Topsites |
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La Fin | Ven 4 Mai - 8:00 par Anonymous | Le couperet est donc tombé, hier soir en réunion sur skype avec la quinzaine de personnes présentes pendant les 2h qu'a duré la discussion (qui ont dérivés sur 3/4 par la suite ^^).
En faisant le constat de la situation actuelle puis le bilan du …
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Libération des armures | Mar 11 Oct - 7:46 par Arsiesys | Ici seront stipulées toutes les armures remises en libre service après la perte de leur détenteur.
- Citation :
- Libération d'Armure
Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser indéfiniment des armures en les mains de joueurs inactifs. À partir de deux …
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Pré-Ouverture de One Piece ShinSekai RPG ! | Ven 20 Avr - 1:01 par Anonymous |
Et voila, il est temps de vous faire part de notre nouveau projet...
One Piece ShinSekai RPG !
www.shinsekai-rpg.com
Un forum One Piece, depuis le temps que la team en parlait et avait l'idée en tête il était temps de franchir le cap. Bien …
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Sondage | | Pourquoi venir sur SSU ? | Pour l'Univers Saint Seiya ! | | 27% | [ 26 ] | Pour la Team déjà responsable de BU et de RoS | | 33% | [ 31 ] | Pour le Système de Combat, ça me manquait ! | | 11% | [ 10 ] | Parce que Ludo il déchire chez les Marinas | | 17% | [ 16 ] | Parce que j'adore le Graph | | 6% | [ 6 ] | Parce que franchement y a rien d'autre en ce moment | | 6% | [ 6 ] |
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| La Démence n'est pas Aveugle, mais Borgne. [Frozia] | |
| Auteur | Message |
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Berserker Messages : 79 Renommée : 141 Feuille de personnage Armure: Cuirasse de la Mante Rang de l'Armure: Argent Expérience: 45 | Sujet: La Démence n'est pas Aveugle, mais Borgne. [Frozia] Ven 25 Nov - 3:02 | |
| Comme une tempête, j'entrai en trombe dans le Bastion Dédalique qui accueillait les demeures respectives des quatre Cardinaux d'Arès. Il n'y avait pourtant nulle colère, nul ressentiment, dans cette démarche agressive et fermement décidée. Au contraire, une joie sauvage, animale, marquait chacun de mes pas, sans pour autant les priver de la félinité relative à tout combattant aguerri. D'une démarche sûre et qui ne souffrait aucun obstacle, je traversai l'Antichambre, dite de la Terreur, trop focalisé sur mon but pour m'émouvoir du lourd et étouffant fumet de mort qui y planait. Je n'attardai pas même mon regard à m'assurer de la présence de son occupante, et gardai mon œil unique fixé sur la porte menant à la prochaine Antichambre. Celle de la Calamité. Une fois son seuil franchi, mon pas s'arrêta net. Mon œil scruta la salle, et mon bras s'éleva. Première règle, frapper avant d'entrer.
Mon poing s'abattit contre le mur avec la violence qui transpirait par chacun de mes pores, et le son lourd résonna dans toute la salle. Un sourire dément plaqué sur les lèvres, l’œil habité d'une flamme intarissable, j'avançai jusqu'au centre de la grande salle qui souffrirait bientôt les dégâts de la passion qui se déchaînait dans mon corps et faisait bouillir mon sang. Frozia, lors de la Mission Divine qui nous avait par hasard réunie, avait immédiatement éveillé en moi les affres du désir du combat. Durant notre quête, qui malgré sa courte durée, m'avait semblé des jours entiers, retenir ces pulsions m'avait demandé un effort incommensurable, ce qui avait sans doute été aisément visible pour mes pairs. Mais à présent que l'individu primait sur le groupe, que ma volonté outrepassait celle d'Arès, rien ne me retenait plus. D'une voix grondante et sifflante, je libérai l'appel qui me démangeait depuis l'instant où je l'avais remarquée.
« Frozia ! Plus rien ne nous retient, maintenant ! »
Mon œil tomba alors sur elle, la démone aux cheveux violets, et aussi borgne que moi. Je lui fis face d'un bloc, les poings serrés le long du corps. Mon cosmos explosa pour lui signifier ma détermination. Pour certains, qu'elle soit une Cardinale poserait un problème. Je n'étais pas freiné par ce titre, et je savais qu'elle ne s'en offusquerait pas. Mon attitude n'était pas irrespectueuse, bien au contraire. Elle était la plus à même, au sein du territoire d'Arès, de comprendre que cet empressement passionné était la preuve du plus profond respect. Immobile, je plongeai mon regard dans le sien, et laissai mon cosmos hurler sa bestialité pour moi. Les prémisses du combat s'insinuaient en moi avec une lenteur exaspérante, me dévorant, et rejetant mon peu de retenue aux fins fonds de mon esprit.
Comme à mon habitude, avant un combat, mes bras s'écartèrent dans une posture provocante, que renforçait le fait que je ne portais pas l'armure qui m'avait été attribuée, et qui dormait toujours dans mes appartements. Malgré ma folie furieuse, je n'avais pas pour prérogative d'attaquer sans réfléchir, de frapper le premier. Qu'elle frappe la première, qu'elle s'approche de moi, qu'elle tombe entre mes griffes. Je ne pouvais plus attendre de mesurer ma force à celle d'une Cardinale, de mesurer ma folie à celle de la démone. Sans que je ne le décide, un mot s'échappa de mes dents serrées.
« Viens ! » |
| | | Berserker Messages : 116 Localisation : Dans ton frigo, en train de le vider. Renommée : 468 Feuille de personnage Armure: Cardinal de la Famine Rang de l'Armure: Or Expérience: 84 | Sujet: Re: La Démence n'est pas Aveugle, mais Borgne. [Frozia] Jeu 1 Déc - 2:18 | |
| Après les paroles et l'entrée fracassante du Berzerker de la Mante dans l'Antichambre de la Calamité, un silence long et pesant s'installa sur les lieux. Dans l'obscurité complète qui régnait dans la salle, rien ne laissait deviner la présence d'un autre être vivant... Hormis cette lueur écarlate qui brillait dans l'obscurité, signe d'un regard posé sur l'imprudent qui avait osé pénétrer dans ce lieu ô combien dangereux de la Forteresse. Sans prévenir, la lueur se mit à avancer en silence vers Straw, faisant presque trembler le sol sous ses pas lourds... Et, finalement, la présence s'adressa au guerrier avide de sang par un... hennissement. Oui. Ce que Straw avait pris pour la Cardinale de la Famine se révéla être à la lumière de la porte grande ouverte son fidèle destrier, dont la robe noire se fondait avec les ténèbres l'enveloppant. L’œil rouge brillant qu'il avait pris pour celui de Frozia n'était autre que celui du cheval, nimbé de flammes à la couleur proche du rubis. La bête tapa du sabot devant elle, soufflant avec violence quelques petites flammèches écarlates devant l'intrus. Semblant le reconnaitre, la monture finit cependant par se calmer et fit demi-tour pour s'enfoncer de nouveau dans les ombres du hall. Sur son passage, plusieurs chandelles s'éclairèrent, dévoilant un passage au travers de l'Antichambre dévastée et jonchée de débris de statues et colonnes. Le cheval continua jusqu'à arriver au fond de la pièce, dans le coin gauche, où il s'immobilisa devant une porte sombre entrouverte qui n'était pas celle donnant sur l'Antichambre des Flammes. Un autre passage?
A cet instant, l'écho d'un cri terrible mais lointain se répercuta dans la pièce. Provenant de toute évidence des profondeurs, ce hurlement de douleur aurait pu être celui d'un animal si quelque chose d'indéniablement humain n'en avait constitué l'essence. Tellement tordue et rauque qu'il était impossible de définir s'il s'agissait d'un homme ou d'une femme, la voix finit par mourir, retournant aux profondeurs qui l'avaient vu naitre. De toute évidence, la maitresse de maison n'était pas sur place. Cependant, tout semblait indiquer que l'Antichambre de la Calamité ne se limitait pas à ce seul hall, et qu'elle renfermait encore de nombreux secrets inavoués... Straw, s'il désirait véritablement trouver la Famine, devait tenter le diable et s'aventurer dans l'inconnu. En poussant la porte gardée par le destrier, qui ne broncha ni ne sembla s'offusquer de sa présence, il pouvait déboucher sur un étroit escalier en colimaçon, montant d'un côté et descendant de l'autre. Dans ce choix, la Mante n'eut pas longtemps à hésiter : les cris provenaient du sous-sol, c'était donc là qu'il devait se rendre. Ses réponses se trouvaient plus bas. Bien plus bas.
Après une descente d'une cinquantaine de marches dans l'escalier en colimaçon, il put contempler un interminable couloir peu éclairé qui s'étendait droit devant lui, constitué de pierres mal taillées et de toute évidence placées là à la fin de la construction de la Forteresse, lorsque l'on utilisait plus que des matériaux de récupération. Le long couloir était, des deux côtés, parsemé de nombreuses portes en acier noir, couvertes de formes inquiétantes telles que des lames et des piques, verrouillées par de lourdes barres et cadenas de fer. Une petite ouverture permettait de jeter un coup d’œil sur les pauvres êtres effrayés qui se recroquevillaient à l'intérieur, laissant deviner la fonction de ces cellules obscures et étriquées. Les geôles de la Calamité. Un endroit charmant, que peu avaient eu le loisir de contempler... Et qu'encore moins avaient quitté autrement que par la fosse commune ou le grand four. Alors qu'on progressait dans le couloir, des cris du même genre que celui qui s'était fait entendre dans l'Antichambre pouvaient s'entendre plus loin, se renforçant pour gagner en force et en désespoir à chaque pas que l'on faisait. Arrivant finalement devant une porte massive bloquant toute avancée dans le couloir morbide, les cris et pleurs étaient alors parfaitement distincts. Seul ces battants à l'allure effrayante, où les âmes damnées de défunts étaient gravées dans la roches, séparait le reste des cachots des maux les plus atroces que l'humanité pouvait recéler et qui étaient enfermés derrière cette porte... Et celle-ci venait de s'ouvrir.
Lorsque les cris cessèrent alors que l'approche de Straw s'achevait, la large porte s'entrouvrit pour laisser s'échapper une petite ombre. Refermant soigneusement la porte derrière elle, elle tournait encore le dos à son visiteur mais l'on pouvait déjà deviner de qui il s'agissait. Couverte de sang frais de la tête aux pieds, ses cheveux lui collaient à la peau et aux vêtement. Elle ne portait pas sa cuirasse, mais simplement un pantalon et une chemise sombre dont les manches étaient déchirées au niveau des coudes. Se retournant pour s'adosser aux deux battants de l'imposante porte, Frozia porta son œil unique sur le visage de Straw, l'autre étant barré par un cache œil en forme de tête de mort. Elle ne semblait pas surprise de le voir, et le regardait avec un étrange sourire. Loin de ses sourires tordus et déments qu'elle affichait d'ordinaire, il s'agissait d'un sourire simple, calme et paisible. Pourtant, l'éclat dévorant qui luisait dans son œil couleur carmin et les gouttes écarlates qui dégoulinaient sur ses joues ne laissaient place à aucun doute : c'était un véritable monstre qu'il avait actuellement sous les yeux.
« Tiens? je me disais bien que j'avais entendu du bruit là-haut... C'était toi... Straw c'est ça? Et je peux savoir ce que tu viens faire sur mon terrain de jeu? » Loin d'être porteuse d'hostilité et de colère, la voix de Frozia était parfaitement calme et mesurée. Au contraire, elle semblait plutôt amusée et agréablement surprise de la présence du Berzerker de la Mante sur son territoire. Pour qui avait eu l'occasion d'admirer la Démone en action ou au quotidien, ce comportement était pourtant tout sauf normal. La démente, ainsi couverte de sang et ressortant d'on ne savait quelle salle cauchemardesque semblait incroyablement... Lucide. Dérangeant. Et pas qu'un peu. |
| | | | La Démence n'est pas Aveugle, mais Borgne. [Frozia] | |
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