| Sujet: Léonora, Silver Saint de Cerbère. Ven 9 Mar - 1:50 | |
| - HRP a écrit:
Age: Majeure. Quelle est votre expérience des forums RP ? De nombreux fora et quelques jeux plateaux. Comment avez-vous connu SSU ? Comme beaucoup, par le bouche à oreille. - RP a écrit:
Nom : Léonora.
Âge : 18 ans.
Armure demandée : Cerbère.
A quoi ressemble votre personnage la première fois qu'on le rencontre ? J'ai des accents méditerranéens, plus particulièrement grecs. Ce qui frappe chez moi ? Ma longue queue de cheval d'un blanc diamant. Cette couleur s'accorde d'ailleurs plutôt bien à mes cheveux. Mais une chose est certaine lorsque l'on me regarde : je n'ai aucune confiance en moi, on dirait presque que je porte le poids du monde sur mes épaules, moi, pauvre Chevalier d'argent.
D'ailleurs, je porte une armure assez sombre, représentant les teintes du Cerbère. Contrairement à beaucoup de mes semblables, je me bats avec une chaîne d'où pendent trois boules à pics. Je n'ai peut-être pas confiance en mes capacités mais je sais que je me bats avec grâce, à défaut d'être efficace.
Contrairement à ce que peut laisser présager ma corpulence mince, je suis assez puissante, l'arme lourde que fait tournoyer autours de moi en est le parfait exemple. La joie ne sculpte jamais mon visage, je suis défaitiste, cela se voit. Par contre, je suis sauvage, mon armure ne m'a pas choisie par hasard : au combat, je vois autant d'angles d'attaque qu'il y a de tête à mon armure tutélaire.
Je ne dévoile que rarement mes avant-bras car ils sont couverts de brûlures. La chaleur du Styx a considérablement marquée ma chair. Étonnamment, c'est le seul sujet qui n'est pas propice à mes plaintes. Ces brûlures sont ma fierté : je l'ai ai car je suis cerbère. Mais d'un autre côté, j'ai honte de mettre brûlée avec mon propre cosmos.
Histoire : Chapitre I : naissance dans le temple d'Apollon. Nous sommes le 25 juin 432, m'a t-on dit, une femme vient se présenter au temple, le ventre plus que rond, elle annonce donner naissance prochainement. Bien sûr, les prêtresses aident la jeune femme à prendre ses aises. Et, quelque soit la croyance, le miracle de la vie s'effectue alors. Je serai née ainsi, m'a t-on dit.
Ce n'est que bien plus tard que j'appris que ce temple d'Apollon était le plus glorieux de tous et qu'il se trouvait à Delphes, siège inaltérable de la Pythie même si le dogme chrétien avait déjà été rependu depuis plus d'un siècle à travers l'Empire Romain suite à l'édit de 313, signé par Constantin Ier. À l'heure où j'écris ces lignes, je vous dirais bien qu'il était fort mal conseillé mais je ne suis plus là pour m'immiscer dans le règne des hommes et puis, je doute que mes impressions vous intéressent et que l'édit vous ait échappé.
Mais je m'égare, pardonnez moi, je viendrais donc de naître dans ce Saint Temple. On m'apprendra plus tard que celle qui m'avait donné vie s'était enfuie par la suite, j'étais née d'une union illégitime. Cela n'a, à vrai dire, aucune importance. Comment haïr quelqu'un qui nous est inconnu ?
C'est donc ainsi que je grandis auprès de prêtresse d'Apollon et de la Pythie, au centre du monde.
Chapitre II : La Voie.
J'appris alors l'existence des chevaliers au service des divinités grecs, je sus alors que ces chrétiens n'étaient que des langues de vipères. Enfin, pardonnez moi, je ne suis pas là pour me mêler de ça. Nous, nous savons que nos croyances sont pures mais l'être humain est erratique par essence, pardonnons lui son état.
Qu'écrivais-je déjà ? Ah.. Je ne suis pas douée à la plume, Athéna ne m'as pas confié cette armure pour rien ... Ah voilà !
À Delphes s'entrainaient donc des gens en cachette dans l'espoir de protéger Apollon, la divinité tutélaire de la ville en général. Pour ceux qui ont vécu dans ces grandes villes de culture, je ne vous apprends rien mais pour les autres, sachez ceci : de nombreux chrétiens venaient saccager nos lieux de cultes et nous devions nous défendre sans l'approbation impériale. Mais qu'est-ce que cela peut-il bien valoir lorsque vous avez l'approbation divine ?
C'est ainsi que j'avais choisi ma voie : je devais défendre ce temple. Après tout, c'était mon unique famille et mon unique avenir. Du moins, c'était ce que je pensais à l'époque. Je ne pouvais pas penser que tout ça, allait se passer, j'en suis sincèrement fière mais ... Enfin, soit.
Certaines armures étaient protégées ci et là à travers le monde. Nous les appelions Chlamydes, maintenant, je vous avouerai avoir oublié le nom de celle que j'étais partie chercher. Enfin, je sais où elle devait se trouver mais cela n'a plus vraiment d'importance, si ?
Avec quatre autres enfants de mon âge, nous partîmes vers l'ouest pour la péninsule latine à la recherche de la chlamyde susmentionnée. Nous devions avoir dix ans et, à dire vrai, nous ne parlions pas le moindre mot latin. Ce fut alors le plus éreintant périple de ma vie, triste également car pour nous rendre dans la province romaine de Sicile, nous avions perdu deux de nos camarades. Je ne vous raconterai pas leur mort. Pour vous qui êtes chevaliers et qui me lisez, cette histoire n'est que le propre de l'être humain, une histoire emplie de faiblesse et d'inintérêt.
Comment était-ce déjà ? C'est sûr, c'était en Sicile ... Une Chlamyde mais son nom ... Je suis vraiment idiote et navrée, je ne parviens pas à m'en rappeler, pardonnez moi. Vraiment, ne venez pas croire que je tente de défendre un héritage quelconque de Delphes et d'Apollon, si je le savais, je partagerais vraiment cette information avec Athéna et ... vous, forcément.
Chapitre III : Sicile, une province romaine.
Nous arrivâmes donc à trois, deux garçons et moi. Nous n'avions pas l'air bien malin à baragouiner notre grec que ces gens ne comprenaient pas. C'était horrible, tant que personne ne nous comprenait, on devait bien subvenir à nos besoins, on vola et surtout, on apprit à courir vite. Oh oui, ces romains n'aiment pas les étrangers et encore moins les étrangers chapardeurs.
Il nous fallut bien un mois avant de trouver quelqu'un capable de nous comprendre. On eut une sérieuse discussion avec lui car tout ce qu'on avait fait, c'était mal. On le savait bien mais c'était ça où mourir et, en toute honnêteté, nous n'avons pas hésité longtemps. Mais lorsque nous lui parlions des Dieux grecs et particulièrement de la chlamyde sicilienne, ses yeux pétillèrent. On ne savait pas trop à quoi s'attendre mais visiblement, c'était plutôt bien parti !
Bref, je ne pense pas que vous lisez ce texte pour savoir que l'homme avait les yeux brillants. Je suis embarrassée maintenant ... Le pire, c'est que je ne sais plus vraiment pourquoi je vous écris ça ... Ah oui, cela me revient : je crois sincèrement en Athéna et mon histoire devrait vous le prouver ! Même si j'étais à la recherche, dans un premier temps, du don apollinien.
J'ai donc commencé à étudier ce qu'était le cosmos. Cette merveilleuse énergie qui s'écoule librement en nous dont l'homme moyen ne réalise jamais son existence. Mais cet homme étrange aux yeux pétillants n'était pas ordinaire, oh ça non, c'est lui qui m'entraîna. Bon, les deux autres aussi mais avec du recul, ils ne sont pas si important que ça dans ce plébiscite.
Je lis alors la répartition des Dieux sur notre globe et j'appris alors qu'Apollon régnait en maître absolu sur l'empire romain, malgré les parjures de Jésus. À l'époque, j'étais fière de provenir de Delphes. Imaginez, le Dieu que j'avais toujours vénéré était en réalité celui qui avait bâti l'Empire Éternelle, la perfection mondiale. Bon, ça je l'ai pas vraiment cru car la perfection ... Voir des chrétiens jeter des pierres sur les prêtresses... Quelle perfection ... Soit.
Vers quatorze ans, mon maître perdit la vie avec l'un de mes camarades, morts de la même maladie. Je ne sais pas trop ce que c'était mais cela n'a pas d'importance pour la suite de mon histoire, revenons en.
Dépourvue de maître, je dus étudier à partir de ses livres. Plus j'étudiais et plus je compris qu'Apollon n'était qu'une image. Sans Athéna, jamais il n'aurait pu tenir pareil empire. Et par sa fainéantise, l'empire s'écroule et plus personne ne croit en notre panthéon ou si peu. C'est inacceptable. Son retrait est tout à fait logique, je ne peux croire qu'on puisse défier Athéna en sachant cela ! Enfin, je m'égare à nouveau.
Je me sentis exaltée et terriblement puissante pour au final trois fois rien. J'avais seize ans et plus aucune raison de revenir à Delphes. De mes deux compagnons, l'un était mort et l'autre était rentré à Delphes entre temps, je ne sais pas ce qu'il est devenu et cela n'a plus d'importance. Oui car lui préféra rentrer à Delphes une fois le maître mort.
Chapitre IV : Cerbère ne peut se reposer longtemps.
Je sais que je vais vite en besogne et que je brosse rapidement ma vie mais... déjà, je ne suis pas douée pour les longs romans mais en plus je suis tellement excitée de vous parler de ce jour-là !
Alors, certes, j'ai été envoyé en Sicile pour espérer vêtir une chlamyde d'Apollon mais jamais elle n'a répondu à mon appel et j'ai rapidement perdu ma foi en lui alors qu'elle ne cessait de croître chez Athéna. Mais je pense finalement que la symbolique de mon armure est très clair. Je suis la gardienne des enfers, très loin du ciel mais également loin des saints ... Oh non, n'allez pas croire que je me plaigne, je suis heureuse d'être une élue mais ... enfin, cela ne vous intéresse pas.
Je passai donc deux années à m'entraîner sans grande conviction jusqu'au jour où une étoile s'écrasa dans le massif sicilien. Je m'y rendis alors, intriguée. C'est là que je découvris la boite de Cerbère. J'en connaissais le sens et je décidai de l'amener au Sanctuaire. Cela me semblait normal de rendre à Athéna ce qui lui appartenait et puis, voyager un peu ne m'aurait pas fait de mal. Et si mes connaissances étaient exact, j'aurai pu me rendre à l'endroit où se trouvaient les Saints, c'était un choix logique.
Mais sur le chemin, je sentis la boite vibrer. Je ne sais pas pourquoi mais je pense que cette acte de charité avait plu à Athéna et que celle-ci m'accordait sa défense. Alors oui, si vous doutez encore de ma fidélité à Athéna, vous vous trompez. J'ai choisi mon chemin et je compte bien y rester. Athéna a foi en moi, et j'ai foi en elle. Alors, à ce titre, j'accomplirai ma tâche jusqu'à rejoindre moi-même le monde que je garde. Doutez de moi si vous voulez, c'est naturel, je doute de moi mais ne le faites pas sur ma foi car c'est inutile. Aussi, personne ne sortira du monde des morts.
Enfin... Pas vous, évidemment, je ne pouvais pas vous laisser là-bas ...
Cordialement, Léonora.
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Saint Messages : 577 Localisation : Sanctuaire Renommée : 304 Feuille de personnage Armure: Sagittaire Rang de l'Armure: Or Expérience: 226 | Sujet: Re: Léonora, Silver Saint de Cerbère. Sam 10 Mar - 15:17 | |
| Bienvenue sur SSU.
Présentation originale, j'ai beaucoup apprécié la lecture. Je te valide au niveau 3 de RP avec l'armure de ton choix, ce qui te confère 1200 XP pour faire ton deck. Tu disposes de deux semaines à partir de maintenant pour te mettre en ordre à ce niveau si tu ne veux pas risquer d'être sanctionnée et n'oublie pas d'en mettre le lien dans ton profil une fois fait.
Bon RP à toi ! |
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