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 Calamité et Compagnie

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Frozia
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MessageSujet: Calamité et Compagnie   Calamité et Compagnie I_icon_minitimeMer 18 Jan - 5:49

    Frozia était d'humeur festive. Et ça, ça voulait dire que quelque chose de terriblement horrifique allait se produire.
    Parce que ouais, les fêtes à Frozia, vous vous en doutez sans doutes, mais c'était pas les fêtes à la gamine des voisins, avec des gâteaux, des robes à froufrou roses et des trucs multicolores qui partent dans tous les sens. Quoique... Il y avait bien un point commun dans les cris stridents qu'on entendait s'échapper du lieu de la foire de temps à autres, si aussi aigus que les cris d'un cochon qu'on égorge. Mais l'origine n'était pas tout à fait là même... Si chez les bambins des voisins, le moindre rire ou pleur pouvait se muer en ignoble hurlement capable de vous vriller les oreilles, chez Frozia, c'était bel et bien la souffrance et l'agonie les plus horribles qui faisaient s'élever ces plaintes insupportables. Mais passons!

    La Famine était de bonne humeur. Cela allait sans dire. Il suffisait de la voir se dandiner dans les couloirs du Dédale en chantonnant une petite mélodie de son enfance, en agitant dangereusement son imposante lance, pour le comprendre du premier coup d'oeil avant de partir à toute vitesse dans la direction opposée à la sienne (depuis le temps certains gars de la Citadelle avaient appris à éviter les emmerdes, et Frozia avec). Bref. Vous vous demandez surement les raisons de cette soudaine joie de la part de la Cardinale?
    Et bien voyez-vous, cela faisait une ou deux semaines que le tournois d'Arès s'était achevé. Malgré sa défaite au premier tour, la Cardinale était plutôt satisfaite de la manière dont s'étaient goupillées les choses. Cela l'avait d'ailleurs éclairée sur certains points : elle n'allait pas pouvoir fanfaronner longtemps si elle ne se mettait pas vite au niveau de ses collègues, tant en matière de combat que de commandement. Franchement, cela l'avait fait chier au début. Devoir abandonner sa routine bordélique pour soudainement se mettre à réfléchir, étudier, s’entraîner, c'était la grosse merde, faut le dire. Cependant, après quelques exercices sur ses propres techniques, après avoir lu et relu certains ouvrages guerriers et mythologiques gardés par les prêtres d'Arès et après avoir finalement organisé le relookage de son Antichambre, la Cavalière s'était prise au jeu. Finalement, c'était pas si terrible que ça. Par moment, c'était même fun. Il fallait juste savoir s'y prendre, et c'était là le genre de chose qui lui venaient instinctivement.

    Un gwak demeurait cependant. Son Antichambre, elle était putainement vide, tout comme son armée. Elle aurait bien voulu récupérer les clampins qui l'avaient accompagnés en Egypte (c'est qu'ils étaient fun ces cons) mais au final il s'étaient tous avérés être déjà aux ordres des autres Cardinaux. Frozia avait ruminé son énervement quelques jours, avant de finalement se décider à aller se trouver ses propres larbins. Il lui en fallait bien! Pas question de perdre la face devant Okra ou Guerre, ni même Ephtal! Elle allait se former une troupe du tonnerre, avec laquelle elle pourrait se marrer dans son Antichambre comme sur le champ de bataille! Mais pour ça, il lui fallait la crème de la crème, des gars capables de la suivre, elle, la Démone, sans pour autant finir empalés à ses murs. Un bon caractère. Une bonne force. Voilà ce qu'elle attendait d'eux. Et si en plus ils étaient pas trop moches, ça serait ça de pris.

    La sélection serait rude. Il lui fallait donc un max de candidats, à la Famine, pour être sure de trouver ce qu'elle cherchait. C'était là la raison à son actuel déplacement dans les couloirs de la Citadelle, non loin de son antre. A ce que Frozia avait pigé, il y avait des baraquements dans le coin pour les soldats d'Arès qui n'étaient pas encore affectés à des Antichambres précises. Avec un peu de chance, si elle se pointait là-bas, il y aurait assez de monde pour lui permettre d'organiser sa petite épreuve.
    Finalement, elle déboucha sur une grande pièce assez haute de plafond, remplie de tables, lampes et autres bancs. Il semblait y avoir dans un coin un bar de libre service avec quantité de bouffe fournie dessus, et surtout il y avait quantité de types présents dans ce mess qui étaient en train de se repaître. Les bruits de conversation et de mastication se mêlaient à l'air lourd et gras si épais qu'on devait pouvoir le palper. Elle avait débarqué pile à l'heure du déjeuner. Il y avait des soldats de base, des gardes plus lourdement armés, ainsi que quelques gars avec des Cuirasses spéciales dispersés par-ci par-là. PAAAAAAAAAAARFAIT!
    Avec une violence immodérée, la Famine planta son énorme lance dans le mur à côté d'elle, le fissurant au passage. Laissant son arme ainsi plantée, et satisfaite de l'attention qu'elle avait attiré sur sa petite personne, elle se mit à crier pour que tous puissent l'entendre.

      « Ecoutez-moi bien, bande de paysans consanguins dégénérés! J'sais pas comment vous avez atterris ici, et pour tout vous dire j'm'en fiche! C'que j'sais, c'est que j'suis là pour vous permettre de vous élever au-dessus de la masse grouillante de vermisseaux qui vous entoure. J'suis la Cardinale de la Famine, et ceux qui passeront l'épreuve qui va suivre auront une chance de rentrer dans mon Armée de la Calamité. Ceux qui veulent pas se faire de bobos, ils sortent tout de suite. Je le répéterai pas deux fois! »

    Après quelques secondes de flottement, les premiers qui s'étaient levés avec une mine un peu farouche dans l'intention évidente de lui démonter la gueule s'écrasèrent dans un coin, comprenant qu'ils avaient affaire à l'un des quatre Cavaliers d'Arès. Frozia observa la foule, notant ceux qui restaient et ceux qui partaient. Certains passèrent les portes en emportant leur bouffe, juste pour pouvoir manger au calme. D'autres déguerpirent avec la peur dans le regard, signe qu'ils savaient déjà ce dont la Démone était capable. D'autres partirent en haussant les épaules, simplement parce qu'ils n'étaient pas intéressés. Et enfin, certains restèrent, formant la caste pseudo supérieure qui regroupait ceux qui avaient des couilles. A présent, il allait falloir trier et séparer là-dedans ceux qui en avaient et qui savaient s'en servir de ceux qui en avaient et qui ne s'en servaient pas, sauf pour se branler. Et pour ça, elle avait l'examen idéal.

    D'un claquement de ses doigts, Frozia ordonna aux serviteurs situés aux entrées de sortir en fermant les portes derrière eux. Ces derniers avaient déjà été prévenus, aussi s'exécutèrent-ils avec diligence, voir même empressement : aucun d'eux n'avait envie de rester là lorsque la Cardinale s'en donnerait à coeur joie. Après avoir ainsi claqué des doigts, la borgne pointa son index vers le plafond, dans un signe d'audace et de défi. Pour enfin leur parler avec un sourire carnassier tracé sur le visage.

      « L'objectif de cette éppreuve est simple : SURVIVRE! ... GEHENNA'S GATE ! »

    Au plafond, un immense cercle de flammes aux symboles impies fut tracé dans un crépitement qui ne laissait rien présager de bon. Après une brève seconde d'un silence meurtrier, une nuée de créatures infernales se déversa sans discontinuer dans la pièce, brûlant, dévorant, détruisant tout ce qu'elles rencontraient, sans que les Berzerkers ne fassent bien entendu exception à la règles. Les cris et les premiers sangs apparaissaient déjà un peu partout dans le mess, sonnant aux oreilles de Frozia comme une entraînante fanfare. Alors qu'un petit éclat de rire s'échappait de ses lèvres, un hommes se jeta en hurlant sur elle, une épée courbe à la main. La Famine se déplaça d'un pas sur le côté, esquivant sans mal son coup porté sous l'effet de la peur, puis les griffes de sa Cuirasse allèrent d'un mouvement vif se planter dans sa gorge, lui arrachant un gargouillement écoeurant. Enfonçant ses doigts dans son crâne, elle plia le corps du téméraire en deux dans un angle improbable avant d'avancer en le traînant derrière elle, le tenant à pleine poigne par les cervicales mises à l'air libre. Dans le chaos qui avait envahis la pièce, autrefois immense, à présent minuscule, elle hurla à la cantonade pour qui voulait l'entendre :

      « Les douze gueux parmi vous qui seront les derniers à survivre pourront devenir des Berzerkers à part entière! Montrez-moi ce que vaut votre vie lorsqu'elle est menacée! »

    Outre vaincre les démons enflammés qui pleuvaient sur eux, les candidats devaient donc faire en sorte d'être parmi les douze dernières personnes encore vivantes dans la pièce. Pour cela, résister aux créatures n'était plus suffisant. Il fallait aussi tuer ses concurrents sans se faire soi-même tuer, afin d'accéder au plus vite à l'élite des survivants. Tout cela, la Cardinale y avait pensé pendant des jours, salivant à l'avance à tous les tortures et massacres qu'une telle situation allait engendrer. Pour le coup, La Démone avait fait fort. Et avec ça, elle pourrait très vite voir si dans le lot quelqu'un avait le profil pour rentrer sous ses ordres, et y rester. Frozia, quant à elle, elle resta plantée là, à dévorer ce spectacle à travers l'éclat malsain de son oeil unique.
    Les Fauves étaient lâchés dans l'Arène!
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MessageSujet: Re: Calamité et Compagnie   Calamité et Compagnie I_icon_minitimeMer 18 Jan - 9:57

Les couloirs sombres et lugubres de la Citadelle étaient comme à leur habitude , vides. Les torches dont les flammes éclairaient les parois voir même le sol , formaient les seules présences que le commun des mortels pouvait ressentir. Les rares élues sensibles au Cosmos , pouvaient quant à eux ressentir les innombrables présences qui inspiraient , la peur , la violence , la colère et biens d'autre sentiments du même genre. Mais intéressons-nous à la troisième catégorie des âmes ennuyées par la monotonie de dehors venues chercher ici un peu de divertissement ; celles dont l'ouïe est plus fine est aussi fine que celle du renard. Celles-ci pourront sans doute aucun entendre les bruits de coup qui inondaient les environs d'une salle d'entraînement se trouvant un peu plus profond dans le sol. Salle d'entraînement où une bonne vingtaine de soldats y pratiquaient la seule chose à laquelle elle était vouée , l'entraînement. Ici encore , divisons les présences en trois parties. La première comptait le plus de personnes , elle représentait les fidèles soldats d'Arès ne vivants que dans un seul but , s'élever au Cosmos et ainsi servir leur seul et unique maître. La seconde quant à elle est un peu plus paresseuse , flâneurs en tout genre la constituent , ils préfèrent d'ailleurs rester adossés au mur en regardant d'un regard absent la troisième partie s'entraîner avec plus de hargne que la première. La troisième partie s'entraîne donc... Mais une seule personne la constitue , et cet homme tous les habitués de la salle le connaissent. Il sagit de Ruang-sak.

Je dois dire une chose: on trouvait des choses bien ingénieuses à la citadelle. depuis près de soixante minutes je frappai sans relâche sur un "sac". Un "sac" c'était une sorte de sac donc , accroché au plafond à l'aide de chaîne et dont le rembourrage et le cuir constituaient le mélange parfait pour l'entraînement individuel. Enfin individuel , sauf si on compte le ou plutôt les pauvres types cachés derrières et qui devaient le retenir. Parce que oui , ceux qui étaient là avant n'étaient pas assez résistants. Et après en avoir cassé... pleins , les gars qui s'occupent du matos se sont décidés à en inventer un plus gros et plus résistant. Et vue qu'il était plus lourd eh bien , il fallait plus de gars pour le tenir. J'aimais bien taper sur ce truc , au moins il faisait pas chier , il râlait pas , il s'arrêtait jamais pour se gratter ou quoi que ce soit. Mais bon , vous savez moi , j'aime bien la chaire , et au bout de soixante et une minutes j'me lasse de frapper contre un "sac".

Le Tigre stoppa son concert de coups après un enchaînement de plusieurs coups violents qui donnèrent en deux secondes plus de fil à retordre qu'une heure et cinquante huit secondes aux subalternes de la Citadelle. S'étirant , le Tigre termina une carafe d'eau qui , pour information , lui était spécialement dédiée et se retourna vers les quelques individus qui l'observaient. Il passa la main dans son coups et après avoir mimé quelques coups rapides dans le vent il considéra les soldats et lâcha d'un ton las.

-Bon... C'qui le plus rapide de vous là ? J'ai envie de me dégourdir un peu... allez quoi !


Les membres du petit groupe se regardèrent et hochèrent la tête de gauche à droite. Le colosse désigna au hasard l'un d'eux. Il répondit "oui" d'une voix d'enfant. Il se plaça et attendu. Ruang-sak n'aimait pas impliquer les enfants dans la violence , s'était une question de principe , et en ayant prit , au hasard certes , un gamin comme adversaire il venait de "se trahir lui même" , enfin une chose que seule pouvait comprendre.

-Euh... D'accord , euh... bah commences par essayer de me toucher...euh... bah tiens je vais t'enseigner deux trois trucs ! Hahaha !

Je suis trop fort , moi qui voulais me défouler sur un naze je venais de me trouver une nouvelle vocation de professeur. Bref. Le petit morceau d'homme se mettait à m'attaquer de façon quelque peu maladroite. Je me contentai de parer ou d'esquiver , en tentant au mieux de le pousser à continuer à y mettre du coeur. Car oui , je m'ennuyai. Quelques démangeaisons de le frapper plus tard je décidai de lui faire grâce de son premier conseil. Tout en continuant à parer , bien sûr !

-Alors , saches une chose. La première chose dans un combat ce n'est pas les muscles ni la force mais la garde. Tant que tu sauras encaisser , parer ou esquiver , alors je te considèrerai comme un combattant , un vrai. Mais il est une chose qui fait la différence entre un plaisantin et un VRAI dur , ce sont les émotions. Tu devras rester de... enfin comme un mur quoi , tu perds pas le contrôle et tu encaisses.


En fait , le boulot de prof' n'était pas pour moi , car rester de marbre c'est une chose que je savais faire mais ne pouvais pas faire. La faute au Tigre bien évidemment... Enfin... Un petit rire étouffé survint de l'arrière du petit groupe d'hommes au regard cruellement impatient de me voir déglinguer le petit nouveau qui semblait également faire office de souffre douleur. Dominant le petit groupe de taille et de loin c'est sans mal que je localisai le petit prétentieux. Un gaillard comme il en naît rarement. Et qui semblait imposer le respect.

-Toi là , viens. Tu ne me crois pas c'est ça ? Alors ramènes ton cul petite salope de... enfin , j'veux dire que... allez viens !!

Depuis son dernier combat face au cardinal de la Guerre , le Tigre n'était plus aussi stable qu'il l'était avant , et il donnait un mal fou à Ruang-sak. Il ressurgissait quand ça le chantait semant le trouble dans l'esprit du colosse. Mais pas que ! Ruang-sak basait son art sur la maîtrise de soi et basait ses techniques sur une maîtrise parfaite de son art , le Tigre lui , apportait une petite touche de puissance au tout. Mais lorsque l'animal était trop présent , le colosse ne pouvait se concentrer et était obligé de laisser libre court au torrent de puissance du Tigre. Ce n'était pas forcément une mauvaise chose , ses performances étaient bien plus grandes comme cela , mais Monsieur était un compliqué !!

Une fois le présomptueux devant moi , je me mis en garde et attendu qu'il attaque. Ce qu'il fit très vite un petit sourire au lèvres. Bon... pas super , super hein !

-Tu vois gamin , je t'avais dit que c'était la maîtrise de soi qui était ta meilleur arme , alors maintenant admire ! A aucun moment je ne vais m'emporter , à aucun moment ma garde ne se brisera , et à aucun moment ce minable ne me touchera
.

Et le Tigre , une fois ses paroles terminées , profita d'une faille dans la garde adverse pour le pousser et mettre un peu d'écart. Mais parce qu'il trouvait trop facile de fondre sur son adversaire il préféra attendre que le malheureux s'empresse d'en découdre. Au contact le courroux du colosse fut sans appel. Il enchaîna le corps du soldat sans même sourciller , il faisait acte de machine de guerre sans sentiments. Coups de poings , coudes , tibias , genoux , furent les acteurs de son déchaînement. Et bien que les premiers ne furent pas terribles , au fur et à mesure , la cadence augmentait et la puissance en faisait de même. Une fois le paroxysme de sa vitesse -hors combat sérieux- atteint , que les coups fusaient à une cadence inimaginable pour les soldats , Ruang-sak stoppa et se retourna vers la porte.

-Bon c'pas tout mais j'ai faim moi. Ramassez-le , le pauvre.

Une bonne chose de faite si vous voulez mon avis. Je regrettai tout de même de ne pas avoir de vrais adversaire à ma disposition. Pour l'instant je ne faisais qu'entretenir mon corps , rien d'autre. Ah , et j'avais gagné un pote aussi... Ouais , le petit me suivait maintenant. Je dois dire qu'il était bizarre quand même , parce que quand je lui demanda pourquoi il me collait comme ça il me répondu simplement qu'il se pissait dessus parce qu'il avait peur d'une sorte de Gardien du Dédale ou un truc du genre. Bon okay ...

Les deux hommes déambulaient maintenant dans les couloirs éclairés par les torches. Ruang-sak savait exactement où il voulait aller , mais son sens de l'orientation n'était guère affûté. Des étages passés et repassés et quelques "Mais putain !" plus tard nos deux comparses se retrouvaient devant la grande pièce qui servait de cantines aux hommes. Le petit nouveau rentra en premier , mais le Tigre marqua un temps d'arrêt avant de se rendre dans le réfectoire. Il regarda au loi , enfin au loin , dans la direction opposée à laquelle ils venaient d'arriver. Il ressentait une énergie malsaine , semblable à celle de Guerre de la Guerre... Mais si celle de Guerre de la Guerre était aussi bien organisé que du papier à musique , celle-ci était désordonnée , et ne lui inspirait pas confiance. Il lâcha un petit "Hmmm..." avant de rejoindre son protéger.
Il salua d'un signe de tête et de mains toutes ses connaissances , et alla se servir quelques nourritures au comptoir à l'aide de baguettes posées là spécialement pour lui. Il était absent , il se remémorait le terrible affrontement qui l'opposa au Cardinal de la Guerre , affrontement dont il avait tiré de nombreuses leçons et dont il voulait renouveler l'expérience.

Tout ça c'était étrange... Que foutait un Cardinal si haut dans les étages ? Je n'en savais rien mais ça aiguisait ma curiosité. Attablés , mon petit pote me parlait , parlait , sans cesse , il sortait des blagues , il me parlait de sa région natale , pourquoi il était devenu un soldat du Grand Destructeur , le meilleur c'étaity qu'il me posait des questions mais me voyant ne pas répondre il continuait. J'avais d'autres choses à faire , je devais canaliser le Tigre qui s'impatientait de plus en plus , il avait soif , soif de violence et ce Cosmos qui se rapprochait de plus en plus l'agitait. Je terminai mon plat à une vitesse foudroyante. Puis vint LE moment de LA dernière secousse intérieur lorsque cet être inconnu fit irruption. Les mais sous tension je serrai les poings pour ne pas sauter à la gorge du nouveau venu. Tout se passa vite , j'étais comme en transe.


Un bon moment se passa , une partie de cet évènement demeure encore sombre dans ma mémoire. Je me souviens pourtant bien du moment ou les cris de mon petit pote me tirèrent de ce chaos interne. Il y avait un bordel pas possible dans la salle , les uns se tapaient sur la gueule , les autres frappaient des créatures que l'on ne voit que dans les cauchemars. En gros j'étais perdu moi.

Une des énormes créatures survenue du plafond monta la table et approcha sa tête de celle du Tigre dont les sourcils froncés et la ride de colère bien creusée ne présageaient rien de bon. Il ne fallût pas longtemps avant que Ruang-sak saisisse la gorge de ce que l'on pouvait apparenter à un molosse. La bête ainsi saisie ne pouvait rien faire le Tigre augmentait la pression au fur et à mesure que la bête se débattait. Puis , la bête finit par mourir étouffée. Il se leva son protégé à ses talons et traversa la salle afin d'atteindre le Cosmos du gêneur. Le jeune avait beau crier "Mais arrêtes ! C'est Dame Frozia !! Arrêtes !!" il continuait sans se soucier du chaos ambiant.

Une fois arrivé devant le petit bout de femme qui semait le trouble je commanda à mon p'tit pote.

-Donnes la lance à la Dame.


Alors c'était ça le Cardinal ? Une maigrelette qui ne m'arrivait pas à l'épaule ? Il devait y avoir erreur , je veux bien que le Cosmos prime sur le physique mais il y avait des limites tout de même ! Le petit avait du mal à décrocher la lance enfoncer dans le mur , décidément... Et cette attente rendu le calme qui s'était installé entre la naine et moi un peu dur à soutenir , nan , c'était lourd... TROP LOURD !!
Puis vint le moment , enfin , ou il décrocha la lance et la déposa aux pieds du Cardinal. Il lui présenta ses respects et déblatéra un flots énorme d'excuses... et blablabla et blablabla.


-Toi là ! Tu es ? Nan parce que j'me disais qu'en fait si t'étais venue foutre la merde t'avais bien réussie. Mais dis-moi , je suis curieux de voir ce que vaut cette énergie à l'action. Et pourquoi t'as fermé la porte ?


Le Tigre se mit en garde.
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MessageSujet: Re: Calamité et Compagnie   Calamité et Compagnie I_icon_minitimeMer 18 Jan - 13:09

Bordel... même à l'heure de la bouffe, il faut toujours que quelque chose vienne faire chier et tout foutre en l'air. Pas moyen d'être tranquille même ici, c'vraiment pas de tout repos la vie d'un Berserk, 'faut vraiment être prêt en toute circonstance. La folle furieuse qui vient de débarquer, si je l'ai remarqué ? 'Faudrait être aveugle pour affirmer le contraire, c'le genre de personne qui passe difficilement inaperçue hein. Avec sa lance plantée contre le mur et son sourire carnassier, son unique œil toisant l'ensemble des mecs présents dans cette salle, j'crois qu'on peut dire qu'elle attirait toute l'attention. Alors comme cela, la Cardinale de la Famine chercherait des soldats à recruter pour l'armée de la Calamité ? Pas moyen que j'me casse, j'veux saisir ma chance. Cette fille me plaît dans sa manière de faire, servir sous ses ordres doit être vraiment énorme. D'un œil déçu, j'observais les mecs sortirent les uns après les autres, comme l'avait demandé la Cardinale. Des trouillards qui n'atteindront jamais l'éveil du Cosmos, pas avec un comportement aussi minable. Fourchette dans une main, couteau dans l'autre, les choses devenaient intéressantes. Pas trop tôt...

Les portes se refermèrent, histoire d'empêcher ceux ayant eu envie de rester de s'enfuir durant ce qui semblait être un test, avant que tous les regards se dirigent vers le plafond, plafond que la Cardinale pointait du doigt. Si je m'attendais à voir apparaître des trucs aussi moches ? Pas vraiment, mais au moins l'objectif pour parvenir à intégrer les rangs de la Calamité était clair, ne pas crever. Simple, trop simple. La seconde condition arriva enfin, compliquant la chose, me motivant encore plus dans mon entreprise. Seulement douze auront cette chance que la Cardinale nous offrait, à nous de ne pas la gâcher. Cela commençait par dégager les deux monstruosités voulant me bouffer. J'suis pas d'accord, c'moi qui ait la dalle, à moi de les bouffer ! Tandis que les piques de ma fourchette cloué sur place la main du premier monstre, je lui balançais un coup de boule sur la tronche, avant de lui enfoncer mon couteau entre ses deux yeux. Et un de moins ! Du moins, je crois. Est-ce que ces choses peuvent-elles réellement mourir ? J'en doute fort. Le second chien de la Cardinale écrasa la table sur laquelle je mangeais de tout son poids, tentant de me tordre le cou avec ses puissantes mâchoires.

    - Mauvais choix pauv' con ! T'as cru que TOI, une merde dans ton genre, parviendrait à me bouffer MOI ? J'suis pas le Berserker de la Hyène pour rien mon gros !


L'enchaînement qu'il reçut sur le coin de la tronche suffit à appuyer mes dires et le faire basculer la bête vers l'arrière. Me rapprochant de son corps, je l'inspectais d'un œil intéressé, ces bêtes semblaient tout droit sortirent des Enfers, y'a pas à dire, cette Cardinale devait m'accepter dans ses rangs. Jetant un coup d’œil à cette dernière, je l’aperçus en compagnie d'un type à la carrure imposante, le genre tout en muscle et rien dans la cervelle. Il me semblait le reconnaître... sans pour autant parvenir à associer cette carrure impressionnante à un nom en particulier. Toujours est-il qu'il était bien con de directement s'en prendre à la responsable de tout ce bordel. Dans '' Survivre '', 'va falloir qu'il m'explique ce guignol ce qu'il ne comprend pas. Ce n'est certainement pas en s'attaquant à la Cardinale qu'il va rester en vie le dernier, c'est clair que non. Il n'y a qu'à voir l'état du pauvre type ayant tenté sa chance précédemment... M'enfin, s'il est trop con pour croire qu'il est assez puissant pour l'écraser, tant mieux pour ma gueule, cela en fera un de moins sur la liste à écraser. J'étais bien trop occupé à échapper aux assauts des foutus monstres pour m'occuper moi-même des gêneurs.

    - Crève ! Crève ! CREVE !


Emporté par un élan de rage, mes coups pleuvaient sur le corps de la bête, cette dernière venant tout juste de me lacérer le torse de ses griffes, se heurtant à ma Cuirasse. Bien que je n'avais pas reçu de dégâts, cela avait suffit pour attiser ma colère, d'où ces quelques mots affectueux à l'égard de mon vis-vis. Je commençais à perdre une fois de plus le contrôle. Au fur et à mesure que mon Cosmos se déversait tout autour de moi, je m'abandonnais à mes plus bas instincts, chose dont j'allais avoir besoin pour survivre aujourd'hui. Les rôles s'inversaient désormais, les bêtes n'étaient plus les traqueurs, mais bel et bien les traqués. D'un bond remarquable, je m'élançais sur l'une d'elle, le regard déformé par la folie m'envahissant. Mes griffes d'acier vinrent s'enfoncer violemment dans la gorge de ma proie, la faisant tituber, puis chuter, agonisante. Dans quelques secondes, elle ne serait plus de la partie. Une façon bien spéciale de survivre qui ne sembla pas plaire aux congénères de ma victime, qui se rassemblèrent en un petit groupe de quatre autour de moi.

    - Me faites pas rire bande de cons ! Même à quatre, vous n'y arriverez pas, j'suis bien trop puissant pour vous sales...


Je n'eus pas le temps de terminer ma phrase, quatre jets de flammes sortirent des bouches de mes assaillants, d'une façon si inattendue que ma défense tarda à se manifester. Le début d'un long cauchemar... Tandis qu'entre mes mains, se matérialisaient un bouclier à la taille peu ordinaire, la morsure des flammes agressa un tant ma peau, avant de finir repousser par la défense de Cosmos que j'offrais. Je dus rester un temps ainsi, à espérer que les flammes s'arrêtent tôt ou tard. Temps d'inattention totale ou forcément, un connard en profita pour me balancer une droite qui resterait gravé à vie dans ma mémoire. Lancé sur plusieurs mètres, le coup que cet enfoiré m'envoya en plein dans la tempe fut redoutable et failli être décisif pour ma survie. Roulant sur plusieurs mètres en arrière, fauchant les jambes de ceux se trouvant sur ma trajectoire, je fus ainsi repoussé, avant de me fracasser en lourdeur contre plusieurs tables à manger. Dans le genre rageant, l'on peut difficilement faire pire. Quelques secondes d'inattention et vous finissez par terre, abasourdi.

    - Espèce de... 'Fait chier ! Tu vas me le payer sale enflure ! Oh oui !
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MessageSujet: Re: Calamité et Compagnie   Calamité et Compagnie I_icon_minitimeSam 21 Jan - 20:29

Pas moyen d'avoir un peu de calme dans cet endroit ? C'est pas par ce que ça s'appelle la citadelle des flammes infernales qu'on doit se mettre sur la tronche dans le feu et le sang à longueur de journée... Enfin passons pensa une personne encapuchonné dans un recoin sombre de la taverne qui essayait tant bien que mal de manger son repas infect, mais au vue de l'agitation que venait de soulever la calamité en personne: le repas aussi dégueulasse soit-il était belle et bien fini. Au vue du bordel qui s’annonçait vers lui, on aurait pu faire mieux comme dernier repas grogna le Berserk tout en observant la nuée qu'avait invoqué cette garce de Frozia dont la réputation de catastrophe ambulante était même connue des nouveaux venue dans le territoire d'Arès.

Déjà que ce rade était bruyant de nature voila que la cardinal de la famine se donnait en spectacle pour être écouté, qu'elle fille ennuyeuse que celle là. Dire que Mars l'avait choisit pour être l'un de ses représentants terrestres: Rien a voir avec le grand prophète Epthal, le cardinal de la mort. Lui ne se donnait pas en spectacle pour qu'on l'écoute, il respirait le respect et la force, pas l'immaturité à plein nez et la bêtise comme celle qui venait de planter sa lance dans un mur avant de crier à qui veut l'entendre que ce rade allait se recouvrir de sang pour désigner ceux qui tueront sous ses ordres par la suite. Franchement inintéressant comme proposition pensa le cadet des Valérius toujours caché dans l'ombre tandis que le lieux se vidait peu a peu de la cohue qui régnait pour ne laisser qu'un petit groupe d'homme, plus le serpent toujours caché dans l'ombre. Ombre qui se changea soudainement en flamme quand la cardinal décida de mettre tout le monde à l'épreuve.

"Pfff... Quelle mauvaise blague..."


Siffla Pardos avant qu'une des créatures appelé par la Cardinal de la famine n'ai l'idée de plonger sur lui toutes griffes dehors; elle se retrouva avec l'assiette du Berserker du Cobra complétement brisé dans la tronche avant qu'une fourchette se plante entre ses deux dans un éclaire. Maintenant le repas était fini en plus d'être gâché pensa le cobra tout en sortant de l'ombre maintenant son agresseur mort, il n'était pas bon pour le serpent qu'il était de rester au milieu de toute cette agitation brulante mais il s'attarda en voyant quelque personnalité intéressante: on pouvait facilement voir que deux personnes sortaient du lot des morts et des massacré comme a pu l'être un pauvre crétin qui pensait que s'attaquer a un mec en cape était une bonne idée. Le premier ressemblait pour le jeune Romain à un vieux gladiateur qui puait la transpiration et la violence, ainsi qu'un semblant de quelque chose d'autre quand il s'approcha de la Cardinal de la famine. Le deuxieme homme lui, manqua de peu de percuter le Cobra qui se baissa alors que le fameux personnage tomba sur une rangée de table, faisant alors volé les restes et les assiettes dans tous les sens avant de gueuler. Pour quelqu'un appréciant le calme comme Pardos s'en était trop.

"Mais tu vas la fermer ta grande gueule ? Arrête d'hurler comme un âne et lève toi !"


Rugit le cobra qui arracha sa cape pour laisser apparaitre sa cuirasse de berserk au reflet de nuit avant d'utiliser cette même cape comme un sac en attrapant une bestiole volante fonçant sur lui et l’exposer sur le sol dans un bruit dégoutant d'os qui se brise. Le cosmos du Cobra se dévoila comme un serpent déployant sa collerette: produisant bon nombre d'arc électrique autour de lui avant qu'il ne prenne une rangé de couteau entre ses mains tel 10 griffes argenté, toutes rayonnantes de son aura électrique avant qu'il ne quitte son comparse d'un bond: jetant ses lames sur chaque bête en visant entre les yeux pour les tuer a coups sur.

Le cobra s'était jeté dans la bataille de la Calamité...
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MessageSujet: Re: Calamité et Compagnie   Calamité et Compagnie I_icon_minitimeMar 24 Jan - 2:06

    Le mess des Berzerker avait sombré dans le chaos le plus total. Dans la fumée qui épaississait l'air, réduisant la vision à une dizaine de mètre tout au plus, on se perdait dans les corps, les flammes, et les restes de tables qui volaient en tous sens. Par terre, on glissait sur la nourriture qui s'était déversée sur le sol, mais aussi dans les tripes de ceux qui étaient déjà tombés, se mêlant dans un ragout peut appétissant avec le reste des victuailles. Partout, le vacarme assourdissant du massacre qui se déchainait se répandait de plus belle, jusqu'à en faire trembler les murs de roche de la salle. Le rugissement des flammes qui composaient les corps immatériel de ses démons, les cris d'agonie et de rage des gladiateurs qui se démenaient face à ces fauves infernaux, le tintamarre des tables qui se brisaient et se renversaient... Et, au milieu de tout cela, le rire occasionnel d'une jeune femme qui se délectait du spectacle.

    L’œil ardent de Frozia brillait d'un éclat qui, pour une fois, n'était nullement dû à son naturel psychopathe. L'aura écarlate qui entourait sa pupille était issu de son Cosmos, lui permettant de voir distinctement ce qui se déroulait dans les méandres de la fumée sans le moindre mal. Et des choses à voir, il y en avait! Les morts stupides de ceux qui n'avaient rien à faire là s'enchainaient les unes après les autres, du gars qui mourait écrasé par la table sous laquelle il se planquait à celui qui s'empalait accidentellement sur sa propre épée en trébuchant sur le sol. A côté de ces phénomènes il y avait ceux qui s'en tiraient de justesse, eux aussi de manière comique. Il y avait un type qui se servait des chaises comme projectiles, d'autres qui avaient fait tomber les massives chandelles de la salles pour écraser leurs agresseurs immatériels. Au final, bien peu s'en sortaient avec brio. Il y avait un type avec une grosse hache qui fauchait à tout va, humains comme créatures. Un autre qui se déplaçait si vite que Frozia peinait à le suivre. Un gars qui déchirait tous ses jolies petites bestioles avec des griffes, qui venait d'ailleurs de heurter le taré qui balançait des couverts dans tous les sens... Et le gros gars qui se dirigeait droit sur elle en explosant à mains nues tout ce qui se dressait sur son passage.

    Lorsque l'immense type sortit de la masse agitée pour s'avancer vers la Cardinale, même la Démone ne put s'empêcher de se sentir petite. Déjà qu'elle n'était pas bien grande, il fallait qu'il existe dans ce monde de ces colosses pour la regarder de plus haut encore que le commun des hommes. Déjà relativement mise en rogne par ce constat, et par la nette impression que ce crétin était partis pour partager le sort du gars mort à ses pieds qu'elle tenait encore par les cervicale, Frozia fronça les sourcils... Puis les leva en apercevant le gosse que le titan portait dans ses bras. Au final ce fut avec un sourcil levé, l'autre froncé, et la bouche entrouverte dans une expression d'incompréhension la plus totale que la borgne se figea. Elle écouté, médusée, le baragouinage du géant pendant que le petit allait décrocher sa lance à quelques pas de là. Pendant une dizaine de secondes, la Famine ne sut comment réagir. Puis, finalement, en portant sa main à ses cheveux pour se les ébouriffer ragesement, elle émit à grognement colérique mêlé d'une exclamation exaspérée.

      « Haaaaaaïn? T'es bouché ou t'es idiot?! J'avais prévenus que je répèterai pas! Maintenant démerde-toi... Et toi, kes'tu fous encore ici, gamin? J'avais dit aux gens qui s'sentaient pas prêt d'sortir. Qu'est-c'que j'vais raconter au Prophète si j'massacre la prochaine génération de Berzerkers, moi? Merde quoi! »

    Ramassant sa lance après avoir ébouriffé violemment le gamin en guise de remontrance. Qu'est-ce qu'elle allait foutre de ces deux glands, sérieux?! Regardant autour d'elle en espérant vainement qu'un autre guerrier d'Arès vienne trucider le gros lard pour la débarrasser de ce problème épineux. Mais rien ne se passa. Même ses petits bestiaux semblaient éviter le colosse, préférant fondre en nombre sur les autres plus petits qui se démenaient dans la salle. Finalement, alors qu'elle resserrait ses doigts sur le cadavre à ses pieds, la Démone fit traversée par un éclair de génie, qui fit apparaitre une moue mauvais sur ses lèvre lorsqu'elle leva son œil unique vers le géant.

      « Okay! Comme t'as pas l'air de vouloir y mettre du tiens, va falloir que j'te force la main, mon gros! »

    Levant le cadavre inanimé devant elle, elle le fit soudainement s'enflammer depuis sa paume. Les flammes étaient cependant bien plus puissantes que celles qui constituaient les autres petites créatures : c'étaient les flammes de la Calamité, celle nées du sang versé sur le champ de bataille. Alors qu'il grossissait en dévorant le corps du "premier sang" de la soirée, ce feu dévorant fut alimenté par deux ou trois bestioles de la Porte de la Géhenne qui vinrent volontairement se jeter dans le brasier, le faisant croitre encore et encore jusqu'à ce qu'il prenne une forme humaine... Plus ou moins. En vérité, c'était une copie conforme de la silhouette du musclor qui se tenait face à elle que Frozia venait de faire apparaitre, au détail prêt que celle-ci était uniquement constituée de flammes. Cette créature-là ne serait pas écrasée aussi facilement ce ses autres minions, et frapperaient bien plus fort, comme elle s'employa à le démontrer en envoyant un direct du droit dans la mâchoire du géant. De plus, si ce dernier avait l'idée de répliqué, il serait sacrément surpris : étant constitué de feu pur, les coups lui passeraient au travers, et il ne ferait que se bruler un peu plus à chaque attaque portée. Voilà qui devrait tenir notre couillu de service tranquille pendant un moment!

    Plutôt satisfaite de sa petite improvisation, Frozia repartit en sifflotant dans l'autre sens, emportant le gamin sous son bras. Montant sur une table encore intacte, elle s'assit en tailleur dessus et, laissant son imposante lance reposer sur son épaule, attrapa une cuisse de poulet pour croquer dans la chair à pleine dents, se délectant plus du spectacle auquel la Démone assistait que de ce qu'elle avait dans la bouche. Finalement, c'était le pied de pouvoir ordonner à des gars de se mettre sur la gueule, comme ça, d'un seul mot (et avec un petit coup de pouce). Les bestioles invoquées se faisaient de moins en moins nombreuses, car la réserve de Cosmos qu'elle avait alloué à la Gehenna's Gate commençait à s'épuiser, mais d'un autre côté, cela permettait de passer au plat de résistance : voyant qu'ils étaient encore loin de n'être que 12, les Berzekers commençaient à se retourner les uns contre les autres, profitant d'une seconde d'inattention de leur voisin pour l'embrocher avec... Euh! Enfin bref! Les deux les plus mal barré étaient quand même les deux débiles qui se criaient dessus un peu plus tôt. Après la nuée de ses bestioles de feu, c'étaient une demi-douzaine de clampins qui les avaient entouré dans le couvert de la fumée. Les deux Berzerkers s'étaient trop fait remarqués en bondissant partout et exterminant ses bébés à tour de bras : maintenant, les larbins s'inquiétaient. Ils s'étaient surement accordés pour ce faire les deux gus et survivre ensemble. par le nombre... Et juste en face, y avait le colosse de chair qui affrontait le colosse de flamme. on arrivait même plus à les différencier! (bon, d'accord, yen avait un qui brulait, mais avec la vitesse quoi...)
    Ouaip! C'était maintenant que les choses sérieuses commençaient!
    Tendant une cuisse de son poulet au gosse qui restait debout, collé juste à côté d'elle et de son buffet, la Cardinale l'interpella négligemment.

      « Bon. Assieds-toi là et r'garde bien. Ça va commencer à devenir marrant, maintenant que ton gros pote a un adversaire à sa taille et que les autres se mettent sur la gueule! T'veux un bout d'poulet? »
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MessageSujet: Re: Calamité et Compagnie   Calamité et Compagnie I_icon_minitimeSam 28 Jan - 3:08

Ce petit bout de femme ne m'inspirait rien de bon , son aura respirait la perversion , chose que son corps reflétait de façon talentueuse. Quel honneur pourrait-on tirer à réanimer un corps défunt et non content de l'avoir ralentis sur le chemin de l'éternité faire endurer maintes douleur à son corps. J'étais très sensible à ces choses là , et malgré une ferme conviction que rien n'arrivait par hasard en ce monde , je ne pus m’empêcher d'appréhender la douleur profonde que son âme fraîchement sortie de son corps endurait. Une bien triste chose qui faisait cependant toute la force du personnage.
Une chose qui excitait le Tigre cependant. Et les pulsions que je peinai à canaliser se prirent plus d'ampleur. Le refrain habituelle si vous voulez mon avis. Laissant ces autres "choses" s'unirent au corps réanimer subissant les flammes , je , et ce pour la première fois , rentrai en conflit direct avec l'animal pourtant symbole de noblesse et de sagesse. Depuis mon plus jeune âge je vouai un respect sans reproche au Seigneur de la forêt , et son image était pour moi quelque chose de sacré. Comprenez donc bien que la simple idée de le voir jubiler devant pareille démonstration malsaine de puissance me faisait mal. Et bien plus qu'une querelle routinière , c'était un duel qui se profilait dans les tréfonds de mon esprit. Et le tout dans mon langage natal.


-Tu n'as pas honte de prendre plaisir devant un tel spectacle ?

-Tais-toi faible ! Rien , tu m'entends ? Rien ne te permet de juger mes actes ! Rien ! Tu ne comprends pas le centième de ce que je peux ressentir ! Alors cesses d'interpréter , ou du moins d'essayer et laisses moi m'occuper de ça !

-Hors de question , c'est mon affaire , et nullement la tienne...


Le Tigre qui finalement ne prêtait que très peu d'attention à cet évènement se replia dans les profondeurs de l'être de son hôte. Les deux colosses , l'un rongé par les flammes et l'autre rongés par la colère d'une telle ignominie se faisaient face. Le premier coup de Ruang-feu -nommons le comme ça- ne fut pas paré. Se mettant en garde comme pour ignorer son manque de réactivité et faire comme-ci de rien était , Ruang-sak fit un petit mouvement de main invitant ainsi Ruang-feu de se joindre à lui et balbutier les premiers pas. Un être comme Ruang-feu , dénué de tout sens moral et sans doute d'intelligence voir de conscience ne saurait comprendre telle provocation et entama tout de même le bal. Les coups fusaient et Ruang-sak , faisant preuve de prouesses technique , n'encaissa pas le moindre coup si ce n'est finalement... les siens. Car oui , le maléfice du Cardinal ne se résumait pas que par une simple réanimation , non sa nature était encore plus extraordinaire ; le colosse de flamme était tout bonnement indestructible.

Et j'étais encore une fois face à un problème impossible... Nan mais sérieusement là ! Comment on pouvait casser la gueule à un mec aussi dur que le vent ? Impossible , à moins d'utiliser de l'eau... mais j'en avais pas ! Par contre , j'avais autre chose ! Un sens de l'observation ! Et voyant tous ces pauvres gars s'entre tuer et en réfléchissant un peu je découvris que c'était une sélection ! Bon , et en voyant que ce les flammes de ce gros gars commençaient à perdre de l'envergure je me fis à l'idée que de toute façon , il ne me restait plus très longtemps à attendre qu'il s'éteigne...
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MessageSujet: Re: Calamité et Compagnie   Calamité et Compagnie I_icon_minitimeLun 30 Jan - 3:18

    - Va te faire foutre toi ! Je t'ai rien demandé, alors t'es gentil, tu la ferme si tu ne veux pas finir à terre avant les autres !


Non mais sérieux, quel con ce type, v'nir me faire chier dans un moment pareil, il ne veut pas voir la fin du jeu lui, c'clair. De qui j'cause ? Du pauvre mec à la chevelure blonde qui vient de me hurler dessus parce que soit-disant j'fais trop de bruit. J'crois pas lui avoir demandé qu'il l'ouvre ce con ! Et puis d'abord, est-ce qu'il est au courant cet abruti qu'il fait autant de bruit que moi en me gueulant dessus ? Pauvre type... c'est qu'il m'en ferait presque oublier l'autre enfoiré qui m'a frappé pendant que je m'y attendais pas. Bien sûr que non qu'il ne m'était pas sorti de la tête, j'gardais un œil sur lui depuis l'instant où son poing percutait ma face. Quelle erreur de s'être dressé contre moi alors qu'il avait tout le loisir de défoncer d'autres personnes ou monstres. C'pas comme si les règles précisaient qu'il faille s'attaquer au plus dangereux pour espérer vivre ! Aussi stupide que l'autre colosse tiens. Crachant sur le sol d'un air frustré, j'observais le blondinet faire son numéro, dévoilant ainsi sa Cuirasse, signe qu'il était un petit peu plus qu'un raté. Il était un frère d'arme.

Raison suffisante pour ne pas chercher à lui faire la peau pour l'instant. Lorsqu'il n'en restera que peu de combattants dans cette salle, je souhaitais pouvoir me confronter contre les meilleurs. Ici, les meilleurs se trouvaient être les rares portant une Cuirasse tout comme moi. Moi qui ne quittait jamais la mienne, sachant pertinemment que dans cette foutue Citadelle, les combats se déclenchent sans qu'on y soit préparé. J'étais bien heureux d'un tel choix aujourd'hui. Portant un regard meurtrier au connard m'ayant frappé, je voulus me jeter sur lui avant d'être devancé par l'un des monstres de la Cardinale qui lui arracha la tête d'un coup de crocs. Bordel ! Il était à moi ! 'Font vraiment chier ces putains de créatures à la con ! Changement de cible, l'autre connasse qui vient de me voler ma proie, c'est elle que j'vise désormais. Et j'vais pas lésiner sur les moyens pour le lui faire comprendre. J'veux m'assurer qu'elle se concentre exclusivement sur moi, pour ce faire, les débris des bancs et tables cassés, j'en ramasse et balance le tout sur la créature. Du moins, c'est ce que je tente de faire.

C'pas simple de viser un truc qui se déplace constamment. C'bien plus simple de faire comme l'autre gros loubard, faucher n'importe quoi, n'importe où et constater ensuite les dégâts. J'irai bien me confronter à sa grosse hache après en avoir fini avec l'autre truc. Le nombre de bestioles diminuait lentement, comme celui d'humains encore en vie. Et tandis que les dernières bestioles de la Cardinale crevaient, celle que je voulais étriper n'échappant pas au massacre aussi, c'est avec un certain amusement que je vis les Berserkers se retourner immédiatement les uns contre les autres. Maintenant que l'ennemi le plus redoutable venait d'être abattu, plus rien ne retenait les Beurks de s'affronter entre hommes d'Arès. Cela tombait plutôt bien, moi qui souhaitait me confronter à la hache de l'autre gros porc. Dégainant mon épée, je commençais à me rapprocher de lui, alors que tout autour de moi, un cercle humain se refermait sur ma propre personne. Oh les sales cons ! Que me vaut l'honneur d'un tel assaut groupé sur l'immortelle Hyène que je suis ? Auraient-ils peur de moi ? C'est ce que je pensais avant de constater que l'autre blondinet en Cuirasse se retrouvait encercler avec moi.

    - Oh... alors quoi les gars, vous avez élu les deux plus grandes gueules de la salle et vous êtes décidé de nous faire taire avant que l'on devient trop gênant pour la suite ? Tsss... non mais sérieux ! La plupart d'entre vous n'avez même pas d'armure, l'idée de nous affronter, même à plusieurs, c'est franchement stupide hein ! Simple constatation les gars, vous énervez pas !


Mon Cosmos explosa, se déployant avec une telle violence dans la pièce que les débris créent par les affrontements s'envolèrent, le cercle formait autour de nous recula de quelques mètres. Une aura meurtrière s'installa, couvrant les moindres recoins du mess, qui ressemblait plus à un lieu de bataille qu'autre chose. Voilà à quoi ressemblait un vrai guerrier de sa majesté Arès, un homme digne de le servir, d'espérer faire couler le sang en son nom. Détournant mon regard massacrant de ces misérables, je m'adressais au type coincé dans cette galère avec moi, entre deux ricanements.

    - Eh Gueule D'Ange ! Et si l'on montrait à ces pauvres chiens ce qu'est un véritable soldat de sa Majesté Arès ? Qu'ils prennent conscience que le nombre ne suffit pas face à nous, que m'dame de la Famine soit pleinement satisfaite du spectacle que nous lui offrons à elle, ainsi qu'à notre Seigneur ! Lightning Strike !


Soyons clair, je ne compte pas établir de stratégie pour venir à bout des types nous faisant face. Une partie de l'énergie déployée auparavant vint me recouvrir les bras, cette dernière devenant rapidement de la foudre. Avec cela, les mouvements que j'allais effectuer deviendraient d'une rapidité trop élevée pour de pauvres larbins comme eux. Le spectacle pouvait commencer ! Comme un mort de faim, je fonçais dans le tas. Frappant de mes poings la moindre personne tentant de m'approcher, ramassant la moitié des coups donnés, ne prenant même pas la peine de les éviter. C'est que dans un tel état de transe, la douleur n'existait plus. Seule l'excitation me permettait de continuer à harceler au corps à corps mes proies. Le sang coula à flots, des nez fracassés, des dents qui tombent, des membres fracturés, de la chair transpercée par ma lame foudroyante, y'en avait pour tous les goûts ! Et me voilà seul, au milieu de six soldats à terre, soit morts, soit agonisants. Reprenant mon souffle, le visage couvert de sang, tant du mien que celui de mes victimes. Le corps blessé par les assauts endurés lors de mon passage en force, tourné en direction d'une personne, les yeux braqués vers celle-ci.

La Cardinale de la Famine, Générale de la Calamité, armée dont j'avais espoir d'en faire partie. Ma lame souillée par le sang de ces minables, est portée à mes lèvres, où ma langue vint l'essuyer d'un long revers. Je me délecte du liquide carmin, il ne fait qu'accentuer le sentiment de folie qui me dévore, cette faim et soif de sang permanente me transportant. La Hyène venait à bout de n'importe lequel des adversaires lui faisant face, qu'importe les blessures récoltées au passage, seul le résultat final importait.
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MessageSujet: Re: Calamité et Compagnie   Calamité et Compagnie I_icon_minitimeMer 15 Fév - 10:08

Bon ! Là ça commençait sérieusement à m'énerver ! Cette enflure de moi version flammes me suivait partout , redoublant à chaque fois d'ingéniosité pour me bloquer dans les recoins du réfectoire maintenant transformé en véritable foire au sang. Immolant hommes et tables , il semblait même aimer ça ! Sa créatrice lui avait également fait grâce de son esprit tordu ou quoi ?! Et puis rien n'y faisait hein ! La vinasse le rendait plus fort -logique en soi mais que voulez vous..- le bois ne le dérangeait pas et mes coups le faisaient rire. Alors dites moi... que faire ?

Ruang-sak se trouvait devant son pire cauchemar: Un gros bonhomme insensible aux coups. Sa fureur personnelle , car le Tigre riait devant une situation aussi comique , s'attisait de seconde en seconde. Une chose assez rare. Ruang n'était pas homme à laisser libre court à sa colère , il faut chasser cette image de votre esprit. Il avait été entraîné à bonne école , et de tous ses atouts , la patience était le plus à même de le mener vers la victoire. En revanche , le Tigre lui était pratiquement l'inverse. Il était bon combattant , mais bien qu'un penchant pour la violence se faisait sentir chez lui , il réfléchissait avant de foncer dans le tas , oui , la colère qui émane de lui à chacune de ses "sorties" n'est qu'un masque.
Le meilleur chose qui prouverait ces mots serait celui-ci: "Ruang-sak attaqua alors le colosse."

Il allait avoir droit à ma spéciale ! Je l'enchaînai , passant au travers d'accord , mais je le frappai ! Les brûlures ne m'atteignaient plus , seule l'adrénaline alimentait mon esprit , et le coeur battant je m'énervai sur cette chose
.

-Ruang-sak tu es stupide...


-Oh ça va ! Tu ferais quoi hein ?! Rien du tout ! Do...


-Ce que j'aime chez toi c'est ta faiblesse d'esprit.


Cette fois-ci s'en était fini. Le Tigre harcelait son hôte avec une violence inouïe. Si bien que Ruang-sak restait sur place , immobile.

-Néanmoins...néanmoins ; c'est ça qui te rend fort...


Quelques secousses et me voilà Maître à bord , enfin. Il était temps de faire un peu de ménage comme on dit. A commencer par cette copie de Ruang-sak. Faisant quelques mouvements rapides et puissants histoire de "me remettre dans le bain" , je réfléchissait à un moyen de faire disparaître cet adversaire gênant. Considérant le dit adversaire , une idée me vint. Il attaqua , et en réponse je plaçai juste ma main au niveau de son torse. Il s'arrêta net. Surpris ? N'oubliez pas que je suis maître du feu , et qu'aussi puissant soit le Cosmos qui l'entretenait il n'était qu'un enfant perdu en pleine jungle loin de son détenteur. Et de la jungle je suis le Roi. Les flammes réagissaient aux tourments de l'esprit de Ruang , une chose que je ne pouvais contrôler. Les flammes prirent une forme semblable à celle que l'on me donnait. Celle d'un félin aux allures nobles.

Le sourire du Tigre se tourna maintenant vers le fond de la salle , plus précisément sur la table où la Cardinale et le petit soldat qui fut l'ami de Ruang-sak. Le félin de feu fut bientôt accompagné de quatre de ses comparses. A eux cinq ils représentaient une puissance de frappe bien supérieure à celle du commun des mortels. Les quelques combattants encore debout se repliaient cédant ainsi le passage à la marche des seigneurs. Le combat continuait , mais à présent il était d'un tout autre niveau.

Bien... la populace de ma nouvelle jungle s'inclinait devant la marche de mes messagers de mort. Seule la Hyène , un autre et cette femme ne semblaient pas effrayés. Une bonne chose , je ne combattrais pas des lopettes... Ruang-sak tombé , j'avais le champ libre , la seule restriction était de ne pas causer trop de dégâts au p'tit gars à côté de la demoiselle. Enfin ça on verra.


En un éclair les tigres allèrent s'abattre sur la dernière table non injuriée par les combats ; projetant ainsi le jeune combattant. Les flammes gagnèrent bientôt les alentours. La chaleur prenait de l'envergure. Le Tigre avait parlé. Dans un élan surhumain le Tigre rejoint les flammes et ouvrit le bal. Les choques des coups portés à la demoiselle retentissaient et inondaient la pièce...

...Puis vint le coup final. Mon préféré. Mes cinq frères joignirent leurs forces aux miennes et dans un ultime coups nous mirent fin à l'introduction. Les premiers accords joués , et la foule interpellée , la symphonie pouvait commencer.


-Mon allégeance n'appartient qu'à Arès et personne d'autre. Prouves moi ta force et nous deviendrons alliés. C'est tout.


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Frozia
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Localisation : Dans ton frigo, en train de le vider.
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Feuille de personnage
Armure: Cardinal de la Famine
Rang de l'Armure: Or
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MessageSujet: Re: Calamité et Compagnie   Calamité et Compagnie I_icon_minitimeDim 26 Fév - 20:56

    Le gamin était en train de bouffer une cuisse de poulet, ou du moins essayait de surmonter le claquement de ses dents pour y parvenir. La Famine, elle, grignotait tranquillement la carcasse de la même volaille en profitant du spectacle. Enfin, profiter... Elle regardait quoi, parce qu'on pouvait pas vraiment dire que ce qu'elle voyait lui plaisait vraiment. A présent que la Gehenna's Gate s'était épuisée, les survivants avaient commencé à se taper dessus dans tous les sens sous l'effet de la panique, de la soif de sang, ou du désir de voir leur nombre réduit à 12 comme la Cardinale l'avait demandé. Cependant, à présent que la tension dégagée par la présence des monstres enflammés était retombée, c'était plutôt ennuyant. Le seul truc un tant soit peu intéressant, c'était le gros bonhomme qui combattait son double de feu, sauf qu'il ne faisait qu'esquiver et se défendre elle s'était attendue à mieux quoi...