Groupe 1

Le couperet est donc tombé, hier soir en réunion sur skype avec la quinzaine de personnes présentes pendant les 2h qu'a duré la discussion (qui ont dérivés sur 3/4 par la suite ^^).

En faisant le constat de la situation actuelle puis le bilan du …

Ici seront stipulées toutes les armures remises en libre service après la perte de leur détenteur.

Citation :: Libération d'Armure
Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser indéfiniment des armures en les mains de joueurs inactifs. À partir de deux …

Et voila, il est temps de vous faire part de notre nouveau projet...

One Piece ShinSekai RPG !

www.shinsekai-rpg.com

Un forum One Piece, depuis le temps que la team en parlait et avait l'idée en tête il était temps de franchir le cap. Bien …

Sujet: Groupe 1 Lun 6 Fév - 22:47

Ordre de post

Cléo ( 5 - Anticipation )
Mani ( 12 )
Orpheus ( 10 )
Alwine ( 5 )
Nero ( 1 - Couard; puis 10 )
Volsung ( 1 - Couard; puis 5 )

Règles élémentaires

Vous ne devez poster que dans les sujets où vous êtes invités à le faire selon l’ordre établi à l’avance.
Votre premier message dans le post sera toujours un message de présentation. Vous ne pourrez lancer le combat qu’à partir du deuxième post.
Vous avez 24h pour poster lorsque c’est votre tour de répondre. Passé ce délai et votre tour sera supprimé jusqu’au prochain. Si cela arrive deux fois, vous serez exclus de l'Event. Si vous prévenez d'une absence ce délai pourra être rallongé mais gardez à l'esprit que vous n'aurez droit à ce joker qu'une seule fois.
Vous pouvez continuer de RP normalement en dehors de l'Event.
L’anti-RP entraînera une exclusion ferme et définitive de l'Event.
Vous pouvez avoir un combat à la fois en Event et dans votre RP normal.
Le combat d'Event ne rapporte pas de points comme les combats ordinaires. Ne vous rajoutez pas de points une fois votre combat terminé, nous nous chargerons de vous récompenser une fois l'Event terminé.
Vos stats sont rechargées à fond pour l'Event. Cependant, cela n'a pas de répercussion sur votre RP normal : si vous êtes en train de vous battre en parallèle vous devrez quand même faire vos repos pour ce combat par après. L'Event n'est qu'une parenthèse et cette recharge n'est donc valable que dans son contexte.

Sujet: Re: Groupe 1 Lun 20 Fév - 12:02

Jamais le regard de la Néréide ne s'était vu ainsi voilé par la tristesse et le dégoût... Alors que sa vision du Valhalla se précisait, alors qu'elle se tenait bras croisés sur les hauteurs d'un rocher surplombant le domaine des Ases, elle qui se voulait la vigie du Légat, son ombre protectrice et sa servante éternelle, Cléo de la Sirène ne pouvait s'empêcher de songer au actes d'infamies perpétrés par les habitants de ce lieu qui semblait pourtant si paisible.

Orpheus et elle même étaient juste sur le retour lorsqu'ils apprirent la nouvelle de l'assaut des forces d'Odin à l'encontre des servants de Poséidon. Durant cet frappe assassine, les Guerriers Divins avaient perdu l'un des leurs... Mais non sans emporté l'une des jeunes marina venant de s'éveiller aux merveilles des Océans. De ce que la Marina de Charybde en avait rapporté, c'était celui qui se prétendait le Guide des Ases l'auteur de se méfait.

Elle ne pouvait comprendre cet homme, ni même ses intentions lorsqu'il avait agis, et pourtant, au delà des animosités des deux camps, elle espérait un jour le rencontrer pour lui demander cette simple question... Pourquoi ? Pourquoi la guerre devait elle prendre la place de la paix dans le coeur des hommes... Pourquoi la mort se devait d'être répandue par ceux qui se voulaient les avatars de la Justice Divine.

Un léger soupir s'échappa de ses lèvres rosées alors que, casque sur la tête, sa chevelure dorée s’élançait au gré des caprices du vent glacial des contrées Nordiques. Comme tout ces instants pesaient sur son âme et son coeur. Comme tous ces moments semblaient tant s'opposer à sa nature profonde.
Lentement, son regard glissa vers celui qui était son unique raison de sa présence ici, son ami et Légat, chef des Marina et voix de Poséidon, Orpheus de la Sirène Maléfique.

Alors que leurs regard se croisaient, elle fermait les yeux un instant lui adressant un sourire chaleureux.

"J'espère mon ami que notre soif de vengeance ne nous aveugle pas, nous menant vers un destin bien plus funeste pour les notres..." elle tourna alors son regard vers l'horizon, où au loin se dessinait les silhouettes de nouveaux venus "Je te suivrais jusque dans la mort Orpheus... Et au delà encore, car tu es celui en qui je crois, celui qui m'a aidé à ressuscité parmi les flots, mais plus encore... Tu es mon ami le plus cher et qu'importe les sentiments que mon coeur éprouve à la pensée du combat futur, si telle est ta volonté aujourd'hui, je me tiendrais à tes cotés..."

Sujet: Re: Groupe 1 Lun 20 Fév - 19:22

La nouvelle était tombée comme un couperet : Asgard était attaqué. Les ennemis des Ases, avides de vengeance après l’affront qu’ils avaient subi au sein de leur propre Sanctuaire, semblaient estimer que l’heure de la rétribution était venue. Esclaves d’une justice antique et dépassée, que tant dans ce monde semblaient encore suivre, ils venaient rendre aux serviteurs d’Odin la monnaie de leur pièce, perpétuant ainsi le cycle de la violence, de la haine et de la vengeance…
Le sang appelait le sang.

Je les avais sentis arriver au moment même où l’alarme avait été donnée. Et cette odeur marine qui était arrivée jusqu’à mes narines à l’odorat plus fin que celui de nombreux autres hommes ne m’avait laissé aucun doute quant à l’identité des intrus : il s’agissait très certainement de Marinas. Ainsi, ils étaient venus, très certainement pour venger la défaite cuisante qu’ils avaient subie en leur propre domaine. Mais avait-ce vraiment été une défaite ? Quatre marinas avaient été vaincus, et parmi eux, un général. L’un d’eux avait même été tué. Mais le but premier de la mission des Ases était de récupérer le saphir d’Odin, perdu par cet incapable de Sylphorn, à qui le Seer, dans sa trop grande mansuétude, avait décidé de laisser une chance de reconquérir son honneur. Mais c’était la mort qui l’attendait, tapie dans le Sanctuaire sous-marin.

Ainsi, nous nous étions attiré les foudres de ces habitants des abysses. Mais ils ne semblaient pas seuls. Au milieu des cosmos et des odeurs marines ressortaient nettement d’autres odeurs, plus fortes, que je n’avais encore une fois pas de mal à discerner. Des bêtes semblaient accompagner les serviteurs du Dieu marin. Et en y repensant, leur odeur, et leur aura particulière me rappela quelque chose… ces impies, qui s’étaient présentés au col d’Yggdrasil sans revendiquer la moindre allégeance, et que j’avais reçus comme il se devait. J’avais supposé qu’ils étaient les serviteurs d’un quelconque Usurpateur, incapable d’en savoir plus. De toute évidence, je ne m’étais pas trompé. Et c’était à une alliance de ces Usurpateurs qu’Asgard devrait faire face aujourd’hui...

Il est temps d’y aller, mon frère.

Arpentant les sombres galeries creusées à même la montagne dans lesquelles nous avions tant l’habitude d’évoluer, Hati et moi-même avions pris la direction d’un ancien col oublié de tous, voie diagonale pouvant permettre aux plus chanceux d’atteindre de Valhalla sans devoir emprunter le célèbre Col d’Yggdrasil. Mais il y avait une bonne raison pour que celui-ci ait été oublié : la zone était dangereuse, même pour des soldats aguerris et conscients des dangers du Nord tels que les Ases. Un pas innocent mais mal calibré pouvait vous faire traverser la couche de neige, et à la montagne de vous engloutir à tout jamais. Et c’était sans compter les risques accrus d’avalanches qui pouvaient se produire en ce lieu qui, pourtant, devrait être le théâtre d’un terrible et sanglant affrontement.

A présent, nous marchions au milieu du col, allant directement à la rencontre de nos ennemis. Ceux-ci étaient au nombre de trois, et leurs cosmos, celui de l’un d’eux tout particulièrement, témoignaient d’une puissance non négligeable. Ma puissance avait beau être à craindre, je ne me faisais guère d’illusions : seul, je ne ferais pas long feu face à ces deux guerriers de Poséidon et à la bête qui les accompagnait. Néanmoins, je sentais des cosmos se déplacer à vive allure au sein du Valhalla. De toute évidence, ce n’était qu’une question de temps avant que je ne me retrouve épaulé pour l’affrontement à venir. Car le sang coulerait, ça ne faisait pas l’ombre d’un doute.

Votre route s’arrête ici, Marinas. Au nom d’Odin, moi, Máni de Zeta Prime, vous somme faire demi-tour.

Un aboiement de Hati, le molosse de Máni, résonna comme un écho à ses paroles. Fort étrangement, la colère n’avait pas encore transparu dans ses propos. Et pour cause : malgré lui, il comprenait le désir de vengeance de ses ennemis. Pire, il ne les condamnait même pas pour avoir pris la vie de Sylphorn. Mais il savait que bientôt, sa haine l’aveuglerait, comme toujours, et qu’il répandrait au sol le sang de ses ennemis au même rythme que le sien serait répandu. Qui serait sa première proie ? Cette jeune femme innocente et candide, le borgne à l’aura si puissante, ou cet étrange individu vraisemblablement timoré et légèrement en retrait ?

Citation :: Bon, vous faire apparaître tous les trois est plutôt anti-RP, j'en ai conscience (surtout que je me suis permis un peu d'exagérer pour Nero, en ayant toutefois jeté un rapide coup d'oeil en diagonale à quelques uns de ses RPs). Mais naturellement, si cela pose problème, un petit MP et ce sera changé illico !
Bon RP à tous

Sujet: Re: Groupe 1 Lun 20 Fév - 23:06

Un étrange sentiment enserrait le coeur du Légat. Pas la peur de participer à ce combat, il en avait vu tellement d'autres. Mais plutôt comme la sensation qu'il s'agissait d'un de ces derniers combats. Une intuition. Un songe qui l'accompagnait depuis qu'il avait prit ses ordres auprès de Poseidon en personne. D'autant qu'il n'avait pas appris que des bonnes nouvelles. Qui était donc cet individu qui était censé arriver sous peu au Sanctuaire sous marin ? Et pour quelle raison avait il été convoqué par le dieu des Océans ? Orpheus savait mieux que quiconque qu'il ne fallait pas partir au combat avec des doutes plein la tête. Mais il était trop tard pour cela.

Cléo avait-elle senti son désarroi ? Rien d'impossible pour la jeune femme qui lui était si fidèle. Alors qu'il posait son regard sur cette dernière, alors qu'il écoutait ses propos, il ne put s'empêcher de lui sourire. Sa naïveté était touchante et il répugnait aujourd'hui à la confronter à la mort et à la désolation. Mais Poseidon avait été clair et il se savait en sécurité avec la Sirène à ses côtés. Elle ne devait pas mourir, quel que soit son destin à lui. Il ne devait pas l'emmener avec lui. Elle méritait de vivre, plus que nul autre. Avant de lui répondre, il adressa une prière silencieuse à son dieu. Il espérait qu'il l'écouterait.

Le froid de cette contrée était plus intense qu'il ne l'aurait cru au préalable. Son regard tombait aussi sur le renfort d'Arès, l'un des soldats que Ephatl lui avait prêté pour sa vindicte. Il aurait été si simple de frapper seulement Athéna. Mais par son action envers Poseidon, Odin devait être puni. Et le Légat en personne ne pouvait que conduire la bataille, tout comme le Prophète était obligé de faire de même au Sanctuaire.

- Ne sois pas si prompt à mourir, Cléo. En tant que Légat de notre seigneur, je me dois d'être son bras armé. Celui qui frappe pour tuer ces lâches. Ils ont défiés Poseidon et je dois leur faire payer cet affront. Si pour cela, je dois sacrifier ma vie, alors je le ferai sans la moindre hésitation. Mais pas toi...

Il avait parlé à mi-voix afin que le Berserker n'entendent pas un mot de ce qu'il avait à dire à celle qui l'accompagnait depuis tant d'années désormais. Et s'il ressentait déjà les forces ennemies s'approcher, il ne devait pas en oublier son rôle.

- Restez sur vos gardes. Ephtal m'a prêté ta force Nero et je ne peux que faire confiance à ton Prophète. Montre toi à la hauteur de la tâche qui est la tienne et Arès comme Poseidon sauront nous récompenser.

Mais déjà la première apparition ennemie s'imposa au groupe. Et ce nom déclencha l'ire du Légat. Car il faisait parti du groupe qui avait défait Théodora. La bête, comme l'avait appelé la jeune femme, et qui représentait Zeta Prime. Si cela ne parlait en rien au Légat, il sentait toutefois la puissance qui émanait de cet homme. Une puissance sauvage et brute, comme rarement il en avait ressenti jusque là. L'animal qui le suivait semblait comme faire partie de l'âme de ce garçon. Orpheus sentait cela.

- As-tu seulement fait demi-tour lorsque mes Marinas te l'ont demandés, Máni de Zeta Prime ? Je sais bien que non. Comment peux-tu alors espérer que nous rebroussions chemin ? Seul Poseidon me dit quand et où je dois m'arrêter, toi, tu n'es qu'un obstacle que je compte bien franchir.Sache que tu te trouves devant Orpheus, Général de la Sirène Maléfique. Et au nom de mon seigneur et maître, je compte bien gorger ces terres gelées du sang des guerriers divins pour répondre à la lâcheté de votre attaque sur mon sanctuaire.

L'oeil unique du Légat ne laissait aucun doute quant à ses convictions. Il croyait en, ce qu'il disait et comptait effectivement laver l'affront subi dans le sang. Aussi impur qu'il soit. Ces chiens devaient périr pour que la gloire de Poseidon atteigne son paroxysme.

Sujet: Re: Groupe 1 Mar 21 Fév - 13:17

Il était temps pour toi de déployer tes ailes. Une attaque sur Asgard ? Qu'importe, l'ennemi ne passerait pas. Néanmoins, tu ne pouvais rester en retrait, tu n'étais pas lâche puis si tu étais assez maline, tu saurais te servir de tes alliés pour récolter un maximum d'informations sur l'ennemi sans t'exposer davantage. Et de toutes ces informations, l'une d'elle t'intéressait : comment était la personne dégageant un cosmos si puissant. Peut-être même plus puissant que le tien, si toute fois cela existe. Vu le noble sang qui coule dans tes veines, cela semblait peu probable mais il peut y avoir des exceptions, même chez les gueux.

Heureusement que tu étais Munin, créature ailée, car l'endroit où ce cosmos allait rencontrer une poche d'Asgard était le col d'Yggdrasil. Lieu rude et peu propice au combat, du moins pour les mortels. Les guerriers divins avaient transcendés cet état de fait. Tu arrivas donc derrière Máni. Tu adorais ces joutes verbales : inutiles mais amusantes. Tu écoutas donc le Général de la Sirène Maléfique parler. Oui, amusant.

« Effectivement, Général. Vous proposez retraite est une forme polie de débuter un combat. Car si vous ne l'avez pas remarqué, vous êtes sur l'un des toits du monde. Alors que vous vivez dans les profondeurs océaniques, en clair, cet endroit à lui seul peint la fin du combat : les poissons restent dans l'eau ou meurent. Et en tant que infante des Valaskjálf et Guerrière Divine de Munin, moi, Alwine, je vais vous montrer le Gjöll. Soyez prêts ! »

Tu savais que le Général était légat mais cela n'avait que peu d'importance car dans quelques minutes, il ne serait qu'un mort parmi tant d'autres, bercé dans ses derniers instants par ta noble personne, délices macabres de la jeune femmes aux yeux d'émeraudes que tu étais. Tu regardais tes adversaires et soupira, Máni était en droit d'affronter Orphéus alors il ne te restait plus que les deux autres ... Rien de bien convainquant. D'où pouvait-il bien provenir ? Les femmes d'ailleurs n'étaient elles pas capable de donner naissance à de vrais hommes et femmes ?

Tu parlas alors à Máni, tes ennemies étaient trop loin pour t'entendre. Les fils d'Asgard n'avaient pas à craindre les pions des Dieux grecs, la laisse était entre les mains d'Odin cette fois et tu prendrais un malsain plaisir à t'en servir pour fouetter l'ennemi. La vengeance ? Bien la preuve qu'il n'y avait rien de noble en ces chiens grecs.

« Cela me désole mais je dois admettre que le légat te revient légitiment. Mais dans ma grande et naturelle noblesse, je vais te dégager le terrain des autres parasites ... Venir défier Odin avec ça. Je me sens souillée mais ne nous fions pas aux apparences, j'en ai suffisamment vu pour savoir qu'elles sont parfois trompeuses. »

Sujet: Re: Groupe 1 Mar 21 Fév - 19:25

Il avait beau réfléchir sous tous les angles possible et inimaginable, le fait restait toujours le même, il n’arrivait pas à comprendre ce qu’il faisait là et encore moins pourquoi… Or s’il y avait bien une chose qu’il détestait c’était de ne pas comprendre!! Et il se retrouvait dans une situation dont il ne savait même pas comment elle était arrivée!! Sa silhouette bien plus en retrait que les deux personnes qu’il accompagnait, ses yeux n’arrêtaient pas de voyager sur toutes les personnes présentes, ennemies comme… Comment devait-il qualifier les deux autres au fait? Alliés? Non, définitivement non, il ne les connaissait et n’avait aucune envie de les connaître, de ça il était sûr. Mais qu’est-ce qui était passé par la tête de son chef pour l’envoyer ainsi au milieu d’il ne savait où? Et c’était bien uniquement parce que la puissance et le charisme de ce dernier l’écrasait et le soumettait qu’il avait obtempérer. Mais au fond, il s’agissait toujours du même problème: il n’avait aucune envie d’être ici.

Finalement, ses yeux se tournèrent vers l’endroit d’où ils venaient d’arriver. Et s’il faisait demi-tour? Oui sans conteste il s’en portait bien mieux!! Mais pour combien de temps? Car il ne doutait pas qu’Ephtal lui tomberait dessus à la première occasion pour lui faire passer lui-même le fleuve Achéron. Or, même s’il n’avait qu’un seul désir: se barrer, il tenait aussi à sa misérable vie!! Cruel dilemme qui se présentait à lui. Sauf qu’a bien y réfléchir, il préférait encore se battre aux côtés de gens dont il n’avait –soyons honnête- strictement rien à foutre, que de devoir faire de nouveau face au Prophète.

La voix d’un homme prononçant son nom le fit revenir à la réalité, et se concentrer quelques secondes sur celui qui avait prit la tête du groupe. Un simple haussement d’épaule lui répondit, qu’avait-il à faire de gens qu’il ne connaissait pas. Aux dernières nouvelles il n’était pas sous la juridiction du Dieu des Mers, il n’était pas obligé de se soucier de ses soldats. Quant à Arès…il ne c’était jamais présenter à lui autrement que par le biais d’une statue. Au fond de lui le jeune homme ne devait respect qu’au Prophète, qui au final était l’image même du Dieu, à tel point que dans son esprit il en arrivait parfois à voir ce dernier comme son Dieu. Sans doute était-ce une erreur de sa part, mais il avait besoin de ça pour se raccrocher à quelque chose et avancer sans tomber dans un gouffre sans fond.

Au final, il ne trouva plus une seule échappatoire que celle de tuer ceux qui c’était présenter devant lui. Qu’ils meurent et aillent pourrir là où bon leur chantait, pour sa part tout ce qu’il souhaitait était de rentrer chez lui, à la Citadelle –et il s’étonnera plus tard de constater à quel point il commençait à voir cet endroit comme sa propre maison. Ses yeux se posèrent une dernière fois sur l’homme et la femme qu’il accompagnait; qu’eux aussi aillent mourir ailleurs, il se moquait bien de savoir s’ils survivraient à la bataille qui se profilait. Il n’avait désormais plus besoin de raison à cette bataille, car sa seule conviction devint qu’il devait rentrer chez lui. Et ça, ça lui suffisait amplement pour aller arracher le cœur de ses adversaires.

Sujet: Re: Groupe 1 Mer 22 Fév - 16:34

Volsung n'éprouvait que mépris pour ces intrus. Leur identité ou les raisons de leur présence lui étaient inconnues, mais ils avaient eu l'impudence de troubler sa tranquillité. Peu importe le motif, ce n'était pas tolérable. Or pour mettre un terme à un désagrément, il faut en trouver la source et c'était précisément ce pourquoi il avait quitté sa tanière. Le son des tambours de guerre était bien joli mais infiniment plus archaïque que celui qu'il pouvait produire du bout de ses doigts. Ne pouvant décemment pas se risquer à composer alors que les cris de guerre comme de terreur lui vrillaient les tympans, il était sorti de sa tanière pour aller voir par lui-même de quoi il retournait. Si lui-même ne les avait pas reconnus, on lui affirma bien assez rapidement qu'il était question de Marinas. Il n'avait alors pas trouvé mieux que de se pincer l'arête du nez en signe de consternation. Évidemment. C'était à prévoir. À empiéter sur leur territoire, le risque étaient qu'ils en fassent de même en retour.

Et s'il n'avait pas prévu qu'ils fassent si vite, il fallait croire que c'était bien mal les connaître. Par voie d'extension, c'était au tour d'Asgard de se défendre contre l'envahisseur. Il aurait voulu ne pas avoir à y prendre part, n'ayant de toute façon pas grand chose à perdre : sa demeure était déjà dans l'essentiel constituée de ruines que ne hantaient plus que les esprits du passé. Le sort réservé à ceux qui avaient orchestré l'assaut précédent, bien qu'ils fassent partie de ses camarades, lui était indifférent. Néanmoins, en sa qualité de Guerrier Divin et de fidèle du seigneur Odin, sa place était en première ligne et faire la grimace ne l'aiderait pas à y échapper. Aussi s'était-il acheminé vers les champs de bataille, prenant son temps de manière à arriver bon dernier. Ce n'était pas de la lâcheté de sa part, mais un choix tactique : en ne faisant qu'une apparition tardive, il aurait tout le loisir d'observer la configuration actuelle pour agir en conséquence.

Et force était de constater qu'il avait eu le nez creux puisque les émissaires de Poséidon avaient l'avantage du nombre à l'endroit où il s'était rendu. Ainsi n'avait-il plus qu'à entrer dans la bataille pour rétablir l'équilibre des forces en présence, quand bien même l'envie lui manquait. L'appel du devoir n'attend pas, et il ne pouvait y échapper, quelle que soit la mauvaise volonté qu'il pourrait y mettre. La lyre à la main et déjà revêtu de sa GodRobe, le citharède profita de la topographie des lieux pour contourner leur emplacement de manière à prendre en tenaille ceux qui s'étaient aventuré sur leur territoire. Ne leur en déplaise, mais ils ne repartiraient pas d'ici vivants, aussi préférait-il d'entrée de jeu leur couper toute retraite. Une méthode déloyale pour certains, la clé du succès aux yeux du GodWarrior d'Eta. Si agir de la sorte pouvait leur venir en aide, pourquoi s'en priver ? Ce n'étaient pas les scrupules qui l'étoufferaient, indéniablement.

Comme s'il n'y avait pas assez de gêneurs dans les parages, il faut en plus que vous veniez vous y ajouter. Très bien, j'espère pour vous qu'une mise à mort rapide et sans douleur vous conviendra, car c'est tout ce que j'ai à vous proposer. Je ne prétends pas que vous n'avez aucune raison d'être ici, mais pour tout dire je m'en moque : cela ne me concerne pas et je ne prends les armes contre vous que dans mon seul intérêt.

Voilà qui devrait être un cours édifiant sur sa mentalité. Ne s'étant que peu manifesté depuis son arrivée sur les terres gelées d'Asgard, il n'y avait que bien peu de chance que ses pairs le reconnaissent autrement que par son armure. Ils sauraient à présent à quoi s'en tenir et que l'on ne peut s'en faire un allié. Ils se battaient certes pour une cause commune, mais cela ne voulait pas nécessairement dire présenter un front uni. Plutôt accidenté, l'endroit ne proposait que peu de cachettes et s'y mouvoir serait un péril de chaque instant même pour un fin connaisseur. Mais avant même le début des hostilités, le mélomane savait que ce ne serait pas un problème le concernant, ses capacités ne demandant que peu de mouvements de sa part outre ceux de sa main sur son instrument. À vouloir détailler les trouble-fêtes, il s'aperçut que l'un d'eux avait une flûte à la main, ce qui suscita sa curiosité. En fin de compte, ce ne serait peut-être pas la perte de temps qu'il avait prévue au départ.

On dirait que je ne suis pas le seul à éprouver un vif intérêt pour la musique. Que dirais-tu de te mesurer à moi ?

Sujet: Re: Groupe 1 Mer 22 Fév - 19:17

Voilà que tour à tour, les pions se mettaient en place sur le grand échiquier divin. Poséidon avançait son duet de Sirènes, suppléer de l'un des pions d'Arès, auxquelles Odin opposait un Fou et deux pièces sacrifiables.

Se laissant glissé au bas de son promontoire, la Sirène Marine retomba avec grâce, s'accroupissant devant son Légat et l'envoyé de la guerre. Ses longs cheveux blonds retombant sur ses épaules et devant son visage, elle redressait finalement ce dernier pour fixer de son regard déserté de toute haine ou sentiment perfide.
Nombreux étaient ceux qui auraient jubilé devant la perspective d'un affrontement en ce jour faste, mais la belle agissait là par fidélité et amitié, et nul esprit vengeur ou combatif ne l'habitait.

Alors qu'elle se redressait au devant des deux Ases qui se trouvait en face d'elle, gardant derrière elle son mentor, voilà qu'elle dévoilait toutes ses courbes sous la magnificence de son armure de la Sirène. La Néréide éclaboussait le lieu de son aura paisible et de sa beauté fragile, alors qu'une main sur les hanches, ses yeux s’étrécissaient un instant.

"Je ne peux me permettre de vous laisser entraver la route de notre Légat... Je comprend votre volonté de défendre vos terres, et je n'éprouve à votre encontre aucune antipathie Guerriers Divins, comprenez juste que j'agis pour un monde plus sur et en paix..." lentement, voila qu'elle ramenait ses mains devant elle, les joignant devant sa poitrine, et que ses yeux se fermaient soudainement..

"Entendez le chant gracieux des profondeurs océaniques... Répondez à l'appel de la Sirène..." s'échappèrent alors comme un souffle, avant que son chant ne commence, ces deux mots... "Siren Call..."

Un chant suave et enivrant commença alors à s'élever dans les airs... Envoutant, hypnotisant, tel était l'appel de la Néréide. Cette mélodie s'insinuait au plus profond de l'âme de ceux qui l'entendaient, et peu à peu, les plus faibles voyaient leur volonté et leur âme décrépir tandis que répondant à ce chant tout puissant, des fragments de leur bien le plus précieux se retrouvaient attirés par la belle Cléo.
Ces Ases étaient ils de ceux capables de se défendre contre ce genre de mélodie divine ? L'avenir répondrait à cette question... Mais pour l'heure, son chant continuant, voilà que la jeune fille modifiait légèrement sa partition, et ce à l'attention d'une seule et unique personne...

Quelle chose étrange que ce moment pour cet homme si bestial, entouré par la volupté et la grâce d'un chant qui régalait le Seigneur des Mers. Peut être ne comprenait il même pas toute la splendeur de cet instant, mais voilà que se suppléant à la première sonate, une seconde intervenait et s'insinuait cette fois dans son esprit... Un chant sournois et insidieux, qui s'incrustait dans les pensées de ceux qui l'entendaient. Et alors... Voilà que leurs plus chers désirs étaient de faire plaisir à cet être époustouflant qui se tenait devant eux...

"Mani de Zeta Prime... Entend mon commandement... Attaque tes comparses toi que la violence et la mort laisse indiférent, ressent la douleurs des tiens au creux de tes mains... Madness Sonata..."

Sujet: Re: Groupe 1 Mer 22 Fév - 21:30

S’il était une information qui m’avait donné à réfléchir au milieu de la logorrhée verbale qui était sortie de la bouche du gringalet borgne, c’était bien le terme qu’il avait utilisé pour désigner les Marinas. Il avait parlé d’eux comme étant ses marinas. Etait-il alors possible que j’aie devant moi le général des armées de Poséidon, son Légat ? Sa puissante aura rendait cela plausible ; néanmoins, sa frêle apparence me laissait quelques doutes. Même si la guerrière du Nord porteuse d’une armure ailée qui vint me seconder affirma sans sourciller qu’il s’agissait bel et bien du Légat. Comment pouvait-elle seulement le savoir ? Qui était-elle donc ?

Ses propos me parurent globalement dignes d’un chevalier d’Odin. J’espérais simplement que ses actes et ses capacités martiales seraient à la hauteur. Car alors je saurais que mes alliés m’épaulaient dignement. Mais cela ne me paraissait pas gagné. En effet, le troisième Ase ne tarda pas à apparaître. Je me souvenais vaguement de l’avoir entr’aperçu lors du conseil de guerre qui avait précédé l’assaut sur le Sanctuaire sous-marin. S’il ne s’était pas manifesté alors, il m’avait paru particulièrement antipathique. D’une certaine façon, je m’imaginais qu’il était de la même trempe que ce pitoyable de Svein. Et je n’avais probablement pas complétement tort.

Je relevai son blasphème à la seconde même où il le prononça. A quoi jouait cet imbécile ? Comme pour Svein, je me demandais comment Odin avait pu accorder le port de l’une de ses armures divines un individu aussi vicieux, qui ne semblait même pas dévoué à la cause de notre dieu. Il faudrait que je me souvienne qu’en temps voulu, il devrait recevoir un châtiment digne de ce nom. Mais pour l’heure, je devais profiter de toutes les forces alliés qui m’étaient données.

Et l’assaut pouvait être donné. Me préparant déjà à passer à l’attaque, pour fondre sur ce présumé Légat et le jeter à terre, je fus surpris lorsque les hostilités furent entamées par la personne qui, ici, paraissait la moins à même d’agir de la sorte : la jeune femme en tenue affriolante –et qui devait avoir diablement froid. Celle-ci avait entonné un chant qui me percuta comme un vague, me paralysant pratiquement pendant quelques secondes alors qu’il torturait sournoisement mon esprit et me manipulait…

Soudain, la légère haine que j’avais pu ressentir à l’égard du guerrier d’Eta fut soudain poussée à son paroxysme. Pourquoi attendre pour le châtier, après tout ? Il avait ouvertement blasphémé, déclarant que défendre les terres de notre Dieu ne l’intéressait pas. Je serais celui qui le jugerait…
D’un puissant bond, je sautai au-dessus de l’escouade ennemie pour arriver sur le perchoir de Volsung. Je m’approchais de lui alors que Hati, alarmé, m’avertit :

Mon frère, arrête ça immédiatement ! Cette sirène… elle joue avec tes sens !

Mais cela fut vain. Je n’étais que haine envers ce misérable. Bientôt, il baignerait dans son sang, quand la Bête lui aurait tranché le cou…

Voilà le châtiment réservé aux traîtres à Odin.

Dans une pointe de vitesse que seule une poignée d’hommes pouvaient égaler sur cette Terre, je fondis sur lui, toutes griffes dehors. Et à mes ongles acérés de creuser sur sa peau de profonds sillons.

Puis ce fut le vide. Ma haine s’évapora soudain – preuve que ce n’était pas la colère authentiquede la Bête, mais bel et bien le fruit d’une sournoise manipulation venant d’une adversaire dénuée du moindre sens de l’honneur. Dégoûté, je crachai au sol avant de lui lancer avec mépris :

Immonde sorcière… tu paieras cette affront de ton sang. S’approprier la colère de la Bête n’est pas quelque chose qui se fait à la légère. Seul Odin peut la contenir...

Suite à quoi je bondis à nouveau pour me placer aux côtés de la femme à l’armure ailée, sans même un regard pour le guerrier d’Eta. D’une certaine façon, mon attaque était méritée – bien que j’aurais préféré le châtier à un autre moment. De fait, je n’avais donc pas à m’excuser. Ma présence dans le col semblait nécessaire pour empêcher nos adversaires de tenter une percée. Et puis il me restait un détail à régler. Me tournant vers Alwine, je déclarai :

Que cet homme soit le Légat ou pas, peu m’importe désormais, femme. Je ne serai pas apaisé tant que la tête de la sorcière n’aura pas été détachée de son corps par mes griffes et mes crocs.
Brise nos ennemis, fais leur comprendre que la colère d’Odin est à redouter bien plus qu'il semblent le faire.

Désormais le sang bouillait dans les veines du guerrier de Zeta Prime. Et toute sa haine était dirigée contre Cléo, qui avait eu l’audace de lui imposer ce qu'une autre avait imposé à Haldor avant lui - si ce n'était que lui n'était lié en aucune façon au guerrier d'Eta. La Sirène avait du souci à se faire, c'était évident.

Sujet: Re: Groupe 1 Mer 22 Fév - 22:40

Un sourire était apparue sur les lèvres du Légat alors même que la bête se déchainait contre un de ses alliés. La mélodie de la Sirène, il la connaissait par coeur. Elle lui était douce et chaleureuse alors que pour les autres, elle semblait envoutante. Cette femme combattait à ses côtés depuis longtemps et chaque partie de son être entrait en symbiose avec lui, il le savait. Ainsi, alors que Zeta Prime s'apercevait de ce forfait et qu'il déversait sa haine contre sa protégée, son sang ne fit qu'un tour. Il ne pouvait permettre pareils propos envers Cléo. Pas sans que l'homme concerné tombe à ses pieds, le ventre ouvert, déversant tripes et boyaux. Sa flute se posa instantanément à ses lèvres. Et il souffla.

Les premières notes seraient également celles qui brideraient Zeta Prime. En se laissant perturber par le chant de Cléo, le dénommé Máni venait tout simplement de montrer sa faiblesse dans ce domaine. Puisque la porte était déjà ouverte, il allait en profiter pour s'insinuer lui aussi à travers ses défenses. Privation de son odorat, tout d'abord. Sans doute pas grand chose pour un tel gaillard mais il ne s'agissait en réalité que de la première étape d'un long processus pénalisant. A terme, il comprendrait peut-être l'erreur qui avait été sienne de s'en prendre à la sirène avec une telle véhémence. Cessant un instant de jouer, Orpheus adressa un regard noir à cet homme.

- Son sang ne coulera pas, Guerrier Divin. Car il est hors de question que je te laisse lui porter la main dessus. Apprends donc de tes erreurs, Zeta Prime. Toi qui ne mérite aucune clémence pour avoir souillé notre terre du sang de mes soldats. Laisse moi te présenter Ligie !

De nouveau, il se mit à jouer. Son cosmos modelait une silhouette à ses côtés, une silhouette qui rapidement prit forme, dévoilant la présence d'une des antiques sirènes des océans, serviteur de Poseidon en personne. Celle-ci possédait une sorte d'armure d'orichalque, une épée accrochée dans le dos. Ligie, "Celle au cri perçant". Une guerrière avant tout. Elle n'attendit d'ailleurs aucun autre ordre que la mélopée jouée par son invocateur. Elle se rua en avant, sabre au poing, et tenta de porter une attaque à celui qui avait défié Cléo.

Maintenant que le molosse était occupé, il allait enfin pouvoir prendre la mesure des deux autres guerriers. La femme d'abord, Alwine, qui avait la langue bien pendue. Il faudrait lui apprendre à respecter les grades, avant qu'un tragique accident ne lui arrive. Il allait s'y employer. Quant au dernier, un musicien aussi apparemment, il s'était adressé à lui sans même respecter certaines des traditions guerrières les plus anciennes qui soient. Fermant son œil unique, Orpheus libéra trois notes particulières. Trois notes qui s'élevèrent dans les airs et qui prendrait pour cible la jeune femme. Trois notes qui formaient déjà une sphère aqueuse, propulsée à vitesse grand V vers cette dernière afin de la plonger dans un état particulièrement handicapant. Si elle prenait la sphère de plein fouet, si ne serait-ce qu'une partie de son corps entrait en contact avec l'eau contenue dans la boule, alors elle comprendrait elle aussi qu'il ne fallait pas mésestimer les Marinas de Poseidon.

Seul le dernier larron n'avait pas encore été attaqué par Orpheus. Et ce n'est pas maintenant qu'il le ferait. La Bête s'en était chargée pour eux. Lui adressant un sourire étrange, alors même qu'il n'avait pas bougé de sa position depuis le début du combat, le Légat s'adressait maintenant à lui.

- Et pourquoi devrais-je opposer mon art au tiens alors même que tu ne daignes pas te présenter, guerrier divin ? Définitivement non, je ne fais pas honneur de mes talents à n'importe qui.

Sujet: Re: Groupe 1 Jeu 23 Fév - 12:04

Trois musiciens. Quel constat insolite : la moitié des forces en présence portaient ce titre, pourtant rare chez les chevaliers. Enfin, ils pouvaient fanfaronner, ce n'était pas ce genre de puissance fourbe qui t'impressionnait. Non, toi, tu connaissais tout les rouages de la manipulation et ce n'était ni un borgne, ni une blonde qui t'en apprendrait davantage.

Quoique biaisé, la puissance demeurait présente dans ces attaques et tu n'entendais pas écouter ce à quoi t'invitait la blonde de la sirène. Une nuée de corbeau croassa autours de toi afin de réduire considérablement l'intensité de ce son : oui, c'était désagréable mais rien d'hanbicapant. À peine cette nuée s'envola que tu fus victime de l'attaque du légat, tu le savais : même lui n'était pas indifférent devant ta noblesse. Mais qu'il t'attaque, cela ne te posait aucun problème : ce n'était pas ton adversaire. Non, tu voulais inculquer quelques notions à la chanteuse des fonds marins. Lui inculquer que son talent était aussi élevé que l'endroit où elle résidait d'ordinaire.

Tu avais dû poser un genou à terre pour encaisser l'attaque du borgne. Tu te relevas lorsque Máni se mit à attaquer Volsung, le destin sembla s'acharner sur le géant blond : le guerrier divin de Zeta' semblait continuellement confronter à ce genre d'altération de l'esprit mais cela avait un mérite, il comprenait à présent ce qu'Haldor avait du ressentir. Hélas, même toi n'avait pas eu les yeux présent pour y assister, nul doute que cela t'aurait amusé mais non, la situation ne t'extirpait qu'un profond soupire.

« De l'art ... Mon noble sang aime appeler ce que vous faites comme de l'art. Mais je n'entend rien d'esthétique. Ce n'est qu'une mélodie digne des fêtes paysannes. Rien qui mérite que je ne les écoute, j'espère que toi, au moins, tu sauras produire un son mélodieux. »

Dis-tu en regardant Volsung. Tu ne l'avais pas appelé par son prénom pour deux raisons : la première était qu'il ne s'était pas présenter et tu n'étais pas le genre de servante à le faire, non pas toi. La seconde était que vous ne vous étiez jamais rencontrés auparavant et il n'avait pas à savoir que son nom te soit connu. Tu caressas une longue mèche de cheveux et tu disparus. Le chant de la sirène, la siren call vient frapper ses chers alliés. Un pâle reflet du chant mais ton pouvoir n'était pas là, c'était la mise en scène qui t'importait.
Sumum Raven

Ton murmure fut presque inaudible grâce à la voix tonitruantes de Máni par contre il s'imposa naturellement aux oreilles du seul n'ayant pas pris part à la discussion. Le seul être suffisamment ... réceptif, le seul à pouvoir t'entendre également.

•Chevalier dont le nom m'est inconnu. Je suis attristée que tu viennes en nos terres avec une laisse au cou. Mais nous avons tous nos chaînes après tout. Triste est de voir que la tienne est entre les mains du légat. N'entends-tu pas la Siren Call à tes oreilles ? Rien d'anormal en vérité, je te le dis. Dans leur esprit, tu n'es qu'un pion autant que je suis leur ennemie. Si tu fais partie de ce qu'on appelle les dommages collatéraux, ils seront heureux, crois-moi. Comme Zeta' l'a dit, la jeune femme à tes côtés est une sorcière, à toi de ne pas écouter son chant, car il t'es destiné autant qu'à nous, chevalier.•

Sourire satisfait, tes paroles enlaceront peut-être son cœur. Mais quoi qu'il fasse, ce n'était pas ta cible, surtout pas. Il fallait que ce joli monde danse selon tes propres plans, pour qui te prenaient-ils donc ? Comment surpasser un sang millénaire pour ces individus isolés, transcendés par une seule vie. Tu apparus alors derrière ton musicien, apparemment inquiète pour lui.

« J'espère que tu vas bien, vu que tes intérêts sont personnels, je préfère que tu puisses aller au bout de tes convictions. Personnellement, je m'en moque mais ne laisse pas décider le légat pour toi. Tu le veux comme adversaire ? Alors attaque le, moi, je me charge de la gamine ayant tourmenté l'esprit de Zeta'. »

Une plume se déposa près de lui et tu disparus l'espace d'un instant pour déployer tes ailes derrière la Sirène. Tu la frappas violemment du tranchant de ta main en direction de sa nuque, sans doute était t-elle troublée d'entendre sa propre mélodie, même diminuée, même corrompue, cela devait être ... inquiétant.

« Où regardes-tu, paysanne ?! Car ton sang, crois-moi qu'il coulera ! »

Ton corps ne saignait pas mais les attaques des deux marinas avaient affecté ton être, ton essence, tu te sentais un peu plus faible qu'avant. C'était intéressant, ils jouaient pour te corrompre, ils jouaient. Brises leur les doigts, becquette leur la langue, et tu seras déliée de leur emprise alors que toi, tout ton être était une offense à leur esprit.

Sujet: Re: Groupe 1 Jeu 23 Fév - 19:39

Les hostilités venaient de commencer, et c’était la jeune femme qui l’accompagnait qui les avaient débutées en faisant le premier mouvement. Autant dire qu’elle n’y allait pas en douceur… Le jeune homme eut tout le loisir d’entendre son chant qui vint littéralement hypnotiser l’un de leur adversaire et l’obliger à attaquer l’un de ses comparses. Voilà qui était intéressant à voir, mais aussi à savoir. Néanmoins, le Grand Duc ne bougeait toujours pas, restant là où il était, observant les différents protagonistes prendre place dans cet étrange décor, comme si lui-même n’était qu’un simple spectateur et non un acteur. Tout du moins jusqu'à ce que le chant de la Sirène ne vienne le déranger dans son observation. Il était à deux doigts de lui hurlé de se taire lorsque tout cessa et qu’une jeune femme ne vienne s’adresser à lui. Voilà autre chose, que lui voulait-elle au juste?

Un sourire un peu triste vint étirer ses lèvres alors qu’il observait sa main droite, la gauche négligemment posé sur la garde de sa courte épée qui le ne quittait jamais. Oh il le savait bien qu’il n’était pas libre et ne le serait sûrement pas avant encore très longtemps. Mais elle se trompait si elle pensait que l’autre bout de sa chaine était entre celle de l’homme de Poséidon. Oh non, elle longue, bien plus longue que ce qu’elle ne pouvait croire. Car l’homme qui la détenait actuellement était son Prophète. Et il s’étonnera un jour de constater à quel point il ne voulait pas que cela soit un autre homme que lui. Doucement, fermant les yeux, le jeune homme se mit à ressentir le vent qui l’entourait et qui dansait autour d’eux. Ses ennemis se rendaient-ils compte qu’il était là sur un terrain ses plus propices pour ses techniques meurtrières? Non sûrement pas, car qui connaissait réellement sa manière de combattre… Au final, il n’était pas nombreux à avoir survécut, et il se ferait une joie de faire en sorte que les personne ici présente ne puissant jamais en parler à quiconque.

Rouvrant les yeux, ces derniers se trouvèrent vides de toutes expressions, et il commença à mouvoir ses bras avec grâce, appelant à lui le vent, le malaxant à sa guise, le manipulant afin qu’il se place à sa guise. Avec lenteur mais précision, ses cages commencèrent à se former autour de ses ennemis. Et une fois que le piège fut complet, il n’eut plut qu’a le compléter, d’un simple mouvement de son bras et de la main, il envoya une première lame de vent, suivit immédiatement d’une deuxième et d’une troisième. Les cages se refermèrent alors sur les corps de ses ennemis, dans le seul et unique but de leur meurtrirent la peau. Et lui restait là à observer comment ces derniers allaient s’en sortir, le visage toujours aussi neutre de toute expression.

Sujet: Re: Groupe 1 Ven 24 Fév - 17:53

Mon nom ? Vous n'avez pas besoin de le savoir. Pas plus que je n'ai besoin de connaître le vôtre. Après tout, si je devais entendre celui de tous ceux qui vont périr ici, cela finirait par devenir réellement ennuyeux. Ne vous souvenez de moi que comme celui qui va vous mettre en pièces.
Il en avait la capacité, c'était certain. Il n'avait intégré que récemment l'ordre des Guerriers Divins mais se sentait d'une force incommensurable. Cette puissance, ce cosmos comme ils l'appelaient coulait en lui aussi naturellement que le sang dans ses veines. Cette force le traversait depuis sa naissance, même s'il n'avait appris à la maîtriser que tardivement. Ainsi, ils partaient nécessairement sur un pied d'égalité. Si Orpheus refusait la confrontation alors qu'il la lui avait demandé de but en blanc, il ferait le nécessaire pour lui porter sur les nerfs afin qu'il soit forcé de s'y résoudre. Aslaug avait la ferme intention de se mesurer au légat sur le domaine de prédilection qu'ils avaient en commun et n'en démordrait pas avant d'avoir obtenu satisfaction. Autant dire que la Sirène Maléfique risquait fort d'avoir du mal à ne pas dévier de cette dernière affirmation. Les coups fusaient de part et d'autre, si bien qu'il fut la cible d'un feu nourri au même titre que ses acolytes.

Dans la confusion, Máni en avait profité pour lui sauter à la gorge, ce qui ne fût pas du goût du Guerrier Divin. Une information qu'il s'empresserait de rapporter au Seer dès la fin des combats pour que cet impudent reçoive le châtiment qu'il mérite. À condition bien sûr qu'il survive, ce que Volsung lui souhaitait aussi peu qu'à Yzak. Quand bien même les deux viendraient à perdre la vie entre les mains des Marinas, ce ne serait pas une si grande perte. Il en valait dix comme eux, pour l'unique raison qu'il était l'Ange élu, le messager des dieux. Odin l'avait investi de cette mission sacrée, selon lui, et rien n'aurait pu le détourner de la force avec laquelle il s'en persuadait. Voyant qu'il ne pourrait pas éviter indéfiniment toutes les attaques, il fit appel à sa cosmo-énergie et, un battement de cils plus tard, les barreaux d'une porte colossale se dressèrent à ses côtés pour l'en protéger. Les portes du paradis, rien de moins – ou du Valhalla, pour l'occasion, même si pour lui cela ne faisait pas grande différence. Rares étaient les heureux élus à pouvoir passer au travers, et ceux-là n'en faisaient pas partie puisqu'aucun des assauts menés à son encontre n'arriva à bon port.
Prends garde à ce que tu fais. Tu m'importunes déjà de ton odeur de chien mouillé, évite de t'approcher de trop près surtout si c'est pour m'attaquer. Veille à ce que ça ne se reproduise plus ou tu le regretteras, je t'en fais la promesse. Que je sache, ce n'est pas moi qui m'en prend à mes alliés. Continue et nous verrons qui de nous deux est le traître ici.
Sur ce, il s'en détourna, espérant ne plus entendre parler de ce fauteur de trouble dans les minutes à suivre. Les portes du paradis s'étaient refermées, à moins qu'elles ne se soient jamais ouvertes. Mais leur proximité obligeait à se calmer car ce n'était qu'ainsi qu'ils pourraient surmonter l'épreuve que leur imposaient les Marinas de Poséidon. Devoir se dévouer pour leur montrer le chemin de la sortie n'était pas pour lui plaire, mais on n'est jamais mieux servi que par soi-même. Quoique à voir Zeta Prime l'attaquer sans l'ombre d'une hésitation, il y aurait eu matière à penser que sa place était dans le camp adverse et non pas aux côtés des Guerriers Divins. Une opinion qu'il garda soigneusement pour lui, mais qui pour autant ne quittait pas son esprit. Désormais hors de danger, l'ayant écarté avec brio, Volsung put sans mal porter la main à son instrument et entamer une douce mélodie. Les cordes qu'il secouait avec grâce et délicatesse parurent soudain s'animer, et une aura hostile s'en dégagea. D'un même mouvement, toutes s'étendirent en direction d'Orpheus pour le ligoter. Si elles parvenaient à leur fin, il ne faudrait pas longtemps pour que son corps soit cisaillé de toutes parts, ces fils étant plus tranchants qu'une lame de rasoir... Si élevé soit le rang de son Écaille, elle n'y résisterait pas indéfiniment.

Sujet: Re: Groupe 1 Ven 24 Fév - 20:03

Ses yeux azur contemplaient la tragédie grecque qui se dessinait au fil des mouvements des différents partis. Elle voyait déjà les larmes et le sang coulé sur ce sol sacré, et pourtant, alors qu'a ses oreilles tintait au loin les faibles voix de ses opposants la conspuant, elle ne pouvait leur jeter la pierre et leur répondre sur le même ton.

Elle continuait de défendre son idéal, Orpheus, et qu'importait les jugements des autres sur son affection pour cet homme de bien et sa manière de servir à ses cotés. Aujourd'hui, le Légat quémandait la Sirène Marine, et par son chant, la belle répondait à ses attentes.

Était ce ses origines barbares ou une éducation baclée qui avait amené la femme Nordique à se comporté comme un rustre bagareur, ou bien était elle dénuée de toute féminité ?
Cléo n'aurait su le dire, et pourtant elle écoutait cette femme depuis le début, elle qui s'était évertuée à renvoyer à ses oreilles son chant gracieux. Bien sur que la Néréide l'avait accueillit, c'était son oeuvre, et qu'importait ce qui découlait de l'écoute de cette mélodie, elle pensait en agissant ainsi pouvoir partagé un peu de la peine qu'elle apportait aux Guerriers Divins en cette journée.

Lorsque finalement, la rustaude se retrouva sur ses arrières, la jeune marina de bronze feinta de ne l'avoir vu, ne bougeant pas d'un iota... Et pourtant, même si son visage restait impassible comme depuis le début de ce combat, la Sirène n'en était pas moins totalement investit dans l'affrontement. Alors que la frappe s'avérait douloureuses, voilà qu'elle s'abaissait sur ses jambes subitement, l'air déplacé par le coup dans le néant sifflant au dessus de ses mèches blondes soulevées par ce déplacement rapide.

"Ne pense pas que je ne suis à l'aise que sous l'eau Guerrière de Munin..." et sans plus attendre, voilà qu'elle se remettait à chanter, une litanie lente et percutante aux sonorités lancinantes...

"Soul Resonance..."

Voilà que le son s'insinuait à nouveau dans le corps de la Guerrière Divine... Etait elle capable d'y résister ? Peut être... Mais si elle se laissait aller, alors la souffrance s'emparerait d'elle. Étrangement, cette sonate accélérait la circulation sanguine, et l'afflux sanguin au niveau du cerveau faisait naitre une douleurs abominable capable de mettre à terre les plus valeureux des guerriers... Et lorsqu'on subissait cette technique redoutable, on en sortait rarement indemne, le cortex cérébrale se retrouvant alors durablement touché.

Plus on y regardait, plus on remarquait que la beauté de la marina n'avait d'égale que l'horreur qu'elle infligeait à ses victimes. Tel la Sirène, paré de son physique, elle entraînait ses victimes dans les tourments et les abysses...

En parlant d'abysse... Il était temps pour elle d'en appeler à son Seigneur et Dieu. Celui qui l'avait sorti des ténèbres et fourni une raison de vivre... Poséidon. Tombant à genoux, fermant les yeux, elle joignait à nouveau ses mains devant elle en guise de prière. Nouveau chant, et le temps se suspendait. Complainte triste voilà que la Néréide s'adressait directement au Seigneur des Mers pour qu'il apporte son jugement sur l'instant présent. Voilà que la Sirène demandait son intervention en cet instant de tourmente.

Et comme toujours, le tout puissant Dieu Marin n'oublierait pas ses ouailles... Chaque demande avait une réponse différente, mais déjà Cléo ressentait le trouble dans les Cosmos des personnes environnantes, et elle sentait leur vitalité défaillir petit à petit. Le jugement divin tombait.

Sujet: Re: Groupe 1 Sam 25 Fév - 13:21

Mais qu’étaient donc ces adversaires que je devais affronter ? De toute évidence, ce n’étaient pas des guerriers. Et pour cause : après que la sorcière ne se soit sournoisement introduite dans mon esprit, à l’aide de son odieux chant, je sentais à présent que j’étais encore une fois victime de la sournoiserie de l’un d’entre eux. Mais cette fois-ci, c’était l’autre, le borgne frêle, qui jouait de sa flûte. Conscient que je pouvais être menacé par cette musique, étant donné que c’était en apparence un simple chant qui avait retourné mon esprit auparavant, je me mis comme je le pouvais sur mes gardes, mais rien n’y fit : soudain, il me sembla que le monde était radicalement différent autour de moi. Et pour cause : mon odorat si développé venait de s’évaporer. Un terriblee handicap pour un guerrier animal comme moi. Néanmoins, bien loin d’atténuer ma rage ou de me faire prendre peur, cela ne fit que renforcer la terrible colère qui bouillait en moi.

C’est avec un air de défi envers de Général de la Sirène Maléfique que je laissai sa création de cosmos venir me frapper. Sans sourciller, j’encaissai la frappe, et une large balafre apparut son mon abdomen : la Sirène avait réussi à passer à travers ma solide armure de Zeta Prime. Mais peu importait. J’étais suffisamment endurant pour encaisser tout ça sans en paraître réellement affligé.

Détrompe-toi, Général. Ce sol sera bientôt imbibé à jamais de son sang. Et ce n’est pas un homme capable de se battre que par l’intermédiaire de sa musique et d’apparitions ridicules qui pourra m’empêcher de briser cette odieuse sorcière.

Le vent sembla alors prendre une conformation particulière autour de moi, se compressant brutalement, et ce après que le guerrier à l’odeur d’animal ait gesticulé d’une manière plutôt ridicule. Des dizaines de lacérations miniatures apparurent sur toutes les parties exposées de ma peau, mais encore une fois, c’était bien trop peu pour m’atteindre réellement. Au contraire, ces blessures me stimulaient. Un sourire carnassier se dessina sur mon visage alors que mon sang coulait. Puis vint la réplique de celui des nôtres qui était, tout comme l’ennemi, armé d’un instrument de musique…

Ses mots firent encore plus grimper ma colère, et je sus que ma haine à son égard, tout comme celle que j’éprouvais pour Svein, était bien réel. En temps utile, ce serait lui, et non moi, qui serait châtié. Mais l’heure était à autre chose. Aussi lui répondis-je, laconiquement et avec agressivité :

La ferme, imbécile.

Ma rage avait atteint un taux si élevé qu’il ne m’était désormais plus possible d’attendre encore. Mon besoin de voir le sang de cette femme couler se fit plus impérieux que jamais, et, obéissant à cette pulsion, je chargeai soudain, me transformant en un véritable tourbillon de griffes de de crocs, fondant sur elle à toute allure dans le seul but de la lacérer terriblement, de sorte qu’elle puisse commencer à mesurer son erreur. Car une chose était sûre, elle n’en sortirait pas indemne.

Sujet: Re: Groupe 1 Sam 25 Fév - 14:58

Bien que n'en comprenant pas immédiatement la raison, Orpheus fut surprit d'être affecté par le chant de Cléo. L'analyse première était évidemment qu'un de ces adversaires étaient parvenus à renvoyer l'assaut. Et vu les dégâts moindres qu'il ressentait sur son être, nul doute qu'il ne pouvait s'agir que de la personne ayant subi sa propre mélopée. Il souriait désormais, assuré d'avoir percé à jour ce fameux chant. Finalement, ce combat tenait toutes ses promesses. Du moins concernant Cléo et lui-même. Car niveau force de frappe, il apparaissait comme évident que le Berserker n'était pas à la hauteur. Etait-ce de la peur ou tout simplement de la lâcheté ? Peut-être même de la faiblesse, sait-on jamais... Quoi qu'il en soit, il préférait ne pas s'attarder sur cet homme, espérant que celui-ci se montrerait à la hauteur de la tâche que son Prophète lui avait donné.

Les paroles de l'autre musicien attirèent l'attention du Légat. Lui jetant un regard froid, Orpheus préférait ne pas relever les incohérences débitées. Il désirait garder son nom secret ? Grand bien lui fasse dans ce cas. Il ne méritait ni son attention et de ce fait, il sortait complétement des projets de la Sirène Maléfique. Inutile de dire que cela ne le regardait pas. Il ne serait qu'un spectateur pour lui, un spectateur qui frapperait de temps à autre mais cela n'inquiétait pas le borgne, trop occupé à analyser le reste du combat. Il lui glissait toutefois quelques mots, histoire de lui faire comprendre qu'il n'était rien en ce lieu.

- Je ne me souviendrais jamais de toi, l'inconnu. Frappe à ta guise, tu n'es rien qu'une ombre sur ce champ de bataille et tu n'es en rien une source d'intérêt.

Alors même que l'attaque lui arrivait dessus, Ligie la sirène s'interposa entre l'offensive ennemie et la cible initiale. Bien qu'elle soit intervenue un peu tardivement, blessant légèrement le Légat, cette dernière était tout de même parvenu à repousser le gros de l'attaque, réduisant ainsi les efforts de ce soit disant musicien à pratiquement rien. Qu'il était ridicule de voir que cet homme n'était qu'un beau parleur. Déjà, le Légat glissait sa flute entre ses lèvres, libérant les notes qui brideraient une fois encore la Bête. Si l'odorat n'avait pas assez d'impact sur lui, nul doute que la privation de son ouïe risquait de lui compliquer plus encore la tâche.

Mais il restait à châtier cette femme qui osait lever la main sur sa protégée. Ligie était toujours présente sur le terrain et il comptait sacrifier son invocation pour calmer la rébellion des Ases. Libérant les notes qui lui serviraient à dicter la conduite de sa sirène, Orpheus poursuivait son art sans relâche. Peu à peu, le chant de Ligie s'élevait pour entrer complétement en osmose avec la musique du Légat. Les notes se dirigeaient sous forme d'ondes sonores vers cette femme dans le but avoué de la repousser et d'endommager son cortex cérébral. De toute façon, la sirène se jetait déjà en avant, sabre au clair, pour tenter de transpercer cette adversaire qu'il avait choisi. Qu'elle se débrouille avec, il gérerait la suite quoi qu'il advienne. Son regard tombait alors sur Mani. Et utilisant ses ondes sonores pour s'adresser directement à sa conscience, il lui expliqua son point de vue. Un point de vue que personne n'entendrait excepté la bête.

" Zeta Prime... Tu me sembles être un guerrier valeureux. Mais tu dois savoir que les gens de ton espèce sont les premiers à tomber au combat pendant que les autres survivent. Cette femme et l'autre individu qui combattent à tes côtés n'adhèrent visiblement pas à tes convictions, et ce sont eux qui représenteront ton Odin ! Et quelle image pour le monde... Un groupe qui se disloque au combat ne peut espérer survivre sur le long terme. Même si la victoire est votre, vous ne serez jamais une armée. Et au final, quelle que soit l'issue de cette bataille, vous perdrez la guerre"

Orpheus pensait chaque mot prononcé. Finalement, connaître ou non l'identité de celui qui l'avait chargé ne l'intéressait pas. Fidèle aux convictions qui étaient les siennes, il restait fixé sur son propre objectif. S'il devait mourir pour Poseidon durant cette bataille, ce serait le cœur léger. Car contrairement à ce qu'il voyait chez les Ases, les Marinas étaient soudés derrière leur dieu et derrière les convictions de celui-ci. Il y aurait quoi qu'il arrive un autre Légat pour le remplacer au pied levé. Reprenant alors en main un groupe qui savait combattre ensemble. Qu'en était-il des guerriers divins en réalité ?

Sujet: Re: Groupe 1 Sam 25 Fév - 18:07

Tes trois adversaires avaient décidé de combiner leurs attaques sur toi : que grand bien leur fasse, après tout, ils devaient être impressionnés par ta noblesse et la peur les obligeaient à t'écarter au plus vite ! Comiques paysans, tu allais leur rendre la monnaie de leur pièce. Comment des sirènes rampantes pouvaient espérer d'atteindre l'envol du corbeau ?

Tu esquivas la plupart des attaques en t'envolant dans une nuée amicale hélas si tu sapas un peu le bruit de Cléo. Car tu devais l'avouer : ce n'était pas de la musique mais tu ne pus te prémunir du son émit par le légat... Sangsues collantes ... Mais bien sûr, tu en avais profité pour accomplir l'une des techniques dépendantes de la nué.

Raven Illusions

Tes charmants amis se dispersèrent à travers tout le champ de bataille. L'un deux vola à hauteur du visage de Nero et l’œil du corbeau devient un œil d'émeraude, de la même couleur que ceux d'Alwine.

•Je suis surprise, ton attaques est puissante. Difficile à parer, en vérité, j'en souffre encore. Je suis étonnée qu'une si étincelante puissance soit ignorée par tes "alliés", je l'envierai moi. Oui ... L'envie ... n'as-tu pas envie de rendre un hommage sincère à ton Dieu ? Est-ce un combat cela ? Allons, c'est une faste plaisanterie ! Je ne te dis pas de renier ton Dieu mais de te battre à nos côtés... Honore le ! •

Tu espérais que tes paroles puissent l'amener durablement de votre côté mais tu savais qu'il serait suffisamment courroucé pour frapper ses "alliés" cette fois ci. Cette fois, les corbeaux volèrent autours de tes camarades, tes frères d'armes.

•Ces lâches m'attaquent à trois ... Navrée Máni mais je veux tuer cette sorcière autant que toi. Je ne peux pardonner à des êtres qui souille ainsi les terres sacrées d'Odin. Je veux pour eux une mort lente et horrible. Je veux que le légat voit de son unique œil sa charmante alliée mourir devant lui !•

Tu reviens une nouvelle fois à proximité de Cléo. La nuée rassemblée autours de toi, tu allais lui infliger ta plus terrible attaque, la véritable mélodie, celles des corbeaux.

« Paysanne, tu es venue sur nos terres alors je vais t’honorer : tu y reposeras à jamais ! »
Cawing Melody

Alors que la nuée entourait Cléo, celles-ci se mit à la serrer à la rendre folle, croassant en tous sens dans une cacophonie sans nom. Tu regardas le légat avec un sourire : il t'avait défié et il en payerait les conséquences.

« Vous ne méritez pas de mourir de ma main, Légat. Mais permettez moi de vous offrir un présent : la petite sirène cessera de chanter sous mes coups. Oh non, elle ne mourra pas tout de suite. À petit feu, pour vous faire payer l'affront. Vous m'attaquez à trois, vous ignorez un premier frère et vous envoutez un second ? Vous êtes sur la Terre d'Odin, misérable consanguin aquatique ! »

Oh oui, tu étais grande et ton Dieu l'était davantage, dépassant de loin tout les dieux grecs. Ce n'était pas le légat qui te ferait croire autre chose. La pureté de sa musique ne te toucherait pas, le venin de ses paroles ne te ferait que sourire : bientôt les fonds océaniques seront en deuil ! Tu mettais en jeu la parole des Valaskjálf.

Sujet: Re: Groupe 1 Sam 25 Fév - 22:12

Rage, douleur, destruction… Rien ne devait subsister dans son sillage, seul le sang était admis, peu importe de qui il provenait, mais il devait absolument couler et tâcher cette terre trop pure à ses yeux. Il serait le seul et unique survivant de cette bataille et il se tiendrait sur ce monticule de corps ensanglantés qu’il formerait pour la gloire du Prophète, il marcherait avec ce dernier sur cette route de sang pour la gloire d’Arès. Il détruirait tous ceux qui oseraient se mettre en travers de leur route et ça commencerait par ceux qui entravaient la sienne actuellement. Il les démembrerait, leur arracherait la tête et ramènerait ces dernière avec lui en signe de victoire, il les servirait en offrande à Arès, sur un plateau d’argent, sans doute que cela devrait lui faire grand plaisir. Noir.

Ainsi se retrouva-t-il à genoux au sol, le souffle court et se tenant la tête entre les mains, les yeux hagards, sans plus rien comprendre à ce qu’il se passait. Comment en était-il arrivé là? Avait-il encore eut une de ses absences dont il ne se rappelait jamais? Mais pourquoi? Il ne se rappelait pas d’avoir été dans un état tel que cela justifiait qu’il perde réellement le contrôle. A moins que… Les paroles de la jeune femme lui revinrent en mémoire, et il sut à cet instant que c’était à cause d’elle. Tout était de sa faute, et s’il avait perdu le contrôle de lui-même durant un instant c’était à cause d’elle. Un cri d’une rage sans nom passa la barrière de ses lèvres qui vint se perdre dans le vent.

Peu importait ce qui venait de passer, il ne s’en souvenait pas et ne s’en rappellerait probablement jamais. De toute façon l’a n’était pas la question, mais le loup d’Arès venait de se réveiller, et autant dire qu’il n’était pas de bonne humeur. Babines retroussées, yeux injecté de sang et brillant de haine, les oreilles dressées en avant, il était prêt à l’attaque, et cette dernière serait terrible. Le fauve était lâché, et mieux valait ne pas se trouver sur son chemin, car qu’elle soit prête ou non, cette maudite femme, dont il exécrait au plus haut point la musique, allait subir les conséquences de son acte, et autant dire que le prix à payer serait sévère… Il irait planter ses crocs profondément dans sa chair, il lacèrerait sa peau et elle le supplierait avec qu’il ne l’achève en lui arrachant le cœur. Rupture…

Sujet: Re: Groupe 1 Dim 26 Fév - 8:49

Alors que Máni fondait sur sa proie à l'image de la bête féroce qu'il était censé représenter, une multitude de cordes menacèrent de ceindre sa gorge. Porté par son élan, leur étreinte funeste pourrait bien être la dernière de sa jeune vie s'il n'y prenait pas garde. Non content de s'en être pris à lui sans même s'en excuser, voilà que Zeta Prime continuait sur sa lancée en l'insultant. Même aidé de sa lyre, l'éphèbe ne prétendait pas avoir dans les bras la force de le retenir, aussi ne l'empêcherait-il pas de porter son attaque. Mais aussitôt fait, il pensait pouvoir le tirer en arrière pour le traîner dans les neiges éternelles de leur pays natal pour qu'il y demande le pardon. S'il n'était que peu sensible à l'estime que ses pairs pouvaient lui porter, Volsung acceptait en revanche beaucoup moins d'essuyer les diatribes d'un individu auquel il n'avait rien à envier. Si encore l'ombre de Zeta avait pu forcer le respect en quoi que ce soit, peut-être aurait-il revu son animosité à la baisse, mais absolument rien ne pouvait excuser l'insolence avec laquelle il s'était adressé à lui.

Puisque tenir sa langue était visiblement trop en demander, le choix le plus logique était de le condamner au silence forcé jusqu'à nouvel ordre. Et n'ayant pas de bâillon à portée de main, Eta ne voyait pas de meilleure manière d'y parvenir que la strangulation. Bien entendu, on aurait pu croire à une trahison de sa part, mais au fond n'était-ce pas un prêté pour un rendu ? N'était-ce pas ce vaurien qui, le premier, avait levé la main sur sa somptueuse personne sans l'ombre d'un remord ? Il n'éprouvait aucun grief à l'encontre d'Alwine et cette dernière l'aurait indifféré si elle n'avait pas fait montre de traits de caractère que le citharède cataloguait comme familiers. Si Odin avait accordé son pardon à Máni, quelle raison y aurait-il qu'il n'en fasse pas de même à son égard ? Après tout, il était l'élu, l'ange béni des dieux descendu sur cette terre pour leur faire entendre une musique qui d'ordinaire ne résonne qu'au plus haut des cieux. Pour peu qu'il réussisse à l'attraper, son détracteur aurait droit à l'humiliation suprême de ramper à ses pieds et d'être regardé de haut par celui qu'il insultait encore une seconde auparavant. Se moquer d'un séraphin n'est pas un crime pouvant rester impuni. Si son maître avait choisi de ne pas le punir, et bien il n'avait plus qu'à se faire justice lui-même.
Pas si vite, chien. À genoux. Ne t'a-t-on jamais appris à ne pas mordre la main qui te nourrit ? Je n'ai certes à t'offrir que des choses de l'esprit pour toute pitance, et le tien est trop obtus pour en apprécier la saveur. Est-ce une raison pour t'élever contre ceux qui te sont supérieurs ? Demande pardon et je consentirai à épargner ta vie. Ce n'est pas parce que tu oeuvres sous les ordres d'Odin tout comme moi que je rechignerai à te trancher la gorge.
Au fin fond de ses pupilles livides, le temps tournait à l'orage. Foudroyant l'importun du regard, il n'avait cependant rien perdu de son sang-froid. Seule sa mine courroucée annonçait son état d'esprit et le besoin qu'il éprouvait d'inculquer une leçon de modestie à son vis-à-vis. Paradoxal sachant que lui-même n'en était pas un parangon, sans toutefois pouvoir s'en rendre compte. Se penser investi d'une mission divine n'était d'aucune aide à cette fin, fallait-il confesser. En sa présence, Máni allait devoir apprendre à manifester le respect qui lui était dû, ou il lui en cuirait – à vrai dire, c'était déjà le cas. Et pour peu qu'il fasse la sourde oreille, Aslaug serait dans l'obligation de passer à des méthodes plus drastiques. Abandonnant à son sort l'intéressé l'espace d'un instant, il focalisa son attention sur Orpheus. Le seul opposant à ne pas être du même camp venait de prendre son indépendance en se retournant contre eux sans crier gare, et l'effet s'en faisait déjà sentir. S'il n'avait que peu d'intérêt pour ses semblables en règle générale, il devait toutefois avouer que la demoiselle du corbeau était douée pour semer la discorde.
Où en étions-nous ? Ah... Je me souviens, à présent. Puisque tu me le demandes si gentiment, je me ferai un plaisir de te porter le coup fatal. Tu n'as pas ta place ici, aussi vas-tu devoir disparaître. Je vais devoir te faire disparaître au nom du seigneur Odin. Je te conseille de faire tes prières pendant que je t'offre ton dernier récital. Tu te souviendras de ton piètre niveau de compétences dans l'au-delà, Sirène Maléfique.
Autant ses paroles étaient pétries de morgue, autant n'avait-il pas son pareil pour entamer une aria douce et apaisante même en plein milieu d'un combat. Il s'isolait dans les méandres de son esprit et n'avait plus qu'à jouer au fil de ses inspirations, parcourant les cordes avec la grâce d'un ange – ce qu'il était, cela ne faisait aucun doute. Et ce pour la bonne et simple raison qu'il était en train d'en jouer la mélodie. Le décor environnant se mit à changer peu à peu jusqu'à n'être plus que le reflet de ce que voyaient son âme et son esprit. À l'image du jardin de la création, celui-ci était vaste et dénué de toute imperfection. La lumière en était le principal attribut, et tout y était d'une grande pureté ; le vice et la malice n'y avaient pas leur place. Pourtant, tous y demeureraient aussi longtemps qu'il le souhaiterait, sans que cela n'ait d'incidence sur le combat autre que celle de le revigorer continuellement. Volsung avait horreur de se salir les mains, aussi plutôt que de l'attaquer directement préférait-il le voir encaisser sans fléchir les attaques de ses alliés de fortune. Ainsi attendrait-il patiemment son heure, en retrait, pour n'intervenir qu'une fois le chemin dégagé. Le Légat n'aurait plus la possibilité de continuer à l'ignorer s'il restait seul debout sur le champ de bataille.
Dans ce blanc infini, sans savoir où aller... Brise-toi en morceaux.
Chaque note jouée était apparue en lettres de lumière et tourbillonnait à présent autour de lui, comme portée par le vent d'hiver sans fin qui enveloppait toute la région de son froid glacial toute l'année durant. Un cercle fut tracé grâce à elles, dont les motifs iridescents n'étaient pas sans rappeler une partition gravitant à plusieurs dizaines de centimètres du sol. Mais l'heure n'était pas à s'esbaudir de pareils détails puisque en son centre se matérialisait une sphère d'une pâleur aveuglante, saturée de cosmo-énergie. Même si ne pas prendre part au combat et en attendre la fin depuis les tribunes était une perspective tentante, il ne pouvait pas non plus rester inactif jusqu'à ce qu'ils en aient terminé. Puis, de ce cercle incantatoire jaillit un large faisceau de lumière blanche qui brisa l'espace les séparant le temps d'un battement de cils. Le dernier qu'il avait vu confronté à cet arcane avait été réduit à néant, pas une trace de lui n'avait pu être retrouvée. Bien sûr, il n'était pas éveillé au cosmos et n'avait donc pas vu le coup partir, mais ce souvenir le mettait en confiance pour faire connaître le même sort au général des armées adverses.

Rien n'est plus dangereux qu'un homme qui souhaite laver son honneur, dût-il le faire dans le sang.

Sujet: Re: Groupe 1 Lun 27 Fév - 11:47

Cléo est hors délai, son tour saute. Elle subit tous les dégâts reçus.
C'est à Mani de poster, il a jusque demain, 6h49 pour ce faire.

Ephtal

Sujet: Re: Groupe 1 Lun 27 Fév - 13:50

Alors que je me déchaînais sur cette misérable sorcière qui m’avait contraint à attaquer un serviteur d’Odin, si méprisable fut-il, alors que nous devions faire face à une menace bien plus importante, je sentis une présence insidieuse se déployer autour de mon cou. L’un des alliés de la frêle jeune femme essayait-il de lui venir en aide ? C’était déjà trop tard, ou peu s’en fallait. Chaque centimètre carré de sa peau semblait couvert de lacérations, et elle saignait abondamment. M’apprêtant à jubiler face à ce spectacle, je fus brusquement étranglé et tiré en arrière – au moins sur un pas, avant que je ne me saisisse des ridicules filins qui s’étaient resserrés autour de mon cou pour les briser en les tirant avec violence, déstabilisant peut-être même le fourbe qui les avait envoyés. Et qui était-il ?

Me retournant, je pus constater avec dépit – auquel succéda immédiatement une nouvelle vague de haine – que celui qui venait de m’attaquer était ni plus ni moins que l’un de mes alliés. Encore ce sale freluquet joueur de lyre. Et voilà qu’il m’attaquait à présent ? N’avait-il donc pas compris que c’était parce que j’avais été manipulé que j’avais déchaîné sur lui mon courroux ? Désormais, je devais faire tous les efforts du monde pour résister au désir de lui trancher le cou. La sorcière gisait lamentablement au sol, baignant dans son sang comme je l’avais prédit. Mais je restais conscient – et Hati aimait à me le rappeler – que c’était pour Odin et la protection de son territoire que nous nous battions. Alors que le Légat recommençait à jouer de son instrument, ma voix puissante s’éleva alors que mon regard empli de mépris se posait sur le musicien qui était supposé être du côté d’Odin.

Patiente encore un peu, immondice. Ton tour viendra bientôt. Et alors je te ferai avaler ta prétendue « supériorité ».

Rapidement, je perçus que le meneur des armées de Poséidon essayait encore de s’introduire dans mon esprit, et je fus encore une fois trop faible pour l’en chasser. Brusquement, un terrible sifflement me perça les tympans, me faisant vaciller et porter malgré moi mes mains à mes oreilles. Puis ce fut le vide. Plus un son ne me parvenait Ou plutôt, ne nous parvenait. Car un peu plus loin, Hati, complément désorienté, maintenant privé de deux des sens qu’il utilisait le plus souvent, frottait vainement et hargneusement sa tête dans la neige afin d’essayer de recouvrer les sens perdus…

Et le Légat n’arrêta pas là sa vile œuvre. Profitant d’avoir dépassé les barrières de mon esprit, il s’adressa directement à moi par cet intermédiaire. Et ses propos, à ma grande horreur, me parurent criants de vérité. Le fait que cette vermine vienne de m’attaquer n’en était-il pas la preuve ? Et il n’était pas le seul, chez Odin, à être de cette trempe. Il y avait aussi cette raclure de Svein. Et puis cette femme, à mes côtés, valait-elle mieux ? Pour l’instant, elle faisait l’étalage de qualités martiales correctes, mais était-elle la raison du soudain retournement de veste du guerrier à l’aura animale ? Si oui, alors elle ne valait pas mieux que les deux autres vermines.

Remis du choc de ma perte de mon ouïe, je m’adressai au Légat, d’un ton plus que convaincu. Il avait raison sur plusieurs points. Mais sur l’un deux, fondamental, il se mettait le doigt dans l’œil.

Le moment venu, les vermines seront évincées des rangs de l’armée d’Odin. Et si nécessaire, je serai celui qui s’en chargera. Car malgré ce que tu sembles penser, je ne tomberai pas… même si l’autre vermine tente à nouveau de me planter un couteau dans le dos.

Bien que je peine à le reconnaître, ce Légat, et probablement son allié à l’aura de bête, étaient des guerriers bien plus dignes que les individus qui m’accompagnaient. Triste vérité. Mais je devais faire avec. Odin avant tout. Néanmoins, quelle que soit l’issue de cet assaut, j’irais ensuite trouver Haldor. Comme moi, il se serait très certainement rendu compte de cette si grande faille dans la cohésion des Ases. De la présence en trop grand nombre de vermines dans nos rangs. Et lui saurait comment agir. Après tout, n’était-il pas, officieusement, le nouveau chef des Ases ? Wÿrd ne faisait plus que de la figuration, et sa politique pacifiste avait lamentablement échoué… tout comme son plan d’attaque du Sanctuaire sous-marin. Son règne touchait à sa fin.

Je salue ta capacité à créer et maintenir une cohésion entre tes troupes, Légat. Tu es vraisemblablement digne de ton statut de chef de guerre de Marinas.

Soudain, je relâchai la bride que je tenais serrée sur la colère qui grondait en moi. Bien que celle-ci soit orientée vers l’immonde musicien qui me servait d’allié, je la canalisai au mieux en la direction du Légat. Ma voix se changea, pour devenir un cri empli de rage – bien que celle-ci, malheureusement, ne vise en réalité pas vraiment le Légat…

Mais en venant ici, tu as signé ton arrêt de mort, et celui de tes troupes. Vois ta sorcière, qui n’a pas su résister à la colère d’Odin. Tu n’as pas pu la protéger. Te crois-tu capable d’échapper à ce qu’elle a subi ?

Il ne le pourrait pas, j’en étais convaincu. A nouveau dans cet état de frénésie qui me caractérisait si bien, je le chargeai et, tourbillon de griffes et de crocs comme j'avais déjà pu l'être auparavant, je déchaînai toute ma colère sur lui, griffant, mordant sauvagement à l’aveuglette, mais au vu de l’état d’exaltation guerrière dans lequel je me trouvais, il ne faisait aucun doute que nombreux de mes coups atteindraient bel et bien leur cible.

Citation :: Du coup Cléo est KO, les dégâts pris dépassant assez largement ses PV restants. J'ai donc pris la "liberté" de la considérer comme KO dans le RP.

Sujet: Re: Groupe 1 Lun 27 Fév - 19:46

Était-ce la colère de voir tomber celle qui lui avait toujours vouée une fidélité sans pareille ou tout simplement la douleur de voir qu'elle n'avait pu aller au bout de leur projet commun ? Orpheus n'aurait su le dire. La seule chose qui restait désormais dans son esprit, c'était cette sourde colère. Comme rarement il en avait ressenti. Les pertes humaines étaient non seulement nécessaires dans ce genre de guerre mais aussi irrémédiable. Seulement Cléo était vraiment la seule qu'il voulait voir survivre. Les autres, ils n'étaient que des pions.

Aveuglé par sa rage, aveuglé par la peine, le Légat sentit seulement les cosmos se diriger vers lui. Et c'est là qu'il libéra une terrible impulsion qui prit la forme d'un bouclier opaque, repoussant la majorité des attaques et limitant ceux qu'il subissait malgré tout. Projeté au sol par une dernière attaque, le Légat se releva de suite, ne laissant aucune trace de sa peine sur son visage. Essuyant le sang qui coulait de ses lèvres, il adressa posa son regard sur chacun des protagonistes face à lui. Même Nero, son allié, l'avait frappé.

- Est-ce tout ce dont vous êtes capable, guerriers divins ? Il va falloir s'appliquer davantage si vous voulez faire tomber le Légat. Quelques blessures mineures, tout au plus. Tu dis que j'ai signé mon arrêt de mort en venant en ce lieu, Zeta Prime. Je crois que tu as raison. Cependant...

Ce n'était ni une question d'honneur, ni de fierté. Seulement de fidélité, rien de plus. Mourir pour Poseidon était la seule chose qui comptait aux yeux du Légat. Si pour maintenir à flot les projets de son dieu, il devait se sacrifier, alors il le ferait. Le cosmos d'Orpheus s'activait de plus en plus et une nouvelle illusion apparut à ses côtés. Une sirène... La plus puissante de celles qu'il était capable d'invoquer à ses côtés. Et déjà il relevait son bras pour poursuivre son requiem.

- Je ne suis pas disposé à rendre l'âme sans aller au bout de ma mission. Tomber ici ne serait qu'une juste récompense pour mes années de service. Vois, Guerrier du Nord. Vois comme un Marina sait mourir !

Si la fierté rendait cet homme aveugle quant aux actions de ses propres compagnons, alors cette privation n'en était que plus justifié. Les notes s'élevaient déjà et une fois encore, le Légat insinuait la terrible mélodie dans l'esprit de celui qu'il affrontait. Désormais, il allait devoir composer sans ses yeux. Mais s'il méritait lui aussi de périr de sa main, il n'était pas sa priorité. Cette femme, corbeau de malheur, ne méritait aucune clémence. Seul contre tous désormais, voilà ce qu'il était. Car le Berserker n'était d'aucune utilité pour le moment. Et s'il parvenait à en achever un, ce ne serait que par chance ou grâce au travail de sape des Marinas. Une petite pensée vers Ephtal qui finalement, ne lui avait pas envoyé que des soldats.

Puis enfin, la musique s'arrêta. La sirène aux côtés du Légat se mit à fredonner doucement. La musique emplissait peu à peu la place mais à mesure que son chant s'élevait, elle semblait aspirer la vie de son invocateur. Les yeux de la créature s'illuminèrent alors et elle pointa ses doigts décharnés vers Alwine. Comme Orpheus l'avait précédemment expliqué, il ne s'intéressait pas à l'inconnu, préférant aller jusqu'à ignorer ses propos. Mais elle, elle méritait son châtiment. Plusieurs rayons de cosmos s'échappèrent des extrémités de la sirène, pour tenter de mettre à mal le corbeau de Odin.

Sujet: Re: Groupe 1 Lun 27 Fév - 21:51

Tu restas sur place pendant un moment, heureuse de voir que tous dansaient dans ta main sans même qu'ils ne s'en rendent compte, à part le petit accroc entre Máni et Valsung, tout était parfait, à ton image en soi. Munin était passé maître dans l'art de récupérer un peu d'énergie ci et là. Notre musicien serait d'aplomb pour réaliser ses souhaits : mettre à genoux le légat. Le rideau allait bientôt se refermer pour toi mais tu avais été grandiose, de loin le plus bel oiseau dans le ciel. Fuir ? Non, tu souillerais inutilement ton sang, autant tomber avec honneur. Mais pour cela, il fallait que le rideau soit blanc, un blanc pur et digne. Tu devrais nettoyer les zones d'ombre de ta magnifique machination et, bien sûr, tu avais déjà tout planifié : tu avais les ressources nécessaire pour lancer les grandes lignes.

Une nouvelle attaque te visa. Tu semblais avoir exaspéré le légat, tu ne t'étais pas gênée pour attiser ses foudres. Après tout, n'était-ce pas une reconnaissance suprême que de voir un chef de faction s'acharner sur toi ? Et en vain jusqu'à présent. Tu tendis la main vers l'attaque de l'apparition lorsque l'assaut fut fini, ta magnifique main droite et tout ton avant-bras était parcouru de brûlure. Il t'avait mis à mal ce borgne. Tu ne supportais pas l'idée d'être ainsi estropiée.

Odinin Gift

La radieuse jeune femme que tu étais s'enleva doucement, entourée d'un halo lumineux. Une sorte d'épée spirituelle descendit et se déposa entre tes mains avant de se volatiliser en particules énergétique. Lorsque l'intervention divine fut passée, tu soupiras un long moment : ce n'était pas rien d'être touchée par la grâce.

« Légat, j'ai l'impression que vous me vouez une certaine haine. Ne me dites pas que c'est à cause de ça ? »

Dis-tu en prenant la tignasse blonde de Cléo de ta main droite. Tu le regardais avec un air amusé, terriblement sadique. Tu lui avais promis de faire souffrir la petite sirène et, noble, tu te devais de tenir parole.

« Si ce n'est que ça, alors ... débarrassons-en nous ! »

D'un mouvement ample, tu jetas la sirène dans le vide du col d'Yggdrasil. Les chutes étaient dangereuses et souvent involontaires mais il pouvait arriver que certaines soient provoqués. Oui, cela arrivait. Par ce même geste, tu tenais ta promesse envers Máni de débarrasser le terrain. Un bon chef serait affligé de la perte d'un homme et tu voulais vraiment voir son visage être transcendé d'une expression, ce visage fermé t'énervais. Máni criait comme un possédé et sa bête n'avait pas l'air dans son assiette, cela t'inquiéta légèrement, tu envahissais alors son esprit.

•Désolée de venir m'inviter en ton for intérieur mais ton ami bestial semble mal en point et tu réagis bizarrement également, je parle et tu ne réagis pas. Le légat affligerait-il ton ouïe ? Je sais que les animaux y sont sensibles. Dis moi simplement "oui" si j'ai vu juste. •

En soi, quoiqu'il arrive, tu avais tord : tu ne te doutais pas que chacun de ses sens se voyaient enlevés les uns après les autres mais cela ne t'intéressait qu'à moitié. Ton message importait plus.

•Comme je te l'ai dit. Je vais débarrasser le terrain. Ce sont tes terres et celui qui semble muet ne te mérite pas. Non, lui qui est capable de trahir les siens ne mérite pas de s'affronter au maître des lieux. Je m'occupe de cette vermine.•

Tu souris et pointa alors le chevalier aux cheveux blancs. Le dernier acte arrivait, ta victoire avec. Tu devais te contenir, ton manoir serait suffisamment sourd pour profiter de ton rire arrogant et fou. Oui, tu devais te contenir. Tes plans seront tait à jamais.

« Chevalier sans nom, si l'idée de trahir tes alliés est compréhensible, j'espère que tu n'avais pas réellement le souhait d'avoir les bonnes grâces des guerriers divins ? Allons ! Les lâches sont châtier de nos saintes terres et tu vas subir mon courroux, pleutre. »
Crossing de yhdeksän heim

Ton corps se souleva à nouveau grâce à tes ailes et tu entrouvris doucement tes bras qui laissèrent lentement échappés neuf corbeaux qui filèrent en direction de Nero. Quoiqu'il arrive, Odin te sourirait à nouveau et te rendrait la vigueur nécessaire pour échapper aux filets adversaires. Même si tu savais que l'air te manquerait.

« Quitte ces terres, minable. »

Dis-tu en te volatilisant dans un battement d'air et en réapparaissant juste derrière lui pour le frapper au niveau des omoplates.

Sujet: Re: Groupe 1 Mar 28 Fév - 3:07

Voilà désormais que l’autre sorcière daignait lui adresser à nouveau la parole. Sauf que déjà les mots ne l’atteignaient plus et seul le sang serait sa réponse. Ce dernier coulerait à flot et entacherait cette terre à jamais. Les pupilles du jeune homme se dilatèrent quelque peu, l’enfonçant encore un peu plus dans sa folie sanguinaire. Il n’aurait de repos qu’en voyant les corps sans vie de ses ennemis et se nourrirait de leurs cris d’agonie. Tout commencerait par cette femme immonde qui l’avait cherché et qui recommençait en cherchant à le blesser. Stupidité, pure folie ou simple confiance en soit? Il n’en restait pas moins qu’il n’évita aucune de ses attaques, restant totalement stoïque. Tout du moins jusqu’à ce qu’elle porte un dernier coup dans son dos.

Avec vivacité il se retourna et attrapa avec force son frêle poignet de sa main gauche, tandis que de la droite il dégainait son arme pour la première fois depuis qu’il avait revêtu cette cuirasse. D’un mouvement ample, déjà mille fois répété, il vint tenter de lacérer son ventre, libre à l’autre de tenter d’échapper à la lame meurtrière qui allait lui ôter la vie. Et le fait qu’il combatte une femme ne gênait nullement le Guerrier d’Arès. Après quoi il la rejeta violement en arrière alors qu’il essuyait et rangeait son arme sans l’étui qu’elle n’aurait jamais dut quitter de son avis.

Doucement, il modela à nouveau le vent autour de lui, le ressentant comme les bras protecteurs d’une mère, sa conscience propre s’effaçait pour être remplit de se vent si bienfaiteur qui l’accueillait en son sein. Soudain, il rouvrit les yeux, fixant ses deux émeraudes sur celle qu’il était prêt à achever, puis lança deux premières lames de vent de moindre puissance, son but restant simplement d’occuper son adversaire quelques secondes. Après il en envoya trois autres à des hauteurs différentes et s’élança sur sa pauvre victime. Cependant arrivé à hauteur d’une première lame venteuse, il y prit appuis, se servant de sa propre puissance pour atteindre la suivante plus haut. Enfin, un dernier saut l’amené sur la dernière lame, celle qui était la plus haute dans le ciel.

Là haut, dans les hauteurs venteuse, il s’entoura d’un nouveau vent, plus meurtrier, et pris appuis sur la lame de vent où il se trouvait pour foncer droit sur la jeune femme qui l’avait attaquer, tel un oiseau de proie fondant sur sa victime. Ce ne fut qu’à moins d’un mètre d’elle qu’il lança le vent qui entourait son corps en une multitude de lames plus aiguisées les unes que les autres. Elle ne pourrait pas toutes les évités et serait immanquablement touché, de ça le grand Duc était sûr.

Le choc brutale apporter par sa technique l’avait stoppé un millième de secondes en l’air, le faisant flotter. Ceci dura assez longtemps pour qu’il se rattrape d’un salto arrière et atterrisse avec élégance à même pas un mètre de celle qu’il venait d’abattre. Du moins l’espérait-il, sans quoi il devrait remettre ça pour l’achever définitivement cette fois… En attendant, afin de se calmer et de se donner du courage il fit se lever un vent doux et frais qui l’entourer lui et le dernier Guerrier de Poséidon encore debout sans qu’il ne s’en rende vraiment compte. C’était un vent pareil à la brise du matin, celle qui efface les peurs de la nuit et qui sèche les pleurs, celle qui redonne courage et espoir en un jour nouveau. Déjà, ça allait mieux…

Sujet: Re: Groupe 1 Mar 28 Fév - 13:40

Que ne comprends-tu pas quand je te demande de t'agenouiller ? C'est plus que je ne peux en supporter. Regarde-toi, tu te prétends au service d'Odin mais tu es le premier à chercher querelle. Nul n'est plus proche de notre seigneur que moi qui suis son messager, en t'en prenant à moi c'est lui que tu insultes. Tu es ridicule. Tu te fais accompagner d'un loup mais ta langue est celle d'une vipère, si tu ne parviens pas à la tenir je me verrai dans l'obligation de te la trancher. Celui qui tient le poignard n'est autre que toi, misérable cloporte, et puisque tu t'obstines à refuser d'assumer tes aides je m'en vais graver ta culpabilité dans ta chair !
Comme pour appuyer ses propos, ses ailes de lumière entrèrent en scène. Jaillissant de son dos dans une gerbe d'étincelles cosmiques, elles prirent rapidement leurs pleine envergure, une nuée de plumes blanches se répandant alentours. Si froid et insensible soit-il, cet aspect d'ange lui tenait à coeur, convaincu qu'il était d'être celui d'Odin. Il n'avait pourtant pas bougé d'un iota, et même ses traits restaient inchangés. Son masque d'indifférence n'était nuancé que par les éclairs de mépris que lançaient ses yeux d'une clarté désormais mise en valeur par son aura. Son cosmos tout entier palpitait au rythme de la mélodie. La guerre était une musique, et tout son corps en battait la mesure. Voilà quel était son point de vue sur la question. Il s'était certes promis de faire demander grâce à Orpheus, mais les propos orduriers de Zeta Prime le poussaient à se dresser à son encontre au préalable. Pour avoir d'ores et déjà perdu l'un de ses alliés si précieux en terre hostile, la Sirène Maléfique était en fâcheuse posture. Il pouvait bien la laisser de côté au moins un court instant pour régler une affaire personnelle.

Par ailleurs, si cette dernière continuait à suivre cette pente glissante, qu'elle s'envenime ne serait une surprise pour personne. À sa manière, Volsung était tout aussi convaincu que cet homme était un fléau pour Asgard, une plaie nuisant à la cohésion du groupe. Aussi pensait-il devoir procéder à une ablation avant que la tumeur qu'était Máni ne gangrène le reste de leurs homologues. L'instant d'après, une pléthore de cordes s'élançait dans sa direction pour le prendre au piège, cette fois sans lui laisser de chance d'en réchapper. Si sa bête osait s'approcher de trop près, elle en serait également victime. Même s'il n'était pas partisan de la cruauté envers les animaux, celui-ci était trop proche de son maître pour être innocent et risquait de vouloir interférer dans cette punition pourtant pleinement méritée. Qu'ils soient en plein combat importait peu, à compter du moment où son interlocuteur lui avait manqué de respect il avait aussi signé son arrêt de mort. Reprenant sa mélodie là où elle l'avait laissée, il la laissa régir le mouvement des filins et ainsi s'en prendre à leur proie, pour peu qu'elle soit tombée dans ses filets.
Par ma main, reçois ta punition. Toi qui t'es élevé contre ton maître en t'en prenant à son émissaire, tu ne mérites que de disparaître ! Stringer Requiem !
Si vif soit Máni, il était probablement déjà trop amoché pour pouvoir réagir au quart de tour. Par conséquent, il eut été logique de croire qu'il n'aurait guère de mal à le prendre au piège et à lui faire regretter amèrement les paroles proférées. Non content de l'accabler de ses lacérations, Eta avait dans l'idée de se régénérer par son intermédiaire. Sacrifier l'un de ses partenaires pour reprendre des forces était un acte indigne. Cependant, ne pas le faire n'aurait fait que remettre à plus tard une exécution qui aurait déjà dû être orchestrée depuis fort longtemps. Le légat le disait brave, mais le musicien, de son expérience personnelle, en venait à se demander s'ils regardaient bien la même personne. Car de lui il n'avait vu que venin et esbroufe. Plutôt néfaste, comme première impression, et la volonté qu'il mettait à présent à le faire prisonnier de son carcan de fils n'en était que la cerise sur le gâteau. Imperturbable, Aslaug continuait son funeste récital, ne demandant qu'à voir la neige se gorger d'écarlate.

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Groupe 1

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