Le couperet est donc tombé, hier soir en réunion sur skype avec la quinzaine de personnes présentes pendant les 2h qu'a duré la discussion (qui ont dérivés sur 3/4 par la suite ^^).
En faisant le constat de la situation actuelle puis le bilan du …
Messages : 116 Localisation : Dans ton frigo, en train de le vider. Renommée : 468 Feuille de personnage Armure: Cardinal de la Famine Rang de l'Armure: Or Expérience: 84
Sujet: Calamité et Compagnie Mer 18 Jan - 5:49
Frozia était d'humeur festive. Et ça, ça voulait dire que quelque chose de terriblement horrifique allait se produire. Parce que ouais, les fêtes à Frozia, vous vous en doutez sans doutes, mais c'était pas les fêtes à la gamine des voisins, avec des gâteaux, des robes à froufrou roses et des trucs multicolores qui partent dans tous les sens. Quoique... Il y avait bien un point commun dans les cris stridents qu'on entendait s'échapper du lieu de la foire de temps à autres, si aussi aigus que les cris d'un cochon qu'on égorge. Mais l'origine n'était pas tout à fait là même... Si chez les bambins des voisins, le moindre rire ou pleur pouvait se muer en ignoble hurlement capable de vous vriller les oreilles, chez Frozia, c'était bel et bien la souffrance et l'agonie les plus horribles qui faisaient s'élever ces plaintes insupportables. Mais passons!
La Famine était de bonne humeur. Cela allait sans dire. Il suffisait de la voir se dandiner dans les couloirs du Dédale en chantonnant une petite mélodie de son enfance, en agitant dangereusement son imposante lance, pour le comprendre du premier coup d'oeil avant de partir à toute vitesse dans la direction opposée à la sienne (depuis le temps certains gars de la Citadelle avaient appris à éviter les emmerdes, et Frozia avec). Bref. Vous vous demandez surement les raisons de cette soudaine joie de la part de la Cardinale? Et bien voyez-vous, cela faisait une ou deux semaines que le tournois d'Arès s'était achevé. Malgré sa défaite au premier tour, la Cardinale était plutôt satisfaite de la manière dont s'étaient goupillées les choses. Cela l'avait d'ailleurs éclairée sur certains points : elle n'allait pas pouvoir fanfaronner longtemps si elle ne se mettait pas vite au niveau de ses collègues, tant en matière de combat que de commandement. Franchement, cela l'avait fait chier au début. Devoir abandonner sa routine bordélique pour soudainement se mettre à réfléchir, étudier, s’entraîner, c'était la grosse merde, faut le dire. Cependant, après quelques exercices sur ses propres techniques, après avoir lu et relu certains ouvrages guerriers et mythologiques gardés par les prêtres d'Arès et après avoir finalement organisé le relookage de son Antichambre, la Cavalière s'était prise au jeu. Finalement, c'était pas si terrible que ça. Par moment, c'était même fun. Il fallait juste savoir s'y prendre, et c'était là le genre de chose qui lui venaient instinctivement.
Un gwak demeurait cependant. Son Antichambre, elle était putainement vide, tout comme son armée. Elle aurait bien voulu récupérer les clampins qui l'avaient accompagnés en Egypte (c'est qu'ils étaient fun ces cons) mais au final il s'étaient tous avérés être déjà aux ordres des autres Cardinaux. Frozia avait ruminé son énervement quelques jours, avant de finalement se décider à aller se trouver ses propres larbins. Il lui en fallait bien! Pas question de perdre la face devant Okra ou Guerre, ni même Ephtal! Elle allait se former une troupe du tonnerre, avec laquelle elle pourrait se marrer dans son Antichambre comme sur le champ de bataille! Mais pour ça, il lui fallait la crème de la crème, des gars capables de la suivre, elle, la Démone, sans pour autant finir empalés à ses murs. Un bon caractère. Une bonne force. Voilà ce qu'elle attendait d'eux. Et si en plus ils étaient pas trop moches, ça serait ça de pris.
La sélection serait rude. Il lui fallait donc un max de candidats, à la Famine, pour être sure de trouver ce qu'elle cherchait. C'était là la raison à son actuel déplacement dans les couloirs de la Citadelle, non loin de son antre. A ce que Frozia avait pigé, il y avait des baraquements dans le coin pour les soldats d'Arès qui n'étaient pas encore affectés à des Antichambres précises. Avec un peu de chance, si elle se pointait là-bas, il y aurait assez de monde pour lui permettre d'organiser sa petite épreuve. Finalement, elle déboucha sur une grande pièce assez haute de plafond, remplie de tables, lampes et autres bancs. Il semblait y avoir dans un coin un bar de libre service avec quantité de bouffe fournie dessus, et surtout il y avait quantité de types présents dans ce mess qui étaient en train de se repaître. Les bruits de conversation et de mastication se mêlaient à l'air lourd et gras si épais qu'on devait pouvoir le palper. Elle avait débarqué pile à l'heure du déjeuner. Il y avait des soldats de base, des gardes plus lourdement armés, ainsi que quelques gars avec des Cuirasses spéciales dispersés par-ci par-là. PAAAAAAAAAAARFAIT! Avec une violence immodérée, la Famine planta son énorme lance dans le mur à côté d'elle, le fissurant au passage. Laissant son arme ainsi plantée, et satisfaite de l'attention qu'elle avait attiré sur sa petite personne, elle se mit à crier pour que tous puissent l'entendre.
« Ecoutez-moi bien, bande de paysans consanguins dégénérés! J'sais pas comment vous avez atterris ici, et pour tout vous dire j'm'en fiche! C'que j'sais, c'est que j'suis là pour vous permettre de vous élever au-dessus de la masse grouillante de vermisseaux qui vous entoure. J'suis la Cardinale de la Famine, et ceux qui passeront l'épreuve qui va suivre auront une chance de rentrer dans mon Armée de la Calamité. Ceux qui veulent pas se faire de bobos, ils sortent tout de suite. Je le répéterai pas deux fois! »
Après quelques secondes de flottement, les premiers qui s'étaient levés avec une mine un peu farouche dans l'intention évidente de lui démonter la gueule s'écrasèrent dans un coin, comprenant qu'ils avaient affaire à l'un des quatre Cavaliers d'Arès. Frozia observa la foule, notant ceux qui restaient et ceux qui partaient. Certains passèrent les portes en emportant leur bouffe, juste pour pouvoir manger au calme. D'autres déguerpirent avec la peur dans le regard, signe qu'ils savaient déjà ce dont la Démone était capable. D'autres partirent en haussant les épaules, simplement parce qu'ils n'étaient pas intéressés. Et enfin, certains restèrent, formant la caste pseudo supérieure qui regroupait ceux qui avaient des couilles. A présent, il allait falloir trier et séparer là-dedans ceux qui en avaient et qui savaient s'en servir de ceux qui en avaient et qui ne s'en servaient pas, sauf pour se branler. Et pour ça, elle avait l'examen idéal.
D'un claquement de ses doigts, Frozia ordonna aux serviteurs situés aux entrées de sortir en fermant les portes derrière eux. Ces derniers avaient déjà été prévenus, aussi s'exécutèrent-ils avec diligence, voir même empressement : aucun d'eux n'avait envie de rester là lorsque la Cardinale s'en donnerait à coeur joie. Après avoir ainsi claqué des doigts, la borgne pointa son index vers le plafond, dans un signe d'audace et de défi. Pour enfin leur parler avec un sourire carnassier tracé sur le visage.
« L'objectif de cette éppreuve est simple : SURVIVRE! ... GEHENNA'S GATE ! »
Au plafond, un immense cercle de flammes aux symboles impies fut tracé dans un crépitement qui ne laissait rien présager de bon. Après une brève seconde d'un silence meurtrier, une nuée de créatures infernales se déversa sans discontinuer dans la pièce, brûlant, dévorant, détruisant tout ce qu'elles rencontraient, sans que les Berzerkers ne fassent bien entendu exception à la règles. Les cris et les premiers sangs apparaissaient déjà un peu partout dans le mess, sonnant aux oreilles de Frozia comme une entraînante fanfare. Alors qu'un petit éclat de rire s'échappait de ses lèvres, un hommes se jeta en hurlant sur elle, une épée courbe à la main. La Famine se déplaça d'un pas sur le côté, esquivant sans mal son coup porté sous l'effet de la peur, puis les griffes de sa Cuirasse allèrent d'un mouvement vif se planter dans sa gorge, lui arrachant un gargouillement écoeurant. Enfonçant ses doigts dans son crâne, elle plia le corps du téméraire en deux dans un angle improbable avant d'avancer en le traînant derrière elle, le tenant à pleine poigne par les cervicales mises à l'air libre. Dans le chaos qui avait envahis la pièce, autrefois immense, à présent minuscule, elle hurla à la cantonade pour qui voulait l'entendre :
« Les douze gueux parmi vous qui seront les derniers à survivre pourront devenir des Berzerkers à part entière! Montrez-moi ce que vaut votre vie lorsqu'elle est menacée! »
Outre vaincre les démons enflammés qui pleuvaient sur eux, les candidats devaient donc faire en sorte d'être parmi les douze dernières personnes encore vivantes dans la pièce. Pour cela, résister aux créatures n'était plus suffisant. Il fallait aussi tuer ses concurrents sans se faire soi-même tuer, afin d'accéder au plus vite à l'élite des survivants. Tout cela, la Cardinale y avait pensé pendant des jours, salivant à l'avance à tous les tortures et massacres qu'une telle situation allait engendrer. Pour le coup, La Démone avait fait fort. Et avec ça, elle pourrait très vite voir si dans le lot quelqu'un avait le profil pour rentrer sous ses ordres, et y rester. Frozia, quant à elle, elle resta plantée là, à dévorer ce spectacle à travers l'éclat malsain de son oeil unique. Les Fauves étaient lâchés dans l'Arène!
Berserker
Ruang-sak
Messages : 58 Renommée : 92 Feuille de personnage Armure: Cuirasse du Tigre Rang de l'Armure: Argent Expérience: 75
Sujet: Re: Calamité et Compagnie Mer 18 Jan - 9:57
Les couloirs sombres et lugubres de la Citadelle étaient comme à leur habitude , vides. Les torches dont les flammes éclairaient les parois voir même le sol , formaient les seules présences que le commun des mortels pouvait ressentir. Les rares élues sensibles au Cosmos , pouvaient quant à eux ressentir les innombrables présences qui inspiraient , la peur , la violence , la colère et biens d'autre sentiments du même genre. Mais intéressons-nous à la troisième catégorie des âmes ennuyées par la monotonie de dehors venues chercher ici un peu de divertissement ; celles dont l'ouïe est plus fine est aussi fine que celle du renard. Celles-ci pourront sans doute aucun entendre les bruits de coup qui inondaient les environs d'une salle d'entraînement se trouvant un peu plus profond dans le sol. Salle d'entraînement où une bonne vingtaine de soldats y pratiquaient la seule chose à laquelle elle était vouée , l'entraînement. Ici encore , divisons les présences en trois parties. La première comptait le plus de personnes , elle représentait les fidèles soldats d'Arès ne vivants que dans un seul but , s'élever au Cosmos et ainsi servir leur seul et unique maître. La seconde quant à elle est un peu plus paresseuse , flâneurs en tout genre la constituent , ils préfèrent d'ailleurs rester adossés au mur en regardant d'un regard absent la troisième partie s'entraîner avec plus de hargne que la première. La troisième partie s'entraîne donc... Mais une seule personne la constitue , et cet homme tous les habitués de la salle le connaissent. Il sagit de Ruang-sak.
Je dois dire une chose: on trouvait des choses bien ingénieuses à la citadelle. depuis près de soixante minutes je frappai sans relâche sur un "sac". Un "sac" c'était une sorte de sac donc , accroché au plafond à l'aide de chaîne et dont le rembourrage et le cuir constituaient le mélange parfait pour l'entraînement individuel. Enfin individuel , sauf si on compte le ou plutôt les pauvres types cachés derrières et qui devaient le retenir. Parce que oui , ceux qui étaient là avant n'étaient pas assez résistants. Et après en avoir cassé... pleins , les gars qui s'occupent du matos se sont décidés à en inventer un plus gros et plus résistant. Et vue qu'il était plus lourd eh bien , il fallait plus de gars pour le tenir. J'aimais bien taper sur ce truc , au moins il faisait pas chier , il râlait pas , il s'arrêtait jamais pour se gratter ou quoi que ce soit. Mais bon , vous savez moi , j'aime bien la chaire , et au bout de soixante et une minutes j'me lasse de frapper contre un "sac".
Le Tigre stoppa son concert de coups après un enchaînement de plusieurs coups violents qui donnèrent en deux secondes plus de fil à retordre qu'une heure et cinquante huit secondes aux subalternes de la Citadelle. S'étirant , le Tigre termina une carafe d'eau qui , pour information , lui était spécialement dédiée et se retourna vers les quelques individus qui l'observaient. Il passa la main dans son coups et après avoir mimé quelques coups rapides dans le vent il considéra les soldats et lâcha d'un ton las.
-Bon... C'qui le plus rapide de vous là ? J'ai envie de me dégourdir un peu... allez quoi !
Les membres du petit groupe se regardèrent et hochèrent la tête de gauche à droite. Le colosse désigna au hasard l'un d'eux. Il répondit "oui" d'une voix d'enfant. Il se plaça et attendu. Ruang-sak n'aimait pas impliquer les enfants dans la violence , s'était une question de principe , et en ayant prit , au hasard certes , un gamin comme adversaire il venait de "se trahir lui même" , enfin une chose que seule pouvait comprendre.
-Euh... D'accord , euh... bah commences par essayer de me toucher...euh... bah tiens je vais t'enseigner deux trois trucs ! Hahaha !
Je suis trop fort , moi qui voulais me défouler sur un naze je venais de me trouver une nouvelle vocation de professeur. Bref. Le petit morceau d'homme se mettait à m'attaquer de façon quelque peu maladroite. Je me contentai de parer ou d'esquiver , en tentant au mieux de le pousser à continuer à y mettre du coeur. Car oui , je m'ennuyai. Quelques démangeaisons de le frapper plus tard je décidai de lui faire grâce de son premier conseil. Tout en continuant à parer , bien sûr ! -Alors , saches une chose. La première chose dans un combat ce n'est pas les muscles ni la force mais la garde. Tant que tu sauras encaisser , parer ou esquiver , alors je te considèrerai comme un combattant , un vrai. Mais il est une chose qui fait la différence entre un plaisantin et un VRAI dur , ce sont les émotions. Tu devras rester de... enfin comme un mur quoi , tu perds pas le contrôle et tu encaisses.
En fait , le boulot de prof' n'était pas pour moi , car rester de marbre c'est une chose que je savais faire mais ne pouvais pas faire. La faute au Tigre bien évidemment... Enfin... Un petit rire étouffé survint de l'arrière du petit groupe d'hommes au regard cruellement impatient de me voir déglinguer le petit nouveau qui semblait également faire office de souffre douleur. Dominant le petit groupe de taille et de loin c'est sans mal que je localisai le petit prétentieux. Un gaillard comme il en naît rarement. Et qui semblait imposer le respect.
-Toi là , viens. Tu ne me crois pas c'est ça ? Alors ramènes ton cul petite salope de... enfin , j'veux dire que... allez viens !!
Depuis son dernier combat face au cardinal de la Guerre , le Tigre n'était plus aussi stable qu'il l'était avant , et il donnait un mal fou à Ruang-sak. Il ressurgissait quand ça le chantait semant le trouble dans l'esprit du colosse. Mais pas que ! Ruang-sak basait son art sur la maîtrise de soi et basait ses techniques sur une maîtrise parfaite de son art , le Tigre lui , apportait une petite touche de puissance au tout. Mais lorsque l'animal était trop présent , le colosse ne pouvait se concentrer et était obligé de laisser libre court au torrent de puissance du Tigre. Ce n'était pas forcément une mauvaise chose , ses performances étaient bien plus grandes comme cela , mais Monsieur était un compliqué !!
Une fois le présomptueux devant moi , je me mis en garde et attendu qu'il attaque. Ce qu'il fit très vite un petit sourire au lèvres. Bon... pas super , super hein ! -Tu vois gamin , je t'avais dit que c'était la maîtrise de soi qui était ta meilleur arme , alors maintenant admire ! A aucun moment je ne vais m'emporter , à aucun moment ma garde ne se brisera , et à aucun moment ce minable ne me touchera.
Et le Tigre , une fois ses paroles terminées , profita d'une faille dans la garde adverse pour le pousser et mettre un peu d'écart. Mais parce qu'il trouvait trop facile de fondre sur son adversaire il préféra attendre que le malheureux s'empresse d'en découdre. Au contact le courroux du colosse fut sans appel. Il enchaîna le corps du soldat sans même sourciller , il faisait acte de machine de guerre sans sentiments. Coups de poings , coudes , tibias , genoux , furent les acteurs de son déchaînement. Et bien que les premiers ne furent pas terribles , au fur et à mesure , la cadence augmentait et la puissance en faisait de même. Une fois le paroxysme de sa vitesse -hors combat sérieux- atteint , que les coups fusaient à une cadence inimaginable pour les soldats , Ruang-sak stoppa et se retourna vers la porte.
-Bon c'pas tout mais j'ai faim moi. Ramassez-le , le pauvre.
Une bonne chose de faite si vous voulez mon avis. Je regrettai tout de même de ne pas avoir de vrais adversaire à ma disposition. Pour l'instant je ne faisais qu'entretenir mon corps , rien d'autre. Ah , et j'avais gagné un pote aussi... Ouais , le petit me suivait maintenant. Je dois dire qu'il était bizarre quand même , parce que quand je lui demanda pourquoi il me collait comme ça il me répondu simplement qu'il se pissait dessus parce qu'il avait peur d'une sorte de Gardien du Dédale ou un truc du genre. Bon okay ...
Les deux hommes déambulaient maintenant dans les couloirs éclairés par les torches. Ruang-sak savait exactement où il voulait aller , mais son sens de l'orientation n'était guère affûté. Des étages passés et repassés et quelques "Mais putain !" plus tard nos deux comparses se retrouvaient devant la grande pièce qui servait de cantines aux hommes. Le petit nouveau rentra en premier , mais le Tigre marqua un temps d'arrêt avant de se rendre dans le réfectoire. Il regarda au loi , enfin au loin , dans la direction opposée à laquelle ils venaient d'arriver. Il ressentait une énergie malsaine , semblable à celle de Guerre de la Guerre... Mais si celle de Guerre de la Guerre était aussi bien organisé que du papier à musique , celle-ci était désordonnée , et ne lui inspirait pas confiance. Il lâcha un petit "Hmmm..." avant de rejoindre son protéger. Il salua d'un signe de tête et de mains toutes ses connaissances , et alla se servir quelques nourritures au comptoir à l'aide de baguettes posées là spécialement pour lui. Il était absent , il se remémorait le terrible affrontement qui l'opposa au Cardinal de la Guerre , affrontement dont il avait tiré de nombreuses leçons et dont il voulait renouveler l'expérience. Tout ça c'était étrange... Que foutait un Cardinal si haut dans les étages ? Je n'en savais rien mais ça aiguisait ma curiosité. Attablés , mon petit pote me parlait , parlait , sans cesse , il sortait des blagues , il me parlait de sa région natale , pourquoi il était devenu un soldat du Grand Destructeur , le meilleur c'étaity qu'il me posait des questions mais me voyant ne pas répondre il continuait. J'avais d'autres choses à faire , je devais canaliser le Tigre qui s'impatientait de plus en plus , il avait soif , soif de violence et ce Cosmos qui se rapprochait de plus en plus l'agitait. Je terminai mon plat à une vitesse foudroyante. Puis vint LE moment de LA dernière secousse intérieur lorsque cet être inconnu fit irruption. Les mais sous tension je serrai les poings pour ne pas sauter à la gorge du nouveau venu. Tout se passa vite , j'étais comme en transe.
Un bon moment se passa , une partie de cet évènement demeure encore sombre dans ma mémoire. Je me souviens pourtant bien du moment ou les cris de mon petit pote me tirèrent de ce chaos interne. Il y avait un bordel pas possible dans la salle , les uns se tapaient sur la gueule , les autres frappaient des créatures que l'on ne voit que dans les cauchemars. En gros j'étais perdu moi.
Une des énormes créatures survenue du plafond monta la table et approcha sa tête de celle du Tigre dont les sourcils froncés et la ride de colère bien creusée ne présageaient rien de bon. Il ne fallût pas longtemps avant que Ruang-sak saisisse la gorge de ce que l'on pouvait apparenter à un molosse. La bête ainsi saisie ne pouvait rien faire le Tigre augmentait la pression au fur et à mesure que la bête se débattait. Puis , la bête finit par mourir étouffée. Il se leva son protégé à ses talons et traversa la salle afin d'atteindre le Cosmos du gêneur. Le jeune avait beau crier "Mais arrêtes ! C'est Dame Frozia !! Arrêtes !!" il continuait sans se soucier du chaos ambiant.
Une fois arrivé devant le petit bout de femme qui semait le trouble je commanda à mon p'tit pote.
-Donnes la lance à la Dame. Alors c'était ça le Cardinal ? Une maigrelette qui ne m'arrivait pas à l'épaule ? Il devait y avoir erreur , je veux bien que le Cosmos prime sur le physique mais il y avait des limites tout de même ! Le petit avait du mal à décrocher la lance enfoncer dans le mur , décidément... Et cette attente rendu le calme qui s'était installé entre la naine et moi un peu dur à soutenir , nan , c'était lourd... TROP LOURD !! Puis vint le moment , enfin , ou il décrocha la lance et la déposa aux pieds du Cardinal. Il lui présenta ses respects et déblatéra un flots énorme d'excuses... et blablabla et blablabla.
-Toi là ! Tu es ? Nan parce que j'me disais qu'en fait si t'étais venue foutre la merde t'avais bien réussie. Mais dis-moi , je suis curieux de voir ce que vaut cette énergie à l'action. Et pourquoi t'as fermé la porte ?
Le Tigre se mit en garde.
Berserker
Siger
Messages : 68 Localisation : Territoire d'Arès Renommée : 126 Feuille de personnage Armure: Hyène Rang de l'Armure: Argent Expérience: 79
Sujet: Re: Calamité et Compagnie Mer 18 Jan - 13:09
Bordel... même à l'heure de la bouffe, il faut toujours que quelque chose vienne faire chier et tout foutre en l'air. Pas moyen d'être tranquille même ici, c'vraiment pas de tout repos la vie d'un Berserk, 'faut vraiment être prêt en toute circonstance. La folle furieuse qui vient de débarquer, si je l'ai remarqué ? 'Faudrait être aveugle pour affirmer le contraire, c'le genre de personne qui passe difficilement inaperçue hein. Avec sa lance plantée contre le mur et son sourire carnassier, son unique œil toisant l'ensemble des mecs présents dans cette salle, j'crois qu'on peut dire qu'elle attirait toute l'attention. Alors comme cela, la Cardinale de la Famine chercherait des soldats à recruter pour l'armée de la Calamité ? Pas moyen que j'me casse, j'veux saisir ma chance. Cette fille me plaît dans sa manière de faire, servir sous ses ordres doit être vraiment énorme. D'un œil déçu, j'observais les mecs sortirent les uns après les autres, comme l'avait demandé la Cardinale. Des trouillards qui n'atteindront jamais l'éveil du Cosmos, pas avec un comportement aussi minable. Fourchette dans une main, couteau dans l'autre, les choses devenaient intéressantes. Pas trop tôt...
Les portes se refermèrent, histoire d'empêcher ceux ayant eu envie de rester de s'enfuir durant ce qui semblait être un test, avant que tous les regards se dirigent vers le plafond, plafond que la Cardinale pointait du doigt. Si je m'attendais à voir apparaître des trucs aussi moches ? Pas vraiment, mais au moins l'objectif pour parvenir à intégrer les rangs de la Calamité était clair, ne pas crever. Simple, trop simple. La seconde condition arriva enfin, compliquant la chose, me motivant encore plus dans mon entreprise. Seulement douze auront cette chance que la Cardinale nous offrait, à nous de ne pas la gâcher. Cela commençait par dégager les deux monstruosités voulant me bouffer. J'suis pas d'accord, c'moi qui ait la dalle, à moi de les bouffer ! Tandis que les piques de ma fourchette cloué sur place la main du premier monstre, je lui balançais un coup de boule sur la tronche, avant de lui enfoncer mon couteau entre ses deux yeux. Et un de moins ! Du moins, je crois. Est-ce que ces choses peuvent-elles réellement mourir ? J'en doute fort. Le second chien de la Cardinale écrasa la table sur laquelle je mangeais de tout son poids, tentant de me tordre le cou avec ses puissantes mâchoires.
- Mauvais choix pauv' con ! T'as cru que TOI, une merde dans ton genre, parviendrait à me bouffer MOI ? J'suis pas le Berserker de la Hyène pour rien mon gros !
L'enchaînement qu'il reçut sur le coin de la tronche suffit à appuyer mes dires et le faire basculer la bête vers l'arrière. Me rapprochant de son corps, je l'inspectais d'un œil intéressé, ces bêtes semblaient tout droit sortirent des Enfers, y'a pas à dire, cette Cardinale devait m'accepter dans ses rangs. Jetant un coup d’œil à cette dernière, je l’aperçus en compagnie d'un type à la carrure imposante, le genre tout en muscle et rien dans la cervelle. Il me semblait le reconnaître... sans pour autant parvenir à associer cette carrure impressionnante à un nom en particulier. Toujours est-il qu'il était bien con de directement s'en prendre à la responsable de tout ce bordel. Dans '' Survivre '', 'va falloir qu'il m'explique ce guignol ce qu'il ne comprend pas. Ce n'est certainement pas en s'attaquant à la Cardinale qu'il va rester en vie le dernier, c'est clair que non. Il n'y a qu'à voir l'état du pauvre type ayant tenté sa chance précédemment... M'enfin, s'il est trop con pour croire qu'il est assez puissant pour l'écraser, tant mieux pour ma gueule, cela en fera un de moins sur la liste à écraser. J'étais bien trop occupé à échapper aux assauts des foutus monstres pour m'occuper moi-même des gêneurs.
- Crève ! Crève ! CREVE !
Emporté par un élan de rage, mes coups pleuvaient sur le corps de la bête, cette dernière venant tout juste de me lacérer le torse de ses griffes, se heurtant à ma Cuirasse. Bien que je n'avais pas reçu de dégâts, cela avait suffit pour attiser ma colère, d'où ces quelques mots affectueux à l'égard de mon vis-vis. Je commençais à perdre une fois de plus le contrôle. Au fur et à mesure que mon Cosmos se déversait tout autour de moi, je m'abandonnais à mes plus bas instincts, chose dont j'allais avoir besoin pour survivre aujourd'hui. Les rôles s'inversaient désormais, les bêtes n'étaient plus les traqueurs, mais bel et bien les traqués. D'un bond remarquable, je m'élançais sur l'une d'elle, le regard déformé par la folie m'envahissant. Mes griffes d'acier vinrent s'enfoncer violemment dans la gorge de ma proie, la faisant tituber, puis chuter, agonisante. Dans quelques secondes, elle ne serait plus de la partie. Une façon bien spéciale de survivre qui ne sembla pas plaire aux congénères de ma victime, qui se rassemblèrent en un petit groupe de quatre autour de moi.
- Me faites pas rire bande de cons ! Même à quatre, vous n'y arriverez pas, j'suis bien trop puissant pour vous sales...
Je n'eus pas le temps de terminer ma phrase, quatre jets de flammes sortirent des bouches de mes assaillants, d'une façon si inattendue que ma défense tarda à se manifester. Le début d'un long cauchemar... Tandis qu'entre mes mains, se matérialisaient un bouclier à la taille peu ordinaire, la morsure des flammes agressa un tant ma peau, avant de finir repousser par la défense de Cosmos que j'offrais. Je dus rester un temps ainsi, à espérer que les flammes s'arrêtent tôt ou tard. Temps d'inattention totale ou forcément, un connard en profita pour me balancer une droite qui resterait gravé à vie dans ma mémoire. Lancé sur plusieurs mètres, le coup que cet enfoiré m'envoya en plein dans la tempe fut redoutable et failli être décisif pour ma survie. Roulant sur plusieurs mètres en arrière, fauchant les jambes de ceux se trouvant sur ma trajectoire, je fus ainsi repoussé, avant de me fracasser en lourdeur contre plusieurs tables à manger. Dans le genre rageant, l'on peut difficilement faire pire. Quelques secondes d'inattention et vous finissez par terre, abasourdi.
- Espèce de... 'Fait chier ! Tu vas me le payer sale enflure ! Oh oui !
Berserker
Pardos
Messages : 14 Renommée : -1 Feuille de personnage Armure: Cobra Rang de l'Armure: Bronze Expérience: 0
Sujet: Re: Calamité et Compagnie Sam 21 Jan - 20:29
Pas moyen d'avoir un peu de calme dans cet endroit ? C'est pas par ce que ça s'appelle la citadelle des flammes infernales qu'on doit se mettre sur la tronche dans le feu et le sang à longueur de journée... Enfin passons pensa une personne encapuchonné dans un recoin sombre de la taverne qui essayait tant bien que mal de manger son repas infect, mais au vue de l'agitation que venait de soulever la calamité en personne: le repas aussi dégueulasse soit-il était belle et bien fini. Au vue du bordel qui s’annonçait vers lui, on aurait pu faire mieux comme dernier repas grogna le Berserk tout en observant la nuée qu'avait invoqué cette garce de Frozia dont la réputation de catastrophe ambulante était même connue des nouveaux venue dans le territoire d'Arès.
Déjà que ce rade était bruyant de nature voila que la cardinal de la famine se donnait en spectacle pour être écouté, qu'elle fille ennuyeuse que celle là. Dire que Mars l'avait choisit pour être l'un de ses représentants terrestres: Rien a voir avec le grand prophète Epthal, le cardinal de la mort. Lui ne se donnait pas en spectacle pour qu'on l'écoute, il respirait le respect et la force, pas l'immaturité à plein nez et la bêtise comme celle qui venait de planter sa lance dans un mur avant de crier à qui veut l'entendre que ce rade allait se recouvrir de sang pour désigner ceux qui tueront sous ses ordres par la suite. Franchement inintéressant comme proposition pensa le cadet des Valérius toujours caché dans l'ombre tandis que le lieux se vidait peu a peu de la cohue qui régnait pour ne laisser qu'un petit groupe d'homme, plus le serpent toujours caché dans l'ombre. Ombre qui se changea soudainement en flamme quand la cardinal décida de mettre tout le monde à l'épreuve. "Pfff... Quelle mauvaise blague..."
Siffla Pardos avant qu'une des créatures appelé par la Cardinal de la famine n'ai l'idée de plonger sur lui toutes griffes dehors; elle se retrouva avec l'assiette du Berserker du Cobra complétement brisé dans la tronche avant qu'une fourchette se plante entre ses deux dans un éclaire. Maintenant le repas était fini en plus d'être gâché pensa le cobra tout en sortant de l'ombre maintenant son agresseur mort, il n'était pas bon pour le serpent qu'il était de rester au milieu de toute cette agitation brulante mais il s'attarda en voyant quelque personnalité intéressante: on pouvait facilement voir que deux personnes sortaient du lot des morts et des massacré comme a pu l'être un pauvre crétin qui pensait que s'attaquer a un mec en cape était une bonne idée. Le premier ressemblait pour le jeune Romain à un vieux gladiateur qui puait la transpiration et la violence, ainsi qu'un semblant de quelque chose d'autre quand il s'approcha de la Cardinal de la famine. Le deuxieme homme lui, manqua de peu de percuter le Cobra qui se baissa alors que le fameux personnage tomba sur une rangée de table, faisant alors volé les restes et les assiettes dans tous les sens avant de gueuler. Pour quelqu'un appréciant le calme comme Pardos s'en était trop.
"Mais tu vas la fermer ta grande gueule ? Arrête d'hurler comme un âne et lève toi !"
Rugit le cobra qui arracha sa cape pour laisser apparaitre sa cuirasse de berserk au reflet de nuit avant d'utiliser cette même cape comme un sac en attrapant une bestiole volante fonçant sur lui et l’exposer sur le sol dans un bruit dégoutant d'os qui se brise. Le cosmos du Cobra se dévoila comme un serpent déployant sa collerette: produisant bon nombre d'arc électrique autour de lui avant qu'il ne prenne une rangé de couteau entre ses mains tel 10 griffes argenté, toutes rayonnantes de son aura électrique avant qu'il ne quitte son comparse d'un bond: jetant ses lames sur chaque bête en visant entre les yeux pour les tuer a coups sur.
Le cobra s'était jeté dans la bataille de la Calamité...
Berserker
Frozia
Messages : 116 Localisation : Dans ton frigo, en train de le vider. Renommée : 468 Feuille de personnage Armure: Cardinal de la Famine Rang de l'Armure: Or Expérience: 84
Sujet: Re: Calamité et Compagnie Mar 24 Jan - 2:06
Le mess des Berzerker avait sombré dans le chaos le plus total. Dans la fumée qui épaississait l'air, réduisant la vision à une dizaine de mètre tout au plus, on se perdait dans les corps, les flammes, et les restes de tables qui volaient en tous sens. Par terre, on glissait sur la nourriture qui s'était déversée sur le sol, mais aussi dans les tripes de ceux qui étaient déjà tombés, se mêlant dans un ragout peut appétissant avec le reste des victuailles. Partout, le vacarme assourdissant du massacre qui se déchainait se répandait de plus belle, jusqu'à en faire trembler les murs de roche de la salle. Le rugissement des flammes qui composaient les corps immatériel de ses démons, les cris d'agonie et de rage des gladiateurs qui se démenaient face à ces fauves infernaux, le tintamarre des tables qui se brisaient et se renversaient... Et, au milieu de tout cela, le rire occasionnel d'une jeune femme qui se délectait du spectacle.
L’œil ardent de Frozia brillait d'un éclat qui, pour une fois, n'était nullement dû à son naturel psychopathe. L'aura écarlate qui entourait sa pupille était issu de son Cosmos, lui permettant de voir distinctement ce qui se déroulait dans les méandres de la fumée sans le moindre mal. Et des choses à voir, il y en avait! Les morts stupides de ceux qui n'avaient rien à faire là s'enchainaient les unes après les autres, du gars qui mourait écrasé par la table sous laquelle il se planquait à celui qui s'empalait accidentellement sur sa propre épée en trébuchant sur le sol. A côté de ces phénomènes il y avait ceux qui s'en tiraient de justesse, eux aussi de manière comique. Il y avait un type qui se servait des chaises comme projectiles, d'autres qui avaient fait tomber les massives chandelles de la salles pour écraser leurs agresseurs immatériels. Au final, bien peu s'en sortaient avec brio. Il y avait un type avec une grosse hache qui fauchait à tout va, humains comme créatures. Un autre qui se déplaçait si vite que Frozia peinait à le suivre. Un gars qui déchirait tous ses jolies petites bestioles avec des griffes, qui venait d'ailleurs de heurter le taré qui balançait des couverts dans tous les sens... Et le gros gars qui se dirigeait droit sur elle en explosant à mains nues tout ce qui se dressait sur son passage.
Lorsque l'immense type sortit de la masse agitée pour s'avancer vers la Cardinale, même la Démone ne put s'empêcher de se sentir petite. Déjà qu'elle n'était pas bien grande, il fallait qu'il existe dans ce monde de ces colosses pour la regarder de plus haut encore que le commun des hommes. Déjà relativement mise en rogne par ce constat, et par la nette impression que ce crétin était partis pour partager le sort du gars mort à ses pieds qu'elle tenait encore par les cervicale, Frozia fronça les sourcils... Puis les leva en apercevant le gosse que le titan portait dans ses bras. Au final ce fut avec un sourcil levé, l'autre froncé, et la bouche entrouverte dans une expression d'incompréhension la plus totale que la borgne se figea. Elle écouté, médusée, le baragouinage du géant pendant que le petit allait décrocher sa lance à quelques pas de là. Pendant une dizaine de secondes, la Famine ne sut comment réagir. Puis, finalement, en portant sa main à ses cheveux pour se les ébouriffer ragesement, elle émit à grognement colérique mêlé d'une exclamation exaspérée.
« Haaaaaaïn? T'es bouché ou t'es idiot?! J'avais prévenus que je répèterai pas! Maintenant démerde-toi... Et toi, kes'tu fous encore ici, gamin? J'avais dit aux gens qui s'sentaient pas prêt d'sortir. Qu'est-c'que j'vais raconter au Prophète si j'massacre la prochaine génération de Berzerkers, moi? Merde quoi! »
Ramassant sa lance après avoir ébouriffé violemment le gamin en guise de remontrance. Qu'est-ce qu'elle allait foutre de ces deux glands, sérieux?! Regardant autour d'elle en espérant vainement qu'un autre guerrier d'Arès vienne trucider le gros lard pour la débarrasser de ce problème épineux. Mais rien ne se passa. Même ses petits bestiaux semblaient éviter le colosse, préférant fondre en nombre sur les autres plus petits qui se démenaient dans la salle. Finalement, alors qu'elle resserrait ses doigts sur le cadavre à ses pieds, la Démone fit traversée par un éclair de génie, qui fit apparaitre une moue mauvais sur ses lèvre lorsqu'elle leva son œil unique vers le géant.
« Okay! Comme t'as pas l'air de vouloir y mettre du tiens, va falloir que j'te force la main, mon gros! »
Levant le cadavre inanimé devant elle, elle le fit soudainement s'enflammer depuis sa paume. Les flammes étaient cependant bien plus puissantes que celles qui constituaient les autres petites créatures : c'étaient les flammes de la Calamité, celle nées du sang versé sur le champ de bataille. Alors qu'il grossissait en dévorant le corps du "premier sang" de la soirée, ce feu dévorant fut alimenté par deux ou trois bestioles de la Porte de la Géhenne qui vinrent volontairement se jeter dans le brasier, le faisant croitre encore et encore jusqu'à ce qu'il prenne une forme humaine... Plus ou moins. En vérité, c'était une copie conforme de la silhouette du musclor qui se tenait face à elle que Frozia venait de faire apparaitre, au détail prêt que celle-ci était uniquement constituée de flammes. Cette créature-là ne serait pas écrasée aussi facilement ce ses autres minions, et frapperaient bien plus fort, comme elle s'employa à le démontrer en envoyant un direct du droit dans la mâchoire du géant. De plus, si ce dernier avait l'idée de répliqué, il serait sacrément surpris : étant constitué de feu pur, les coups lui passeraient au travers, et il ne ferait que se bruler un peu plus à chaque attaque portée. Voilà qui devrait tenir notre couillu de service tranquille pendant un moment!
Plutôt satisfaite de sa petite improvisation, Frozia repartit en sifflotant dans l'autre sens, emportant le gamin sous son bras. Montant sur une table encore intacte, elle s'assit en tailleur dessus et, laissant son imposante lance reposer sur son épaule, attrapa une cuisse de poulet pour croquer dans la chair à pleine dents, se délectant plus du spectacle auquel la Démone assistait que de ce qu'elle avait dans la bouche. Finalement, c'était le pied de pouvoir ordonner à des gars de se mettre sur la gueule, comme ça, d'un seul mot (et avec un petit coup de pouce). Les bestioles invoquées se faisaient de moins en moins nombreuses, car la réserve de Cosmos qu'elle avait alloué à la Gehenna's Gate commençait à s'épuiser, mais d'un autre côté, cela permettait de passer au plat de résistance : voyant qu'ils étaient encore loin de n'être que 12, les Berzekers commençaient à se retourner les uns contre les autres, profitant d'une seconde d'inattention de leur voisin pour l'embrocher avec... Euh! Enfin bref! Les deux les plus mal barré étaient quand même les deux débiles qui se criaient dessus un peu plus tôt. Après la nuée de ses bestioles de feu, c'étaient une demi-douzaine de clampins qui les avaient entouré dans le couvert de la fumée. Les deux Berzerkers s'étaient trop fait remarqués en bondissant partout et exterminant ses bébés à tour de bras : maintenant, les larbins s'inquiétaient. Ils s'étaient surement accordés pour ce faire les deux gus et survivre ensemble. par le nombre... Et juste en face, y avait le colosse de chair qui affrontait le colosse de flamme. on arrivait même plus à les différencier! (bon, d'accord, yen avait un qui brulait, mais avec la vitesse quoi...) Ouaip! C'était maintenant que les choses sérieuses commençaient! Tendant une cuisse de son poulet au gosse qui restait debout, collé juste à côté d'elle et de son buffet, la Cardinale l'interpella négligemment.
« Bon. Assieds-toi là et r'garde bien. Ça va commencer à devenir marrant, maintenant que ton gros pote a un adversaire à sa taille et que les autres se mettent sur la gueule! T'veux un bout d'poulet? »
Berserker
Ruang-sak
Messages : 58 Renommée : 92 Feuille de personnage Armure: Cuirasse du Tigre Rang de l'Armure: Argent Expérience: 75
Sujet: Re: Calamité et Compagnie Sam 28 Jan - 3:08
Ce petit bout de femme ne m'inspirait rien de bon , son aura respirait la perversion , chose que son corps reflétait de façon talentueuse. Quel honneur pourrait-on tirer à réanimer un corps défunt et non content de l'avoir ralentis sur le chemin de l'éternité faire endurer maintes douleur à son corps. J'étais très sensible à ces choses là , et malgré une ferme conviction que rien n'arrivait par hasard en ce monde , je ne pus m’empêcher d'appréhender la douleur profonde que son âme fraîchement sortie de son corps endurait. Une bien triste chose qui faisait cependant toute la force du personnage. Une chose qui excitait le Tigre cependant. Et les pulsions que je peinai à canaliser se prirent plus d'ampleur. Le refrain habituelle si vous voulez mon avis. Laissant ces autres "choses" s'unirent au corps réanimer subissant les flammes , je , et ce pour la première fois , rentrai en conflit direct avec l'animal pourtant symbole de noblesse et de sagesse. Depuis mon plus jeune âge je vouai un respect sans reproche au Seigneur de la forêt , et son image était pour moi quelque chose de sacré. Comprenez donc bien que la simple idée de le voir jubiler devant pareille démonstration malsaine de puissance me faisait mal. Et bien plus qu'une querelle routinière , c'était un duel qui se profilait dans les tréfonds de mon esprit. Et le tout dans mon langage natal.
-Tu n'as pas honte de prendre plaisir devant un tel spectacle ?
-Tais-toi faible ! Rien , tu m'entends ? Rien ne te permet de juger mes actes ! Rien ! Tu ne comprends pas le centième de ce que je peux ressentir ! Alors cesses d'interpréter , ou du moins d'essayer et laisses moi m'occuper de ça !
-Hors de question , c'est mon affaire , et nullement la tienne...
Le Tigre qui finalement ne prêtait que très peu d'attention à cet évènement se replia dans les profondeurs de l'être de son hôte. Les deux colosses , l'un rongé par les flammes et l'autre rongés par la colère d'une telle ignominie se faisaient face. Le premier coup de Ruang-feu -nommons le comme ça- ne fut pas paré. Se mettant en garde comme pour ignorer son manque de réactivité et faire comme-ci de rien était , Ruang-sak fit un petit mouvement de main invitant ainsi Ruang-feu de se joindre à lui et balbutier les premiers pas. Un être comme Ruang-feu , dénué de tout sens moral et sans doute d'intelligence voir de conscience ne saurait comprendre telle provocation et entama tout de même le bal. Les coups fusaient et Ruang-sak , faisant preuve de prouesses technique , n'encaissa pas le moindre coup si ce n'est finalement... les siens. Car oui , le maléfice du Cardinal ne se résumait pas que par une simple réanimation , non sa nature était encore plus extraordinaire ; le colosse de flamme était tout bonnement indestructible.
Et j'étais encore une fois face à un problème impossible... Nan mais sérieusement là ! Comment on pouvait casser la gueule à un mec aussi dur que le vent ? Impossible , à moins d'utiliser de l'eau... mais j'en avais pas ! Par contre , j'avais autre chose ! Un sens de l'observation ! Et voyant tous ces pauvres gars s'entre tuer et en réfléchissant un peu je découvris que c'était une sélection ! Bon , et en voyant que ce les flammes de ce gros gars commençaient à perdre de l'envergure je me fis à l'idée que de toute façon , il ne me restait plus très longtemps à attendre qu'il s'éteigne...
Berserker
Siger
Messages : 68 Localisation : Territoire d'Arès Renommée : 126 Feuille de personnage Armure: Hyène Rang de l'Armure: Argent Expérience: 79
Sujet: Re: Calamité et Compagnie Lun 30 Jan - 3:18
- Va te faire foutre toi ! Je t'ai rien demandé, alors t'es gentil, tu la ferme si tu ne veux pas finir à terre avant les autres !
Non mais sérieux, quel con ce type, v'nir me faire chier dans un moment pareil, il ne veut pas voir la fin du jeu lui, c'clair. De qui j'cause ? Du pauvre mec à la chevelure blonde qui vient de me hurler dessus parce que soit-disant j'fais trop de bruit. J'crois pas lui avoir demandé qu'il l'ouvre ce con ! Et puis d'abord, est-ce qu'il est au courant cet abruti qu'il fait autant de bruit que moi en me gueulant dessus ? Pauvre type... c'est qu'il m'en ferait presque oublier l'autre enfoiré qui m'a frappé pendant que je m'y attendais pas. Bien sûr que non qu'il ne m'était pas sorti de la tête, j'gardais un œil sur lui depuis l'instant où son poing percutait ma face. Quelle erreur de s'être dressé contre moi alors qu'il avait tout le loisir de défoncer d'autres personnes ou monstres. C'pas comme si les règles précisaient qu'il faille s'attaquer au plus dangereux pour espérer vivre ! Aussi stupide que l'autre colosse tiens. Crachant sur le sol d'un air frustré, j'observais le blondinet faire son numéro, dévoilant ainsi sa Cuirasse, signe qu'il était un petit peu plus qu'un raté. Il était un frère d'arme.
Raison suffisante pour ne pas chercher à lui faire la peau pour l'instant. Lorsqu'il n'en restera que peu de combattants dans cette salle, je souhaitais pouvoir me confronter contre les meilleurs. Ici, les meilleurs se trouvaient être les rares portant une Cuirasse tout comme moi. Moi qui ne quittait jamais la mienne, sachant pertinemment que dans cette foutue Citadelle, les combats se déclenchent sans qu'on y soit préparé. J'étais bien heureux d'un tel choix aujourd'hui. Portant un regard meurtrier au connard m'ayant frappé, je voulus me jeter sur lui avant d'être devancé par l'un des monstres de la Cardinale qui lui arracha la tête d'un coup de crocs. Bordel ! Il était à moi ! 'Font vraiment chier ces putains de créatures à la con ! Changement de cible, l'autre connasse qui vient de me voler ma proie, c'est elle que j'vise désormais. Et j'vais pas lésiner sur les moyens pour le lui faire comprendre. J'veux m'assurer qu'elle se concentre exclusivement sur moi, pour ce faire, les débris des bancs et tables cassés, j'en ramasse et balance le tout sur la créature. Du moins, c'est ce que je tente de faire.
C'pas simple de viser un truc qui se déplace constamment. C'bien plus simple de faire comme l'autre gros loubard, faucher n'importe quoi, n'importe où et constater ensuite les dégâts. J'irai bien me confronter à sa grosse hache après en avoir fini avec l'autre truc. Le nombre de bestioles diminuait lentement, comme celui d'humains encore en vie. Et tandis que les dernières bestioles de la Cardinale crevaient, celle que je voulais étriper n'échappant pas au massacre aussi, c'est avec un certain amusement que je vis les Berserkers se retourner immédiatement les uns contre les autres. Maintenant que l'ennemi le plus redoutable venait d'être abattu, plus rien ne retenait les Beurks de s'affronter entre hommes d'Arès. Cela tombait plutôt bien, moi qui souhaitait me confronter à la hache de l'autre gros porc. Dégainant mon épée, je commençais à me rapprocher de lui, alors que tout autour de moi, un cercle humain se refermait sur ma propre personne. Oh les sales cons ! Que me vaut l'honneur d'un tel assaut groupé sur l'immortelle Hyène que je suis ? Auraient-ils peur de moi ? C'est ce que je pensais avant de constater que l'autre blondinet en Cuirasse se retrouvait encercler avec moi.
- Oh... alors quoi les gars, vous avez élu les deux plus grandes gueules de la salle et vous êtes décidé de nous faire taire avant que l'on devient trop gênant pour la suite ? Tsss... non mais sérieux ! La plupart d'entre vous n'avez même pas d'armure, l'idée de nous affronter, même à plusieurs, c'est franchement stupide hein ! Simple constatation les gars, vous énervez pas !
Mon Cosmos explosa, se déployant avec une telle violence dans la pièce que les débris créent par les affrontements s'envolèrent, le cercle formait autour de nous recula de quelques mètres. Une aura meurtrière s'installa, couvrant les moindres recoins du mess, qui ressemblait plus à un lieu de bataille qu'autre chose. Voilà à quoi ressemblait un vrai guerrier de sa majesté Arès, un homme digne de le servir, d'espérer faire couler le sang en son nom. Détournant mon regard massacrant de ces misérables, je m'adressais au type coincé dans cette galère avec moi, entre deux ricanements.
- Eh Gueule D'Ange ! Et si l'on montrait à ces pauvres chiens ce qu'est un véritable soldat de sa Majesté Arès ? Qu'ils prennent conscience que le nombre ne suffit pas face à nous, que m'dame de la Famine soit pleinement satisfaite du spectacle que nous lui offrons à elle, ainsi qu'à notre Seigneur ! Lightning Strike !
Soyons clair, je ne compte pas établir de stratégie pour venir à bout des types nous faisant face. Une partie de l'énergie déployée auparavant vint me recouvrir les bras, cette dernière devenant rapidement de la foudre. Avec cela, les mouvements que j'allais effectuer deviendraient d'une rapidité trop élevée pour de pauvres larbins comme eux. Le spectacle pouvait commencer ! Comme un mort de faim, je fonçais dans le tas. Frappant de mes poings la moindre personne tentant de m'approcher, ramassant la moitié des coups donnés, ne prenant même pas la peine de les éviter. C'est que dans un tel état de transe, la douleur n'existait plus. Seule l'excitation me permettait de continuer à harceler au corps à corps mes proies. Le sang coula à flots, des nez fracassés, des dents qui tombent, des membres fracturés, de la chair transpercée par ma lame foudroyante, y'en avait pour tous les goûts ! Et me voilà seul, au milieu de six soldats à terre, soit morts, soit agonisants. Reprenant mon souffle, le visage couvert de sang, tant du mien que celui de mes victimes. Le corps blessé par les assauts endurés lors de mon passage en force, tourné en direction d'une personne, les yeux braqués vers celle-ci.
La Cardinale de la Famine, Générale de la Calamité, armée dont j'avais espoir d'en faire partie. Ma lame souillée par le sang de ces minables, est portée à mes lèvres, où ma langue vint l'essuyer d'un long revers. Je me délecte du liquide carmin, il ne fait qu'accentuer le sentiment de folie qui me dévore, cette faim et soif de sang permanente me transportant. La Hyène venait à bout de n'importe lequel des adversaires lui faisant face, qu'importe les blessures récoltées au passage, seul le résultat final importait.
Berserker
Ruang-sak
Messages : 58 Renommée : 92 Feuille de personnage Armure: Cuirasse du Tigre Rang de l'Armure: Argent Expérience: 75
Sujet: Re: Calamité et Compagnie Mer 15 Fév - 10:08
Bon ! Là ça commençait sérieusement à m'énerver ! Cette enflure de moi version flammes me suivait partout , redoublant à chaque fois d'ingéniosité pour me bloquer dans les recoins du réfectoire maintenant transformé en véritable foire au sang. Immolant hommes et tables , il semblait même aimer ça ! Sa créatrice lui avait également fait grâce de son esprit tordu ou quoi ?! Et puis rien n'y faisait hein ! La vinasse le rendait plus fort -logique en soi mais que voulez vous..- le bois ne le dérangeait pas et mes coups le faisaient rire. Alors dites moi... que faire ?
Ruang-sak se trouvait devant son pire cauchemar: Un gros bonhomme insensible aux coups. Sa fureur personnelle , car le Tigre riait devant une situation aussi comique , s'attisait de seconde en seconde. Une chose assez rare. Ruang n'était pas homme à laisser libre court à sa colère , il faut chasser cette image de votre esprit. Il avait été entraîné à bonne école , et de tous ses atouts , la patience était le plus à même de le mener vers la victoire. En revanche , le Tigre lui était pratiquement l'inverse. Il était bon combattant , mais bien qu'un penchant pour la violence se faisait sentir chez lui , il réfléchissait avant de foncer dans le tas , oui , la colère qui émane de lui à chacune de ses "sorties" n'est qu'un masque. Le meilleur chose qui prouverait ces mots serait celui-ci: "Ruang-sak attaqua alors le colosse." Il allait avoir droit à ma spéciale ! Je l'enchaînai , passant au travers d'accord , mais je le frappai ! Les brûlures ne m'atteignaient plus , seule l'adrénaline alimentait mon esprit , et le coeur battant je m'énervai sur cette chose. -Ruang-sak tu es stupide...
-Oh ça va ! Tu ferais quoi hein ?! Rien du tout ! Do...
-Ce que j'aime chez toi c'est ta faiblesse d'esprit.
Cette fois-ci s'en était fini. Le Tigre harcelait son hôte avec une violence inouïe. Si bien que Ruang-sak restait sur place , immobile.
-Néanmoins...néanmoins ; c'est ça qui te rend fort...
Quelques secousses et me voilà Maître à bord , enfin. Il était temps de faire un peu de ménage comme on dit. A commencer par cette copie de Ruang-sak. Faisant quelques mouvements rapides et puissants histoire de "me remettre dans le bain" , je réfléchissait à un moyen de faire disparaître cet adversaire gênant. Considérant le dit adversaire , une idée me vint. Il attaqua , et en réponse je plaçai juste ma main au niveau de son torse. Il s'arrêta net. Surpris ? N'oubliez pas que je suis maître du feu , et qu'aussi puissant soit le Cosmos qui l'entretenait il n'était qu'un enfant perdu en pleine jungle loin de son détenteur. Et de la jungle je suis le Roi. Les flammes réagissaient aux tourments de l'esprit de Ruang , une chose que je ne pouvais contrôler. Les flammes prirent une forme semblable à celle que l'on me donnait. Celle d'un félin aux allures nobles.
Le sourire du Tigre se tourna maintenant vers le fond de la salle , plus précisément sur la table où la Cardinale et le petit soldat qui fut l'ami de Ruang-sak. Le félin de feu fut bientôt accompagné de quatre de ses comparses. A eux cinq ils représentaient une puissance de frappe bien supérieure à celle du commun des mortels. Les quelques combattants encore debout se repliaient cédant ainsi le passage à la marche des seigneurs. Le combat continuait , mais à présent il était d'un tout autre niveau. Bien... la populace de ma nouvelle jungle s'inclinait devant la marche de mes messagers de mort. Seule la Hyène , un autre et cette femme ne semblaient pas effrayés. Une bonne chose , je ne combattrais pas des lopettes... Ruang-sak tombé , j'avais le champ libre , la seule restriction était de ne pas causer trop de dégâts au p'tit gars à côté de la demoiselle. Enfin ça on verra.
En un éclair les tigres allèrent s'abattre sur la dernière table non injuriée par les combats ; projetant ainsi le jeune combattant. Les flammes gagnèrent bientôt les alentours. La chaleur prenait de l'envergure. Le Tigre avait parlé. Dans un élan surhumain le Tigre rejoint les flammes et ouvrit le bal. Les choques des coups portés à la demoiselle retentissaient et inondaient la pièce... ...Puis vint le coup final. Mon préféré. Mes cinq frères joignirent leurs forces aux miennes et dans un ultime coups nous mirent fin à l'introduction. Les premiers accords joués , et la foule interpellée , la symphonie pouvait commencer. -Mon allégeance n'appartient qu'à Arès et personne d'autre. Prouves moi ta force et nous deviendrons alliés. C'est tout.
Berserker
Frozia
Messages : 116 Localisation : Dans ton frigo, en train de le vider. Renommée : 468 Feuille de personnage Armure: Cardinal de la Famine Rang de l'Armure: Or Expérience: 84
Sujet: Re: Calamité et Compagnie Dim 26 Fév - 20:56
Le gamin était en train de bouffer une cuisse de poulet, ou du moins essayait de surmonter le claquement de ses dents pour y parvenir. La Famine, elle, grignotait tranquillement la carcasse de la même volaille en profitant du spectacle. Enfin, profiter... Elle regardait quoi, parce qu'on pouvait pas vraiment dire que ce qu'elle voyait lui plaisait vraiment. A présent que la Gehenna's Gate s'était épuisée, les survivants avaient commencé à se taper dessus dans tous les sens sous l'effet de la panique, de la soif de sang, ou du désir de voir leur nombre réduit à 12 comme la Cardinale l'avait demandé. Cependant, à présent que la tension dégagée par la présence des monstres enflammés était retombée, c'était plutôt ennuyant. Le seul truc un tant soit peu intéressant, c'était le gros bonhomme qui combattait son double de feu, sauf qu'il ne faisait qu'esquiver et se défendre elle s'était attendue à mieux quoi...
Et puis soudain, la tendance s'inversa. Tout d'un coup, Frozia sentit que le contrôle du Colosse de Feu lui échappait. Écarquillant son œil unique, la Démone regarda sa jolie petite création se désagréger pour former des... Chats? Des gros chats. Des chats du genre de ceux qui étaient assez grands pour te bouffer d'un coup de mâchoire. D'ailleurs, les félins ne tardèrent pas à s'exécuter, se jetant sur la table où la Cardinale et le marmot s'étaient posés. Leur petit gradin improvisé éclata et se désagrégea presque instantanément sous l'effet de la chaleur. La Démone avait tout juste eut le temps de dégager le petit d'un violent coup de pied avant d'être noyée dans la mer de flammes. Bien sur, Frozia n'était nullement inquiétée de ce feu qui dévorait l'espace autour d'elle. Elle était dans son élément, au contraire. Cependant, le fait que le Colosse ait pendant un instant réussi à retourner ses flammes rubis contre elle commençait à l'intéresser. Son aura avait changé. Il était moins hésitant, moins réfléchis, plus proche du Fauve qu'elle cherchait à recruter... Peut-être n'était-elle pas tombée sur un trop mauvais lot, après tout.
Surgissant devant elle, son adversaire commença immédiatement à l'attaquer avec ses poings, alliant une force dévastatrice à une vitesse fulgurante. Ce fut cependant insuffisant pour saisir Frozia qui, en tirant avantage de son agilité et de sa petite taille, se faufilait entre les attaques meurtrière du géant, presque en dansant. Alors qu'elle déviait, à l'aide de son Cosmos et de sa lance, les poings de son agresseur, un sourire commença à se faufiler sur les lèvres de la borgne. Ahlala! Voilà qu'elle commençait à se prendre au jeu! Peut-être était-il temps qu'elle se mêle à cette joyeuse petite fête elle aussi, après tout. Les gros chats enflammés reparurent pour se jeter sur elle tous en même temps. Ouvrant grand sa petite bouche, Frozia décida d'ignorer toute défense pour tenter de gouter à la puissance brute que lui offrait son gros acolyte. Alors que deux des tigres disparaissaient dans sa gueule pour se retrouver broyés par les impitoyables mâchoires de la Famine, les autres lacérèrent son corps, le brulant aussi sans pourtant qu'apparaissent des traces à la surface de sa peau. Voyant que son compagnon en avait terminé avec son enchainement, Frozia, loin de se laisser impressionner, pencha la tête sur le côté et sourit à ses paroles avec un air simplet.
« J'crois que t'as pas encore bien saisi... C'pas moi qui ai quoi que ce soit à prouver ici, mon gros. J'suis là pour me recruter une armée en tant que Cardinale, bras armé d'Arès. Si t'es pas prêt à entrer à mon service, alors t'as plus rien à faire dans cette Citadelle. Autant crever en silence et sans faire d'histoire! »
Alors qu'un éclat fou s'allumait dans le regard de braise de Frozia, sa lance s'abattit en diagonale comme un éclair pour trancher purement et simplement l'immense torse de Ruang-Sak. Cette attaque n'était cependant pas faite sans suite dans les idée, puisque dès que la pointe de son arme toucha le sol, la Famine l'y planta pour envoyer son Cosmos aride et sec directement dans le sol, et le faire ressortir en masse sous les pieds du Colosse qu'elle avait fait reculer avec son coup. De l'énorme geyser d'énergie pâle qui s'éleva sous les pieds du géant pour déchirer sa chaire et ses forces, Frozia ne tarda pas à s'écarter pour monter sur ce qui avait été autrefois une grosse table pour dominer la mêlée et gueuler à toute l'assistance.
« HEEEEEEEEEY! C'est trop lent toute cette merde! On va pas y passer toute la nuit, alors grouillez-vous ou j'viens tous vous achever! »
Joignant le geste à la parole, Frozia balança une chaise dont le pied était à sa portée dans l'assistance. Celle-ci s'écrasa sur la face d'un type qu'elle avait vu sauter partout en envoyant des couteaux dans tous les sens. Un blondinet beau gosse, qui tombé raide assommé du coup précis sur la nuque qu'il avait reçu avec ce lancé de chaise purement hasardeux. Oops. Bon bah ça faisait déjà un de moins...
Berserker
Siger
Messages : 68 Localisation : Territoire d'Arès Renommée : 126 Feuille de personnage Armure: Hyène Rang de l'Armure: Argent Expérience: 79
Sujet: Re: Calamité et Compagnie Dim 4 Mar - 16:49
J'aurais bien eu envie de vous dire que je m'y attendais, mais j'étais bien trop captivé par la scène pour ouvrir la bouche. Devant le passage des tigres enflammés, les quelques survivants m'entourant moi et le blond s'écartèrent, ne voulant pas devenir la cible de ces bêtes. Ce n'était pas mon cas, dos aux bestioles, fixant toujours du regard la Famine, elle seule devenait ma proie désormais, le reste ne m'intéressait plus car déjà mise à mal. Visiblement, le colosse sans cervelle se trouvait animer de la même idée, depuis bien plus longtemps il faut dire. Il n'avait pas réellement pris part au massacre dans cette salle, préférant immédiatement foncer sur la Cardinale. Moi qui l'imaginait crever rapidement, je fus étonné de le savoir encore debout. Qu'avait-il pu bien foutre pour ne pas crever des mains de la Calamité ? Son sort semblait avoir été scellé dès lors qu'il avait fait le mauvais choix d'adversaire, pourtant il respirait encore... Dois-je terminer le boulot moi-même ? Pas tout de suite, il me sera bien utile pour venir à bout de la Famine, il vivra donc encore quelques instants de plus. Nous ne serons pas trop de deux pour parvenir à mettre à mal un monstre comme cette folle.
Cette femme semblait à l'aise au corps à corps, rivalisant à sa manière contre la puissance brute du grand gaillard, allant même jusqu'à bouffer les tigres de flammes du Berserker. Vraiment intéressant, une telle façon de se défendre, cela me plaît vachement, 'faut qu'elle m'apprenne son truc ! C'est vraiment l'armée que je dois intégrer, celle qui m'assurera de progresser d'une façon bien personnelle. Et puis elle a la violence en elle, j'le sens, de quoi s'amuser beaucoup plus. Lorsque la Cardinale hurla pour qu'on en finisse rapidement, qu'une chaise s'envole sur la tronche du blond m'épaulant pour l’assommer, je comprenais qu'il n'y avait plus qu'à la charger à mon tour. Du coup, j'laisse éclater une nouvelle fois mon Cosmos, déversant mon aura macabre tout autour de moi, réutilisant ma précédente technique. Lightning Strike, les minables ayant cru pouvoir intégrer les rangs de la Calamité avaient eu l'occasion de la voir il y a peu. Désormais, c'était à la Famine en personne d'y goûter, en espérant que cela soit à son goût. La foudre enveloppait une seconde fois mes bras, y apportant les effets bénéfiques. Il ne m'en fallut pas plus pour bondir sur ma proie.
L'assaut viendrait sur son flanc gauche, côté supposé être le point faible dans la défense de cette femme à l'unique œil. Son champ de vision devait être réduit avec un œil manquant, puisque recouvert par un cache-oeil, en la prenant de vitesse et en frappant avec vélocité à sa gauche, elle aurait du mal à parer totalement mon assaut. Je m'exécutais alors sans perdre un instant, alternant des frappes entre ma lame et mes griffes d'acier. Si encaissé, chacune de ces frappes engourdiront les membres de cette chère Famine, en plus d'engendrer une certaine douleur lors de l'impact. De quoi handicaper cette folle durant quelques minutes, histoire que le colosse en profite et frappe plus durement juste après moi. Encore fallait-il que mon assaut soit une réussite. Le violent coup de boule balancé au visage de la borgne à la fin de l'enchaînement aiderait à augmenter les dommages. Un coup tout ce qu'il y a de plus brutal, sans aide de mon Cosmos, pas de foudre, rien. Seulement de la puissance physique brute et un soupçon de hargne. Il ne me restait alors plus qu'à prendre mes distances de la Cardinale, laissant quelques mètres entre nous afin d'éviter une contre attaque imparable.
- Cardinale, le nombre de survivants diminue, nous rapprochant des douze qui intégreront votre armée. J'irais bien accélérer les choses, mais ce ne sont que des incapables, je n'ai plus envie de jouer avec eux. Je préfère largement me mesurer à vous ! Nous trois allons offrir un spectacle formidable au Seigneur Arès, faisons en sorte de le distraire au mieux ! Plus encore que lors du Tournoi d'il y a peu, un combat bestial auquel il n'a jamais eu l'occasion d'assister !
Berserker
Ruang-sak
Messages : 58 Renommée : 92 Feuille de personnage Armure: Cuirasse du Tigre Rang de l'Armure: Argent Expérience: 75
Sujet: Re: Calamité et Compagnie Lun 12 Mar - 9:36
Hein? Une femme était-elle sérieusement à même de faire ça? Dans ma fierté je m'étais attaqué à la Cardinale et elle me renvoyait bien la monnaie de ma pièce. Projeté au sol par tant de puissance, je ne pus qu'écarquiller les yeux et rester figé. L'autre mec de la Hyène vint l'attaquer à son tour, mais sérieusement, tel que je le connaissais il ne ferait pas long feu face à une malade pareille. Et puis en plus... IL ME NIQUAIT MA PROIE !!! Oh ! C'moi l'chasseur ici! Lui c'qu'un bouffeur de restes! Je me relevai et poussai un grand cri exprimant ma rage, et en levant les bras je déclarai sur le même ton.
-YO !! J'suis arrivé en prem's bâtard !!!
Je me précipitai vers le petit gars aux griffes d'acier et lui envoyai un bon gros coup de poing dans la face. Puis je débutai un enchaînement. Je lui envoyai un coup de tibia dans le genou afin de lui extirper une douleur...douloureuse et de le clouer sur place. Bah ouais, à chaque fois que je tape dans les genoux des gens ils bougent plus après; la prochaine étape était Nabhi, le chakra qui se trouve pas loin de l'estomac, vous savez le chakra pour lequel le sorcier chante quand vous digérez pas. Enfin peut être que vous savez pas hein... 'fin bref, je lui envoyai à masse de coups au niveau de l'estomac, parce que franchement il me les avait brisées là! Après, Anahata, le plexus solaire. Pour ça je lui envoyai une bonne grosse patate au niveau du sternum. Mais j'avais pas fini hein! Nan nan, après j'me suis défoulé comme un saligaud, frappant par-ci par-là... et le tout en gardant ma garde bien haute.
Ruang-sak se tourna ensuite vers le reste des soldats. Leurs mines terrifiées et leurs corps tremblotant n'allaient pas sans énerver le colosse. Il se rua sur les survivants et les cogna. Il criait, jurait, s'énervait sur ceux qui montraient le plus de résistance. Ses poings enduis de cosmos ne trouvaient suffisante résistance, les armures se pliaient, blessant leurs porteurs, les os se brisaient, les dents subissaient elles aussi un sort des plus sévère.
-On fait moins les malins là, hein?! Chui Ruang-sak bande de sales...de sales... bande de sales vous!! Ok?! Alors maintenant on baisse les yeux !! GROAOAOAOA !!
Nan mais oh!
Citation :
Strict minimum, je plaide coupable.
Berserker
Frozia
Messages : 116 Localisation : Dans ton frigo, en train de le vider. Renommée : 468 Feuille de personnage Armure: Cardinal de la Famine Rang de l'Armure: Or Expérience: 84
Sujet: Re: Calamité et Compagnie Mer 14 Mar - 2:04
Autour d'elle, le Chaos et la violence régnaient. Riant aux éclats, la Démone borgne s'imprégnait de la tension, du sang, de la mort et des larmes qui teintait l'air de cet espace clos où elle régnait en seule maitresse. Après son coup de gueule, les combattants avaient redoublé d'ardeur, animés par la peur, la rage, ils se retournaient contre leurs anciens alliés, frappant, hurlant, faisant couler le sang à flot. Le spectacle qu'ils lui offraient était véritablement de toute beauté, repeignant ainsi l'ancien réfectoire avec un magnifique rouge profond. La Famine se repaissait de ce massacre, le dévorant des yeux et ouvrant tout ses sens pour le savourer. Elle n'en oubliait pas pour autant avoir un problème assez imposant dans le dos, mais pour l'instant, tout ce qui importait à Frozia était de profiter de cet état d'extase... Délicieux!
Mais alors même qu'elle se sentait sur le point d'exploser de bonheur, la Cardinale sentit quelqu'un qui essayait de la prendre par son angle mort. Pas con. En effet, elle ne voyait rien sur son côté gauche, mais du coup son instinct était bien plus développé sur cet angle, de sorte que désormais la borgne remarquait plus efficacement une attaque provenant de la gauche qu'une venant de la droite. Ce fut avec une facilité déconcertante et un petit sourire narquois que Frozia se mit à esquiver les attaques du jeune teigneux qui s'attaquait à elle en suivant l'exemple de son gros comparse. Et quelle fougue! La Famine se retrouva quelque peu submergée par l'enchainement de Berzerker, alliant force physique aux éclairs qui parcouraient ces membres, pour finalement lui placer un coup de boule qui la sonna légèrement et la fit reculer de quelques pas. Il se débrouillait, le bougre! la Démone borgne considéra un instant le combattant en face d'elle, la tête enveloppée dans un chiffon (à moins que ce ne soit un turban, comme dans son pays natal?) et la lame au clair. Il avait l'air plus chiant que le gros, en cela qu'il était plutôt du genre vif et précis, et que lui aussi semblait en avoir après elle. C'était dur d'être leu cœur de l'attention de ces messieurs! Frozia n'aurait pas dit nom à quelques autres Berzerkerettes pour faire un peu distraction, là. Mais bon... A défaut, elle allait faire en sorte de vider ces deux types un peu trop gourmands de leur forces!
Sauf qu'avant qu'elle puisse esquisser un mouvement, son précédent adversaire venait de se jeter sur le nouveau venu, hurlant sa colère de voir sa proie être attaquée par un autre. Entrant ensuite dans une rage folle, Ruang-Sak, puisque tel était son nom (mais on l'appellera Saksak, pour simplifier), se mit à étriper à mains nues tous les types qui passaient à sa portée. Pour un gars qui semblait tenir à sa proie, il s'en détournait bien vite. M'enfin, il était marrant! Lâchant un fugitif éclat de rire cristallin, la jeune fille posa sa main devant sa bouche pour éviter d'éclater de nouveau de rire. Ils étaient mignons, tous ces petits Fauves, à s'étriper les uns les autres dans leur petit jeu de prédateur, c'était pour voir ça qu'elle avait rejoint les rangs de l'armée d'Arès! C'était pour trouver des types capables de se tenir à ses côtés et marcher sur le champ de bataille qu'allait devenir ce monde dégénéré! Et maintenant qu'elle avait trouvé ses petits Fauves... Il fallait qu'elle les apprivoise!
« T'as du culot, joli cœur! J'aime ça! Mais à avoir les yeux plus gros qu'le ventre, tu vas finir par t'en mordre les doigts... Tu penses en avoir assez pour comparer nos niveaux? Pfuahahahahaha! »
Alors que le rire de la Cardinale allait croissant, son Cosmos se mit à croitre, encore et encore, se répandant dans l'air jusqu'à le saturer, l'étouffer. Lorsque l'air entier de la pièce se mit à vibre en cœur avec le rythme cardiaque de la Famine, celle-ci regarda avec une cruauté teintée d'amusement le chien fou qui s'était attaqué à elle, puis claqua des doigts. Il y eu un bourdonnement. Un ÉNORME bourdonnement qui se mit à enfler, semblant provenir de sous le sol de la salle. Bientôt, celui-ci se mit à trembler, comme sous l'effet d'une faible secousse sismique. Cependant, ce n'était pas la terre qui tremblait... Seulement le sang qui maculait désormais toute la pièce.
Frozia claqua des doigts. Immédiatement, ce chaque blessure, de chaque cadavre, de chaque flaque ou tache de sang, se mirent à s'élever des insectes. Des nuées d'insectes sanguins. Les milliers de sauterelles prirent leur envol et saturèrent presque immédiatement l'espace libre de l'immense salle, réduisant à néant la visibilité pour les serviteurs d'Arès. L'essaim se mit alors à l’œuvre, s'acharnant dans un ouragan de douleur sur les infortunés combattants qui se retrouvaient pris au piège entre ses mandibules. Les sauterelles se mirent à déchirer et dévorer la peau de leurs cibles, les dévorant vivantes dans l'horreur la plus totale. Pire encore! Celles qui s'écrasaient pour reprendre la forme du sang qui les constituaient se mettaient à bruler, réduisant à l'état de cendres les restes des guerriers déjà moitié dévorés. L'homme au turban et au sabre semblait lui faire face à deux fois plus de ces créatures que ses paires, étant littéralement noyé sous le nombre.
Au milieu de ce bourdonnement cauchemardesque, seuls les cris de terreur les plus aigus pouvaient s'entendre, ainsi que le rire purement mauvais de l'instigatrice de cette plaie légendaire. Ce rire finit par se perdre, s'éloigner, pour finalement disparaitre. Lorsque la voix de Frozia revint, ce fut pour chuchoter à l'oreille du Tigre ces quelques mots, en profitant du couvert des nuées d'insectes pour paraitre invisible.
« Tu te crois dans la jungle? T'as bien raison, mon gros! Cette Citadelle est une jungle où les Fauves d'Arès se font les crocs en attendant de se déverser sur le monde extérieur! Mais faut pas oublier que le Roi de c't'endroit, c'est Arès, et personne d'autre. Faudra bien te soumettre à sa meute si tu veux pas finir écrasé! »
Comme d'habitude lorsqu'elle sortait ce genre de menace, Frozia apparu avec de quoi mettre ses paroles en application, de manière absolument démesurée. Lorsque le Tigre se retourna, ce fut pour contempler une Famine en train de sauter dans els airs, avec toute la nuée d'insectes qui se réunissaient autour de son bras pour se réunir et se condenser jusqu'à prendre la forme d'un immense avant-bras faisant bien deux fois la taille de la Cardinale, et avec laquelle elle écrasa le colosse sans plus de sommation. Dans un fracas apocalyptique, le poing géant détruisit une bonne partie du sol avant de commencer à se désintégrer. Frozia porta un de ses doigts à ses lèvres pour lécher avec délectation le sang qui s'y logeait. Oui! Elle s'amusait comme une vraie petite folle!
Berserker
Siger
Messages : 68 Localisation : Territoire d'Arès Renommée : 126 Feuille de personnage Armure: Hyène Rang de l'Armure: Argent Expérience: 79
Sujet: Re: Calamité et Compagnie Lun 19 Mar - 1:04
Grand, une musculature imposante, une sale tronche, aucune stratégie en combat, ce mec avait définitivement rien pour paraître intelligent... Sérieusement, ce gros porc se jetait sur moi parce que je lui venais en aide contre la Calamité ? Il venait m'en foutre plein la tronche uniquement parce qu'il se disait être le premier à avoir défié la Cardinale ? Non mais honnêtement, il sort d'où ce gros tocard ? J'ai conscience que les Berserkers d'Arès sont pour la plupart assoiffés de sang, j'imaginais pas en revanche que la Citadelle abritait un abruti pareil ! Cela ne lui est pas venu à l'esprit qu'à nous deux, on allait faire la peau à la Calamité en un rien de temps ? Non mais franchement, quel enfoiré... il ne mérite pas que j'lui offre mon aide tiens. Laissant s'échapper un long soupir d’agacement, je laissais venir la brute vers moi, encaissant les coups qui suivirent avec un certain amusement. D'une partie son attaque, j'allais me servir pour retrouver mes forces perdues en ramassant son lourd enchaînement. Pas entièrement j’entends bien, seulement un gain d'énergie important pour la suite de ce test.
L'idiot frappait fort, visant des zones décisifs pour le corps, ses poings percutèrent à plusieurs reprises mon armure lorsqu'ils ne trouvèrent pas les paumes de mes mains en dernier rempart. La fin de son assaut fut marquée d'un ultime coup au visage, m'envoyant boulé quelques mètres en arrière, le souffle coupé, le corps endoloris. Qu'il aille crever ce type, foutu colosse ! Me relevant lentement, pendant que le colosse déversait sa rage sur les pauvres participants encore debout, je reprenais ma respiration, apaisant la rage qui bouillonnait en moi suite à cette réaction débile du chauve. A la vue de son état, il ne me ferait pas chier encore bien longtemps, autant laisser la folle lui en mettre un max sur la tronche avant de lui porter le coup de grâce de mes mains. En parlant de la femme folle furieuse, elle aussi décidait de s'occuper de mon cas. Mon assaut précédent semblait avoir porté ses fruits, notamment le coup de boule au visage qui devait lui avoir fracassé le nez. J'en souriais, elle n'était pas si intouchable que cela finalement. Pas intouchable, mais encore moins incapable de rendre les coups...
- Bordel... non mais c'est quoi ce truc ! Quand je parlais de combat bestial, j'pensais pas forcément à ça hein !
Ce truc ou encore ça, n'avait rien de bien rassurant à mes yeux. Il y eut d'abord ce rire flippant s'échappant d'entre les lèvres de la Famine suite à ses paroles, puis l’accroissement de son Cosmos. D'une telle intensité que cela laissait présager un assaut d'envergure qui ne manquerait pas d'être douloureux. Le bourdonnement monstre qui ne tarda pas à envahir la salle confirma mes soupçons, la technique déployée par la folle allait horriblement piquer. La masse d'insectes semblant constitués du sang ayant coulé jusqu'à présent dans la salle, se mit à agresser n'importe lequel des Berserks encore en état de combattre, tout particulièrement moi. La douleur fut bien présente, les bestioles me bouffant la peau, me l'arrachant. Tenter de les écraser ne menait qu'à subir deux fois plus de dommages, les insectes, dans leurs chutes, brûlaient la peau des malheureux les ayant abattus. Que faire face à un tel déchaînement de puissance ? Rien, si ce n'est espérer ne pas succomber à la douleur. Serrer les dents et attendre que ces foutues bêtes se cassent et cessent de me bouffer la peau. Ce qui fut le cas au bout de je ne sais combien de temps, un immense soulagement.
A genoux, les mains s'appuyant sur le sol pour m'éviter de chuter, de nombreux filets de sang visibles sur ma peau, j'observais la nuée d'insectes se rassembler autour du bras de la Famine. L'pauvre tas de muscles semblait sur le point d'en prendre plein la tronche. Quelle meilleure occasion pour lui rendre la monnaie de sa pièce ? Me relevant sur mes deux jambes à nouveau, oubliant la douleur pour le moment, laissant éclater mon Cosmos dans l'élan, la soif de sang m'habitant ne tarda pas à se manifester de nouveau. C'est ainsi à chaque fois que je laisse s'exprimer ma puissance, j'ai soif de violence, de sang. Chargeant brusquement le colosse, profitant qu'il soit occupé par le coup de la Calamité, je me faufilais à travers les débris s'envolant tout autour de nous sous la puissance de l'assaut de la Cardinale. Prenant à revers le chauve, je lui plaçais un coup de coude lancé avec brutalité dans son dos, de quoi lui faire regretter ses actions stupides. J'en avais désormais terminé avec la Brute, lui qui ne survivrait certainement pas à ce combo. Mon attention se portait donc de nouveau sur la Boss, une proie bien plus difficile à attraper.
- Bizarre le coup des insectes... efficace, mais vachement bizarre... c'est donc à mon tour d'attaquer !
Comme précédemment, je bondissais sur la borgne, épée en main, de face cette fois-ci. Contrairement à la fois d'avant, ce fut mon Cosmos qui vint se répandre sur ma lame ainsi que mon bras recouvert de métal. Pas question d'engourdir les membres de ma proie désormais, uniquement d'améliorer le tranchant de mes assauts. Ricanant telle une véritable Hyène, les coups furent portés avec précision, comme toujours.
Berserker
Frozia
Messages : 116 Localisation : Dans ton frigo, en train de le vider. Renommée : 468 Feuille de personnage Armure: Cardinal de la Famine Rang de l'Armure: Or Expérience: 84
Sujet: Re: Calamité et Compagnie Mer 28 Mar - 1:18
Elle était en retard! En retard en retard en retard! Frozia n'avait pas vraiment de montre à disposition (et surtout, ça n'était pas encore inventé ces conneries...) mais ce qui était encore fonctionnel dans son horloge interne lui indiquait que ce bordel sans nom qu'elle avait provoqué avait duré un peu plus longtemps que prévu. Dans ce hall à présent entièrement repeint en rouge, la Démone s'était un peu laissée, allée, mais elle ne le regrettait pas. Le gout divin du sang chaud dans sa gorge valait bien tous les excès du monde. Tant de morts... C'était si vivifiant!
Alors que le mec au turban se jetait sur elle, visiblement emporté par un élan aussi meurtrier que le sien, la Famine ne put réprimer son sourire carnassier qui se glissa avec violence sur ses lèvres. L’œil luisant de sa teinte sanguine, Frozia fit danser sa lance, parant les coups les plus importants de la lame de son adversaire. Leur échange de coup, rythmé par les éclats de rire des deux protagoniste, se prolongea quelques secondes avant que, dans ce qui ressemblait à un rugissement, la Cardinale ne repousse le Berzerker de plusieurs mètres grâce à un ample mouvement de son arme. Le corps de la borgne, plié vers la plafond dans un angle improbable, émit un ricanement guttural et proprement inhumain. Autour du petit corps de la jeune femme, les nuées d'insectes commençait à se rassembler, abandonnant le précédentes proies pour venir se poser et se fondre sur l'armure de Frozia. Au milieu de ce bourdonnement et de ce grouillement, la voix de Frozia, déformée, parvint jusqu'au oreilles de son adversaire.
« Bizarre? Non non non... J'suis parfaitement normale. C'vous tous qui êtes bizarres, étranges, anormaux, trompés, perdus. Vous finirez bien par le piger, vous aussi! GYAHAHAHAHAHAHAHAHAAAAAAAA!!! »
Une violente onde de choc secoua la place et les personnes présentes. L'aura la Famine avait changé. A présent, elle n'était plus que ténèbres puissantes et dévorantes. Des lames et des épines sombres étaient venues recouvrir ses épaules et son dos, alors que tatouages luisant aux formes d'arabesque semblaient recouvrir son corps et sa Cuirasse. Le tout semblait se consumer dans une explosion continuelle d'un Cosmos noir et brulant, avec des teintes d'un rouge sang qui lui était si reconnaissable. Le visage déformé par le Cosmos obscur, Frozia posa son regard mauvais sur l'homme qui avait eu le cran de venir la défier. Elle n'avait pas encore déployé le maximum de sa puissance, mais tant pis. Cela devrait suffire. Ayant à présent sa force et sa vitesse décuplées, Frozia balança son arme comme un boomerang qui décrivit une courbe pour aller faucher les importuns qui avaient réchappé aux insectes et qui la regardaient comme une apparition démoniaque. Turban-man n'eut cependant pas le temps de s'en soucier, car la démente était déjà sur lui. Après avoir franchis la distance qui les séparait en une fraction de seconde, la Famine envoya un poing d'une puissante ahurissante dans le ventre du gars. Elle commença ainsi à le rouer de coups, à le griffer, le malmener, l'envoyer dans les airs, et au final la borgne le projeta sans ménagement contre un mur.
Était-ce terminé? Ô que non. Levant la main au-dessus d'elle, la Démone rattrapa sa lance qui était revenue en tournoyant vers elle, comme si elle avait calculé sa trajectoire pour la réceptionner. La pointant devant elle et l'enveloppant de son Cosmos obscur, Frozia lâcha un rire rauque avant de foncer vers le mur contre lequel avait été acculé le Berzerker... Pour au final se planter à quelques centimètres de sa tête. Le visage exalté de la Famine à quelque centimètres du sien, la Hyène eut tout juste le temps d'observer de prêt le faciès déformé de la Cardinale avant que tous deux ne soient engloutis par une colonne d'énergie semblant jaillir de sous leurs pieds, la même qui avait un peu plus tôt touché le grand colosse. Lorsqu'elle se dissipa, la Famine s'était déjà éloignée de quelques mètres, profitant de son attaque pour faire apparaitre un nouveau pentacle, comparable à celui qui avait fait apparaitre les démons de feu, juste sous ses pieds.
« Et maintenant, en avant première... Gehenna's Gate, version 2.0! TARTAROS GA... Oh et puis en fait non! STOOOOOP! »
D'un claquement de doigts, la Famine fit disparaitre son pentacle. Dans un même temps, ses tatouages et le sang coagulé qui formaient les extensions de son armure se désagrégèrent, dévoilant la mine réjouit de la jeune femme. Toute guillerette, elle tourna le dos à son adversaire en s'en désintéressant complètement. Observant l'assistance, elle se pencha et les pointa un à un du doigt les Berzerkers encore en vie en les comptant à haute voix. Finalement elle arriva à un total de dix, et son visage se crispa dans un expression de frustration pure. Elle en avait buté un de trop? ... Meeeeeeeerde. Ah quoi que non en fait. En vérifiant dans les coins, la Cardinale nota que le gamin du gros était toujours en vie, en train de secouer le corps assommé de son gros compère qui, d'ailleurs, respirait toujours. Yay! Douze! Poussant un petit cri de joie, Frozia sauta en l'air telle une petite fille. Écartant les bras pour s'adresser à l'assemblée, elle s'éclaircit la voix et parla d'un ton rieur.
« Ding ding! Félicitation! Vous avez tous gagné votre place dans l'armée de la Calamité! Vous douze faites partie de l'élite et je... Ah non! Vous vous faites pas partie de mon décompte! »
Deux imbéciles venaient de sortir de sous une table renversée. A peine couvert de sang, il était évident qu'il n'avait survécu que grâce à une chance de cocu et à leur couardise. La Cardinale ne voulait pas de ça dans son armée. Bondissant sur eux, la démente enfonça la pointe de sa lance dans la gorge du premier en retombant, et saisi l'autre pour lui briser la colonne vertébrale dans un bruit écœurant. Alors qu'une fontaine de sang jaillissant de la gorge transpercée du premier malheureux pleuvait sur la Démone, celle-ci se lécha les doigts et repris son petit speech comme si de rien n'était.
« Où j'en étais moi? Ah! Ouais! Aujourd'hui vous vous êtes élevés au-dessus de votre condition d'hier! Regardez bien tous ces cadavres à vos pieds. Entre vous et eux, il n'y a qu'une infime différence. Mais c'est cette différence qui fait d'vous de véritable Berzerker! Je m'fiche de savoir si vous avez survécu seul ou en vous alliant entre vous, en écrasant votre adversaire avec une épée ou une cuillère, en le poignardant dans le dos ou en l'embrochant par devant... Votre force à surpassé celle de la mort qui vous guettait, et c'est c'que j'veux dans mon armée! Des Guerriers capable de tout pour survivre! Des Fauves habités par la soif du sang et du combat! ... J'vous laisse le temps d'vous r'mettre de ce p'tit jeu, puis j'vous attend tous dans mon Antichambre. On va avoir beaucoup à faire! »
Éclatant de rire devant les perspectives qui s'offraient à elle et à son armée nouvellement formée, Frozia fit se reposer sa lance sur son épaule et se dirigea vers l'une des imposantes portes de ce qui avait été, dans un passé lointain, un mess ou une cantine. Devant elle, les portes sombres s'ouvrir dans un grondement sourd, alors qu'elles étaient restées closes tout au long du carnage qui avait investis les lieux. Le fun ne faisait que commencer!
Berserker
Siger
Messages : 68 Localisation : Territoire d'Arès Renommée : 126 Feuille de personnage Armure: Hyène Rang de l'Armure: Argent Expérience: 79
Sujet: Re: Calamité et Compagnie Dim 1 Avr - 16:17
Quelle enflure ! Il n'y avait rien de plus à ajouter devant l'comportement de cette garce. Elle était puissante et horriblement cruelle avec ses adversaires, ce qui n'était pas pour me déplaire, mais qui allait me valoir de douloureux jours de repos. Bien qu'elle semble moins en forme physiquement que moi, la faute aux nombreux assauts qu'elle avait dû parer jusqu'ici, sa force lui permettait de résister, de ne pas succomber. Dans un sens, cela était un plus pour le plaisir que je pouvais ressentir. Dans un autre, les chances que j'sois le prochain à mordre la poussière se multipliaient. Chacun des assauts de la Famine gagnait en puissance et férocité au fur et à mesure qu'elle prenait des coups. C'était chiant comme situation. Elle me rappelait l'autre Berserk de la Mante, désormais déserteur, Straw. Repoussé en arrière par l'arme de la folle, j'observais son prochain mouvement avec attention, tentant d'anticiper l'action afin d'avoir une chance de l'esquiver. Les insectes se rassemblaient autour de son corps, se posant sur son armure comme ils l'avaient fait avec son bras lorsqu'elle avait achevée le Tigre. Déduction, son attaque ne manquerait pas de violence.
Le Cosmos de la Cardinale explosa dans une onde de choc secouant toute la pièce. Un changement s'opérait aussi bien à l'extérieur qu'à l’intérieur d'elle, elle devait franchement flippant. Alors que je déployais ma propre cosmo-énergie pour me sentir plus à mon aise, moi-même regagnant ma rage de vaincre, elle se déplaça. Une fraction de seconde, tout au plus. Son poing en destination de mon estomac se heurta à ma Cuirasse, m’envoyant voltiger plus loin, alors que de mes lèvres s'échappait mon sang. C'coup-ci resterait gravé à jamais dans ma mémoire. Pour autant, elle ne me laissait pas l'opportunité de me remettre du choc. Comme j'aimais le faire avec mes proies, elle venait me harceler au corps à corps, me submergeant sous une multitude de coups. Je n'allais pas rester à rien faire en attendant que l'orage passe. M'employant à éviter ou parer les coups, je m'assurais ainsi de minimiser les dommages que provoquerait cet enchaînement. Terminant ma course contre un mur, ce dernier se brisant sous l'impact, nous étions loin d'en avoir terminé. La lance de la Famine se recouvra de son aura obscure, le but étant sans doute de me la planter en plein bide.
Nous étions le nombre exact de survivants qu'elle souhaitait avoir au départ, qu'elle décide de m'achever maintenant m'aurait paru bizarre. Quoique... avec une malade de son genre, rien ne pourrait paraître étrange. Il fallait s'attendre à tout, c'est ce qu'il me plaisait et me motivait à survivre et rejoindre son armée. Pourtant, sur son dernier geste, je restais immobile, quelque peu déboussolé, je ne pouvais que subir l'action. Aussi, fus-je submerger par une colonne d'énergie qui ne manqua pas de m'arracher un cri de douleur. Son utilisatrice ne prenait même pas la peine de s'en protéger, subissant avec moi la technique qui contrairement à moi, ne semblait pas l'affecter. Normal. J'commençais à en avoir plein le cul d'encaisser sans avoir le temps de rendre les coups. Tout se déroulait trop vite. Avant même que j'sois en mesure de me remettre debout, étant tombé suite à la colonne d'énergie, la fin de ce test était annoncée. Quoi ? Avant même que mon duel ne soit achevé ? Putain de merde... J'crache au sol un mélange de salive et de sang, exprimant par ce geste toute ma frustration de n'avoir pu mener jusqu'au bout ce combat. Au moins, mon objectif premier était rempli.
Reprenant mon souffle alors que Frozia achevait les trouillards, faisant le tri et ramenant le nombre exact de survivants à douze, un dernier petit discours et la borgne rejoignait son Antichambre dans un rire la caractérisant. Le prochain rendez-vous était fixé, le temps de nous remettre de nos blessures et nous aurions à la retrouver dans son Antichambre, c'était maintenant que les choses sérieuses commençaient.
Citation :
Fin du combat et du rp terminé pour moi aussi. Repos 1.
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Calamité et Compagnie
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