HRP

Age : 16 ans.
Quelle est votre expérience des forums RP ? Commence à faire un bon petit temps.
Comment avez-vous connu SSU ? J’en suis membre.

RP

Nom : Caedes.

Âge : 16 ans.

Armure demandée : Scale du Requin.

Spoiler:

A quoi ressemble votre personnage la première fois qu'on le rencontre ?

Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne ressemble pas à un banal gamin de son âge. Je parle en particulier au niveau de son physique. Vous en connaissez beaucoup des gosses avec des dents aussi tranchantes qu'une lame de rasoir ? Moi pas. Croyez-moi, de cette particularité, il sait en jouer. Sachant pertinemment que les gens ont tendance à avoir peur de ce qui sort de l'ordinaire, cela devient un véritable amusement de sortir ses crocs pour effrayer son entourage. Blagueur, il l'est, même un peu trop. Un point fort comme un point faible qui en agace plus d’un, mais qui attire la sympathie de ceux qui prennent le temps d'apprendre à le connaître. Car au fond, qu'il possède des dents de requin et que ses yeux soient aussi rouge que le sang qu'il lui arrive de faire couler, si vous êtes son allié, ce n’est pas un méchant. Son regard… honnêtement, qui ne serait pas affolé devant un tel regard ? Il ne l'a pas demandé, c’est néanmoins un véritable avantage psychologique sur ses adversaires d'être en possession de pupilles aussi démoniaque. Un démon justement, c'est ce qu'il peut aisément devenir lorsque l’odeur du sang lui parvint jusqu’aux narines, mais cela, nous y reviendrons plus tard.

Pour l’heure, terminons ce que nous avons débuté, la description de sa physionomie.

Mise à part ce côté démoniaque que lui confère sa dentition ainsi que son regard, notre adolescent est loin d’être du genre repoussant ou trop attirant. Des sourcils longs et fins, un nez si petit que l’on aurait bien du mal à l’apercevoir de trop loin, une chevelure semblant dénué de couleur, oscillant entre le gris et le blanc, sans trop savoir laquelle de ses deux est exacte. Ne prenant jamais la peine de se coiffer, il lui arrive de retenir ses cheveux de trop s’étaler devant ses yeux par un bandeau. Ce dernier, orné de motifs dont seul notre ami est le seul à en connaître la signification, laisse toute de même s’échapper quelques mèches. Loin de s’en soucier pour autant, trop feignant pour s’en occuper, il préfère faire comme s’il n’était pas gêné par ses dernières. Au niveau de la carrure, pour ne rien vous cacher, il n’est pas un de ces colosses qu’il nous arrive de croiser un jour. Il faut dire que ce n’est qu’un enfant après tout. Du haut de son mètre soixante pour un poids avoisinant les soixante-quatre kilogrammes, il détient le corps qu’un môme de son âge devrait avoir. Pour les fringues, lorsqu’ils ne sont pas dissimulés par les parties de sa Scale, l’on se rend vite compte qu’il ne se prend pas la tête sur ce point également.

Une veste bicolore, se partageant entre le jaune et le noir. Un pantalon à sa taille, correctement ajusté, couleur carmin, tout juste à l’aise pour qu’il puisse se mouvoir sans gêne. Une paire de chaussures dans les mêmes teintes que la veste et le tour est joué. Mais cela, c’est plutôt rare de le voir. Il revêtit sa Scale quasi en permanence, fier de ce qu’il est, un Marina au service du Dieu Poséidon. Pour ce dernier qu’il qualifie comme la seule et unique divinité à suivre, il serait capable de soulever des montagnes. Habité par la constante pensée de lui faire honneur, de ne pas faillir à la mission qui lui a été confiée, chacune de ses actions seront attentivement réfléchies, peut-être même trop, ce qui l’amène souvent à se retrouver dans des situations bizarres. Une loyauté sans faille, tout comme l’est sa détermination hors norme. Garçon plein de joie de vivre, peut-être un peu trop excité, il pourrait taper sur les nerfs de pas mal de gens, surtout ceux qui préfèrent le calme et la solitude. Du genre bavard, respectueux, courageux, aimable, Caedes possède tout de même lui aussi son lot de défauts. Des tendances à se laisser gagner rapidement par la paresse, il est ardue de lui faire bouger ses fesses s’il en n’a pas l’envie.

Pas forcément le plus malin des Marinas, je dirais même qu’il est loin d’être du genre à se servir de sa tête. Idiot ? L’on pourrait dire cela, mais il saura vous surprendre quand vous ne vous y attendrez pas. Un poil de manque de confiance en lui, lorsqu’il n’est pas cette bête sanguinaire qui lui a valu le surnom de "Carnage". L’appel du sang, il est difficile d’y résister pour un requin. Vous n’imaginez pas dans quel état de transe se trouve sa Scale lorsque le sang coule, lorsqu’il lui parvint aux narines. Lui-même finit par se laisser guider par cette soif, qui lors d’un combat, lui apporte beaucoup. Cette soif est tellement violente, qui lui arrive d’en être apeuré.

Histoire :

Mon histoire ? Ma vie avant de vouer cette dernière au Dieu des Mers et des Océans ? À vrai dire, elle n’est pas si banale que l’on pourrait l’imaginer pour en enfant de mon âge. En quatorze années passées loin de ma véritable vocation, j’en ai vécu des aventures, j’en ai causé des méfaits, j’peux vous le garantir. Mais je ne regrette rien, absolument pas. C’est ainsi que vie un pirate ! Oui, c’est bien ce que je suis, un véritable pirate. Depuis tout petit, je marche sur les mêmes planches du même navire. Je suis né sur un bateau, entouré de tout un équipage de pirates tous plus cruels les uns que les autres. Mon père en étant le Capitaine, j’vous raconte pas la galère que j’ai subi durant mon enfance… Lorsque l’on est le digne fils du Cap’tain, les autres membres vous respectent, mais l’apprentissage en est que plus rigoureux et l’on n’a pas le droit à l’erreur. D’autant plus que votre avenir est tout tracé, à la mort du Capitaine, ce sera à moi de prendre les commandes. Chose qui pour l’instant n’est pas prêt d’arriver, mon père étant encore jeune et ne montrant pas de signes de maladie grave, il n’est pas venu le moment où il crèvera. Ce qui ne me dérange pas, je me voyais mal prendre le commandement d’un bateau pirate à seulement dix ans. Ainsi se sont déroulées les dix premières années de ma vie, dans la cruauté d’une vie guidée par la piraterie. Pillages en tout genre, que ce soit des petites îles ou des navires croisés.

Une mère ? Un peu de douceur dans un monde de brute ? Tu parles ! Mon père n’est pas du genre à vouloir s’attacher avec une seule femme. Je l'ai vite compris, cela lui gâcherait la vie, il ne pourrait pas profiter de toutes les splendides créatures qui peuplent ce monde. Comment il s'est démerdé pour m'avoir ? Boh, ce n'est plutôt pas correct. Il s'est encombré d’une femme qu'il jugeait magnifique, de sorte à ce que je sois beau également, l’a entretenue assez longtemps et lorsqu’elle a accouchée de moi, l’a fait déposer sur une île déserte, sans vivres. C’est ainsi qu’il eut une descendance pour assurer après sa mort. J’vous avais dit qu’il n‘était pas du genre tendre mon géniteur. C’est même quelqu’un de complètement barge, sur qui j’ai rapidement déteindre, comme tous les autres pirates du navire. J’me souviendrais toujours de la fois où en pleine nuit, ‘devait être trois ou quatre heures du matin, mon père, complètement ivre, s’est mis en tête de partir à la recherche des sirènes. J’vous raconte pas la galère que c’était… Ils étaient tous dans le même délire ! Moi aussi, forcément, ils m’ont très jeune initié au bon goût de l’alcool, je n’allais pas dire non. J’pouvais pas dire non, 'valait mieux pas. Ils m’auraient collé dans la cave durant le reste de la nuit, aucune envie de renouveler l’expérience d’il y a deux ans… Onze ans, ma première cuite. Douze ans, mon premier larcin, sur une grosse dame avec pleins de sous.

Je menais une vie parfaite, à la fois rythmé par l’excitation des combats entre pirates, des pillages et massacres, mais également de toutes les tâches que j’avais à exécuter en tant que matelot. Je m’épanouissais au fur et à mesure que les années défilaient, participant toujours un peu plus activement aux affaires de l’équipage. Pourtant, aussi puissant mon amour pour la piraterie semblait l’être, quelque chose de mystérieux en moi me poussait chaque jour vers la mer. Comme si cette dernière me voulait tout entier, qu’elle m’appelait à la rejoindre. Une sensation étrange, j’aimais la contempler des heures durant, sans jamais m’en lasser. Une sorte de connexion entre ce qu’elle semblait renfermer et mon être s’était installé, ce depuis que je suis tout petit. Un nombre incalculable de fois j’ai manqué de me noyer ne sautant à l’eau, lorsque je n’étais pas en âge de comprendre les dangers que la mer pouvait receler pour une personne ne sachant pas nager. Aussi, au fur et à mesure que je prenais en centimètres, en assurance, j’appris à nager, guettant la moindre occasion qui s’offrait à moi pour me laisser aller dans les eaux que nous traversions. Certaines étaient dangereuses que disait les autres, infestées de requins, jamais je n’eus l’occasion d’en croiser un. Savoir à quoi ressemble au juste un tel prédateur, j’aurais donné beaucoup pour le savoir.

Ne me doutant pas à l’époque de ce qui m’attendait si je décidais de succomber pleinement à cet appel de la mer, je mettais rapidement cela sur le compte d’un amour pour l’univers autour du quel j’avais grandi. Un amour démesuré. J’étais bien loin de me douter de la réelle chose qui me faisait signe, à des kilomètres de profondeur, dans un lieu incroyable dont je ne soupçonnais même pas l’existence.

Treize ans, mon premier naufrage et premier carnage, auquel j'ai assisté hein ! Pas que j'ai provoqué, pas si jeune tout de même. Quoiqu’à l'époque, j'étais déjà une teigne, 'faut avouer. Cette histoire mérite d’être plus amplement détaillée. C’est ni plus ni moins le gros tournant de ma vie, rien que cela. Alors que nous voguions sur les eaux de la Mer Méditerranéenne, la vigie bien concentrée sur l’horizon, confortablement installé dans son espèce de nid-de-poule, guettant le moindre navire que l’on pourrait prendre à l’abordage. Il nous apparut brusquement, tel un bateau fantôme, complètement vide, flottant, allant là où le courant voulait bien l’entraîner. Aurions-nous dû nous montrer méfiant à ce moment-là ? Certainement, mais ce ne fut pas le cas. Une telle aubaine pensez-vous, il semblait encore en bon état, en allant l’explorer plus en profondeur, ainsi qu’en le ramenant avec nous, nous pensions pouvoir en tirer un bon prix. Un groupe de dix fut formé, groupe dans lequel j’avais avec insistance supplié mon paternel de me laisser rejoindre. Je me souviendrais toujours de ce regard plein de fierté qu’il m’a adressé ce jour-là, posant une main sur mon épaule, dévoilant des dents aiguisées comme un requin. Que son fils soit pris de la même passion que lui, rien ne pouvait lui faire plus plaisir. Avec confiance, nous nous attelions donc à la tâche, balançant une corde à laquelle nous avions au préalable fixée une lame qui vint se bloquer entre les planches du navire à l’abandon.

La mienne alla directement s’enrouler autour du grand mât, prise plus simple à atteindre et beaucoup plus sûre. C’est une fois de l’autre côté que je sentais rapidement que quelque chose clochait. Ce rafiot, une présence mystérieuse le traversait, s’engouffrant dans chacune des parties que nous visitions. J’inspectais les lieux, de la poulaine jusqu’aux cabines, un frisson le long de l’échine, pas franchement rassuré, la main tenant fermement mon épée. J’vous raconte pas la surprise quand j’ai commencé à entendre des cris, des injures, des lames s’entrechoquant avec intensité. Il n’y avait aucun doute là-dessus, une rixe venait d’éclater. Mais avec qui ? Ce navire était totalement vide d’équipage. Un troisième bateau ? Peu probable. Courant sur le pont principal, je restais stupéfait face à la scène se déroulant sous mes yeux. Un massacre, littéralement. Aucun ne semblait pouvoir réchapper à ce sort funeste flottant au-dessus de leur tête, pas même le Capitaine, mon propre père… L’ennemi sorti de nulle part, les tailler en pièce les uns après les autres, bien supérieur en nombre. Pourtant, pour je ne sais quelle raison, certains furent prisonniers et non tués. Juste un caprice du Capitaine ennemi, un moyen comme un autre de se distraire différemment, car ce qui nous attendait n’étaient en rien plus doux qu’une mort par le sabre.

Je n’avais rien pu faire lorsque trois gaillards s’étaient jetés sur moi et m’avaient à mon tour fait prisonnier. Les visages abattus de mes compagnons défilèrent sous mes yeux, celui de mon paternel fermant la marche. Le supplice de la planche qu’ils appelaient cette manière d’exécution. Le système en lui était bien simple. La victime, solidement saucissonné par de la corde, se trouvait le cou alourdi par un boulet et balancé à la mer, du bout d’une planche, au beau milieu de requins. Plus que les railleries, les insultes des crevures vous faisant subir ce supplice, c’est de voir l’eau prendre une teinte couleur carmin juste sous vos yeux, le corps de vos amis et de votre père déchiqueté par les puissantes mâchoires des prédateurs. Aucune chance de survie, il faudrait un miracle. Et ce foutu appel qui ne cessait de s’intensifier, le moment semblait propice à une visite approfondie des profondeurs de la mer. En larmes, tremblotant, l’on me bascula vers l’eau d’un coup de pied dans le dos. La chute fut longue, semblant se dérouler au ralentit, les battements de mon cœur s’intensifiant brusquement, tandis que les requins formèrent un cercle, point où mon corps chuta. À cet instant bien précis, j’aurais déjà dû sentir les dents des prédateurs s’enfonçaient dans ma chair, mais il ne se passa rien. Je coulais, entraîné par le poids de mon boulet, je m’enfonçais vers le fond. D’abord hésitant, je n’osais pas ouvrir les yeux, mais lorsque je le fis, je crus rêver. Les animaux qui auraient dû me massacrer, formaient un cercle autour de moi, m’accompagnant vers le bas, vers la lumière.

Ce qui aurait dû se produire ? J’aurais dû me noyer, normal pour un être humain s’enfonçant au fin fond de la mer méditerranéenne. La raison d’un tel retournement ? Je n’en savais rien, ‘faut dire que j’venais de perdre connaissance… Mon corps, poussé par les requins me suivant de près, continua son chemin vers la lumière, chose plutôt bizarre quand on y pense, qu’au fin fond de la mer, ce ne soit pas totalement plongée dans la pénombre. Soudainement, je chutais, sans m’en rendre compte, puisque je n’avais pas repris mes esprits, mais la chute fut des plus douloureuses. Atterrissant sur ce qui devait être le sol, je restais ainsi allongé de longues minutes, toujours inconscient. Face à moi, à seulement quelques mètres, un homme me fixait. Le regard impassible, les bras croisés, une étrange armure surplombait son corps musclé. Cette mystérieuse armure, ce fut la première chose qui attira mon attention lorsque je fus enfin sorti de mon sommeil. Elle brillait tellement, de plus, l’étrange sensation d’attachement qui m’habitait se faisait plus débordante que jamais, mon corps, mon âme toute entière la réclamait ! Je parvins enfin à décrocher le regard de cette dernière lorsque l’homme que j’avais totalement effacé de ma vue m’ordonna de le suivre. Un ton autoritaire, un regard pas franchement rassurant, j’suis censé suivre ce type ? Un coup d’œil aux alentours me confirma dans mon choix. J’sais vraiment pas où j’suis, je dois probablement être en plein rêve, autant se laisser faire et voir où cela me mène.

Je crois que ce fut le choix le plus insensé de ma vie. J’sentais bien la douleur au crâne suite à ma chute, j’me sentais bien respirer, en me pinçant, j’ai bien vu que j’rêvais pas, pourtant j’suis resté dans ce lieu de fou…

Comment j’ai découvert le monde dans lequel j’avais foutu les pieds ? Par le biais de je ne sais combien longs et ennuyeux cours offert gratuitement par mon mentor. L’actuel porteur de la Scale du Requin ouai, celle qui n’a cessé de résonner avec mon âme durant mon enfance et une bonne partie de mon adolescence. Apprendre l’histoire des dieux, de celle de Poséidon en particulier, la haine envers certaines factions, la Cosmo-Energie. Un grand chapitre là-dessus ! C’est un peu la base de notre puissance, à nous, les soldats de Poséidon. Marinas qu’on appelait cela. La formation que je reçus durant trois ans fut dans l’optique de me faire devenir un des leurs. Normalement, cela aurait dû durer plus longtemps qu’il m’avait dit, mais par un malheureux concours de circonstances, le temps s’est raccourci. Pour tout dire, mon mentor est mort en mission. Sa scale est rentrée d’elle-même au Sanctuaire, j’aurais pu la prendre, elle me revenait de droit, mais les choses furent toute autres. Une bataille, voilà ce qui m’attendait si je voulais obtenir pleinement le droit de me faire appeler Marina du Requin. Face à dix adversaires, je dus livrer le plus terrible de tous mes combats. Seulement âgé de seize ans, je pris un très mauvais départ et le premier sang versé fut pour moi. Seulement voilà, ce sang se répandant sur la surface du sol me rendit dingue. Mon cosmos s’enflamma, mon esprit s’embrouilla à la vue de tout ce sang, je devenais fou. Ce fut un véritable massacre dont seul moi en ressorti vainqueur.

Je n’avais pas tué mes frères, mais cela n’était pas passé bien loin. Moi-même je m’évanouisait après un effort aussi démentiel. Le corps meurtri, nouvellement en possession de mon bien le plus précieux à ce jour, je venais de devenir le nouveau Marina du Requin.

Je te souhaite à nouveau la bienvenue sur le forum.

Je te valide au niveau 3 (1200 XP) avec l'armure de ton choix, tu connais la suite.

Amuse-toi bien avec ce nouveau perso, bon RP à toi.