Marina Messages : 129 Localisation : Vous ne me voyez pas ? Cherchez derrière un bel homme. Renommée : 327 Feuille de personnage Armure: Scale du Kraken. Rang de l'Armure: Or Expérience: 33 | Sujet: Théodora, Générale de l'Hippocampe. (Terminée) Lun 5 Déc - 18:56 | |
| HRP:Age: 21 ans. Quelle est votre expérience des forums RP ? J'ai parcouru de grand site de jeu RP comme IDEO ou encore Syfaria. Niveau forum, cela a commencé par Silver World et je pense avoir peaufiné l'art jusqu'à un bon niveau, notamment sur NUM. Comment avez-vous connu SSU ? J'ai connu Rise of Shinobi peu après votre transfert de Bleach si mes souvenirs sont bons. Je ne m'y suis jamais inscrite simplement parce que je ne vais jamais chez les premiers (place que vous occupiez largement à l'époque), certes NUM a été premier sur certains topsite mais c'était après mon arrivé et je suis bien contente de mon choix. RP:Nom : Théodora.
Âge : 27 ans.
Armure demandée : L’hippocampe
A quoi ressemble votre personnage la première fois qu'on le rencontre ?
Théodora donne l'impression d'être à peine une adolescente, ce qui choque fréquemment lorsqu'elle annonce son âge. La générale a une longue chevelure violacée et des yeux d'un ton similaire. Un coquet tatouage dessine sa peau. Il est vrai qu'il est rare de la voir parader dans son étincelante armure de l'hippocampe, Théodora n'aime pas sortir cette grâce de Poseidon juste pour s'affirmer. Non, elle est habillée d'une armure rappelant facilement les gladiateurs romains dont le coloris n'est autre que le mauve.
Deux impressions peuvent naître en vous : si vous êtes un allié, vous pouvez ressentir une grande tendresse émanant de cette Dame. Si, au contraire, vous êtes hostile, vous serez généralement soumis à une forme de mal aise : cette femme qui se dresse devant vous semble si ... douce, comment peut-elle se battre ?
À moins que vous ne l'apercevez pendant l'une de ses régulières quinte de toux : la jeune femme a en effet une apparence chétive et rien en elle ne peut le contredire. Atteinte d'une maladie cardiaque, elle se crispe souvent, toussotant du sang, qu'elle se contente simplement d'essuyer. Cela fait partie de son quotidien, Théodora est parfaitement consciente que sa mission, la protection du pilier du Pacifique Nord, sera des plus éphémère : la femme à l'apparence puérile s'éteindra certainement prochainement, mais ses vœux sont clairs, elle protégera Poseidon et ce pilier jusqu'au bout. Ce détail, cette maladie risque d'attendrir les marinas qui connaissent la détermination sans faille de leur générale. Par contre, elle est souvent sous-estimée par ses ennemis qui voient en cette maladie une faiblesse sans nom. Évidemment, c'est une erreur : si l'armure d'or de l'hippocampe est en sa possession, ce n'est ni par le fruit du hasard, ni par le manque de chevaliers de qualité ...
Histoire :
Chapitre I : Britannia.
Tout commença pour Théodora en Bretagne. Ses parents étaient de vrais bretons qui luttaient tant bien que mal contre les envahisseurs Anglo-saxons. La côte est, notamment celles où l'ennemi débarqua, fut rapidement prise malgré les fortifications que les romains laissèrent derrières eux en quittant l'île.
Contrairement aux romains en leur temps, les Anglo-saxons brûlèrent, pillèrent et violèrent sans vergogne, heureusement, la jeune Théodora n'avait que quatre ans lorsque son village fut envahi et évita donc le troisième point ... Chaque homme fut tué ce jour là, alors que l'être infâme venu de l'Est déclarait les femmes comme possession personnelle ...
Afin de rejoindre la tête de pont, les Anglo-saxons prirent la voie des eaux. Ce voyage devait durer deux semaines, période pendant laquelle les femmes furent à nouveau en proie aux exactions barbares ... Devant les yeux terrifiés de la jeune Théodora. Mais jamais le navire n'arrivera à destination, le grand Dieu des mers en avaient décidé autrement. Alors que l'hiver frappait le monde connu, la mer s'agita et ses dragons d'écume firent vaciller le navire comme un simple fétu de paille. Rapidement, une partie du navire s'enfonça dans l'eau avant d'être écartelé par la véhémence implacable de la mer : cris, pleurs, horreurs. Pourtant la jeune Théodora n'entendit rien, repliée sur elle-même, la fillette ne semblait rien entendre, tétanisée par la peur. Chapitre II : Belgica.
L'épave du bateau échoua sur les côtés de la Gaule, dans la province dite belge. La jeune fillette est seule sur la plage, une dizaine de corps flotte sur la mer calmée, elle n'aperçoit pas sa mère, après l'avoir cherchée pendant quelques heures en vain, Théodora se dirige vers l'intérieur des terres, chancelante, choquée ...
Sans le savoir elle rejoint une voie romaine où passe une roulotte, sans trop savoir pourquoi, l'homme moustachu dirigeant les chevaux s'arrête et la fait monter : dedans, Théodora y retrouve une femme et deux jeunes garçons, qui doivent avoir presque son âge. La mère baragouine vaguement du latin, la jeune femme y répond de manière aussi hasardeuse.
La fillette ne sait rien de la géographie romaine mais apparemment, ils se dirigent vers la Gaule de Narbonne plus sécurisante : sécurité ... Théodora sourit à ce mot, elle n'a jamais vécu la paix et aimerait y goûter. Pourtant, rapidement, elle se met à pleurer : réalisant qu'elle s'éloignait de sa mère et son passé. Chapitre III : Narbonensis.
Théodora et sa nouvelle famille arrive enfin à destination après des mois de voyages. Depuis, Théodora a épousé un nouveau printemps et est âgé de cinq ans. Après tout ce temps, elle peut communiquer parfaitement avec eux. La jeune fille a même appris à sourire et à rire. Leur arrivé dans cette lointaine province, quoique gauloise, n'est pas facile : le nombre d'arrivée est en croissance constante. La vie n'est pas facile et les trois enfants mettent genoux au sol et apprennent à travailler le sol. C'est dur, éprouvant, pourtant Théodora n'a jamais été si heureuse, jamais. Elle avait une famille qui pouvait se réunir tout les soirs, malgré la sueur et la fatigue.
Trois années de durs labeurs plus tard, les enfants avaient bien grandit : huit ans, ce n'était pas rien. Ses deux "frères" avaient huit et dix ans. Le plus vieux étaient d'ailleurs assez bagarreur et se disputaient souvent avec le plus jeune, heureusement Théodora s'interposait pour calmer le conflit. La jeune demoiselle était devenue douce quoi qu’autoritaire dans ses interventions.
Bien sûr, les deux jeunes garçons se battaient aussi parfois pour s'amuser, parfois la jeune fille était invitée à ces jeux, elle n'était pas douée. Pourtant les choses allaient radicalement changer, la jeune femme s'écroula soudainement au milieu du champ familial. Rapidement, ses deux frères se précipitèrent et appelèrent la mère. Celle-ci se pencha sur sa "fille" et écouta son cœur : il ne battait plus. La mère frappa violent la poitrine de l'enfant, tentant désespérément de la ramener. Cela marcha. La jeune fillette se releva avec une coulée de sang aux lèvres, personne ne comprenait ce qu'il s'était passé et tous étaient perdus.
La mère ne pouvait risquer de voir ce fait s'accomplir à nouveau et décida d'emmener Théodora auprès de l'herboriste du village. Cette dernière expliqua alors le cas de sa fille mais aucune réponse ne fut rendue : on ne connaissait pas la nature du mal. Les larmes coulèrent sur le visage maternel pourtant elles furent vite sécher : Théodora, sur la pointe des pieds, venaient récolter ce liquide salé. Alors qu'elle risquait de mourir à tout instant, elle souriait et réconfortait sa mère. Cette force d'esprit poussa un homme, en retrait, à se manifester. Il disait connaître la nature du mal et pouvoir la combattre. Mais pour cela, il fallait absolument qu'ils partent dans les alpes pour trouver une fleure rare : le perce-neige. Devant l'absence de solution, la mère accepta.
Deux semaines plus tard, une fois que la jeune fille fut préparée pour ce voyage, le mystérieux homme vint la chercher. Les au revoir furent déchirants d'autant plus avec du recul ... Car il s'agissait d'adieux mais aucun ne pouvait encore le savoir. Enfin ... L'un d'eux le savait ... Chapitre IV : Alpes & Galanthus elwesii.
La première discussion entre cet homme et Théodora eut lieu directement après que le village se soit dissipé dans l'horizon. - Citation :
- - Je suis Arthien, enchanté. Je ne peux réellement guérir ton mal, je peux le ralentir et le calmer, seulement. Enfin, je le peux si tu mets tout en œuvre pour le faire.
- Je ... Comment ... Enfin ... Que dois-je faire ? Je ne veux pas que ma famille souffre à cause de moi. - La compassion, une grande qualité. Tu ne peux pas lutter par le corps, fais le par l'esprit. - L'esprit ? - Oui, sois forte par la tête, ton corps t'a rejeté mais ton esprit ta conservé. Enfin, je ne pense pas que tu puisses comprendre ce que je veux dire mais tu as d'autres ressources en toi que celles dont tu te servais pour traiter le sol. - D'a...ccord ... - Néanmoins, je peux soulager ton coeur le temps que tu comprennes. Nous devons pour cela franchir les alpes et utiliser une plante connue sous le nom de perce-neige. Dans un second temps, nous gravirons les montagnes, là haut, l'air se raréfie, tu feras apprendre à ton cœur comment fonctionner correctement ! - Gravir une montagne ? C'est ... pas possible ! - Évidemment que ça l'est. Et tu le feras. Il leur fallu deux semaines de marche pour atteindre les Alpes. La jeune femme n'avait pas la constitution faite pour aller plus vite, si bien qu'elle était régulièrement portée pour gagner du temps. Il n'y avait pas la marque de l'homme en ces lieux, sauf une petite cabane en bois. C'était son nouveau foyer.
Elle fut soulagée par des mixtures infectes qu'elle apprit à ingurgité sans montrer la moindre forme de dégoût. L'homme se présenta au bout de deux mois : c'était un Marina qui parcourait les côtes méditerranéennes et qui aimait s'arrêter pour visiter les différentes Herboristes. La chance l'avait placé sur le chemin de Théodora. Enfin, c'est ce qu'elle pensait à l'époque. L'homme lui expliqua que malgré sa faible constitution, il était primordial de travailler son corps afin qu'il accepte plus facilement la domination de l'esprit, de biens sombres paroles pour l'époque.
L'entrainement porta néanmoins ses fruits car elle gravit enfin la montagne à l'âge de onze ans, à peine prit-elle une bouffée d'air frais qu'elle s'évanouit. C'est là que l'entrainement fut le plus dur : respirer, simplement respirer. Entre l'air à la quantité plus que timide et son cœur capricieux, elle crut mourir plusieurs fois. Pourtant sans s'en rendre compte, elle éveilla son sixième sens, capable de faire des choses que son corps ne lui aurait jamais permis. Aidée par les fameuses Galanthus elwesii, son entraînement se passa correctement, ne se rendant pas encore compte qu'elle acquérait les capacités d'un chevalier et ses vertus.
Âgée de seize ans, son entrainement en montagne semblait avoir ralentit son métabolisme, elle en paraissait à peine douze. Elle s'en fichait car ses problèmes de cœur l'avaient momentanément quitté. Cette année là, Arthien fut convaincu qu'elle méritait une armure afin de se battre pour la gloire de Poséidon. Il ne s'imaginait pas encore à quel point Théodora allait remplir ses ambitions. Chapitre V : Mare Nostrum.
Théodora descendit les Alpes en sachant qu'elle ne rejoindrait pas Narbonne. Elle le savait, l'adolescente aurait aimé être naïve, aimé croire qu'elle reverrait sa famille mais son tuteur n'avait pas fait tout ça juste pour "son cœur". Personne ne perdrait huit ans de sa vie par charité. D'autant qu'il n'y avait pas eu qu'entrainement durant cette longue période, couvrant alors la moitié de sa vie. Les deux personnes avaient longuement discuté de choses et d'autres, essentiellement pour faire connaître le monde à l'apprentie : mais, sans le vouloir vraiment, il avait dévoilé sa Foi infaillible en Poséidon. Mettant tant de ferveur en ce dieu, elle fut conquise : s'il était vrai que Théodora pouvait servir son intérêt, elle le ferait.
Du haut de ses seize ans, l'adolescente voulait se montrer fière et brave. Lorsqu'elle arriva au niveau de la méditerranée et plus particulièrement l'Arche d'Orichalque, Arthien l'arrêta doucement et pointa la surface aquatique. - Citation :
Tu vois ça, cela n'appartient qu'à Poséidon et ses serviteurs.
Elle inclina la tête. Si toutes les mers appartenaient à Poséidon, son naufrage était-il un signe ? La fervente croyante en était convaincue à présent. Soudainement, son maître la prit et l'emmena dans l'Arche si longuement conté. Elle disparu sous l'océan.
Pendant les quatre ans qui suivirent, elle lui enseigna la culture sous-marine, l'ambition de son Dieu. Mais le plus important était de peaufiner son entraînement afin qu'elle obtienne une armure. C'est là qu'elle fut envoyée rejoindre le Général du Pacifique Nord afin d'y être entrainée. Chapitre VI : Templum.
Le Général de l'hippocampe était un grand chevalier, calme et vertueux. Il avait cinq jeunes recrues à ses ordres et aimait les choyer sans pour autant être laxiste sur l'entraînement. Théodora avait vingt ans et en semblait six de moins. Ce fut d'ailleurs source de conflit : les quatre autres ne comprenaient pas pourquoi une gamine était avec eux : ils furent les premiers choqués des révélations sur son âge. Après cela, le calme revient, aidé par le général.
Grâce à son nouveau maître, la jeune femme put développer son affinité avec la glace à son paroxysme, le général aimait souvent la faire rougir en lui avouant que, sans armure, ils devaient être de force égale. Bien que totalement faux, c'était flatteur.
L'entraînement dura deux nouvelles années jusqu'à ce que Poséidon découvre d'étranges évènements sur une île grossière et barbare qui sera un jour connue sous le nom de Japon. Le Général fut envoyé voir ce qu'il se passait en surface : c'était son territoire après tout. Il choisit deux disciples pour le suivre, Théodora en faisait partie. Mais cette île appartenait à Poséidon, il était bien loin de l'empire romain, bien loin ...
Le trio monta alors à la surface et débuta leur investigation. Certaines peuplades vénéraient une divinité bien connue dont le credo était ... l'illumination vers le ciel ? Était-ce possible en ces territoires barbares ... Que pouvaient-il bien manigancer ici ? L'autre disciple fut renvoyé au temple afin d'éclaircir sur la présence d'Apollon là-bas et donc de sa potentielle idée de s'expatrier dans un endroit peu contesté. Le Général et Théodora mirent plusieurs jour à découvrir l'endroit exacte où résidait l'"Oracle", celui qui crachait en toute impunité sur les territoires de Poséidon.
- Citation :
- Il s'agissait, comme nous, d'un chevalier dont l'armure était claire et pourvue d'ailes. Moi, je n'avais toujours pas eu d'armure. Mon maître m'obligea de rester en retrait. Pourtant, lorsqu'il tomba à genoux, je ne pus me contenter de le regarder. J'interviens pour bloquer son adversaire : le Général était en piteux état mais l'oracle ne s'en sortait qu'à peine mieux ... Si je parvenais à lui infliger une attaque fulgurante, peut-être parviendrais-je à m'en défaire sans armure ? J'étais trop optimiste : nos deux coups fusèrent, jamais je n'avais ressentit une telle fureur en moi, je venais de m'éveiller ... et nous fûmes frappés de plein fouet, j'étais persuadée que nous allions mourir tout les trois ici mais, je me relevai, indemne. L'armure de l'hippocampe avait quitté le corps de mon maître pour me protéger. Je me précipitai vers lui, sans me rendre compte que je toussotais à nouveau du sang. Mon maître n'avait pas survécu à cette confrontation.
Théodora revint péniblement au pilier du pacifique nord avec la boite de l’hippocampe sur le dos et le Général dans ses bras. Doucement, la jeune femme le posa au sol. Personne ne lui en voulu, personne. Le corps du Bon Général fut enterré dans le sol adjacent l'endroit qu'il avait juré de protéger. Chapitre VII : Neptuni Fama.
Peu de temps après, le légat de Poséidon la convoqua. Ce dernier était plus jeune qu'elle mais son talent l'avait récemment conduit à ce titre. Théodora était toujours peinée d'avoir perdu ainsi un si brillant maître mais la vie continuait et la gloire de Poséidon devait perdurer. La discussion ne fut pas longue, l'adulte au minois juvénile repéra rapidement la boite qu'elle avait ramenée jusqu'ici et comprit presque aussitôt l'objet de sa venue : lors de sa confrontation contre un spectre, l'armure l'avait défendu. L'armure était faite par et pour Poséidon et si elle avait été ainsi secourue, ce n'était pas une faveur : c'était un don. Théodora avait été désignée ,presque immédiatement après la mort du Général de l'hippocampe, comme la digne héritière de l'armure.
Cinq ans plus tard, la Générale de l'Hippocampe n'a pas été remise en cause et sa ferveur est un modèle pour les jeunes chevaliers. La jeune femme ne quitte que rarement son poste, méditant que longue heure dans ses jardins aquatiques. Depuis l'éveil de son septième sens, son cœur la fait à nouveau souffrir mais Théodora sait que chaque minute restante de sa vie sera vouée à son Dieu. Elle pourrait à présent chercher sa famille mais ces choses ne sont que passées, la nostalgie, les retrouvailles. Tout cela est laissé aux humains.
Dernière édition par Théodora le Lun 5 Déc - 23:22, édité 5 fois |
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