Tu te déplaçais avec grâce dans les chemins de l’ascension, tes allées et venues régulières te donnaient cette rare autorisation de voyager sans être continuellement arrêtée. Bien sûr, tu reposais tes ailes lorsque le gardien était présent et te demandait de faire halte. Mais, en ce jour, tu savais que Svein de Delta n'était pas là, qu'il attaquait des chevaliers de Poséidon alors pourquoi ressentais-tu une présence. Une présence vivante. C'est pourquoi tu t'arrêtas : si personne n'était là pour faire respecter les lois, tu le ferais et ce avec un cruel plaisir. Un homme fou parlait avec les cristaux, tu fis un jeu d'ombre pour qu'il ait peur mais ce simplet ne réalisa pas. L'homme parla alors ... Un véritable balourd et il osa même te provoquer, il n'allait pas à subir ta colère.

« Guerrier divin !? Toi ? »

Tu le regardes froidement : pour qui se prenait-il. Tu devrais le remettre à sa place et rapidement. Tu n'aimais pas les personnes sans manière.

« Je suis Alwine de Valaskjálf. Mais je suis également Guerrière Divine et, de toute évidence, je te surpasse de loin alors ne t'adresse pas à moi comme à un vulgaire insecte. Tu me dois le respect. De la soupe... Je vais t'en donner moi ... de la soupe ... »

Tu portais Munin sur le dos, cuirassée de tes ailes argentés, tu étais prête à le punir s'il ne venait pas à s'excuser. Tu avais confiance en Dieu mais quelle faute de goût avait-il commis en permettant à pareil gueux de revêtir une armure. Enfin, tu n'étais même sûre qu'il ne mentait pas. En nos termes gelées, les guerriers étaient plus accessible que les chevaliers des Dieux grecs alors quiconque pouvait se vanter le divin alors qu'il n'était que pécore.

« Baldur, quelle armure prétends-tu porter ?! Comme tu le vois, je suis vêtue de Munin, nous sommes en harmonie. »

Tu le regardais de haut, le considérant comme un être inférieur et cela ne changerait pas, même s'il venait réellement à être Guerrier Divin, d'autant qu'elle n'aimait pas que quelqu'un se promène dans la forêt de Delta et "contemple" l’œuvre ancestrale sans avoir l'accueil de Svein.

Il semble encore plus ahuri qu'escompté. Cet imbécile heureux semble ne pas comprendre tes paroles assassines et vient jusqu'à faire de l'humour avec toi. Le rire, croyait-il que vous étiez des bouffons d'un Dieu ? Il se moque de rire, tout ce qu'Odin attend de ses Guerriers, c'est du concret. Celui-là était une erreur, du moins c'est encore ce que tu pensais : tu allais le frapper pour voir s'il valait quelque chose. Après tout, tu n'avais pas de camarade ou de frère d'armes. Tu laissais ces idylliques notions aux autres, préférant purifier ceux qui osait souiller leur état.

« Pour qui te prends-tu, sinistre fou ?! Tu ris sur ton armure, c'est pitoyable. Ce n'est pas un sujet abordable de cette façon. N'attend pas que je ne fasse qu'esquisser un sourire ... »

Profond idiot, il ne comprit même pas ce que tu entendais pas la "soupe". Il osa même venir te serrer dans les bras, quel fou oserait cajoler ainsi un charognard de la pire espèce. Tu te fichais de la taille et de la force de tes opposants : Odin t'avait formé pour les surpasser. Celui-ci ne ferait pas exception même s'il était dans ton "camp".

« Pathétique Guerrier. Je ne sais pas si tu te drapes d'une identité si faible pour surprendre ou si tu es vraiment ça. Mais je vais éprouver ton corps car selon moi, tu n'as pas d'esprit. »

Odinin Omen

Ta cosmo-énergie se déploya alors, se concentrant autour de ton genou droit que tu envoyas rencontrer l'estomac de notre cher heureux. Tu fus galvanisée de sentir l'énergie d'Odin se déverser en toi alors même que tu frappais l'une de ses créations. Mais qu'importe, tu le savais : le faible s’écrase face aux forts. Tu es forte. Tu méprisais les ignares et les paysans, à lui seul, il réunissait ces deux points noirs.

« Je vais te montrer l'étendue de ma gentillesse : je vais t'emmener aux rives du Gjöll. Remercie-moi ! »

Tu masquas ta bouche afin d'essuyer un léger rire, le fou n'en avait pas pour longtemps, tu étais bien déterminée à le tuer, sinon le mettre à genoux. Tu t'élevais comme seule juge du courroux d'Odin et c'est toi qui déciderai si oui ou non il méritait de porter l'armure de Nu.

Ce barbu roux t'irrite : il te prend pour une idiote finie et cela, tu ne peux le permettre ! En plus, sous ses airs de crétin fini, il ose t'attaquer. Il ose te frapper ? Cet homme est peut-être un comédien hors-pair ? Peut-être mais tu étais une faucheuse hors-pair, tu allais lui prendre toute volonté de rire à nouveau.

« Sombre aliéné, penses-tu réellement rivaliser face à Alwine !? Penses-tu que ton sang rustre puisse s'opposer au mien !? »

S'il trouvait ça amusant, tu lui montrerais qu'il ne fallait pas rire de ta fureur : qu'il soit simple d'esprit ne t'intéressait pas, ceux que tu avais désigné des serres de Munin finirait dépecer. Tu ne pensais pas pouvoir considérer Baldur comme un guerrier divin d'autant que ses attaques furent aisément évitées, seule la résonance de ses applaudissement te fit quelque peu fléchir. Le gros balourd reposait même au sol suite à son attaque manquée ... Comment pouvais-tu prendre au sérieux pareil incapable ?

« Si tu veux vraiment jouer avec moi, tu ferais mieux de t'y mettre sérieusement car tu n'es qu'un petit joueur à mes yeux. »

Ton sourire narquois s'étendait sur lèvres alors que les ailes de Munin battaient faiblement, te stabilisant à un mètre au-dessus du sol. Tu te mis à écarter lentement les bras, étendant au maximum tes doigts, riant à nouveau : tu te sentais tellement supérieur. Rare était les chevaliers à pouvoir se targuer de conquérir le ciel. Tu pointas d'ailleurs ce plafond céleste de ta main droite.

Crossing de yhdeksän heim

Dans cette forêt obscure, les sombres nuages s'écartèrent pour faire apparaître un halo lumineux : Odin répondait à ton appel, tu savais que tu te sentirais ressourcer d'ici peu. De cette halo, neuf corbeaux descendent en piquer tout droit vers le balourd de Nu.

« Reçois la grâce d'Alwine de Munin ! »

Très lentement, tes ailes se plient et tu te déposes lentement au sol, prête à repartir au moindre signe de danger : malgré ton arrogance, tu restais une noble dont la plus grande peur était de voir ton sang couler. Quelle horreur, ton magnifique corps n'avait pas à être affligé.

Tu aimais malmener ce pauvre balourd. Oui, tu avais une haine profonde envers les ignorants et les faibles. Jusqu'à maintenant, c'était quelqu'un de potentiellement dangereux mais dont le cerveau ne fonctionnait pas assez vite pour lui expliquer comment frapper. Comment te frapper. Mais, privé de réaction, c'est toi qui le poussa à bout, le forçant à se montrer dangereux. Enfin. Voilà un combat qui serait un peu plus digne : tu sentis le cosmos de ton adversaire explosée. Tu fus étonnée qu'il puisse se déployer aussi rapidement, d'ordinaire, tu ne franchissais ce stade qu'à un certain stade de rage ou de détresse. L'avais-tu déjà pousser dans ses derniers retranchements ? Peut-être.

Il te chargea alors, s'il te fut aisé d'éviter la première attaque par un simple bond en arrière tu ne pus rien faire contre la chèvre enflammée. Ses flammes mordirent légèrement ta joue gauche et une partie de ta blanche chevelure, en plus de l'impact réel sur ton corps. Mais c'était bien le superficiel qui t'énervait : comment avait-il pu altérer ta beauté, c'était indigne, même pour un rustre.

« Je suis heureuse de voir que tu t'es réveillée mais tu vas payer le prix de ta bêtise ... Je vais puiser en toi l'énergie nécessaire pour réparer les dégâts causer. Tu ne peux imaginer le temps que cela prend ! »

Tu ne détaillas même pas qu'il s'agissait de tes cheveux, selon toi, c'était logique mais vu l'état général de ton adversaire, le soin capillaire semblait à des années lumières de sa personne. Rien de différents par rapport aux autres notions après tout.

« Paie ton erreur, paysan ! »

Veren's Purity

Et derrière l'homme à l'aura de chèvre, c'est un fantôme armé d'une faux qui fit son apparition. Il frappa alors violemment en direction de son ennemi direct : quoiqu'il fasse, il ne pourrait éviter la lame de l'entailler et de rendre un peu de vitalité à la jeune fille. Enfin, c'était possible dans les faits mais comment, lui, pourrait-il expier cette malédiction ? C'est alors qu'un calice apparut au-dessus de ta tête, il était encore vide mais il se remplirait à mesure que la lame spectral ponctionnerait le sang de Baldur. Lorsque le récipient serait rempli, il s'écoulerait lentement sur toi et viendrait aussitôt refermer certaines de tes blessures. Mais tu n'allais pas te limiter à un tour spectaculaire : tu devais l'acculer devant tant de puissance, cela t'amuserait tant qu'il se rende compte à quel point tu lui es supérieure.

Odinin Gift

Lentement, ton corps l'évita, une nouvelle entourée d'un halo lumineux : Odin répondait à tout tes appels. Alors que lui, qu'avait-il en retour ? Rien. Et il n'aurait rien car notre Dieu n'aurait pas à hésiter entre ses deux enfants : tu étais irrévocablement la plus talentueuse et la plus utile. De ce halo descendit lentement une longue épée blanche, faite d'énergie céleste. Lorsque ce don toucha tes mains, il se volatilisa en particules qui semblèrent s’accrocher à toi, s'infiltrant rapidement.

« Regarde moi et admire moi ! Je suis Alwine, la noble amie ! »

Tu plongeas alors dans un grand rire : ton arrogance atteignit encore des sommets mais l'avantage était qu'aujourd'hui, ton adversaire n'était pas assez sensé pour te le signaler. Sans doute ne comprendrait-il pas. Pire, peut-être penserait-il que ce rire fou était celui découlant naturellement d'un jeu. Mais au final, c'était ça : vous jouez au jeu de la mort, au jeu du sang. Et personne ne pouvait gagner avec pareil désavantage : ton sang était celui de la plus haute élite d'Asgard !

Lentement, le calice s'écoula sur ton corps parfait, le restaurant quelque peu. Oh certes, ce sang impure ne te permettrait pas de regagner une santé mais au moins, tu pourrais l'adapter, le rendre pure. Une fois en toi, il serait enfin exalté. Mais ce fichu imbécile semblait destiné à te résister, ne mettant pas genoux au sol alors qu'il le devait. Pire, il chargea à nouveau.

Suffisante, tu te contentas de lever une barrière cosmique afin de renvoyer cette attaque. Il ne t'aurait pas deux fois avec une même attaque, vous ne vous battiez pas dans la même plaine de jeu, mais après tout, pouvait-on le blâmer ? Car qui pouvait se prétendre ton égale ?

Sumum Raven

Si la charge physique ne te ferait rien, il fallait assumer d'emmagasiner le cosmos de cette puissante technique. Tu t'inspira alors de ce cosmos brûlant, tu en subissais les conséquences : ce n'était pas si simple d'absorber ça pour le renvoyer. Alors que tu te préparais à lui renvoyer le tout, ton corps fut secoué de spasmes : une douce folie se propagea en toi, celle de Baldur. Ton cosmos s'embrasa, à cet instant, tu étais capable de comprendre sa fanfare inintelligible, tu comprenais la musique. Un instant seulement, puis tu lui envoyas la technique en haletant. Évidemment, ce n'était pas une chèvre qui fonçait vers Baldur mais une nuée de corbeau, une nuée embrasée, entourée de la force de Nu.

Ton corps si rudement éprouvé fut forcé de se détendre en reposant ton genoux au sol. Tu essuyas alors ton front, suant : tu n'avais que peu de considération pour les autres mais étonnamment, lorsque sa touchait Odin, ton intérêt grimpait littéralement en flèche. Et en l'occurrence, ce guerrier était finalement fort, très fort. Mais son énergie n'était pas canalisée : c'était une épée de Damoclès et tu comptais bien couper le fil avant qu'il n'affecte d'autres personnes que lui-même. Oui, par respect pour la puissance qu'il avait su te montrer, tu ne le tuerais finalement pas mais tu l'empêcherais de porter à jamais une telle armure. Nu devait trouver un porteur puissant, certes, mais contrôlable. En premier lieu par Odin et l'armure ensuite par des gens d'exception, toi par exemple.

« Oh oui, je préfère ça qu'un innocent mais tu es trop versatile pour prétendre être un élu, je vais te priver de cette bénédiction. Et tu as pu le voir : Odin est avec moi. Prépare toi, non plus à mourir, mais à redevenir un simple bienheureux. »

Shadow Dance

Une plume dans ta main, tu l'agitas tel une baguette de maître d'orchestre. Et ton danseur était tout désigné : le fantôme n'avait pas disparu et il s’attèlerait à faire ce que tu haïssais te salir les mains et combattre au corps-à-corps comme une fille de la basse société. Le fantôme mit sa faux en avant et tourbillonna en direction de Baldur.

Contrairement au balourd roux, tu semblais préoccupée par maintenir au mieux l'état d'origine de la forêt de Delta. Car après tout, c'était pour punir l'impudent qui circulait sans ce lieu sans l'autorisation de Svein. Il l'avait peut-être mais ne l'avait pas mentionné et s'était donc mis dans une situation peu favorable à son intégrité physique.

Hélas pour lui, il t'irritait. D'abord sa médiocrité apparente, ensuite sa simplicité d'esprit et maintenant un mutisme désagréable : il t'ignorait ! Comment pouvait-il s'autoriser pareille attitude ? Tu avais une énième raison supplémentaire pour le mettra au sol. Selon toi, ce n'était que vaine résistance de sa part mais peu importe, tu étais là pour le détruire en tant que Guerrier alors autant qu'il réalise que son entêtement était vain. Sadique, tu l'étais, immorale, non. En effet, tu avais à présent deux raisons valables pour l'affronter : sa présence prohibée et sa dangereuse folie.

« M'ignorer est proche du parjure, sot ! »

Munin était prêt pour la suite, il avait sut encaisser autant de cosmo-énergie et pourrait en faire davantage. Tant mieux pour toi, car ton armure n'était pas un faire-valoir mais bien une partie de toi, une osmose qui ne sera rompue qu'à ta mort, contrairement à l'armure de Nu que tu destinais à une rupture bien plus ... immédiate !

Encore et toujours, le calice répandit le précieux liquide sur toi. Le pire vint de l'attaque de la chèvre frénétique, t'emprisonnant dans une cage enflammée, tu avais su repousser de peu la morsure grâce à ton cosmos mais pour le reste, ce ne serait que souffrance. Lorsque tu te relevas, tu vis toutes la quiétude sur le visage de Baldur, même toi fut émue par pareil spectacle. Pauvre de lui, n'importe qui l'aurait pris en pitié sauf toi. Enfin, tu allais agir de la façon la plus appropriée à tes yeux.

Tu te relevas alors difficilement, ton corps parsemé de brûlure, cette idiot t'avait bien blessée. Comment pourrais-tu soigner pareil blessures. Tu ne voulais pas le tuer et ta plus puissante attaque ne l’achèverait pas, ce n'était pas son but premier. Tu levas alors la main au ciel, difficilement, il fallait bien l'avouer.

Cawing Melody

Une nouvelle nuée de corbeaux entoura alors le balourd qui fut pris dans la tourmente de la mélodie du corbeau. Il n'était plus en état de supporter pareille attaque et fut logiquement mis hors d'état de combattre mais ce n'était pas tout. Tu avais décidé de lui ôter le droit d'être guerrier divin.

Will of the Shadow

L'ombre s'avança en ayant l'ordre d’exécuter la plus puissante des attaques physiques que tu étais capables de commander. Mais si d'ordinaires, l'attaque était sanglante et rapides, la faux ne lacera même pas le corps de son adversaire, lui retirant juste son armure : l'horloge s'était arrêté pour Baldur, Guerrier divin de Nu. Mais elle redémarrerait pour accueillir Baldur, le Bienheureux serviteur des Valaskjálfs.

« Humf... Humf... Tu as été un digne adversaire ... Mais il ne fallait pas t'attendre à voler avec moi ... Seuls les créatures du ciel peuvent m'atteindre... »

Tu avanças, titubante et haletante vers Baldur, une fois à sa hauteur, tu laissas choir tes genoux au sol afin de venir vérifier s'il était toujours en vie. Une chose était sûre, sa chèvre de feu était à présent partie. Mon visage ensanglanté se colla à son buste : il respirait encore. Tant mieux. Heureusement que tu étais dotée d'énergie cosmique sans quoi, il t'aurait été impossible de le soulever.

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« Ah, te voilà enfin réveillé ?! »

Le balourd roux se redressa alors, les yeux embués et te serra fortement dans les bras en criant "copine". Cet imbécile venait de jeter aux oubliettes deux heures de travail, tes coiffeuses ne seraient pas fort ravie mais qu'importe, tu n'avais pas à parader devant lui, il serait trop innocent pour comprendre le sens d'une telle manœuvre. Ce n'est qu'au bout de plusieurs tentatives acharnées que tu pus te dégager de son étreinte, avec un soupire d'aise lorsque tu respiras à nouveau.

« Bien ! Contente de voir que tu ailles mieux. »

Vu son air ébahit, il ne semblait pas se souvenir de votre confrontation. Rien d'étonnant car il ne semblait plus dans sa transe folle, brouillée de musique. À vrai dire, cela t'arrangeait. Personne ne pouvait pardonner la privation de son armure mais lui oui, ne semblant même pas s'en rendre compte, la chèvre était partie et avait emmenée avec elle tout leurs souvenir afin de ne pas attristé le Grand Enfant.

« Tu es dans l'une des cabanes appartenant à ma noble lignée. Cet endroit est assez éloigné du reste du monde mais rien n'est vraiment proche de quelque chose en ces terres gelées ... Soit. Tu pourras vivre décemment sur mes terres en échange de ta force de travail. Je te demande dans un premier temps de remettre en état la cabane et puis d'y apporter des choses intéressantes. Sache qu'il y a un lac juste dehors. Libre à toi de pécher. Tu as une canne à pèche ici mais je t'imagine plus nager aux côtés des poissons et les attraper à mains nues, allez savoir pourquoi. »

Dis-tu en désignant ladite canne. Tu préférais le cadenasser ici dans un réel confort que de le laisser dans un village où, sans son titre, il serait victime de brimades et les choses pourraient dégénérer. Oui, tu avais un semblant de pitié à son égard. Tu ne voulais pas qu'un des élus d'Odin soit vu comme un simplet.

« Je viendrai te voir régulièrement et je te préviendrai si je venais à m'absenter de façon plus ou moins longue. Sache que j'ai horreur de la paresse, j'espère donc que tu avanceras bien dans le rafistolage de la cabane ! »

C'est sur ces mots que tu quittas alors le colosse roux. Tu avais accompli ton devoir envers Odin et envers Baldur. Son armure reposait à présent aux côtés de la Statue Géante d'Odin. Baldur écoulerait des jours paisibles jusqu'à sa mort.