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 Narcisse, Gold Saint du Capricorne

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Saint
Hannon
Hannon
Messages : 212
Renommée : 657

Feuille de personnage
Armure: Verseau
Rang de l'Armure: Or
Expérience: 0
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MessageSujet: Narcisse, Gold Saint du Capricorne   Narcisse, Gold Saint du Capricorne I_icon_minitimeSam 24 Sep - 14:29

HRP

Âge: 21 ans.
Quelle est votre expérience des forums RP ? J’ai beaucoup navigué sur des forums Naruto. Bon par contre, je ne suis pas, mais alors pas du tout familier de l’univers de Saint Seiya, que j’ai découvert par du bouche à oreille, et par la série abrégée des Chevaliers du Zodiaque. Pardon d’avance si certains éléments de la présentation ne collent pas trop à l’idée de l’univers !
Comment avez-vous connu SSU ? Par ROS.

RP

Nom : Narcisse.
Âge : 23 ans.
Armure demandée : Armure d’Or du Capricorne.
À quoi ressemble votre personnage la première fois qu'on le rencontre ?

Une silhouette nimbée d’or se découpe dans l’ombre d’un temple. Vous sourit-il ? Ou bien n’est-ce là qu’une vil comédie qu’il vous joue ?
- Bienvenue, vous dit-il, je suis Narcisse, le chevalier d’or du Capricorne.
Est-ce une réelle invitation à la découverte ? Malgré vos réserves, vous entrez dans son domaine…

Vous savez ce qu’on dit ? On n’a jamais deux fois l’occasion de faire bonne impression avec la même personne. Soit ça passe, et la relation qui en découlera aura de grandes chances d’être positive ; soit ça ne passe pas, et là on aura plus qu’à balancer des métaphores à base d’oiseaux pour signifier gentiment qu’on n’a rien à faire avec la personne.

Et bien il se trouve que Narcisse n’ignore rien de ça, et qu’il a comme qui dirait pour seconde nature de s’adapter à son public, à sa situation, bref, à ce que l’on attend de lui à un moment précis. Du coup, faut pas se le cacher, la première impression qu’il vous fera sera certainement « fausse » ! Et oui, parce qu’adapter son comportement n’est pas montrer ce que l’on est vraiment.

Alors oui, physiquement il aura du mal à se faire passer pour autre chose que lui-même. Et de toute façon il refuserait d’adopter une apparence différente de la sienne. Un beau jeune homme à la stature athlétique, pas carrée ni trop élancée, mais que l’on verrait bien danser, ou jouer d’un instrument lors d’une fête. Narcisse a toujours prit grand soin de son apparence car il aime attirer à lui des regards admiratifs, et même envieux. Et c’est un jeu dangereux dont il n’ignore pas les enjeux mais que voulez-vous, telle est sa véritable nature.

Car à trop lui donner du « mon beau Narcisse » par-ci, ou du « divin Narcisse » par-là depuis son plus jeune âge, il n’y aura rien eu d’étonnant à le voir réellement devenir narcissique. Mais pas dénué d’intelligence, le chevalier sait ce qu’il est, et à quel point la légende d’où fût tirée son nom est vraie et cruelle. Ainsi Narcisse aime-t-il contempler son propre reflet. Sa longue chevelure verte ondoyante, ses yeux d’un bleu clair et pur, son visage épuré de toute impureté…

S’aime-t-il ? On peut clairement dire que oui. Mais il en a conscience, et c’est pour cette raison qu’il est encore en vie aujourd’hui. Il travail à sa propre satisfaction, à obtenir pour lui-même le meilleur, le plus raffiné, et les plus belles beautés.

Comment est Narcisse, dénué de son armure comme de ses belles paroles ? Égoïste, froid et méfiant. Seuls ceux l’ayant souvent côtoyé le savent : ce chevalier est dangereux, car sa passion dévorante ne sera jamais rassasiée et engloutira quiconque s’en approchera de trop près.

Vos pas vous conduisent inexorablement vers lui, mais sachez-le : vous êtes déjà pris dans le piège de son reflet…
- Comment me trouvez-vous ? Vous chantonne-t-il.
Une part de vous résiste, se rétracte, et comme preuve de votre insoumission au maléfice, vous lui répondez avec véhémence.
- Aussi laid qu’un vieux bouc galeux !
Malheureusement cela doit signer votre fin. Vous aurez sans doute la possibilité d’éclaircir le malentendu autour du cadavre, vous qui avez déclenchez la colère de Narcisse du Capricorne…

Histoire

En l’an 427 du calendrier julien, dans une petite villa de Constantinople, naquit un beau garçon, souriant, et rieur. Et ce alors même qu’il sortait du ventre de sa mère - la femme d’un marchand, d’un épicier qui plus est, qui faisait le trafique vers l’ouest de tout ce qui venait de l’est et transitait par terre et par mer sur le détroit du Bosphore -.
Né le 26 Ianuarius (Janvier), Narcisse fût entouré de soins et d’attentions toutes particulières, car sa mère - Bérénice - avait déjà fait deux fausses couches par le passé, et l’on craignait que son enfant ne soit atteint d’une quelconque faiblesse maternelle. Subissant de plus un hiver rude à sa naissance, la peur de le perdre en bas-âge resta omniprésente jusqu’à l’été.

- Mon époux, ne devrions-nous pas consulter les prêtres ?
Le père du bambin, Agrippa, dardait sur son épouse comme sur son fils le regard emprunt de doute d’un homme dans l’impasse. Cela faisait maintenant neuf mois que Narcisse était né, et ses cheveux qui déjà se formaient, étaient… verts. Au départ blond, ils virèrent bientôt à une couleur proche de l’herbe fraîche du printemps, tandis que les fleurs finissaient de déserter les plantes de leur jardin.
- C’est le mieux à faire. Ils sauront quel… Mais sa phrase mourut sur ses lèvres.
Avoir les cheveux d’une couleur si anormale ne pouvait présager que d’un destin, différent de celui des autres enfants.

Alors que l’empire d’Orient tout entier vibrait aux sons des nouvelles venues des frontières de l’ouest et des royaumes voisins, cette petite famille tremblait pour d’autres raisons. Après avoir examiné leur fils, les prêtres s’étaient retirés pour délibérer. Et l’un comme l’autre, les deux parents redoutaient le verdict à venir - à tord -. Car les prêtres de Cybèle revinrent accompagnés d’un vieil homme du temple de Minerve. Et celui-ci rayonnait en s’adressant à eux, comme porteur d’une bonne nouvelle.
- Cet enfant doit rester à vos côtés jusqu’à ce qu’il soit en âge de s’éveiller au monde. Lorsque son neuvième printemps sera révolu, vous devrez le laisser à mes soins.
- Vous le laisser … ? Questionna Bérénice.
- Oui. Minerve a pour cet enfant un dessein unique. Il n’y a que moi qui puisse l’y préparer.

Agrippa ramena les siens chez lui, et décida de n’accorder qu’un crédit mitigé aux dires du prêtre de Minerve. Car comme tout homme de commerce, il avait les pieds sur terre. Mais il ignorait tout de l’avenir de son fils, et n’aurait cru personne si on lui avait annoncé que, quoiqu’il fasse, Narcisse s’en serait allé, à neuf ans. C’était écrit.

Mais Bérénice n’avait pas le pragmatisme de son époux, et elle se mit à choyer et à idolâtrer son enfant d’une façon à tel point fanatique qu’Agrippa en resta démuni. Sa relation avec son épouse se détériora tant qu’il lui laissa le champ libre pour poser les bases de la folie à venir de leur enfant. Le marchand commença même à envisager de changer de femme.

Ce qu’il fit cinq ans plus tard. Agrippa divorça de Bérénice et épousa une romaine, sortant définitivement de leur vie. La mère de Narcisse, d’origine grecque, trouva alors refuge chez sa sœur, préceptrice musicale de riches citoyens de Constantinople. C’est à cette femme, Myriam, que Narcisse devra son amour de la musique.
À cette époque, aucun jour ne passait sans que le jeune garçon ne soit prit à part par sa mère pour l’entendre déclamer son éternel refrain sur son avenir, louant sa chevelure bénite des dieux eux-mêmes, et l’exhortant à prendre soin de lui à l’extrême. Et sans doute à cause de l’abandon de son père, alors qu’un autre enfant aurait littéralement été écrasé par l’attitude de sa génitrice, Narcisse s’en nourrit et développa déjà un fort talent d’acteur. Jouer la comédie dans le but d’obtenir de sa mère, ou de sa tante, ce qu’il voulait était un jeu qu’il gagnait presque à chaque fois, adorable et souriant qu’il était. Qui aurait pu douter qu’il deviendrait à n’en point douter une créature froide et sans cœur ?
---------
- Pourquoi le confier au prêtre de cette vieille idole ? Ma sœur tu fais là une erreur !
Myriam ne cachait aucunement son refus de laisser son neveu entre les mains d’un romain. Comme sa sœur, elle avait finit par s’attacher à Narcisse d’une manière à la fois trop personnelle mais aussi trop fanatique. Mais Bérénice était imperturbable, tandis qu’elle finissait le paquetage de son fils.
- Idole romaine, grecque, hunnique ou chrétienne, cela n’en reste pas moins une manifestation divine. Répondit-elle sans lever les yeux de son ouvrage.
- Je n’aime pas ça. Grommela sa sœur en se détournant pour rejoindre Narcisse dans l’atrium.

En l’an 436 du calendrier julien, au 26 Februarius (Février), cela faisait maintenant un mois que Narcisse avait neuf ans. Et déjà, sa beauté faisait mal tant elle était emprunte d’une pureté irréelle. Sa longue chevelure verdoyante et soyeuse tombait librement sur ses épaules et encadrait un visage blanc et fin d’où deux yeux d’un bleu clair mais inquisiteur vous observaient.
Sa mère avait pourvu à toutes les nécessitées le concernant. Son éducation n’était pas à refaire, et son corps était musclé comme il se devait à un garçon de son âge. Son chant était agréable et sa lyre, sans être divine, était harmonieuse sous ses doigts. D’une hygiène irréprochable il avait un goût certain pour le parfum et sa tante ne put que fermer les yeux quelques secondes en s’approchant de lui, humant un parfum aux senteurs printanières. La préceptrice s’assit à ses côtés et à voix basse, lui prodigua ses derniers conseils.

- Narcisse, si jamais les choses ne se passent pas bien…
- Comment saurais-je si elles ne se passent bien ? Répondit-il immédiatement, vivace.
- Si… la voix de Myriam se fit plus hésitante. Si l’on venait à t’abuser, par le corps ou l’esprit, à te toucher sans ton consentement, ou à te faire faire des choses odieuses.
- Comme une corvée injustifiée ?
- Oui exactement. Comme quelque chose fait gratuitement mais à ton détriment. Si cela arrive, rentres à la maison d’accord ? Enfuis-toi et rentres.
- Bien ma tante.
Il était franc avec elle, car son air inquiet poussait à la prudence et à la méfiance. Même s’il croyait au fabuleux destin dont lui avait parlé sa mère durant toutes ces années, Narcisse avait également reposé les pieds sur terre en grandissant. Et sincèrement, il n’avait aucune envie d’être violenté par un prêtre de Minerve ! Sa mère arriva alors avec son baluchon. Myriam s’écarta de lui et ce fût à son tour de lui prodiguer ses derniers conseils.

- Mon fils chéri, il est l’heure pour toi, à présent que ton neuvième printemps est révolu, de prendre le chemin que les dieux t’ont préparé. Je sais, en mon for intérieur, que Minerve ne sera qu’une étape. C’est pour cela que je t’ai préparé du mieux que j’ai pu, à toutes les épreuves que le destin pourra placer sur ta route. Puisse celle-ci t’amener sur les sentiers des héros, Narcisse.
On aurait pu croire que le discours eut été un peu plus intime la concernant, mais Bérénice rattrapa le coup en l’enlaçant et en le serrant fort contre son cœur. Son fils lui rendit son étreinte, la larme à l’œil. Une fausse larme à l’œil devrait-on dire. Il prit la direction du temple de Minerve sous le regard de ces deux femmes, en ayant du mal à cacher, un certain sourire. Car enfin, oui enfin, il était libre ! Une partie de sa vie se terminait. Une existence qui le contraignait à rester cloitré chez lui ! Au fond de son cœur, Narcisse avait pour ambition de découvrir ce que le monde avait à lui offrir. Et pourquoi ne pas d’abord voir ce que lui voulait donc Minerve, cette vieille idole vouée à disparaître sous l’égide chrétienne ?

- Je t’attendais, Narcisse.
Le jeune garçon sursauta, prit par surprise par une voix venue d’entre les colonnes du temple plongé dans l’ombre, alors qu’au dehors midi pointait. Un vieil homme s’avança, appuyé sur une canne branlante.
- Vous êtes le prêtre qui a prédit la requête de Minerve de me prendre sous son aile ? Questionna-t-il d’un ton faussement inquiet, comme il se devait à un jeune garçon face à l’inconnu et au mystique.
- Oui c’est bien moi mon enfant.
Narcisse resta immobile, attendant un mouvement ou un ordre quelconque du prêtre qui resta à deux mètres de lui, l’observant en silence. Cette histoire commençait bizarrement.
- Pourquoi caches-tu tes cheveux ? Lui demanda le vieux prêtre en désignant du menton le bandana qui couvrait sa tête.
- Ma mère m’a dit que les gens du commun avaient peur des choses qu’ils ne comprenaient pas. Et que cela pouvait m’attirer de graves problèmes.
- Avec moi tu n’as rien à craindre. Mets-toi à l’aise et suis moi.

Le garçon obtempéra sans discuter. Il retira son bandana et le plia soigneusement avant de le ranger dans son baluchon. Le vieil homme lui tournait à présent le dos et s’enfonçait dans le temple sous le regard de la statue de Minerve. Les flammes vacillantes projetaient sur les murs des ombres mystérieuses et le cœur de Narcisse commença à se serrer sous l’effet d’un sentiment qu’il n’aimait pas ressentir : la peur. Comme tout gamin de son âge envoyé entre les mains d’un inconnu sans savoir pour quelle raison, et même s’il ne voulait pas se l’admettre, il avait peur.
Il n’en suivit pas moins le prêtre jusqu’à l’arrière du temple. Ce domaine n’était pas autorisé aux fidèles et simplement à l’usage des apprentis du culte. Mais ils dépassèrent vite ce lieu jusqu’à l’arrière du bâtiment.
- Aides-moi à préparer l’attelage, lui commanda le vieil homme.
En effet il y avait là une carriole, et plusieurs chevaux dans une petite écurie. Narcisse posa son baluchon à terre et essaya, au mieux et aider par les conseils du prêtre, de préparer les chevaux. L’exercice prit plus de temps qu’il ne le pensait et le mit vite en sueur, surtout que le soleil à son zénith et malgré la fin de l’hiver, agressait cruellement ses yeux. Pourtant la carriole fût bientôt prête et le vieil homme monta à la place du cocher.

- Viens.
Narcisse resta immobile, à l’ombre du temple. Il appréciait de moins en moins la tournure des évènements. Est-ce qu’un destin comme le sien nécessitait de devoir sceller des chevaux ?
- Qu’as-tu mon enfant ?
- Où allons-nous ? Et, qui êtes-vous donc ? Sa voix avait été hésitante, et ce n’était pas le fruit d’un quelconque artifice pour une fois.
- Je me nomme Zénon, et nous allons en Grèce.
Le garçon cligna des paupières : en Grèce ?!
---------
- Voici Sparte, ou du moins ce qu’il en reste.
Cette déclaration de son mentor, le regard vide de celui-ci, et la vision de la glorieuse cité antique marquèrent irrémédiablement Narcisse. Après un an passé sur la route de la Grèce depuis Constantinople qui pourtant n’était pas si éloignée, découvrir ce spectacle et ce manque d’entrain chez Zénon eurent pour effet de lui casser le moral, pour de bon.

Durant le voyage, lent et laborieux, l’élève et son maître avait eu le temps d’apprendre à se connaître un peu plus. Mais il arrivait encore qu’ils se surprennent l’un l’autre, comme maintenant.
- Cela devait être plus beau avant la domination romaine.
- Narcisse, le reprit le vieil homme.
- Pardon, répondit-il en grecque.
Apprendre cette langue n’avait pas été une partie de plaisir et il manquait encore cruellement de vocabulaire. Mais les choses allaient en s’arrangeant. Il lui arrivait pourtant de répondre machinalement en latin même quand Zénon lui parlait dans sa langue natale. Car oui, le vieux prêtre de Minerve, loin d’être romain, était en réalité grec. Et loin d’être un adorateur de Minerve qui n’était qu’une pâle copie selon lui, l’homme était un prêtre d’Athéna, et d’un genre spécial, même au sein de sa religion.

Ne voyant en cette même religion qu’un cours supplémentaire dicté par sa mère, Narcisse n’avait en lui aucun fanatisme religieux. Aussi quand Zénon lui avait annoncé l’emmener à Sparte pour l’y préparer à servir Athéna, la déesse grec de la sagesse, l’enfant aux cheveux verts n’avait pas manifesté de mécontentement. Devant le spectacle de la déchéance d’un peuple par contre, il avait quelques réserves.
Il soupçonnait d’ailleurs Zénon d’avoir choisi intentionnellement Sparte pour lui montrer les méfaits de l’occupation romaine sur la terre du berceau de leur civilisation. Mais pour un enfant de dix ans, qui certes avait plus gagné en maturité avec cette année de voyage qu’en dix ans avec sa mère, tout ceci était décourageant.

- Pourquoi dois-je m’entrainer à servir une déesse qui a abandonné son peuple ?
Boom. Il y eut un voile noir devant ses yeux, et il tombe à genoux. Voilà que Zénon remettait son petit jeu. Après avoir cligné plusieurs fois paupières, la larme à l’œil à cause de la douleur, Narcisse récupéra à côté de sa main la pomme que venait de lui lancer son mentor. Un « entrainement » visant à lui créer des réflexes et à toujours le maintenir en alerte.
- Et puis, continua-t-il sans en démordre, historiquement, Sparte n’est pas censé être la cité de la guerre ?
Il arrêta à temps une seconde pomme qu’il renvoya à son maître sans sourciller. Celui-ci soupira et descendit lentement de la carriole aux roues cabossées par ce long voyage.
- C’était vrai il y a plus d’un demi-millénaire, mais aujourd’hui il n’en reste aucune trace. Ni devant nos yeux, ni même dans l’esprit de ses habitants.
- Cela ne me dit pas pourquoi je dois m’entrainer ici plutôt qu’ailleurs !

- Il s’agit de ma ville natale, je voulais y retourner pour mourir.
Narcisse fît la moue : à une question stupide, on obtient une réponse stupide. Quoiqu’il en soit maintenant qu’il y était, il avait hâte d’en finir ! Au cours de l’année passé, le petit bourgeois romain avait laissé la place à une graine d’adulte résistante, à la volonté de fer mais aux méthodes, subtiles, rusées, et bien souvent déloyales. Zénon l’avait constaté mais n’avait rien fait pour le changer, ce qui lui avait valu de gagner le respect de Narcisse. Ensemble ils avaient traversé l’empire d’Orient par les chaleurs les plus intenses et les vents les plus glacés. Narcisse avait dû travailler, pour la première fois, pour gagner son pain, payer les réparations pour la carriole, racheter un nouveau cheval car le premier avait été mortellement blessé par les loups. Pendant ce temps, Zénon lui apprenait à parler le grec, après lui avoir révélé le destin qui l’attendait. Servir la déesse Athéna hein ?
Pour éviter qu’il ne s’éclipse, le vieil homme avait ajouté que ses révélations ne seraient complètes qu’une fois son entrainement terminé. Et sans doute parce qu’il n’avait aucun plan, aucune idée de ce qu’il comptait faire de sa vie à sortir de l’enclave de sa famille, Narcisse avait accepté de le suivre. Aujourd’hui il n’était plus très sûr d’avoir fait le bon choix.

- Si ma maison existe encore, c’est là-bas que nous allons nous installer.
Ils cheminèrent à travers la ville. Elle était habitée, et ruinée de surcroit par les taxes romaines. Aussi la population l’avait peu à peu abandonné. Plus aucune statue, plus aucune colonne. Seule la maison du gouverneur de la cité était belle et surtout, bien gardée. Personne ne s’intéressait à eux, mais un tanneur leur proposa de leur racheter les chevaux et la carriole pour quelques pièces. Comme Zénon avait atteint sa destination, il les céda volontiers, et rentra enfin chez lui, après plus d’un demi-siècle d’absence.
- Cette maison aussi devait être plus belle avant.
Il se baissa et évita une pomme. Le prêtre en avait toujours une bonne réserve avec lui.
- Quand elle était habitée, dans mon enfance, elle était déjà dans cet état. Mais au moins était-elle vivante. Lorsque ma famille n’a plus assez pour vivre, nous l’avons abandonné et prit la direction de Byzance.
Le vieil homme n’appelait jamais Constantinople par son nom romain, surement nostalgique de la Grèce antique. La demeure était grande, surement celle d’une riche famille en son temps. La cours intérieur était quand à elle assez vaste et avait dû contenir un éventuel marché d’artisanat, à en croire les poteries brisées et les bois brûlés.
- Te voici chez toi, pour quelques temps.
Le garçon ne répondit pas mais en son for intérieur, il pensa simplement : un jour il me le paiera ce coup là ! Ainsi pouvait débuter son entrainement, afin de le former à être un « chevalier d’Athéna ». Quelle idée saugrenue…
---------
J’ai perdu le compte du temps passé. Voilà une pensée qui revenait à Narcisse comme un leitmotiv depuis une éternité. Mais il devait rester concentrer, ne pouvait pas détourner ses pensées de la tâche en cours, ou bien il recevrait encore des coups et cela ne lui plaisait pas.
Trois printemps avaient en réalité passé depuis son arrivé à Sparte. Mais cela lui semblait tellement loin… Zénon était de plus en plus faible, et Narcisse gagnait en force, rapidité, réflexe et concentration de jour en jour. Le dénouement de cette histoire était proche, il le sentait. Il avait hâte. Non pas que ça se termine car en réalité, le garçon s’était accommodé à cette vie bien plus facilement qu’il ne l’avait imaginé. Mais plutôt de connaître la suite de sa propre histoire.

Sept ans auparavant, lorsqu’il s’était installé ici avec Zénon, dans la maison de son enfance, Narcisse pensait alors subir un entrainement religieux et spirituel pour le préparer à devenir prêtre à son tour. Et bien il avait eu tord, de très, très loin. Zénon l’avait entrainé physiquement, en lui faisant faire des exercices que n’importe qui aurait qualifiés d’inhumain. Pourquoi avait-il accepté de suivre son enseignement ? Surement par esprit de compétition et de reconnaissance. Zénon avait sans doute remplacé à ses yeux l’image d’un père, pour quelques temps. Et son entrainement ? Un jeu pour cet enfant qui avait certes connu le sport, mais pas l’art du combat à main nue.

- Restes concentré mon enfant !
Il évita une pomme d’un bref mouvement du bassin, et garda l’équilibre sur la bûche de bois sur laquelle il se tenait. Debout sur un pied, Zénon avait poussé l’exercice à le faire jongler ainsi. Au début c’était à terre, sans projectiles, avec trois pommes. Puis les choses s’étaient corsées. Et aujourd’hui, il jonglait avec huit pommes tout en esquivant les attaques de son mentor. Tantôt avec les pommes qui allait ensuite ramasser pour tirer dans un nouvel angle ; tantôt avec sa canne avec laquelle il essayait de le faucher.

Jongler n’était à la base par un exercice facile. Tout comme le fait de rester en équilibre, ou d’éviter des objets. Allier ces trois compétences était l’une des réussites de l’entrainement de Zénon. Mais il y en avait d’autres. Malgré son âge, le vieux maître avait gardé de bon réflexes, et avait aussi apprit à Narcisse à esquiver et bloquer les attaques à son adversaire. Pour cela Zénon commença par lui lancer des pommes, puis des pierres et enfin des couteaux. Pour ces derniers, Narcisse dût non seulement les rattraper, mais immédiatement les renvoyer vers des cibles indiqués à la dernière seconde par son mentor. Cela leur permit d’ailleurs de manger autre chose que des fruits ! Cela lui apprit aussi la douleur corporel la plus intense. Il ne comptait plus les blessures sur ses mains, les cicatrices, les signes de son entrainement. Il en avait honte, et au fur et à mesure, il finit par ne plus vivre qu'avec des mains enroulés dans des bandages de fortunes. La vue de ces blessures était une atteinte à son orgueil.

vSon second entrainement fût de s'ouvrir au cosmos et à son utilisation. Cela lui prit deux ans à le sentir naître en lui, et deux fois plus d'années à le maîtriser assez pour l'utiliser lors de ses entraînements avec Zénon. Le vieux maître avait pour lui un cosmos calme, reposant, très... lourd, s'il avait eu à le décrire. Son énergie était liée à la terre, et même à son âge, il continuait de la manier avec une grande facilité. Mais elle s'épuisait et du même coup, permit à Narcisse d'augmenter sa propre utilisation du cosmos par paliers d'intensités. La concentration, la méditation, l'état d'esprit pour utiliser le cosmos fût un entrainement long et laborieux, qui venait souvent après ses séances d’entraînements physiques. Narcisse avait donc d'autant plus de mal à se concentrer qu'il n'était pas dans la meilleure des formes pour méditer sur lui-même et ouvrir son esprit à l'énergie de l'univers. Il y arriva pourtant, lentement mais surement.
Affilié à l'eau, chose rare pour un Capricorne d'après Zénon, il apparut bien vite que l'endurance n'était pas le point fort du jeune homme dans l'utilisation de cette force. Il fut donc entraîné par le vieil homme à user au mieux de son agilité pour approcher une cible et lui porter un coup précis et rapide. Narcisse proposa de lui-même de se servir du cosmos de manière ponctuelle pour tromper son adversaire. l'idée était bonne mais...
- Une même attaque ne fonctionne pas deux fois sur un chevalier. Veille à ce que toutes tes attaques portent pour être efficace.[/color]
Précision et efficacité, les deux mots d'ordre de son entrainement.

Son dernier entrainement eut un tout autre but. Sa dernière année avec son mentor l’amena à se mettre au service du gouverneur de Sparte. Cela fît d’ailleurs plaisir à ce dernier de voir un jeune romain plein d’entrain se mettre à sa disposition. Pour l’occasion, Narcisse s’était coupé les cheveux sur ordre de son maître, et habillé tel un mercenaire, de cuir et de fer. Pourquoi l’obliger à s’acoquiner avec cette fripouille qui détroussait les pauvres habitants de la région ? Peut être pour lui montrer ce contre quoi luttait Athéna.
En effet durant son entrainement, Zénon lui apprenait les enseignements de sa déesse - et du même coup de celle de Narcisse puisqu’il était voué à la servir -. Celle-ci prônait la sagesse et n’aspirait qu’à la paix entre les Hommes. Et elle a bien foiré son coup ! Avait-il envi de répondre au vieil homme durant cette année passé à chasser des mendiants, des pauvres bougres, des femmes et des enfants.

- La première fois est la plus difficile.
C’est ce que Zénon lui avait dit. Narcisse avait tué pour la première fois, dans une petite ruelle de Sparte. Sa victime n'était qu'un homme harassé par une vie misérable et qui, dans un dernier sursaut de volonté avait voulu résister au représentant de sa déchéance. Évidement Narcisse n'était pas la cible : le pauvre homme voulait s'en prendre au collecteur que Narcisse escortait avec le chef de la garde et deux autres recrues. Cette expérience fût difficile à encaisser, alors pourtant âgé que de dix-sept ans. De même que la nuit qui avait suivi dans la résidence du gouverneur où il avait été invité à une petite orgie par ce dernier. Le tyran l'avait prit en affection - et surement pas pour faire simplement ami-ami avec lui -. Ainsi était-il devenu un « homme » comme l’avait si bien dit le maître de Sparte en riant aux éclats tandis qu’une femme à moitié dénudé faisait son éducation de l’amour.
- Qu’as-tu appris de ton service auprès du gouverneur ?
- Que des hommes comme lui ne devraient pas exister.

Mensonge. Narcisse ne fît que répondre à son mentor ce que celui-ci désirait entendre. Mais l’enfant s’était amélioré dans l’art de la tromperie et maintenant, son vieux maître n’y voyait que du feu. Ce dernier avait voulu le dégouter de cette engeance : il n’avait fait que le pousser à la désirer d’avantage encore. A l’image du gouverneur de Sparte, Narcisse s’éprit d’une vie faite de plaisirs divers et variés, mais plus nombreux encore que les étoiles de l’univers. Il se prit à en vouloir plus, et à faire ce qu’il fallait pour en avoir plus.
Là était sa plus grande force : travailler à son bonheur, tout égoïste que celui-ci soit ! Et face à cette force qui était née entre ses mains, Zénon ne pouvait qu’être admiratif de son propre travail. Narcisse avait une grande maîtrise de son propre corps et exerçait avec brio bien des acrobaties et des tours. Poussé à l’extrême limite de sa force physique, le garçon s’était peu à peu ouvert au septième sens. Mais ce n’était pas encore suffisant.
- Sais-tu quel jour nous sommes mon enfant ?
- Non maître, lui répondit une voix lointaine, perchée sur le toit de l’ancienne maison.
- Le 26 Ianuarius.
- Déjà ?
- Oui. Cela fait maintenant huit ans que tu t’entraines à la gloire d’Athéna. Et il est temps pour moi de te révéler ce qu’il te reste à savoir.
Narcisse faillit en perdre l’équilibre, chose rare aujourd’hui. Très vite il descendit et resta près de son maître, pendu à ses lèvres.
- Crois-tu que les dieux ne sont que des facéties humaines ? Il lui fit signe de se taire. Je sais que tu le penses. Pourtant les dieux sont bien réels, et parfois même, ils se réincarnent sur cette terre pour dispenser leurs enseignements aux Hommes. Il en va de même pour Athéna. Être son chevalier devait paraître une idée bien floue dans ton esprit mon enfant, mais saches que cela ne signifie qu’une chose : tu dois être prêt à vivre, et mourir pour elle, pour ce qu’elle a créé, pour ce qu’elle a offert aux Hommes. Saches que si notre monde n’a pas encore sombré dans le chaos, c’est grâce à elle et à la protection qu’elle nous a offerte durant de nombreux millénaires. Et aujourd’hui plus que jamais, elle va avoir besoin de ses chevaliers, pour défendre son Sanctuaire.
- Un sanctuaire ?
- Celui d’Athéna. Il se trouve au nord d’Athènes. C’est là-bas que tu devras te rendre pour la servir. Mais avant cela, tu dois accomplir une dernière épreuve.

Nous y voilà, se dit-il, enfin, la fin de cette histoire. Ainsi bientôt, commencera le dernier chapitre de son existence. S’il survit à cette dernière épreuve bien sûr. Laissant tomber le masque, ce fût un Narcisse rayonnant d’intérêt qui s’adressa là à Zénon, avec une déférence non feinte.
- Que dois-je faire, maître Zénon ?
- Byzance, commença-t-il sous le regard ébahi de son élève, tu dois retourner au temple de Minerve sous lequel j’ai caché l’armure d’or qui fût la mienne il y a longtemps.
- L’armure d’or ?
- C’est par leurs armures que les chevaliers d’Athéna se distinguent. Les armures de bronze, entrainés par les armures d’argent et les secondant de part le monde. Et résidant au sanctuaire, les chevaliers aux armures d’or, protecteurs d’Athéna.
- Je dois donc, retourner là-bas pour récupérer l’armure, puis retourner à Athènes ?
- Et battre le gardien.
- Le, le gardien ? S’étrangla-t-il, sous le coup de la colère.
Il l’avait fait voyager jusqu’à Sparte pour finalement le renvoyer à Constantinople ?! S’en était trop pour lui. Narcisse se leva et se prépara à partir pour rester seul quelques heures, le temps de réfléchir à tout ça à tête reposée. Un rire le reteint. Il en resta interdit : Zénon était en train de, rire… ? Se retournant, il le découvrit hilare. Le vieux avait tourné la carte, pas de doute à présent. Pourtant lorsqu’il reprit la parole son discours fût relativement, plaisant.

- Tu es bien le digne héritier du Capricorne. Fier de ta force, et avec un caractère aussi trempé que le plus intrépide des chevaux. Et avec cette façon bien particulière d’être vexé quand tu es abusé par un autre. C’est pour cette raison que tu chercheras à ne plus être abusé, à atteindre la vérité. Et lorsque tu auras récupéré l’armure, tu sauras ce qu’elle représente vraiment pour toi Narcisse.
Leurs yeux se croisèrent. Pour la première fois, il remarqua que les yeux de son mentor étaient verts… Peut être parce que pour la première fois depuis de nombreuses années, Narcisse n’était plus tourné uniquement vers lui-même.
---------
Il fallu six mois à Narcisse pour retourner dans sa propre ville natale. Pour subvenir à ses besoins, il n’hésitait aucunement à voler vivres, vêtements et surtout chevaux pour avancer plus vite encore. Il aurait pu se servir de l’enseignement de Zénon à d’autres fins mais, c’était là la voie à laquelle il était prédestiné depuis longtemps déjà.
En l’an 444 du calendrier julien, Narcisse était un jeune homme sur les routes comme bien d’autres en cette année là. Les recrutements de l’armée se faisaient de plus en plus intensifs pour défendre l’empire contre les vandales et les huns, et bien des jeunes gens ne désiraient pas périr contre les barbares. Ainsi croisa-t-il bien souvent la route de déserteurs, de pseudos-bandits de grand chemin. Ne cherchant par l’affrontement Narcisse les évitait, et lorsque cela était inévitable, se battait, en essayant d’éviter les effusions de sang inutiles.

Ses cheveux lui tombaient de nouveau dans le dos, repoussant à une vitesse assez incroyable. Sa musculature bien formée à présent ne le faisait plus flotter dans ses vêtements et il avait tout d’un jeune homme. Un jeune homme en route vers une dernière épreuve.
Arriver à Constantinople en évitant soldats et bandits n’avait pas été une mince à faire. Mais lorsqu’il revit sa ville, le plus difficile fût de résister à l’envie de retourner voir sa mère. Après toutes ces années, qu’était-elle devenue ? Rester concentré, lui cria une petite voix dans sa tête et Narcisse faillit presque répondre machinalement « oui maître ». Mais celui-ci n’était pas là pour lui jeter des pommes. Et d’ailleurs, Narcisse doutait de le voir passer l’hiver. Il ne comptait de toute façon pas lui rendre visite, une fois l’armure d’or récupéré. Il en aurait en effet bien d’autres choses à faire.

Le jeune homme se dirigea donc jusqu’au temple de Minerve, à l’arrière duquel il attacha son cheval. Il était habillé comme un romain, ayant dépensé les gains de ses derniers méfaits dans des habits neufs et un bon bain. Lorsqu’il s’était vu dans un reflet, Narcisse était resté captivé. Il ne s’était plus vu depuis son départ, huit ans et-demi plus tôt, et avait terriblement changé. En bien d’ailleurs. C’est qu’il avait de l’allure, non ? Il n’hésita pas à se sourire à lui-même, avant de pénétrer dans le temple.
- L’entrée du temple se situe de l’autre côté, dans la rue des bains.
Un prêtre dans la force de l’âge se tenait dans l’encadrement du temple, et de la partie réservée aux prêtres, qui ne devaient plus être très nombreux aujourd’hui à vénérer ces anciennes idoles. Peu lui importait d’ailleurs.
- Je viens voir le gardien.
Le prêtre haussa un sourcil et croisa les bras. Il avait les épaules carrées et le menton volontaire. Chauve, il avait presque l’air d’un lutteur, marrant non ?
- Alors c’est toi qu’il a choisi.
Ah, il venait de trouver le gardien en fait.
- Oui, c’est en effet moi que maître Zénon a choisi pour lui succéder.
- Mais pas avant d’avoir défait le gardien.

Il semblait bien au courant de la chose. Décroisant les bras, il lui fit signe de le suivre en silence pour ne pas déranger l’harmonie silencieuse du vieux temple. Jetant des coups d’œil discrets dans les chambres, Narcisse comprit bien vite que, le gardien était le dernier résidant de ce lieu. Ce dernier alla fermer les portes du temple, tout en bavardant avec Narcisse de la pluie et du beau temps.
- Comment se porte le vieux maître ?
- J’ai peur qu’il ne passe pas l’hiver.
- Je vois. Il s’est surmené pour te former. Faisons lui honneur alors, en tant qu'élèves.
- Vous aussi vous avez … ?
- Oui. Cependant, j’ai échoué à son épreuve. Je dois d’ailleurs l’avoir mieux vécu que lui, car cet échec a été un coup dur pour son orgueil. J’espère que tu as bien retenu ses enseignements, pour lui permettre de trouver la paix dans son dernier sommeil.
Après avoir fermé le temple, le gardien se dirigea vers la statue de Minerve et actionna un mécanisme caché. Une trappe s’ouvrit devant celle-ci, menant à une cavité souterraine dans laquelle l’homme s’engagea avec de la lumière. Narcisse le suivit peu de temps après, tandis que des bougies étaient allumées un peu partout dans ce sanctuaire dissimulé. Au fond de celui-ci, un cube d’or reposait.
- C’est l’armure, lui apprit le gardien de celle-ci.
- Excusez ma curiosité mais, quelle a été votre épreuve ?
- Vaincre le gardien, tout comme toi. Sauf qu’il s’agissait du maître lui-même.
- Et vous avez perdu ?
- Non. J’ai rivalisé avec mon maître et il n’en demandait pas plus. Cependant au moment de revêtir l’armure… celle-ci m’a rejeté. Voilà comment j’ai échoué : je n’étais pas celui que l’armure attendait.

Voilà une expérience riche de sens. Un destin bien cruel que d’être entrainé pour finalement être rejeté par… une armure ? Comment était-ce possible ? Le jeune homme vit le prêtre reposer ses bougies et retirer sa toge. A demi-nu devant Narcisse, il fît rouler ses épaules, jouant de ses muscles qui étaient comme il l’avait deviné bien plus développé qu’un prêtre ordinaire.
- Sans rancunes, dit-il avec un sourire en coin.

Narcisse sentit plus qu’il ne vit quelque chose arriver sur lui. Cela lui frôla l’oreille et la chauffa d’un coup, comme s’il l’avait frotté pendant des heures entre ses doigts. De la chaleur, mais d’où venait-elle ? Son esquive ne fût pas suffisante car son adversaire avait profité de sa désorientation pour l’approcher au corps à corps et lui asséner un terrible crochet du gauche dans l’estomac.
Il manqua d’en cracher ses trippes : le disciple valait bel et bien son maître ! Narcisse avait cependant de la réserve et une bonne résistance aux agressions physiques. Il esquiva un coup de pied, à genou face à son adversaire, et roula vers lui pour percuter ses jambes de son corps. Narcisse buta contre celles-ci et failli être prit en ciseaux. Heureusement, coup bas mais toujours utile, il n’hésita pas à relever sa jambe pour frapper entre les cuisses du gardien de l’armure.

Celui-ci vacilla et recula de plusieurs pas, permettant à Narcisse de se relever. C’était l’ouverture qu’il attendait. Agile, il chargea d’un pied dansant, virevoltant à toute allure dans la pièce pour échapper à la vue de son adversaire, comme une illusion, un reflet. Son cosmos se déployait pour cacher ses déplacements par de faux reflets ondulants. Le gardien lui opposa bien son propres cosmos, et c’est un véritable mur de flamme qui s’éleva alors entre eux. Mais Narcisse, passa au travers et atteignit son adversaire au visage, d’un direct du droit bien senti ! Le gardien chancela et tomba à terre, où il resta étendu quelques secondes.
Narcisse garda la pause de son côté, le souffle court. Peut être par l’opposition des deux cosmos, il s'était fatigué bien plus que d'habitude avec cette attaque. Les cent reflets du miroir d'eau, l'une de ses meilleures techniques de combat ! Et avec ça, il n'avait pu asséner qu'un simple coup de poing vidé de son énergie cosmique par le mur de flammes - un élément censé être faible face à l'eau ! -, ce combat risquait d'être difficile.
- De l’eau, lança une voix à trois mètres de lui.
Narcisse releva les yeux et se remit en garde, observant le prêtre se relever.
- Tu as un avantage, exploites-le au mieux pour vaincre à présent.

Le jeune homme ne répondit pas et reprit sa concentration comme le désirait le gardien : cet avantage était utile certes, mais pas une fin au combat en soit ! Des perles de sueur traversèrent les lignes de son visage, à mesure que son cosmos gagnait en intensité.
- Tu vas trop loin, arrêtes !
Mais il était déjà trop tard.
- Par le reflet de Narcisse !
Narcisse intensifia son cosmos et le chargea dans son bras droit. De sa main gauche, il plaça un voile d’eau face à lui. Une illusion renvoya alors au gardien l’image immobile de Narcisse, alors que celui-ci, déjà en mouvement, déjouait sa vigilance en fondant sous sa garde. Comme il l’avait apprit lors de l’année passée, tandis qu’il effectuait un pseudo service militaire, il revint à la mémoire du garçon ses exercices au gladius. Comme dans un rêve, il examina les zones à découvert de son adversaire, et celui vit briller trop tard l’onde calme et certaine de la victoire dans l’œil du jeune homme. Pourtant, tout le monde n’était pas capable de rivaliser avec un ancien chevalier d’or.
Et le « gardien » de celle-ci n’avait pas été choisi pour rien non-plus. Il était impensable qu’il soit vaincu aussi facilement par ce gamin, impensable ! La main entourée de cosmos de Narcisse s’enfonça donc au dernier instant dans l’avant-bras de son adversaire ramené en position défensive qu’il transperça et repoussa jusqu’à planter la première phalange de son majeur au-dessus du plexus de son adversaire. Le gardien s’auréola de flammes, et tel un cheval s’élevant sur ses pattes arrière, il repoussa d’une ruade le garçon à la chevelure verte vers le fond de la pièce. Narcisse sentit quelque chose se briser au niveau de ses côtes, et il glissa sur le côté, inerte.
- Je t’avais dit d’arrêter.

Le bras droit inerte, le gardien s’avança lentement jusqu’à son adversaire pour voir dans quel état se trouvait celui-ci. Un acte charitable, car il n’avait jamais été dit que le combat devait être à mort, ou non. Mais il se trouva alors que dans l’esprit de Narcisse, il était clairement à mort. Faussement évanoui, il concentra de nouveau son cosmos dans sa main droite. Celle-ci manqua de peu la gorge du gardien.
- Que fais-tu donc, inconscient ?!
Narcisse se redressa en s'appuyant contre le mur et se remit en garde en serrant les dents. Sa côte était juste fêlée, et s'il arrivait encore à tenir sur ses jambes, il pouvait encore se battre ! Le gardien avait recula de quelques mètres, effarés que le garçon à la chevelure d'émeraude ait tenté de le tuer d'une manière aussi fourbe qu'avec la vieille tactique du faux-mort.
[color=#3CB371]- Je fais ce qu'il faut pour me montrer digne de l'armure : pas de demi-mesures.
- Crois-tu que le meurtre d'un adversaire qui te respecte est au profit d'Athéna ?
- Non, mais au mien si.
- Fou, tu ne seras jamais un chevalier d'or, et encore moins le dépositaire de la volonté d'Athéna ! Le vieux maître ne devait plus avoir toute sa tête pour former un disciple avec une mentalité aussi viciée ! Mais je vais réparer cette erreur. Par la crinière embrasée !
Le cheval de feu apparut de nouveau dans le sillage du gardien et de son cosmos. Celui-ci rua une nouvelle fois et projeta dans la pièce un tourbillon de flammes qui commencèrent à faire fondre à grande vitesse toutes les bougies. La lumière intensive et la chaleur n'étaient là que pour le gêner. En effet la carrure du gardien avait un rapport avec ses capacités : il affrontait ses adversaires au corps à corps en les perturbant avec son cosmos. La tactique était bonne, songea le jeune homme. Il ne devait pas rester exposé trop longtemps à cette aura de feu où il serait vite sous son emprise.
- Par l'égide du miroir d'eau.
Ses deux mains tendues face à lui, Narcisse créa une barrière de cosmos faite d'eau pour contrée la chaleur étouffante de son adversaire. Celui-ci, bien qu'en sueur, ne souffrait aucunement souffrir des effets de son incroyable énergie. Sa puissance était bien celle d'un homme ayant manqué d'être chevalier d'or. Mais c'était aussi son cas, à lui, Narcisse. Il avait été formé pour conquérir l'armure du Capricorne qui lui était destinée depuis sa naissance. Pas question d'échouer face au gardien ! Pendant plusieurs minutes, les deux adversaires s'affrontèrent via des escarmouches physiques qui se terminaient par un recul de chacun sur ses positions. Aucun des deux n'arrivait à trouver une faille exploitable : si Narcisse avait pour lui l'avantage de l'élément, le gardien avait pour lui l'expérience et une endurance incroyable. En parlant d'endurance, l'égide du miroir d'eau puisait très en avant dans ses forces pour répondre à l'aura de la crinière embrasée de son adversaire. Était-il dans une impasse ?

Peut être pas, car il lui restait une dernière carte à jouer : le septième sens.
Les conditions idéales étaient réunies pour l'atteindre et porter un coup si puissant au gardien qu'il ne s'en relèverait pas : la présence des deux cosmos, la fatigue physique, la pression du combat... Tous ces éléments étaient favorables d'après Zénon à ce qu'un chevalier atteigne le septième sens et puise dans l'énergie cosmique toute entière pour augmenter sa propre puissance. Mais cette capacité s'accompagnait d'un grand risque : chacun naissait et développait son cosmos d'une manière unique et jamais identique. Aussi, recevoir plus de cosmos en soi faisait exploser les barrières créées par l'entrainement et l'utilisation continue de son propre cosmos. Ce qui pouvait se révéler dangereux, voir mortel pour un chevalier inexpérimenté.
Mais que lui restait-il comme solution ? Pouvait-il abandonner maintenant que le gardien avait vu clair dans son jeu ? S'il baissait sa garde maintenant, il serait à la merci de son aura. Il n'avait pas d'autre choix que de recourir à ce dernier atout.
Comme s'il avait lu en lui, le gardien plongea son regard enflammé par la colère dans celui de Narcisse.
- Même si tu arrives à me vaincre, la laideur de ton âme te refusera à l'armure, abandonnes !
- Laids ? S'étrangla-t-il.
Adieu résolution de faire attention en s'ouvrant au septième sens. Adieu résolution de gagner ce combat proprement pour remporter l'armure d'or et satisfaire son ego. Adieu, adieu, adieu... Les prétendants, ancien et nouveau, s'ouvrirent de concert à l'énergie cosmique. C'est là que fît toute la différence de caractère entre eux : le gardien était certes enflammé, mais il l'était posément, à l'image de son maître. C'était un feu calme, puissant, ravageur mais sur la durée, à l'image de son endurance. Alors que de son côté, Narcisse était à présent une tempête de colère et de rage, face à l'insulte odieuse dont il venait de faire l'objet et qui ne lui donnait envie que d'une chose : éclater sa gueule à son adversaire et l'expédier méconnaissable dans les limbes du monde d'en dessous !
- Par le cheval de feu !
- Par le reflet de Narcisse !
Le jeune homme chargea en traître son adversaire, qui lui-même resta immobile, déployant tout son cosmos dans une vague de feu irréelle. Mais tel un glaive transperçant l'eau, Narcisse traversa son attaque bien trop dispersée. Cette fois son cosmos ne fût pas dissipé par le gardien, et lorsque sa main se planta dans la gorge de son adversaire, l'un comme l'autre surent que le combat était terminé. L'homme qui quelques secondes auparavant rayonnait de puissance s'effondra, se vidant de son sang. Quand à son meurtrier, le beau Narcisse, il prit conscience des dégâts engendrés par les flammes du gardien sur son corps, et cela lui fit perdre conscience. Sa peau fumante était partiellement brûlée sur le bras droit et le torse : encore des blessures à cacher pour conserver son image intacte...

Bien après que le gardien ait succombé à sa blessure, Narcisse rouvrit les yeux. Son reflet lui renvoya sa beauté, dans une marre de sang. Quel étrange spectacle, pensa-t-il en s’observant ainsi coloré de pourpre. Il faillit en rire mais la douleur dans son corps l’en dissuada. Ce n’était pas la première fois qu’il finissait dans le coaltar après un combat mais là, c’était bien pire. Lentement, il se releva, avec précaution, et resta adossé au mur, le temps de reprendre ses esprits. Plusieurs bougies s’étaient éteintes : il avait dû dormir plus d’une journée. Voilà donc ce qui arrivait lorsque l'on se battait contre quelqu'un de son niveau hein ? Son regard tomba sur le fond de la pièce.
- À nous deux, marmonna-t-il en s’avançant d’une démarche certaine, mais souffrante, vers l’armure d’or.

Sans hésitation, il posa sa main sur le cube d’or qui s’auréola immédiatement de lumière et s’ouvrit de lui-même. Réagissant au cosmos de Narcisse, l’armure du Capricorne s’ébroua tel un cheval de bataille et se fragmenta en dizaines de morceaux qui vinrent se greffer au corps du jeune homme.
- … Légère, il alla se regarder dans la flaque de sang, et belle de surcroit.
Il en profita pour essuyer un filet de sang à la commissure de ses lèvres. Il ne se passa rien d’autre. L’armure resta sur son dos et, voilà. C’était comme de porter n’importe quel vêtement, sauf que celui-ci était en or, ce qui n’était pas sans lui plaire bien entendu.
- Finalement, c’était très surfait cette histoire…

Comprendre pourquoi cette armure et lui étaient fais pour être ensemble ? Un autre jour. Pour l’heure il avait du repos à prendre, et un voyage de retour à envisager. Car oui, il allait y aller, à ce sanctuaire. Oui, il allait la servir, la déesse Athéna. Et par-dessus le marché, il allait le faire le baume au cœur.
Pourquoi ? Narcisse jeta un dernier coup d’œil à son reflet ensanglanté.
Parce qu’il était tombé amoureux de ce reflet de sang.
---------
Cela fait maintenant six années qu’il a rejoint le Sanctuaire d’Athéna. Il le fit au printemps de sa dix-huitième année, portant sur son dos l’armure d’or du Capricorne. Remit de ses blessures contre le gardien, il apprit également à mieux maîtriser le septième sens durant les années qui suivirent. S’entrainant avec d’autres chevaliers, il apparut vite que la réalité des combats était très différente de l'entrainement de Zénon. Ce dernier avait cependant bien lu en son élève en orientant ses exercices de manière à combler son manque de force physique par une plus grande agilité.

Il développa au fil du temps son propre art, lié à son cosmos et même si le jour de son arrivé, on doutait de sa capacité à revêtir l’armure du Capricorne, il devint clair après ces années qu’il en était tout à fait digne. Son dévouement à Athéna était sans faille et on avait rarement vu plus acharné à l’entrainement que lui.
Dévoué ? Juste à sa propre cause. Acharné ? Juste à satisfaire ses propres ambitions et à cultiver son image dont il aimait tant le reflet. Dangereux devint le nom de Narcisse dont on disait qu’il aimait danser dans le sang de ses adversaires en priant à la gloire d’Athéna, celle qui lui permit la découverte de cet immense bonheur. Mais bien sûr, il s’agissait là de rumeurs… n’est-ce pas ?
PS

Au départ je voulais faire une présentation assez classique, en intégrant des éléments historiques pour encrer au maximum l'histoire de Narcisse dans son époque, pour lui donner un relief bien concret. J'avais pas prévu d'écrire autant mais je me suis finalement laissé emporté par cette aventure. J'espère que la lecture vous aura plu, en tout cas pour moi, faire des recherches pour la rédiger aura déjà été une bonne expérience !


Dernière édition par Narcisse le Mar 27 Sep - 19:28, édité 17 fois
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MessageSujet: Re: Narcisse, Gold Saint du Capricorne   Narcisse, Gold Saint du Capricorne I_icon_minitimeSam 24 Sep - 15:33

Yo et bienvenue sur SSU !
Ton expérience hRP est pas mal, cela dit, tu aurais tout de même pu nous saluer en tant que Nigawarai également, non ? Parce que c'est une belle histoire celle que tu nous as raconté, mais bon...
Nous, ça nous dérange pas que tu viennes jouer chez nous, mais si dès le départ tu nous prends pour des cons, ça va pas le faire non plus quoi...
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MessageSujet: Re: Narcisse, Gold Saint du Capricorne   Narcisse, Gold Saint du Capricorne I_icon_minitimeSam 24 Sep - 15:36

+1 on est tolérant et on accepte de laisser une seconde chance si tant est que la personne essai de faire un minimum amende honorable.

A toi de décider, nous savons qui tu es, tu peux continuer ta présentation mais il y a un minimum de respect à avoir pour nous sans quoi on se quitte là.
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MessageSujet: Re: Narcisse, Gold Saint du Capricorne   Narcisse, Gold Saint du Capricorne I_icon_minitimeSam 24 Sep - 16:46

Bah, inutile de nier de toute façon. Donc oui, Nigawarai, c'est bien moi, mais comme je n'ai guère laissé un bon souvenir vis-à-vis de cette expérience, je n'ai pas jugé bon de la rappeler à la mémoire de tous (ça a pas manqué apparemment). En vous présentant toutes mes excuses les plus sincères d'avoir voulu ben, faire profil bas et repartir à zéro.
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MessageSujet: Re: Narcisse, Gold Saint du Capricorne   Narcisse, Gold Saint du Capricorne I_icon_minitimeSam 24 Sep - 16:48

Comme dit précédemment, va pour repartir à 0 ça ne nous dérange absolument pas. Mais sois honnête envers nous à l'avenir (ça évitera les débordements qui t'ont fait partir par la même occasion).

Bienvenue sur SSU donc.
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MessageSujet: Re: Narcisse, Gold Saint du Capricorne   Narcisse, Gold Saint du Capricorne I_icon_minitimeLun 26 Sep - 3:54

Merci de votre accueil, la présentation sera terminée d'ici la semaine prochaine.

Edit; Présentation terminée ! Pardonnez les éventuels erreurs vis-à-vis de la cosmologie de Saint Seiya, je n'en suis pas très familier comme je l'ai précisé. Bonne lecture !
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MessageSujet: Re: Narcisse, Gold Saint du Capricorne   Narcisse, Gold Saint du Capricorne I_icon_minitimeLun 26 Sep - 17:34

Yo !

Pas grand chose à dire sur la cosmologie contrairement à ce que tu craignais. De plus, bel effort sur la longueur de la présentation.

Par contre, pour moi, y a un truc qui ne va pas. J'ai bien cherché un défaut que ton personnage pourrait avoir, mais honnêtement, j'en vois pas... Tu dis bien que la force physique, pure et brutale, n'est pas ton registre. Mais dans les faits, ça se sent pas du tout.

Dès la description physique, la beauté divine du perso m'a fait tiquer, mais bon, j'me suis dit "il s'appelle Narcisse, allons, pourquoi pas". Mais quand au final, on voit un mec qui a 15 ans et qui a des réflexes exceptionnels, un Cosmos maîtrisé parfaitement sur le tas durant un combat, combat d'ailleurs contre un mec qui a rivalisé avec le précédent Capricorne, qui lui est censé très bien maîtriser son cosmos, mais que tu gagnes avec une relative facilité...

En somme, sur la globalité de ta prés', j'ai trop l'impression de voir le mec parfait, et ça, ça me chiffonne. C'est comme si, dès que ton personnage s'essayait à un truc, il le maîtrisait assez rapidement... Tu touches à un instrument donc tu joues très bien, tu t'entraînes aux réflexes et donc tu peux plus être pris en traître même pendant ton sommeil... À côté de tout ça, pas le moindre défaut, pas la moindre "égratignure" sur la conception de ton perso (je ne considère pas le fait d'être fourbe comme un véritable défaut, c'est ce que j'appelle un "défaut arrangeant" qui te servira plus qu'il ne te desservira dans le RP).

Le niveau 3, tu l'as, la discussion n'est pas là, mais j'aimerais voir un personnage humain plutôt qu'un surhomme en fait.
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MessageSujet: Re: Narcisse, Gold Saint du Capricorne   Narcisse, Gold Saint du Capricorne I_icon_minitimeMar 27 Sep - 19:30

Je plaide coupable, j'en suis arrivé à la même conclusion en me relisant ce matin et je vois bien que j'ai mis en avant toutes les qualités du perso plutôt que ses défauts. Je vais reprendre ça au plus tôt en essayant de modifier quelques passages de manière à tourner le personnage sur un côté plus "humain" car ce sera de toute façon plus facile à aborder pour moi inrp (parce que son plus gros défaut, c'est bien sa plus grande force, à savoir son propre amour, chose que je n'ai pas assez mise en avant ; en rajoutant éventuellement un nouveau chapitre sur ce point, je devrais arriver à un résultat moins surhomme). Dès que j'ai apporté ces modifications, je vous fais signe !

EDIT; Voilà, modifications apportées à partir de l'arrivée à Sparte (3ème chapitre). J'ai inclut un entrainement au cosmos et j'ai essayé de rendre le combat contre le gardien plus long (car on m'a effectivement apprit que la vision des combats dans la série abrégée n'était réellement pas une référence sur leur durée réelle dans l'anime x3), j'espère que cela sera plus agréable à lire ainsi !
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MessageSujet: Re: Narcisse, Gold Saint du Capricorne   Narcisse, Gold Saint du Capricorne I_icon_minitimeMer 28 Sep - 0:37

Mieux. Je te valide donc au niveau 3 avec l'armure d'or du Capricorne.

Bon jeu sur SSU !
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MessageSujet: Re: Narcisse, Gold Saint du Capricorne   Narcisse, Gold Saint du Capricorne I_icon_minitime

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Narcisse, Gold Saint du Capricorne

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