HRP:Age: 24.
Quelle est votre expérience des forums RP ? J'ai surtout rp dans des forums pensionnat, ou hentai-pokemon, parce que je suis un taré de la zigounette!
Comment avez-vous connu SSU ? Mais c'est moi! François! Bleu, blanc, rouge, je suis François le français, François le français...
RP:Nom : Lazar
Âge : 28 ans.
Armure demandée : Cuirasse du Phacochère.
A quoi ressemble votre personnage la première fois qu'on le rencontre ? Une masse imposante, musculeuse et poilue vous surplombe, et pour tant ce n'est pas l'aspect général de fils de géant qui vous choque. Nous, c'est plutôt ce grand sourire carnassier, cet immense théâtre de dents aiguisées, prêt à vous engloutir sans que vous puissiez y échapper. Et ces petits yeux de fouine enchâssés dans cette face lunaire qui...
Ouais ta gueule le scribe! Pas vrai là...t'as à peine le dos tourné qu'ils se mettent à scribouiller avec leurs petits marteaux et leur petites tablettes, à faire du tsching tsching tsching, et tschin tsching tsching...ça casse les oreilles! Quoi, qu'est ce qu'il y a? T'es pas content, peut être? Allez hop, tu vas voir le mur de plus près. Bah oui, maintenant t'as mal, t'as la mâchoire qui fait un angle bizarre avec le reste de ton visage écrasé. Marrant ça, on dirait une chèvre! Bon bah c'est pas l'tout, mais y en a qui écoutent alors je vais me présenter.
Je suis le plus fort, ça ouais! Et sûrement le type le plus chanceux et génial que vous pourrez trouver de ce bord-ci de la Méditerranée! Y a pas de limite à mon génie! C'est comme ça, au naturel je me démarque déjà des autres têtards. Suffit de voir comment je les domine déjà d'un bon bras. C'est plus facile d'être un visionnaire lorsqu'on à pas de trouble fête pour vous boucher la vision, hein? Et puis, de toute manière, tout ce qui dépasse, je coupe. Oui, même ça là, tu fais bien de vérifier dans tes culottes. C'est pas en demandant gentiment à quelqu'un de se pousser qu'on se fait respecter. Les hommes, c'est comme les chiens: faut toujours aboyer plus fort, et on fini par diriger la meute. Et comme les cochons aussi, ça goûte pareil.
Histoire : Je suis né, je vis, et un jour je vais mourir. Mais y en a un paquet qui l'emporterons pas au paradis! Ouais bon, c'est vrai que, le jour où je devrais descendre aux Enfers, j'aurais déjà de quoi me faire des marches avec les os de mes ennemis. Je crois même que j'en aurais en rab' pour m'faire un petit cabanon bien sympa, histoire de passer le temps tranquillement. Bref, bref, bref, revenons en à nos mouchoirs. Qu'est ce qu'y dit, le scribe? Mouhon...ah ouais, c'est moutons! Tiens, un coup de latte dans la tronche, ça t'apprendras à m'corriger. Et t'as de la chance que j'te fasse pas bouffer tes couilles...J'en étais où déjà? Ah oui. Bon je passe l'épisode de la naissance, t'façon j'm'en souviens pas du tout. Ce que je sais par contre, c'est que j'ai grandi dans la rue, à une époque où y faisait pas bon vivre pour un p'tit gars de ma condition. J'avais de la chance, j'étais plutôt bien foutu, pour mon âge. Parait même que c'était le cas tout bébé, on m'a raconté que j'étais sorti du cul d'ma génitrice comme un type qui passe au travers d'une fenêtre: paf, des morceaux partout! Bref le truc, c'était que j'avais commencé comme tout le monde par chourer ce qui me tombait sous la main en terme de bouffe, plus ou moins fraiche d'ailleurs - et vivante aussi - et bien sûr je m'arrangeais pour pas me faire attraper, histoire de pas finir premièrement dans le troupeau d'un esclavagiste, deuxièmement dans l'estomac d'un mendiant. C'est que ça bouffe ces machins là, surtout qu'y ont pas souvent l'occasion de faire dans la viande rouge. Bref, j'avais réussi à survivre en me trouvant au bon endroit, au bon moment. Et dans les rues de Ctésiphon, c'est pas super aisé. Nous les perses, on rigole pas avec les mendiants, les voleurs et les va-nu-pieds. Les mecs qui ont pu conserver tous leurs membres entiers, c'est des légendes chez nous. Parce que généralement, tu finis par te faire avoir, et là ils pardonnent pas. Et c'est pas avec des moignons que tu peux attraper des dattes, ça j'te l'dis.
Résultat de ma croissance extra-rapide, extra chargée en ossature lourde et en muscles, j'ai fini par entrer dans une bande de rue, du genre de celles que les petits forment quand ils sont en âge de cogiter un peu. Et c'est là que ça a commencé à être drôle. Facile, j'étais cantonné à mon rôle de brute, et je laissais celui qui se disait chef - et qui l'était parce qu'il vait réussi un jour à se dénicher un couteau, et parce qu'il réfléchissait plus que le reste des autres mômes - faire ce qu'il devait faire, et croire qu'il menait la danse. Moi, j'avais mon content de bagarre, et j'avais à chaque fois le plaisir savoureux de constater que j'effrayais les autres gosses. Ouais bon, c'est vrai que je donnais dans le salace et le brutal; mais faut ce qu'y faut, la rue c'est pas un endroit tranquille où on se promène peinard, c'est la guerre dehors. Si on tabassait pas les vieux clochard, jusqu'à les tuer sous nos petits poings, bah on pouvait se retrouver à pas savoir bouffer, alors que là on pouvait tomber des fois sur des pièces de cuivre quand c'était pas une dent en or, ou d'autres trucs utiles. En tout cas, quand t'apprends très vite môme à tuer des gens, bah la vie est plus facile. Tu te poses pas de question pour savoir si ce que tu fais est bien ou mal, tu fais, point. Ouais, ça vous parait pas épique, tout ça, hein? Vous voulez de la bataille, un décor de gravure, de la magie et des courtisanes avec des nichons comme des melons? Bon bah j'y viens alors.
Un jour je me suis rendu compte qu'il y avait un monde au dehors de la capitale. Et comme j'avais décidé que ma grandeur ne correspondait pas à une seule ville, bah j'ai décidé de me barrer. Ouais, à ce moment là j'étais assez vieux pour faire partie de la guilde des voleurs, et j'étais parti en laissant derrière moi le cadavre de mon ancien chef de groupe, la tête écrasée sur le pavé. Parce que les cons arrogant j'aime pas ça, moi. Et lui, depuis tout petit j'avais dit que son heure arriverait. Et je tiens toujours mes promesses. Alors quitter la ville quand on a fâché les membres de la pègre locale, c'est pas toujours facile. Alors y a un truc facile à faire quand on a ma taille et mes biceps: s'engager dans la protection des caravanes.
Et elle est où ton épée? M'avais dit le type qui se chargeait du recrutement.
Et ça ça avait vient fait marrer un type derrière, le pauvre. Alors moi, tout bonhomme que j'étais, bah je l'ai pointé du doigt, en annonçant crânement.
C'est ce baiseur de chameaux qui l'a. Mais t'inquiètes pas futur chef, j'm'en vais lui reprendre!
Alors bien sûr, y en a qui diront que ce genre de comportement peu apporter de la suspicion au sein d'une équipe, mais les mec qui étaient là, c'était quand même au final des assoiffés de bataille, comme moi. Alors ils ont fait place quand je me suis avancé vers le type qui allait prendre cher, et ils ont pas bougé un petit doigt. En plus, tout le monde souriait, comme si j'allais me faire botter le cul. Alors oui, le type était confiant. Il savait manier l'épée, et tout. Ce qu'il avait pas prévu, c'était que je me poste devant lui, les poings sur les hanches, et que je lui crache au visage mon plus beau mollard. Ça m'a juste laissé le temps de lui sauter dessus, pendant qu'il se protégeait instinctivement. Le moment d'après, je lui bouffais l'oreille, et il beuglait comme un porc, avant que je choppe son poignard glissé à la ceinture et que je lui foute dans le bide. L'épée sur l'épaule, j'vais l'air classe. Et les mecs souriaient franchement moins.
Bah quoi? Quand on se bat y a pas de règles hein.
Je crachais un morceau de cartilage à terre, la bouche dégoulinante de sang.
Bon on m'embauche où pas. Et arrêtez de vous faire du mouron, là, j'vais pas vous bouffer. Je cherche juste du travail. Soyez plutôt heureux de m'avoir avec vous que contre vous!
Ça a du les motiver, j'crois. A partir de là, j'ai pas mal bourlingué, traversant les déserts pour aller jusqu'en Phénicie, puis repartant jusqu'en Mer Noire. On a eu notre content d'attaques, et moi je l'étais, content, ah ah! C'est drôle non? Ouais c'est pas drôle, c'était pour voir jusqu'où vous alliez me lécher les bottes. Alors comme je disais, j'ai eu mon lot de bataille, et je me débrouillais pas trop mal, d'autant qu'on avait fini par m'apprendre à me servir de ma Kopis, parce que un bâton ou ça, c'était la même pour moi. Bon, ça tuait plus vite, c'est sûr. Et ensuite j'étais bien meilleur. A l'arc c'est sûr que je faisais pas des miracles, j'en ai même cassé plus d'un. La lance, c'était pas mal, un jour j'ai même empalé deux types d'un même jet. Mais le casse tête mes amis, et la hache, ça c'est bon. Et puis tout le monde avait très vite compris que j'étais meilleur à ça. Ah, c'était pas mal, bosser avec les mercenaires...court, mas pas mal.
Oui parce que bon, une fois que le vent tourne, faut savoir se tourner aussi, histoire de pas se pisser sur les pieds. Et quand j'ai vu ce groupe attaquer la caravane, j'ai tout de suite compris qu'on gagnerait pas, cette fois. C'était le moment de rompre mon accord avec mon employeur! Alors ouais, les gars ont pas compris quand j'ai commencé à les frapper dans le dos. Mais ils se sont ressaisi très vite, ah ça oui. Enfin, à ce stade, y avait pas grand monde qui pouvait m'arrêter. Y a bien des assaillants qui ont profité de l'occasion pour tenter de m'abattre avec leur flèches, mais j'avais maintenant assez de jugeote pour me servir correctement de mon bouclier. Au moins, leur chef était pas con, et en plus il combattait en première ligne. Lorsqu'il a vu ce que je faisais, il est venu, par curiosité.
Comment tu te retrouves à combattre les tiens alors que ta caravane est attaquée, le colosse?
Bah, faut savoir sauter sur les bonnes occasions, futur chef!
Et qu'est ce qui te fait dire que je vais te prendre avec moi, tourne-casaque?
Parce que tu trouveras pas meilleur combattant que moi, et en plus je continue d'grimper! Et t'inquiètes donc pas, le jour où j'en ai marre, je te le dirais gentiment, parce que tu m'plais.
Et bien, ce doit être une proposition à considérer! Mais il se trouve qu'un type comme toi ferait un très bon esclave, donc tu m'en vois désolé, mais je vais refuser ta demande, allez hop!
J'avais pas vu le coup le coup venir, ça non! Le type qui s'était foutu dans mon dos m'avait frappé de toutes ses forces à l'arrière du crâne, et c'est accompagné de trente six chandelles que j’atteignais le sol. Il du s'y reprendre à plusieurs fois pour m’assommer vraiment. Amateur! Sa mère avait du s'accoupler avec un bouc, pour produire une créature aussi faible. Et donc ce fut le trou noir, duquel j'émergeais quelques heures plus tard, la bouche pâteuse, une migraine affreuse me vrillant le crâne, et constatant avec une certaine mauvaise humeur que mon cuir chevelu était poisseux de sang, et accessoirement que j'étais enfermé dans une cage montée sur une chariote, qui cahotait sous l'effet des multiples cailloux présents sur ce qui nous servait de sentier, comme une cicatrice grisâtre au milieu de l'ocre du paysage. Je savais reconnaitre la défaite, et de toute façon, avec mes cordes aux mains et aux pieds, je n'avais pas de grandes chances d'aller bien loin. J'attendrais mon heure, donc.
Les heures, puis les jours, passèrent. Notre groupe rejoignit son camp, et on nous ajouta aux esclaves déjà présents. Ah oui, parce que des types avaient réussi à survivre, et donc on les avait donc capturé pour en faire des gentils toutous. J'avais de la chance, je restais dans ma cage, les types jugeant sûrement qu'il valait mieux pas me laisser pour le moment, pour ma propre santé et la leur. Au moins, j'avais pas à marcher derrière les chameaux, attaché aux autres esclaves par une corde. On fini par lever le camp, et arriver à Palmyre, et les types se décidèrent à me sortir de ma cage. Auparavant, j'eus droit à un laïus sur ce qui pourrait m'arriver si je tentais quelque chose, et que de toute manière le type prenait un pari risqué en tentant de me vendre, et qu'il me laisserait pas de marge de manœuvre. Bien sûr je craignais pas les coups de fouet, les blessures non plus. Mais me faire amputer de quelque chose, ça non. De toute manière, on verrait bien où j'allais finir, rien ne me faisait peur. Gladiateur? Ça me plaisait assez. La gloire, les filles, tout ça pour éclater une tête? Ça sonnait comme le paradis. Alors finalement je suis resté tranquille, même quand on me monta sur l'estrade, nu comme un ver, devant un parterre de vieux croulants. Les négociations allaient bon train, concernant ma personne, aussi affichais je un grand sourire...
Tu seras parfait pour le travail auquel je te destine, voilà.
C'était une blague? C'était quoi cette roue de pierre? Oh le piège! J'en étais revenu à faire tourner un foutu moulin pour moudre le grain de cette saleté de paysan...bon, le mec était plus que ça, il possédait des terres, mais ça restait à mes yeux un foutu paysan. Alors j'avais pas trop le choix. Fallait moudre le grain, moudre, faire tourner la roue, dans un sens, puis dans l'autre, développer mon corps encore un peu plus, si c'était possible. Et en plus de temps en temps, le vieux allait s'encanailler dans les bouges un peu glauques, m'emmenant pour que j'éclate la tronche de quelques pécors, dans des combats organisés clandestinement. Il finissait par bien m'aimer, je crois, vu que je faisais pas vraiment de vague, me contentant de faire ce qu'il me disait. Je crois que j'ai décidé de foutre le camp le jour où il a voulu me faire le coup du gentil maitre câlin, genre "viens donc là que je te fasse une surprise qui va te faire un peu mal, mais me faire beaucoup de bien. Bon, je l'aimais bien, le bougre, mais je prenais seulement plaisir à sortir des trucs de mon derrière, pas à en rentrer. Donc j'avais décidé de lui briser la nuque, alors qu'il rampait à quatre pattes vers mon croupion tendu. Ouais, je vous l'ai dit, j'étais pas chien pour le coup. Bon, j’ai été plus chien quand je me suis servi de lui comme d'un fléau, histoire de tenir à l'écart les gardes. C'est vrai qu'il ressemblait plus trop à rien, le vieux. Bon, au mois, ça m'a permis d'avoir l'ascendant sur les gardes, au moins physique, sinon psychologique. Et puis j'ai du sauter par la fenêtre, à un moment, le cul toujours à l'air, et quitter la propriété, pour me cacher.
J'ai fait le mort pendant un moment, changeant d'air pour remonter vers le Nord. Les Huns avait apparemment décidé de s'en prendre aux régions de ces coins là, j'avais donc la possibilité de trouver de quoi faire mon beurre. Y a rien de mieux pour un pillard qu'une région de guerre. J'ai fini par rejoindre un groupe de pauvres bougres qui tentaient de rançonner les groupes de voyageurs de la région. C'était des types sans tribus, des gars qui auraient fini crevé dans un fossé, s'ils ne s'étaient agglomérés par pur esprit de meute. Tuer leur chef fut facile, jouant sur sa fierté pour le pousser à me défier. Ensuite je pris les choses en main. Après l'avoir bouffé, bien sûr. Ça donne une certaine prestance. Et puis, pourquoi vous croyez que je me suis limé les dents?
La Bête d'Antioche, qu'on m'appelait. A tord, en plus, parce que je venais pas du tout d'Antioche, ça non! Mais les gens se créent des légendes avec rien. En tout cas, c'était le bon temps! Ce qu'il y a de bien avec cette région, c'est que les romains, perses et Huns se disputaient tous une part du gâteau. Et du coup, personne ne prenait vraiment soin de pacifier la zone en exterminant les types comme nous qui faisaient du "commerce à sens unique". Qu'est ce que j'ai pu piller, tuer et violer pendant cette période! Ah ouais c'était vraiment bien, hein. Je le faisais même plus par appât du gain, au bout d'un moment, c'était juste l'ivresse de la bataille qui me plaisait. En plus, je pouvais laisser libre court à mon génie créateur, ça ouais! Un artiste dans l'âme. Je me souviens encore du jour où j'ai démembré ce centurion, replaçant les différentes parties un peu au hasard, pour en faire un totem, il avait l'air malin avec sa jambe dans le trou de balle! Ou l'autre fois où un seigneur de guerre sur son petit poney s'est mis à me cracher au visage, et à me beugler des trucs sur l'honneur du combattant et toutes ces conneries sur les esprits des anciens. Je lui avais dit que s'il continuait, je lui casais la tête dans le cul. Bah il a bien fallu le faire...oh ça a pas été facile, il a fallu d'abord que je l'ouvre de bas en haut pour élargir son fondement. Ensuite, je l'ai roulé sur lui même - moyennant quelques craquements de sa colonne - et pouf! Il avait une vue imprenable sur ses intestins. Le plus drôle a été de le laisser dévaler la pente de la colline sur laquelle on se trouvait, pour le voir descendre ça comme une roue de char. Ah! On savait vivre.
Puis un jour, je passais à quelque chose de neuf. Quelque chose qui me fit comprendre que tout ce que j'avais pu vivre, tout ce qui s'était déroulé depuis mon enfance, me destinait à finir là, à suivre les traces du Prophète. J'ai toujours pensé que les voix dans ma tête était quelque chose de normal, que tout le monde avait ça. Bon, j'avais fini par avoir quelques doutes quand à la nature de ma force démesurée et de ma taille, mais en y repensant les signes étaient là. Comme ce jour où j'étais en train de baisser mon froc pour me farcir cette poupée, et qu'à force de brailler elle avait fini par me déconcentrer.
Le coup était parti tout seul, un revers de la main. Ça lui avait dégrafé la tête quand même. Mais bon, le corps était encore chaud, alors...bref, j'avais un truc en moi, un truc que je comprenais pas, comme si ça bougeait à l'intérieur, plus vite que la chute d'un faucon. Un peu comme une tempête, mais en pire. Tout ça pour dire que quand le type m'a réveillé, alors qu'on bivouaquait, y a plein de trucs qui se sont déclenchés en moi. Lui je l'ai vu, il était comme un fantôme, mais autour de lui ça fluctuait, comme si l’œil pouvait pas accrocher son aura. Je ressentais sa puissance, physiquement, c'était un truc que je n'avais pas pu expérimenter encore. Ça foutait les jetons, pour la première fois de ma vie. J'avais dit un jour qu'il fallait se faire craindre pour être tranquille. Lui, il avait tout compris. A ça, on pouvait le suivre ensuite! On sentit tout de suite qu'il fallait se tenir à ses côtés, parce que c'est là qu'on aurait le moyen de voir son destin aboutir. En plus, tous mes hommes étaient morts, autour de moi. Donc bon, j'avais plus trop d'attache. Et puis, j'aimais bien les nouveaux défis à relever, moi! En plus paraitrait qu'on va vraiment affronter des types sympathiques. Et puis j'aime bien comment il m'a appelé, Fauve de la Terre...Alors je dis banco!
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Sujet: Lazar, Berserker du Phacochère 
