunir du froid de son pays natal : ses larges épaules à elles seules constituent un repère de taille illustrant l’importance de la musculature de l’Ombre de Zeta. Et ce n’est pas tout. Son visage, arborant toujours une expression fermée et dure, le transforment littéralement en une véritable idole martiale. Et puis il y a ses yeux. Bleus et glaciaux, ils vous donnent l’impression d’être transpercé de part en part lorsque Máni daigne poser son regard sur vous.

Mais tout cela n’est que la partie émergée de l’iceberg ; car l’Ombre de Zeta est bien plus que ce simple colosse, qui pourrait paraître commun dans les contrées nordiques. Il se dégage de lui une aura de bestialité, de sauvagerie, qui pourrait suffire à en faire frémir plus d’un. Comme s’il n’était pas complètement humain, comme s’il était plus qu’un Guerrier. Une bête sommeille en lui, beaucoup vous le diront. Mais, disant cela, ils se méprennent terriblement, car la bête ne fait pas que sommeiller en Máni : elle vit en lui, et c’est probablement ce qui le rend si prompt à la violence et à l’action. Comme pour souligner sa nature bestiale, l’Ombre va toujours accompagné de son fidèle molosse, immense chien au pelage noir et brun, dont le garrot arrive au niveau des hanches de son maître. D’aucuns disent que leur relation va beaucoup plus loin qu’un simple lien entre un chien et son maître…

Enfin, il reste un dernier point à aborder concernant l’Ombre. Le colosse bestial voue à Odin un culte sans bornes, et considère qu’il est le seul parmi les Guerriers à honorer suffisamment son dieu. Du fait de cette adoration sans limites pour Odin, il considère les dieux du Panthéon grec comme des usurpateurs et n’aura de cesse de combattre ses représentants sur Terre tant qu’Odin n’aura pas repris sa place sur le Trône des Cieux.

Alors qu’ils se terrent pendant qu’ils le peuvent encore, car la Bête n’a pas pour coutume de faire dans la dentelle.

Histoire :

La toundra boréale, lieu désert où le froid, la glace et la neige sont les seuls maîtres. Les hommes du Nord ont eu beau coloniser les territoires voisins, s’y aventurer seul relève du défi, si ce n’est du suicide, même pour les plus endurants et courageux d’entre eux.
Et pourtant, aujourd’hui, un homme seul affronte le blizzard qui fait rage sur les étendues gelées, seul face à l’infinie vacuité de ces lieux. Pas après pas, il progresse sur le sol recouvert d’une conche insondable de neige semblant errer sans but. Pour tous, c’est un fou. Mais que cherche-t-il réellement dans ces plaines désolées ?

Odin, Dieu parmi les dieux, Roi de nos rois, Père de nos pères. Ressens-tu la présence de ton serviteur en ton royaume ? J’ai affronté dignement toutes les épreuves que tu m’as imposées, sans jamais me plaindre, car je sais. Je sais que ce n’est que grâce à la dévotion de tes serviteurs que tu pourras récupérer ta place légitime et bouter ces usurpateurs loin de ton Royaume Céleste. Ce jour-là, je serai à tes côtés, mon Dieu ! Car de tous tes serviteurs, je suis le plus dévoué. Et une fois de plus, j’ai répondu à ton appel, et j’affronte à présent la Toundra.
On m’avait prévenu que c’était un lieu de mort et de désolation, et que même tes plus fidèles chevaliers devaient y prendre garde ; je réalise à présent à quel point leurs conseils étaient sensés. Le froid pénètre mes vêtements et me glace les os. Je ne sens déjà plus mes extrémités, et je progresse de plus en plus difficilement. Mais je reste confiant, car c’est toi, mon Dieu, qui m’a ordonné de me rendre en ces lieux ; c’est toi qui m’as dicté de m’éloigner de la communauté, car alors je pourrais entendre tes divines paroles, à la manière d’un Prophète. Je n’entends rien pour l’instant, mais je sais que tu m’entends, mon Dieu, et j’ai confiance, oh oui, j’ai confiance…

Et il continue à marcher, errant dans la toundra, attendant toujours le message divin qui tard tant à arriver. Mais tout vient à point à qui sait attendre, et alors que la nuit tombe pour la cinquième fois sur la toundra depuis que Máni s’est lancé dans sa quête, les choses commencent à changer.
A quelques pas de là, une grosse silhouette se meut. Un chien, un énorme chien, qui se déplace adroitement dans la toundra. Comment une telle créature a-t-elle pu se retrouver en ces lieux et y survivre ? Faut-il y voir un message du divin Odin ?

Cet énorme molosse vient de me plaquer au sol et de m’arracher un morceau conséquent de chair, me faisant saigner de façon importante, mais toujours, j’ai confiance. La présence ici d’un tel animal ne peut signifier qu’une chose : il s’agit du message envoyé par mon Dieu adoré. Une nouvelle épreuve de foi, un nouveau défi à relever. Pourtant cette fois-ci, je suis sévèrement affaibli et blessé. Mais j’ai confiance. Si je ne peux pas relever cette épreuve, c’est que je ne suis pas digne d’être un serviteur du grand Odin ; or nul ne l’adore plus que moi. Et cette occasion est parfaite pour le lui prouver, une fois de plus.

Surmontant la douleur et le froid qui emplissent ma blessure, je rue sauvagement et décoche un puissant coup de pied dans l’abdomen de la bête. C’est un animal massif, mais ma force physique est des plus remarquables : même réduit par le froid, j’arrive à le faire décoller du sol, et sens quelques unes de ses côtes craquer sous mon impulsion. La bête alla s’écraser à près d’un mètre plus loin, et je pus voir avec satisfaction que sa peau avait été transpercée par une côte brisée, créant un petit flot de sang. La blessure que j’avais subie lui avait été retournée. Saisissant l’occasion que je venais de me créer, avec un hurlement de rage, je me jetai sur la bête, prêt à la rouer de coups jusqu’à ce que mort s’ensuive.

L’affrontement titanesque entre le colosse et le chien avait duré des heures ; tout autour d’eux, la neige était maculée de sang. Mais une fois de plus, ils se relevèrent, chacun animé par des motivations que lui seul connaissait. Et ils chargèrent. Une ultime fois.

Etait-ce la bête qui tenait l’homme dans ses crocs, ou l’inverse ?

Mon frère…

Je pouvais endurer tous les tourments physiques ; mais que l’on s’attaque directement à mon esprit, je n’aurais jamais pu l’imaginer. Je me sens devenir fou. J’ai échoué, je n’ai peut-être jamais été le digne serviteur d’Odin. Pourquoi mon crâne semble-t-il sur le point d’exploser ? Pourquoi y a-t-il une présence que je ne peux pas identifier qui semble s’accrocher à mon âme ?
Mon Dieu, quelle est cette nouvelle épreuve ?

Mon frère.

J’arrive à distinguer quelque chose, à présent. Suis-je un homme ? Suis-je ce chien ? Suis-je les deux ? Je ne sais plus. Il est là, dans mon esprit. Il me scrute, il me jauge. Il… non. Je suis « il ». Et « il » est moi. Je suis en lui, et il est en moi. Si tel est le prix à payer pour être aimé de mon Dieu, je l’accepte. Je serai sa Bête, sauvage et déchaînée. Je ferai connaître sa colère et sa haine aux Imposteurs et à leurs piètres serviteurs.

Hati, mon frère. Nous marcherons ensemble, et à jamais.