Découverte du berceau romain. [pv : Nymphéa.]

Le couperet est donc tombé, hier soir en réunion sur skype avec la quinzaine de personnes présentes pendant les 2h qu'a duré la discussion (qui ont dérivés sur 3/4 par la suite ^^).

En faisant le constat de la situation actuelle puis le bilan du …

Ici seront stipulées toutes les armures remises en libre service après la perte de leur détenteur.

Citation :: Libération d'Armure
Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser indéfiniment des armures en les mains de joueurs inactifs. À partir de deux …

Et voila, il est temps de vous faire part de notre nouveau projet...

One Piece ShinSekai RPG !

www.shinsekai-rpg.com

Un forum One Piece, depuis le temps que la team en parlait et avait l'idée en tête il était temps de franchir le cap. Bien …

« Chapitre I : le noble envol. »
08 septembre 449, Ombrie.

Quelques mois à découvrir les Alpes, la Savoie et la Lombardie, ces régions Nord-italiennes ne t'intéressaient plus, il était temps pour toi de te diriger vers Rome. Oui, toi la noble du Nord, tu avais envie de vérifier "l’opulence romaine". Après tout, c'était certainement vrai. C'est par suffisance que les romains devenaient une nation mourante. Alors que toi et ton peuple, vous vous tassiez dans le froid, jamais vous ne vous laisserez avoir par de si vains appâts.

« Enfin, on a beau dire que c'est magnifique, il faut être fou pour vivre avec pareilles chaleurs ... »

Tu n'étais pas vêtue de ton armure seulement d'une robe voilée, tu avais trop chaud pour te vêtir davantage. D'ailleurs ton poignet se fatiguait d'agiter ainsi l'éventail fait en plume de corbeau. Si ton apparence blanchâtre était angélique, ton ustensile, lui, était plutôt sinistre. Tes pas te portèrent sur un long défilée de colline, finissant d'avoir raison de ta fraicheur : c'était trop, quel chaleur étouffante ! Tu dégagea même un peu de cosmo-énergie pour provoquer de légères brises. Cela te faisait du bien, heureusement que ton cosmos se manifestement sous l'élément du vent, sans quoi, tu ne verrais jamais Rome en été. Jamais.

Il y avait peu de promeneurs dans le coin. Oui tu les voyais comme des promeneurs ceux qui croisaient ta route car les autres empruntaient les chemins tracés à travers les collines, toi tu préférais des étendues ardues à franchir plutôt que de te mêler à la masse paysanne, bruyante et sale et à ces commerçants fourbes et gras. C'était fort stéréotypé mais les hommes du Nord vivait en autarcie, ne s'ouvrant que peu au monde. Tu étais l'une de ces exceptions vivantes mais ton rôle était clair.

En ce jour estival, tes sens t'indiquèrent une personne adepte de la cosmo-énergie. C'était certes faible mais tu n'en avais plus ressentit depuis longtemps. Oui, suffisamment longtemps pour que ta curiosité maladive te fasse changer de direction. Tu te dirigeais non plus vers Rome mais bien vers la source de cette faible puissance. Enfin, tu ne t'écartais pas tellement de ton objectif mais tu étancheras ta soif, au moins.

Tu arrivais donc à proximité, camouflant totalement ton aura, c'était l'une de tes particularités, tu savais devenir invisible en quelque sorte. Surtout pour une néophyte comme elle. Oui elle, car c'était une fille que tu voyais s'entraîner. L'une des collines les plus difficile d'accès, tu avais entendu dire que, effectivement, les chevaliers grecs étaient plus majorés vis-à-vis de leur peuple. Vous, vous étiez plus "proches".

Ceci dit son cosmos était encore jeune et tu ne voyais pas d'armure près d'elle. Peut-être la gardait-elle cachée, comme toi ? Ce n'était pas impossible mais peu probable. Toujours est-il que tu n'allais pas la regarder éternellement. Toi, tu en étais digne mais là n'était pas le problème. Tu t'avançais doucement sur cette colline et t'exprima avec un fort accent, aux intonations barbares.

« Enchantée, latine. Je suis Alwine de Valaskjálf, je parcours le monde afin de voir les plus belles choses qu'il contient. Je vois que vous vous entrainiez. N'est-ce pas étrange sans épée et sans personne ? »

Il t'était inutile de t'annoncer comme Guerrière Divine, cela n'avait aucune importance. Tu te servais d'elle, pas l'inverse. Tu saurais ce que tu dois savoir mais elle non. Personne ne devait connaître Munin sous peine de voir sa mission compromise et ça, tu ne le désirais nullement. Le mieux était donc de la voir comme les gens avaient l'habitude de voir des entrainements : à deux et avec une épée. Bâtarde chez nous, glaive chez eux.

Tu la regardais de tes yeux d’émeraudes, la scrutant, la perçant presque. Cela pourrait mettre un humain lambda mal à l'aise ou attiré, tout dépendait.

La pêcheuse pas encore guerrière de Poséidon avait recu l'ordre de rester sur son île natale en attendant le retour de sa mentor trois ans auparavent. Elle avait bien tentée d'être patiente la première année, après tout elle lui avait demandé d'attendre son retour, mais elle n'était pas du genre à le faire jusqu'à la fin des temps... En plus elle avait appris tout ce qu'elle avait à savoir chez elle. Les entrainements étaient devenus monotones et étrangement trop faciles... Peut être avait elle besoin d'une motivation supplémentaire, de voir le monde, ou tout simplement d'avoir un but autrement plus intéressant que se lever chaque matin pour soulever la même pierre, faire les vingt kilomètres de nage quotidien ou de tenter de maitriser toujours plus sa cosmo-énergie.

Donc elle s'était donnée une quête autant pour passer le temps que pour enfin retrouver celle qui lui avait tout appris. Peut être était elle morte, ou était elle en mission pour Poséidon. Nymphéa savait qu'elle en était une guerrière très haut placée (c'est vrai un chevalier d'argent c'est pas rien!). Elle avait donc quitté son île natale avec une insouciance touchante. Elle ne savait pas qu'un destin l’attendait dans les rangs de Poséidon, elle n'y avait même jamais pensé, juste voulait elle rester forte afin de rendre fière sa mentor. Pour l'heure, elle parcourut la péninsule romaine. Elle visita les glorieuses cités de Naples, de Rome, de Florence et de Gênes. Elle n'avait pas un sous et fut forcée de travailler durant son voyage dans quelques fermes et autres pêcheries. Elle n'avait aucune difficulté à gagner de quoi manger et continuer son voyage, son efficacité physique et mentale lui permettait de valoir plusieurs hommes en force et en endurance.

Pendant un an elle visita ainsi l'Italie, rencontrant des gens intéressants, d'autres bien moins... en tout cas, même si elle n'eut aucune piste quant à sa mentor, au moins sa connaissance du monde et des gens s'était accrue.

Arrivée dans jusqu'aux alpes, elle avait vite fait demi tour, les montagnes l'angoissaient beaucoup, c'était haut et on ne voyait jamais vraiment l'horizon, on était comme étouffé dans un cercueil de pierre. Nymphéa redescendis vers des sommets moins hauts un peu au nord de Rome. Elle avait décidé de rattraper son retard dans ses exercices physiques et mentaux au sommet d'une coline bien ridicule par rapport aux colosses de cailloux qu'elle avait fuit quelques jours auparavant. Alors qu'elle concentrait son cosmos afin de donner des coups toujours plus puissants et rapides face à un ennemi imaginaire, une voix l’interrompis dans ses exercices. Nymphéa se retourna et regarda sa propriétaire. Elle était bizarre, des cheveux et une peau blanche, pour sur elle n'avait pas connu le chaud soleil de Sicile. Ce qui avait d'extraordinaire chez cette femme étaient ses yeux, d'un vert émeraude prononcé et la regardaient comme si elle en savait infiniment plus sur tout. Mais Nymphéa n'était pas du genre timide et facilement impressionnable, même en compagnie d'une femme à la présence si inquiétante. Le ton de la jeune femme fut très poli quand elle répondit en essuyant la sueur qui coulait sur son visage.

J'suis enchantée aussi mad'moiselle Vala... Valask... enfin Alwine. J'me nomme Nymphéa et je suis à la r'cherche de ma mentor qui a disparu y'a deux ans environs. Et là j'm'entraine comme elle m'a appris, avec mes pieds et mes mains en me servant de c'qu'on appelle le cosmos. Nul b'soin d'épée quand on maitrise cela.

Innocente et naïve, Nymphéa ne voyait pas le danger de dire cela à une étrangère, elle n'avait encore jamais vu quelqu'un pouvant la battre durant une rixe, elle pensait pouvoir repousser toute formes d'attaques, alors elle ne voyait pas l’intérêt de cacher la vérité à une femme de passage aussi impressionnante soit elle. Quand elle regardait cette femme elle avait l'impression de ressentir sa mentor, son aura de puissance était la même, une aura oppressante qui forçait le respect de celui ou celle qui la ressentait. Puis soudain cela tilta dans son cerveau et elle ajouta

Mais j'pense que vous savez d'quoi j'parle mad'moiselle

Un petit sourire se dessina sur le visage de la future Charybde

Tu ne maîtrisais pas bien le latin et tu ne te formalisas pas d'après son accent paillard qui pour toi n'en était mais pas un. Non, ce qui te fit tiquer, par contre, c'est qu'elle bouffe ton nom sans le moindre scrupule qui te choque. Comment peut-on cracher sur les gens sans rougir ? Enfin, tu n'étais pas là pour t'énerver tu voulais juste savoir ce qu'elle était, une certaine Nymphéa orpheline de son mentor. Ce n'était pas encore grand chose mais en une réplique tu pouvais te targuer d'en savoir déjà beaucoup.

« Valaskjálf ! Mais pour répondre à votre question, non, d'où je viens nous nous battons à l'épée comme j'ai pu déjà vous le dire. Le cosmos ? Un Mentor ? Est-ce qu'un mentor correspond à un maître d'arme ? »

Tu la regardas longuement, il t'en fallait plus avant de la quitter. Ton puissant maître ne te permettrait pas de te contenter de si maigres informations : il y avait des êtres maîtrisant le cosmos à proximité de Rome ? Oui, rien d'étonnant, Rome restait le berceau de l'empire d'Apollon et proche des côtes de Poséidon. Deux dieux grecs, entités suffisantes et aveugles.

Néanmoins tu pus ressentir que son cosmos avait des teintes aquatiques, le tien était lié au vent mais encore fallait-il le dégager pour que tes interlocuteurs puissent l'évaluer. Tu ne te permettais pas un raisonnement aussi précaire que eau signifie Poséidon le Dieu des mers. C'était un raccourcit grotesque, chaque dieu avait des pions de divers éléments.

« Et vous vous entraînez donc avec un adversaire imaginaire, c'est un peu étrange comme système, non ? Je veux dire, vous ne pouvez décemment pas évaluer votre niveau ? Mais peut-être est-ce de la magie et chassez vous des fantômes, allez savoir. »

La magie, oui c'était ainsi que le commun des mortels se représentait l'utilisation du cosmos. Rien de plus faux mais tu ne pouvais le laisser transparaître sous peine de briser ta couverture. Heureusement, ta noblesse naturelle te permettait de regarder les gens de haut sans que cela ne soit lié à ton rang de Guerrière Divine. D'ailleurs, c'était assez rare un chevalier arrogant, l'humilité était une vertu t'avait-on dit. Baliverne, tu le sais : la vertu est la foi, ton arme est ta force alors pourquoi t'en cacher : tu es forte, tu es belle et tu es noble. Qui peut prétendre t'arriver ne fut-ce qu'à la cheville, toi et ta magnifique armure ailée. Ton visage resta froid et figé alors que ton for intérieur souriait à t'imaginer avec Munin.

Tu t'assis à l'ombre d'un pommier, quelle chaleur étouffante. Tu agitas à nouveau frénétiquement l’éventail pour te donner de l'air.

La femme blanchâtre avait l'air de tenir à son nom de famille. M'enfin il n'était pas commun d'avoir un nom aussi imprononçable. Devrait elle s'excuser de buter sur la prononciation d'un tel mot étranger... Déjà qu'elle avait du mal avec sa propre langue, elle allait pas encore en plus faire des effort à apprendre une étrangère

Ah l'épée, oui j'ai vu des hommes utiliser c'gros couteau en acier. Ma mentor disait que les épées étaient faites pour ceux qui n'avaient jamais réussis à faire d'leur mains une arme mortelle. Mais j'pense qu'un maitre d'arme vous apprend à vous battre comme l'avais fait celle qui m'a tout appris

La jeune femme en face d'elle allait peut être se vexer de ces dernières paroles, c'est pour cela, qu'elle offrit un beau sourire et une légére révérence devant la noble dame. Dans ses souvenirs, Nymphéa se rappelait des paroles de la marina qui lui avait tout appris durant un de ses innombrables cours sur l'histoire des dieux. Elle lui avait parlé bien sur de tous les dieux de l'Olympe mais elle lui avait aussi compté les légendes des dieux qui régnaient sur les contrés glacées, là où les gens étaient pâles car ils ne voyaient pas le soleil. Peut être que la belle aux cheveux blancs faisait partis de ce peuple mythique, réputés pour être de magnifiques guerriers au service d'un Dieu nommé Odin. Nymphéa sauta sur le pommier sous lequel Alwine se protégeait du soleil avec agilité. Elle regardait la noble avec un grand sourire amusé.

Bin, à vrai dire Mademoiselle Alwine, j'ai jamais rencontré personne qui me tienne tête en combat singulier d'puis que ma maitresse a disparue, alors jsuis bien obligée de me battre contre le vent même si c'est moins efficace. Si jamais j'dois trouver un adversaire à ma mesure, pour sur j'progresserai bien mieux.

Nymphéa regarda le ciel et se laissa aller à la douce caresse du soleil qui tapait sur sa peau tannée par des années à cuire sous une chaleur méditerranéenne. Nymphéa concentra alors son cosmos très légèrement et dit

Vous avez l'air d'avoir chaud mademoiselle Alwine... J'peux vous rafraichir si vous voulez...

Elle libéra alors le peu de puissance mentale qu'elle avait attiré et créa un petit vortex d'où sortis une eau froide, glacée même, venant tout droit du fond des océans. La source d'eau salée glacée coulait non loin de la noble et le choix d'aller se rafraichir lui revenait alors que la future marina de Poséidon se remis à fixer le ciel d'un air rêveur.

Vous en faites pas, c'est une eau super pure qui vous fera du bien.

Voulait elle se faire bien voir par cette jeune femme? Peut être que la solitude lui pesait plus qu'elle ne voulait bien se l'avouer que la perspective de se faire une amie lui plaisait? Toujours est il que même si elle se montrait peut être un peu rude pour la noble, elle essayait de faire des efforts pour ne pas qu'elle parte aussitôt qu'elle aura eu les réponses qu'elle était venue chercher. Alors qu'elle rêvassait, Nymphéa se mit à penser que les gens du monde étaient bien plus intéressant qu'elle le pensait, elle sentait chez la noble une puissance importante bien qu'elle essayait de le cacher.

Beaucoup de chevaliers, tout dieux confondus, utilisaient des armes pour combattre. De la lame classique à un instrument de musique, ceux-là n'étaient pas faibles pour autant mais c'était amusant car un homme du nord n'était un homme que s'il savait tenir une épée et se battre avec. Pour sûr, tu étais une bretteuse hors-pair mais il était vrai que cela faisait un bon lustre que tu ne t'étais plus servie d'une épée. Enfin, cela n'avait rien de choquant en soi, c'était juste faux et tu le savais mais le terrain n'était pas suffisamment contesté pour que tu montes sur tes blancs chevaux. Tu te contentas de sourire alors que tu devais presque loque contre ton arbre, tu devrais éveiller ton cosmos et cela, par contre, t'irritait.

« Le vent montre la voie. La grande liberté est de parcourir le ciel, n'est-il pas ? »

Oui, l'allusion de se battre contre le vent t'amusa. Toi qui possédait cette affinité, tu souris à l'idée de te battre contre elle. Deux plumes. Il ne te faudrait que deux plumes pour l'avoir, après tout, elle n'était encore rien, un fruit pas encore mûr. Mais tu ne t'en faisais pas pour elle : elle servirait un Dieu, c'était tracé. Enfin, en ce jour tu avais encore les fils du destin entre les mains, tu pourrais bien la tuer afin d’étouffer un chevalier dans l’œuf. Mais pourquoi donc ? Sadique, tu l'étais mais tu restais assez pacifique malgré tout, tu n'aimais pas tuer sans raison et là, il n'y en avait aucune : énergique, attentionnée, elle ne t'irritait même pas. Et puis tu pourrais toujours la dominer plus tard si cette femme, alors murie, venait à rencontrer ta route à nouveau.

Alors que tu allais te résigner à réveiller ton cosmos, Nymphea t'offrit une échappatoire salutaire. Tu souris en voyant la masse d'eau. Aussitôt, tu plongeas tes mains dans l'eau et en versa sur ta blanche chevelure. Cela te faisait énormément de bien d'autant que, au moins, tu n'avais plus le moindre doute : l'eau était son élément.

« Cette forme de la magie nait donc de votre cosmos, c'est bien ça ? »

Tu te prélassais presque de bien-être dans cette eau froide, tu te moquais qu'elle s'en serve à des fins agressives : cela ne serait guerre suffisant. Alors autant en profiter, tu avais l'impression d'avoir une servante disposée à couvrir tes caprices. C'était génial : même à Rome, tu avais des pions pour t'accompagner. Persuasion ? Beauté ? Force ? Que pouvais-tu bien lui apporter pour qu'elle agisse ainsi ? Tu n'en avais pas la moindre idée mais cela t'amusait hautement et pour rien au monde tu ne la quitterais une fois ta quête accomplie. Oh non, tant qu'elle ne tentait pas de tirer des informations hors de toi ou ne devenait pas contrariante, tu pourrais la manipuler pour ton plus grand plaisir.

« Vous vivez près d'ici ? Si oui, fait-il aussi chaud toute l'année, si oui, je pense que je ne pourrais jamais apprécier cette endroit. Oh oui, c'est joli. Bien plus joli que chez moi, mais c'est irrespirable. Sans vous, je ne serai qu'une noble pantelante entrain de mourir déshydratée ! »

Tu lui souris, un sourire vraie pour une fois. Tu aimais jouer et ton sourire n'exprimait pas ta sournoiserie. En soi, oui, tu n'étais qu'une menteuse presque exclusivement mais cette dernière réflexion était à moitié vraie.

Le sourire de Nymphéa s’élargit, sous ses grands airs de noble, la jeune femme semblait amicale et finalement assez sensible. Elle sentait qu'elle cachait une puissance cosmique mais elle refusait de l'utiliser ou alors était ce son imagination? Ou peut être était elle fainéante, ou ne voulait elle pas montrer ses grands pouvoirs à une inconnue? C'était finalement assez sage cela montrait qu'Alwine avait un peu plus d'expérience et un peu moins de naïveté que la rêveuse qui regardait les nuages avec intérêt. Nymphéa, elle, n'en avait pas grand chose à faire, même si elle serait très curieuse de voir ce dont Alwine était capable réellement. A sa grande surprise, son intuition lui disait de faire attention à la noble, Nymphéa n'aurait sans doute pas l'avantage si un conflit devait être déclenché. Enfin de toute façon, pour le moment les deux femmes n'avaient pas l'air dans ce genre de disposition. Alwine testa les eaux fraiches des grandes profondeurs et s'en recouvrit son corps surchauffé par le soleil pourtant clément pendant ce jour. L'eau était fraiche et même régénérante pour un corps fatiguée par un long voyage, Nymphéa elle même s'en recouvrait quand l'entrainement avait été ardu durant la journée.

Nymphéa risqua un coup d’œil vers la jeune femme qui utilisait à bon escient la légére source qu'elle avait fait apparaitre, l'eau n'avait pas l'air de vouloir s'arrêter de couler et la jeune femme n'était pourtant pas particulièrement concentrée ni épuisée à faire sortir l'eau de son portail.

Elle est bonne hein Mad'moiselle Alwine? Jsuis sure qu'ca vous fait du bien! Vous saviez qu'les eaux des profondeurs sont très régénérantes? Et donc oui j'ai fait apparaitre ca par une technique faisant appel à mon cosmos... J'essayais avant qu'vous n'arriviez d'rendre ce genre de technique dangereuse, mais pour cela j'dois ouvrir un vortex plus grand... c'est pas forcément évident

La noble avait l'air de s'intéresser aux attaques et à l'énergie cosmiques sans s'en étonner, il ne fallait pas être très intelligente pour comprendre qu'elle avait déjà la connaissance de l'existence de cette énergie. Nymphéa elle ne se posait ce genre de question, elle savait qu'il y avait différents éléments associés au cosmos mais n'en avait jamais fait l'expérience d'une autre forme que la sienne. Son regard se posa à nouveau sur Alwine, elle sembla s'intéresser à elle maintenant, à son lieu de vie et cela ajouta sa certitude qu'elle avait devant elle une bonne personne digne de confiance, une personne avec un tel sourire pouvait elle être seulement mauvaise?

Bin pour tout dire, j'viens d'une île un peu plus au sud. Vous voudriez voir? Bon la température n'vous plairait pas tellement en été, et tout juste au printemps et en automne mais p't'être que vous la trouverez à vot' goût en hivers. Enfin au pire, si vous v'lez y aller, j'vous accompagne et ainsi j'srais là pour vous refroidir. hihihi

Nymphéa rit, mais sa proposition était tout à fait sérieuse. Elle trouva l'idée de suivre Alwine dans la suite de sa découverte du monde romain très bonne, la jeune femme n'avait aucune piste sur l'endroit où était disparue sa mentor, voyager à deux pouvait être plus agréable, moins déprimant et finalement elle pourrait tomber sur un indice. En plus Nymphéa sentait qu'elle pouvait en apprendre un peu en accompagnant la noble, ses entrainements tournaient en rond et elle ne sentait pas plus forte que trois ans auparavant, il fallait changer de méthode, même au risque d'accompagner une parfaite inconnue dans ses voyages..

Mais dites moi? Vous v'nez d'où? Surement un endroit très froid vu qu'vous supportez pas la chaleur... C'est plus au nord? J'ai pas pu aller au nord, il y avait des énormes montagnes qui m'ont un peu effrayée je dois dire... Faudrait qu'je pense à les gravir un jour. J'aimerai bien voir vot' pays.

Mignonne petite créature qui s'offrait à toi. Les latins, et en particulier les latines t'amusaient énormément. Ainsi la jeune essayait de créer une personne offensive ? Elle s'y prenait assez mal, selon toi, la meilleur méthode était de l'expérimenter sur des vivants ... Non seulement, c'était amusant de voir des tiers s'agenouiller et prier pour leur vie mais en plus, tu n'avais aucune considération pour ces êtres inférieurs et ne les exhaussais pas. Le faible mérite de mourir, et toi, ça te forge un caractère.

« Je ne peux que vous croire, Nymphéa. »

Mais il était hors de question que tu lui parles de toi. Tu n'étais pas la messagère d'Odin, du moins pas si tu te faisais si facilement démasquée. Tu avais des milliers de vie. Des milliers d'identité, chacun plus ou moins propice à être tolérée et acceptée par tes interlocuteurs : une once de méfiance et tout tes efforts s'envolèrent. Révéler que tu maîtrisais le cosmos pouvait même faire partie de ta stratégie. Et là, il te fallait une identité du Nord, pas une d'Asgard, sûrement pas ... Non, tu irais vers ces fameux pays insulaires.

« Je doute que cela vous parle, savez-vous. Ma Maison est influente en Irlande, une île proche de la Bretagne, hélas, les envahisseurs sont en passe de la coloniser. Mais voyez-vous, ma famille a été assujettie à Rome et parait-il que l'Opulente saura m'assurer confort et sécurité. Je vous avoue que ce n'est pas la joie là-bas, n'ayant pas de descendance mâle, j'ai dû apprendre à manier l'épée pour perpétré la tradition guerrière. À Rome, mes soucis seront derrière moi, n'est-il pas ? »

Enfin, l'idée de te faire accompagner par cette femme ne te déplaisait pas et sa boutade pourrait être interprété avec toutes la rigueur d'usage. Mais cette femme était drôle, un peu idiote mais drôle.

« Ne vous donnez pas tant de mal à gravir des montagnes, cela fait bien longtemps que les viae romanae parcourent les Alpes. Vous savez l'empire Romain, sous l'impulsion du Grand Phoebus a depuis des siècles dépassés cette frontière naturelle, tout comme il a franchit la mer pour rejoindre votre île, où qu'elle soit. Et croyez-moi, mon pays est bien pauvre et a été pillé du peu qu'il avait. Non à ce qu'on dit, la mer morte et les balkans sont de belles régions. Mais pour cela il vous faudra tout de même passer ces effrayantes montagnes. Mais n'ayez crainte, même si vous aimez la mer, Phoebus ne vous condamnera pas la voie du ciel. »

Tu déposas ta main droite sur ton front, tu poussas alors un long soupire amusée, et tu secouas la tête pour montrer ton désarrois.

« Si mes ancêtres me voyaient ! Quel blasphème cela serait de croire en votre panthéon ! Mais que voulez-vous, là-bas, nous vénérons beaucoup Neptune et Phoebus, presque davantage que Jupiter mais cela n'a rien d'étonnant vous savez, ma terre natale est presque dépourvue de montagne et les vents y sont forts. Venant également d'une île, il serait fou de partir sans offrande à Neptune ! »

En balançant ses jambes dans le vide, elle écouta la dame parler religieusement sans l'interrompre. Ainsi d'après ses dires, elle aussi venait d'une ile mais bien plus haut et dans une contrée bien plus froide au nord. Malgré de gros efforts, elle n'arrivait à s'imaginer ce genre de contrée, la neige lui était inconnue comme les hivers très rigoureux. Elle ne pensait pas qu'elle tiendrait dans un environnement plus froid, un peu comme la dame qui ne pouvait pas supporter la chaleur. Elle se surprit à rêver de parcourir le monde afin de découvrir les terres qui lui étaient contées, elle se laissait porter par le discours de la noble comme un nuage dans l’immensité bleue du ciel. Elle ne pouvait que répondre à certaines partie de son discours comme quand elle parla de Rome.

Ah j'suis passée à Rome... C'est immense! J'crois pas qu'on puisse imaginer un tel regroupement de gens... Moi j'ai pas l'habitude alors j'ai vite fuis cette ville... mais j'suis sure qu'une personne comme vous doit avoir l'habitude d'la foule. Mais votre vie n'a pas dû être facile... Votre domaine pillé par des barbares, j'espere que rome vous offrira c'que vous cherchez.

La femme commenca alors une tirade sur les dieux romains et particulièrement sur Neptume, ou Poséidon c'était tout comme et son visage se redressa quand elle en parlait acquiesçant à ses dires surtout au passage d'offrande à neptune

Moi aussi je suis une fervente croyante du Dieu des Mers! Vous saviez que toute petite il m'a sauvé de la noyade en amenant à moi un de ses soldats? Même qu'elle m'a pris sous son aile et m'a appris ce qu'elle savait ou presque!

Et voila c'était fait, Alwine avait parlé de la bonne chose pour libérer un flot de parole de la jeune femme. Nymphéa lui raconta toute sa vie, la mort de son père pêcheur alors qu'elle était elle aussi sur le bateau, de l'ancienne marina de la Charybde qui l'avait recueillie en lui précisant bien qu'elle avait une armure d'argent, de son accession au sixième sens, son entrainement, la disparition de sa maitresse. Le discours de Nymphéa ne cacha rien, que cette femme vénère Poséidon la rendait bien plus digne de confiance que tout les gens qu'elle avait rencontré durant son voyage. Cela faisait du bien à Nymphéa de parler à quelqu'un, elle qui avait été seule si longtemps. Elle n'était pas une personne très sociale, elle travaillait, mangeait, s'entrainer et ne ressentait pas le besoin de discuter avec d'autres, mais elle se sentait proche de la dame du nord et elle ne pouvait pas s’empêcher de lui raconter ce qui lui tenait à cœur.

Et donc me voila à sa recherche. Oh j'suis désolée je suis une bavarde, j’espère ne pas vous avoir ennuyée avec mes paroles. Alors vous seriez d'accord pour qu'on fasse un bout de chemin ensemble, ca pourrait être amusant et j'pourrais p'tête vous être utile?

Les yeux pétillants la miss regardait la dame avec espoir.

Mentir, encore et toujours mentir. Tu ne t'en lasserais jamais : née pour mentir, mentir pour vivre. Cela était d'une simplicité limpide. Ce qui était dur, en revanche, c'était de rester cohérent dans ce que l'on racontait, s'attirer la sympathie était capitale mais il ne fallait pas se montrer complaisante, tu pourrais un jour tomber contre quelqu'un cherchant juste à t'éprouver pour être certain de ce que tu racontais. Ici, la sicilienne face à toi semblait bien naïve et trop impulsive pour se prêter à ce genre de joute intellectuelle mais tu le savais toi même, mieux que quiconque : l'horreur se cache derrière les plus beaux masques.

« Je suis navrée pour vous, Nymphéa, j'ai moins même perdu deux maîtres d'armes, emportés par la guerre. »

Si insouciante, il t'était inutile de lui avouer que la guerre avait agit dans la plus belle de ses réincarnations : toi. Oh oui, tu avais été l'avatar sanglant du courroux d'Odin et de ta noble Maison. Personne ne pouvait te faire face sans raison et aucun paysan ne méritait ta présence s'il ne pouvait rien t'apporter. Et en l'occurrence, Nymphéa avait encore son lot d'agréments et posséder un larbin pour sa visite de la péninsule latine lui plaisait.

« Vous vous méprenez, charmante amie. Je respecte Neptune pour sa puissance et craint sa colère, mais d'ordinaire, je prie Phoebus. Mais, honnêtement, les Dieux ne m'intéressent pas assez pour perdre mon précieux temps à débattre de ça en pays étranger. »

Il te fallait arriver par tout les moyens possibles écarter l'idée que tu étais au service d'une divinité et si cela était découvert, tu saurais te faire passer pour un Chevalier d'Apollon, le cas échéant. Cela te serait facile. Cette en avait trop dit, tu n'avais plus besoin d'elle en tant que Munin, c'était la belle femme que tu étais qui avait besoin d'elle pour des tâches bien plus ... éphémères.

« Bien ! Puisque nous sommes d'accord pour voyager ensemble, allons-y. Et je previens vous prévenir directèment : je ne pourrai certainement pas suivre votre rythme alors sachez employer retenue. »

C'est ainsi que vous quittâtes l'Ombrie afin de rejoindre la ville éternelle, le chemin se ferait en soupire et plainte constante de ta part, profitant au mieux de l'aide proposée par Nymphéa : ta faible condition physique apparente permettrait-il de lui faire croire en une simple noble ? Ne sachant rien de ses doutes, tu profitais en réalité simplement de sa présence, après tout, c'était rare des servants romains pour les "barbares".

« Chapitre II : Muse face à l'Opulente. »
24 septembre 449, Rome.

À la vitesse d'un peu plus de cinq lieux par jour, vous arrivâtes rapidement face à la majestueuse ville de Rome. Les chemins, l'architecture, les étoffes, et bien d'autres, tout cela t'interpelait. Tu aimais cette endroit, malgré le fait que tu souffrisses toujours de la chaleur ambiante.

C'était grandiose, géant ... bruyant. Oh oui, cela te changeait par rapport à tes terres, toi qui était l'équivalente du bruit dans ton monde, n'était rien de plus qu'un murmure ici. Oui, tu étais devenu murmure de toute façon, ce simple fait te plaisait : tu étais bien importante pour les projets de ton Seigneur, Odin. Tu pouvais blasphémer, il savait qu'il ne s'agissait que de méthodes détournées pour arriver à tes buts, ses buts.

Une fois. Deux fois. Trois fois. Cela en était trop, tu en avais marre d'être bousculer sous prétexte que tu étais pas sur une chaise porteuse. Pour qui se prenait ces romains de bas étage ? À la troisième fois, tu attrapas le bras de l'homme t'ayant heurter et tu le retournas, sentant ta main sur son poignet, c'est plus lui qui se retourna. À peine eut-il fait cela que tu lui plantas une plume dans l’œil gauche.

« Misérable plaie sans-le-sous ! Tu essayais de voler ma bourse, c'est ça ? Garde ! Qu'on emmène ce gredin loin d'Alwine des Valaskjálf ou je le fais mettre à mort ! »

Visiblement, ton air hautain, ton dialogue mondain et l'assurance de ton regard convainquirent les gardes de ton sang bleu qui accoururent à tes côtés pour châtier cet impudent. Tu adorais cela, savoir que tu étais crainte à des lieux et des lieux de ta terre natale. Qui plus est, tu n'avais pas développer la moindre trace de cosmos.

« Pardonnez moi, mon amie, mais ces fouilles-fiantes ont l'assurance de m'irriter quelque peu. »

Nymphéa n'eut aucune réaction quand la jeune femme aux cheveux blancs lui annonçait qu'elle croyait plus à Phoebus qu'à Poséidon, elle avait été élevée dans le respect des autres Dieux, qu'ils soient du panthéon ou pas, bien que de sa vie, elle ne connut que la première catégorie

"Ne juge pas les gens en fonction des Dieux qu'ils servent" disait ma mentor quand elle m'faisait la l'çon. Qu'vous adoriez un Dieu ou l'autre est bien votre choix, j'ai pas à le juger mademoiselle.

Quelle ne fut la surprise de la jeune Nymphéa quand la noble décida que c'était en effet une bonne idée qu'elle l'accompagne dans ses voyage vers le sud, vers Rome. Quelque chose rapprochait Nymphéa à cette femme et ses grands airs ne la dérangeaient absolument pas. Le jour même elles étaient partie vers le sud, descendant les collines d'Ombrie en direction de Rome. La demoiselle n’avançait pas bien vite, mais ce n'était pas important, Nymphéa faisait souvent la conversation seule, parlant de sa vie, des Dieux, des rumeurs et des choses qu'elle avait vu. La noble elle esquissait souvent des réponses vagues mais cela ne gênait absolument pas Nymphéa qui feignait ne pas s'en apercevoir, qu'elle soit ce qu'elle avait dit ou non ne changeait rien, elle appréciait énormément la compagnie de cette femme. Quand le soir venait, c'est Nymphéa qui allait chasser, préparait le diner, allumai le feu de camp pour que sa compagne n'ai pas froid, msontait la tente de la demoiselle. Tout cela sans que jamais Alwine le demande comme si sans le savoir, elle savait que pour l'accompagner sur les chemins, elle devrait faire les taches ménagères chaque soir lorsqu'elles s'arrêtaient. La seule chose qu'elle avait appris durant le voyage jusqu'à Rome c'est à prononcer Valaskjálf sans écorcher le mot, ce qui lui avait déjà demandé quelques jours de travail.

Arrivées à Rome, elle fut plus attentive Nymphéa, elle avait connu cette ville, et plusieurs fois, quelques fous avaient tenté d'abuser de sa gentillesse, ou tout simplement avaient voulu l'agresser, mais ses capacités physiques et mentales étaient trop importantes pour de simples mécréants. Nymphéa était derrière la noble, regardant si les passants ne décidaient pas de voler sa bourse au passage quand d'un réflexe fulgurant elle en attrapa un qui n'avait pas eu l'air de toucher à autre chose qu'à son royal corps et lui planta une plume qui venait de nul partdans l’œil . Elle regardait avec un sourire Alwine appeler la garde pour qu'il embarque le passant qui n'avait pourtant rien fait. Et quand elles furent diluées à nouveau dans la foule, Nymphéa se rapprocha en souriant

J'vous comprends mad'moiselle Valaskjálf, j'ai souvent du mettre un coup de poing ou de pied à un passant indélicat. Mais c'que vous avez dit aux gardes, c'était pas la vérité hein? Et dire qu'ils vous ont cru! J'sais pas comment v'faites pour mentir aussi bien!

Nymphéa était impressionnée, elle n'avait pas beaucoup côtoyé de prince, princesse ou même de simples nobles, mais elle voyait à quel point le titre n'était pas usurpé. Crever un œil et faire arrêter des gens qui comme seul crime l'avait bousculé était vraiment amusant à voir et Nymphéa remerciait Poséidon de ne pas avoir croisé sa route de façon moins amical. Mais une question brulait les lévres de la future Charybde

Mais c'qui m’impressionne le plus c'est la facon dont vous avez transpercé l'oeil de l'homme comme ca, avec une plume qui venait d'on ne sait où. C'était trop fort! Vous m'apprendrez comment faire?

Cela avait été précis, rapide, mortel, même si Nymphéa se trompait sur l’espèce de présence étrange de cette noble, elle avait découvert qu'elle avait plus de choses à lui apprendre qu'elle voulait bien lui avouer. Mais si pour cela il faudrait continuer à gagner sa confiance, Nymphéa le fera, en attendant, visiter Rome avec elle prenait une autre dimension que la première fois qu'elle avait vu la ville éternelle

Alors, vous v'lez aller où mad'moiselle Valaskjálf? Ya de riches hotels pas loin, sinon y'a le colisée un peu plus haut, ou les temple qui sont magnifiques dans cette cité. N'vous en faites pas, jlaisserai pas un d'ses euh... fouilles-fiantes vous toucher encore une fois.

Tu arquas un sourcil lorsque Nymphéa te parla de ce que tu avais fait : avais-tu menti ? Oui et non, contrairement à ce que pensait Nymphéa. Ton art ne consistait pas à ne pas dire la vérité. C'était bien plus subtil, le tout était de rendre ce qui était faux, vrai. Et tu y étais parvenue. La vérité n'existe pas, le monde est changeant le tout étant de calibrer le tout pour que le faux devienne plus réelle que le vrai. Maintenant comment pouvais-tu lui expliquer cela ?

« La vérité ? Il n'existe qu'une seule vérité absolue : le corps avec le quel nous marchons finira par devenir poussière. Le reste n'est que variables. Ce que j'ai dit n'était peut-être pas la vérité mais à présent, ça l'est. Le tout n'est pas de savoir ce qui est vrai de ce qui est faux mais de rendre réel ce que vous avancez. »

Puis elle parla de ta plume ? N'avait-elle pas constaté que des plumes garnissaient ton voile ? C'était ton besoin que de sentir en continu l'essence même de l'animal représenté par ton armure. Mais à nouveau, Nymphéa te forçait à altérer la vérité. Cette-dernière devrait faire attention, cela t'agaçait. Oui, tu sentais qu'elle voulait te tirer les vers du nez.

« Vous n'êtes pas souvent en ville, n'est-ce pas ? Les coupes-gorges cachent des lames bien plus longues sans que vous ne puissiez vous en rendez compte. Moi j'aime les plumes : esthétiques, utile pour écrire et suffisamment fines et pointues pour percer. N'est-ce pas une méthode idéale de montrer son mécontentement avec raffinement ? »

C'est ainsi que vous vous entrez dans Rome, ville gigantesque, au demeurant. Elle te proposa trois choix et tu n'étais pas contre de te reposer dans un hôtel. Tu n'avais pas la citoyenneté romaine, tu savais que les étrangers payaient un surcoût assez ... impressionnant mais heureusement, la jeune femme pouvait se montrer utile.

« Nous ne sommes pas pressées, reposons nous cette journée et puis partons visiter l'Opulente. Bien, je ne regarde pas mon argent, mais je hais dépenser inutilement alors vous allez réserver la chambre, vu que vous avez la citoyenneté romaine, cela nous coûtera moins cher. Oh, sachez que je me moque de la façon dont vous vous exprimiez mais évitez de mâcher vos mots lorsque vous entrerez en scène sinon vous allez être fouillée, moi aussi et je hais perdre du temps. Ais-je été assez claire ? »

Vous parcouriez les longues artères chics de Rome. Toi, tu ne faisais pas tâche parmi tant de beautés, c'était sûr. Tu les surpassais même. Lentement, tu mis un petit foulard qui releva tes cheveux, tu venais d'avoir une idée. Tu fis arrêter Nymphéa devant une magnifique villa, c'est là que vous siègerez.

« J'ai plus confiance en moi qu'en vous alors changeons de stratégie : devenez ma servante, vous êtes latine, seuls des citoyens romains peuvent se permettre pareil esclave. Je ne parlerai pas et me montrerai digne, si on vous demande, vous n'aurez qu'à avancer le fait qu'une colombe ne s'acoquine pas avec des vautours. »

Lentement, tu lui passas ta bourse afin qu'elle puisse payer, tu avais bien l'intention de te reposer confortablement et avoir une servante maîtrisant le cosmos, c'était parfait pour être certaine d'éviter tout dérangement impromptu.

Nymphéa continua sa route, surveillant les éventuels locaux qui ne faisaient pas attention où ils marchaient, cette fois elle faisait tout pour éviter que la noble ne soit à nouveau bousculé, quitte cette fois à réveiller son cosmos. Mais la route se passa bien. Nymphéa ressentit un certain agacement dans la voix, comme si ses questions ne lui plaisaient pas, elle était bavarde, mais alors? elle n'avait rien fait de mal? Cela ne faisait rien, nymphéa continuait à sautiller heureuse de cette petite balade en si bonne compagnie.

Vous avez tout à fait raison, c'était assez raffiné comme vous dites. J'trouve que votre technique pour éliminer les gêneurs et bien plus jolies que la mienne. Mmmhh, j'espere que vous ne voudrez pas les utiliser sur moi, vous les utilisez parfaitement et je tiens à mes yeux.

Un rire cristallin et enfantin retentit dans la gorge de la jeune femme tout en se dirigeant vers le quartier riche de la cité éternelle. Bien vite, les rues congestionnée par l'activité fit place au calme et à un certain raffinement. Autant Nymphéa faisait vraiment campagnarde au milieu de tout ces gens riches, autant Alwine avait l'air comme chez elle, comme si elle était née ici. D'ailleurs quand elle s'adressa à elle, c'était sur un ton sévére et ne souffrant d'aucune réplique, elle la regarda dans les yeux alors que Nymphéa les baissa

C'est très clair Mademoiselle Valaskjálf, j'ferais un effort.

Elles marchèrent jusqu'à ce que la noble décide qu'une villa était à son goût et Nymphéa eut pour ordre de prendre l'or qu'elle lui tendait et d'aller faire valoir sa naissance latine afin de ne pas payer trop cher le séjour... Nymphéa n'avait jamais sous pesé autant d'or par le passé, à peine en avait elle déjà vu une, elle qui vivait de pièce d'argent la plupart du temps.

Bien je suis votre servante et je loue la villa pour vous. J'ai compris! C'est pas difficile... enfin je pense pas!

Prenant la tête du groupe la petite Nymphéa s’avança et frappa à la porte de la villa, un homme en toge ouvrit et Nymphéa se présentât

Bonjour à vous M'sieur, J'm'appelle Nymphéa, je suis la servante de mademoiselle ici présente! Mademoiselle vient de Sicile et elle aimerait louer cette villa pour quelques jours. Voici de l'or!

La belle donna l'argent. L'homme la regarda avec suspicion et s'adressa à Alwine

Madame se plait elle à Rome? Votre voyage n'a pas été trop désagréable?

Question à laquelle Nymphéa répondit à sa place, le regard dur.

Mademoiselle n'a que faire de vos questions et aimerait savoir s'il est possible d'emménager ou pas, il m'semble que la somme proposée est largement suffisante! Cessez d'essayer de vous adresser à plus important que vous!

L'homme fut un peu désabusé, il était rare qu'une esclave ou une servante parle ainsi à un homme libre sauf les esclaves des très riches nobles qui pouvaient être plus puissants que le commun des mortels. Nymphéa ne baissa pas les yeux devant lui, et Alwine pouvait sentir le cosmos aqueux de la jeune femme grandir, elle avait l'air de s'énerver de perdre un peu patience devant cet homme têtu qui la scrutait encore et encore. Mais la dernière tirade eut l'air de persuader le propriétaire ou le gardien que cette dame devait être très puissante et très riche pour laisser son esclave parler ainsi. Gouverneur, sénatrice ou la famille de l'empereur, aucun doute, cette femme devait avoir le sang bleu. Heureusement pour le type, il accepta juste à temps de les laisser entrer et de leur fournir jouissance totale de l'édifice pour les jours à venir, pour la durée de leur séjour.

La villa était digne d'un roi, l'atrium était comme un jardin d'intérieur, richement fleuri, ombragé et frais, les mosaïques murales étaient très fines et très colorés. La villa possédait une petite dizaine de chambre et la cuisine était grande et pouvant recevoir de nombreux esclaves. Les jardins luxuriants donnaient une intimité réels aux locataires de ce lieux qui étaient libres de faire ce qu'ils désiraient à l'abri des regards. Mais pour l'heure Nymphéa découvrait cette magnifique maison et eut l'air un peu idiote, elle qui avait toujours vécu dans une cabane, un tel luxe était inédit.

Ouah... J'trouve ca magnifique! et vous? Oh! J'oubliais vous avez du voir des choses bien plus belle dans vot' vie mademoiselle Valaskjálf. J’espère que j'ai pas été trop longue pour négocier avec ce type...

Quelque soit sa réponse, la petite jeune femme se mit à l'aise, elle déposa ses affaires dans une des chambres et visita curieusement la grande maison. A vrai dire elle n'avait jamais vu une si grande demeure, sa cabane en Sicile pouvait entrer entièrement dans le salon de cette demeure.

Alors l'plan c'est de dormir ici et demain on ira visiter. J'peux faire quelque chose pour vous en attendant? Peut être l'repas?

Nymphéa s'allongea dans un des nombreuses banquettes du salon, servant surement aux heures du repas. A vrai dire un peu de repos ne faisait pas de mal, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu du temps pour ne rien faire. Quand elle ne travaillait pas, elle s'entrainait, ce voyage avec cette dame était comme des vacances follement amusantes.

J'sais pas pourquoi mais j'peux pas m'empécher d'vous apprécier Alwine... On s'est rencontré depuis peu, pourtant j'vous aime bien.

C'est ainsi qu'un court spectacle débuta devant tes yeux. Tu appréciais de voir cette jeune fille se démener pour satisfaire ses caprices. Poséidon aurait un larbin bien docile ! Cela te fit sourire, encore plus lorsque la jeune Nymphéa sembla s'emporter. Ton menton pointa plus que jamais le haut, donnant une grandeur démesurée à ton cou : cet homme ne méritait pas de te parler, tu ne ressentais rien hors de lui. Ce n'était que le tenancier d'une luxueuse villa, peut-être s'agitait il d'un esclave cultivé ou d'un rapace fortuné. Dans les deux cas, il était indigne de ta considération.

Tu visitas longuement la villa en compagnie de Nymphéa qui ne put s'empêcher de pousser des cris d'admiration. Elle n'avait pas connu le luxe et tu pouvais lui offrir un peu de rêve l'espace de quelques jours, sa présence te rapportait plus qu'elle ne te coûtait de toute façon. Mais ça, ce serait un détail finement gardé. Tu n'étais pas Générale et ce n'était pas ton soldat : rien ne servait de l'élever, son moral t'importait peu d'autant qu'en ce moment, il semblait au plus haut.

« Oui, évidemment mais cela reste appréciable à voir, croyez moi. Sinon, tu avais un boulot satisfaisant, tu aurais pu en faire plus, c'est certain mais tu as rempli la tâche donnée, et je ne me plaindrai donc pas. »

Tu réfléchis à ce qu'elle pouvait bien faire à présent. En vérité, tu n'avais pas l'intention de gaspiller ton argent, tu haïssais ça et puis, tu n'avais pas apporté toute ta fortune avec toi. Si elle était assez bonne, elle saurait rentabiliser ton voyage. Alors oui, tu allais lui laisser sa chance d'être bonne cuisinière.

« Oui, fait donc ça. Fais le repas, si cela venait à être exécrable, j'engagerai une native de Rome pour me faire à manger. Ne me déçois pas, je déteste être déçue. »

Elle avouait alors t'apprécier, tu ne pus t'empêcher d'esquisser un sourire : ton vrai toi était assez honnie en réalité. Tes attitudes arrogantes et maniérées avaient le mérite de rendre furieux tes frères du Nord. Enfin, tu ne les considérais pas comme des frères, ils n'étaient que d'être inférieur à ton sang, tout gardien de saphir qu'ils soient.

« C'est tout à fait censé : tu vas vivre la belle vie à mes côtés l'espace de quelques jours, tu serais folle de ne pas m'apprécier. Et puis, même sans argent, je suis de bonne compagnie. »

Le soir venu, elle te fit goûter à un repas assez bon. Choisissant judicieusement des poissons méditerranéens. Tu n'avais eu l'occasion que d'en manger par deux fois de toute ta vie. Le périple de cette marchande était grand : salée dans des caisses froides, ils parcouraient l'Europe du Sud jusqu'au Grand Nord. Pareille entreprise était chère, d'autant que, à vrai dire, les poissons baltes étaient meilleurs. La pauvre, elle était vraiment bonne à tout, le soir venu, tu la fis te masser. On sentait la chevalier en elle : ses mains étaient fermes et elle n'hésitait pas contrairement à tes servantes timorées, craignant mon courroux au moindre faux-pas.

Peu de temps après, tu t'endormis dans un lit magnifiquement décorés et moelleux. Un véritable luxe, luxe que Nymphéa pouvait embrasser puisqu'elle était libre de se choisir une chambre, toute semblable en qualité. La nuit fut agréable, bien plus que les dernières passées à la belle étoile.

25 septembre 449, Rome.

Tu te réveillas, Tu avais magnifiquement bien dormis. T'étirant, tu fus surprise de ne voir personne au petit soin. Tu étais prête à hurler ta rage lorsque tu retrouvas ton calme, te resituant dans l'espace et surtout dans le temps : pas d'esclaves ici, juste Nymphéa et forcément, elle ne serait à pas là à ton réveil. Elle n'avait pas l'être.

Lentement, tes pas te portèrent vers les chambres, t'étant endormie en première, tu ne savais guère où elle avait décidé de se localiser. Tu fis les chambres une à une, les ouvrant sans prendre la peine de te lever, tu te fichais de la voir nue. Lorsque tu la trouvas enfin.

« Debout, la ville est déjà réveillée et je ne compte pas perdre plus de temps ici. »

Tu l'attendis alors, couchée sur une table de salon où des grappes de raisins avaient été déposé afin que vous puissiez déjeuner. Apparemment, cette marque de raffinement était comprise dans le prix. Un moyen subtil de fidéliser les clients importants et Odin savait à quel point tu l'étais. Tu finis de macher un raisin en bouche lorsqu'elle arriva enfin.

« Mange et nous partons, tu seras mon guide, j'ai l'intention de tout visiter alors destine moi au parcours le plus intéressant à tes yeux. »

La soirée se passa bien. Nymphéa prépara le repas, de nature modeste elle savait vider et cuisiner les poissons de la méditerranée, chose normale pour une fille de pêcheur donc quand la noble lui demanda de faire quelque chose de pas exécrable elle y mit tout son cœur afin de ne pas décevoir la dame. Dans sa conception du monde, cela ne choquait pas la jeune femme de devoir servir la noble, après tout, elle avait payé la maison, le repas, et lui offrait une délicieuse compagnie, passionnante qui la sortait de sa routine solitaire. Il était donc normal qu'elle mette la main à la patte et contente ses envies. Après le repas, les deux femmes passèrent le reste de la soirée ensemble, Alwine demanda un massage, chose que Nymphéa ne refusa pas. Oh ca pour sur, elle était novice dans ce domaine, elle avait bien vu les techniques de massage dans les bains publics quand d'aventure elle allait se laver, mais elle n'avais jamais eu l'occasion de le pratiquer sur quelqu'un. Elle espérait ne pas avoir été trop rude, il était devenu difficile d'être douce, son corps était maintenant dur comme la pierre, mais la noble n'eut pas l'air de se plaindre et commençant à la connaitre cela valait tout les compliments.

Quand la noble décida d'aller se reposer, la jeune femme resta un peu plus longtemps debout, décidant d'aller faire ses exercices dans la nuit romaine, dans les jardins luxuriants de la villa. Pendant une heure elle pratiqua les étirements qu'on lui avait inculqués ainsi qu'une petite séance de maintient en forme. Puis elle partit se coucher. Trouver une chambre n'était pas évident, il y en avait tellement, elle ouvrit les chambre une à une en essayant de ne pas tomber sur l'autre femme endormie de la maison et en choisie une au hasard, essayant de prendre la plus grande et la plus jolie. Elle s'y deshabilla, et sauta sur le plus merveilleux lit qu'elle avait jamais connu, son corps s’enfonçait dans le matelas comme si elle s'était couchée sur un nuage. Ils avaient de la chance ces nobles de vivre dans pareil opulence, une fois couchée, Nymphéa se surprit à jalouser un peu son amie, vivre ainsi continuellement devait être génial, pas étonnant qu'elle soit hautaine quand elle devait sortir de son cocon.

___

Jamais elle n'avait aussi bien dormi, d'habitude Nymphéa était de nature lève tôt, aux premiers rayons du soleil elle était debout, mais là le soleil était apparu depuis déjà quelques heures que l'adoratrice de Poséidon était toujours dans le lit, dormant comme un nouveau né. Ce fut la voix d'Alwine qui la tira de son sommeil lourd.

Que?

Elle regarda la jeune femme avec des yeux mi clos et retira ses couvertures l'air ensommeillé sans se préoccuper de sa nudité. Elle enfila quelques vêtements et sortis de sa chambre. La dame était allongée sur une table à manger du raisin. Elle devait pas en goutter souvent de tel fruit dans ses contrés glacées, Nymphéa se fit la réflexion mais ne dit rien, elle avait du mal à se réveiller. Endormie elle se prépara un lait au miel et mangea elle aussi quelques fruits puis quand elle fut réveillée elle dit avec un grand sourire

A vos ordres! On va bien s'amuser! J'compte vous faire découvrir le Colisée, ' va y avoir surement un combat aujourd'hui! Sinon ya les temples à voir, et les bains magnifiques bien sur! J’espère que ca vous plaira!

Nymphéa avait l'air toute excitée de faire visiter la ville à la noble, quand elles furent sorties, elle sautillait dans les rues, guidant et protégeant la noble dans cette ville dangereuse. Plusieurs fois, des marchands et autres badaud essayaient d'adresser la parole à mademoiselle de Valaskjálf mais Nymphéa prompte intercepta ces malotrue pour les renvoyer à leurs occupations. Jamais Alwine n'avait eu à répondre à leur sollicitation sauf si elle le souhaitait.

Les deux femmes arrivèrent bien vite au Colisée en passant par le forum romain. Ces monuments avaient beaucoup impressionné Nymphéa elle qui sortait de sa campagne, une telle grandeur était choquant pour une petite ignorante comme elle. Le bruit des combats résonnaient jusqu'au pied du Colisée et Nymphéa proposa à sa compagne

Vous voulez voir un combat? C'est ... assez lent, mais jsuis sure que ca vous plaira!

Comment arrêter la petite folle qui se fraya un chemin dans la foule pour faire voir à son amie ce qu'était un combat d'arène dans ce monument majestueux et immense. Pour quelqu'un qui connaissait le cosmos comme les deux femmes de telles rixes pouvaient paraitre ennuyantes, mais le spectacle ne se résumait pas à un bain de sang, c'était une vraie fête, entre chaque combat, des danseuses divertissaient le public, des prêtresses venaient récolter des offrandes, des chanteurs venaient bercer le public de leur mélodieuses voix, des dompteurs venaient faire découvrir aux gens leurs bêtes étranges capturés dans de lointaines contrés. Nymphéa était comme une gamine, elle regardait les yeux ronds les éléphants et les lions, s'extasiant. Elle espérait qu'Alwine ne soit pas décue, elle savait que la noble allait être difficile à contenter, mais elle lui faisait voir ce qu'elle avait le plus apprécier lors de sa dernière visite. Le soleil tapait sur les spectateurs, et plusieurs fois, Nymphéa fournit un peu de rafraichissement à son amie pour ne pas qu'elle crame avec sa peau très blanche. En essayant d'être discrète elle fit apparaitre un peu d'eau fraiche juste au pied de la noble

Z'avez pas trop chaud?

Pendant de nombreuses heures, les combats s'enchainèrent avec entre les deux de nouveaux numéros. L'empereur Valentinien III se montra même vers la fin du spectacle et fut acclamé par la foule en liesse. Quand le Colisée se vida pour la mi journée, Nymphéa ne quitta pas Alwine et les deux femmes continuèrent leur première journée de visite.

Ca vous a plus mademoiselle? Vous aviez déjà vu ces grosse bête qu'on appelle léphants? Jsuis sure que c'est super lourd! C'était génial, les dieux ont créé des animaux étranges! Vous voulez déjeuner? Jvais vous trouver un endroit où trouver de la nourriture.

La petite blonde se renseigna pour chercher un bon restaurant pour contenter la noble. Bien sur la ville éternelle regorgeait de restaurants chics pour riches et c'est Alwine qui choisit où elles purent se restaurer.

L'après midi fut consacré à la flânerie, Nymphéa avait baissé son rythme et les deux femmes s'étaient aventurée dans le quartiers des temples. Outre le panthéon romain qui n'avait sans doute rien à envier à celui d'Athéne, la curie, et l'ancien temple de Vesta là où jadis brulait le feu sacré. Nymphéa supplia Alwine qu'elles aillent au temple de Neptune pour faire une offrande rapidement, elle jura de ne pas s'attarder mais il était impossible pour elle de passer à coté sans s'y arrêter quelques instants.

Le soir approchait et Nymphéa proposa

Ca vous dit d'aller aux bains, enfin, il parait qu'ils sont super beaux à Rome, j'suis jamais allé, mais c'est c'que j'ai entendu

Nymphéa s'arrêta devant attendant la confirmation de la noble, a vrai dire cela ferait sans doute du bien aux deux femmes d'enlever la fatigue du long voyage dans de l'eau chaude et parfumée, surtout que la journée avait été longue.

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Découverte du berceau romain. [pv : Nymphéa.]

Découverte du berceau romain. [pv : Nymphéa.]

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