Pas de problème... notre prophète avait une idée derrière la tête , je le sentais , il ne nous aurait pas fait combattre les uns contre les autres sinon. J'avais récemment appris que Arès se complaisait dans le combat , j'imagine que ceux que nous allions lui offrir allaient être divertissants. Il allait pouvoir voir ses Berserkers lui faire grâce de leur fidélités en s'entretuant. Personnellement , je n'y voyais aucune objection , mon but était finalement de m'intégrer au mieux dans ce nouvel environnement , et pour ce faire quoi de mieux que de mettre en avant mon plus grand talent , à savoir le combat. Le plus amusant dans tout cela , c'est que j'allais être confronté à l'un des quatre cardinaux d'Arès , j'ai nommé Guerre Cardinal de la Guerre. Ce nom aurait put sonner ridicule chez certaines personnes , moi je le respectait , car le nom d'un Guerrier importait peu seul sa force et son courage comptaient. En parlant de courage , j'allai en avoir besoin car affronter l'un des plus puissants Berserkers d'Arès n'allait pas être une affaire de routine surtout qu'en définitive je n'avais pas d’expérience prononcée dans le genre de combat que j'allai mener. Je maîtrisai à peu près mon Cosmos , et le Tigre comblait mes lacunes. Je pouvais effleurer la chose que certains appellent le Cosmos ultime et m'en servir de façon tout à fait correcte.

Le colosse avait quitté le Temple de la Divinité de la Destruction dès que les derniers mots du Prophète furent prononcés. Il revêtait sa cuirasse du Tigre , cuirasse qu'il avait obtenu quelques temps auparavant. Le Tigre avait été chanceux quant à l'allure qu'avait sa cuirasse , lui qui n'aimait pas les couleurs trop voyantes son armure faite de gris et de noir allait pour lui plaire.Elle offrait quelques failles que Ruang-sak n'avait pas encore sut combler. La partie supérieur de l'armure était grise. Elle possédait quelques courbes noirs dessinés sur les épaulières et la partie pectorale , une sorte de losange vert émeraude protégeait son diaphragme. Juste en dessous , à la partie qui se situe au milieu des abdominaux une ceinture de largeur d'environ un pouce et demi et elle noir. Sur cette ceinture on pouvait voir le signe du Yin et du Yang à la place de la boucle que toutes ceinture normales auraient eût. Il faut savoir que Ruang-sak n'aime pas beaucoup les pièces qui protègent ses jambes , il les a donc bannit en gardant seulement celles qui protégeaient ses cuisses et s'arrêtant au genou. Il a ensuite enroulés quelques bandelettes de couleur beige autour de ces tibias et mollets allants jusqu'à ses pieds. Sur les bras c'est la même affaires , il n'a gardé que les protections des avant bras orange clair s'arrêtant aux poignets. avant d'apposé son armure il avait également prit le soin d'enrouler quelques bandelettes allant du début des avants bras jusqu'aux mains. Son pantalon noir faisait ressortir les couleurs de son armure et ça lui déplaisait encore plus... Le colosse se baladait également sans casque.

Arrivé non loin de la dite antichambre de la Terreur il décida d'accélérer le pas , il voulait arrivé le premier pour ainsi s'imprégner des lieux du combat.

L'Antichambre de la Terreur portait bien son nom... Cette pièce était la chose la plus insalubre que je n'avais encore jamais vue. En entrant dans cette pièce j'avais compris que je devait déjà faire une croix sur deux de mes sens. La brume malsaine et une absence quasi totale de lumière allait rendre le combat beaucoup plus difficile. Cette odeur de putréfaction restera gravée dans ma mémoire , car je pense que le plus grand malade même en s'appliquant ne pourrait pas générer l'équivalent de celle dont mon nez souffrait. Non content de ça , le Maître des lieux avait prit le soin de placer une sorte de chaîne de pierres qui coupait comme des lames de notre Dieu. Je sentais que ma peau me piquait , la brume devait l'attaquer. Au sol , une étrange sensation , j'avais l'impression de marcher sur des organes vivants. Décidément... Par delà le vrombissement qui en aurait rendu fou plus d'un je lançai:

-Mes respects Cardinal. Je suis le Tigre et il semblerait que Arès prendrait plaisir à voir deux hommes tels que nous s'entredéchirer. Mais avant , dites moi... Peut on réellement vaincre la Guerre en combat singulier ? Si je voulais vous supprimer je devrais éradiquer toute l'Humanité pour me donner la mort ensuite... Mais moi , Ruang-sak je vous promet de relever le défi et de mener une bataille dont même les Dieux seraient jaloux !

Le Tigre se mit alors en garde , de toute sa vie ce combat serait le plus intense , avoir affaire à quelqu'un qui incarnait une chose si puissante qu'est la Guerre n'est pas donné à tous les Guerriers.

Un tournoi ... Voila la dernière idée qu'était venue au Prophète, même si pour le coup Guerre voyait plutôt cela comme une lubie, si ce n'était pas un caprice. Lui plus que quiconque était du genre à saisir la moindre opportunité afin de combattre, de se livrer à l'affrontement, à cette guerre qu'il incarnait; mais cela aurait été plus qu'irrespectueux pour lui de ne pas pouvoir s'investir totalement dans une telle escarmouche. En effet, que cela soit par rapport à son adversaire ou par rapport à lui, Guerre avait du mal à l'idée de ne pas pouvoir combattre en pleine possession de ses moyens. Quitte à s'affronter, autant que cela soit fait de manière digne et de manière absolue.

Aujourd'hui, de telles conditions n'étaient pas réunies, ils revenaient tous de campagne, de Grèce plus particulièrement. Le Cardinal était loin d'être revenu indemne d'une telle mission étant donné qu'il avait participé à un combat dantesque au plus loin parmi les lignes ennemies. Seul avec Straw, ils avaient tenté tous deux de casser les lignes d'Athéna pour prendre leurs ennemis à revers et s'était heurté au violent tandem parmi lequel figurait le Chevalier du Capricorne. Le Général avait redoublé d'efforts pour tenir les assauts conjugués de leurs deux opposants et maintenant il en payait le prix ... Il avait beau cicatriser rapidement et se remettre de ses blessures avec une célérité défiant celle de tout mortel, il n'était malgré tout pas Arès en personne. A présent, il devait combattre avec la douleur mais surtout l'handicap physique du à ses muscles amoindris et à son corps meurtri.

Son cosmos, lui, s'était renouvelé sans peine, mais il était légitime de se poser la question si son enveloppe charnelle allait tenir le choc ou non. Dans l'immédiat, il s'était empressé de masquer ses plaies, illuminée par la lueur bleue de son chakra qui tentait tant bien que mal d'accélérer le processus de guérison par son armure épaisse aux lourdes plaques de métal. Arborant à la fois une allure moderne et antique, le colosse de métal annonça son arrivée par le martèlement sourd de ses pas dans les couloirs menant à l'antichambre, accompagné par le claquement métallique des plaques les unes contre les autres. Et dire qu'il n'avait même pas eu le temps de s'occuper de ses nouvelles recrues ... Guerre pénétrait à présent dans l'antichambre de la Terreur, territoire de son homologue Okra qu'il avait rencontré à peu de reprises.

Les lieux n'étaient pas franchement du genre accueillant, le Cardinal allait devoir composer avec la pénombre faiblement combattue par le verdoiement du plafond, mais surtout avec cette brume acide dont son armure le préservait, mais dont il pouvait sans peine ressentir l'agressivité avec son cosmos. Rien ici ne collait de près ou de loin avec ses goûts et encore moins les ronces minérales qui tapissaient les murs de la future arène.

Son nouvel adversaire s'était présenté à lui, il ne le connaissait pas. C'était un monstre de muscles, au physique aussi marqué que son adversaire, même s'il ne s'en doutait pas. Ses yeux semblaient pulser d'une rage animale, à un point où Guerre savait que son cosmos n'aurait pas à lui transmettre ses effets : sa soif de combat était déjà bien présente. Il semblait se battre avec un accoutrement plutôt léger, ce qui était plutôt judicieux si l'on comptait que la pluspart des attaques de Chevaliers dépassaient allègrement le simple stade de la physique. Maintenant pourquoi le Général était il ainsi affublé d'une si lourde carapace de métal ? C'était si compliqué à expliquer et puis après tout c'était bien connu : en faisant raisonner son Cosmos n'importe quelle armure était aussi légère qu'une plume.

Toutefois, encore une preuve comme quoi les apparences étaient souvent trompeuses, le combattant semblait faire preuve d'esprit et de réflexion, si l'on se fiait du moins au raisonnement qu'il venait d'exposer. Sous son heaume, Guerre sourit et inclina légèrement la tête sur la droite comme pour mieux jauger celui qui lui faisait face, le toisant des flammes bleues qui émanaient des orbites de son casque. Sa voix métallique et caverneuse s'éleva alors :

- C'est plus compliqué que cela Tigre. Il serait vaniteux de considérer que seuls les hommes se livrent à moi, il suffit de regarder autour de toi.

En effet, les insectes étaient légion dans un tel repère, et sous l'influence du Cosmos du Cardinal, ils se combattaient tous, cherchant impitoyablement à s'entredévorer. C'était sans considérer l'observation du Général sur les astres et leurs propres combats.

- Sinon, tu peux toujours espérer faire la paix pour ne pas faire la Guerre, mais crois tu que moi j'en ai envie ? Je t'y forcerais ne serait ce que pour tu cherches à garantir ta propre survie, et dès que tu porteras le premier coup j'aurais déjà gagné ... Mais, c'est bien la première fois que l'on me livre une réflexion aussi sensée, bien qu'incorrecte, c'est tout à ton honneur Berserker.

A la manière de la garde de son adversaire, le cosmos du Cardinal explosa, tonitruant, massif et implacable. Les murs de l'antichambre se mirent à vibrer tandis que l'énergie de Guerre cherchait à écraser tout ce qui pouvait se trouver à proximité. Un combat dans le combat s'amorça alors, la glace et le froid du Général des Flammes cherchant à s'imposer parmi la brume acide et la putréfaction du repère du Général de la Terreur.

Je considérai mon adversaire depuis son entrée dans la pièce , un combattant tel que lui n'était pas à prendre à la légère. Il fallait que décèle ses failles , il était grand et doté d'une musculature plus qu'honorable. De ces deux critères aucun ne pouvait être exploité , la force physique dont il devait être doté rivalisait sans grand doute avec la mienne et étant donné que je ne croyais que très moyennement à la technique ancestrale de l'entrave des jambes , techniques utilisé contre les adversaires de grande taille , avoir le dessus sur lui physiquement allait être une rude tâche. S'ajoutait à tout cela son épaisse armure. Bien que je n'étais pas adepte des protections trop lourdes car elles s'avéraient pour la plupart du temps être encombrantes , je ne pouvais pas fermer les yeux sur leurs efficacité défensive. Entamer une armure comme celle là me demanderait donc des effort considérables. Pour terminer ma première analyse , je jugeai le Cosmos de mon opposant , et bien qu'il ne l'eût pas encore utilisé , il était bien présent.

Les gens , et Dieu sait qu'ils sont nombreux , pensant que la Guerre est une histoire de force et chance se trompent. J'avais la chance d'opportunité de jugement et la réponse de ce représentant de la Guerre n'avait rien de stupide. La Guerre était également le jeu des stratèges et des trésoriers , les gens d'esprit se servaient de la Guerre comme support de réflexion. Et cet homme connaissait ou incarnait naturellement cette face. Mais assez parlé de lui , parlons de moi. Face à ses paroles je ne pouvais rester de marbre , le degré de profondeur était trop élevé pour que je ne flatte pas mon égo en y ajoutant mon grain de sel et la conscience sereine dire "je l'ai fais , j'ai eût une conversation avec la Guerre". Vous ne me verrez jamais dire ça bien sûr. Mais dans ce genre de situation , c'est comme jouer à pile ou face , tu perds ou tu gagnes. Si je disais quelque chose de stupide ou sans rapport , je tomberai , et au contraire , si je disais quelque chose de fertile dans le sens de la conversation je resterai debout. Mais je ne savais vraiment pas quoi répondre et je sentais le Tigre s'impatienter.

Le puissant guerrier aux yeux de feu bleu fit rugir son Cosmos. La pièce de la Terreur devint alors pendant une fraction de seconde encore plus terrifiante. Les murs s'ébranlaient et quelques uns des insectes qui se livraient bataille tombèrent sous la puissance écrasante du Cosmos du Cardinal. Ruang-sak fit lui même impressionné , lui qui ne croyait que moyennement à la toute puissance du Cosmos , il fût très surpris de voir que ses dires étaient quelques peu faux. Mais serrant les poings il ne croula pas sous la puissance infernale du Cardinal. Les muscles de ses mollets contractés il fit quelques pas de côté une fois la démonstration terminée. Il ne langerait pas l'assaut sans le Tigre à ses côtés , mourir aurait été pareil. Il revint à sa place initiale.

-Il n'est de Guerrier qui ne connaît la Guerre. La faire est une chose la combattre en est une autre. Tu as semé le trouble dans mon esprit , je me questionne maintenant sur le défis que Arès m'a adressé. Faut il que je blesse ton enveloppe ou que je combatte le principe même que tu incarnes ? J'aime le danger et les défis , mais je vais devoir faire une exception en ne relevant pas celui qui m'est peut être adressé aujourd'hui. Je ne combattrais pas les fondements même de ton être. Je me contenterai de vaincre l'homme qui se trouve devant moi et de faire abstraction de ce qu'il est.

L'air se rafraichissait , la cause ? Le Cosmos de Guerre. La puissance du Tigre commençait à devenir de plis en plus incontrôlable , et le combat serait lancé une fois qu'elle serait déchaînée. Je défaisais mon cache oeil et le laissai tomber à terre. Une fois la puissance du Tigre activée il ne me servirait plus à rien et cette activation approchait à grand pas. En laissant mon être s’enfoncer dans la folie de guerre je laissais la bête sortir. Au début j'entendais un bruit lointain dans ma tête , il devenait de plus en plus net puis soudain plus rien. Une seconde plus tard le Tigre sortait.

Le colosse semblait absent , il regardait dans le vide. Son Cosmos irrégulier et dévastateur au toucher se faisait de plus en plus sentir. L'explosion de celui ci n'avait rien à voir avec celui du Cardinal , les murs ne tremblèrent pas et les insectes ne tombèrent pas mais disparurent lorsque cette aura malsaine les toucha , ils étaient comme désintégrés. Telle était la puissance du Cosmos du Tigre. Cette violente explosion passée , le Cosmos prit place tout autour du corps du colosse. Le Cosmos en question enflait et désenflait , son irrégularité en était la raison.

Ruang-sak commença à avancer. Il avançait de côtés en côtés , une fois sur la gauche , une fois sur la droite. Il cherchait les failles de son adversaire , mais comment juger un adversaire sans garde? C'est comme corriger une copie blanche , on peut rien en dire. En temps normal il aurait crut son adversaire fou pour l'affronter , lui ou quiconque d'ailleurs , sans garde. Le Cardinal étant par définition un homme d'une puissance redoutable , il ne pouvait se permettre da prendre les choses à la légère et d'agir comme si il avait face à lui un débutant. Il en allait de sa vie. Le Tigre possédait plusieurs atouts dans son jeu , il avait des techniques de combats très variées et qui le rendait adaptable à toutes sorte de situations. Destruction de garde , coups rudes , utilisation du Cosmos étaient les trois axes principaux du style de combat du colosse. Indécis quant à la manière d'attaquer car il semblerait que le Cardinal lui laisse l'initiative il bougeait. A environ trois mètres il arrêta d'aller de droite à gauche et se décida. Guerre n'avait pas de protections à part son armure , Ruang-sak profiterait de cette ouverture béante pour attaquer de manière puissante et conforter ses prochains assauts.

La "Danse de la percussion" , voilà ce qu'il allait subir. J'allais attaquer là ou ça fait mal , ses membres deviendraient faibles et il sera contraint de me laisser la voie libre.

-Guerre ou non , m'affronter sans garde est un paris risqué... Je vais interpréter pour toi un mouvement que l'on appel "une danse" , elle t'enseignera beaucoup de choses , car c'est en tombant que l'on apprend à se relever...

L'oeil du colosse se mettait à saigner , le cosmos du Tigre le possédait entièrement , c'était plus que le bon moment de se lancer dans la bataille. Ruang-sak allait faire grâce à la Guerre d'une démonstration spectaculaire. En intensifiant son Cosmos il se lançait à l'assaut.

En arrivant au contact le colosse feintera le coup de poing pour asséner un puissant coup de tibias au genou de Guerre , le premier chakra , Mooladhara , sera touché. Ensuite après un violent coup de poing droit à la tempe et encore après avoir placer son avant bras droit devant son visage pour parer aux éventualités de riposte il se baissera très vite puis en remontant à la même vitesse percutera l'estomac du Cardinal endroit où se situe Nabhi. Assénant un violent coup du tranchant de la main gauche sur le pectoraux droit de Guerre il se projettera dans le aires pour faire grâce d'un coup de genou au coeur du Cardinal touchant ainsi , Anahata. Mais il n'en terminera pas là , il conclura sa danse par un coup de tibia dans la nuque du colosse au Cosmos de glace pour se replacer vite à terre et monter sa garde.

La vitesse utilisée ne lui laissera aucune chance , et c'est pour enfoncer le clou un peu plus profondément que mon coude viendra embrasser sa mâchoire.

Cliquez ici pour voir les stats.:

Pardonnes moi j'avais préparé ce tour à l'avance et avais prit en compte machinalement l'aptitude prédateur. Corrigé donc.

Ton tour est faux.

Tu ne peux pas utiliser Prédateur et Exécuteur ici puisqu'il s'agit de deux aptitudes. Donc je te demande d'éditer ton tour afin de respecter la règle qui veut qu'une personne n'utilise qu'une Aptitude par tour.

Orpheus

Le délai de Ruang-Sak est dépassé, son tour est donc sauté. Il encaisse d'office tous les dégâts fait par Guerre sur ce tour. Au prochain tour raté, il sera exclus du tournoi.

C'est à Guerre de poster.

Ephtal

Comme déjà annoncé, ce tour n'est pas à prendre en compte. Le délai est de 48h, je t'ai laissé deux heures de plus. Les règles sont les règles, si on te permet une heure en plus à toi, pourquoi pas 2-3-4h de plus au prochain ?
C'est dur, mais c'est comme ça. De plus, après discussion avec Guerre, il ne décide pas de faire preuve de fair-play, c'est son choix et c'est légitime.
Ce tour n'est donc pas à prendre en compte !

Ephtal

HRP : 630 de dégâts pour Ruang-Sak.
La précédente attaque est une contamination (le staff peut confirmer par rapport au descriptif RP), j'ai oublié de le mentionner, pour mon erreur je pense qu'on peut ne pas compter un tour de contamination. J'aimerais bien avoir un avis dessus

Le Tigre semblait ne pas avoir réagi face aux assauts du Cardinal, il était toutefois important de noter que ce dernier ne posait aucun jugement sur ce point. Il pouvait subsister de multiples raisons qui auraient pu amener à un tel acte, quelles soient volontaires ou non : surprise, puissance adverse trop élevée, désir volontaire de jauger la puissance de son adversaire, masochisme ou bien simplement il y'avait des jours "sans", tout simplement.

Le général était toutefois suffisamment sage pour ne pas se reposer sur de tels lauriers, et si une manche avait été clairement à son avantage, l'issue du combat n'était en aucun cas décidée pour autant. Il était donc impératif de maintenir sa concentration au cœur du détermination à toute épreuve. C'est dans une telle optique que le Cosmos s'activa une fois encore, énième témoin d'une réaction en chaine dont l'issue n'était connue que de Guerre en personne. Outre les différents paliers de puissance qui étaient franchis, lesquels étaient autant plus d'explosions repoussant les limites de la physique et de l'architecture de l'antichambre alors que l'énergie du Cardinal était à chaque fois plus dévastatrice et oppressante que jamais; l'éther s'était également mué en ces volutes de fumée émanant de sa peau et s'échappant par les minces interstices de l'armure de la Guerre. A présent, ce dernier s'était intensifié à un point où des veines d'un bleu étincelant et reluisant s'étaient dessinés sur le grain de sa peau et dont la lumière était telle qu'elle était visible par transparence derrière le mastodonte de fer qui recouvrait le Général de la tête au pied.

Vivant. C'était la première idée qui nous venait à l'esprit face à un tel spectacle et l'on était finalement pas si éloigné que cela de la vérité. Par un tel surcroit d'énergie, la force vitale du Cardinal était renforcée peut être au détriment de son endurance ou de ses ressources spirituelles mais qu'importe si l'on considérait que ces derniers étaient renforcés par la réaction occasionnant cette étrange vapeur.

Guerre s'éclipsa d'un bond qui égalait largement la vitesse de la lumière elle-même, il fit preuve d'une souplesse et d'une agilité dont peu l'aurait soupçonné au vu de son apparence : il réapparut au ras du sol en se livrant à un fauchage de jambes violent et direct. Nulle place pour une acrobatie ou un style quelconque, l'efficacité était l'objectif principal, si son adversaire avait eu le malheur de ne pouvoir éviter une telle manoeuvre, il était impératif qu'il se dégage le plus rapidement possible. Si l'occasion se présentait, Guerre comptait bien profiter d'une telle opportunité pour glisser l'un de ses pieds derrière une des chevilles de son adversaire pour violemment frapper le genou de son autre jambe, profitant ainsi d'une redoutable effet de ciseau/levier pour occasionner des dégâts et une douleur considérable.

Disparaissant aussi vite qu'il avait pu surgir de nulle part, le Général était à présent à une dizaine de mètres de son adversaire. Un étrange vortex s'était formé autour du guerrier. Ce tourbillon d'éther tournait lentement autour de Guerre mais semblait aspirer toute la vie alentour vers lui. Sans doute était ce là la raison pour laquelle tout semblait se flétrir autour de lui : le fait de se trouver au sein de l'antichambre de la Terreur facilitait un tel constat si l'on s'attardait un instant sur toutes les choses vivantes et répugnantes qui avaient élu domicile en ces lieux, mais il était surprenant de se rendre compte que même la roche était soumis à une telle étreinte, la roche se fissurait avant de tomber en poussière.

Le vortex attirait inéluctablement toute la cosmo-énergie de la nature vers le vaisseau de la cuirasse de la Guerre, lequel semblait s'en repaitre mais également l'emmagasiner approchant petit à petit de la saturation. Un tel phénomène ne put arriver. En effet, le Suomi tendit le bras vers l'avant, paume ouverte, laquelle s'annonça comme la fenêtre de sortie et de libération d'une telle surcharge éthérée. Une lueur vive apparut avant que tout éclate et qu'un immense faisceau d'énergie plonge vers le Tigre, implacable et rasant tout sur son passage, créant de ce fait un puissant sillon à même le sol.

Guerre n'avait pas dit un mot, mais posait toujours ses deux saphirs de lumière sur son adversaire, lesquels affichaient à présent une sorte de curiosité. Sur la suite des évènements ... Peut être.

A terre , j'étais à terre. Les assauts du Général m'avaient laissé sans voix. Je découvrais petit à petit l'étendue de la force du Cosmos. Une puissance que cet homme maîtrisait à la perfection. Mais jamais je ne me laissai abattre , alors je ne commencerai pas maintenant. J'avais encaissé toutes ses attaques....sauf une. Le mouvement technique qu'il avait utilisé visant mes jambes n'avait pas fonctionné. Un léger saut m'avait suffit. On ne me touchait pas au corps à corps c'était la règle , j'étais le Maître jamais mon égo ne supporterait une telle chose.

Je me relevai tant bien que mal. je n'avais pas les armes pour défaire un tel adversaire , mais le Tigre les avaient. Et qui plus est je sentais sa colère pulser dans tout mon être , il n'attendait qu'une chose: Sortir. Je levais les mains pour me mettre en garde et je fixai mon adversaire. Sa toute puissance ne me faisait finalement pas peur , au contraire elle me stimulait. J'allai arracher à Guerre le combat le plus rude qu'il n'est jamais vécu. Je fermai à présent les yeux et laissai mon être nue de défense intérieures. Le but ? Laisser le Tigre montrer son vrai visage et porter le plus terrible des coups.

Le colosse était immobile , seules ses mains tendues se crispaient. Il laissait aller son Cosmos sans pour autant le faire exploser. La pièce était presque silencieuse , les insectes , foudroyés par le froid glacial du Cosmos du Cardinal avaient cessés de faire battre leurs ailes. Seul le vrombissement permanent provenant d'on ne sait où remplissait la pièce. Avec une fine oreille , on aurait put entendre les gouttes de sang provenant de l'oeil et des blessures du Tigre perlant sur le sol. La respiration de Ruang-sak ne se faisait plus entendre , les récent événements pourtant mouvementés avaient cessés de le tourmenter. Les veines de ses mains maintenant à découverts gonflaient. Celles qui arpentaient sa tête suivaient le mouvement. Puis après une profonde inspiration le Tigre lâcha enfin.

-Là dans ces terres figurent des temples et des moines....tu sembles bien connaître ma contrée....Mais sais tu qui en est le Roi ?

D'étranges bruits se faisaient entendre dans ma tête , des sifflements aiguës. Puis ensuite plus rien. Pour recommencer de plus belle. Une seule chose expliquait ces étranges bruits... Je sentais mon sang , je le sentais aller et venir dans mon corps comme ci mon métabolisme changeait. Maintenant un râle envahissait ma tête...

Ruang-sak était comme atteint de spasmes , de légères secousses heurtaient son corps. Enfermer le Tigre était un travail au quotidien , le faire sortir alors qu'il était enfouit si profondément demandait du temps. Bientôt une grimace de douleur tordait le visage du colosse , il arrivait.... Au contact avec le Cosmos furieux du Tigre , l'air pourtant si froid commençait à prendre des températures plus vivables. Deux grands rivaux allaient bientôt s'opposer , le Feu et la Glace. Des souffles d'air chaud arpentaient la salle , et Ruang-sak les yeux fermés , sombrait chaque secondes un peu plus dans les ténèbres. La couleur rouge sang du Cosmos devenait de plus en plus nette sur un petit rayon autour de Ruang-sak.

Puis tout en s’intensifiant , le Cosmos produisait un bruit qui s'intensifiait également , c'était le signe que le Tigre était aux portes. Ruang-sak ouvrit et écarquilla les yeux en les dirigea vers le plafond. Soudain le bruit d'intensité se calma laissant de nouveau la place au vrombissement. Ruang-sak ramena ses bras plus près de son corps et déclara.

-Il ne sort pas... peut être n'es tu finalement pas assez intéressant pour lui...

Le Tigre semblait être en transe , il posait son regard de fureur dans le vide et les idées semblaient bouillir dans son esprit. Une lueur semblait l'avoir l'éclairée lorsqu'il replongea son regard dans les deux flammes bleues qui lui faisaient face. Les mains jointes il fit exploser la couche de Cosmos l'entourant et la transforma en flamme. La vitesse avec laquelle il partit dépassa de loin celle du plus rapide des animaux résidant sur Terre. Les bras tendus vers le Cardinal les deux mains jointent en forme de mâchoire. Les flammes entamaient le corps du Tigre , mais la rage générée par le fait de prendre des coups le faisait oublier la douleur , et bientôt il percuterait le général...

Il n'allait pas s'en tirer comme ça , ce coup le ferait réfléchir pour la suite , si j'avais flanché une fois ça ne se reproduirait pas une deuxième... Il fallait que je l'emmène dans les aires , là il serait une proie facile pour moi. A quelques mètres du corps habillé de métal je donnais une umpulsion afin de raser le sol et de faire en sorte de l'amener en l'air après le contact. Les jambes en premier et la tête en dernier. Je passai mes jambes entre les siennes histoire de lui montrer que l'on son geste était bien trouvé mais n'était pas unique. Ensuite par la la puissance des abdominaux qu'étaient les miens ,j'abattais la mâchoire du Tigre sur son torse avec un angle qui me permettrait de l'envoyer dans les aires.

Si le mouvement très technique et un peu tiré par les cheveux du colosse amènerait le Cardinal dans les aires.

Citation :

Edité

Si tu fais deux défenses tu ne peux pas faire d'attaque physique. Merci de faire un choix.

Pour la Contamination, Guerre ayant oublié de le préciser au début c'est actuellement à 2/4.

Arsiesys.

......

Pourquoi est ce imblocable ? Si tu utilises un Exécuteur, merci de le mentionner.

Ce post sera supprimé pour ne pas flooder (je m'enleverais les points de renommée en trop manuellement).

EDIT : Renommé retirée

Non mais Guerre...
Sans déc... On NE POSTE PAS dans les sujets RP pour poser des questions ! Tu pouvais très bien régler ça par MP, ou par le bureau du staff... Maintenant on va devoir se faire chier à aller te virer de la renommée dans le panneau admin... Non mais sérieux quoi... Ce combat c'est la blague de l'année les mecs, le narrateur a posté plus souvent que vous...

Ephtal

Celle la, il ne l’avait pas vue venir. Dans un hoquet de surprise et de douleur métallique, Guerre avait été expulsé dans les airs. Son adversaire avait frappé une nouvelle fois avec la même technique que précédemment si ce n’est qu’il l’avait précédé du même mouvement qu’il avait subi quelques instants plus tôt. Comme quoi la clé pouvait résider dans un tel enchainement : la surprise.

Toutefois, l’heure n’était pas à analyser un tel affrontement, du moins, pas encore … Le Cardinal n’était pas infaillible, et même s’il n’était pas dominé au cours d’un tel combat, il redoutait honnêtement l’aspect explosif qu’il avait décelé chez son adversaire. C’était là quelque chose qui pouvait aisément venir à bout de lui, et ce malgré toutes ses facultés de résistance. Ces plaies le tiraient, ses os lui faisaient un mal de chien alors que sa peau et ses muscles n’auraient pu faire preuve de plus de mauvaise volonté pour se mouvoir.

Il lui fallait aller outre de telles contraintes physiques et « mortelles », sinon c’était bien contre un plafond dont il ne voulait absolument pas connaitre la nature sur lequel il allait s’écraser. L’apparent aspect de jade semblait bien trop beau et propre pour être vrai. C’est alors qu’il peinait à maintenir l’équilibre entre le froid qu’il dégageait et la chaleur du Tigre qui s’immisçait dans son armure qu’il prit appui sur un disque de Cosmos éphémère qu’il avait matérialisé durant un bref instant dans les airs. Variant le style, il se propulsa d’une puissante impulsion vers son adversaire en pivotant plusieurs fois sur lui-même, pour finalement tendre une jambe dont la vitesse et la force se retrouvait dopée par une telle course et un tel élan. Le poids lourd se retrouvait voltigeur, offrant ainsi une preuve d’agilité et de souplesse jusqu’alors insoupçonnée.

Déjà les épées d’éther se formaient à nouveau dans ses mains, prêtes à fondre à nouveau dans un déluge cosmique qui comptait bien transpercer de part en part le colosse ensanglanté qui lui faisait face.

La chaleur des flammes était aussi insoutenable que la douleur qui s'emparait peu à peu de mon corps tout entier. Les profondes entailles que m'avait infliger le Cardinal agissaient comme un poison. , la douleur du choc avait été amplement surmontable , mais les effets secondaires eux , étaient insoutenables. Mon but était de lui faire atteindre le plafond , en s'écrasant sur celui-ci il subiraient de plus lourds dégâts minimisant ensuite ses chances de victoire. Une équation simple , mais qui porterait ses fruits... si t'en fût que nous atteignons le plafond... Car , le Général avait une capacité qui m'était jusque là inconnue. Il faisait preuve d'une résistance exceptionnelle certes , mais son corps semblait peser des tonnes. L'explication résidait sans doute dans sa maîtrise du Cosmos. Il fallait maintenant que je m'adonne à une analyse poussée de la situation , rester lucide alors que mon être basculait dans la rage la plus sanguinaire qui soit. Car , si le Tigre était puissant , il n'était pas toujours sage et fonçait souvent tête baissée dans les pièges...

D'une part , mon corps me faisait souffrir , chose qui n'était pas de bonne augure étant donné que j'étais de ceux qui ne ressente l'épuisement que très tardivement. Je savais donc que j'allai bientôt péricliter. Ensuite , ma connaissance du Cosmos étant très limitée , je ne savais pas si celui-ci me lâcherait en cours de route et me mettre au bord du précipice. je n'avais pas les cartes en main pour me permettre de prendre des risques. Et le Cardinal ne me laisserait aucune chance , le fait de m'avoir asséné autant de coups sans même me laisser un temps de souffle en était la parfaite justification. Mais tant pis , le tout pour le tout , j'allai continuer mon ascension et une fois atteint le plafond j'aviserai. Je continuai , je continuai , je... une secousse?

Les flammes léchaient le corps du colosse et mettaient à mal le Cardinal. L'attaque aurait sans doute causée la perte des deux hommes si elle avait continuée à être utilisé avec une telle intensité. Elle les aurait tués si ces flammes si meurtrières n'avaient commencées à disparaitre au fur et à mesure que les yeux de Ruang-sak se fermaient. Bientôt la forme embrasée que formaient la Guerre et le Tigre disparût , laissant le reste de l'impulsion continue s'occuper de l'ascension du Cardinal à l'armure de fer et le Berserk tomber comme un poids mort. La température de la pièce retombait soulignant la prise d'avantage du Cardinal sur son opposant retombant au sol. L'intensité du froid augmentait de manière plus vertigineuse lorsque le Général replongea la jambe armée vers l'inconscient. Les dés semblaient jetés et le sort du Tigre scellé. Si le pied , dont la force de frappe semblait énorme , du Cardinal percutait le colosse il perdrait. Mais arrêtons de spéculer , cet affrontement restait tout de même un bras de fer dont dénouement serait révélé qu'au moment ou l'une des deux mains toucherait la table.

Qu'est ce que ça fout là?...Petit délire de l'auteur...:

Ruang-sak n'était pas homme à aimer perdre. Dans le nouveau monde où il se trouvait , seul le Tigre pouvait lui permettre de flatter son égo en lui offrant la victoire...en flattant le sien au passage. Une sorte de cohabitation fondée sur de bons entendements donc. Et comme Ruang-sak avait perdu conscience , en partie à cause du Tigre et de ses assauts spirituels , l'animal allait devoir monter au créneau et arracher la victoire et la satisfaction que celle-ci offre. La fin de la chute de Ruang-sak aurait put se conclure par un atterrissage des plus fracassant suivit d'un coup des plus redoutables , mais le Tigre ne voyait pas les choses de la même façon et comptait bien en découdre jusqu'à la mort de son adversaire...

Ah il est beau le Ruang-sak , lui et ses théories plus farfelues les unes que les autres sur la puissance en faisant refléter la sienne ! Mais combien de fois faudra t-il répéter que sa puissance est avant tout la mienne ?! Je suis d'accord il est fort , il possède une technique sans grand défauts et une combativité , même si elle vient en partie de moi , à toute épreuve. Mais quand il s'agit de traquer du gros gibier il faut toujours qu'il se fasse taper en premier et qu'il m'appelle ensuite hein ! Nan mais sérieusement !! Je vais passer pour quoi moi après ?!

Premier réflexe du Tigre , retomber de manière souple et ferme sur le sol , deuxième regarder le ciel. Les prédateurs attaque souvent par le haut , et le Tigre le savait alors quoi de plus normal que de regarder en haut lorsqu'on sait que l'on est chassé ?

Et puis le gibier c'était pas du gros , c'était du très gros ! Il aurait dût m'appeler avant , car la marge qu'il m'avait laissé en me passant la main n'était pas franchement très grosse. M'enfouir aussi profondément... il lui manque une case , maintenant j'en suis sûr. Oh pardon , qui je suis ? Ruang-sak partie cachée , ravie de vous rencontrer. Je suis la force que Ruang-sak essaye de dissimuler afin de "garder le contrôle". Comme ci je passai mon temps à mordre les gens... Enfin... Il était temps de se mettre au boulot. Le pied du gars en armure était sans doute très gentil mais je ne lui ferait pas grâce de l'embrasser , aussi j'ai préféré faire un petit mais gros écart sur la droite. L'espace laissé entre nous , me permettait : d'un de rester à l'abri des gravats sautillants au contact de son pied et du sol et de deux une mesure d'avance. Une fois au sol c'était moi le chef !

Mais patience est mère de toute choses mes amis. Pourquoi Dieu se presser quand d'étranges lames apparus dans la main de votre adversaire son lancées salves par salves quand on peut juste les éviter avec facilité et aller au contact en disant "pfeuh ! j'le savais !" C'est ce que fit , normal quoi.

Le Tigre attendu que toutes les lames soient lancées pour fondre sur son adversaire. Quelques pirouettes plus tard , il avait attrapé l'un des bras du Cardinal visiblement décidé à lui envoyer un coup de poing. Il serra ce bras avec une force inouïe.

-Le Roi de cette contrée c'est moi , le Tigre. Et toi ? Tu es ?

Merde !!!! Ce mec était trop balèze ! Parce que qu'est ce que j'avais là à trois centimètres du ventre ? ? Une sloperie de lame bizarre ! C'était pas mon jour , le sang pissait pas mais mon égo lui il saignait... Prenant mon regard de fureur que j'aimai trop , je dévisageai mon adversaire avec mes prunelles transformées en charbons ardent. En fait c'était le reflet de la flamme que j'avais faite apparaître sur le membre qui tenait son membre. Il n'avait pas voulut me donner un coup dans un dernier moment de terreur , il m'avait tout simplement réservé une épée... Jetant aux oubliettes mon "pfeuh ! j'le savais!" Je lâchai son bras et reculai afin de m’éloigner un peu de cette épée qui ne m'inspirait rien de bon. Je lui tournai le dos , et en esquissant un petit sourire sournois face au mur devant moi....

Le Tigre se retourna aussi sec et plaqua ses deux mains sur le torse du Cardinal. Une puissante onde de fût produit par ses mains dans le but de faire reculer le Cardinal. Mais le Tigre était en colère et ne s'arrêta pas là. Le Cosmos qu'il déversait de tout son corps refit basculer la température vers une température plus abordable. Ses bras fatigués et dont les muscle étaient contractés frappèrent le sol. Le choc le fissura sur un cercle de deux mètres de diamètre. De petits morceaux de ce même sol étaient en lévitation , et le dôme de Cosmos formé autour du Tigre abritait une chaleur phénoménale qui n'avait pour effet que de l'affaiblir. L'explosion de ce dôme renversa définitivement la chaleur de la pièce la rendant étouffante et du même fait rendant les chances de déstabilisation plus grande. Ruang-sak avait subit le froid polaire , maintenant Guerre subirait le feu ardent qui animait le Tigre. Derrière le Tigre cinq masses difformes de flammes apparurent , et deux secondes plus tard cinq tigres ardents vinrent s'abattre tout autour du Cardinal rependant leurs épaisses flammes en cercle afin que toute vue soit obstruée et que de ce fait toute anticipation soit quasiment réduite à néant. Le Cardinal ne se fierait surement pas qu'au sens de la vue en combat normal. Le terme "normal" est utilisé pour souligner le fait que le brutale changement de température pourrait jouer en la faveur du Tigre qui avait lui même expérimenté la chose et avait été incapable de répondre correctement aux assauts du Général.

Deuxième atout du Tigre: La vitesse. Franchement , je suis vantard et même si je voudrais vous dire que je veux pas me vanter vous me croirez pas mais je vous le dit. La vitesse c'était naturel chez moi. Alors bon , si il avait pas été déstabilisé par mon incendie et bien je le surprendrai... et j'ai même mieux ! Je le surprendrai en l'attaquant de front ! Ruang-sak avait tout de même eût la bonne idée de faire appel à une partie de mon Cosmos avant de tomber dans les vapes. Tant mieux , maintenant que mon/son corps en était bien imbibé ce serait un jeu d'enfant. Du moins je l’espère... pfeuh pas de problèmes !

Les bras tendus et les mains à demi levées le Tigre traversa le mur de feu à une vitesse hallucinante , lui occasionnant tout de même quelques brûlures. Il porta un premier coup à l'estomac du Cardinal. S'arrêtant comme pour le narguer le Tigre essuya le sang coulant de son oeil se trouvant sur sa joue. Il redisparût portée par la vitesse et frappa le Général deux autre fois au dos puis remarqua une pose. Après avoir fait craquer sa nuque en marque de provocation à Ruang-sak qui détestait ce geste. Puis la symphonie de coups plus rudes les uns que les autres débuta. Genoux , coudes , poings , tibias , pieds , tous pouvaient se vanter d'avoir atteint l'incarnation de la Guerre plusieurs fois dans un même combat. Le dernier coup du Tigre atteint de nouveau l'estomac du Guerrier. La force du coude devrait sans doute le faire se plier en deux. Le Tigre ferait enfin face à son adversaire le regardant dans les yeux une main placée derrière sa tête et un tout petit centimètre séparant leurs nez respectifs.

Mais le final n'avait pas encore été joué. Trois coups supplémentaires me seraient nécessaires pour le clouer au sol. Un fauchage suivit d'un coup de genou sur le dos de son corps placé à la verticale et flottant dans les airs histoire de le faire monter un peu plus , et je pourrais concentrer la puissance des flammes des cinq tigres dans mon poing droit. Ensuite... rien de spéciale ne vous inquiétez pas , un direct de ce même droit au niveau des poumons le referait retourner à terre.

...C'est pas fini ? Whaa.... y fait chaud pourtant !

Guerre semblait avoir réveillé quelque chose, comme s'il avait foulé du pied un nid de frelons. Le Cosmos de son adversaire avait changé, imperceptiblement. Les vibrations n'étaient pas les mêmes, les fluctuations différaient. Un autre "lui" paraissait avoir pris le pas, comme si plusieurs personnalités vivaient en lui, à l'inverse du Cardinal qui n'était que la fusion de deux entités, créant ainsi un être totalement nouveau. Toutefois, peu d'indices permettaient de révéler un tel "subtil" changement de gouvernance, le Général n'avait vu dans le Berserker qui lui faisait face qu'un enragé depuis le commencement du combat. Mais ce changement de rythme du Cosmos ainsi que cette impression de dynamique, de mouvement qui évoluent mettaient la puce à l'oreille du Cardinal.

Et effectivement la musique prit un autre rythme, beaucoup plus ... explosif. Guerre ne tarda pas à se retrouver bel et bien immobilisé au sein d'une prison de flammes dont la température ne cessait de grimper en flèche à la même vitesse que lui-même était capable de la faire descendre. C'était son élément et son adversaire ne tarda pas à l'afficher haut et fort. La température, la taille et l'embrasement du feu environnant parasitait la perception de tous ses sens tandis qu'il ne pouvait même pas se fier à sa sacro-sainte perception du Cosmos. Tout n'était qu'énergie autour de lui, autant éblouir un nyctalope par une nuit sans lune. Seul, dans un néant rougeoyant, le Suomi n'eut d'autres choix que de subir de plein fouet les assauts répétés de son adversaire, qui était partout et nulle part à la fois. Les frappes se multipliaient, visant essentiellement des points clés et douloureux tandis que Guerre avait l'impression que son armure s'enfonçait sous l'impact.

Il aurait été incapable de tous les compter, tout comme de énumérer le nombre de fois où il avait ployé avant de se remettre droit comme un "i". Son corps tout entier n'était que douleur, toutes les plaies s'étaient rouvertes et toute sa chair hurlait au supplice. Foutu Prophète !!! Le dernier impact le projeta plusieurs mètres en arrière, alors qu'il glissa au sol dans sa chute, créant un sillon dans un matériau dont il ne valait mieux pas savoir de quoi il était composé. Il haletait sous son armure.

Citation :

Germanie, quelques années auparavant ...

- Arkhann, tu ne peux te lever face à lui, c’est un Roi !!

- Les titres ne sont que des mots, Malik, ce sont tes propres termes. Il est facile de se revendiquer de droit divin, mais beaucoup moins de se relever en être digne. Si tout un peuple nous barre la route aujourd’hui, si un seul homme les guide de sa voix alors c’est cette tête que j’abattrai. Nos vies ne sont qu’éphémères dans un tel univers, celles des rois et des empereurs également, le soleil n’arrêtera pas de tourner autour de la terre parce qu’une de ces existences aura été abrégée.

Le vieux Maure prit une profonde inspiration, son esprit était harcelé entre remords et fierté. Le jeune garçon était devenu jeune homme à présent, et il s’était révélé un formidable leader parmi les siens. Pourtant la tragédie qui avait entouré sa naissance et la quête de vengeance dans laquelle s’était lancée le clan Björnkarigen avaient régi sa vie au point de faire en sorte que l’enfant béni de tous ne connaisse la guerre et rien que la guerre. Pour lui le monde tournait ainsi et il ne comprenait pas que certains puissent la maitriser, c’était juste une sorte d’ordre naturel des choses. Faillait il avoir pitié de lui ?

Malik avait rejoint le clan Björnkarigen au sud de la Germanie, il était un nomade parmi tant d’autres et il s’était pris d’affection pour le jeune homme qu’il avait initié à bon nombre de sciences « nobles ». Secrètement, il espérait que cela pourrait détourner Arkhann de son sombre chemin, mais l’effet avait été tout autre : il avait créé une sorte de combattant spirituel, ayant trouvé une esthétique, un art et une philosophie dans chaque aspect du combat. Si l’on considérait que cela avait pu renforcer la position délicate du jeune Suomi, fallait il regretter d’avoir commis un tel acte ou au contraire être fier de l’érudit qu’était devenu un si jeune homme ?

- Je sais que rien ne t’arrêtera Arkhann, et je sais que tu sauras me conter avec sagesse et circonspection tes actes. Ne pourrais tu pas une seule fois daigner écouter le vieil homme que je suis ? … Va après tout, il n’est roi que de quelques acres de terres.

Arkhann regardait déjà au loin, sa longue crinière flottant dans le vent.

- Peu importe le Roi, je suis un Régicide.

Le flash avait été brusque et soudain, Guerre ne s’attendait pas une telle résurgence du passé de son Vaisseau. Il était impossible de définir combien de temps cela avait duré, mais, fort d’une détermination nouvelle, son Cosmos se redéploya à nouveau, comme si les flammes de feu avaient occultée des flammes de glaces à l’inverse de la physique commune. Si tant est que des flammes de glace puisse exister.

- Moi… Je suis un Régicide.

A ces mots, l’armure de Guerre se mit à vibrer, les plaques se séparèrent de son corps pour se déplacer en lévitant tout autour de lui, changeant constamment de place. Une armure nouvelle semblait se dessiner alors que pourtant elle semblait en tout point identique. Toutefois, des pièces supplémentaires s’assemblaient à la droite du Cardinal, constituant petit à petit une immense épée à deux mains. La carapace de fer du Général s’était allégée pour offrir à ce dernier l’arme de la cuirasse. Fini le temps des épées éthérées et cosmiques, l’heure était venue de passer à un autre niveau.

Le vortex de cosmo-énergie s’activa encore, aspirant la vie de chaque élément dans la pièce, jusqu’à réduire en poussière la roche elle-même. Et une fois encore, tout sembla se concentrer en Guerre qui ne tarda à relâcher, comme précédemment, une telle rafale cosmique. Il s’élança alors, se déplaçant dans la décharge de Cosmos pour masquer sa présence dans sa signature cosmique et sa lumière.
Il était prêt à frapper, un puissant coup de taille en diagonale, de quoi découper purement et simplement le premier des mortels en deux. Mais il ne comptait pas s’arrêter la, ainsi allait débuter un balai mortel, un enchainement majestueux d’arabesques et de coups de lame, faisant ainsi cette épée monstrueuse comme un enfant jouerait avec un vulgaire bâton.

C'en était fini de lui. Il ne se relèverait pas après de pareils assauts. Jusque là il avait été le seul à me pousser si loin dans mes retranchements , moi , le Tigre. Tout mes muscles me pesaient , mes bras étaient comparables à deux guimauves et mes jambes tremblaient à chaque pas. Mais je n'étais pas encore fini , l'endurance physique qu'avait acquit Ruang-sak faisait la différence. En relaxant mon cou à l'aide d'une main durcit par les combats je m'éloignai du corps inerte du Cardinal. Je l'avais vaincu , j'avais rempli ma tâche. J'étais né pour ça , tuer mes adversaires , et leurs rang importait peut. C'était tout de même assez étrange , Arès nous faisait nous affronter les uns contre les autres alors que nous étions tous là à nous battre pour lui et ses intérêts qui soit dit en passant , m'étaient inconnus. Mais la vie était fait de ça , des évènements illogiques qui nous faisaient avancer malgré tout. Tiens , prenons comme exemple la chose la plus irrationnelle qui soit: "L'Amour". Elle vous clouait le plus endurcit des Guerriers sur place lorsqu'elle apparaissait... Mais qu'est ce que je dis moi ?

Le Tigre , blessé mais bien vivant , resserrait l'une des bandelettes blanche apposée sur son bras. A quoi bon ? Le combat était finit et cette bandelette brûlée par le feu et déchirée par les roches des murs finirait de toute façon quelque part où personne ne la reverrait jamais. C'était un prétexte afin de penser. J'explique. Ruang-sak et donc le Tigre avait pour manie de faire quelque chose en même temps qu'il pensait. L'on pouvait très vite voir lorsqu'il nous quittait... Gestes répétitifs n'ayant aucun sens , yeux regardant dans le vague , respiration forte , étaient les signes indicateurs. Il s'était attaqué à ce moment là à une question qu'il n'avait jamais put résoudre: Le but de la vie. Dès sa plus tendre enfance il avait été bercé par les paroles de l’Éveillé et partait du fait que le Nirvana serait la finalité de ses vies une fois que tous les stades soient passés. Mais ici , dans ce monde , ses croyances étaient mise à rude épreuve et les Dieux qui semblaient utiliser ses semblables à savoir les humains avaient prit la place de ce qu'il appelait l'Univers , chose qui "faisait". Nous étions tous Univers et l'Univers était parce que nous étions. Nos âmes étaient des concepts dont la complexité nous échappait... enfin , tous ça pour vous dire que les Dieux avaient tout cassé.

Ces songes n'étaient pourtant pas acceptables , si j'avais trouvé Ruang-sak , c'était pour répondre à l'appel d'Arès et rien d'autre alors il était de mon devoir de lui vouer une foi aveugle et de chasser ses idées farfelues de l'esprit de mon hôte. La force d'un Guerrier au service d'un dieu résidait avant tout dans sa foi , et je ne permettrai pas que l'on mette en doute ma puissance ! Et d'ailleurs ! Le Cardinal se relevait !

L'atmosphère changea. Le calme du pseudo après combat qui avait laissé la voie libre au vrombissement ambiant était dérangé par le Cosmos du Général. Un tourbillon semblable à celui apparût un peu plus tôt se reforma. Toute forme de vie aurait été détruite si tant fût qu'il y en avait eût une à ce moment là. Le Tigre qui se trouvait dans ce Vortex sauta en arrière dans un réflexe de dernière instance. En fait , les pulsions générées par le Cosmos du Cardinal de la Guerre ne lui étaient pas inconnues , il avait plus ou moins sentit l'énergie phénoménale du colosse à l'armure de fer refaire surface. La chose qu'il n'avait néanmoins pas prévue était la force nouvelle qui avait naquit en Guerre. Il y avait de ça quelques instants le Cardinal était cloué au sol incapable de bouger et ne montrant quasiment aucun signe de vie. A présent , épée à la main le Berserk fendait l'air et s'approchait que trop dangereusement du Tigre. Dans l'état actuel des choses le Tigre ne pouvait pas prétendre à esquiver ou parer de tels coups. Quelques minutes plus tôt la chose aurait été faisable , mais maintenant que son corps harcelé par la douleur et que son Cosmos de destruction n'était plus assez suffisant pour lui permettre de réaliser les exploits dont il avait été capable auparavant il était voué à l'échec.

Le premier coup du Cardinal fit mouche , faisant échapper une quantité énorme de sang de mon ventre. Un peu plus et il mettait à jour mes entrailles... Guerre faisait preuve d'une puissance que je n'aurait jamais pu soupçonner chez un humain. L'épée qu'il maniait était lourde , les coups qu'elle assénait n'étaient pas possible à égaler avec une arme légère , et pourtant il la maniait comme un simple couteau de cuisine. C'était effrayant , croyez moi. Dur à dire mais j'avais peur.... Pourtant aucune colère ne se lisait dans les gestes du Cardinal , il était rapide mais pas désordonné. Le deuxième coup était lui un peu plus prévisible , mais tout aussi imparable. La lame vint alors entaillé mon bras gauche. Dans un saut de recul je réussissais à me préserver du troisième coup porté au niveau de ma nuque. Il fallait que je trouve une parade , et vite sinon adieu la victoire. Mais quoi ?

Le Tigre était en mauvaise posture , mais il avait pourtant une arme dont son niveau de maîtrise était parfait et qui pouvait faire basculer la situation. L'attaque. Il allait pour ce faire se reposer sur l'une des bases fondamentale du combat au corps à corps : La garde. Si l'épée du Cardinal était redoutable elle n'empêchait cependant pas le Tigre à répondre plus rapidement aux assauts. Et comme la vitesse était l'un de ses atouts les plus féroces il baserait sa contre attaque sur celle ci. Une fois déstabilisés , nombreux sont les adversaires qui marque un temps avant de se reprendre , Guerre n'était sans doute pas de ceux la , mais son état jouait en sa défaveur. Une dernière explosion , voilà ce qui était nécessaire au Tigre. Mais les assauts incessants du Cardinal ne lui laissaient pas le temps de souffler. Il fallait caler cette explosion entre deux coups. Le recul du Tigre provoquait l'avancée de la Guerre , une chose évidente pourtant pas si évidente à remarquer en pleine action. L'épée avait de la portée mais laissait tout l'espace entre sa pointe et le torse du Cardinal sans protection.

Je remplaçai à présent mes pas de recul avec des petits sauts. Au fur et à mesure des coups que je parvenais à esquiver , la distance parcourue par le Cardinal pour me rejoindre se rallongeait et plus ses pas étaient grands. Le dernier coup qui me fut porté visait mon torse , pas de chance pour lui il l'avait porté tout en faisant un pas. Le plat de l'un de mes pieds placé sur la pointe de l'un des sien lui ferait perdre l'équilibre quelques fractions de seconde et me permettrait d'atteindre sa tête avec mon poing déchaînant ainsi ma botte secrète , eh oui , encore une fois. Ayant prit l'avantage du mouvement , je pourrai m'éloigner un peu et enfin faire exploser mon Cosmos une nouvelle fois. Les cinq puissants tigres faient de flammes réapparurent et vinrent percuter le sol tout autour du Général. Mais cette fois ci je partirais en même temps qu'eux afin d'apparaître juste après que la vue du Général soit bouchée. Les mêmes coups pleuvraient mais à un détail près. J'userai cette fois ci du savoir faire de Ruang-sak , ses méthodes de combat visant à faire tomber une à une les défenses de ses adversaires m'aideraient à pallier au manque d'originalité de cet assaut. Le Final sera également plus... classique je dirai , les cinq tigres finiraient le travaille en terminant une bonne fois pour toute ce colosse en amure qu'était Guerre.

-Régicide ? Je connais pas ce mot...

Bon, puisque y'a pas moyen de vous laisser vous débrouiller tout seuls on va le faire à votre place.

Guerre te fait donc :
330 + 300 = 630 dégâts
et ce deux fois de suite. Un total de 1260 dégâts donc.

Déjà, je vois pas en quoi tu dépenses 300 CE. Une puissante fait 200 CE pour 300 dégâts. À la rigueur on peut compter les 25 CE de Prédateur même s'ils n'ont rien à foutre dans cette partie du spoiler mais le reste je sais pas d'où tu les sors.

De plus on t'a bien précisé que tu ne pouvais pas attaquer physiquement ET faire deux défenses, alors qu'est-ce que la mention "attaque physique" fout encore là ? Tu pares 600 dégâts en faisant donc une double défense, admettons. Ça fait donc 200 + 200 CP car rappelons-le une parade à la CP ne demande de dépenser qu'un montant égal aux deux tiers des dégâts subis. Rebelote pour le tour suivant, tu as donc 400 CP de moins que ce que tu devrais.

Tu te prends donc 630 du tour précédent d'office.
On y ajoute 150 puisque tu ne peux parer en entier la cosmique la première fois : 780.
50 de mieux à cause de Contamination : 830.
20 de plus à cause de Prédateur : 850.
Et enfin 100 du fait de ton Brasier : 950.

Ajoutons à cela le Prédateur de Guerre qui compte puisque tu prends des dégâts sur la cosmique, moins son malus de 20 dégâts.
On arrive à 980.

Va falloir m'expliquer comment tu tombes sur 975.

Rien qu'avec ça tu regagnes au bas mot 25 PV, 400 CP et 100 CE. Si c'est pas ce qui s'appelle se planter en beauté j'ai pas de mot...

Pour finir, je te conseille vivement de changer de mise en page pour tes spoilers dans les plus brefs délais. Non seulement c'est bordélique au possible mais en prime on y comprend que dalle, donc vois avec quelqu'un pour emprunter la sienne, je sais pas, fais quelque chose mais là c'est juste pas possible. Tes avantages et désavantages prennent une place énorme pour que dalle vu que la moitié n'interviennent pas pour le moment, pareil pour tes aptitudes qui n'ont rien à foutre là tant qu'elles ne sont pas en activité.

J'espère très sincèrement n'avoir plus à poster dans ce combat jusqu'à sa fin, parce que passer une demi-heure sur une correction c'est pas un truc que j'adore faire surtout quand c'est un chaos pareil. À bon entendeur.

Arsiesys.

Un nouveau pas avait été franchi : celui de la lassitude. Guerre n’en pouvait plus, autant physiquement que nerveusement, de ce fait, un petit verrou de son sang froid légendaire venait de sauter. Fini la retenue, le calme ainsi que l’analyse pure et dure : il rentrait dans le tas pour réfléchir après, plutôt que de se préserver pour frapper aux endroits clés, il fonçait comme un bélier subissait et se déchainait ensuite. Pour savoir donner, il fallait aussi savoir prendre, c’était un fait universel et intemporel. Tout comme le fait de savoir que c’était au plus près de son adversaire qu’on était le plus en sécurité, mais que la moindre erreur dans un tel contexte ne laissait rarement d’autres choix que mordre la poussière.

C’était une leçon que le tigre allait apprendre car tout ne pouvait se parer ou s’esquiver avec des poings ou des pieds. Ce dernier avait très certainement compris que la meilleure arme de Guerre était avant tout son Cosmos, mais il s’était approché encore et encore : il était temps d’en payer le prix fort. Le feu s’était encore déchainé partout autour de lui, de même que les enchainements de coups dont il avait perdu le compte : il avait dépassé le stade de la douleur physique, seul comptait son objectif qui était à présent limpide comme de l’eau de roche.

Pourtant, sous son masque, il cracha un flot de sang alors que ses jambes se dérobaient sous lui sans qu’il puisse faire quoique ce soit, sa vue se troubla alors qu’il sentait son esprit l’abandonner : et si tout s’arrêtait maintenant ? Et si ses blessures allaient avoir raison de lui ? Et si le Général allait perdre contre un soldat ? Et si ?

Et sinon ?

Les genoux de Guerre heurtèrent le sol dans un fracas métallique alors que son Cosmos jusqu’à présent retenu et enchainé, se libéra dans une puissante tempête d’éther. De puissants vents se mirent à balayer la pièce, venus de nulle part alors que tout le corps du Général s’embrasa de flammes d’azur. A cet instant précis, on pouvait largement se demander après tout cela si le Berserker n’était pas que de l’énergie qui visait vivre une armure et remettre en question le fait qu’il soit de chair et de sang.

La tempête se déchainait alors que la température chutait encore et encore, flirtant avec des limites folles. Pourtant rien ne gelait, rien ne devenait de la glace : c’était un froid sec et dur, mais qui s’immisçait dans les corps, dans la chair, dans la roche, dans les tripes, dans l’âme. Guerre était partout, car SON cosmos était partout. La victoire par la soumission : voila comment il allait remporter ce combat. Une fois que la température approcha de zéro, il se releva. Encore. Toujours. Une véritable machine implacable : voila ce qu’il était. La principale leçon était que l’on n’arrête pas la Guerre impunément, si tenté soit t il que l’on peut la stopper. Lentement. Très lentement, son arme se souleva, pointant vers les cieux que l’on ne pouvait voir.

Il était semblable à un bourreau. Sa lame s’abattit, une dernière fois. Régicide ? Ne pas connaitre le mot ?

- Tu devrais.

Plus le combat avançait plus le sens m'en échappait. J'avais une confiance aveugle en ma puissance et pourtant je me retrouvai au pied du mur dans l'incapacité de me mouvoir. Par deux fois j'avais fait déferler sur le Cardinal toute ma puissance , et pourtant son souffle bien que faible ne s'éteignait pas. Les muscles de ce corps étaient irréprochables et pourtant... Je vacillai tant les brûlures que je m'étaient moi même infligées et les profondes entailles ayant prient forme sous les assauts de l'épée de l'homme en armure étaient intenses. Les muscles du cou relâchés , les bras ballants je reculai de quelque pas. Guerre n'était pas tombé de tout son corps , il s'était juste contenté de poser genoux à terre , cette perspective à elle seule m'avait vaincu. Mon Cosmos perdait le peu de terrain qui lui restait au profit d'une atmosphère plus respirable. Il fallait que je me batte , je ne pouvais pas concéder une victoire aussi facilement...

Les jeux étaient faits. Les deux combattants avaient puisés dans leurs ressources les plus profondes et le choque de ses deux arts de combat si différents avait laissé de profondes blessures à la pièce. D'une part nous avions un Cardinal à la force énorme qui faisait en sorte d'encaisser puis de répondre par des techniques parfaites en matière de réalisation d'une puissance qui n'avait d'égale que sa robustesse et son endurance , et d'autre part , nous avions un guerrier au corps d'acier qui malgré la puissance phénoménale de ses attaques était dans un cycle d'autodestruction permanent. Le calme face à la fureur , le feu et la glace. Les jambes du Tigre tremblaient sous le poids de la douleur et de la fatigue , une simple rafale aurait suffit à les faire fléchir. Ses puissants muscles étaient relâchés , et son regard vide contemplait le colosse à l'armure de fer se relever...encore. Nombreux auraient étés ceux dont la bouche aurait laissé sortir un hoquet de surprise ou que les yeux auraient prit des proportions peu communes sous l'effet de la peur , mais Ruang-sak se contenta de froncer les sourcils et de lever une dernière fois ses bras. Sa garde ainsi levée , il s'accrochait jusqu'au bout , il faisait briller l'image d'un guerrier implacable et faisait encore planer le doute quant à l'issue du combat.

Il ne fallut pas beaucoup de temps pour que le Cosmos du Cardinal emplisse une nouvelle fois la pièce. Le vent furieux qu'il produisait , lacérait mes plaies et me faisait perdre l'équilibre. J'encrai ma jambe gauche au sol avec plus de force qu'il ne m'était permit , ensuite je faisais face à la puissance du vent en "poussant" avec ma jambe droite dans le sens opposée à lui. Ma figure et mon esprit étaient malmenés par ce vent , et je pense que ma connaissance s'échappa peu de secondes après.

Le Tigre tombait en avant. Le voyage se serait terminé dans un petit fracas d'armure si le Général n''avait pas jugé bon de lui asséner un dernier coup d'épée. Mais la chose à ne pas oublier était que finalement , les deux hommes étaient logés sous le même drapeau , ils servaient la même divinité et protégeaient les mêmes valeurs. Si le Cardinal avait porté son dernier coup d'épée de manière à ce qu'elle aille se loger dans la pièce d'armure présente sur le torse du Tigre c'était sans doute pour faire en sorte que les enseignements prodigués par le combat soient mit en oeuvre par le Tigre.... En même temps , mort il n'aurait sût le faire.

Le Tigre chuta, non sans avoir gardé la tête haute jusqu’à la fin. C’était indéniablement à son honneur. Le combat fut une épreuve de chaque instant, puisant jusqu’aux tréfonds des ressources de chacun des adversaires et brillant par les qualités d’endurance, d’explosivité et d’excellence requise. Guerre, regardant son adversaire au sol, semblable à un véritable « toro » de combat, tant par la musculature que d’incroyable combativité dont il avait fait preuve. Le Cardinal s’attendait à le voir se relever d’un instant à l’autre, comme il l’avait toujours fait jusqu’à présent.
Ses muscles frémissaient en redoutant de trop se relâcher, ses jambes n’étaient plus que des spasmes qu’il peinait à maitriser pour rester debout, son énergie s’était calmée, tel le calme après une tempête, mais dévoilant pourtant une carence de cosmos qui faisait que son armure était plus lourde que jamais, prêt à l’écraser sous son poids en l’enfonçant dans la roche. Guerre se refusait à se laisser aller, à l’affut du moindre signe qui lui démontrerait que rien n’était terminé. Et pourtant … Les palpitations ralentirent pour reprendre un martèlement lent et sourd, la sérénité qui en découlait avait laissé la place à une fébrilité qui n’était pas sans laisser une quelconque impression de fragilité. Le peu de chaleur qui habitait les fibres du guerrier des glaces quittait peu à peu le corps du Cardinal qui était à deux doigts de grelotter. Lui ? Grelotter ? Il y’avait indéniablement quelque chose qui n’allait pas.

Des limites avaient été franchies, trop en peu de temps … Guerre marcha avec peine jusqu’à un mur sur lequel il apposa son bras puissant afin de rester droit, sa main s’enfonçant dans quelque chose dont il ne valait mieux pas connaitre la composition. Le souffle était rauque, faible, comme si l’air peinait à passer au travers de la gorge pour venir abreuver des poumons asphyxiés, faisant passer le fier Cardinal de la Guerre pour un vulgaire asthmatique en pleine crise. Les yeux luminescents étaient quasiment éteints.

Le Suomi ôta son heaume pour révéler un visage suintant et plus pâle qu’il ne l’avait jamais été, marqué par une fatigue usante comme pouvaient l’être des flammes rongeant un simple morceau de papier. Guerre tourna la tête, dégageant ses longs cheveux collés par la sueur dans son dos pour poser un dernier regard sur son adversaire. Ce dernier contenait une force incroyable, qu’il peinait pourtant à maitriser. Utiliser ses émotions comme moteur de son combat était l’arme la plus absolue qu’il soit si l’on reconnaissait que se battre avec son cœur rendait n’importe quelle cause juste. Si l’on se battait avec la justice pour soi, quand bien cette dernière ne serait que personnelle alors c’était la que résidait la force de battre n’importe qui, Cardinal ou non.

Dompter le Tigre pour mieux libérer sa fureur, pour la canalyser, voila qui ferait de ce simple Berserker une des plus puissants armes du divin Arès. Canalyser pour réfléchir avec parcimonie et agir avec sagesse tout en se battant avec son cœur et ses émotions pour placer sa propre justice dans son poing, voilà qu’elle était l’alchimie dont la compréhension prenait parfois toute une vie.

HRP : Fin du combat. Repos 1/2