Deux Siciliennes en guerre [PV léonora]

Le couperet est donc tombé, hier soir en réunion sur skype avec la quinzaine de personnes présentes pendant les 2h qu'a duré la discussion (qui ont dérivés sur 3/4 par la suite ^^).

En faisant le constat de la situation actuelle puis le bilan du …

Ici seront stipulées toutes les armures remises en libre service après la perte de leur détenteur.

Citation :: Libération d'Armure
Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser indéfiniment des armures en les mains de joueurs inactifs. À partir de deux …

Et voila, il est temps de vous faire part de notre nouveau projet...

One Piece ShinSekai RPG !

www.shinsekai-rpg.com

Un forum One Piece, depuis le temps que la team en parlait et avait l'idée en tête il était temps de franchir le cap. Bien …

Nymphéa avait quitté le Légat le cœur relativement léger. Elle était remontée à bloc, le nouveau représentant de Poséidon était quelqu’un de très intelligent et de très charismatique. Cette rencontre avait définitivement assis sa foi et sa volonté de défendre le sanctuaire mais avant de se mettre corps et âme au service de son Maitre, Nymphéa avait quelque chose à régler. Quelque chose d’important pour elle.

D’après les soldats qui servaient le pilier du Pacifique sud depuis un long moment, une femme nommée Karenioca avait bien porté sa scale pendant un long moment, dix ans, peut-être même davantage, aucune personne qu’elle avait vu n’avait été capable de lui donner la date exacte de l’acquisition par la femme de la Scale sacrée. Certains disaient qu’elle avait été régulièrement promue, passant de simples soldats à marina de bronze puis d’argent. Les faits établis étaient que plusieurs rumeurs rendaient son ancienne maitresse favorite pour l’accession d’un poste de générale pour les nombreux services qu’elle avait rendu pour le seigneur Poséidon. Mais voilà, un beau jour, il y a maintenant presque cinq ans, elle disparut et avec elle sa scale qui n’avait pas rejoint ses sœurs dans le temple. Cette dernière fût retrouvée par Kyara avant que Nymphéa prenne sa suite le plus naturellement du monde. D’après ce que lui avait dit sa supérieure, elle avait trouvé sa première scale dans les abysses où elle reposait. Peut-être que sa précédente détentrice l’avait déposée ici, cachant sa disparition au monde. Ou peut-être que la scale avait voulu se ressourcer dans son élément naturel.

Il fallait qu’elle retrouve sa mentor, ou au moins qu’elle ait la certitude de sa mort et la première étape se trouvait en Sicile, son ile natale, maintenant qu’elle avait une maitrise importante du Cosmos, elle ne pourrait plus louper une personne qui posséderait des talents dans ce domaine. Ses recherches seraient simplifiées et elle pourrait avancer plus vite. Elle se dirigeait donc vers l’ile Sicilienne le plus normalement du monde, en bateau. L’argent n’était plus tellement un soucie maintenant qu’elle servait son seigneur, elle pouvait voyager sans faire vraiment attention aux frais. Et puis voyager ainsi lui évitait bien des embêtements et de la fatigue. Oh bien sur cela pris pas mal de temps, le voyage du portail du sanctuaire à son ile mit deux bonnes semaines mais quand elle posait le pied à terre tous ses sens étaient en éveil et ses capacités physiques étaient au plus haut.

Nymphéa n’ouvrit pas son cosmos pour l’instant, elle voulait s’imprimer des lieux qui avaient bercé son enfance. La cabane ou Karen’ l’avait élevée, l’ancienne maison de ses parents, le lieu où ils étaient enterrés. On pouvait même encore voir l’autel où elle faisait les offrandes pour son Dieu. La nostalgie l’envahit, même si ses jeunes années avaient été difficiles elle avait été heureuse. Karen l’avait toujours protégée. Elle rencontrait plusieurs tête connue bien qu’ils semblaient plus agés maintenant. Certains la reconnurent et la saluèrent avec un dialecte enfin normal. Les gens d’ici étaient simples et personne ne la jugeait sur son accent si particulier.

Soudain, une force cosmique puissante lui fit arrêter sa contemplation, elle n’était pas vraiment proche mais même à cette distante il n’y avait aucun doute. C’était sans aucun doute un utilisateur de cosmos, un serviteur d’un Dieu. Elle sentait déjà l’affinité de ce cosmos, il avait l’air comme le sien, aqueux. Peut-être que sa quête allait être plus facile que prévue ? Peut-être que sa mentor serait à sa portée… si facilement. Elle devait en avoir le cœur net, sa scale encore repliée sur son dos n’attendant qu’un signe pour épouser les formes de sa maitresse au cas où par hasard un soldat d’un Dieu ennemi était sur cette ile et était venu la chercher pour la tuer. Peut-être que celui-ci aurait des informations utiles pour sa quête. Elle arrivait en plein milieu de l'ile, elle se rapprochait, c'était sans doute cette femme qu'elel avait devant elle. C'était une jeune femme l'air triste. Une puissante force émanait de cette jeune femme Nymphéa la regardait, elle était sur ses gardes et elle dit

J'suis Nymphéa, détentrice de la Scale de Charybde. J'peux vous d'mander qui vous êtes?

« Petite ... Tu crois vraiment que c'est un bon maître ? »
« Pourquoi cette question, Cerbère ? »
« Car tout chevalier d'or blessé qu'il est, tu demeures un chevalier d'argent. Certes, puisque c'est moi ta cloth, tu es la meilleur d'argent mais ... Lui aurait du être cent fois plus fort et tu l'as battu sans trop de difficulté ! »
« Certes mais il reste lié ai Sanctuaire comme un de ses plus haut gradé, il peut toujours m'apprendre dès qu'il deviendra une gêne, je l'écarterai et en ferai un boulet supplémentaire à l'armure. »
« J'aime cette force dans ta voix, petite. »

Nous arrivâmes en Sicile sans nous en rendre compte, plongé dans cette discussion spirituelle. Je sortis alors de l'embarcation pour mettre pied à terre, ayant du cesser ma discussion lorsqu'un jeune mousse était venue me secouer pour me réveiller. Cet abruti séjournait maintenant avec les poissons, j’espère pour lui qu'il sait nager. Rapidement je gravis l'Etna pour y méditer en son sein. Cela m'était très utile : ma capacité de détection grandissait à vitesse v'. J'avais donc raison ? Mon île était bel et bien le théâtre d'étranger. Sokaris avait-il raison ? Ces fichus marina essayait-il de s'emparer de mon île ?

« 1 : Je tabasse.
2 : Je casse
3 : Je ramasse
4 : J'entasse ! »

Chantais-je en me dirigeant vers le cosmos ressenti. Cette personne avait du me ressentir car elle se dirigea vers moi et c'est tout naturellement au milieu de l'île que je vis la femme. Charybde ? C'est quoi ? Aucune idée ! Par contre, je sais qu'une scale c'est l'espère d'erzath de nos armures, bah, j'vais pouvoir lui dégommer sa face au nom d'Athéna, c'était déjà ça. Mais y avait-il d'autres pourritures dans son genre à gangrener ma belle Sicile ?

« Bonjour Nymphéa, moi c'est Léonora !
Je suis un chevalier de la belle Athéna.
Tu image que je vais te casser un bras.
Car après tout, ça mérite que combat ! »

« Cerbère, apprêtes toi à la passer car on va s'en faire un festin. »
« Voilà, petite ! Là, là ça me plait ! »
« Comme d'habitude ? Bien saignante ?»

Pour toute réponse le cosmos de Léonora s'enflamma, des boules d'eau sortant de son corps et éclatant sous la prodigieuse chaleur. Certaines gouttes étaient noires, emplie du chakra de Cerbère. Je pointai Nymphéa du doigt en riant. Lentement, je haussai un sourcil.

« Dis-moi ! Je dois m'attendre à quoi ?
Y a-t-il d'autre pourriture comme toi ?
Allez ! Vas-y je t'en prie, réponds-moi.
Ha, à genoux ! Ouvre les yeux et vois ! »

Comme toujours à l'approche d'un combat, je deviens folle. Mais cette fois, je ne pouvais contrôler ma soif car pour la première fois de ma vie, j'avais à faire à un ennemi en armure. J'allais pouvoir lui ouvrir le coeur ! Et ça, c'était magique, je sentais toute l'aggresivité du Cerbère monté et, je devais bien l'avouer, je sentais l'envie de sang parcourir ma gorge. J'allais pouvoir l'éventrer, ne lui laisser aucune chance de répit ... Car je ne laisserait aucune échappatoire à cette blonde dès qu'elle aurait répondu à mes questions. Et même si elle ne le faisait pas ! Je n'étais pas assez patiente. J'avais ma nourriture, et je ne jouerai pas davantage avec elle.

Spoiler:

La jeune femme devant elle faisait bruler son cosmos, comme si elle s'attendait à chaque instant à se battre. Elle se présenta comme une sainte, c'était très étrange, son armure était sombre, comme si elle avait passé sa vie à la chaleur et que la suie l'avait recouverte. C'était assez glauque, et assez sombre. A choisir, elle avait préféré voir l'armure du Paon, qui était majestueuse, brillante. Elle ne voulait pas forcément insulter la femme aux cheveux bleus, mais elle avait l'air bien triste dans son armure d'enterrement. Mais Nymphéa prenait garde, si elle était une servante d'Athéna alors elle ne manquerait pas de se battre contre elle. En elle même, la jeune Charybde n'avait rien contre cette déesse, à part que son Dieu était en guerre contre elle. Les deux adversaires qu'elle avait du battre au sanctuaire auraient sans doute gagné à être connu dans d'autres circonstances.

Hmm… on dit qu’j’ai une façon de parler étrange, mais toi s’t’encore pire. T'es totalement incompréhensible!

[i]C’est vrai que parler en vers était une chose bizarre, en plus quelqu’un d’aussi peu lettré que la jeune marina pouvait avoir des difficultés à comprendre. Toujours est-il que le ton employé était tout sauf amical, nymphéa ne voulait pas forcément combattre, elle, ce qu’elle voulait c’était des renseignements sur sa mentor.

Hmmm, si c’que tu veux demander c’est si y’a d’autres marina ici, la réponse est non ! J’suis seule car j’suis ici chez moi. J’suis née ici. Et toi jt’ai jamais vue! Moi aussi j’aurais une question, t’aurais ressenti un autre cosmos dans le coin ? Je cherche quelqu’un et c’est pas toi !

Le ton montait, Nymphéa doutait que maintenant, les deux femmes se quittent sur un au revoir et à la prochaine. La scale de la jeune femme recouvrit son corps sans qu’elle ne fasse un seul geste, la Charybde avait senti le danger elle aussi, elle voulait protéger sa maitresse pour la dernière fois. La pauvre Scale avait bien souffert, Nymphéa avait subi de nombreux combat avec cette armure et on sentait que cette dernière était blessée. Le cosmos de Nymphéa avait atteint son maximum maintenant, sur ce plan là, elle savait avoir l’avantage, peu de monde pouvait se vanter d’avoir une telle maitrise de sa cosmo-énergie qu’elle, mais il n’était pas certain qu’elle arrive à tenir tête à cette folle. Mais après tout, le Dieu des mers la soutenait, sa foi la protégerait de toute façon.

Je vois qu’on est parties sur un mauvais pied. Même si tu sers une déesse ennemie de mon Dieu, je n'ai pas envi de me battre. En tout cas aussi puissantes que tu sois, ne crois pas que je sois aussi facile à mettre KO. Durant l'attaque du sanctuaire j'ai combattu deux des tiens et je les ai vaincus sans soucies

Elle n'était pas du tout dans l'état d'esprit de tuer une pauvre folle qui se mettrait au travers de sa route. Elle commencait à prendre confiance la belle blonde, les mots de son légat n'étaient pas tombés dans l'oreille d'une sourde

Bon laisses moi passer, j’ai à faire.

Je pouvais m'insulter de folle sans le moindre soucis mais pas mes ennemis. Surtout pas mes ennemis. Cette sale garce de Marina, j'allais lui faire cracher ses derniers mots. Qu'avais-je à craindre d'une fillette incapable de ressentir le troisième cosmos qui avait lieu sur cette île ? J'allais d'ailleurs la narguer, lui dévoilant mes dents carnassières : j'allais dévorer son âme !

« Assez jouez, gamine. J'ai tes réponses.
Oui, il y a bien un troisième cosmos !
Mais après toi, je le mettrai en pièces.
Je ne laisserai en Sicile que des os !! »

Les chaînes de ma cloth s'agitèrent, menaçante. Et les boulets chutaient à intervalle régulier, perçant le sol meuble. Allez quoi ! C'était une fichue marina et j'étais une sainte, comment osait-elle m'insulter en voulant me laisser derrière elle ? J'étais un ennemi, voulait-elle défier les dieux ?

« Moi je ne recherche qu'une chose :
L'exaltation de toute ma puissance.
Avec Cerbère, je serai en osmose.
Prépare toi à entrer dans la danse ! »

Mon cosmos bouillonnant prit alors son envol. Son aura réagissait à la mienne !? Je ris alors comme une possédée. Elle était d'affinité d'eau ? Parfait, je la mettrai en ébullition elle aussi. Un combat se faisait dans la liquidité et la chaleur du sang ! De l'eau et du feu. Parfait ! C'était parfait ! En ce moi de janvier, nous fûmes soudainement assiégées par la pluie.

« Tu crois que c'est l'oeuvre de ton Dieu ?
Qu'importe, j'aime me battre à l'ombre !
Tu peux être bénie, il sera malheureux !
Oui, car je vais en sorte que tu sombres

Allez, goutte à ma colère !
Par les chaînes de l'enfer ! »

Je me précipitai, les yeux en feu. Je voulais sa mort mais je voulais l'humilier car cette vermine avait tendance à ne pas vouloir mourir et si c'était le cas qu'elle aille crier haut et fort que Léonora du Cerbère, Sainte d'argent l'avait mise au sol. Car de toute évidence, c'est ce qui allait arriver. Ma chaîne l'entoura et la frappa en mille endroits. Coup de maillons ou coup de chaîne, cela n'avait aucune importance, en la désignant comme proie, la prédatrice que j'étais allait la mettre au sol.

« J'ai dit 'à genoux', Nymphéa.
Et p'tête te laisserais-je là ! »

Je ris, trouvant la situation hilarante. Regardez ma déesse ! Je vais faire couler le sang en votre honneur, je vais déchiqueter cette plaie océanique au profit du monde que vous désirez !

Cette folle dingue attaqua la jeune guerrière sans prévenir, décidément ces guerriers d'Athéna ne connaissaient que la guerre. Elle lui avait proposé un sauf conduit, et sa seule récompense fut de se faire attaquer sans sommation. Elle fut surprise que la chaine se mette autour de son corps. La chaine était bouillante, la jeune Charybde ne put réprimer un cri, et du mettre un genou à terre. Mais ce ne fut que des effleurement. La chaine semblait vivante et tenta de frapper la blonde en diverses endroits, heureusement elle était agile et rapide et elle put se protéger de la plupart des coups. Quand elle pu se dégager elle remarquait qu'elle n'avait que quelques brulures sur le corps, comme si elle avait été ébouillantée à diverses endroits. Nymphéa rit, elle rit de bon coeur. L'amusement du combat la prenait, elle avait envie de s'amuser maintenant. Oh elle n'aimait pas spécialement avoir mal mais jouer avec des saints devenait son passe temps favori. C'est vrai, ils étaient faibles, mais pas suffisament pour que cela soit ennuyant et ils étaient tellement nombreux qu'on était toujours surpris. Bref c'était les ennemies idéaux!

Ta toute puissance... Laisse moi rire. Tous les saint sont faibles. Vous n'tirez vot' force que par vot' nombre. Et là tu es seule ma fille. Je ne te tuerai pas... Ca non. J'vais te laisser la peur des marina ronger ton corps. Quand j'en aurais fini avec toi, tu tremblera à chaqu'fois que tu rencontreras un de mes frères!

La pluie commenca à tomber sur l'ile, c'était une chose rare, peut être que les deux cosmos aqueux attirait l'oeil des Dieux. Zeus se réveilla, et quelques éclairs tombèrent éclairant le ciel. Oui, les deux femmes étaient regardées du haut de l'Olympe. Le cosmos de Nymphéa augmenta un peu, elle ne voulait pas blesser gravement cette adepte du beau mot, elle n'était pas là pour ça mais elle voulait lui faire suffisamment mal pour qu'elle se calme. Si bien qu'elle décida de lancer son attaque la plus faible renforcée par un peu de cosmos qu'elle savait avoir en surplus.
Ébullition marine.

De petites bulles se formèrent autour de la cerbère, comme son armure, elles étaient bouillantes. Elles sortaient tout droit des dorsales ou la lave réchauffait l'eau et elle s'évaporaient sous forme de bulles. Celles ci se regroupèrent toute autour de son ennemie, si elle ne faisait rien, elle serait totalement bloquée pendant une période assez réduite mais suffisante pour que la Charybde se créé une ouverture bienvenue. Et profitant que la jeune femme soit au prise avec son piége mortel, Nymphéa ramassa un caillou, un bête caillou et lanca avec toute la force que pouvait avoir un chevalier vers Léonora. L'impact, s'il avait lieu, serait très puissant, Nymphéa avait mit beaucoup de force dans ce jet.

Et voilà qu'elle me ressassait ces conneries de Saints faibles. Et quoi ? Cela lui donnait une pitoyable confiance ? Elle pensait que, pour cette raison, elle pouvait y aller gaiement sans crainte des saints ? Bah j'allais lui montrer que ces provocations ne me faisaient rien, voir qu'elle m'amusait. J'allais mentir car ils n'étaient pas tous faible, Sokaris avait su garder une force indéniable malgré sa défaite.

« Mouai, je suis d'accord avec toi.
Les Saints sont tous des faibles.
Mais il y a une exception : moi !
Montre moi la peur implacable ! »

Je souris alors lui montrant toutes mes dents, cognant sur ma belle armure. Je ris alors, tremblant d'excitation. Ébullition marine ? Cela sonnait bien, j'avais envie d'y goutter mais lorsque l'attaque me fouetta, je ne sourcillai pas. Déçue. Un caillou arriva vers moi que je rembarrai vers sa propriétaire d'une pichenette. J'hurlai alors la suite :

« Allez ! Je veux trembler !
Je sens rien là, Nymphea !
Je suis pas censée saigner ?
Donne moi tout c'que t'as ! »

Une nouvelle fois, mes chaînes furent parcourue de cosmos alors que le caillou devait arriver à sa hauteur. Je sautai et abattit mes chaînes sans oublier mon petit récital.

« Mais avant ... C'est mon tour !
Oui, je vais déchaîner Cerbère !
C'est peut-être la fin du parcours.
Ah ! Par les chaînes de l'enfer ! »

Un nombre impressionnant de cliquetis se fit entendre avant que la jeune femme ne serve d'objet à percutions pour ma cloth. Je me marrais bien en ce jour hivernal, sur l'île qui m'avait vu dépasser les limites humaines. Et elle verrait comment je mets au sol l'un des ennemis de ma déesse.

Léonora se laissa enfermer par les bulles bouillantes, comme si elle voulait gouter à la technique de la jeune Charybde. Pourtant il n’était pas difficile de l’esquiver, Nymphéa était sure qu’elle aurait pu l’éviter avec une certaine facilité. A vrai dire cela l’arrangeait, elle serait moins difficile à toucher pour son prochain coup, entourée ainsi par ses bulles. Elle tenta ensuite de la titiller, pour qu’elle s’énerve et fasse des erreurs. Mais Nymphéa était quelqu’un de relativement calme, elle n’allait pas se laisser embarquer dans la colère, elle laissait Léonora s’exciter seule sur ce combat, la Charybde restait zen.

T’en fais pas Léonora, tu vas goutter à la douleur vu qu’t’as l’air d’aimer ca.

Nymphéa avança, d’un mouvement de la tête, elle esquiva le caillou qui lui était renvoyé, ce ne fut pas vraiment difficile même si le réflexe qu’elle avait sortit pouvait être impressionnant pour des humains normaux. Elle continua à s’avancer, mais ces maudites chaines, impossible de prévoir où elles allaient frapper. Décidément elle n’arrivait pas à prévoir leur déplacement. Cela brulait la jeune blonde, mais elle serra les dents continuant à avancer lentement alors que les chaines de l'enfer la blessaient toujours plus. Bien vite elle eut de nombreuses brulures et coupure ensanglantée sur le corps ce qui renforça sa détermination. Les bulles lui laissèrent le champs libre et elle prit l’armure bouillante dans ses mains

T’as d’jà vu les abysses très chère ? J’t’offre une baignade gratuite.
Faille abyssale

Nymphéa fit exploser son cosmos et fit apparaitre un portail dimensionnel à ses pied puis les deux femmes furent entrainées dedans. A la sortie du portail, de l’eau froide écrasait les poumons et les organes de la détentrice de cerbère. Aussi puissante soit son armure, son corps restait humain et la pression de l’eau devait la faire souffrir. Pendant ce temps la Charybde était dans son élément, elle protégeait sa détentrice des affres de la températures et de la pression et même lui permettait de se soigner efficacement. Les deux femmes collée finirent par repasser le portail pour revenir à l’air de combat. Elles étaient mouillée l’une avait l’air moins endolorie que l’autre. Profitant de la faiblesse de son adversaire, Nymphéa tenta un coup de pied faible mais bien placé au ventre de son adversaire.

T’es satisfaite par la douleur que t’as ressenti Léonora ? C’est qu’un début t’en fais pas. J’ai encore plein d’chose à t’faire voir. Mais j'retire c'que j'ai dit, t'es plus puissante qu'un saint moyen... J'comprends pas trop t'ai prêté allégeance à Athéna, mais on m'a appris à n'jamais juger les croyances des autres... Tu dois avoir tes raisons.

La charybde saignait et était brulée par endroit, mais elle souriait, elle savait qu’il ne serait pas facile de contenir une telle excitée du combat, surtout que ses coups étaient vraiment étranges. Au moins elle allait essayer de lui rendre coup pour coup.

Ouai ! Elle allait enfin m'attaquer avec dureté, avec force, avec panache. 'fin, elle allait se bouger l'arrière-train ! Elle m'emmena droit dans les abysse du monde. Parfait, moi je l’emmènerai en enfer, n'est-ce pas un bon échange de procédés ? Lorsqu'on "revient" sur terre, le reste de son essence cosmique tourbillonna tel un siphon autours de mon nombril, je me caressai la nuque, en sentant la satisfaction de Cerbère a recevoir pareille essence cosmique. Comme tout remerciement, il fit exploser mon cosmos qui para le pied de la jeune Nymphea. Je fis une petite moue, déçue.

« Mouai. Tu appelles ça un début ?
Ça, c'est juste un échauffement !
'fin, tu le dis si tu n'en peux plus
Afin que j'arrête les agréments. »

Nouveau sourire carnassier qui en disait long sur mon état actuel : j'avais la forme et si elle commençait à fléchir, elle devrait sérieusement s'inquiéter pour la suite car, bientôt, j'allais passer à la vitesse supérieur. Je sentais d'ailleurs Cerbère s'impatienter au vu du cosmos fluctuant et noir qui s'échappait de mon corps.

« Allez, vas rejoindre la mer
Par les chaînes de l'enfer ! »

Une nouvelle fois, elle subit mon implacable assaut. J'avais trouvé cela rigolo de lui rappeler son affiliation marine car j'allais la renvoyer directement dans son océan pour qu'elle y coule. Mais je devais la motiver afin d'avoir un combat digne de ce nom.

« Le troisième cosmos est sur le point de partir.
C'est ici que tu as la bête intention de moisir ? »

En réalité, c'était tout l'inverse, le cosmos s'approchait de notre position, certainement intrigué par l'échange qui se déroulait ici. Mais je devais faire en sorte que ce combat monte d'un ton si je ne voulais pas voir un potentiel ennemi supplémentaire sur le dos.

L'attaque de la blonde avait porté, mais étonnamment son adversaire résistait plutot bien. Au lieu d'avoir les organes broyé, elle n'eut que quelques légéres blessures. Nymphéa fut assez impressionnée par cette combattante, finalement le combat était intéressant.

Même le coup de pied qu'elle lui avait dirigé dans l'estomac se retourna contre elle, cette femme était vraiment étonnante. Heureusement que la scale absorbait une partie des dégâts, sinon elle n'aurait pas donné cher de sa peau en cet instant. Cela n'avait pas l'air de désespérer la Sicilienne pure souche. Au contraire à vrai dire, elle souriait, même si un peu de sang coulait le long de son visage.

J'dois dire qu't'es plus forte que j'le pensais. Ct'armure te va bien, Athéna peut être fière, elle n'a pas que des nullards à son service.

Mais elle se tenait prête cette fois, quand les boulets et les chaines arrivèrent elle tenta de les bloquer à la seule force de son cosmos. Ce fut une réussite partielle, c'était vraiment trop étrange pour pouvoir leurs mouvements, elle dût se prendre un des boulets en pleine face car elle voltigea à quelques mètre tombant sur le sol lourdement touchée.

Mais cela ne faisait rien, car déjà la marina se relevait comme si elle n'avait pas subit de choc, elle était plus résistante que son frêle corps le laissait penser au premier abord.

Ptete que si j'puise un peu dans ta folie, jpourrais t'battre....
Symbiotisme aqueux

Nymphéa fit appel à nouveau à l'océan pour l'aider, de petites gouttelettes à l'apparence inoffensive se regroupèrent autour de la cerbère. Elles étaient nombreuses, et quand Nymphéa baissa le bras et fit exploser son cosmos, toutes les gouttelettes foncèrent sur son adversaire assez violement. Si elle ne réagissait pas à temps, l'eau allait imprégner les cellules de son corps instillant un puissant poison qui s'échappait petit à petit de son corps pour rejoindre celui de la Charybde, afin qu'elle soigne ses propres blessures... qui commençaient à être grave à force.

Profitant de l'eau utilisée pour cette attaque, elle s'en gardait un peu pour elle. L'eau des profondeurs était très riche en divers nutriments et minéraux et correctement utilisée, elle pouvait restaurer force et santé.

Se sentant plus en forme, elle s’élança sur la servante d’Athéna et commença un enchainement assez violent au corps à corps, pour la première fois depuis le début du combat, la Charybde attaquait sérieusement. Peut être commençait elle à respecter suffisament son adversaire pour le faire.

J'dois avouer être passablement impressionnée par ta puissance servante d'Athéna. Dommage qu'ta déesse n'a pas plus de chevaliers com' toi!

Soudain la Charybde tourna la tête vers le cosmos qui approchait, enfin elle l'avait ressentie. On jurerait que l'émotion submergeait le regard azur de la marina... Ce cosmos était connu, mille fois connu... sa quête touchait au but. Comment avait elle ne pas le ressentir avant... peut être trop concentrer sur léonora pour le visualiser avant... Où avait elle eut peur inconsciemment de terminer sa quête. La venue de Léonora avait eut du bon finalement.

C'combat rime à rien... J'ai trouvé celle que je cherchais!

Mouai, ça avait l'air de marcher : elle tentait une nouvelle façon de m'aborder ? Je n'étais pas du genre à me laisser aveugler par les compliments mais je n'allais pas laisser passer l'occasion pour m'arroger un peu de gloire. De toute façon, j'allais gagner, cela ne faisait aucun doute, le Cerbère allait bientôt être lâché ... Très bientôt.

« Ouai, je suis d'accord avec toi !
Ah, elle n'a pas que des nullards
Mais bon je me bats sans effroi.
Mais jouons, car j'en ai marre ! »

Elle voulait goutter à ma folie !? Elle se foutait le doigt dans l’oeil. Un écran du cosmo apparut devant moi et mon cosmos noir manga une grande partie de son attaque, suffisamment pour empêcher tout lien entre nous deux. J'hurlai alors avec rage.

« Ma folie est mienne !
Alors tu touches pas !
Seule moi est chienne.
Alors ne me testes pas. »

Une nouvelle fois, elle subit mon implacable assaut. J'avais trouvé cela rigolo de lui rappeler son affiliation marine car j'allais la renvoyer directement dans son océan pour qu'elle y coule. Mais je devais la motiver afin d'avoir un combat digne de ce nom.

« Ne me quitte pas des yeux !
Je suis ton adversaire, petite !
Alors je me moque des adieux.
J'vous tue les deux, faites vite.

Je vais toutes vous défaire.
Par les chaînes de l'enfer ! »

À nouveau, je frappai la marina de mes chaînes, mes yeux se gorgeaient lentement du cosmos infernal du chien tricéphale. Un noir fou s'emparait de mes yeux, si elle se relevait de ça, elle aurait le droit au bal de la folie.

Nymphéa allait partir, elle avait détecté sa mentor, elle n ‘avait plus rien à faire ici. Mais elle sentit le cosmos de son adversaire se jeter sur elle à nouveau

Mais t’as pas bientôt fini.
Miroir de l’Océan

Nymphéa créa un vortex devant le boulet qui lui arrivait sur elle et créa une sortie juste derrière la jeune femme. Elle renvoyait le boulet de son armure contre sa propriétaire. Elle espérait que le comos qui habitait son armure serait surpris par cette manœuvre et ne décide pas de changer de cible au dernier moment. Néanmoins Nymphéa ne put absolument rien face au deuxième boulet qui lui arrivait dessus. Celui-ci frappa dans son ventre. Elle tombait à genoux, le souffle coupé… Le boulet avait tapé fort. En toussant, elle cracha un peu de sang, décidément cette combattante était coriace.

**tousse** On peut dire qu'tu fais mal toi.

La jeune Charybde s’élança alors sur la femme aux cheveux bleus et la frappait à plusieurs reprise assez durement. On n’était plus au début du combat, et cela se voyait. Nymphéa ne prenait plus de gants avec elle, elle voulait la mettre à terre qu’elle comprenne enfin qu’elle ne pouvait rien faire contre elle. Elle la surpassait dans bien des domaines, l'océan était avec elle et faisait en sorte de lui refermer les blessures qu'elle amassait depuis le début.

Cesses tes attaques. Tu peux pas m’battre !

Elle regardait la jeune femme, elle n’était pas forcément dans un bon état, et son armure non plus. Oh Charybde était dans un bien plus triste état, les boulets de l’armure de cerbère avaient veillé à l’endommager aux limites de la rupture. Nymphéa se demandait si Ajay allait pouvoir faire quelque chose pour elle… Que se passerait il si sa partenaire finissait irréparable? Elle n'aurait pu supporter abandonner une si fidèle alliée qui l'avait soutenue depuis bientôt un an... mais l'heure n'était pas à la distraction, elle faisait face à la combattante la plus dangereuse qu'il lui avait été donné d'affronter... il ne fallait pas qu'elle détourne son attention de son ennemie, sinon elle finirait dans le même état que sa scale.

Pourquoi ? Je ne comprenais pas ... Pourquoi Cerbère me frappait-il ? Pourquoi mes chaînes me blessèrent, mon regard fut vide l'espace d'un instant et je partis en plein introspection, furieuse. Je ne comprenais pas pourquoi il se retournait contre moi contre une petite combattante de Poséidon.

- Bordel !? Tu me fais quoi là !?
- Calme toi, petite. Et rappelle toi de notre conversation.

~ Flash Back ~
Le chien tricéphale me renvoyait dans les méandres de ma mémoire. J'étais quelque part dans les Alpes à marcher, cherchant à rallier la Sicile. C'était il y a quelques jours, je parlais au grand jour avec Cerbère, l'influence ici était ... nulle, personne pour nous gêner et surtout pour me regarder avec curiosité : je n'étais pas une bête de foire et le ressentir me rendait ... violente.

- Tu as vu ? Tu as une porteuse géniale.
- Hum... Tu ne me déçois pas encore.
- Tu es pensif, toi !

Je m'arrêtai pour réfléchir à mon tour, comme si je prenais mon 'interlocuteur' en considération en le scrutant. Qu'est-ce qui pouvait bien le tracasser au point qu'il oublie son traditionnel "petite" ou "gamine". Puis ça me revient, comme une explosion cérébrale.

- Je ne cherche pas l'harmonie pour t'éradiquer mais pour compter sur ma propre force. J'adore ta puissance mais j'ai besoin de la mienne car ... Il pourrait arriver où j'affronte Hadès et là, où seras-tu ?
- Hum, petite, tu as raison. Néanmoins je suis ta cloth, je me battrai avec toi contre n'importe quel adversaire mais ne rêve pas, Hadès est un dieu, tu n'auras jamais à l'affronter donc la question ne se pose pas. Je te resterai fidèle, jamais je ne me retournerai contre toi ou te condamnerai ma force.
- Je vois, néanmoins, je veux toujours acquérir ma propre force. Une fois que je l'aurai trouvée, je pourrai défier n'importe quel chevalier en mélangeant nos forces.

J'arrêtai mon flot de paroles, Cerbère aussi. Nous nous étions visiblement compris, c'était le principal car je ne pouvais pas me battre avec une cloth que je ne comprendrai pas. Mais il fallait bien avouer que je ne m'étais battue qu'une fois avec et nous avions directement trouvé les atomes crochus. Je ne me plaignais pas ...

~ Flash Back ~

- C'est bon, gamine ? Tu gardes ta hargne pour cette marina ?
- Oui ... Pardon ...

« Tu as retourné mon attaque contre moi !?
Je vais te montrer comment il faut se battre.
Tu vas comprendre la douleur, ma seule loi.
Comprend, petite, car je vais enfin t'abattre. »

J'hurlai de rage et mon cosmos explosa littéralement. Des bulles noirs furent projetés autours de moi et, en trois endroits, les têtes du chien des enfers apparurent au rythme des mouvements circulaires que je faisais avec mes chaînes. Puis en riant, je frappai violemment la jeune femme, prenant appuie sur elle pour m'élancer dans les airs. À ce moment là, les trois têtes se jetèrent sur elle pour la mordre. Une fois celles-ci passées. Je déchaîna sur elle la pluie de boulets. En tombant derrière elle, amusée.

Cette fois les choses sérieuses commençaient. Léonora n’avait plus le même regard, avant elle prenait ce combat comme une manière de s’affirmer. Maintenant qu’elle sentait les blessures sur son corps, elle semblait une autre femme. A certains égards, elle et la Nymphéa se ressemblaient beaucoup. Elles voulaient toutes les deux prouver leur puissances à leurs paires et à leur Dieu. La charybde, elle, avait déjà fait un grand pas dans ce domaine en aidant Ephtal à réduire en poussière la maison du taureau.

La nouvelle Leonora se jeta sur elle comme à son habitude, sauf qu’elle avait mis énormément plus de cosmos dans son attaque. Nymphéa avait déjà vu l’éveil d’un septième sens, et encore une fois sa puissance et sa beauté la laissa admirative… Elle donnera n’importe quoi pour atteindre quand elle voulait cet état de toute puissance.

Les chaines se ruèrent sur elle, elle eut énormément de mal à limiter les dégats qu’on lui envoyait. Le cosmos bouillant brula sa peau profondément et les boulets s’acharnèrent sur elle, brisant plusieurs de ses os, cassant ses membres, endommageant ses organes…

Nymphéa tomba à terre, face contre sol, du sang commençait à couler sur la terre herbagée de Sicile. La pluis continuait à tomber fort et l’orage semblait dédoubler. Rassemblant ses dernière force, la jeune Charybde se releva les yeux en feu. Elle aussi ne semblait plus tellement rigoler. Elle avait envie de faire mal. Elle fit exploser son cosmos de la même façon que Léonora, mais le résultat ne fut pas aussi brillant, son septième sens semblait à nouveau inaccessible. Néanmoins de petits vortex se créèrent autour du cerbère et de l’eau à très haute pression venant des profondeur s’abattit sur la jeune femme. Cette technique pouvait être très dangereuse, hélas, pour une technique septième sens, elle ne fut pas totalement inesquivable.

RRAAAAAH MERDE !

Nymphéa jura, s'énerva et s’élança sur Léonora alors que les canon à eau finissait de s’écouler sur elle, son cosmos explosa littéralement et se sont ses poings qui furent comme téléguidé pour blesser furieusement la servante d’Athéna. Gorgées de cosmos ses mains allaient casser ses os et même son armure si celle-ci se mettait sur sa route. Son regard était celui d'un assassin, toute pleine de sang, cela ne changeait rien, elle avait toujours la même force et la même vitalité.

Pourquoi continuait-elle ? Elle ne semblait pas apprécier autant que moi la douleur, elle jura là où j'exaltait de bonheur : sentir mon sang couler de partout ! C'est là que je me sentais vivante, j'étais une guerrière, j’honorais la facette "guerre" d'Athéna, trop souvent oubliée. Mais cette fois, j'allais la mettre à terre, définitivement. Le cosmos noir enduit chaque maillon de ma chaîne.

« Je m'en vais châtier ton langage.
Non, je plaisante, je m'en fiche !!
Allez, prépare ton dernier voyage
Car il est temps de rentre, capiche ? »

Dis-je un peu moqueuse : elle était sicilienne et ce genre de réflexion avait le mérite de les énerver, en général. Mais vu son état, je risquais de ne pas lui laisser le temps de répondre.

« Adieu, servante de la mer.
Par les chaînes de l'enfer ! »

Mes chaînes fusillèrent la jeune femme qui n'eut pas à esquiver : seule l'aura cosmique pouvait la blesser pour l'heure. La douloureuse chaleur de Cerbère se lèchait surement la peau de la jeune femme puis, d'un coup, les chaînes qui l'entourèrent s'écrasèrent et lacérèrent ladite Nymphea. Sans la regarder s'écrouler, je dépassai la femme vivante, je n'avais pas la force de l'affronter et, sans armure, je me fichais d'elle. En parlant d'armure, il était peu probable que celle de Charybde soit intacte ... Je pris donc le chemin vers l'Etna et le port de la côte est, partant fière de ma puissance sans la regarder, je criai, hilare.

« Tu parlais de la puissance des Saints ?
J'espère que les marinas valent mieux.
Ça gagne une bataille et ça fait l'malin.
Mais revenez me voir avec du sérieux ! »

Elle avait tout donné Nymphéa durant la fin de ce combat. Elle n’avait pas pris la mesure du défi au début et l’avait payé sur la fin. Alors qu’elle finissait son enchainement, elle sentait les os de son adversaire se briser à diverses endroits, mais au lieu de la ralentir, celle-ci fut encore pire, elle rentra dans une rage guerrière comme Nymphéa n’en avait encore jamais vu.

Elle n’avait pas réussis à la mettre KO sous le coup, quand Nymphéa vit les chaines de l’enfer se jeter à nouveau sur elle, elle fermait les yeux, et tenta de les repousser par la seule force de son cosmos. C’était sa seule chance Mais c’était trop puissant, le premier boulet tombait inanimé sur le sol mais le suivant tapa son visage au niveau de la tempe. La jeune Charybde tomba au sol, au bord de l’inconscience. Alors que le boulet aurait bien voulu lui fracasser définitivement le crane, la Charybde repris sa forme originel et bloqua l’attaque ce qui la réduit à néant. Elle aussi était trop endommagée c'est comme si l'armure du cerbère avait voulu se débarrasser de son ennemie. Les restes de sa fidèle alliée se réunirent, s’élevèrent et s’enfuirent au loin… Pour où? elle ne savait pas, elle l’avait abandonnée… peut être était-elle trop brisée pour l’aider. Toujours est-il qu’elle n’avait plus d’armure, Poséidon considérait peut être que sa défaite serait intolérable et voulait qu’elle meurt là. Elle acceptait son sort, elle avait été trop faible pour contrer une pauvre sainte folle.

Ses yeux devenaient lourds, le sang obscurcissait sa vision. Léonora lui dit quelque chose, mais elle ne l’entendait déjà plus. Elle devait vouloir se moquer d’elle et de sa faiblesse. Elle ne pouvait que lui donner raison à vrai dire, mais la plus forte et la plus motivée de ce combat avait gagné. Nymphéa n’était pas du genre rancunier, si les Dieux le voulaient elles se rencontreraient et le chien des enfers connaitra le gout de la terre et de la pierre.

Dans le brouillard qu’était sa vision, elle vit une personne s’approcher d’elle, petite, frêle… Une femme… Elle ne la reconnut pas, peut être léonora voulait lui donner le coup de grace. Elle cracha du sang avec un sourire et dit à l'ombre

Vas y léonora... Jsuis toute à toi... profites en! Tu n'auras ptete jamais c't'occasion

Elle avait perdu trop de sang et sombrait dans le limbe de son inconscience

Spoiler:

**Pensée de Karenioca - Transfuge Marina**

Cela faisait plusieurs années que j’étais revenue en Sicile. Je me cachais, il était facile de masquer mon cosmos pour ne pas attirer les exécuteurs de mon ancien maitre. En plus celui de Nymphéa qui n’était jamais très loin cachait très bien le mien. Décidément cette petite me rendait fière c’était indéniable. Cette dernière avait quitté l’ile pendant une année, je doutais qu’elle me cherchait, je m’en voulais un peu, je lui avais dit que je reviendrai vite… mais pour la protéger je ne devrais plus jamais la voir.

Assise sur mon lit je me remémorais les conditions de ma trahison… Exécuter des gosses… Comment on avait pu me demander cela. Même s’ils étaient de potentiels chevaliers d’Athéna, je ne pouvais pas faire ça… qu’aurais fait si un chevalier d’argent était venu tuer Nymphéa avant que je lui apprenne tout sur le cosmos ? C’était injuste. Avoir une fille changeait beaucoup de chose. J’avais donc déposé ma scale au fin fond d’une faille maritime. Elle m’était encore fidèle et elle accepta d’y rester en attendant que son nouveau maitre la réclame.

Il m’était arrivée d’aller la voir s’entrainer, elle était épatante, à son âge, j’étais au sanctuaire sous-marin à me battre avec d’autres élève pour acquérir une scale de bronze. Si elle continuait ainsi, Poséidon l’appellera à ses coté en argent peut être même en or… J’étais tellement fière d’elle. Et il y a moins d’un an de cela, elle partit définitivement de son ile, surement l’appel du sanctuaire avait été trop fort, elle était l’une des élues. Même si j’avais des divergences avec mon Dieu, je lui avais offert une servante parfaite, croyante et puissante, j’espère qu’il pardonnera ma faiblesse. Et j’espère qu'elle, me pardonnera.

Et là alors que je méditais dans ma demeure, je ressentis soudain deux énormes cosmos débarqué sur l’ile à peu près en même temps. L’un d’eux était celui de ma fille. Je cachais au mieux mon cosmos et je sentis les deux autres forces aller l’un contre l’autre… Tout d’un coup la force des deux personnes explosa, ca y’était la bataille avait été lancée. Je devais aller soutenir mon élève, son adversaire possédait un cosmos bicéphale, elle était sans doute trop jeune pour se rendre compte du danger. Je connaissais le risque de se battre contre une personne qui puise dans la force de son armure pour y tirer sa puissance. Je pris donc mes affaires et je courus vers le lieu de bataille. Le combat était violent je le ressentais, les deux cosmos étaient fantastiques, je ne me doutais pas que Nymphéa avait atteint un tel niveau. Elle me surpassait très largement et sans puiser dans le cosmos de sa scale elle tenait tête à son adversaire.

J’arrivais sur le lieu de la bataille. Je vis mon élève à terre, en sang, le boulet de l’armure de la femme tentait d’en finir avec elle, mais sa scale… la Charybde… mon armure… reprit sa forme originel et protéger sa maitresse quitte à finir en miette. Jamais je n’avais vu une telle attitude dans une scale. Cette dernière était quasiment détruite, en miette mais pourtant elle donnait son intégrité pour sauver la vie à sa porteuse. Poséidon devait avoir de sacrés projets pour mon élève.
L’adversaire de Nymphéa était très mal au point, elle avait l’air épuisée, et excessivement blessée, pourtant elle souriait, comme si elle ne ressentait pas la douleur. Même moi sans armure j’aurais pu la tuer sans aucun problème, un coup de vent aurait suffi à la faire tomber face contre terre. Mais je la laissais partir, la guerre entre Athéna et Poséidon n’étaient plus mon problème. Je la fusillais néanmoins du regard et je me rapprochai de Nymphéa.

Elle était durement touchée, elle avait tourné de l’œil, je la pris dans mes bras et la portait jusqu’à chez moi. C’était une bicoque relativement confortable et j’y coulais des jours heureux. Maintenant que mon élève m’avait retrouvée, je savais que cette vie était terminée… elle était une servante de Poséidon.

_______________________________

Nymphéa était étendue sur le sol de son ile natale. Ses blessures étaient graves. Elle avait de nombreux os cassés, les plaies parcouraient son corps et même endormie, elle crachait souvent du sang. Son inconscience dura longtemps, et plusieurs fois la mort avait failli l’emporter. Mais quand elle ouvrit les yeux elle vit sa mentor, vieillissante par rapport à se souvenirs. Elle cru d’abord à une hallucination, puis les événements des derniers jours lui revinrent en mémoire. Ses os commençaient à se ressouder, elle avait des bandages un peu partout sur le corps et ce dernier était terriblement douloureux.

-Karen… T’es vivante !

Elle lui sourit tendrement en lui caressant ses cheveux blonds. Il était temps qu’elle lui explique les raisons de son départ et de sa disparition. Mais pour le moment, il fallait qu’elle se repose. Les révélations arriveront bien assez tôt

-Nymphéa, tu ne peux pas savoir à quel point je suis fière de toi.

La jeune femme sourit puis elle se figea souvint de la destruction de sa scale, elle n’avait pas su protéger ce que Poséidon lui avait confié. Sans doute serait-elle mise à mort à son retour au sanctuaire… Elle devrait s’en expliquer devant le Légat. Comme si elle avait deviné ses pensées, Karen répondit

-T’en fais pas pour ta scale, elle se régénérera seule. Fais confiance en l’œuvre du Dieu des Mers.

Nymphéa ne parlait pas plus et retomba dans le sommeil. Pendant une semaine, elle ne s’éveillait que pour manger et boire, sinon elle laissait son corps se régénérer. Karen qui en appelait aux force de l’océan la soignait avec son propre cosmos, si bien qu’elle fut relativement rapidement debout malgré ses blessures presque mortelles. Nymphéa regardait Karen avec ses grands yeux bleus et dit de façon sérieuse.

-Pourquoi t’es pas rev’nu Karen ?

Karen sourit et répondit d’une voix calme.

-J’ai du faire un choix entre ma conscience et mon allégeance, et bientot tu devras faire la même chose ma belle. Car je suis une traite de l’armée de Poséidon, j’ai refusé de répondre à un ordre de mon général il y a cinq ans. C’était un ordre que je ne pouvais accomplir. Il fallait que je tue des enfants qui son peut-être aujourd’hui des chevaliers d’Athéna

-Mais pourquoi t’as fait ça Karen. Si on t’demandait c’est qu’y’avait une raison ! Athéna est ptete plus puissante maintenant à cause d’ça

Oui Nymphéa considérait que la fin justifiait les moyens, elle ne savait pas ce qu’elle aurait fait si on lui avait demandé la même chose, mais il lui paraissait inimaginable qu’elle refuse un ordre. Au pire elle aurait accepté le châtiment ultime pour s’être rebellée.

-Si je ne m’étais pas cachée, on t’aurait tuée, il fallait que je te protège.

Alors tu aurais dû accomplir ta mission ! Tu as trahit not’ seigneur ! Après tout c’que tu m’as appris ! Tu m’as appris que les Dieux étaient tout puissants et qu’nous simples mortels ne pouvons pas juger leurs décisions !

Karen savait ce qu’elle avait appris à Nymphéa, jadis, elle était un peu comme la blonde qui était en face d’elle, mais depuis, son Dieu passait en second derrière sa fille adoptive, ses priorités avaient changé et maintenant elle était prête à donner sa vie. Karen souriait doucement mais Nymphéa, elle, avait un mélange de déception et de colère sur le visage. Son héroïne, sa mentor, sa professeur avait trahie… C’était sur, elle aurait largement préféré qu’elle meurt, elle serait restée dans son esprit comme la femme qui lui avait tout appris, pas comme une de ses traitres à leur cause dont elle avait entendu parler. Finalement Kyara avait eu raison dans sa tirade pour l’énerver, Karen n’était pas digne de son amour et de sa fierté. Jamais elle n’aurait du s’en faire pour elle.

-Tu aurais du obéir à notre seigneur Karen. Tu sais comment est puni la traitrise… Jvais être obligée d’te ramener au sanctuaire.

-Non Nymphéa, si tu veux respecter la justice de Poséidon, Tu devras le faire toi-même, et je me défendrai. Tu ne m’auras pas facilement

Nymphéa regardait son mentor, la colère avait remplacé la déception. Si elle voulait qu’elle s’en charge elle-même, elle le ferait. Son cosmos s’allumait, elle avait repris toute ses forces mais son corps avait encore besoin de soin, ses os n’étaient pas encore comme neufs, si bien qu’elle allait commencer un combat difficile, voire presque impossible sans armure. Mais si elle devait mourir pour ramener le corps de Karen jusqu’au sanctuaire elle le ferait.

-Et bien oké Karen. Si j’dois m’en charger j’vais le faire. Même si pour c’la je dois en mourir

Je ne te ménagerai pas ma chérie, tu n’auras pas la possibilité d’avoir une seconde chance... Réfléchis bien avant de m’attaquer.
C’tout réfléchis

Nymphéa s’élança et attaquait son mentor qui esquivait ses coups. Sans armure, chaque coup de poing pouvait être mortel, les deux femmes avaient une force surhumaine et même si leurs corps étaient résistants, il ne pourrait pas résister à une attaque puissante. Karen se déroba à son élève et contre attaqua et Nymphéa pu contrer sans difficulté les coups de sa mentor rien qu’avec son cosmos. La bataille promettait d’être rude. Nymphéa concentra alors sa puissance psychique et d’un souffle elle tentait d’emmener sa mentor mourir au fond des océans… mais aussi sur que Nymphéa ne se ferait jamais avoir sur ce genre de technique, celle-ci fut totalement inefficace sur Karen également. Le combat semblait équilibré, mais le physique de la blonde semblait flancher et Karen pu prendre l’avantage

-Abandonne Nymphéa, tu n’es pas assez forte pour me battre. Je vais te tuer si tu continue

-Au moins, j’mourrais avec honneur comme combattante de Poséidon.

-Très bien ma fille… Au moins c’est moi qui t’offrirais une mort digne.

Karen avait l’air de vouloir en finir, réellement. Si son élève n’était pas capable de la battre maintenant, alors elle reposerait dans les terres Siciliennes à jamais. Elle prépara son cosmos et lanca une attaque cosmique terriblement puissante et mortelle
Le vortex de Charybde

Cria-t-elle. Le flux d’eau allait arriver sur Nymphéa et elle savait qu’elle n’arriverait pas à contrer une telle attaque. Ainsi c’est comme ça qu’elle mourrait… elle fermi les yeux prête à accepter son sort. Mais la mort ne vint pas, elle tenta d’ouvrir un œil et fut aveuglée par un éclat doré. Au départ, elle pensait qu’un général de Poséidon était venu l’aidé mais à bien regarder, elle vit que la scale était sous sa forme originelle. Et quelle surprise de voir que la scale en question était l’Hippocampe. Sans qu’elle ne fasse rien , l’armure s’éparpilla et vint entourer le corps de la blonde. Elle sentit d’un coup la puissance de la scale encore remplie du cosmos de Théodora, glacial mais doux. Elle sentait son cosmos aqueux se solidifier dans une froide rage envers sa maitresse qui elle souriait

-Ainsi Poséidon a fait de toi une générale ma fille… Je te félicite

-Tais toi ! TAIS TOI ! Tu as trahie, j’vais te tuer ! Deep water canon.

Le canon à eau rituel sortis avec une brutalité sans non. L’eau qui sortait avec puissance détruisait tout sur son passage, la cabane fut rasée, détruite. Puis l’eau tout d’un coup se gelai dès qu’il rencontrait l’air de la surface et se transforma en projectile perçant extrêmement dangereux. Cette eau glacée et vint transpercer de toute part Karen et le sang. Quand la technique se dissipait, le corps de l’ancienne Charybde qui avait trahie se tenait en hauteur, des pics de glaces dépassaient de son corps un peu partout. Elle était déjà morte, elle avait l’air d’un monument à la gloire de Poséidon ainsi exposée.

-J’vais te ramener au sanctuaire, traitresse. Et ton corps s’ra exhibé pour que personne ne songe plus à trahir not’ seigneur. Cela n’amène que la mort !

Elle descendit le corps de Karen et la mis sur son dos, comme un sac de patate, sans aucun respect pour celle qui lui avait tout appris. Non elle n’avait plus de mentor… Karen n’existait plus dans son esprit. Karen était un insecte qu’elle avait dû écraser car elle avait trahie la noble cause de son Dieu. Nymphéa regardait son habit avec un soupir. Si elle portait cette scale, c’est que son ancienne propriétaire était morte… Si elle avait été condamnée à mort comme son comportement à la réunion Marina l’aurait mérité, alors Nymphéa rendrait hommage à la combattante mais ne chercherait pas à venger sa mort. Par contre si elle avait été assassinée lors d’une bataille alors il faudrait qu’elle aille à la recherche du ou de la responsable de cela. La scale de l’hippocampe réclamait déjà vengeance. Elle rejoint alors le port Sicilien. L’armure d’or qu’elle portait évitait qu’on lui pose des questions sur la nature du corps ensanglanté qu’elle portait sur son épaule. En plus Nymphéa n’avait plus son habituel sourire. Elle avait des yeux assassins, pour la première fois de sa vie, elle avait pris la vie de quelqu’un, cela avait le chic pour changer l’état d’esprit d’une personne. Elle ne parla pas pour payer le bateau qui allait rejoindre le continent, elle ne parla pas quand elle rejoint la Grèce pour aller au sanctuaire, elle ne parlerait qu’au légat, quand elle sera arrivée. Elle ferait son rapport et elle prêterait allégeance à nouveau à Morokei, cette fois comme générale du pacifique nord.

Spoiler:

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Deux Siciliennes en guerre [PV léonora]

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