Confortablement installé sur son trône de ronce, le Flamboyant se perdait dans ses pensées en laissant son corps récupérer des blessures engendrées lors de l'offensive sur le sanctuaire. Les retours concernant son armée étaient remplis de succès, même Nero qui avait été affecté à la garde du Légat pour l'excursion au Nord avait su remplir les exigences d'un véritable soldat du Dieu de la destruction. Il était satisfait, mais un problème demeurait. Un nouveau, qui ne s'était dévoilé qu'après que Casshern ait subi les néfastes influences de l'Aigle et de la Vierge : Une scène lointaine et pourtant bien réelle lui était revenu. Courte, floue, mais suffisante pour chambouler la stabilité de son existence. Comme si le destin se jouait de sa personne, lui dévoilant la gravité de son passé en rapport avec Athena alors même qu'il venait d'assumer de plus grandes responsabilités auprès d'Arès. Alors même qu'il venait d'en faire des promesses. Alors même qu'il avait sous sa garde un des quatre fléaux.

La colère l'envahissait. Voilà maintenant plusieurs heures qu'il repassait en boucle les informations tirées de ce souvenir ainsi que sa situation actuelle. D'un côté, il y avait son passé apparemment proche de ceux qu'il s’évertuait pourtant à combattre, de l'autre un fier représentant des desseins d'Arès. Et au milieu de tout cela, une rupture. Car ce souvenir en était belle et bien une, peu importe qui il était par le passé... il avait renié la Déesse. A partir de cela, que pouvait-il en conclure ? Rien. Peut-être qu'il n'avait plus qu'à faire confiance à ses choix passés, tout simplement, et donc assumer ses nouvelles responsabilités sans se soucier des ruines de son passé. Facile à dire, mais difficile à appliquer alors qu'enfin, une piste sur sa vie avant l'amnésie lui était revenue. Il devait en apprendre plus. Un autre nom avait également fait son apparition : Celui d'Antares. Cela ne lui disait rien, et un simple nom ne risquait pas de l'aider à moins peut être de rencontrer la personne. Cet homme portait donc la cloth qu'aurait du revêtir la Pestilence. Il n'y avait rien de plus à tirer de ce flash étrange, il lui en fallait d'autre, il lui fallait retourner au Sanctuaire. Comme si une menace telle que lui pouvait se permettre d'aller et venir à sa guise dans ces lieux sacrés... l'armée d'Arès pouvait se le permettre, elle l'avait prouvée à deux reprises depuis peu. Mais seul, les risques étaient trop grands...

Que faire ? Continuer comme si de rien n'était, jusqu'à ce que le destin le place à nouveau sur son étrange passé. Avec le rôle qui était sien, il se devait de faire un effort pour ne pas perdre de vu ses objectifs présents. Son passé était une chose à la quelle il ne pouvait plus rien y faire, mais les vœux énoncés en hommage au Dieu de la guerre ne devaient pas être bafoués à cause de quelques incertitudes. Il fallait bien plus que cela pour l'ébranler, maintenant qu'il s'était enfin trouvé une nouvelle voie. Mais, le bruit des lourdes portes de son antichambre le sortaient de ses songes. Une personne traversait son domaine alors qu'il était présent. Renforçant l'épaisse brume acide qui masquait les lieux ainsi que sa présence, le Cardinal s’apprêtait à découvrir avec attention celui qui le sortait de sa réflexion.

Citation :

Repos : 3/3

Tidoum, Tidi, Tidoum

La curiosité était trop forte. Il n'avait pu tenir. N'y avait-il pas un interdit, sorte de tabou sur les serviteurs choisis pour porter les cuirasses les plus puissantes d'Arès, qui empêchait tout soldat lambda de pénétrer dans leurs chambres? En tout cas, interdit ou pas, il venait de rompre bel et bien quelque chose, alors qu'il passait dans le couloir menant à l'Antichambre de la Terreur. Il se souvenait exactement de son premier passage en ces lieux. Il briguait alors une place au sein de l'armée du Dieu de la Guerre, et le Prophète en personne l'avait accompagné jusqu'au lieu où reposait sa Cuirasse. Il revoyait encore les volutes de fumée caustique s'enroulant autour de ses membres, évitant par contre avec soin le Cardinal de la Mort...il savait pertinemment qu'il s'exposait à une remontrance, certainement musclée, pour cette intrusion, mais ne fallait-il pas connaitre au mieux la citadelle pour pouvoir la défendre le plus efficacement possible?

C'était une raison bidon, bien sûr. La dernière fois qu'il s'était mis à vouloir visiter un peu, il avait fini par se faire griller comme une saucisse par le tarentulesque "Gardien du Dédale"...peuh, rien qu'en y repensant, il avait envie de cogner sur quelque chose. Car oui, passée l'euphorie de la bataille, les coups reçus le laissant bien plus vivant qu'auparavant, il avait le goût amer de la défaite. Surtout de savoir que ce type continuait de se pavaner...ouais, se changer les idées, c'était le mieux à faire. Surtout quand on restait à moisir ici, alors qu'une partie des effectifs était allé marcher sur les corps des ennemis d'Arès, en une glorieuse bataille riche en sang et en sueur. Et lui dans tout ça? Il ne parvenait pas à trouver sa place. Peut-être devait-il se la faire lui même, après tout. L'autre gringalet du Dédale, il s'était auto-proclamé comme ça, à force de tataner ses homologues! Une bonne perspective d'avenir...mais d'abord, ouvrir les portes, et jeter un œil. La rumeur disait que la dernière Cardinale de la Pestilence avait fini par se dissoudre dans son armure, à force de sentir le chacal. Et qui possédait cette armure, maintenant?

Hey mais j'dois rêver, qu'on m'pince. J'te connais toi! T'étais pas un sous-fifre avant?

Et oui, triste réalité. Il connaissait très bien le nouveau porteur de l'armure, assis dans son trône de branches. En fait, sa couleur carotte était assez caractéristique. Ça lui rappelait une pute, à Damas, sauf qu'elle n'était pas rousse de partout. C'est avec cette pensée pour le moins agréable qu'il attendit une réponse de son interlocuteur. Déjà la fumée venait s'entortiller autour de ses chevilles, remontant le long de ses jambes. C'était quand même dingue...sachant qu'ils avaient été tous deux le comité d'accueil des envoyés de Poséidon - ce qui, en passant, lui rappela la jeune sirène et lui procura une sensation de tension dans le bas ventre - et le type ne paraissait pas si puissant que ça. D'où était venue cette promotion? Qu'avait-il pu faire pour en arriver là? C'était beaucoup de questions. Et surtout, ça filait au Razorback une furieuse envie de se faire promotionner lui même. Quoiqu'en y réfléchissant bien, ne pensait-il pas depuis le début que seul le Guide comptait, et que le reste n'était que fantoches au service de son pouvoir? Lui avait sa place à ses côtés, ça signifiait déjà beaucoup.

Mais comment t'as bien pu t'retrouver avec c't'armure sur le dos? J'dois t'avouer qu'je tombe de haut là...t’arrive à supporter tous ces...enfin ce bordel de fumée, là?

En accompagnant ses paroles d'un geste tourbillonnant du doigt, comme pour enrouler un tentacule vaporeux. Il s'adressait à l'homme comme si il le connaissait depuis longtemps, alors qu'en réalité il ne l'avait croisé qu'une seule fois, en tout et pour tout. Ce n'était pas le roi du tact, ni celui des formules de politesse. Mais dans son esprit, nul besoin de ce genre d'usages de fillette pour tailler le bout de gras.

Un certain dédain se lisait sur le visage du Flamboyant ; Ce type n'était sûrement pas venu pour s'entretenir avec lui et pourtant, à peine débarqué dans son domaine il avait foncé tête baissé à travers l'acide brouillard pour se retrouver en face du Cardinal. Tout ça pour l'accoster d'une manière des moins conventionnelles...

Le pire, c'est qu'il le connaissait pour avoir accueilli une délégation marina avec ce dernier juste avant de recevoir le titre de Pestilence. Et s'il n'avait pas vraiment eu l'occasion de le connaître, certaines rumeurs à son sujet venaient confirmer les suppositions qui naissaient naturellement dans l'esprit de ceux qui avaient eu l'occasion de le côtoyer. Lazar du Phacochère... sans doute l'inverse de la subtilité, de la finesse ou de la diplomatie. Un léger soupir pour marquer le ton, l'homme à la chevelure écarlate lui répondit d'un ton las.

Un sous-fifre... un servant d'Arès tu veux dire ? Nous le sommes tous. Mais en effet, mes devoirs ont été revu à la hausse dernièrement, j'ai donc été amené à reprendre les rênes de l'armée de la Terreur en tant que détenteur de Pestilence.

D’où venait son mérite ? Casshern était sans doute parvenu à démontrer la sincérité de ses propos au Prophète, à travers des actes victorieux et une puissante volonté de progression. C'est ce qu'il pensait, et bien que le doute rongeait son esprit depuis peu la vision qu'il entretenait de lui même demeurait inchangée. Son ego n'était pas des moindres, et ses desseins à venir n'impliquaient aucuns relâchements. Les seules faiblesses morales qu'il avait dévoilé après la bataille du Sanctuaire étaient en présence de Nero, et ce dernier s'était -à la plus grande surprise du Cardinal- également libéré de certaines des siennes. Mais en face de la majorité des berserkers, il n'était pas question pour la Pestilence de quitter le rôle qui était sien.

Cette armure sur mon dos n'est rien d'autre que la volonté d'Arès, berserker. Et quant à cette antichambre, elle est habitée par mon propre cosmos... tu ne devrais pas l'ignorer, alors en quoi cela pourrait bien me déranger ?

Sans quitter son trône de ronces, il ne quittait pas le regard de l'intrus qui venait le déranger en cette période ou seule la solitude satisfaisait l'ex-Python. Peu disposé à relancer la discussion, il gardait néanmoins toute son intention sur le phacochère tant que celui-ci ne quitterait pas son domaine. Que voulait-il vraiment ? Casshern grinçait silencieusement des dents en observant l'attitude désinvolte de ce dernier, décidément non, ce n'était pas la bonne période pour briser le repos de la Pestilence sans la moindre raison...

Citation :

Repos : 3/3 -Ouais, encore-

L'autre avait l'air blasé. Mais il y avait cependant autre chose, un arrière goût d'attitude pédante qui ne plaisait pas le moins du monde au colosse. A vrai dire, si ses souvenirs étaient exactes, même pendant la réception des poissons, l'autre avait fait preuve de rigidité et d'un certain sens du protocole qui contrastait affreusement avec le naturel et le charme de l'oriental. Deux personnages diamétralement opposés...y avait qu'à voir la carrure, en plus, tout le contraire de notre homme!

Hey mais...si j'retire le Prophète, y a que des gringalets ici! Par les couilles du grand bouc! Qu'est ce que j'fous parmis eux moi...

Et, par hasard, si j'peux m'permettre hein - j'voudrais pas t'offenser plus que je l'fais déjà, ça à pas l'air bon pour ton transit - mais comment t'as fini pour en arriver là? J'suppose que not'Maitre à tous se contente pas de jouer ça aux osselets?

Ouais, il n'était certes pas des plus fins, mais il savait reconnaitre les signes d'énervement chez quelqu'un. D'autant que, avec sa brume poisseuse qui réagissait à ses humeurs, le rouquin était assez transparent - ce qui était un comble, soit dit en passant. Alors du coup, l'homme en rajoutait un peu, cherchant obligatoirement l'affrontement sur n'importe quel plan. Il avait juste énormément de mal à considérer cet homme comme un supérieur. Du reste, il avait de toute façon du mal avec toute autre autorité que celle de son Dieu, et bien sûr de son Guide, à qui il vouait une fidélité sans borne, assez paradoxale, connaissant le personnage.

On a qu'à dire que j'ai du mal à apprivoiser le système hiérarchique de la maison...ça peut rendre les autres curieux, de voir un troufion comme eux passer général, alors bah, le commun des mortels vient vérifier la chose, rien de plus normal là dedans...

Il s'était exprimé tout haut, un doigt tapotant son menton en signe de réflexion. Il baignait dans un environnement de guerrier, qui raisonnaient en vainqueur et en vaincus. Il était logique de se questionner sur toute personne au grade supérieur! Et puis, comme auparavant avec la Tarentule, cela lui permettait de tester les limites de sa liberté. Savoir qu'il y avait des gens capables de lui résister lui apportait un challenge, une motivation permettant de continuer à progresser, et à s'élever jusqu'à se montrer digne de ses Seigneurs.

M'enfin, tu dois être puissant, j'suppose, puisque cette pièce est baignée d'ton cosmos. D'ailleurs ma question avait un sens, hein. J'avais déjà vu c't'amas de fumée, avant que tu prennes l'armure qu'tu portes. Et j'me demandais juste si la transition était aisée...vu qu'normalement c'est l'armure qui t'choisit, ça devait pas être des plus agréable, la première fois.

En tout cas, de son côté, ça n'avait pas été des plus paisible! Il avait du lutter bec et ongle contre la volonté écrasante de son armure, pour enfin finir sur un accord plus ou moins solide, qui était encore sujet à quelques débats intérieurs houleux.

L'obtention de Pestilence... bien plus douce qu'il ne l'aurait en effet imaginer, au contraire de celle du Python qui s'était juste enroulée autours de son corps meurtri pour y établir domicile après une torsion effroyable en guise de signature pour leur pacte. Celle-ci, à peine l'avait-il revêtit qu'une sensation de puissance était venue flatter son ego, mais le véritable changement n'avait eu lieu que lors de son sommeil sur le trône de ronce ; sa première nuit dans le domaine de la Terreur. Il avait pu assimiler l'intégralité du pouvoir corrupteur de cette cuirasse d'élite, offrant à l'antichambre une nouvelle identité qu'il ne subissait plus. Mieux encore, la douleur de son corps affaibli par les sombres événements de son passé s'était apaisée, au final, non, la transition n'avait pas été bien difficile.

Mais peu importe, Casshern ne prenait pas le temps de lui répondre tant certaines paroles avaient captées son attention. Remettre la hiérarchie en cause parce qu'il ne s'y habituait pas ? Ce type était-il réellement rattaché à l'armée du Feu – du Prophète lui même. Si c'était bel et bien le cas, un tel sujet ne devait sûrement pas lui être étranger. Mais surtout... cette insolence et ces provocations... Oui, ça l'agaçait au plus au point. S'il n'était pas dénué de patience avec ceux placés sous son étendard, il n'avait réellement que faire des subordonnés voisins. D'autant plus qu'un simple et nouveau regard sur le gorille qui se tenait devant lui le dissuadait dores et déjà de faire un quelconque effort.

Et tu penses que je devrai appeler à moi tout les « troufions » pour les vaincre les uns après les autres et ainsi légitimer ma place auprès des servants d'Arès ? Imbécile... La Citadelle n'est pas une garderie pour le commun des mortels dont tu parles. Mon Maître m'a récompensé après avoir livré bataille et alors que tu te balades en touriste dans mon antichambre je reviens tout juste de celle du Sanctuaire...

Les combats... Il n’arrêtait pas dernièrement. Et même si lors d'un affrontement les blessures et la douleur pouvaient être effacées les temps de récupération qui suivaient demeuraient toujours aussi longs. Sa cuirasse le régénérait de diverses façons, mais une récupération complète impliquait de longue période de répit. Le phacochère désirait-il une leçon personnelle ? Le Flamboyant se levait de son siège, balayant quelques volutes de fumée d'un geste de la main pour ordonner à ce dernier de partir ; Sinon... Kryuk quitterait son fourreau à nouveau.

Si tu es venu jusqu'ici uniquement dans le but de m'insulter alors il vaut mieux pour toi que tu quittes cette antichambre dès maintenant. Je tolérerai tes passages si ce n'est que pour rejoindre ton supérieur direct, mais ne t'avises pas de jouer avec ma patience.

Certes, il y allait un peu fort. Mais l'amnésique n'était pas en état de recevoir et l'impatience comme l'agacement qui résultait des propos de Lazar le poussaient à rejeter sans plus attendre cette néfaste présence. La Pestilence n’arrêtait pas de se battre, et même si imaginer un duel de plus l'agaçait -car le sortait définitivement de sa réflexion précédente, lorsqu'il était seul et tranquille- il ne devrait pas avoir de mal à se remettre rapidement dans le bain.

Cette discussion pour le moins surréaliste déboucha sur quelque chose d’inattendu. Tellement d'ailleurs, que cela pris le colosse au dépourvu. Non, ce n'était pas le fait que le flamboyant rouquin soit piqué au vif, et se mette en tête de la jouer mélodrame devant le colosse qui s'en souciait autant que de sa dernière mycose. Non, ce n'était pas la perspective de lui mettre sur le coin du nez malgré son rang, son status - et surtout l'avis contraire du Prophète, il en était sûr et certain. Et non enfin, ce n'était pas non plus les insultes proférées à son encontre, qui l'auraient d'habitude poussé à user de répartie et d'une attitude désinvolte jusqu'à ce que son vis-à-vis soit à bout et lui saute dessus. Non, tout cela passait au second plan, car une phrase de poil-de-carotte avait touché l'esprit du guerrier, au plus profond de l'enchevêtrement d'idées et de pensées mélangées - proche en un sens d'un grand cyclone chargé de distribuer les cartes de façon aléatoire et la plupart du temps stupide. Et cette phrase, c'était...

"alors que tu te balades en touriste dans mon antichambre je reviens tout juste de celle du Sanctuaire..."

Nan mais c'est vrai ça! Moi aussi j'veux m'balader en dehors du Dédale et fendre des gueules! Aller hop, décision prise. Me reste qu'à faire ça bien.

Comme d'habitude, c'était fait avec style, c'était fort et en plus, ça en jetait. De l'épique à l'état pur, du genre à vous donner des frissons et vous lever le poil, de l'avant bras jusqu'à la raie.

Hey Monsieur du Nauséabond! J'te r'mercie bien, et j'me casse! Tu viens juste de m'donner l'idée du siècle! On r'prendra tout ça une fois mon retour hein...parce que j'vais m'faire un nom dehors! C'est l'meilleur moyen de prouver c'que c't'armure vaut, non? Des beaux combats à mort! Bref, on en reste là...

Et de finir sa phrase par une révérence, reculant jusqu'à la porte les bras écartés, comme un artiste salue la foule. Il était tellement heureux de son idée qu'il rigolait sous cape, comme un gamin préparant un mauvais coup. Se redressant, et constatant qu'il était sauf, jusque là, il pu se permettre la dernière bravade. Il fallait entretenir ses relations, c'était connus, et manquer à ce devoir relevait du manque de savoir vivre. C'est ainsi qu'il joignit les mains devant lui, le visage hilare.

Bien sûr, j'oublies pas notre contentieux, et j'promets d'revenir finir c'qu'on a commencé, un fois que j'me serais aussi servi d'une part du gâteau. Promis, pour cette idée qu'tu m'as mis en tête, le rougeaud, j'te dois un beau combat pour m'prouver qu't'es l'plus fort, et tout et tout. Sur ce, j'te présente mes hommages!

Et il parti en courant, complètement bidonné. C'était comme si un chemin couvert de pâquerettes et de lapins débiles s'ouvrait devant lui.