Voyage incognito [pv-Nero]

Le couperet est donc tombé, hier soir en réunion sur skype avec la quinzaine de personnes présentes pendant les 2h qu'a duré la discussion (qui ont dérivés sur 3/4 par la suite ^^).

En faisant le constat de la situation actuelle puis le bilan du …

Ici seront stipulées toutes les armures remises en libre service après la perte de leur détenteur.

Citation :: Libération d'Armure
Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser indéfiniment des armures en les mains de joueurs inactifs. À partir de deux …

Et voila, il est temps de vous faire part de notre nouveau projet...

One Piece ShinSekai RPG !

www.shinsekai-rpg.com

Un forum One Piece, depuis le temps que la team en parlait et avait l'idée en tête il était temps de franchir le cap. Bien …

Sujet: Voyage incognito [pv-Nero] Ven 13 Avr - 3:19

"Et si... Je rentrais un peu chez moi... "

"Cette saleté d'opportuniste..."

*Et toi ne va pas croire que je fais ça pour tes beaux yeux. Tu n'es qu'un sujet d'étude! Une expérience! Rien de plus à mes yeux... Rien!*

"Pffff... ça irait quand même plus vite si j'avais un cheval ou un truc comme ça..."

Sujet: Re: Voyage incognito [pv-Nero] Ven 13 Avr - 5:23

Il était là, à prendre l’air, profitant du vent encore frais de la nuit, lorsqu’un mouvement de sa part l’intrigua. Quelque chose, ou plutôt quelqu’un, se glissait dans la nuit noire sans être vue. Dirigeant les courants aériens, le jeune homme put sentir en étrange parfum dans l’air, ce qui l’intrigua au plus haut point. Sa curiosité piqué au vif, il entreprit se rapprocher de ce visiteur impromptu, se plaçant dans son dos, face au vent de préférence afin de ne pas être repérer. De même qu’il fit ses pas aussi silencieux que le vol de l’oiseau qui le caractérisait si bien; son armure étant resté à la Citadelle, il lui serait d’autant plus facile de passer inaperçu.

Ainsi put-il la suivre durant plusieurs jours, calant ses pas sur les siens et l’observant de loin. Qui était-elle ? C’était bien la première fois qu’il la voyait; néanmoins ce devait être une Berserker, étant donné qu’elle provenait de la Citadelle, non ? Quoique son absence de cosmos pouvait laisser à croire qu’elle n’était rien de plus qu’une simple femme. Tout ceci avait tendance à l’intriguer au plus haut point, sans oublier ce parfum entêtant qui ne voulait plus quitter ses narines. Néanmoins, sa propension à la méfiance, frisant même la paranoïa, le poussait rester toujours constamment sur ses gardes, même si malgré tout, la présence de l’épée courte qui tapait régulièrement contre sa cuisse avant tendance à le rassurer. Mais le fait rester qu’il ne savait pas où il allait, ce qui le rendait assez nerveux il fallait bien l’avouer, et plus d’une fois il se maudit d’avoir laissé libre court à sa pulsion du moment. Mais à quoi bon au final, les faits étaient là et il était trop tard pour faire demi-tour, alors il continuait à la pister, inlassablement.

Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il constata qu’ils arrivaient à la côte, près d’une ville maritime dont il ignorait le nom. Néanmoins, en fouillant au fond de sa mémoire, il put se rappeler les cartes du monde qu’on lui avait présenté, de fait pouvait-il dire qu’ils n’étaient pas loin de Thrace, tout au plus à un ou deux jours de la frontière. Néanmoins, ce ne fut pas vers cette dernière que la jeune femme obliqua, mais bel et bine vers la ville, au plus grand damne du jeune Grand Duc. Il fut tenter dés lors de faire demi-tour et de rentrer rapidement retrouver la sécurité de la citadelle, mais voilà, son honneur était en jeu, aussi prit-il sur lui afin de rentrer à son tour dans la ville, redoublant de vigilance et essayant de paraître à peu près normale. Le fait que ça soit une ville florissante lui permit de se fondre plus ou moins dans la masse sans se faire remarquer; même si elle n’était pas aussi grande que Rome, cette ville restait grande.

Cependant, alors qu’il surveillait la fine silhouette depuis une ruelle sombre, une main se posa pesamment sur son épaule, le faisant sursauter. Sur les nerfs depuis déjà quelques jours, le coup partit tout seul alors qu’il sortit vivement son épée du fourreau pour venir trancher la carotide d’un homme bedonnant. Son corps réagit ensuite de lui-même pour venir cacher sa victime dans un coin sombre. Apposant sa main sur la plaie, il se fustigea pour sa maladresse du moment, ayant réagit au quart de tour avant de même de réfléchir. Son cœur battait la chamade et ses yeux cherchaient une solution à cette situation gênante. Il était déjà trop tard pour l’homme qui se noyait dans son propre sang; il lui fallait cacher le corps au plus vite.

Nero essuya donc sa lame sur le vêtement de celui qu’il venait de tuer, un vêtement plutôt coûteux par ailleurs put-il remarquer. Aussi eut-il un éclair en cherchant sur l’homme une quelconque bourse, qu’il trouva bien remplie de plusieurs pièces d’or. Il en débarrassa le cadavre, qui n’en avait désormais plus aucune utilité et cacha par ailleurs ce dernier entre deux tonneaux, avant d’essayer de se reconstruite une attitude moins louche. Malheureusement, lorsqu’il regarda à nouveau dans la rue principale, il ne trouva aucune trace de sa proie. Pestant à nouveau, il se risqua à faire quelques pas au milieu de la foule, prenant tout de même garde à longer les murs afin de ne pas se faire emporter d’une quelconque façon. Mais il eut beau faire, il ne trouva aucune trace de la jeune fille.

Ainsi se résolut-il à abandonner sa chasse, mais avant de partir, il se dirigea vers le marché près du port, la bourse qu’il venait de dégotter lui serait sans doute utile. Quelle merveilleuse idée, n’eut-il pas lorsqu’au détour d’un croisement, il perçut sur le port la silhouette si caractéristique à celle qu’il suivait depuis plusieurs jours et qu’il avait apprit à connaître et reconnaître. Elle était en train de discuter avec un homme, un marin à en juger par ses vêtements. Un sourire étira légèrement ses lèvres vers le haut, avant que son sérieux ne reprenne place et qu’il ne cherche à se rapprocher discrètement du couple. Il le fit en se dirigeant nonchalamment vers la première étale la plus proche, modulant le vent à sa guise à l’aide de ses seules mains, afin que ce dernier lui rapporte ce qui se disait. Le jeune Berserker put ainsi apprendre que la jeune femme souhaitait quitter la terre ferme et embarquer pour quelque part, mais il ne savait encore où; peu importait, il saurait l’apprendre d’une manière ou d’une autre.

Une fois qu’elle eut finit d’acheter sa place, il la regarda du coin de l’œil entrer dans une auberge, sans doute pour y loger en attendant le voyage. Ceci lui rappela d’ailleurs que s’il voulait la suivre, il lui faudrait se préparer également, or même si la bourse qu’il avait était pleine, il doutait que cela lui suffise à acheter tout ce dont il avait besoin; d’autant plus qu’il lui fallait changer de vêtements, ceux qu’il portait commençaient à souffrir grandement des premiers jours de voyage… Naviguant entre les étales, il acheta quelques habits bons marchés, au moins de quoi tenir le voyage, ainsi que quelques vivres. Il se passerait aisément d’un lit douillet, il n’avait de toute façon pas assez d’argent pour ça.

Une fois ses achats finit et le tout dans un sac de toile, il entreprit se retrouver l’interlocuteur de la belle en vadrouille, ce qui ne fut pas si difficile que ça. Il fut encore moins dur de lui arracher les aveux dont il avait besoin une fois la nuit venus. Caché dans l’ombre des bateaux, le capitaine ne le vit venir à aucun moment, il ne put que sentir la lame froide se glisser dans son cou et des lèvres se coller à son oreille pour venir le questionner. Nero s’arrangea aussi une place sur le bateau qui partait pour Alexandrie. Il ne connaissait pas cette ville, mais savait simple qu’elle était la capitale de l’Egypte, un autre pays qu’il avait vu sur les cartes mais dont il ne connaissait rien. Cela avait d’ailleurs tendance à le mettre un peu plus nerveux que d’habitude : hormis Rome, il n’avait côtoyé aucune grande ville. Et encore, ce n’était pas en l’occasion de ses rares sortis qu’il avait vraiment put apprécier la grandeur de Rome. Mais qu’a cela ne tienne, il était têtu et il ne lâcherait pas prise, cette fille l’intriguait et il voulait savoir ce qu’elle mijotait!!

C’est ainsi que le lendemain, après une courte nuit de sommeil, il se retrouva à embarquer sur le même bateau que sa jolie proie. Couvert d’une cape dont la capuche était rabattue sur sa tête afin qu’on ne le reconnaisse pas sur le coup, il s’isola une bonne partie du voyage, ne sortant qu’en de rare occasion et encore, seulement pour jeter quelques coups d’œil furtifs à la passagère qu’il suivait. Il s’arrangea néanmoins lorsqu’il était sur le pont à diriger doucement le vent dans les voiles, les poussant toujours plus vite en direction du port d’Alexandrie.

Sujet: Re: Voyage incognito [pv-Nero] Ven 13 Avr - 8:01

Sujet: Re: Voyage incognito [pv-Nero] Dim 15 Avr - 5:42

Il n’était pas en maître dans l’art de filer les gens, aussi fut-il tout à fait normal qu’il finisse par se faire repérer… Il ne put toutefois s’empêcher d’être surpris, lorsqu’il se réveilla en sursaut, de constater qu’il était chaudement enveloppé d’une épaisse couverture. Voilà donc pourquoi il avait si bien dormit. Il ne mit pas très longtemps à savoir de qui venait ce précieux cadeau, le parfum qu’il embaumait voulait tout dire. Après coup il ne fut pas très surpris de s’être fait repérer, il était un guerrier avant tout, pas un espion. Cependant il était trop tard pour faire demi-tour: le bateau venait d’accoster au port d’Alexandrie et les passagers s’apprêtaient à débarquer.

Il lui fallait faire vite s’il voulait retrouver sa proie et continuer à la suivre. Ainsi rassembla-t-il rapidement le peu d’affaire, emmenant également la couverture qu’on lui avait offert dans son sac, puis enfin il se dirigea vers la passerelle. Replaçant correctement la capuche sur sa tête, il leva les yeux vers un ciel d’un bleu limpide, vierge de tout nuage, et où un magnifique Soleil brillait. La chaleur de se pays commençaient déjà à peser sur ses épaules, lui qui n’avait été habitué qu’à la fraicheur de la maison familiale et du patio… Malgré tout, ses yeux se mire à chercher frénétiquement dans la foule qui descendait, à la rechercher d’une silhouette familière. Et il la trouva enfin sur le quai en train de se diriger d’un bon pas vers la ville. Une bouffée d’effroi le prit d’ailleurs lorsqu’il remarqua la profusion de gens qui se bousculaient dans ce lieu.

Il eut juste le temps de se reprendre et des respirer profondément avant de perdre définitivement la jeune femme de vue. Prenant sur lui, il fit quelques pas mal assurés et chercha immédiatement un coin plus calme pour assuré sa filature. Mais il semblerait que sa jeune proie n’était pas du même avis, empruntant des routes bondées qui le mettait mal à l’aise, tournant et retournant, avançant d’un pas assuré, même lors qu’elle repassait pour la troisième fois dans la même rue… Son jeune cerveau mit un temps à comprendre le comportement illogique de la jeune femme, elle cherchait à se défaire de lui!! Ce fut d’ailleurs dés que cette idée germa dans son esprit que la jeune femme disparut comme par enchantement.

Un brin de panique commença à monter en lui, le poussant à la chercher frénétiquement dans les rues. Mais plus que ça, ce fut la proximité des gens qui le rendit fou; il ne supportait plus ce contact, il fallait qu’il s’en débarrasse ou il allait finir par devenir fou. Ce fut in extremis qu’il réussit à se glisser dans une ruelle sombre et crasseuse, s’éloignant dés lors de la foule. Se laissant glisser le long du mur, il se recroquevilla sur lui-même, recherchant à retrouver son calme avant d’entreprendre des quelconques recherches. Sauf qu’on ne lui en laissa guère le temps; une bande de jeunes gredins s’approcha, cherchant sans doute à le voler, pensant qu’il était un voyageur égarés en difficulté. Lui parlant sur un ton peu déférant, ils tentèrent de l’impressionner par leur nombre, mais Nero ne comprenait pas un traitre mot de ce qu’ils lui disaient. Déjà la tension remontait dans son corps et il fallait qu’il l’évacue, ce n’était ni le moment ni l’endroit pour venir l’importuner, et ces jeunes-là l’apprirent à leur dépend. Il n’y eut aucune survivant, alors que la lame froide s’enfonçait dans leur corps jeune et tendre, leur ouvrant le ventre et les laissant les boyaux se répandre sur le sol répugnant qui en plus de la saleté se recouvrait peu à peu de sang. Il ne s’arrêta que lorsque le dernier corps tomba inanimé sur le pavé ensanglanté.

Le souffle court, la main dont les jointures étaient devenu blanche à serre ainsi la garde de sa lame désormais poisseuse du liquide carmin, le Grand Duc se laissa tomber à genoux, son épée courte glissant de sa main pour tomber sur le sol en un tintement clair. Ainsi agenouillé au milieu des corps sans vie, la tension qui l’avait habité disparaissait peu à peu, laissant dans son corps un sentiment presque de plénitude. Encore une fois, des innocents venaient de payer le prix de son incapacité à se maîtriser totalement. En même temps ils n’avaient simplement qu’à pas venir l’ennuyer lorsqu’il ne le fallait pas!! C’est donc sur cette entrefaite qu’il commença à se relever et essuya son arme sur un bout de tunique vierge de sang qu’il trouva par miracle sur l’une de ses victimes. Il en profita également pour ramasser les quelques bourses plus ou moins remplies qu’il trouva. Apparemment c’était des voleurs qu’il venait de tuer; au moins ne laisserait-il pas leur butin sans servir. Cependant un cri aigu le surpris dans son forfait alors qu’il ramassait la dernière bourse, là à l’autre bout de la ruelle, une femme venait se s’engager sur le chemin, et prise de peur par les corps mutilés elle avait alors hurlé. Nul doute qu’un grand nombre de gens allait rappliquer sous peu; il lui fallait partir d’ici au plus vite. Il eut juste le temps d’enfourner les bourses dans son sac et de lancer ce dernier sur son dos avant de se mettre à courir que déjà des premiers hommes arrivaient dans la ruelle.

Courant à vive allure, le jeune homme poussait sur ses jambes, distançant doucement mais sûrement ses poursuivants. Il faisait en sorte de rester dans es rues étroites et peu bondés, voire aucunement fréquenté pour d’autre; avec ses vêtement tachés de sang il aurait tôt fait de se faire repérer et arrêter dans les grandes rues, de plus il aurait des gardes en plus de simples hommes aux fesses. Il tourna une nouvelle fois dans une rue étroite, ne voyant pas ses poursuivants sourire: ils le tenaient!! Le Berserker ne s’aperçut que trop tard qu’il s’agissait en fait d’une impasse!! Qu’a ce la ne tienne, il ferait donc appel à ses capacités hors normes!! Attachant fermement son sac de toile sur son dos, il ferma un court instant les yeux, fondant son esprit dans celui du vent d’Alexandrie, puis le concentrant dans ses mains, il envoya une première slave de vent condensé. Puis, poussant sur les muscles de ses jambes, il prit appuis sur un tonneau pour se propulser dans les airs et atterrit sur la première lame venteuse qui le fit voler un instant, avant qu’il ne lance sa deuxième lame. Il se lança cette fois sur le mur pour se relancer vers cette dernière et s’y poser, s’envolant cette fois vers le ciel. Ainsi il atterrit tranquillement sur le toit où les hommes qui venait de pénétrer au sein de l’impasse le virent se relever avec prestance.

Stupéfaits, ces derniers le regardèrent faire un simple mouvement de la main avant qu’une bourrasque ne vienne les fouetter, détournant leur attention assez longtemps pour permettre au jeune homme de disparaître parmi les toits, s’éloignant du lieu de son crime, survolant les toits et la foule sans plus se soucier des gens qui pouvaient parfois le voir: il avait une jeune femme à retrouver que diable. Et bientôt, comme un vent grondant, monta un murmure au sein de la foule en délire, Amon serait descendu parmi les hommes pour accomplir une mission Divine… Nero quand à lui se résolut à avoir une nouvelle fois recourt à ses dons pour repérer sa proie, en fondant une nouvelle fois son esprit dans celui du vent, il amena à lui toutes les odeurs de la ville, le parfum qu’il cherchait s’en dégagerait sûrement. Et c’est ce qu’il se passa, dés qu’il eut repéré la trace de se parfum, il élimina tout les courant d’airs pour ne laisser que celui-là de vivace afin de le guider. Malheureusement il arriva trop tard, la jeune femme venait d’embarquer sur un bateau qui remontait le fleuve. Il lui était impossible de monter à bord, et encore moins de savoir où elle allait, il ne lui restait plus qu’a se débrouiller et priez pour ne pas la perdre.

Descendant habilement des toits dans une rue déserte, le jeune homme changea ses vêtements et abandonna également la cape souillé de sang. De toute façon cette dernière ne lui serait d’aucune utilité dans cet enfer de chaleur, et de plus elle savait déjà qu’il la suivait, alors à quoi bon continuer de se cacher? De fait, il se mit à la recherche d’un moyen de locomotion sûr et assez rapide pour ne pas perdre la trace qu’il venait juste de retrouver. Il hésita un moment en voyant plusieurs marchands et voyageurs sur d’étranges bêtes aux longues pattes et avec une mine peut attirante. Il semblerait que ce soit un moyen de transport répandu en ce pays!! Seulement lui ne voyait pas comment il pouvait monter sur un truc pareil et encore moins comment ça se dirigeait!! Ainsi se rabattit-il sur un animal qu’il connaissait beaucoup mieux et qu’il savait manier: un cheval. Achetant un jeune étalon débourré ainsi que tout l’équipement dont il avait besoin –les bourses des jeunes voleurs lui avaient rapporté un petit pactole–, il acheta aussi des vivres en plus afin de tenir quelques jours.

S’il s’en tenait à se qu’il se rappelait des cours de son Maître, nombre de peuples s’installaient près des cours d’eau où la vie était meilleure. Ainsi en suivant le fleuve, il tomberait forcément sur une ville ou un village où il pourrait refaire le plein de provisions. Ainsi, se mit-il finalement en route à la tombée de la nuit. Cette dernière le surprit par ailleurs par sa fraicheur, l’obligeant à ressortir la couverture qu’il avait dans son sac; ce pays était traitre… malgré tout, il avança avec bravoure, poussant sa monture toujours plus loin, il continuait à suivre la piste odorante que la belle laissait derrière, s’octroyant même parfois le plaisir de ralentir l’avancé de son bateau en déviant les courants aériens. C’est ainsi qu’il voyagea de ville en villages côtiers durant de nombreux jours, suivant toujours le même bateau. A chaque fois qu’il arrivait dans un nouvel endroit peuplé, il attirait nombre de regards dont il ne se souciait nullement, cherchant une quelconque trace de sa proie. N’en trouvant aucune, il repartait à chaque fois, avançant de préférence la moitié du temps à l’abri de la nuit fraiche, éclairé par les étoiles et la lune.

Au bout d’un temps qui lui semblait interminable, il arriva enfin dans une cité où la trace était plus forte. Un sourire se soulagement étira ses lèvres alors qu’il arrivait enfin dans la ville où la jeune femme était descendue. Amenant doucement son étalon alezan à l’orée de la ville, il scruta d’abord cette dernière à la recherche éventuelle de sa proie. Ne voyant rien, il se hasarda donc à pénétrer au sein de la ville, profitant du fait que Nyx enveloppait de nouveau la terre de son manteau pour ne pas se faire trop remarquer. Il put donc ainsi parcourir la ville de fond en comble sans être déranger outre mesure, cherchant inlassablement une trace de l’échappée. Il finit par trouver cette dernière, dans une maison un peu à l’écart de la ville où paissent des animaux, tel qu’un élevage de porcs. Mettant pied à terre, le jeune homme conduisit sa monture à l’entrée d’un paddock où il dessella l’animal et le laissa aller s’abreuver et se reposer tandis qu’il déposait l’équipement équin à l’abri de l’humidité.

Enfin, il se tourna vers la maison qui lui semblait comme inhospitalière tout à coup, comme si une force sombre œuvrait en ces lieux et que la mort avait prit possession de l’endroit. D’ailleurs ce n’était pas qu’une impression, la mort empestait les lieux… Mais ce n’était pas un lâche!! Aussi avança-t-il avec hardiesse et prudence en direction de la porte d’entrée qu’il poussa dans un grincement sinistre. Pénétrant lentement, ses pas résonnèrent sur le carrelage, lui semblant comme amplifier dans le silence pesant. Suivant dés lors la trace du parfum, il visita quelque pièces avant d’atteindre une porte d’où émanait une puissante senteur. Son cœur s’accéléra dans sa poitrine et son souffle se fit plus sporadique, ses pupilles se dilatèrent tandis que ses muscles se contractèrent presque involontaire alors qu’il s’approchait de l'embrasure. Là, par la petite ouverture que laissa apparaître une porte mal fermé, il s’appuya sur le chambranle pour observer à l’intérieur un corps alangui sur un petit banc de pierre.

Lentement, ses yeux commencèrent par inspecter les mollets, avant de remonter le long des jambes parfaites qui disparaissait sous un drap de bain, de même que la taille où il était attaché. Enfin, il continua jusqu'à la poitrine où il suivit le contour parfait et sensuel du galbe d’un sein qui se soulevait en rythme à la respiration de la belle endormie. La salive affluait dans sa bouche sèche et il déglutit difficilement lorsque ses yeux arrivèrent à la gorge dévoilée. Un sentiment inexplicable montait en lui, quelque chose qu’il n’avait jamais ressentit, mais qui pourtant était enfoui au plus profond de lui, au plus profond de chaque homme, et qui s’éveillait en cet instant. Enfin, il commençait à détailler le visage féminin de cette femme mûre, lorsqu’il fut prit d’effroi en se retrouvant face à deux yeux d’un rouge brillant.

Prit d’une peur soudaine, il recula brusquement et comme l’enfant qu’il était, il s’enfuit en courant, traversant les pièces au hasard, se réfugiant dans une chambre à l’étage, il alla se cacher derrière le grand lit, essayant de reprendre le contrôle de lui-même, se réfugiant une nouvelle fois dans une position fœtale en ramenant ses jambes contre lui. Entamant un lent mouvement de balancier d’avant en arrière, il chercha à reprendre le souffle qui lui échappait. Il ne comprenait strictement rien à ce qui était en train de lui arriver et ça, ça lui faisait peur…

Sujet: Re: Voyage incognito [pv-Nero] Mar 24 Avr - 21:04

"Hey..."

"Ça va? ... Tu n'as rien à craindre, je ne te veux pas de mal."

"Je suis désolée si je t'ai fait peur... oh euh.. pas que je sous entende que tu ais vraiment eu peur! Euh... Non! Je suppose qu'un serviteur d'Arès ignore la peur, tout ça tout ça hein?... Oh je dois paraitre bien idiote hein?"

Sujet: Re: Voyage incognito [pv-Nero] Dim 29 Avr - 13:31

Son corps se tendit brusquement et arrêta tout mouvement lorsque la porte de la chambre où il s’était réfugié grinça légèrement et qu’une odeur qu’il avait apprit à connaître et reconnaître monta jusqu'à ses narines lui glaçant le sang. Retrouvant ses instincts d’enfant du temps de son père, il ne bougea pas d’un millimètre, se transformant presque en statue. Peut être que s’il restait parfaitement immobile elle ne le verrait pas ? Mais cela ne sembla pas marcher et il sentit l’air qu’elle déplaçait en venant se placer devant lui, mais il ne releva pas pour autant la tête, gardant cette dernière enfouit entre ses bras, comme si le simple fait de ne pas voir les choses les rendaient inexistantes.

Cependant il ne put nier l’existence de cette main qui venait de se poser sur son épaule et qui le fit violement sursauter dans un mouvement de recul, provoquant une rencontre pour le moins assez violente entre son dos et la monture du lit, le faisait grimacer sur le coup. Mais il ne perdit pas pour autant la jeune femme, de vue, au contraire même, ses yeux légèrement affolés se fixèrent sur elle pour ne plus la quitter tandis que sa respiration erratique ne se calmait pas. Puis cette main repartie d’où elle était venue sans qu’il n’ait à la chasser, fort heureusement le contact n’avait pas été très long. Puis enfin les paroles de la jeune femme montèrent jusqu’à ses tympans et il fronça les sourcils, se demandant ce qu’elle cherchait à faire. Sans doute voulait-elle tenter de l’amadouer pour mieux le tuer par la suite ? A moins qu’elle ne se serve de cette mascarade pour se faire passer de ce qu’elle n’était pas. Il était pourtant sûr qu’elle faisait partie des troupes d’Arès, aucun serviteur banal ne pouvait quitter le palais –du moins à sa connaissance, mais elle était tellement réduite…

Il ne répliqua rien pendant un moment, cherchant d’abord un moyen pour sauver sa peau avant toute chose. Sa main descendit frôler le pommeau de la garde de son épée courte, en un geste tellement habituel qu’il paraissait naturel; sentir sa vieille amie à ses côtés le rassura un peu, l’aidant vaguement à reprendre conscience. Puis lentement, il commença à ouvrir la paume de sa main, avant de finir par écarter vivement les doigts, ce qui provoqua un courant d’air assez violent pour ouvrir la fenêtre en grand. Ses différents points de fuites étaient désormais ouverts, ce qui finit de le rassurer en partie. Mais ce n’est pas pour autant que la peur avait disparue, de même que sa respiration s’était à peine calmée. Cependant, une question continuait à tourner inlassablement dans sa tête, à tel point qu’il finit par la poser à voix haute.

-Qui es-tu? lui demanda-t-il d’une voix sourde.

Et il ne pouvait plus désormais quitter des yeux cette femme si étrange qu’elle l’avait poussé à quitter la forteresse pour savoir ce qu’elle manigançait. Au final il s’en moquait bien, il voulait juste assouvir sa curiosité. Elle aurait bien put comploter contre Arès lui-même qu’il ne l’aurait pas empêché, ce qui n’aurait sans doute pas été le cas si elle avait cherché à attenter à la vie de son cardinal. Quoiqu’il en soit il se demandait bien qui elle était, voire même ce qu’elle était… Était-elle seulement vraiment humaine ?

Sujet: Re: Voyage incognito [pv-Nero] Dim 29 Avr - 19:22

"Je suis une humble servante d'Arès."

"Mon nom est Phantasia, doux seigneur..."

"Je sens que ma présence vous importune. Vous avez fait un long voyage depuis la citadelle jusqu'ici. Je ne vais pas vous imposer ma présence plus longtemps. Vous pouvez considérer cette chambre comme vôtre durant votre séjour chez moi."

"Restez aussi longtemps qu'il vous plaira, ou partez à votre guise, vous êtes mon hôte, pas mon prisonnier."

Sujet: Re: Voyage incognito [pv-Nero]

» Le feu le plus couvert est le plus ardent [Nero]
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» Valerius Nero, Berserker du Grand Duc [Finish - MaJ 09/12/11]

Voyage incognito [pv-Nero]

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