![Octavia, Sainte de la Colombe et mère de son enfant. [En construction] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) |  Sujet: Octavia, Sainte de la Colombe et mère de son enfant. [En construction] ![Octavia, Sainte de la Colombe et mère de son enfant. [En construction] I_icon_minitime](https://2img.net/s/t/16/28/48/i_icon_minitime.png) Lun 13 Fév - 5:25 | |
| HRP:Age: Voir l'autre.
Quelle est votre expérience des forums RP ?
J'ai balbutié mes premiers pas sur RoS, été sur Solaris, mais je pense que SSU reste le premier forum sur lequel j'ai vraiment commencé à RP. Moyen donc.
Comment avez-vous connu SSU ? Comme ça: Pouf !
RP:Nom : Gratia Octavia ainsi que Gratia Felix (PNJ)
Âge : Vingt-quatre Printemps
Armure demandée : Armure d'Argent de la Colombe.
A quoi ressemble votre personnage la première fois qu'on le rencontre ?
I want a girl with a mind like a diamond
I want a girl who knows what's best
I want a girl with shoes that cut
And eyes that burn like cigarettes
I want a girl with the right allocations
Who's fast and thorough
And sharp as a tack
She's playing with her jewelry
She's putting up her hair
She's touring the facility
And picking up slack
Marchant dans le Sanctuaire, fredonnant un petit air gai vous la rencontrez. Vous êtes un homme dont la chaleur d’une femme n’a pas de prix et vous l’observez s’approcher de vous. Sa gracieuse démarche et pleine d'assurance vous annonce les prémices d'une rencontre. Vous laissez bientôt vos yeux se perdre dans une chevelure d’or flottant au vent , une chevelure infinie et attirante , soyeuse et fragile. Votre esprit gourmand s’adonne ensuite à la contemplation de cette femme dont votre imagination s’inspire en secret mémorisant cette image qui alimentera bientôt vos rêves les plus doux. Le port de sa petite robe blanche ne tari pas la ligne de ses cambrures rénale , et vous sentez déjà vos mains prêtes à se laisser aller dans une démarche des plus sensuelle. Vous rendant compte que vous vous êtes déjà trop attardé sur ce détail vous vous sentez coupable et obligé de réparer vos actes en considérant la Dame dans les yeux. Un regard doux virant du bleu au gris reflétant le temps , des yeux qui forment par leurs seule présence un regard que vous ne pouvez soutenir. La femme vous regarde et vous baissez les yeux de manière vive dans l’espoir qu’elle ne vous surprenne pas. Mais le mal est fait , et bien que son pas soit maintenant plus soutenu vous ne résistez à l’attente et laissez s’échapper votre regard. Ce sont ses pieds dont les ongles sont peints que vous voyez. De beaux pieds Egyptiens dont les chevilles s’accordent parfaitement avec le reste des jambes. Après avoir remarqué la présence d’une petite chaîne d’or sur l’une des deux vous feintez l’envie de la considérer pour bientôt parcourir ces dernières. Vous êtes cependant un peu frustré , car bien que la première partie soit nue , vous ne pouvez qu’entrevoir la beauté des cuisses. Vos mains vous trahissent pour de bon et vous vous lancez à sa rencontre prenant soin de regarder au-dessus de son épaule. Mais là encore , votre geste vous rapprochera un peu plus de cette envie folle parcourant vos songes. Un cou fait de sensualité. Votre contemplation s’arrête là , elle vous aborde maintenant. Souriez , allez-y , vous y serez forcé , la couleur transparente vous signifie que votre prochaine interlocutrice est nue , et qu’elle n’a pour armure que cette robe et cette petite ficelle teinte de rouge qu’elle porte autour de la taille.
Le son de sa voix terminera de faire chavirer votre cœur , un timbre perlant jusque dans les profondeurs de votre être en est le principal protagoniste. La voix féminine et maternelle marquant la présence d’une maturité certaine adoucira votre regard pourtant sur la défensive. Parlez-lui , elle aime ça. Balbutiant quelques mots vous déclencherez un petit rire mettant en avant toute la saveur de sa jeunesse , vous riez aussi et elle vous questionne. Attention à ne pas laisser votre attention se tourner sur la vertu de la sensualité de ses lèvres , notre Dame n’aime pas se répéter.
Vous avez trouvé la force de faire fi de son apparence physique et de soutenir le poids de votre regard tendant à tomber et se fixer sur son décolleté aux profondeurs généreuses. La conversation est engagée , son regard et sa voix changent en fonction de ses paroles , vous touchant toujours plus profondément ; Un coup enjôleuse , puis sensuelle le tout sur un fond de gaieté , c’est une charmeuse et elle sait comment s’y prendre.
Charmeuse ne signifie pourtant que très peu de choses. Octavia possède des mœurs légers certes , mais c’est avant tout une femme. Une femme comparable à une rose , séduisante mais dangereuse lorsque vos doigts abandonnés par votre vigilance viennent la cueillir. Le plaisir de jouer avec les hommes n’est pas sien , elle contrôle très peu souvent l’effet qu’elle produit dans son comportement.
Messieurs , vous êtes par définition moins bien qu’elle ne l’est. Profondément autonome , elle sait se passer de la présence d’un être masculin , chose qu’elle sait être impossible pour bon nombre d’entre vous. Cette petite conclusion fut tirée d’une observation profonde du comportement de la caste masculine. Consciente de ce détail elle développa un petit complexe de supériorité à votre égard. Pas soumise pour un sou , Octavia ne baissera jamais le tête ou même les yeux en votre présence. La notion de hiérarchie que biens des hommes ou femmes ont essayés de lui inculquer la répugne , et en bonne contestatrice elle vous le fera comprendre. L’éducation qui lui fut donnée ou le sang qui coule dans ses veines ? Qui sait ?
Riche d’expérience et vive d’esprit , notre amie est une meneuse. Aider les plus faibles à relever la tête reste pourtant sa principale préoccupation , pour cela son côté maternel se liera volontiers à sa force d’esprit. Une force d’esprit régulièrement entachée par une fierté sans appel. Elle demandera réparation à chaque blessures infligées à elle ou à ses proches , mais exécrant la violence gratuite c’est avec les mots qu’elle vous attaquera. Ne soyez pas trop rude envers son jugement , impulsive et victime des jours-sans il est coutume d’entendre de sévères mots sortir de sa bouche sans qu’un seul d’entre eux ne soit réellement pensé. Soyez tout de même vigilant , chaque parole à son degré de vérité.
La femme est également difficile , et ce sur bien des points. Fille du printemps elle est née elle le reste , les fleurs et la lumière sont indispensables à son bien-être. Par jours d’hiver elle pleure , maudissant le froid et l’obscurité. Le confort matériel est peu de chose et la femme qui le proclame ne peut s’en passer. Un bain chaud et un attirail vestimentaire propre sont le strict nécessaire selon elle , ne se rendant pas compte que bien des gens ne peuvent se le permettre c’est sans honte et sans mesure qu’elle vous en fera part.
Egalement victime d’un trouble psychologique il ne serait dans votre intérêt de parler de son défunt mari. Cependant aucune réaction brutale , la Belle croie que son aimé va revenir , et vous considèrera comme fou si vous essayez de lui faire gagner raison. Le temps estompe les blessures il parait , mais quel est le pouvoir du temps lorsque l’entaille ne fait pas mal ? Peut-être le temps la rendra douloureuse quand elle sera découverte.
Mère de son enfant , Octavia peut être comparée à une louve dans le cadre de la relation qu’elle entretient avec le petit Felix. Il est le trésor inestimable dont la vie lui fit cadeau un matin d’Avril. S’attaquer à lui de près ou de loin signera votre arrêt de mort. Prête à tuer pour le voir grandir et être heureux elle fera tous les sacrifices nécessaires pour réaliser ce souhait. Caresser tendrement ses cheveux en lui soufflant quelques antiennes nées dans les profondeurs des âges n’a pas de prix , veiller à son bien-être non-plus.
Une autre chose que bien des femmes partagent est sans doute une tendance à se regrouper avec des individus de sexe similaire. Rares mâles font exception , il n’y a pas de conditions à remplir , c’est en étant vous-même qu’elle saura vous juger et vous accepter si. Dans le cas inverse ne désespérez pas , cela ne signifie point qu’elle ne vous apprécie guère , vous n’êtes tout simplement pas invité dans son cercle privé.
L’instinct maternel de la femme aux cheveux d’or prend parfois le dessus et surgit sans crier gare. Comme avec son enfant , elle s’inquiétera pour vous , fera de son vous son protégé et ira jusqu’à vous dédier une place importante dans ses inquiétudes.
Histoire : 25 lignes complètes minimum.
Située dans la partie Sud de la botte Romaine, Neapolis est un Empire dans l’Empire. Autrefois ville revendiquée Grecque elle fait maintenant partie intégrante de l’Empire de Rome. Son influence sur la Capitale de son Empire la catapulte à la seconde place en termes d’importance. Les pieds de la Belle Neapolis sont baignés dans la mer Thyrrhénienne tandis que son buste lui est constamment baigné par le regard d’Apollon. La cité est un diamant brut , puits d’histoire et de culture , elle abrite également les plus jolies femmes de l’Empire. Le sang chaud qui coule dans les veines de ses enfants ne la rend que plus imposante et rajoute quelques enluminures à son image dont le nom est déjà gravé d’or. Rendons nous en son cœur , au bord de cette mer chaude et accueillante là où les hommes sont heureux et les femmes vertueuses.
Le vent rassérénant de la fin de journée s’emparait de mon corps encore chaud dont les yeux contemplaient la révérence que tirait le soleil chaque journée que les Dieux nous accordaient. Un spectacle mirifique qui inspirait la flamme des hommes de poésie les plus gais et représentait la lumière de la nuit des plus noirs. Les mains apposées sur le rebord du loggia de notre insuale c’est avec vénération que j’accompagnais de mon regard la fin de la chute de notre Astre protecteur. Mes perles plongés dans ses yeux à demi-clos , les mauvais aspects de ma journée s’enterraient d’eux même laissant place à la paix à laquelle une femme peut aspirer. Femme je n’étais point , mais en femme je m’efforçai à me comporter. Ici à Neapolis on me considérait déjà comme telle. Cependant , je profitais de mon jeune âge et de l’ombre de mon frère pour hâler ces quelques bouffées de liberté. Naître en femme ne fut pas la chose la plus aisé que m’eût été donnée de porter , les hommes et leur monde ne trouvaient pas de place pour nous autre , nous n’étions que des bijoux , des trésors que l’on montre pour satisfaire son propre égo. Fort heureusement mon père n’était pas fait du même bois que tous ces hommes pleins de vice , sa nature et l’amour inconditionnel qu’il portait à ma mère l’empêchaient de me faire subir le même traitement que toutes ces femmes qui , dès leurs quinzième Printemps donnent la vie et se font enfermer dans de jolies cages d’or.
Ma vie à moi fut bien plus intéressante, de mon point de vue. Jamais la monotonie d’une vie silencieuse et renfrognée ne m’atteignait, je passais mon temps à évoluer, à apprendre, à m’amuser. Petite j’avais une amie nommée Adrianna, belle comme le jour et aussi douce qu’une rosée matinale ; son père, riche militaire dont la servitude envers Rome lui a valu les respects ne mit pas longtemps à lui trouver un partenaire digne de ce nom. Riche mais peu gracieux l’homme s’appelait Antoninus et était militaire de surcroît. Nous dûmes nous séparer très vite , cesser nos jeux coquins , et les baisers qu’elle me donnait furent destinés à un autre. Le dit mari ce comporta très vite comme un tyran avec elle , la cassant et la traînant au sol devant ses camarades. La famille fait pression et la Belle se tait…
Bientôt notre relation cessa , car mon amie la plus chère devint très vite jalouse. Quand elle s’occupait de son enfant , je sortais accompagnée de mon frère me livrant aux délices de la ville ; Quand elle sermonnait ses esclaves je m’adonnai à l’apprentissage de la langue Grecque et enfin , quand elle attendait son mari le soir le récupérant parfois au petit matin dormant sur son perron bien entretenu je me laissai emporter par les ébats nocturnes durant lesquels Julius était mon partenaire. Elle est bien triste la fin de l’amitié.
Le géant couché , le ciel s’imprègne des dernières couleurs échappées de sa chute pour enfin prendre des nuances plus tristes ; laissant bientôt place à la nuit et au règne de sa cousine.
Quelques toussotements bien voulus parvinrent à mes oreilles imprégnées de la presque-fraîcheur du crépuscule. Je me retournai et il était là ; Cicero. Haut de stature et noble de visage il me fixait adossé au mur les bras repliés comme pour protéger son plexus. Cicero était mon frère ainé , il incarnait l’honneur et de la famille. Brillant était le mot qui décrivait le mieux ce personnage. Mais la politique l’ennuyait et disparut de son esprit à la mort de notre bien aimé père pour laisser la place à sa passion de toujours , le commerce. Son souhait le plus cher était d’être connu , acclamé et respecté , la complexité du personnage se trouvait donc dans ses choix paradoxaux. Il n’a jamais voulu mon mal , mais c’est fait un devoir de me protéger une fois le dernier soupir de son idole lâché.
« Mon frère. »
Un sourire franc était le masque que je décidai de porter. Il quitta son mur et vint m’attraper par les épaules pour me faire grâce d’une étreinte un peu maladroite.
« Octavia…Tu m’as manquée. Notre oncle est en bas , il souhaite s’enquérir de ton état. Il a beaucoup pleuré tu sais. »
Le plus adorable et chérissant des hommes se nommait Clavius ; il était notre oncle et établissait ménage à Rome avec sa femme Claudia. Il était porteur de bonnes nouvelles et je lui attribuai depuis mon plus jeune âge le pouvoir de transformer les pleurs en rire. Mon frère était allé le chercher afin qu’il passe quelques jours en notre demeure dorénavant vide de la présence paternel.
« Clavius ? »
Je me défis de cette étreinte presque étouffante pour courir à travers le petit étage pour enfin dégringoler les escaliers et me jeter dans les bras de mon oncle assis en compagnie de l’un de ses amis.
« Ah ma jeune Octavia , jeune et belle comme l’était ta mère quand mon frère l’a épousée. Oh ! mais j’en oublierai presque les bonnes manières ; voici Syrius , il revient tout juste de Scandinavie. »
Mon regard le plus noir fut porté à mon oncle Clavius , connaissant sa façon d’agir par cœur je savais que l’évocation du mariage n’était pas anodine. D’un petit air hautain je considérai notre jeune Syrius posté à côté mon oncle. Le choc fut immédiat. L’homme éclairé par quelques flambeaux était vêtu d’un simple appareil ; les yeux d’une profondeur intense que la couleur bleu-nuit rendait immense me troublaient , dans le plus simple des accoutrements il luisait et sa présence de mes yeux ne disparut. Ce bon Clavius parlait mais ce furent les vibrations envoûtantes de l’homme au nez légèrement busqué qui imbibèrent mes oreilles et chatouillèrent jusqu’à mon âme.
« Les éloges qui m’ont été faites quant à votre beauté manquaient de vérité. Ou bien est-ce mon imagination qui ne s’est montrée à la hauteur de votre éclat. »
« Espérons seulement que votre imagination à simplement souffert d’un manque d’inspiration à cet instant. »
Il baissa la tête en signe de respect et continua la conversation que mon frère et mon oncle avaient engagée. Bientôt les hommes nous abandonnèrent moi et les esclaves. Ce fut mon frère qui me salua en dernier.
« Demain nous sortirons ma sœur. Julius est partit se marier à Rome. J’imagine que c’est mieux ainsi. »
Ubi tu Gaius , ego Gaia
La douce odeur du thymiama éveillait mes sensations. La douce fumée blanchâtre pareille à un léger linge opalin qui s’échappait du petit brasier allumé sur le petit autel taillé dans une pierre aussi blanche que la délicieuse tunique que j’arborai en ce jour de cérémonie , englobait mon être de sa fine légèreté. Ma peau était caressée par ses mains bienveillantes , et perdu dans le regard de mon amour j’écoutai la Matrone sceller notre alliance. Ses mains suivaient le court de ses paroles , la femme était âgée , les entailles de sa vie passée se lisaient sur son visage pourtant si fin. La vie qu’elle avait endurée n’avait plus de mystère pour moi , une vie de servitude et d’abnégation qui , une fois les dernières paroles et mon nodus Herculeus défait par les doigts de mon amant , viendrait me prendre et m’accompagnerait jusqu’à la fin. La même vie que Claudia endurait. Claudia que mon regard croisa assise sur la petite colline de verdure sur laquelle nous trouvions paix et sérénité ; la petite colline qui de ses épaules nous portait nous élevant ainsi au plus près des Dieux.
Le regard du Soleil était envoûtant en ce beau mois de Junius. Les visages illuminés par sa lumière étaient les reflets d’esprits tout aussi heureux que le regard pénétrant de cet homme bientôt appelé « Mari » dont le poids du corps sur ses tibias reposait. Bientôt la cérémonie fut terminée , scellant à jamais une alliance contraignante et douloureuse pour l’esprit rêveur et libre que j’étais. Mais qu’importe , Syrius avait sus s’approprier mon cœur. Le gâteau de froment porté à nos bouches plus rien ne pouvait désormais arrêter l’avancée du Destin.
Petite , je rêvais de me marier avec un héros ; je rêvais de me marier au bord d’un ruisseau mes pieds nus partageant l’humidité de la végétation. Ce héros me ferait vivre l’Amour , le même que les mots de ma mère racontaient. Aujourd’hui c’était sur cette petite colline bercée par des rayons de lumière que mon Amour fut reconnu par les Dieux.
La cérémonie passée , ce fut dans les festivités que nos cœurs se perdirent. Mon amour n’était pas adepte de telles jovialités ; élevé dans un cadre astreignant , très jeune déjà la liberté de Syrius fut cassée , broyée. Les espérances de son père étaient grandes , et il n’était homme à laisser parole courir sans que celle-ci ne soit analysée , étudiée pour enfin être condamnée. La psychorigidité de ce cadre avait néanmoins porté ses fruits ; Syrius excellait dans tout , réussissait tout ce qu’il entreprenait , et faisait un digne héritier pour le Gouverneur de notre province. Mais le père de mon amant était redouté par la Mort elle-même , de son bras elle ne pouvait le toucher ; et la valse continuelle qu’il menait avec elle était dirigée d’une main de maître. Orgies et travail faisaient bon ménage dans la vie de ce tyran , femmes et esclaves en essuyaient les quelques colères , mais peu de monde se souciait du sort de quelques hommes et femmes les uns hébergés , les autres payées à cet effet.
Aussi étrange que cela puisse vous paraître , je ne détestai pas cet homme. Malgré une réputation aussi effroyable que l’Enfer , son visage rude et ses yeux aussi bleus que ceux de son fils cachaient bien des peines , peines chaque soir qu’il passait seul , alimentées en larmes. Oui , le regret de ses gestes envers son fils posait ses mains sur mes épaules et m’oppressait chaque fois que nous fûmes les victimes des deux prunelles bleu-saphir de ses beaux yeux.
Beaucoup de monde avait été convié aux victuailles du mariage du fils du Gouverneur , et si la cérémonie c’était déroulée dans le cadre d’une extrême intimité j’avais maintenant l’impression que cette fête avait perdue toute sa nature. La coutume voulait que cette dernière ne dure pas longtemps , mais voilà que les esprits des porcs de cette ville s’envenimaient. Ces femmes , toutes victimes de ces regards vicieux et de ces interpellations douteuses. Après la joie d’une après-midi , l’ombre de la décadence de la Nuit planait sapant jusqu’à l’attention qui m’étais portée de telle façon à ce que les trainées de la ville puissent voir des regards se tourner vers leurs tuniques trop courtes et leurs ongles malpropres. Etait-ce la première punition que me portait l’Amour ? Moi qui faisait battre les cœurs , interrompais les conversations par ma seule présence , voilà que mon image était oubliée laissant place aux envies primitives de ces hommes ?
Ma douce amie retrouvée vint me prendre m’emmenant jusqu’au-devant du cortège qui nous précèderait bientôt. Un tel entrain émanait d’elle , je ne pouvais décemment pas le couper dans son élan en m’attardant sur les présences malsaines invitées par la personne de Blachius. De tout le mariage les trois quarts étaient remplis par les amis et proches de la famille de Syrius , mon oncle Clavius avait préféré écrémer ses invitations suite à mes demandes de discrétion. Mais personne ne donnait d’ordre à Blachus le Gouverneur ; je doute même que Syrius ait eut le cran de lui en faire part.
Je bénis l’étoile Vesper pour sa promptitude à apparaître. L’image d’une fête ratée n’eut pas le temps de s’ancrer trop profondément dans ma mémoire et n’accompagnera pas mes chutes de gaieté les matins de pluie. Les porte-torches marchaient dans une cadence presque militaire , et les gens du peuple m’acclamaient alors que nous passions en ville. Les flûtistes et leur musique berçaient mes pas , les amis de Syrius chantaient et blaguaient à haute voix. Il me tardait d’atteindre mon amour , il me manquait , et j’attendais le moment charnière où il poserait ses mains sur mon corps pour la première fois. Esquissant un sourire et laissant le vent tiède de la soirée naissante caresser mon cou j’imaginai les gestes maladroits de mon amant ; respectueux des traditions c’est avec conviction qu’il repoussa l’idée de rompre le « sortilège de la première nuit du mariage » trois mois durant. Et d’une femme jamais il n’avait subi les charmes ; un homme chaste et pur.
Le grand portail donnant sur des jardins florissants passé , la porte qui me mènerait jusqu’à l’accomplissement de mon Destin était proche. Le joueurs de flûte cessèrent et le chants en firent de même. Le silence seul accompagnait les pas des deux grands amis de Syrius ainsi que deux des miennes portants le fuseau et la quenouille , signe de mes vertus domestiques… Les traditions. La demeure ouverte et l’ange vêtue de blanc posté à l’entrée. Me mettant à courir je ne voyais que lui , souriant et me tendant la main. Je stoppai ma course et saisi sa main. Ses deux amis me soulevèrent ensuite me faisant ainsi passer le pas de la porte. Cet instant dura toute une vie ; il représentait le Passage. A cette seconde précise s’arrêtait la vie que je menai. Une fois cette porte passée , le monde aura changé ; le chant des oiseaux sera le même , les fleurs seront les mêmes , seule la personne de Octavia aura changée , j’aurais changée. Un adieu d’un petit signe de tête tourné à la foule qui attendait mon entrée pour se joindre aux festivités.
Oui mes amis , votre narratrice passa sans mot dire , laissant ainsi toute liberté s’arrêter au dehors de cette porte. Les deux gaillards –sans doute des militaires- me déposèrent dans les bras de mon homme. Son étreinte suave ne fut que l’enveloppement physique de mon être. Une fois l’eau et le feu présentés , les pièces données rien n’arrêterait le sacrement ultime de notre amour. La signature du pacte d’une vie , l’union de deux âmes s’exprimant par la chaire ; la flamme de la passion brûlera.
« Ma douce…-dit-il en défaisant le nœud qui retenait ma tunique-aujourd’hui je te demande ton nom. »
« Ubi tu Gaius, ego Gaia » déclarai-je en laissant tomber ma parure de blanc.
« Mon amour »–lâcha-il en m’embrassant-
Une fois que ces lèvres furent posées sur mon cou je glissai ces quelques derniers mots à son oreille.
« Je t’aime. »
Cette nuit-là , je fus sienne corps et âme.
Premier jet ; Vous avez des remarques ? N'hésitez pas à m'en faire part.
Présentation mise en "semi-pause" pour cause d'Event et de emploi du temptage over méga gros.
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Expérience: 0 | | Sujet: Re: Octavia, Sainte de la Colombe et mère de son enfant. [En construction] Sam 10 Mar - 14:04 | |
| Yo !
Un bail que cette prés' a été commencée, comptes-tu toujours y mettre fin ?
Sans nouvelle de ta part rapidement, cette présentation sera mise aux archives et pourra être replacée ici sur simple demande. |
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