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 Alekseï, Berserker du Sarcophile [Terminé]

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Alekseï
Alekseï
Messages : 21
Renommée : 30

Feuille de personnage
Armure: Cuirasse du Sarcophile
Rang de l'Armure: Bronze
Expérience: 30
Alekseï, Berserker du Sarcophile [Terminé] Empty
MessageSujet: Alekseï, Berserker du Sarcophile [Terminé]   Alekseï, Berserker du Sarcophile [Terminé] I_icon_minitimeLun 5 Mar - 1:00

    HRP
TC, autorisation donnée par Ephtal.
    RP

    Nom : Alekseï

    Âge : La trentaine

    Armure demandée : Cuirasse du Sarcophile

    A quoi ressemble votre personnage la première fois qu'on le rencontre ?

Il est certes petit et frêle, un vrai gringalet, mais croiser Alekseï fait assurément froid dans le dos. C’est comme s’il était entouré d’une aura de ténèbres, de vice, invisible mais que l’on ressent au plus profond de notre âme. Tout en lui semble destiné à avertir son éventuel interlocuteur du caractère impie du personnage, de ses yeux vairons, dont l’un est rouge sang, à sa voix rauque et caverneuse, en passant par les mystérieuses taches noirâtres qui semblent parsemer son corps et que l’on peut distinguer au détour d’un relevé de manche.

Cependant, force est de le reconnaître, il est bien difficile de voir son attention attirée par le nécromancien. Sa petite taille, environ un mètre soixante, ainsi que sa silhouette presque squelettique n’attirent pas l’attention outre mesure, et ce n’est qu’en passant à ses côtés que vous pourrez parfois éprouver ce profond sentiment de malaise qui pourra vous permettre de découvrir Alekseï alors que vous recherchez la source de votre inexplicable sensation de décrépitude.

Son teint pâle, fruit de longues journées passées dans des salles sombres, vient également entretenir cette impression que l’on a affaire à un être plutôt malsain, au même titre que les longues bures noires ou rouge sombre qu’il aime à porter.

Et si les apparences sont parfois trompeuses, ce n’est pas le cas en ce qui concerne le nécromancien, au contraire. Vicieux et sournois, il est prêt à tout pour arriver à ses fins, si peu louables soient-elles. Il semble dénué de tout principe de morale ou d’honneur : tuer des innocents, femmes ou enfants ne le dérange guère, pas plus qu’utiliser les méthodes les plus retorses pour briser les fous qui auraient l’audace – ou peut-être la folie – de s’opposer à lui.

Néanmoins et malgré tout cela, il ne peut nier posséder un respect certain envers Arès et son Prophète qui, non contents de l’avoir sauvé et de lui avoir accordé des pouvoirs plus grands encore que ceux qui étaient siens initialement, lui permettent, grâce à leurs sauvages guerriers, de récupérer quantité de corps sur lesquels il peut mener à bien ses sombres expérimentations…



Histoire :

Prologue :


Au Nord-Ouest de ce que nous appelons aujourd’hui l’Ukraine, dans une pitoyable chaumière, aux alentours de l’an 420, naquit un bâtard. Fils du seigneur local, qui avait su s’établir, contrairement à la plupart des hordes de barbares qui, nomades, préféraient sillonner les pays en pillant, violant, tuant, et qui était à la tête de ce qui se voulait être le germe d’un empire florissant. Epargné par ceux qui avaient pu être autrefois ses frères d’armes, en échange d’un – lourd – tribut d’hommes forts payé chaque année à toutes les hordes, il avait pu s’implanter et créer une communauté qui, malgré cette ponction régulière en individus, s’était renforcée au fur et à mesure des années.

Et puis ce bâtard était né. Lassé de sa femme qui ne cessait de geindre, le seigneur, usant volontiers de son droit de cuissage, avait eu le tort d’engrosser une femme – dont le mari avait été « recruté » par les barbares nomades – et cette sorcière, se figurant pouvoir accéder par le biais de son enfant à une vie meilleure que celle, pitoyable, qu’elle avait menée jusqu’alors, avait décidé de cacher aux yeux du seigneur sa grossesse, pour mieux lui mettre sous le nez l’enfant – et les devoirs qui allaient avec – une fois que ce dernier serait né.

Interlude :

    - Seigneur, une paysanne demande à vous voir. Elle dit être la mère d’un enfant de vous, et –

D’un mouvement de la main, le puissant homme signifia à son serviteur de se taire, alors qu’intérieurement il commençait à fulminer de rage. Qui était donc l’immondice qui avait osé proférer un tel mensonge, ou pire, garder jalousement sa semence pour en élever le fruit ? Qui qu’elle soit, elle allait payer chèrement cet affront. Mais avec cet enfant, un problème se posait : qu’allait-il devenir ? Du sang d’être supérieur coulait dans ses veines, il ne pouvait donc pas le laisser frayer avec la populace. Pas plus que l’élever comme son successeur, car ce serait alors l’opprobre et le déshonneur qui lui tomberaient dessus. Maudit soit ce bâtard qui ne lui apportait que des ennuis…

Interlude :

Seule et grelottant dans sa chaumière miteuse, une femme se morfondait sur son sort. Elle avait été persuadée qu’en gardant cet enfant, elle pourrait accéder à une vie meilleure, mais elle s’était fourvoyée. Son fils lui avait été retiré, et si lui pouvait sûrement, à présent, profiter du luxe du château, elle était condamnée à dépérir dans sa maisonnette branlante.
Soudain, elle tendit l’oreille. Il lui semblait avoir entendu des voix à l’extérieur. Qui pouvait bien se promener encore dans les rues sombres de la bourgade, par cette nuit de grand vent ? Méfiante, elle se saisit de la masse d’armes que son mari lui avait laissées avant de partir avec les barbares. L’arme était lourde, et elle la maniait avec difficulté. Mais elle saurait assurément briser le crâne de ceux qui voulaient lui dérober le peu de biens qu’elle possédait…
C’est à cet instant que l’on frappa à la porte. Des coups lourds qui ne manquèrent pas de la faire sursauter.

    - Le Seigneur Piotr demande à vous voir immédiatement ! Ouvrez immédiatement, femme, et suivez-nous !

Que pouvait bien lui vouloir cette ordure qui l’avait chassée comme une malpropre, refusant de la reconnaître comme la mère de son enfant ? Ce n’est qu’à contrecœur qu’elle se résigna à sortir de chez elle pour suivre les gardes, consciente que le choix ne lui était de toute façon pas laissé.

Chapitre 1 : La naissance d’un monstre.

La femme fut conduite avec rudesse jusqu’au château, où l’on lui fit gravir de nombreuses marches avant de la conduire dans une chambre sombre et humide, illuminée par la lumière vacillante d’une chandelle. Comme seul mobilier trônait un lit, au milieu de la pièce, sur lequel était assis le seigneur du château. Ce dernier, sans plus attendre, congédia ses hommes, se retrouvant alors seul avec la mère de son bâtard.

    - Alors, femme, toi qui aimes tant ma semence que tu l’as conservée jalousement en toi pour en faire un bâtard… laisse-moi te l’offrir une fois encore !

Il se saisit avec violence du poignet de la femme, qui tenta vainement de se soustraire à son étreinte et qui se mit à pousser des cris stridents. Inutile, se dit l’homme : il avait bien pris soin de faire cela dans une aile du château qui avait préalablement été vidée. Sinon, son épouse aurait sûrement fait un scandale. Mais après tout, c’était elle qui le poussait à agir de la sorte, en refusant de s’adonner avec lui aux plaisirs de la chair…

La femme, gesticulant et griffant vainement l’homme assoiffé de sexe qui avait fait d’elle sa proie, eut tôt fait d’être déshabillée, ses vêtements sauvagement arrachés par son agresseur. La poussant violemment contre le rude mur en pierre de la pièce, il put enfin entrer en elle, et trouver là le plaisir que sa femme refusait de lui donner.
Lorsqu’il sentit la fin de l’acte arriver, il termina dans une dernière ruade, plus violente que les autres. La tête de la femme heurta violemment le mur dans un craquement sonore et, alors que l’homme se retirait, elle s’effondra le long du mur, y laissant une sinistre traînée de sang. Elle était morte.

Pour le seigneur, cela importait peu. En vérité, cela l’arrangeait même : cette femme avait trop longtemps été une épine dans son pied. Certes, le bâtard, était toujours là, mais au moins elle cesserait de l’importuner. Se retournant après s’être négligemment rhabillé, l’homme s’arrêta, abasourdi. A quelques pas de là, derrière le lit, se trouvait son bâtard. Celui-ci fixait son père dans les yeux, avec un grand sourire béat sur ses lèvres.

Pourquoi l’enfant était-il ici ? N’arrivant pas à trouver le sommeil, il s’était imaginé pouvoir aller errer dans les interminables escaliers du château. Puis, il avait entendu des cris et, tel un insecte attiré par le feu, il s’était approché, et avait pénétré dans la petite chambre miteuse, sans se faire remarquer. Il avait alors pu assister à la quasi-totalité de la terrible scène qui s’était déroulée dans cet endroit.

Et quelque chose s’était brisé en lui, irrémédiablement.

Interlude :

    - Faites en votre homme de main le plus fidèle, seigneur, celui qui saura vous défaire de l’emprise de ces tribus nomades qui depuis trop longtemps rognent votre pouvoir. Instruisez-le, et faites en votre arme la plus efficace…

Une sempiternelle discussion entre le seigneur des lieux et son conseiller. Le bâtard ne devait pas être loin des dix années, à présent, et si son incapable de femme lui avait enfin donné des enfants robustes qui assureraient sans mal sa succession lorsque son temps serait révolu, le temps était venu de trouver quoi faire de ce bâtard. Et pour une fois, l’avis du conseiller semblait digne d’intérêt. Par ses propos détournés, il lui proposait de faire de son enfant un assassin à sa solde. Proposition plus qu’intéressante, en vérité : pouvait-il y avoir un assassin plus loyal que celui dans les veines duquel son propre sang coulait ?

    - Très bien. Faites-le quérir, ainsi que l’évêque. Il se chargera de son instruction, désormais.

Cet homme qui tentait – avec succès – de convertir sa population au culte du Dieu unique était un érudit, il le savait. Si l’éducation de son fils devait être faite, cet homme, plus que nul autre, était tout désigné pour s’en charger.

Chapitre 2 : Instruction

Suivant les ordres du seigneur local, bien qu’il y répugne plutôt, convaincu – à raison – que l’enfant dégageait une aura malsaine, l’homme de foi lui apprit la lecture et l’écriture. Et bientôt, lorsqu’il atteint la quinzaine, le bâtard tomba, au hasard de quelque recherche dans la bibliothèque du château, sur un étrange livre, à l’allure très ancienne, relié de cuir noir, couvert de runes, et qui l’attira irrémédiablement. L’ouvrage n’était rien de moins qu’un traité de nécromancie et, outre les quelques recettes de poisons fulgurants qu’il put y trouver, et qui pourraient lui être utile au vu de ce à quoi son père le destinait, il découvrit quelque chose qui l’intrigua : d’après le sombre ouvrage, il existait en ce monde certains élus qui possédaient une puissance toute particulière, enfouie au plus profond d’eux-mêmes, et qui pouvait servir de nouveaux desseins… dont, avec un sacrifice plutôt conséquent de la part du nécromancien, la possibilité de ramener des morts à la vie.

Intérieurement, le frêle jeune homme jubilait. Les images du viol et meurtre de sa mère étaient perpétuellement présentes à son esprit, et sa haine à l’égard de son père était sans égale – bien que, vu de l’extérieur, il n’apparaisse que comme un jeune garçon apathique. Naïf, le seigneur se figurait que son fils avait oublié la scène de cauchemar à laquelle il avait assisté… Et c’était ce qui causerait sa perte. Pour Alekseï, cela ne faisait pas le moindre doute : la nécromancie serait la clé qui lui permettrait de briser son père, de lui montrer qu’à cause de lui, le jeune homme aux yeux vairons n’avait plus d’humain que l’apparence.

Les années passèrent, et le sang que perdit le jeune homme en s’adonnant à des rituels impies se mesure en litres. Mais, à sa grande surprise et pour son plus grand plaisir, il découvrit rapidement qu’il portait en lui l’énergie dont parlait le traité de nécromancie. Ainsi, tout ce qu’il faisait était loin d’être vain : assurément, un jour, il ramènerait les morts à la vie. Toute une armée qui marcherait sur le pathétique château de son père…

Interlude :

L’évèque semblait en transe, ses yeux roulant à toute allure dans leurs orbites. Toute l’assemblée, dans l’église, retenait son souffle, à l’exception d’Alekseï, qui trouvait ce « spectacle » auquel on l’avait contraint d’assister ennuyeux à souhait. Mais bien vite les choses gagnèrent en intérêt.

L’homme de foi, se mettant soudain à trembler d’une manière assez inquiétante, son bras, l’index brandi, s’éleva lentement en direction d’un individu dans la foule de fidèle amassée à ses pieds. Puis il se mit à vociférer :

    - Le démon ! La marque du démon est sur lui ! Le démoooooooon !

Puis il s’écroula, inconscient. L’homme qu’il avait désigné était Alekseï, et à présent tous les croyants le dévisageaient d’un air effrayé. Le jeune homme, âgé de la vingtaine, les ignora superbement. Déjà dans son esprit se dessinaient les rouages de la terrible machination qui lui permettrait de se venger de l’homme de foi.

Interlude :

Le nécromancien en herbe laissa ses yeux courir plusieurs fois sur son œuvre, sans dissimuler son sourire satisfait. Cette fois, c’était la bonne. Il avait perdu quantité de sang, mais son armée se dressait bel et bien devant lui, prête à punir tous les crétins qui avaient eu le tort de lui faire du tort…

Interlude :

Ce furent les villageois habitant directement à côté de l’église de la bourgade qui donnèrent l’alerte. De l’église provenaient d’atroces hurlements : quelqu’un à l’intérieur, vraisemblablement un homme au vu de la teneur des cris, semblait souffrir le martyre.

Il fallut plus d’une dizaine de minutes à la petite bande de villageois encore à moitié endormis qui s’était regroupée à proximité du bâtiment religieux pour trouver le courage d’y entrer. Et lorsqu’ils le firent, ce fut pour découvrir un bien sinistre spectacle : derrière l’autel gisait un corps mutilé, sa peau manquant en de nombreux endroits de son corps, ses yeux disparus… et les « coupables » de cet acte odieux semblaient tout indiqués : tout autour de l’homme errait une vingtaine de poulets à l’aspect plus qu’étrange : en apparence aussi bien à la vue qu’à l’odorat, ils étaient morts. Et pourtant, ils étaient bien debout, bougeant même, formant une sorte de cercle autour de la dépouille de l’homme de foi. Nombre d’entre eux avaient des restes de peau coincés dans leur bec.

Dans le château, un homme dénué de sentiments jubilait.

Chapitre 3 : Tuer le père.

Les années avaient passé, et Alekseï, abusant toujours de son père qui croyait avoir la situation en main alors qu’il était manipulé, avait su renforcer son pouvoir tandis que la vieillesse altérait peu à peu le vieux seigneur. Mais, heureusement pour lui, ses deux fils – légitimes, issus de son union avec sa femme – étaient des hommes robustes et fiers qui feraient de dignes successeurs…

Ou plutôt, qui l’auraient fait, si le nécromancien ne les avait pas empoisonnés. Tout cela faisait partie du complot qu’il avait ourdi avec soin pendant ces longues années. Il avait su isoler les corps sans vie des deux successeurs de son père et, déchaînant grossièrement – bien qu’il lui semblât agir de façon subtile - son pouvoir et répandant presque allègrement, les transformer en créatures mortes-vivantes sous ses ordres.

Voilà qu’il marchait, triomphant, avec ses deux pantins mort-vivants sur les talons, en direction de la salle où le seigneur avait installé son trône. Chaque individu qui avait croisé le sinistre groupe avait pris ses jambes à son cou, et le vieil homme avait probablement été prévenu qu’un sombre convoi se dirigeait vers lui…

Bientôt, le nécromancien poussait les lourdes de portes de la salle du trône, y pénétrant pour se retrouver face à une dizaine de gardes armés jusqu’aux dents et le menaçant de leurs armes. Les deux corps sans vie manipulés s’avancèrent ; les hommes d’armes reculèrent, apeurés et indécis ; le vieil homme s’affaissa sur son trône. Il avait eu beau se préparer à ce spectacle après qu’un serviteur plus courageux que les autres soit venu l’avertir de ce qui venait vers lui, voir ses deux héritiers, à la fois morts et vivants, juste devant lui, c’en était trop pour son vieil esprit. Sur un ton où l’hystérie perçait nettement, Alekseï s’exclama :

    - Vois, père ! Aujourd’hui, je suis venu te détruire comme tu m’as jadis brisé… vois tes fils dont tu étais si fiers, qui à présent m’obéissent au doigt et à l’œil !

Soudain, sans crier gare, l’un des pantins du nécromancien sauta à la gorge de l’un des gardes. Trop surpris pour réagir, il fut grièvement mordu et griffé par le cadavre ambulant, avant que ses comparses ne l’en débarrassent, tremblants mais déterminés.

L’homme aux yeux vairons était en proie à une crise de rire des plus inquiétantes, convaincu que son succès était complet, lorsque tout s’écroula. Il pensait son pouvoir infini, mais c’était une terrible erreur : devant lui, les deux cadavres animés qu’il maintenait debout s’effondrèrent soudain. La source s’était tarie. L’homme n’avait plus d’énergie à leur procurer. Soudain paniqué, il essaya vainement de laisser exploser son pouvoir comme il avait pu le faire auparavant, mais ce fut un terrible échec : il était à plat. Et les gardes eurent tôt fait de se saisir de lui, petit gringalet à présent plus impressionnant pour un sou…

Chapitre 4 : La Mort et le Nécromancien.

Sans une once de pitié, le bourreau passa la corde au cou d’Alekseï. Sa mort était imminente, et il le savait. Quelle tristesse, quelle ironie que lui, qui avait réussi à dompter la mort au point de s’en faire une alliée, doive à présent être cueilli par sa faux…

C’était en effet ce qui allait arriver. Mais, de façon fort surprenante, cela ne se passa pas réellement de la façon dont l’assemblée, qui retenait son souffle devant l’exécution du monstre, l’avait envisagée.

Alors que le bourreau allait priver le nécromancien du support sur lequel il se tenait debout, une aura sombre et morbide se propagea sur la place, paralysant tout le monde pendant quelques secondes – tout le monde sauf Alekseï, qui trouva se souffle nécrotique curieusement revigorant. Puis un personnage étrange et inquiétant fit son apparition… colosse masqué d’os chevauchant un destrier du même tenant et armé d’une faux, aux yeux de tous, il était la mort en personne. Sa seule apparition suffit à susciter une peur innommable chez les villageois, et ce fut la débandade. Hommes et femmes coururent en tous sens, tentant de s’enfuir ; le bourreau hésita quelques secondes, qui lui furent fatales. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, sa tête vola sous le coup de la faux du colosse masqué, de même que la corde qui, l’instant précédent, aurait dû être la cause de la mort du nécromancien. Et voilà qu’il se trouvait désormais sur le destrier de la Mort, qui assurément et fort paradoxalement venait de lui sauver la vie.

Une fois suffisamment loin, ils s’arrêtèrent, et le Cardinal de la Mort, dont Alekseï ne connaissait pas encore le titre, prononça ses mots, qui devaient définir le sens de la nouvelle vie du nécromancien :

    - Si notre seigneur Arès a choisi de t’épargner aujourd’hui, ce n’est que pour une raison. Tu te battras pour notre dieu, au sein de l’armée de la Terreur, de la Calamité, des Flammes et du Feu. Ta vie appartient désormais au Dieu de la Guerre.


Citation :
Navré pour cette interprétation finale plutôt ridicule du personnage d'Ephtal... en espérant que la lecture de cette histoire vous aura été agréable !
Si les trucs un peu trash du début le sont trop, je les passerai en hide, naturellement.
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MessageSujet: Re: Alekseï, Berserker du Sarcophile [Terminé]   Alekseï, Berserker du Sarcophile [Terminé] I_icon_minitimeLun 5 Mar - 21:12

Présentation validée avec la Cuirasse du Sarcophile au niveau 3 de validation, ce qui t'accorde 1200 XP pour construire ton deck.
Je t'avoue avoir pas mal hésité avec le niveau 2, ta prés' m'ayant laissé un p'tit goût de trop peu, mais c'était assez bien écrit pour que j'sois gentil °°
N'oublie pas d'activer ta feuille de personnage et de la remplir, ainsi que de choisir ton élément dans ton profil.
Bon RP avec ce perso !
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Alekseï, Berserker du Sarcophile [Terminé]

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