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Citation :
Libération d'Armure
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Et voila, il est temps de vous faire part de notre nouveau projet...

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 Douces virées à Sirmium

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MessageSujet: Douces virées à Sirmium   Douces virées à Sirmium I_icon_minitimeJeu 5 Jan - 23:00

    Départ pour Sirmium


    S'avançant vers un des villages qui entourait la forteresse, Primus observait avec attention une carte. Son entraînement d'éclaireur au sein de l'armée romaine portait enfin ses fruits, pas comme ses supérieurs l'avaient espéré toutefois et cela le faisait marrer. Il était tranquille et personne ne pouvait arrêter la petite expédition qu'il avait préparer avec soin. Premier but, trouver la ville, deuxième but, draguer toutes les femmes des auberges voire pire, troisième but, mettre un tel boxon que la ville ne se relèverait d'ici un long moment. Ca c'était du plan comme il les aimait. Ses frères étaient à faire leurs petites affaires dans leur coin, Pardos devait s'entraîner dans son coin tandis que Nero devait se la couler douce. De toute façon, c'était son petit plaisir et il aimait pas trop partager. Il regarda de nouveau la carte parcheminée qui se présentait sous ses yeux.

    Spoiler:
    On disait qu'il y avait là-bas des bains publics, des théâtres et des lupanars de haute renommée. Quoi de mieux pour faire la fête si on restait sérieux... enfin il allait y rajouter son grain de sel dans cette bonne ville chrétienne. Un Evêque y avait aussi élu domicile. D'un sourire sardonique, le Renard ne laissait rien de présager de bon pour ce dernier. Sifflotant, il ramassa la carte dans son bardas et laissait à la maison sa cuirasse, pas la peine que les Saints le remarquent ou encore pire, Ephtal. Il le craignait celui-là et il préférait pas trop le chatouiller sur certains points. Cependant, il pensa que 'il serait bon un jour de lui proposer d'aller piller un Lupanar, on prenait son pied en tuant gratuitement des gens. Enfin bon, il préférait attendre de le connaître un peu plus, après une bonne victoire peut-être ! Qui sait !

    D'un bon pas militaire, il s'avançait dans la pénombre de l'aube pour se rapprocher de ce village et piquer un cheval en même temps. Oui, on lui en avait pas donné un à son arrivée, c'était réservé aux Cardinaux.... bah ! Il allait s'en "acheter" un sans trop de problèmes. Il vit quelques fumées s'échapper des maisons et se demandait s'il allait se montrer sympa, d'après certaines rumeurs, il y avait dans ce village la fille d'un bourgmestre pas trop dégueulasse. Il se lécha les babines à cette simple pensée et sifflota de plaisir. Il s'arrêta brusquement et la douce musique qui sortait de ses lèvres en même temps, il se retourna et sentit une ou plusieurs présences derrière lui. De plus, ils étaient capables d'émettre du cosmos. Se frottant le front de dépit, il hésitait entre deux optiques : attendre que les gus se présentent ou leur rentrer dans le lard ! Si c'était des Saints, cela pouvait devenir amusant, enfin s'ils étaient pas trop nombreux tout de même, fallait pas déconner...

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MessageSujet: Re: Douces virées à Sirmium   Douces virées à Sirmium I_icon_minitimeVen 6 Jan - 0:54

La défaite… il n’y a pas plus douloureuse sensation que celle d’une défaite. En plus des dégâts physiques que l’on pense pendant plusieurs semaines, vint s’ajouter une douleur psychologique des plus atroces. Et si j’avais été plus puissant ? Que serait-il advenu de ce combat si j’avais été meilleur que mon adversaire ? Serait-ce Straw de la Mante qui se serait effondré sur le sol, le corps meurtri par mes coups ? À n’en pas douter, oui. Mais ce n’était pas le cas, c’est bien moi le perdant de la rencontre, celui qui n’accédera pas au second tour du tournoi. Torture morale que de réussir à se le faire entendre. Moi qui aurais tant voulu prouver ma valeur à notre grand maître, c’était un échec cuisant. Combien de temps m’avait-il fallut pour me remettre de mes blessures ? Je ne pouvais l’affirmer avec conviction. Je me souviens m’être réveillé dans mes appartements, totalement rafistolé, les plaies les plus graves ayant été refermées avant que cela ne devienne critique pour mon état de santé. Le corps endoloris, recouvert de bandages blancs, pour certains tachés de mon sang continuant de s’écouler de mes meurtrissures. Combattre pour l’honneur d’Arès, en tant que Berserker laissait des traces.

Ses cicatrices, je les porterai désormais à vie, fièrement obtenues au combat, un duel des plus mémorables pour moi. Très certainement le meilleur d’entre tous, celui qui surpassait et de loin tous les précédents, tout simplement mon premier en tant que fauve du Dieu de la Guerre. Commencer par un échec ne peut que motiver à se surpasser pour la suite, il est vrai, mais pour l’heure, je tâchais de chasser ma mauvaise humeur différemment. J’étais enfin sorti de mon trou, arborant un air déprimé des plus attristants, sans doute pas lavé depuis des jours, en manque de cette boisson si douce qui avait accompagné mes années au service de l’armée Vandale. Boire un bon coup, ramasser la plus grosse des cuites, avoir la gueule de bois le lendemain, vomir ses tripes entretemps et se remettre à l’entraînement, le voilà mon programme. Pour cela, rien de mieux qu’une longue nuit dans un village aux alentours de cette forteresse. Revoir un peu la lumière du jour me ferait le plus grand bien, moi qui étais resté enfermé à la Citadelle durant tout ce temps. Toujours d’une humeur massacrante, le Cosmos qui se dégageait de mon corps devait l’être tout autant. Imposant une sensation de terreur sur quelques mètres à la ronde, je ne faisais rien pour le dissimuler.

Marchant vers je ne sais vers quelle direction, je fus surpris de tomber sur ce qui s’apparentait à un homme, sensiblement aussi âgé que moi, la vingtaine dira-t-on, ce dernier semblait m’avoir repéré de loin. Continuant mon chemin, je me rapprochais lentement, le regard noir s’attardant sur le jeune homme, ne cessant de le dévisager. Essayer d’anticiper sa réaction, tenter de comprendre s’il attendait ici pour me bloquer dans mon élan ou seulement parce qu’il devait rejoindre un de ses camarades. Qu’il essaye d’entraver mes mouvements et il subira la fureur d’une Hyène profondément blessée dans son orgueil. Lui briser chacun de ses os, il ne faudrait pas bien longtemps pour le faire dans mon état, stimulé par ma Cosmo-Energie malsaine comme je le suis. J’y étais, à quelques centimètres de lui, lui adressant un sourire dément en même temps que je passais devant lui. Et brusquement, je m’arrêtais. Stoppant net mon élan, je ne bougeais plus, semblant comme momentanément déconnecté. En réalité, mon cerveau fonctionnait à plein régime. Ce type, fallait-il l’abattre sur le champ ou pas ? La soif de sang m’envahissait lentement, des pulsions meurtrières se faisant ressentir à la suite. Et s’il était du même camp que moi ? Pour traîner ici, c’est qu’il ne devait pas être un simple clochard ou un truc du genre.

Le mieux à faire était encore de poser directement la question à l’intéressé, qu’il puisse avoir une chance d’épargner sa vie sans même en avoir conscience. Plutôt excitant comme façon de faire, laisser le destin décidé du sort de ma probable nouvelle proie. Laissant échapper un faible ricanement, je me retournais vers le blondinet, posant sur lui non pas un regard froid, mais fatigué. De telles envies après un combat intense, dans mon état, résister à mes pulsions m’épuise forcément.

    - Toi ! Qu’est-ce que tu fous ici ? Qui es-tu ? Un simple paysan n’a pas le droit de fouler ses terres.


Citation :
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MessageSujet: Re: Douces virées à Sirmium   Douces virées à Sirmium I_icon_minitimeSam 7 Jan - 3:26

Le combat qui opposa le puissant Cardinal de la Guerre et le nouveau Berserker du Tigre a prit fin. Ruang-sak n'en est pas sorti indemne , son corps a endurcit durant de longs jours les tourments de l'après bataille et son esprit affaiblit par la présence écrasante du Tigre n'est plus qu'un champs de bataille opposant raison et fureur , le Tigre et lui.

C
ombien de temps ? Combien de temps mon front sur lequel perle la sueur me donne l'impression d'exploser ? Je ne le sais pas... Toute ma vie durant je me considérai comme le plus fort , et à vrai dire je l'étais. Mais dans ce nouveau milieu je n'étais qu'un vulgaire débutant. Alors certes mon adversaire était un soldat d'élite et perdre face à lui ne blesse pas le commun des mortels , mais moi j'étais blessé , à l'intérieur comme à l’extérieur d'ailleurs. Le Tigre dans toute sa puissance n'avait pas fait preuve d'autant de détermination que le colosse à la lourde armure et son orgueil blessé avait semé le chaos dans ma tête. Un bien triste sort réservé à un guerrier...


Dans la petite pièce qui servait de domicile au colosse tout était calme , la chambre éclairée par la flamme d'une bougie était comparable à un havre de paix. L'odeur d'encens qui régnait et apportait une touche exotique à la pièce masquait bien le duel de force qui avait lieu à l'intérieur de l'être couvert de blessure d'ancienneté variable couché sur la couchette aux draps blancs. Les contractions des puissants muscles du colosse étaient rythmées par la respiration oppressé des poumons accablés par la fatigue de ce dernier. Il n'avait trouvé sommeil depuis qu'il s'était relevé de son inconscience , depuis il vivait un enfer et tant que le Tigre ne serait pas calmé et endormi dans les tréfonds de son être la quiétude lui serait interdite. Mais parce que l'Enfer n'a pas assez d'argument pour les fiers soldats du Grand Destructeur , Ruang-sak trouva le sommeil une fois le Tigre épuisé.

Un sommeil lourd et sans rêve , voilà le sommeil que je venais de quitter en sueur. Mes muscles étaient détendus , un étirement me combla de plaisir. Le petit homme chauve qui s'était occupé de moi à mon arrivée était là , sur une chaise entrain de dormir. Je ne pouvais pas supporter ce petit bonhomme à mes débuts , mais maintenant qu'il avait fait ses preuves une fois de plus en me sauvant d'une mort certaine alors sa compagnie allait être acceptable. La sueur se faisait pressentir par tous mes pores , et dans un élan de bonne humeur je terminai d'une traite la petite carafe d'eau faite de terre cuite posée sur la petite table de nuit en bois. Sur le bord de mon lit je perdais les yeux dans le plafond sans couleur de la pièce , depuis combien de temps n'avais-je pas profité de la vie ? depuis que j'étais arrivé ici à vrai dire , depuis trop longtemps donc.

La force de la nature se leva et enfila son bas noir qui lui descendait jusqu'aux genoux. En partant de l'extrémité de ce bas , celle qui atteignait les genoux donc , il enroula de petites bandelettes blanches de combat jusqu'aux pieds. Il n'aimait pas les chaussures ou autres articles que l'on pouvait apposer au pied. Il fit de même pour les bras , mais en partant du poignet pour aller jusqu'au coude cette fois. Torse nue , il quitta la chambre en ouvrant la porte de bois. Les méandres de la citadelle sont dangereux , la piétaille racontait beaucoup de chose sur les Berserker rôdant dans les profondeurs , et beaucoup redoutaient le Gardien du Dédale. Mais Ruang-sak n'était pas effrayé , d'une parce qu'il ne craignait personne et de deux parce que le chemin pour atteindre la sortie lui était connu. D'une démarche relaxée il atteint la lourde porte d'obsidienne et sortit prendre l'air frais.

Je ne savais pas quel moment de la journée il était , en tout cas , il faisait nuit. La fraîcheur de l'air m'indiquait que la nuit attendait d'être entamée , mais ce n'était qu'une impression. Mon torse ne craignait pas cette fraîcheur , au contraire. On disait qu'il y avait de la vie autour de notre Citadelle , j'étais curieux de m'y rendre. Par contre , les environs m'étaient totalement inconnus... Mais en bon aventurier que je suis j'avançai ! Je ne sais pas où certes , mais j'avançai ! Après une marche de quelques minutes , une dizaine environ , je ressenti deux Cosmos. Je les ressentais très nettement , et j'y marquai un point d'honneur car en quelques semaines j'étais passé de novice à... Enfin...

C
es deux Cosmos m'étaient familiers , ils portaient tout deux la marque de notre Dieu. Pas d'ennemis donc , mais je continuai à douter , car après tout , que faisaient deux Berserker à cette distance de la Citadelle ? La première fois que j'étais sorti , Furyu de la Panthère s'était mit en quête de mes intentions , il veillait à ce que personne ne "déserte".


Le colosse d'un pas plus prompt craignant une désertion attendit tout de même que les deux présences soient suffisamment proche pour s'approcher lui même. Le premier contact des deux personnes ne fut pas très amical , et , de l'ombre il surgit.

L'un avait l'air d'un petit nerveux assoiffé de sang et l'autre d'un tombeur de ces dames. L'antithèse parfaite de ce que j'incarnai en somme. Une main sur l'épaule du nerveux je lançais sur un ton ferme.


-Dites moi les gars , vous n'avez pas l'intention de vous faire la malle hein ! Sinon je vais devoir vous ramener ! Des dents en moins s'il le faut!


Mais voyant que les deux hommes n'avaient pas l'air de déserteurs il attrapa leur deux nuques sans forcer de ses deux énormes mains.

-Mais je me sentirais coupable de laisser un petit gars avec un si beau minois et un p'tit nerveux blessé dans la nature. On sait jamais...
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MessageSujet: Re: Douces virées à Sirmium   Douces virées à Sirmium I_icon_minitimeDim 8 Jan - 19:07

    Qu'est ce que je fous ici ? Paysan ? Bah voyons, il manquait plus que de se faire insulter de "fils de lupa" et il avait la totale. Et maintenant, il ricanait comme une Hyène en mal de sensation forte, le Goupil ne répondit pas sur le coup mais observa rapidement que ce fauteur de troubles était blessé par endroit. Il sentait le sang et cela lui chatouillait la curiosité d'une certaine manière. Quelques bandages aux points vitaux lui confirmèrent que ce type s'en était tiré de justesse... Après une étude rapide et efficace de cet étranger, une autre chose se confirmait par le regard fatigué de ce dernier, son cosmos s'effilochait par endroit et cela devenait évident que ce gars venait faire le fanfaron devant un inconnu, alors qu'il était blessé. Etait-il stupide ou simplement téméraire ? Les deux peut-être. Face à lui, un cosmos enflammé rouge et or éclatait pour lui rabaisser le caquet immédiatement. Les crocs du Renard apparurent dans la lumière avec une perversité non dissimulée.

      " Je sais pas qui tu es mon gars ! Mais je vais t'apprendre la politesse au nom d'Arès. Je suis Valerius Primus Argento, Berserker du Renard et si tu baisses pas d'un ton.... Oh merde ! Voyant d'ou tu viens, tu peux pas être un chevalier de la sainte nitouche, cela veut dire que tu... "

    Alors qu'il voulait terminé sa phrase, un type sortit de l'ornière pour poser sa main énorme sur l'inconnu qui lui faisait face. Et lui qui avait voulu simplement s'amuser se retrouvait avec un petit nerveux et un monstre de muscles, ils étaient aussi menaçants l'un que l'autre et cela ne plaisait pas du tout au Renard. Il lui restait deux choix : persuader les deux gus de venir faire la fête avec lui, ou se barrer en courant avec tous les Cardinaux au cul. En fait, il n'y avait que la première option de possible car il y tenait à son "rencard" à Sirmium. Brûlant son cosmos, la chaleur devenait rapidement très intense au niveau de sa nuque et il profita de ce petit effet de surprise, pour se libérer de la poigne du géant. Par un bond en arrière, ses yeux vairons reflétaient une intense réflexion sur les mots qui allaient sortir de sa bouche. Se léchant les lèvres, il prit un ton amical et amusé par la situation.

      " Bon, on est tous dans le même camp donc, une bonne nouvelle. Pour info, je n'ai aucune envie de retourner pour l'instant à la forteresse, disons que j'ai prévu de me détendre à Sirmium, une ville sympa selon certaines sources. Vous avez donc deux choix : on se bat ici pour savoir comment régler la situation ou vous venez avec moi pour se marrer.... Et au vu des stigmates de vos blessures, vous semblez avoir besoin de vous détendre un peu. Du vin, des femmes et en plus foutre le bordel ! Moi c'est mon plan, et le vôtre ? "

    La question était simple et sans fioritures. Avec ces deux types, il était inutile de jouer à la séduction ou au bel esprit, il fallait être direct et clair pour attirer leur curiosité. Tout homme avait besoin de se détendre après un combat et on ne pouvait pas dire que les bains et les femmes étaient monnaie courante à la forteresse. D'un clin d'oeil, il laissa quand même supposer des agapes de toutes sortes et le village qui était en contrebas était que la première pierre de cette virée de plusieurs jours. Après avoir observer les conséquences de sa proposition, il s'approcha des deux guerriers pour frapper coude d'un air entendu. Après tout, les berserkers étaient humains et ils savaient faire la fête à l'image des célèbres Bacchanales. Alors qu'il attendait leurs réponses, il fit mouvement en direction du village en faisant signe de le suivre de la main, c'était un peu forcé les choses mais il le fallait s'ils voulaient piquer quelques chevaux avant l'aube ne vienne.

    D'un naturel joyeux et complètement inconséquent parfois, Primus se disait qu'il avait peut-être trouvé deux amis de fête. Et si cela se passait bien, il était possible de cela se finisse par un immense feu de joie avec la ville de Sirmium. Les femmes, les orgies d'alcool et les combats dans les auberges étaient un petit vice qu'il avait gardé de Rome et s'il pouvait faire partager son plaisir, ce ne serait pas dissimulé. Rien ne le retenait quand il partait en quête de cela, il prenait plaisir à regarder les enfants gâtés d'Apollon se rappeler brusquement que la Guerre était toujours là où on ne l'attendait pas. D'un rire sadique, il se retourna alors vers ses deux compères pour qu'ils se décident enfin à le suivre...


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MessageSujet: Re: Douces virées à Sirmium   Douces virées à Sirmium I_icon_minitimeDim 8 Jan - 20:18

Visiblement, le blond ne semblait pas être du genre à se laisser insulter facilement. En réponse à mes questions, ce fut tout d'abord un Cosmos enflammé qui vint me répondre. Genre, surveille ton langage si tu veux pas que je t'écrase. En plus de cela, il montrait les crocs. Qu'il était mignon... Ce genre d'intimidation pourrait marcher avec un paysan, aucune chance en revanche d'obtenir un résultat convainquant avec un Berserker. Pas le genre de la maison de fermer sa gueule devant l'premier inconnu venu qui montre les crocs. Alors que je m'apprêtais à moi-même répandre ma Cosmos-Energie sur la zone, afin de pouvoir respirer un peu mieux en dégageant celui de l'étranger, ses paroles m'en empêchèrent.

Valerius Primus Argento, non pas que son nom à rallonge me dérange, le rang qu'il occupait réellement en revanche, m'apaisa. Alors comme cela, lui aussi servait le seigneur Arès ? Pas étonnant qu'il ne se laisse pas insulter comme une merde, ce n'est pas ce qu'il est. Cela changeait complètement ma façon de le voir. Non plus comme une potentielle proie, mais comme un véritable allié, un frère d'arme contre lequel je ne pourrais me battre sans raison suffisante. Balayant le regard haineux de mon visage, je m'apprêtais à l'ouvrir réellement cette fois lorsque je fus interrompu pour la seconde fois. Pas moyen de placer une phrase dans c'coin de merde...

Si je l'avais senti venir ? Bien sûr que oui, un gros colosse dans son genre passe pas franchement inaperçu dans l'coin. Je l'avais tout de même laissé venir, ne le pensant pas trop stupide pour venir se mêler à la conversation en cours qui risquait de s'échauffer il y a peu. Que l'on soit du même camp m'empêchait de faire ravaler ses paroles au gros tas qui prenait trop de risque en posant sa main sur mon épaule. Inévitablement, qu'il le fasse exprès ou pas, cela ravivait la blessure qui s'y trouvait, rien de plus irritant... Serrant les dents, abaissant le regard vers le sol, mon poing droit se resserra sur lui-même, tandis que j'haletais lentement.

Mon envie de lui écraser cette main exerçant une pression désormais sur ma nuque fut plus présente dès lors que mon Cosmos tentait de la repousser. Faire des efforts pour s'intégrer, cela faisait également partie des objectifs que je m'étais fixé en venant ici. Les choses se révélaient plus ardues que prévu. Si avec certains, cela se faisait naturellement, pour d'autres, se retenir de ne pas les bouffer était une véritable torture. L'aura meurtrière qui se dégageait de mon corps devrait lui faire comprendre qu'il valait mieux pour le grand gaillard qu'il retire sa main au plus vite. Bien qu'affaiblit physiquement, des gouttes de sueur perlant de mon front, je faisais un effort pour écouter la proposition du Renard.

    - Très franchement Valerius, c'est exactement ce dont mon corps a besoin, j'te suis. Désolé si les choses ont mal commencé entre nous, j'suis pas du genre à vouloir sympathiser avec le premier type que j'croise. Étant tous deux des Berserkers, votre compagnie sera des plus agréables, à condition que l'gros garde ses mains loin de moi. Mes blessures sont encore fraîches...


Voilà qui devrait empêcher notre ami dont je ne sais encore rien de renouveler son action suicide. Adressant un regard à ce dernier, je laissais échapper un ricanement en réponse au rire du Renard et prenait la direction du village également. Du vin, des femmes, foutre le bordel. Il avait su trouver les trois arguments de poids pour me donner envie de le suivre. Après une telle cure, je n'allais que pouvoir aller mieux. En plus de cela, nous exécutions les ordres du seigneur Arès en quelque sorte. Semer le désordre et ce genre de trucs, c'est bien à cela que l'on sert non ? J'suis impatient d'arriver à Sirmium.

Citation :
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MessageSujet: Re: Douces virées à Sirmium   Douces virées à Sirmium I_icon_minitimeMer 11 Jan - 4:46

Quelques paroles suffirent à me faire me sentir à l'aise. Même si l'intervention du Cosmos du petit nerveux ne m'avait pas dérangé. Et en souriant je regardai ces deux personnages se diriger vers le village. Je nous voyais déjà endosser le rôle d'un trio de dévergonder , le dit Valerius était parfait pour le rôle du bout-en-train attirant les problèmes comme la lumière attirait les insectes , je pensais donc que le rôle qui nous incomberait au petit nerveux et à moi serait de régler ces futurs problèmes. Réjouissant tout cela si vous voulez mon avis.

Le colosse passa sa main sur son cou et fut prit d'un rire chassa le doux silence installé à l'orée du petit village où les trois compères débuteraient leur virée. Il s'empressa ensuite de rejoindre les deux Berserker avides de divertissement. Une fois le duo rejoint il s'arrêta un instant. La ville qui sera la cible de leurs agissements se nommait "Sirmium". Bien que le Tigre ne sache pas où cette dernière se trouvait il savait qu'ils ne la rejoindraient pas par voie pédestre car en dépit du fait d'être un parfait inculte dans de nombreux domaines il connaissait les environs et si la ville lui était inconnue cela voulait dire que y accéder ne serait pas une chose des plus aisée. Il ne pipa mot pendant quelque instants et scruta l'entrée du village. Il repassa la main dans son cou et tourna la tête vers les plaines obscures. Il quitta le duo pour se rendre à la frontière qu'était celle de la lumière du village et de l'obscurité extérieure. Les étoiles étaient visibles.

Tourné en direction des plaines je reconsidérai la chose. Un Tigre ne connaissait pas la notion de meute , et je faisais cavalier seul depuis déjà quelques années , ces deux jeunes semblaient être de bons vivants , mais pas moi. C'est dur à dire mais je pense que j'avais peur , peur que ma solitude prolongée ait entaché mes capacités sociales. Me retournant je souriais.

-Bon d'accord les jeunes , j'en suis. Mais je tien à fixer quelques règles. A aucun moment nous ne devons utiliser cette énergie qui nous différencie des autres. Je ne veux pas que des rumeurs se propagent à notre égard. Nous sommes en conflit et si j'ai bien compris l'emplacement de notre Sanctuaire n'est connu de personne.

Le Tigre pointa le doigt vers l'une des chaumières.

-Là , on trouvera de quoi... de quoi... 'fin des chevaux quoi !

Une frappe amicale , suivie d'un petit rire et le colosse se dirigea vers l'habitation du marchand le plus influent du village. Il ne connaissait pas ce dernier , mais la présence d'une écurie se tenant à proximité lui avait mit la puce à l'oreille. Le seul problème étant que le Tigre ne savait pas monter.

Citation :
C'est tout petit et bof-bof , je m'en excuse. Embarassed
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MessageSujet: Re: Douces virées à Sirmium   Douces virées à Sirmium I_icon_minitimeVen 13 Jan - 19:20

    Un grand sourire éclatait sur le visage du Goupil, il venait de trouver deux bons copains de chambrée et cela lui remontait le moral. Se grattant la nuque, il était bien content de pas passer sous les fourches caudines du Tigre. Il entendit alors ce dernier donner une conseil bien sage, trop sage peut-être, ben on verrait. Car il comptait bien faire la fête, et, trouver le Domaine du dieu de la destruction n'était pas une sinécure. En effet, si des Berserkers foutaient le bordel, ils n'auraient pas idée de le faire juste à côté de leur maison. Ben si ! Et c'était cela le côté vicieux qui plaisait au Renard. Cela pouvait même détourner l'attention des pions de la Mijorée de service. Alors que les trois compagnons pénétraient à l'orée du village, plusieurs fumerolles sur les toits indiquaient que les habitants avaient fait du bon feu pour se réchauffer. Charmante attention pour le renard, il allait les remercier comme il se doit.

    Il fit signe d'être discret. Pas la peine de réveiller ces braves gens si vite, il fallait en profiter pour régler quelques menus détails avant de passer au plat de réjouissance : la fille de l'aubergiste. Il s'agenouilla alors près d'un buisson et baissait la main à plusieurs reprises pour que ses compères fassent de même. Il leur présenta le minimum vital pour voyager : Trois chevaux, de la bouffe, de l'argent. Il était possible de faire cela ensemble mais il préférait que les trois se rejoignent à la maison du Bourgmestre. D'un signe de son index, il montrait une maison un peu en hauteur et gardée par quelques gros chiens. Trois gardes, des paysans sûrement, faisaient le tour à intervalle régulier selon ce qu'il avait appris.

      " Bon, moi je vais m'occuper des chevaux. Qui pour la bouffe et qui pour l'argent ? Pour ces deux derniers points, soyons discret comme l'a dit notre Matou... Ce serait vraiment con si on foutait le bordel. On se rattrapera à Sirmium vous en faîtes pas ! "

    Tout était dit. Il laissait ses amis se décider et il espérait intérieurement qu'ils feraient tout le contraire de ses conseils. Après un hochement de tête, Primus les laissa pour se faufiler entre les buissons. Il s'approchait lentement de le demeure du maréchal ferrand et entendit au loin quelques poules caquetées. Ses amis peut-être ? Ouais sûrement. Il se concentra tout à coup sur une ombre qui sortait de la maison qu'il observait, un homme de forte taille avec une grande tunique de forgeron. Ce con était sorti pour se vider d'une nuit en train de picoler. Voilà qui arrangeaient ses affaires, d'un bond, il saisissait son cou et un bruit sourd indiqua que ses vertèbres étaient brisées sévèrement. Le corps tomba alors entre les buissons avec l'aide du Renard, au moins, il n'aurait pas à s'en vouloir pour lui.

    Frôlant le mur de la maison, il regarda à l'intérieur s'il y avait du monde. A première vue personne. Il en pénétrait alors à l'intérieur pour s'approcher des enclos des canassons. Quelques hennissements lui indiquèrent qu'il y avait deux gros chevaux de trait, il espérait un troisième mais non, il faudrait faire avec.... Alors qu'il libérait le loquet, il entendit un ronflement dans l'un des box qui n'avait rien à voir avec les bestioles. Levant la tête, ses lèvres se tordirent de plaisir en voyant un apprenti en train de dormir. Discrètement, il fit quelques pas pour être à quelques centimètres de ce gros plat de soupe qui puait l'alcool à des kilomètres. Une chose intrigua alors le Goupil et il comprit que le maître et l'apprenti avaient des relations toutes "romaines". D'un geste vif, il frappa la nuque de ce derneir pour veiller à un sommeil très profond. Enfin, il sortit du box avec l'un des deux chevaux et le sangla d'une selle. Il fit de même pour le second et mit un mord-aux-dents dans la gueule de chacun pour éviter de les entendre pendant l'opération, c'était un coup de maître et il était heureux de sa réussite. Il sortit alors avec les deux bestiaux et alla les lier à un arbre un peu en dehors du village. Enfin, avec un sourire sardonique aux lèvres, il se retournait vers la maison du chef du village...

      " A nous deux demoiselle ! J'espère que vous êtes aussi belle que ce qu'on dit... "


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MessageSujet: Re: Douces virées à Sirmium   Douces virées à Sirmium I_icon_minitimeDim 15 Jan - 19:42

Le Tigre... était-ce un trouillard ? Que l'on use de notre énergie cosmique ou non, qui irait penser que cela soit ceux de trois Berserkers ? De simples humains sans pouvoir ne connaissent pas l’existence de l'armée d'Arès. Encore moins la position de notre Citadelle. Qu'avions-nous à craindre ? Le courroux du Prophète si cela lui arrivait aux oreilles ? Encore fallait-il que cela se sache, qu'il y ait des gens encore vivants ayant accepté au spectacle venant le trouver pour lui raconter. Autrement dit, personne, vivant ou pas, personne ne pouvait parvenir jusqu'au Temple du boss. Je me gardais bien de lui répondre, préférant suivre le mouvement et laisser la surprise au Tigre une fois en pleine action. Je ne suis pas du genre discret, je ne passe pas facilement inaperçu, mais pour le moment, j'allais faire un effort. Sans pour autant dissiper le chakra qui se dégageait de mon corps, atténuant la douleur, cicatrisant plus rapidement mes blessures, influent sur mon agressivité, nous arrivions aux abords d'un village dont le nom m'était inconnu. Pas Sirmium en tout cas.

Suivant les directives du Renard, qui semblait s'être attribué la direction de l'expédition, je le rejoignais à l'abri derrière un buisson, observant le colosse agir un moment, m'étonnerait pas qu'il parte dans sa direction, comme il n'avait pas hésité à le faire il y a peu. Là, Primus nous exposa les conditions nécessaires à remplir avant le long voyage nous attendant. Cela tenait en trois choses, voler des chevaux, de la bouffe et de l'argent. La base quoi. Tous cela, séparément. Primus s'occupant des chevaux, je n'hésitais pas un seul instant à faire mon choix. En prédateur que je suis, trouver de quoi nous nourrir serait un jeu d'enfant. Et bien que mes deux compagnons semblaient vouloir que nous agissions dans l'ombre, je ne pouvais rien leur affirmer quant à ma façon d'accomplir mon objectif. J'veux bien aller chercher la nourriture, mais dans un coin comme celui-ci, qui sait quelle merde peut me tomber sur la tronche entre temps. Faisant part de mon choix aux deux autres, je laissais l'Renard partir le premier avant de m'éclipser à mon tour.

À l'inverse de mon camarade, je ne cherchais pas à me dissimuler, avançant d'un pas assuré vers ce qui me semblait être une grange ou un truc du genre. La lumière se dégageant de la maison à côté semblait confirmer mes pensées. Encore que je n'étais pas sûr de trouver de quoi nous nourrir. Passant comme si de rien n'était devant la fenêtre située face à la grange, ce que j’aperçus du coin de l’œil à l'intérieur de l'habitat me fit stopper mon avancée. Un homme et une femme, dont les silhouettes bien grasses me firent imaginer qu'ils ne manquaient pas de quoi se nourrir, prier autour d'un repas des plus alléchant. Deux choix s'offraient donc à moi, la facilité ou une courte chasse sans réelle excitation ? Les deux. Dans un premier temps, je fouillais la grange, qui ne contenait absolument rien si ce n'est tout un tas de bricoles inutiles. Pas vraiment ce à quoi je m'attendais... Sortant rapidement de là, je passais à côté, au poulailler. Si ici je ne trouve pas de quoi, c'est qu'ils se foutent vraiment de ma gueule les deux autres porcs. Un sourire satisfait pris place sur mes lèvres devant la dizaine de poules reposant sereinement à l'intérieur. Parfait.

Un bruit de volaille affolée plus tard, quelques cous brisés et des plumes éparpillées plus tard, plus aucune poule ne vivait. Dix poules, bien que ce soit satisfaisant, ne constituaient pas des vivres suffisantes pour un trajet aussi long que celui menant à Sirmium. Passons à côté...Qu'est-ce que nous réserves nos deux porcs de paysans ? Eux qui n'avaient même pas entendus la volaille apeurée, ils ne verraient pas la fin de ce repas. Frappant à la porte, j'attendais qu'ils daignent m'ouvrir, les mains pleines des poules tuées, un sourire carnassier sur les lèvres, je m'amusais déjà... 'Fallait voir la tête de ce gros porc lorsqu'il me vit, j'ai cru qu'il se retrouvait face à la mort en personne. Il avait tort, la mort était beaucoup moins tendre avec ses victimes, bien que la Hyène que je suis n'y va pas non plus de main morte. 'Faut dire qu'aucun homme d'Ephtal n'est pas du genre à se ménager. C'est bien pour cela que mon armure continue de bosser avec moi ! On est pareil tous les deux. On aime la traque, le sang, faire souffrir, combattre, faire peur, s'amuser, tant de points en commun, c'était sans surprise qu'elle s'était offerte à moi.

J'lui rendais bien en même temps !

    - Surprise ! Quelle belle nuit pour s'amuser un peu, vous ne trouvez pas ? La chasse aux porcs, rien de mieux pour récupérer d'un douloureux combat ! NIAHAHAHAHAH !


Devant de telles gueules affolées, j'pouvais que prendre mon pied ! Rire à gorge déployée, tandis que mon aura meurtrière s’infiltrait dans les recoins de la baraque, paralysant les deux personnages face à moi. Chose involontaire, croyez-moi, j'ai tendance à vouloir que mes proies me résistent un peu avant la mise à mort. J'y peux rien si mon aura est si sombre qu'un simple paysan n'est pas capable d'y résister. Ce dernier fini d'ailleurs la tête en moins, tranchée par ma lame qu'il n'a pas eu le temps d'éviter, incapable de se remuer qu'il est. La mort de sa femme n'est pas plus glorieuse, ma lame profondément enfoncée dans sa gorge, histoire qu'elle arrête d'hurler comme elle le fait, c'est deux véritables bains de sang qui se forment sous les corps de mes victimes. Mes premières de l'expédition. J'me sens beaucoup mieux, plus dans mon élément. Tuer, c'comme une drogue, une fois qu'on y a goûté, on ne peut plus s'en débarrasser. Farfouillant dans la maison, j'déniche un sac suffisamment large pour contenir la nourriture amassée et y entrepose toute la bouffe que cette maison cachait. Voilà qui devrait faire l'affaire.

Et maintenant, direction aux pieds de la colline, point de rendez-vous avec les deux autres fous. J'me demande si quelqu'un m'a entendu régler mes petites affaires...
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MessageSujet: Re: Douces virées à Sirmium   Douces virées à Sirmium I_icon_minitimeMar 17 Jan - 5:31

Mes deux compères se rendirent derrière un petit bosquet afin de paraître plus discret. Bon , mis à part le fait qu'il n'y avait pas grand monde dans le coin et que donc je ne comprenais pas l'objet de cette cachette , tout baignait. Allant rejoindre les deux Berserk j'écoutai d'une oreille attentive le bout-en-train. Des chevaux , de l'argent et de la bouffe. Alors premièrement , je ne connaissait pas les chevaux de manière suffisante pour aspirer à ne serait-ce que les approcher. La bouffe... Mis à part dans une auberge je ne voyais pas où en trouver et quant à l'argent... A l'auberge aussi ! Le p'tit chef de la bande annonça que les chevaux seraient leur proies. Quant à l'autre il partit. Bon et bien il ne me restait plus qu'à trouver une auberge et de faire main-basse sur la réserve et de nourriture et de monnaie.

Une fois les deux filous d'Arès partis , le Tigre , lui et sa discrétion légendaire se rendu à l'Auberge. Alors comment avait il trouvé l'endroit ? Je pense que ce fut le lit dessiné sur une pancarte de bois qui le guida. L'Auberge était un bâtiment qui se présentait comme les autres , simple forme cubique avec un toit fait de bois et dans une petite lumière sortait de chaque fenêtre. Pour y entrer , il y avait deux portes , la principale , utilisée par les clients et celle de service , utilisée par le personnel. Mais Ruang-sak et son infini sens de la discrétion opta pour rentrer par la porte principale. Elle se divisait en deux pans tout deux large d'un peu moins d'un mètres et un tout petit peu plus grand que le colosse. Le Tigre ouvra les portes et baissa la tête en rentrant. Là , quelques hommes et deux femmes se trouvaient dans la pièce tous attablés. Il y avait une dizaine de table rondes de bois , sur celles-ci toutes sortes de repas étaient servis , les liqueurs faites maisons coulaient dans les verres et quelques magouilles de village y étaient réglées.

Personnellement j'aimais bien cet endroit , il faisait bon , et l'ambiance était conviviale. Mais moi je voulais de l'or , et à manger ! Et puis de l'alcool aussi... un peu... Alors ce fût sur une ton naturel que je quémanda au petit homme présent au bar de m'indiquer les cuisines. Mais les mœurs sont étrange dans ce genre d'endroit... Normalement quand on a faim on se sert , lui il disait que je devais attendre comme tout le monde. Attendre , moi ?

-Attends toi. J'te dis que j'ai faim alors files moi à manger merde !


Les derniers mots du colosse résonnèrent dans la salle , et plusieurs hommes qui dévisageaient le Tigre depuis son arrivée se levèrent main à la ceinture , sans doute une preuve de virilité à l'égard des deux femmes seules sur une table à part. L'un d'eux , grand barbus et bien bâti posa la main sur l'épaule du Tigre. Le Tigre se retourna et dans un geste violent projeta l'homme sur une table.

-Qu'est ce tu veux toi hein ? Bon et toi là ! T'attends quoi ?!


Y'en avait marre quoi , je criais pour me faire entendre maintenant ! Et puis l'autre qui venait me faire chier alors que je lui avais rien demandé là ! Oh!

-Monsieur , nous n'avons pas de quoi manger , voyez...


L'énorme main de Ruang-sak avait attrapé la nuque du malheureux homme de comptoir et dans un geste de rabattage lui fracassa le crâne contre le bois du meuble. Il s'accouda ensuite tout en se retournant sur le comptoir d'où coulait un petit filet rouge. Un homme ayant un peu trop bu l'agressa. Puis les autres le suivirent. Le Tigre attrapa le premier et lui éclata la mâchoire de son lourd poing. Puis se fut une escalade de violence innommable. Ruang-sak , expert du combat au corps à corps et véritable Titan pour les simples hommes , ne laissait rien au hasard , les cris de douleur et de rage des bons villageois venus se désaltérer après une bonne journée de labeur , emplirent bientôt la rue principale du village. Des chaises cassées , des morceaux de murs immaculés de sang , des tables renversées , furent le résultat d'un véritable massacre duquel seule les deux femmes avaient survécus.

Ils m'avaient cherché , ils m'avaient trouvé. Et puis la décoration était pas belle , un peu de couleurs exotiques comme le rouge ça fait de mal à personne. Bon , maintenant il ne me restait plus qu'à trouver de l'argent en espérant que le p'tit nerveux se soit mit en chasse de nourriture. Derrière le comptoir il y avait une petite bourse de cuire ou de toile , je ne sais plus. de l'or était à l'intérieur , normal j'ai toujours eu de la chance. Bon , c'était maigre mais in devrait survivre , surtout que si la grande ville dont Primus nous avait parlé possédait des Auberges ou des trucs du genre on devrait en trouver plus. Alors que je m'apprêtai à repasser la porte et retrouver mes camarades , je me souvint des deux femelles assisent au fond. Un petit sourire en coin signifia que j'en voulais encore. Prenant un chaise et ne laissant pour ambiance que le bruit de mes pieds à demis nus je leur demandai arrivé à la table.

-Eh ! Vous avez des maris ou un truc du genre ?

Les deux femmes répondirent que non. Le Tigre abattu la chaise sur la tête de l'une des malheureuses la laissant pour morte. Puis dans un geste effectué machinalement , il détruisit le crâne de la dernière sur le mur à l'aide d'un coup de poing. Les membres de Ruang-sak étaient des armes , et la carafe de terre cuite posée sur le comptoir qui était finalement la seule survivante fût empoignée et détruite dans un grand fracas. Une fois dehors le Tigre qui s'était perdu dans le village , même si la rue principal n'était pas des plus énorme , cria.

-OHH !!! Les gars !! Y'avait rien à manger là-bas !!!! MAIS J'AI DE L'ARGENT !!! OHH!!! LES GARS !!
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MessageSujet: Re: Douces virées à Sirmium   Douces virées à Sirmium I_icon_minitimeJeu 19 Jan - 23:34

    Une délicieuse mélopée de cri et de frayeur toute humaine fit sourire le Goupil. Il se retourna pour lever une oreille attentive vers les cris de Hyènes et les grabuges de la taverne, il les adorait déjà et il se mit à rire comme un enfant face à ce vacarme si agréable. Remontant le village, il vit une ombre patibulaire approcher avec des petits gémissements de plaisir. La Hyène le fit frissonner et un grand craquement dans l'auberge signait la fin des évènements de l'auberge. Le Tigre criait partout et Primus s'agenouilla pour faire voler un trait de feu vers le ciel. Cela suffirait à le faire venir ce doux dingue. Mais alors que le Tigre hurlait un remerciement à peine compréhensible, quelque chose attira l'attention du Berserker. De drôles de bruits laissaient supposer que l'on se barricadait dans la demeure principale du village. De grands volets claquèrent sur les portes et les fenêtres, futiles actions et si simplistes si on y réfléchissait bien. Toutefois, le poulailler n'en devenait que plus intéressant à pénétrer.

    Mais bon, avant de passer aux choses sérieuses, le Romain pointa du doigt un seau contenant un étrange liquide nauséabond. Le seau prit tout à coup feu pour allumer un grand mur de feu tout autour de la demeure du bourgmestre. Le goupil voulait que les choses soient faîtes en grand pour le plaisir d'Arès. Il s'agenouilla alors et lui présenta l'offrande que ses serviteurs allaient lui offrir. Ouais ! Ca fait Chrétien et alors ? Primus suivait les nouvelles traditions quand elles étaient bonnes : sacrifice, sang pour purifier, scarifier, lancer des lances dans els coeurs... bref, les meilleurs moment de ce Livre qu'ils appelaient Bible. La violence des envies du Romain auraient été déconcertantes pour un homme de Foi, il allait plonger ce paisible ce village dans un Enfer pavé de sa vanité. Une fois que le Tigre arrivé, Primus fit signe que le seul moyen de sortir d'ici était de passer son mur de flammes. Et il était assez chaud pour repousser d'éventuels fous pendant leurs agapes.

      " Chers amis, le clou du spectacle arrive, j'ai mis en place la scène. Euh.... mettez le fruit de vos recherches dans les besaces un peu en contrebas. Sinon, je vous propose un jeu, celui qui trouve en premier la fille de l'aubergiste gagne trois points, celui qui trouve le capitaine de la garde gagne deux points et pour le bourgmestre, c'est un point. Celui qui gagne le plus de point va à pied en regardant les autres chevaucher... les étalons que j'ai trouvé. Ca vous va ? "

    Il posa ses mains sur les deux épaules de ses compagnons, attendant leurs réponses avec un certain plaisir. Il avait penser à cela en piquant un simple jets de dé dans une des sacoches, un cadeau du destin qui lui plaisait. Ce jeu lui ressemblait tellement. Ses pensées allèrent un bref moment pour ses deux frères, il espérait qu'ils s'amusent autant que lui dans ce monde nouveau. Pour Pardos, il n'avait pas très peur vu sa tendance à tout tuer pour le plaisir, mais Nero ? Il était encore si sensible. A cette simple occurrence, le cosmos de Primus chancela un bref instant avant de se reprendre, comme une flamme qui n'a plus de vent. Puis, enfin, il leva des yeux plein de malice envers ceux qui étaient avec lui dans cette aventure de débauche.



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MessageSujet: Re: Douces virées à Sirmium   Douces virées à Sirmium I_icon_minitimeVen 20 Jan - 17:52

Finalement, le Tigre n'était pas si froussard que cela, non, c'était bien plus que je l'imaginais, il était en réalité complètement con. 'Faut s'y attendre en même temps, un type avec autant de muscles, forcément que cela cache un manque de cervelle ! Il me semblait bien avoir compris tout à l'heure qu'il souhaitait que l'on soit discret, éviter de trop attirer l'attention sur nous. Est-ce qu'il est au courant qu'hurler comme un enfoiré dans tout le village pour nous causer, surtout à la distance où nous nous trouvions, ce n'est pas vraiment la plus délicate des façons de passer incognito ? Pour attirer l'attention de tous les villageois, il n'y a rien de mieux, j'en connais deux d'ailleurs qui n'entendront pas ses hurlements. Poussant de petits gémissements de plaisir en repensant à tout ce sang se répandent dans la maison fouillée, je retrouvais Primus, qui lui au moins s'en tenait à ce qu'il disait. Et alors que le fauve Ruang-Sak nous rejoignait, j'observais les habitants en haut de la colline dresser une défense contre les éventuels assaillants que nous représentions. J'aime quand ils ont le désir de résister ainsi ! Déjà bien enthousiasmé par mes précédents meurtres, j'exaltais à l'idée de me retrouver seul avec toutes ses proies de l'autre côté des murs constituant la demeure nous faisant face. Un véritable massacre ! Une intense et jouissive partie de chasse ! J'tenais plus en place, 'fallait que j'y aille !

    - Vous pouvez déjà partir sur vos montures, j'ai bien plus intéressant qui m'attend à l'intérieur de cette énorme cage ! J'vais tous les crever, 'va y avoir du sang, des cris, des larmes, des os brisés ! Le véritable extase !


Ne pouvant plus tenir, j'laissais tomber mon sac de nourritures et laisser sur place mes deux compagnons de chasse. J'espérais qu'il ne tarde pas à me rejoindre, chasser en groupe, c'est dans le naturel d'une Hyène, on s’éclate beaucoup plus à plusieurs ! Ricanant bruyamment, je m'élançais jusqu'à la porte principale. Inutile de m'arrêter, j'la défonçais d'une charge animale, atterrissant avec fracas sur le sol du hall de la demeure. Qu'ils aient renforcer la solidité des portes en plaçant une planche à l'horizontale pour éviter que l'on ouvre de l’extérieur ne valait rien. Dans mon état, avec la force que m'offrait le Cosmos se déversant dans tout mon corps, mais également s'en échappant, j'étais prêt à tout et en avait la puissance nécessaire. Une aura couleur carmin, une aura effrayante, macabre. Elle se déversa lentement dans le hall d'entrée, rendant l'atmosphère pesante, lugubre. Une large pièce fortement éclairée, mais semblant désespérément déserte, pas étonnant, le gibier se cachait certainement bien plus loin. Dans les moindres recoins de cette baraque, j'allais devoir fouiller. Une longue partie de chasse qui me transcendait, j'en éclatais de rire tellement c'était excellent ! Un rire psychopathe, j'en semblais oublier mes blessures pas totalement cicatrisée. Je m'en foutais ! La douleur me rendait vivant, plus puissant.

    - Cachez-vous bien mes jolies ! Cette nuit sera inoubliable, bien qu'elle soit également la dernière pour vous. Cette nuit, la Hyène arpente les couloirs de votre demeure, cherchant avec une certaine excitation de la chair humaine, vous ! J'ARRIVE ! NIAHAHAHAHAH !


Bordel ce que la situation était énorme ! Prenant une direction au hasard, je disparaissais du hall par le moyen d'une porte se trouvant au bout de mon chemin. Claquant exprès la porte derrière-moi, le but étant d'annoncer ma venue aux éventuelles victimes se planquant ici, cela augmenterait leur peur et la difficulté de les trouver. Mon Cosmos se déversant inlassablement partout où j'allais, les pauvres devaient déjà se pisser dessus en ressentant une telle aura macabre. Qu'ils prient leur Dieu de leur venir en aide, ce massacre est en l'honneur de la seule divinité méritant d'exister, nul autre qu'Arès. Un craquement dans mon dos se fit entendre, signe que quelqu'un était bel et bien ici et tentait de s'enfuir. Comme la pièce se retrouvait dans l'obscurité la plus totale, sans doute cette personne avait-elle cru bon de s'enfuir avant que mes doigts trouvent l'interrupteur. Malheureusement pour elle, je n'allais pas en avoir besoin. Dès l'instant où une porte s'ouvrirait, en plus du son qu'elle produirait à l'ouverture, la lumière donnant sur l'autre pièce inonderait celle dans laquelle je me trouvais et automatiquement, dévoilerait la position de ma proie. Une chose qu'une personne en panique ne pense pas, ce qui cause sa perte, le manque de réflexion dans les moments critiques.

    - Reste avec moi ma belle ! C'est impoli de quitter les lieux avant ses invités !


La belle demoiselle, comme je l'avais appelé, fut soudainement transpercé au niveau du cœur par la lame de mon épée. Tout s'était déroulé rapidement, à peine la porte fut-elle ouverte, que la silhouette de la ravissante créature se dessinait dans l'encadrement de la porte. D'une précision chirurgicale, j'avais alors balancé mon épée vers elle, dans l'espoir qu'elle touche au but. C'était le cas et j'en ricanais fortement, me rapprochant de ma troisième victime de la soirée, un sourire carnassier sur le visage, le regard fou. Qu'elle était belle... mais totalement hors concours ! Rien de plus qu'une employée de maison, hors celle qui valait des points était la fille de l'aubergiste. Inutile donc de s'attarder plus longtemps sur celle-ci. Lui déposant un doux baiser sur les lèvres, le temps qui lui restait à vivre ne dépasserait pas deux minutes, autant l'achever immédiatement. Les griffes de mon armure la saisirent au niveau de la gorge, s'enfonçant dans cette dernière, centimètres par centimètres, tandis qu'un important flot de sang s'en écoulait. Une de moins. Suivant ? Je me demande sur qui je vais bien pouvoir tomber en suivant ce long couloir que cette charmante demoiselle voulait emprunter. Son parfum perturbait encore mon odorat, c'est triste que l'on ne se soit pas connu durant mon service militaire.
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MessageSujet: Re: Douces virées à Sirmium   Douces virées à Sirmium I_icon_minitimeDim 22 Jan - 9:29

Et voilà... J'étais perdu ! Ah non... Arès bénisse le Renard qui m'indiqua le chemin avec une petite flamme volante. Rejoignant les deux compères je leur montrai la petite bourse de cuir que je tenais dans la main. Tout se passait bien pour le moment , mais j'avais tout de même hâte d'arriver à... Sirmium ?

Dans la tête de Ruang-sak tout allait bien , mais c'était le calme avant la tempête. Car le Renard n'avait pas fait apparaître cette flamme à l'aide d'une torche ou quelque chose du genre , non , c'était son Cosmos qui en était l'auteur. Laissant tomber la petite bourse , Ruang-sak écarquilla les yeux et serra les dents. Il resta de marbre quant au discours du Renard et à sa petite frappe amicale. Rien ne filtrait à dans son esprit à présent. La violence dont il avait fait preuve dans la petite auberge combinée aux vibrations du Cosmos du Valerius... ça devenait très dangereux. La hyène , fidèle à elle même fonça dans le tas allant pêcher les trouillards du village. Mais si seulement elle avait pu s'abstenir de faire hurler son cosmos comme elle l'avait fait...

D'un grand coup de poing je percutai le mur qui se trouvait à proximité de Prim' et moi. Les petites fissures qui apparurent témoignèrent de la puissance avec laquelle le Tigre me harcelait. Le fauve ne voulait à présent qu'une chose: sortir de sa prison. Mais si seulement c'était aussi simple... Une fois dehors il serait trop dangereux , je le savais. Et une fois dehors , il aurait aiguisé ses dents sur le Renard pour terminer de s'échauffer sur la Hyène. Et le connaissant comme je le connaissais il serait ensuite partit en quête de sang et de combat jusque chez les autres détenteurs de Cosmos assez puissant pour l’intéresser. Les mêmes secousses que je ressentis lors de mon combat face au Cardinal de la Guerre étaient présentes. Je fixai à présent le mur espérant de tout mon être le calmer en faisant abstraction. Mais le Cosmos du Renard était trop proche , et celui de la Hyène s'intensifiait beaucoup trop pour que l'appel soit étouffé.

Les petites fissures apparues sur le mur prirent de l'ampleur , le Cosmos du Tigre commençait à apparaître en une douce brume rouge-sang. Deux problèmes étaient récurrents chez le Tigre , le premier était son envie insatiable de sang , et le deuxième était un complexe de supériorité énorme. La Hyène: Il ne la supportait pas , elle n'était qu'un charognard dépourvu de noblesse. Le Renard quant à lui ne valait pas la peine que l'on se préoccupe de lui , trop faible. Comprenez vous maintenant pourquoi cette virée aurait été gâchée si le colosse laissait le fauve sortir ?
La chaleur augmentait au fur et à mesure que la brume s'épaississait , et de temps à autre l'on pouvait voir la vague image du Tigre la parcourir. Elle tournait autour du Renard , puis revenait dans le corps de Ruang-sak , pour ressortir et , à la vue de l'agrandissement de son terrain de chasse qui envahissait maintenant un périmètre plus grand s'impatientait.

Je ne pouvais plus retenir le Cosmos , et la brume couleur de sang se propageait...


Le colosse releva la tête et les fissures cessèrent de s'agrandir. Un petit sourire carnassier se dessina sur ses lèvres , et son regard fixa d'un air de rêveur l'endroit où se trouvait la Hyène...

Le pauvre Renard , il avait des émotions plein la tête. Je le sentais , comme je sentais la peur des habitants devenus proies de cette Hyène. Ha comme me réjouissais ! Enfin , l'air libre et la liberté de bouger s'offraient à moi. Mes sens captaient un autre groupuscule au sein du village , des hommes , tous. Et leur peur était aussi grande que celle des autres villageois se trouvant dans le terrain de jeu de la Hyène. Esquissant un sourire à la vue des chevaux qui s'agitaient tirant sur leurs liens et à celle du petit Renard je posa la main sur l'épaule de ce dernier.

-Laissons les charognards s'adonner à la chasse aux faibles. Occupons nous plutôt de ce petit groupe d'hommes prêts à en découdre avec nous qui se trouve au fond de cette allée. La nuit sera longue , seuls les meilleurs chasseurs s'en sortiront. Ha...ha...ha !!


Les paroles du Tigre étaient à double tranchant , il entrainait le Renard dans une danse avec la Mort , "Seuls les meilleurs chasseurs s'en sortiront".
Citation :

Prim' , je te laisse décider ! Si tu pars voir le second groupe tu peux dire que je te suis. ^^
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MessageSujet: Re: Douces virées à Sirmium   Douces virées à Sirmium I_icon_minitimeVen 3 Fév - 17:12

Un premier toussotement, bref, mais annonciateur que quelque chose ne tournait pas rond. Je me retrouvais seul à jouer dans cette immense maison, chose qui ne me plaisait pas vraiment, la chasse est meilleure lorsque l'on partage avec ses frères. Le Tigre et le Renard, qu'attendaient-ils pour me rejoindre ? Je sentais qu'ils se trouvaient encore en dehors de l'habitat, tandis que je ravageais l'intérieur de ce dernier. Du sang à n'en plus savoir quoi faire, coulait à flots dans les moindres recoins des pièces de cette baraque. Le sang de mes proies, tombantes sous la puissance de mes coups, sous la brutalité avec laquelle je menais mes assauts, j'étais déchaîné. Il y a toutefois une certaine limite que mon corps ne peut pas dépasser dans mon état de santé actuel. Je sortais d'un combat redoutable contre la Mante et mes blessures, si elles étaient soignées, ne s'envoleraient pas aussi rapidement. Il allait me falloir du temps pour récupérer, du temps de récupération sans l'utilisation de mon Cosmos. Ce dernier, ayant un effet psychologique malsain sur moi, semblait accélérer la fatigue et augmenter la douleur ressentie ces dernières heures. Lui qui d'ordinaire, repoussait toute sensation désagréable en moi lorsque je faisais appel à lui, il semblait m'épuiser cette nuit. Pourquoi un tel retournement de situation ? Était-ce mon corps qui, trop faible en ce moment, ne supportait pas toute cette énergie ? Je n'aurais pas su le dire, ce qu'il y a de certain, c'est que je crachais de plus en plus de sang...

Pris de violentes quintes de toux, accompagné du sang s'en échappant à chaque fois que le phénomène se produisait, je sentais mon corps s'affaiblir. Un genre de signal ordonnant le replis des troupes. Berserkers ou pas, la situation se dégradait pour nous. Car, bien plus que ma propre santé défaillant, c'est celle de Primus que je sentais s'envoler brusquement. Que lui était-il arrivé ? Je devais faire marche arrière, revenir auprès des deux autres encore à l'extérieur, bien qu'abandonner mon carnage me faisait atrocement chier. Qui laisserait à l'abandon une telle partie sans ressentir de la déception ? Bordel de merde... la virée qui s'annonçait comme mémorable tournait mal à présent. Le visage ravagé par une mine faiblarde, haletant intensément, plusieurs gouttes de sueur perlant le long de mon visage, je sentais la fièvre grimper en flèche. Je récupérais bien moins que je ne me l'aurais imaginé. Ma vision se troublait, il me fallut un lourd effort de concentration pour ne pas chuter sur le chemin du retour. Retrouver son chemin dans de telles conditions n'était pas simple, en particulier dans une maison aussi grande. Il me fallait me diriger vers l'émanation d'énergie cosmique produite par le Tigre. Bien plus efficace que de faire confiance à ma vue. Je maudissais ma faiblesse de devoir rentrer à la Citadelle si bêtement. À présent de nouveau aux côtés du Tigre, je vis Primus allongé au sol, inconscient.

Le colosse allait devoir m'expliquer ce qu'ils avaient foutus en mon absence. Pour le moment...

    - Il faut qu'on se tire, les choses tournent mal, rentrons à la Citadelle. Amène le corps de Primus, j'pourrais pas le porter jusqu'aux chevaux moi.


Rageant, se retirer de la sorte me révoltait, mais nous n'avions pas le choix. Du moins, je ne l'avais pas. Je ne voulais pas crever ici, pas sans avoir obtenu de revanche contre Straw. Pour le Tigre, il était libre de faire ce qu'il voulait, tant qu'il ne laissait pas crever ici Primus. Le plus sage était de rentrer à la Citadelle, récupérer pleinement de mes blessures et qui sait plus tard, revenir rendre une petite visite à ces adorables petites proies. Grimpant sur le cheval de droite, je ne prenais même pas la peine d'emporter ce que nous avions volé, quittant les lieux sans même une parole pour le Tigre. Ainsi la virée s'achevait prématurément...

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Douces virées à Sirmium   Douces virées à Sirmium I_icon_minitimeLun 13 Fév - 4:25

Ma mine de malade sanguinaire disparût vite à la vie de la figure blanchâtre de Primus. Il n'avait pas l'air dans son assiette , ça ! J'aimais bien Prim' c'était un gars sympa et bon vivant , et le voir dans cet état m'alarmait. Il alla prendre appui sur un mur non loin de nous et la main sur le crâne ferma les yeux. Toute à l'heure déjà il y avait quelque chose qui le tracassait , et moi comme un imbécile j'avais préféré faire une petite démonstration de force quand il avait besoin de... réconfort ?

Un sentiment de culpabilité emplissait tantôt Ruang-sak pendant que le Tigre lui préférait retourner à son sommeil comme fuyant la détresse du Renard. Le colosse ne savait pas faire , il connaissait le combat , certes , seulement la situation ne demandait pas l'intervention des muscles. L'aura Carmin se dissipait à la venue de la Hyène elle aussi dans un état peu reluisant.

Ouais ouais ouais , il fallait rentré , le petit nerveux avait raison. Bon eh bien disons que la virée s'achevait là. Bah !! C'est pas grave ! On aurait d'autres occasions de s'amuser , de toute façon moi , j'aimais bien taper sur les autres donc ça m'allait ; la Citadelle regorgeait de combattants en manque de violence , je trouverais bien de quoi m'occuper. Mais quand même ça me faisait un peu chier pour Primus quoi... L'autre je savais qu'il s'en sortirait , il était petit mais solide , et puis c'était un battant donc bon. En revanche Primus lui il était petit mais visiblement pas solide. Tout ça pour dire que je plaçai Primus sur le cheval libre et m'en allait tirer les rennes. Je n'aimais pas les chevaux , en fait je ne les connaissais pas. Un voyage calme ; un calme de mort.
Citation :
Désolé pour le petit post. Dommage tout ça...
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