La table était dressée. Le manoir de Valaskjálf était en effervescence : depuis fort longtemps les deux filles du maître de la Maison du même nom ne s'étaient plus réunies. Mais ces deux femmes avaient augmentés le prestige de la Maison un cran plus haut : elles étaient toutes deux devenues Guerrière Divines. Toi, la première de ces filles, tu fus heureuse de voir ces gens s'évertuer pour toi, entre le respect et la crainte car ils savaient tous que ton courroux était irrévocable et implacable lorsque tu le prononçais. Vêtue d'une longue robes noirs ornées de bijoux dorés et ambrés, tu t’asseyais à l'un des bouts de la table. Tu regardas en direction du coin de la pièce.

« Commencez à jouer, pianiste. Vous avez été payé pour cela, alors maintenant, jouez. »

Tu hochas de la tête lorsqu'il débuta : la mélodie débutée te plaisait et il pourrait donc continuer en toute quiétude. Ta sœur arriva et s'assit en face de toi avec des parures bien moins élégantes. Elle n'avait jamais été pour mettre son sang et sa richesse en avant. Qu'importe, elle passait à côté d'opportunité que seule l'opulence offrait et nous avions eu la chance de la recevoir. Depuis notre naissance nous avions été touchées par la grâce. Fait plus qu'approuvé par l'accord de nos armures par Odin en personne.

« Installe toi, ma sœur. Père te prie d'excuser son absence mais comme tu le sais, sa santé est déclinante et il préfère se reposer. La triste vérité est, hélas, qu'il ne verra certainement pas l'année prochaine. Il est atteint de ce mal brûlant les poumons, fréquent chez les gens du Nord et du froid. Mais je ne t'apprend rien, n'est-ce pas. Tu as étudiés ces choses là et tu as été plus souvent au chevet de père que je ne l'ai été. Cela me désole mais mon devoir passe avant ce genre de soucis familial, tu peux me comprendre à présent ? »

Dis-tu en souriant à cette allusion : Ingrid avait rejoint le cercle très fermé des Guerriers Divins. Cet ordre veillait à la sécurité d'Asgard depuis la nuit des temps, même notre bibliothèque avait du mal à retracer le parcours des premiers investis à ce poste. Il était temps de repartir sur ce sujet plus joyeux : son obtention de la God Robe et son arrivée pour le moins surprenante à la réunion. Enfin, c'était surprenant pour toi car c'était tout à fait censé qu'une Guerrière d'Odin se présente à ce genre de réunion mais tu avais été surprise d'y apercevoir ta sœur, tu ne t'y attendais pas à celle-là.

« Je dois bien reconnaître que je fus surprise de te voir à cette réunion. Quel fut ma joie et mon étonnement. Munin et Hugin sont finalement réunies, Odin a bien compris qu'il ne trouverait pas meilleurs complicités que nous et ce dans tout Asgard. »

Ta main se porta lentement vers la coupe de vin que tu bus lentement, ces quelques bouteilles étaient un présent en souvenir de ton voyage en Italie, tu y retournerais certainement un jour où l'autre. Lentement, tu déposas ton verre sur la table en bois, le petit "poc" fut totalement absorbé par une note du piano, vraiment, ce jeune homme jouait bien. Certes, il ne faisait pas vibrer ton cœur comme savait le faire Volsung lorsqu'il caressait sa lyre mais lui ne maîtrisait pas son cosmos et pour un être de si bas statut, il fallait reconnaître un talent certain.

« Cela faisait bien longtemps, ma tendre sœur. Je ne sais plus qui tu es, j'ai sans doute perdu le fil ces dernières années. Mais je voudrais m'assurer d'une chose : l'obtention de ta God Robe ne t'a pas monté à la tête ? Je t'aime, petite sœur et je veux m'assurer que tu restes la cadette. Assure moi que la tête de notre noble lignage ne t'intéresse toujours pas. Oh, je doute que cela soit le cas, Ingrid, ma sœur mais je ferai tout pour assurer la stabilité de ce manoir. Tout. »

Menaçante ? Oui, d'une certaine manière. Tu n'avais pas été froide et manipulatrice, tu avais été chaleureuse envers ta sœur car après toi, elle était ce qu'il y avait de plus important dans ta vie. Tu préférais t'assurer que toujours elle œuvre en ton sens et pour toi. En réalité, ce n'était qu'une démonstration charismatique parmi tant d'autres, tu étais presque certaine qu'elle n'avait pas changée et que sa fidélité était toujours tienne.

Déjà, l'entrée arriva : quelques légumes trempés dans une sauce mielleuse. Un régale pour le palet et la santé : le miel était l'un des attributs qui valait la bonne santé générale de la Maison. Votre père était tombée malade en partant dans les landes où, évidemment, la gastronomie du manoir était absente.

Lorsque tu la vis à peine baiser le vin, tu haussas un sourcil. Cet alcool romain était l'un des meilleurs qui puisse circuler en Italie. Cela te débecta légèrement qu'elle ne boive que deux petites gorgés. Vu le prix de ces bouteilles, cela te faisait mal : ton père était un amateur de vin mais ces temps-ci, il se contentait de l'eau, tant il était sujet à des quintes de toux.

« Chère sœur, je t'avoue être ennuyée. J'ai avancé une certaine somme pour ce vin, n'est-il pas à ton goût ? Si c'est le cas, j'en serai déçue. Je déteste boire le vin, seule. »

Dis-tu en déposant ta coupe délicatement sur ta table. Ainsi elle ne t'en voulait pas d'être partie si longtemps ? Ses yeux de jeune gamine n'avaient pas toujours dit la même chose. Mais bon, tu vivais au jour présent, regarder en arrière ne t'intéressait que dans tes manigances et autres stratégies. Il était hors de question qu'Asgard s'en sorte sans toi. Tu étais d'ailleurs convaincue que cela ne serait point possible sans tes facultés intellectuelles.

« Je suis appelée, et toi aussi à présent, à donner davantage encore à notre Maison. N'oublie jamais : Odin au ciel, ta famille sur terre. »

Cette phrase était la devise de la Maison à quelques rajustements près "Odin puis le Sang" était la devise exacte. Au moins, elle n'avait pas perdu ses manières et cela était tant mieux. Aussi amusants fussent ceux que tu avais rencontré, peu connaissaient le sens de l'hygiène et de la bienséance, c'était ... fatiguant par moment. Mais cela t'avait fait grandir encore plus et rien que pour ça, tu ne regrettais pas tes voyages et tu y repartirais volontiers dès que l'occasion se représenterait. Tu étais satisfaite, en revanche, qu'elle dise elle-même connaître sa place. Cela vous éviterait une querelle intestine et c'était tant mieux car qui d'autre mieux que toi pouvait être appelé à la succession de ton père ? Personne.

« Tu m'en vois ravie. Je ne pensais sincèrement pas que ta nouvelle fonction puisse changer quoi que ce soit mais vu ce que tu as entendu à la réunion, j'assure mes arrières. La folie a touchée Asgard, le patriotisme n'est plus à tel point qu'ils en sont venus à se battre entre eux, je voulais m'assurer que nous ne perpétuerons pas ce schéma à notre échelle... D'autant que tu perdrais assurément. »

Tu mangeas doucement, la discussion ne devait pas priver le repas mais votre éducation faisait en sorte que manger était l'idéal moment pour récupérer son souffle et laisser un peu d'air dans une tirade, chose important pour voir chaque information captée et traitée par son interlocuteur.

« La réunion, justement, revenons-y. Je pense qu'elle nous a montré une part de cette folie mais également un chemin. Mon chemin. Je réaliserai mes propres objectifs dans le but d'assurer la survie d'Asgard. Pour tout avouer, je compte rechercher des artéfacts divins. Peux-tu me conseiller un pan de bibliothèque plus apte à trouver pareilles informations. »

Tu n'avais pas fini de parler de cette réunion, vous aviez beaucoup de points à entrevoir. Commençons donc par la crise qui avait eu lieu autours du Seer, il était temps que tu expliques enfin clairement ta position par rapport à cela.

« Le Seer, comme je l'ai annoncé à la réunion, devrait abandonner ses prérogatives le temps que nous récupérions la grande prêtresse. À mes yeux, il n'est d'ailleurs pas légitime, je pense que tu as lu qu'à l'époque de nos illustres ancêtres, seul l'Alpha commandait, ce qui semble ... Logique. Mais je ne tiens pas à philosopher ici, je suis convaincue que tu as un avis raisonnée sur la question. »

Ainsi le vin lui faisait tourner la tête, en vérité, tu n'en avais aucune idée. C'était votre premier dîner en tête à tête depuis fort longtemps. Non, c'était le premier : vos parents ou du moins votre père avait toujours été présent. Puis tu avais quitté le cocon familial et lors de tes rares retours, Ingrid n'était pas là où tu étais trop décalée pour manger à une heure décante. La dernière fois que tu l'avais vu manger, elle n'était pas en âge de consommer du vin.

« Sincèrement, je l'ignorai. Dommage, le bon vin est l'apanage des gens de notre rang. Oui, ne t'attend pas à voir pareil liquide en dehors de notre cave ! Ce n'est pas une reproche, comprend moi bien. »

Tu claquas des doigts et une servante arriva, tu lui fis rapporter la bouteille à la cave et lui demanda un calice d'eau du Jutland. Bien sûr, elle ne se fit pas attendre et arriva rapidement avec la demande, tu fis resservir deux coupes. Il était dit que cette eau était d'une grande pureté, cela n'avait rien d'étonnant car vous n'étiez pas à un stade suffisamment décadent pour jeter vos déchets, sinon pire, dans l'eau. Elle le savait, tu n'étais pas du genre conciliante, pas de compris. Ce point avait été mis en exergue le jour où tu rentras et appris la rébellion de plusieurs de nos hommes. Ils étaient vivants sous le supplice de cette tendre naïve. Le jour même de ton arrivée, ils furent pendus.

« Je te remercie de cette proposition ma sœur mais... C'est une tâche que je dois accomplir seule car j'ai bien l'intention d'aller chercher cet artéfact et je ne te considère pas encore assez forte pour affronter l'adversité. Oh... À ce propos, si tu es toujours idéaliste, j'ai du mal à croire que tu pourras défendre violemment les desseins de notre seigneur. Je sais que tu n'aimerais pas mais je te demande de m'affronter dans la salle d'armes, sans nos armures. Je tiens à t'évaluer sans pour autant qu'on ait à tout donner. »

Tu la regardais avec assurance, lui faisant comprendre que c'était plus qu'une proposition : tu ne voulais pas d'une sœur faible et inutile, il fallait qu'elle soit prête à défendre les intérêts d'Odin et du peuple. Et pour cela, il n'y avait pas mille solutions, elle te connaissait. Elle savait que tu avais tué le maître sans la moindre hésitation.

« J'ai déjà retiré le statut de Chevalier à deux Guerriers Divins. Il en serait de toute façon différent avec toi car tu es mon sang mais tout cela pour te dire que je ne considère un Guerrier Divin qu'au travers au combat. Mais ne le prend pas mal, je ne cherche pas à me battre, cela est tellement ... primitif. Non, je préfère prendre cela avec philosophie, faire confronter nos volontés. Qu'en penses-tu ? »

Tu souris et acquiesças lorsqu'elle te demande si le repas était de ton chef. Cela semblait logique, vous étiez habituées aux repas copieux mais celui-ci était particulièrement riche. Non pas d'une façon nutritive mais bien pécuniaire. Ton petit "cadeau" de bienvenue. Tes péripéties t'avaient largement récompensés en or même si, au début, c'était plutôt la ruine financière mais un peu de subtilité et tout allait de suite mieux. Ta langue de vipère pouvait créer ou plutôt transférer de l'argent dans ta poche sans grande difficulté.

« L'argent n'a jamais été un problème et le sera encore moins maintenant, mes différents voyages ont été particulièrement lucratif. Et oui, je pense être apte à diriger les armées d'Odin mais ce n'est pas aussi si simple que ça. Il ne suffit pas de se dresser pour récolter la gloire. Un putch maintenant serait totalement fou, assainissons la situation et puis seulement après voyons pour rendre au sang ce qu'il mérite. Se presser est le meilleur moyen de tomber. Je dois clairement savoir qui est avec qui. Je pense que nous allons entamer une stratégie digne des trois royaumes : le Seer, l'Alpha et moi, j'ai déjà plusieurs alliés. Mais disons que je ne suis pas à la tête de ces alliés, c'est plutôt une coalition. Voyons comment cela évolue mais patience, ma sœur, patience. »

Tu étais une calculatrice et une manipulatrice hors pair. Le savait-elle ? Sinon, s'en doutait-elle seulement ?

Ton regard hautain la perça, nul doute qu'elle dut réfréner un frisson craintif. Tu ne supportais pas qu'on te dicte ta conduite, encore moins lorsque cette personne était ta petite soeur. Tu insistais sur le "petite" car tu étais simplement plus grande qu'elle dans l'avenir de ton peuple et de ta Maison.

« Je ne cherche pas à te manipuler, pauvre sotte. J'ai appris à tremper ma langue dans des poisons qui dépassent ton imagination, pourtant mainte fois nourrie par tes bouquins. Je sais que tu m'obéiras au moindre claquement de doigt mais ne pense pas pouvoir te soustraire à ma manipulation car tu ne t'en rendras jamais compte. Par ailleurs, soyons heureuses, nos rapports ne m'obligent pas à avoir recours à cette méthode. Qu'Odin continue cette douce attention. »

Le reste du repas fut assez ordinaire, vous parliez de vos voyages. Rien de bien exceptionnel. Rien d'inintéressant non plus cela dit. Vous vous sépariez pour vous affrontez de manière amicale.

Salle d'armes


Tu regardas longuement ta soeur, elle venait d'arriver avec sa besace. Toi, tu étais presque méconnaissable : une jupe de combat, des bandages couvrant et compressant ta poitrine et tes cheveux étaient tirés en arrière d'un simple chignon. Tu souris lorsqu'elle te dit être prête alors que tu étais assise, en tailleur.

« Vu le temps dont tu as disposé, j'espère bien que tu es prête. Que dirais-tu de commencer ?! »

Tu sautas alors d'un bond, en souriant. Tu soufflas sur ta main et des plumes noirs apparurent alors même que des corbeaux volèrent dans la pièce pourtant fermée. Tu levas ta main avec trois plumes calées entre tes doigts et soufflas une nouvelle fois dessus. Tes plumes fusèrent en sa direction alors mêmes que je me décalait sur la droite :

Hallucination Feather

« Ma chérie, le fait de te déplacer avec une besace expose directement ta faiblesse : tu es nulle au corps-à-corps. Ce qui signifie qu'Odin t'a choisi pour ta puissante cosmo-énergie. Je me trompe ? Si oui, pas de problème. Sinon, n'aies crainte, je vais juste te vider de cette énergie le temps que tu prennes conscience que l'ennemi ne doit pas te percer d'un simple regard ! »

Étais-tu dure ? Non, tu ne le pensais pas. C'était ta sœur et elle devait apprendre. Derrière, rien n'assurait ta victoire, si ce n'est ton éternelle confiance. Mais d'un autre côté, tu espérais qu'elle te colle une rouste afin que tu sois épatée par elle. Tu avais envie de faire confiance en la force de ta petite sœur. Il fallait qu'elle se donne à fond car, en dépit du combat "amical", tu ne lui ferais aucun cadeau.

Le combat avait commencé et cela allait au-delà de ce que tu avais pris pour des tours de passe-passe. Cela t'intriguait, évidemment l'explosion fut retenue par ton aura mais tu ne pus te prémunir des graines venant s'attacher à ta chair et te susurrer force. Votre style semblait semblable ... Pour le moment.

« Tu as raison ... J'ai du mal à me mouvoir mais cela ne me pose aucun problème, je n'ai qu'à ... rester ainsi. »

Veren's Purity

À l'endroit même où le sol avait été détruit, des mains cadavériques en sortirent, s'extirpant lentement du trou et un faucheur en sortit. Dans un même temps, tu croisas tes bras et un calice apparut au-dessus de ta tête.

Shadow Dance

Et l'ombre à la faux se précipita vers ta sœur, essayant de la trancher sans la moindre compassion. Vu la rapidité d'exécution, il était presque sûr que l'un de ces coups la toucherait. À ce moment là, tu pourrais te régaler.

« Je te préviens ma chérie, chaque blessure coulera en faible quantité dans ce calice et me permettra d'y trouver une ressource en vitalité indéniable surtout s'il s'agit de ton sang ! »

Oui, son sang devait s'intégrer au mieux en toi et c'était parfait car cela ne te plaisait pas de survivre grâce aux sangs de rustres. Celui de ta sœur avait toute la noblesse pour se mélanger avec ton corps. Comprenait-elle conscience que ce type d'affaiblissement ne la préoccupait que moyennement ?

Ta sœur n'était pas dénuée de talent, c'était tant mieux. Son style était même assez irritant car elle parvenait à se libérer des entraves que tu tentais de lui appliquer. Ce n'est pas grave, tu avais plus d'un tour dans ton sac. Si tu ne pouvais la saper, tu allais te stimuler, c'était du pareil au même. Elle brisa même ton calice et ta domination sur le faucheur qui disparu au même moment. Les morceaux de mon invocation percèrent ta peau, cela te contrariait fortement.

« Je dois dire que tu m'impressionnes. Je t'imaginais à genoux, à pleurer de peur et au lieu de ça, tu as brisé ma technique et a répliqué avec force. Je m'avoue contrariée ... »

Crossing de yhdeksän heim

De nul part, un halo lumineux engloba ta noble personne, et tu fus sur ta soeur l'instant d'après lui donnant neuf coups de genoux.

« Gotheim. Vanaheim. Ljösalfheim. Mannheim. Jötunheim. Svartalfheim. Niflheim. Muspellheim. Helheim. Et au soir, ils revinrent apporter leur murmure au creux de sa divine oreille. »

Cette technique était assez frénétique mais pour elle, ta sœur, elle devait directement comprendre l'origine de cette technique. Car chacun de tes coups l'avaient heurter en même temps. En réalité, tes frappes physiques étaient rapides et nombreuses mais extrêmement faible. La véritable origine de la douleur certaine qu'elle ressentirait viendrait des impulsion cosmique données à partir de ce genoux droit.

« En tout cas, je reconnais en toi la force et la sagesse nécessaire pour m'épauler en tant que Sœur sous Odin. »

Tu traitais ici donc de votre fonction et non de ton sang. En ce jour, elle devenait deux fois ta sœur, c'était peut-être étrange mais tellement vrai.

Ainsi elle te lançait sa plus puissante attaque ? Tu fis une moue, déçue. En était-elle déjà au point où sa plus puissante attaque devait entrer en jeu ? On dirait bien que oui, hélas. Tes corbeaux se rassemblèrent autours de toi. Tu étais prête à la recevoir, avec le sourire, s'il vous plait.

« Ne t'ai-je jamais dit que tu étais trop bavarde, ma tendre petite sœur ? J'ai deux informations qui vont me suffire pour me prémunir de toute ta puissance. »

Sumum Raven

Les corbeaux volèrent autours des graines et croassèrent autours de la croissance de la plante, la rendant folle. Ses attaques tournèrent dans toutes la pièce vous frappant sans distinction, vous les deux sœurs. L'épine s'enfonçant tout du long sur son ventre, te faisant cracher une gerbe de sang. Tu te tiens l'estomac. Tu faisais la maline mais elle avait clairement l'avantage ses dons de régénération étaient simplement au-dessus des tiens car là où elle était soin et création, tu étais corruption et elle s'en était lavé d'un simple geste ...

« Arggh.. À toi de les recevoir, ma jeune sœur ... »

Tu venais de retirer les morceaux de calices encore porter sur ton dos, heureusement que ton aura te protégeait plus ou moins de la douleur car ces morceaux, ajoutés aux épines ... Tu en avais plein le dos ! Et ce n'était pas peu de le dire ... Les morceaux étendus sur ta paume droite, tu pus souffler dessus afin de t'en servir comme projectile et la cible n'était plus à définir ... Ce après quoi, tu mis un genou au sol, elle avait engourdit tes membres.

« Grr ... Tu es vraiment une plaie pour l'adversaire ... Je t'aurai hais pour ça, si tu avais été mon ennemie mais je suis heureuse de voir en toi une alliée ... intéressante. Néanmoins, je remarque que, dans ton style, tu te sers de graines et de ce dont tu as appris mais à aucun moment tu ne sembles être en manque de ton armure ! Moi, je ressens clairement ce manque ... »

Ne pas pouvoir voler ... Qu'est-ce que ça pouvait te coûter ! Tu aurais éviter ces attaques terrestres avec une telle facilité que cela n'aurait même pas été drôle à voir mais là, elle te coupait les ailes justement ! Une pièce renfermée, sans armure, qu'est-ce que tu pouvais être arrogante parfois ! Heureusement que tu cherchais à la tester et non à la tuer ...